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UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES
Laboratoire de Chimie Analytique Pharmaceutique
Aout 2023
«Tout est poison, rien n'est poison, c’est la dose qui fait le poison». Paracelse
1.1 Généralités
La toxicologie est depuis longtemps reconnue comme étant la science des poisons.
Elle étudie les effets nocifs des substances chimiques sur les organismes vivants.
Elle fait appel à une multitude de connaissances scientifiques :
Biologiques : Pour mettre en évidence les désordres et les modifications de
chimisme de l’organisme.
Pharmacodynamiques : pour expliquer les processus intimes des modes d’action
des différents toxiques.
Chimiques analytiques et physiques : pour la mise en évidence des toxiques.
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«Tout est poison, rien n'est poison, c’est la dose qui fait le poison». Paracelse
1.1. Généralités
La toxicologie est depuis longtemps reconnue comme étant la science des poisons.
Elle étudie les effets nocifs des substances chimiques sur les organismes vivants.
Elle fait appel à une multitude de connaissances scientifiques :
Biologiques : Pour mettre en évidence les désordres et les modifications de
chimisme de l’organisme.
Pharmacodynamiques : pour expliquer les processus intimes des modes d’action
des différents toxiques.
Chimiques analytiques et physiques : pour la mise en évidence des toxiques.
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Un produit qui pénètre dans l'organisme peut avoir des effets bénéfiques
(médicaments) ou néfastes (toxiques).
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La transformation des toxiques est surtout effectuée par le foie, véritable laboratoire
chimique de l'organisme, qui contient une multitude d'enzymes (substance protéique
qui catalyse une réaction chimique dans l'organisme). Il enrichit le sang d'éléments
nutritifs et le purifie en concentrant et en éliminant beaucoup de substances. D'autres
organes tels que les poumons et les reins peuvent aussi transformer des toxiques.
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L'excrétion
Ce processus consiste à rejeter le produit inchangé ou ses métabolites à l'extérieur
de l'organisme. L'excrétion peut se faire par voie rénale (l'urine), gastro-intestinale
(les selles), pulmonaire (l'air expiré), cutanée (la sueur) ou lactée (le lait).
Par exemple, le sang transporte de nombreux produits vers les reins, dont plusieurs
déchets provenant du métabolisme.
Les reins filtrent le sang, remplissant ainsi une fonction essentielle au maintien de
l'équilibre des éléments sanguins et assurent l'élimination de nombreux produits.
1.2. Historique
La toxicologie est une science aussi austère que passionnante ; En effet la
connaissance des poisons est très ancienne car il semble que les premiers toxiques
utilisés aient servi à empoisonner des flèches destinées à la chasse ou à la guerre.
Le terme de toxique dérive d'ailleurs du mot grec « toxon,» qui signifie arc et
«logos» discours
Autrefois l’administration des remèdes était donnée par voie buccale et le mot «Poto
»veut dire boire va être transformé en potion ou remède et plus tard sera changé en
poison.
La toxicologie a eu des débuts, dans la plus haute antiquité. En effet les poisons
organiques, puis les poisons minéraux, ont été connus et employés par les
Egyptiens, les Grecs, les Romains et les Barbares.
L’emploi de ces poisons à des fins criminelles se poursuivra au cours du moyen âge
et de la renaissance, ce n’est qu’au début du XVIIIème siècle et notamment au
XIXème siècle que la toxicologie devient réellement une discipline scientifique.
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1.3. Définitions
Toxicologie
C’est ensemble des connaissances concernant les poisons, leurs effets sur
l'organisme, les moyens de les déceler et les procédés thérapeutiques destinés à les
combattre.
Poison
Toute substance qui est susceptible, après introduction dans l'organisme et selon la
dose, le mode de pénétration, l'état du sujet, de perturber certaines fonctions vitales,
de léser gravement des structures organiques ou d'entraîner la mort.
Toxique
Produit d’origine animale végétale ou minérale qui provoque l’intoxication, la
destruction d’un organisme vivant.
Xénobiotique
Toute substance étrangère au consommateur qui peut causer des troubles plus ou
moins importants. Ce sont par exemple des polluants, des contaminants et des
résidus de produits agrochimiques et vétérinaires.
Empoisonnement
Troubles occasionnés par les poisons lorsque ceux-ci sont administrés dans un but
de nuire
Toxémie
Troubles dus à la production des toxines, c'est à dire des substances toxiques
produites par des bactéries ou des parasites et véhiculées par le sang.
Toxine
Substance toxique élaborée par un organisme vivant auquel elle confère son pouvoir
pathogène.
intoxication
est l’effet nocif qui intervient lorsque l’on avale ou inhale une substance toxique, ou
lorsque cette dernière entre en contact avec la peau, les yeux ou les muqueuses,
telles que la bouche ou le nez.
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Intoxication accidentelle
L’intoxication est la cause la plus fréquente d’accidents domestiques non mortels.
Les jeunes enfants sont particulièrement exposés à l’intoxication accidentelle à
domicile du fait de leur curiosité et de leurs explorations, de même que les
personnes âgées, qui confondent souvent les médicaments à prendre.
Intoxication intentionnelle
L’intoxication peut être intentionnelle, dans le cas d’homicide ou de suicide. La
plupart des adultes qui tentent de se suicider en s’empoisonnant utilisent plusieurs
médicaments associés à de l’alcool.
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Toxiques caustiques
Les acides et les bases concentrés, les phénols, les halogènes, certains sels de
métaux lourds dénaturent les protéines et causent des dommages irréversibles à
toutes les cellules avec lesquelles ils sont en contact.
Ils entraînent des brûlures chimiques, très voisines des brûlures thermiques.
La peau et les muqueuses sont les tissus les plus exposés.
Les dérivés minéraux de l’arsenic, surtout les dérivés trivalents (arsénites) exercent
une action caustique nécrotique sur les muqueuses digestives, entrainant des
lésions d’ulcération et de nécrose au niveau l’estomac et de l’intestin.
Le plomb après ingestion unique de quantités élevées, entraine une action caustique
sur le tube digestif.
A doses plus faibles et répétées, il entraine une atteinte des tubes proximaux rénaux.
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Toxiques thioloprives
Ces toxiques (As, Pb, Hg) se fixent sur les groupements thiols - SH des acides
aminés soufrés ou des enzymes, inhibant ainsi leurs activités.
Cette inhibition enzymatique peut être levée par administration de composés riches
en groupements - SH (dimercaprol, D pénicillamine) pour lesquels ces métaux
présentent une plus grande affinité (chélateurs).
Le complexe ainsi formé est hydrosoluble et donc facilement éliminable par le rein.
Toxiques méthémoglobinisants
Nitrates et nitrites, chlorates, paracétamol chez le chat. Ils oxydent le fer ferreux
(Fe++) de l'hémoglobine en fer ferrique (Fe+++), inapte au transport de l'oxygène,
entraînent la mort par anoxie cellulaire.
Toxiques convulsivants
C'est le cas de la strychnine, du métaldéhyde, de la crimidine.
Toxiques anti-cholinestérasiques
Les insecticides organophosphorés et les carbamates ont une grande affinité pour
les cholinestérases et entrent en compétition avec l'acétylcholine qui est leur substrat
naturel.
Les organophosphorés sont hydrolysés : mais une partie de leur molécule reste fixée
sur les cholinestérases qui sont ainsi progressivement inhibées.
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NOEL: seuil d’activité; la dose la plus élevée d’une substance qui ne provoque pas
de modifications distinctes de celles observées chez les animaux témoins
(contrôle).
LOEL (Lowest-Observed-Effect Level) est la plus faible dose d’une substance qui
provoque des modifications distinctes de celles observées chez des animaux
témoins (contrôle).
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Toxicologie d’urgence
- Course contre la montre pour sauver le patient.
- Contenu stomacal : 1er siphonage du lavage gastrique
- Sang veineux: sang total collecté sur anticoagulant
Toxicologie medico-legale
• Réquisition du Parquet
• Médecin légiste ou Equivalent
• Foie: prélèvement capital
• Phanères: pour métaux lourds
• Pas fermer hermétiquement (laisser échapper gaz)
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Evaluation toxicité
- toxicité aiguë: dl 50
- toxicité à court terme: dose répétée pdt 10 % de la durée de vie de l’animal
- toxicité chronique: dose répétée toute la vie de l’animal et sur sa descendance.
- Effet mutagène: test de Ames.
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•Miller et Tainter,1944 ont mis à la disposition des toxicologues des abaques sur
papier
• Berkson,1944: la transformation empirique des courbes de mortalités en droites au
moyen de fonctions logistiques, donnant lieu à la transformation dite en « logits ».
• Litchfield et Wilcoxon, 1949 ont fait usage des tables à la place des « papiers
probits ».
• En Octobre 2008 sera adopté la ligne directrice 425 (Méthode de l’ajustement des
doses) qui permet d’estimer la DL50 avec un intervalle de confiance.( 5 animaux au
maximum et les calculs se font animal-par-animal par ordinateur avec des logiciels
appropriés.
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•Le rongeur préféré est le rat, mais d'autres espèces de rongeurs peuvent être
utilisées.
•L'essai se pratique normalement sur des rats femelles car elles sont généralement
un peu plus sensibles.
•On emploie de jeunes adultes sains appartenant à des souches couramment
utilisées en laboratoire.
• Les femelles doivent être nullipares et non gravides.
• Au début du traitement, chaque animal est âgé de 8 à 12 semaines et son poids est
compris dans un intervalle de ± 20% du poids initial moyen des animaux
éventuellement traités avant lui.
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•Marquer les individuellement à dessein d’identification et les garder dans les cages
au moins cinq jours avant l'administration de la substance, afin qu'ils s'acclimatent
aux conditions du laboratoire.
•Administrer les substances d'essai dans un volume constant pour toute la gamme
des doses à tester, en variant la concentration de la préparation administrée.
•Le volume maximal de liquide administrable en une fois dépend de la taille de
l'animal d'expérience.
•Chez les rongeurs, le volume ne dépasse normalement pas 1 ml/100 g de poids
corporel ; cependant, pour les solutions aqueuses, un volume de 2 ml/100 g de poids
corporel est envisageable.
•Si le véhicule n'est pas aqueux, il faut connaître ses caractéristiques toxicologiques.
•Les doses doivent être préparées peu de temps avant l'administration, à moins que
la stabilité de la préparation, sur la période précédant son utilisation, soit connue et
acceptable.
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Administrer la substance d'essai par gavage en une seule dose à l'aide d'une
sonde gastrique ou d'une canule d’intubation appropriée.
Dans les rares cas où il est impossible d'administrer la dose en une seule fois,
celle-ci peut être fractionnée et administrée sur une période ne dépassant pas 24
heures.
Les animaux doivent être à jeun avant l'administration de la substance :
• pour les rats, on supprime la nourriture, mais pas l'eau, à partir de la veille du
jour de l'administration
• pour les souris, on supprime la nourriture, mais pas l'eau, 3 à 4 heures avant
l'administration.
Après cette période de jeûne, les animaux sont pesés, puis la substance leur est
administrée.
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•L'essai limite est surtout utilisé s'il existe des informations indiquant que la substance
d'essai n'est probablement pas toxique, c'est-à-dire que sa toxicité se manifesterait à
des doses supérieures à la dose limite réglementaire.
•Des informations sur la toxicité de la substance d'essai peuvent être tirées d'essais
déjà pratiqués sur des substances, produits ou mélanges similaires, en tenant
compte de l'identité et du pourcentage des substances dont la toxicité est avérée.
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La DL50 est inférieure à la dose d'essai (2 000 mg/kg) si au moins trois animaux
meurent.
O XO XX
O OX XX
O XX OX
O XX X
Si un troisième animal meurt, conduire l'essai principal.
Mettre cinq animaux à l'essai. La DL50 est supérieure à la dose d'essai (2 000
mg/kg) si au moins trois animaux survivent.
•En raison des souffrances qu'ils infligent aux animaux, les essais dans la catégorie 5
du SGH (2 000-5 000 mg/kg) sont à éviter et ne doivent être envisagés que s'il est
très probable que les résultats d'un tel essai présentent un intérêt direct pour la
protection de la santé humaine ou animale ou de l'environnement.
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•Administrer la dose d'essai à un animal. S'il meurt, mener l'essai principal afin de
déterminer la DL50.
•Si les deux animaux survivent, la DL50 est supérieure à la dose limite et l'essai est
terminé (à l'issue d'une période d'observation de 14 jours au cours de laquelle
aucune dose supplémentaire n'a été administrée).
•Les morts tardives sont comptabilisées de la même façon que les autres morts. Les
résultats sont notés comme suit : O = survie, X = mort et I = inutile).
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•La DL50 est inférieure à la dose d'essai (5 000 mg/kg) si au moins trois animaux
meurent.
O XO XX
O OX XX
O XX OX
O XX X
La DL50 est supérieure à la dose d'essai (5 000 mg/kg) si au moins trois animaux
survivent.
O OO, O XO XO, O XO O, O OX XO, O OX O, O XX OO,
Essai principal
• Traiter les animaux l'un après l'autre, généralement à des intervalles de 48 heures.
Néanmoins, les intervalles entre l'administration des doses sont dictés par le moment
de l'apparition, la durée et la gravité des effets toxiques.
• Le traitement d'un autre animal à la dose suivante devrait être retardé jusqu'au
moment où la survie du dernier animal traité ne fait plus de doute.
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Essai principal
Essai principal
Avec ce facteur de progression par défaut, les doses sont choisies dans la séquence
1,75, 5,5, 17,5, 55, 175, 550, 2 000 (ou 1,75, 5,5, 17,5, 55, 175, 550, 1 750, 5 000
pour répondre à certaines exigences réglementaires).
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Essai principal
•L'administration des doses se poursuit en fonction des résultats obtenus sur tous
les animaux traités jusqu'à ce moment-là, suivant une séquence d'intervalles fixes
(par exemple 48 heures). L'essai prend fin dès qu'un des critères d’arrêt est rempli :
Essai principal
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OBSERVATIONS
Elle sera fonction des effets toxiques, du moment de l'apparition des symptômes et
de la longueur de la période de rétablissement, si bien qu'elle peut être prolongée
suivant les besoins.
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Poids corporel
Le poids de chaque animal doit être déterminé peu de temps avant l'administration
de la substance d'essai et ensuite au moins une fois par semaine.
Pathologie
Faire l’autopsie macroscopique de tous les animaux (y compris ceux qui meurent
au cours de l'essai ou sont retirés de l'étude pour être euthanasiés en raison de leurs
souffrances).
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RESULTATS
•En outre, tous les résultats doivent être récapitulés sous forme de tableaux
indiquant, pour chaque dose d'essai:
le nombre d'animaux utilisés,
le nombre d'animaux manifestant des signes de toxicité,
le nombre d'animaux morts au cours de l'essai ou euthanasiés à cause de leurs
souffrances,
l'heure de la mort de chaque animal,
une description des effets toxiques, de leur évolution au cours du temps et de
leur réversibilité, ainsi que le rapport d'autopsie.
La dose de départ et la progression des doses doivent être justifiées, données
pertinentes à l'appui.
•La DL50 est calculée selon la méthode de la probabilité maximale (SAS Institute Inc,
1990)(BMDP Statistics Software, Inc 1990).
•Toutes les morts, qu'elles soient immédiates, différées ou résultant d'une euthanasie,
sont prises en compte dans l'analyse de la probabilité maximale.
•D’après Dixon (Dixon W.J,1991), la fonction de probabilité s'écrit en ces termes : L =
L1 L2 ................L
où
L est la probabilité du résultat expérimental, étant donné μ et σ et n, le nombre total d'animaux
soumis à l'essai.
Li = 1 - F(Zi ) si le ième animal a survécu, ou
Li = F(Zi ) si le ième animal est mort
où F = distribution cumulée normale type
Zi = [log(di ) - μ]/σ
di = dose administrée au ième animal, et
σ = écart-type en unités logarithmiques de dose (ce qui n'est pas le logarithme de l'écart-
type).
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•Une estimation de la valeur réelle de la DL50 est donnée par la valeur de μ qui
maximise la probabilité L.
•On estime que σ vaut 0,5, lorsqu'on ne dispose pas d'une meilleure valeur
générique ou spécifique au cas.
• Tous ces intervalles de confiance fournissent une des informations précieuses sur la
fiabilité et l'utilité de l'essai principal qui a été conduit:
Un intervalle de confiance large indique que la DL50 estimée comporte une plus
grande incertitude. La fiabilité de la DL50 estimée est faible et son utilité risque
d'être limitée.
Un intervalle de confiance étroit indique que la DL50 estimée comporte une
petite incertitude. La DL50 estimée est fiable et d'une bonne utilité.
• Autrement dit, s'il fallait répéter l'essai principal, la nouvelle DL50 estimée devrait
avoisiner la première DL50 estimée et ces deux estimations devraient avoisiner la
DL50 réelle.
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•Suivant les résultats de l'essai principal, l'un des deux types d'estimations de
l'intervalle de confiance de la DL50 réelle est calculé:
Si au moins trois doses différentes ont été mises à l'essai et que la dose du
milieu a laissé survivre au moins un animal et entraîné la mort d'un animal, on
utilise une méthode de calcul fondée sur le profil de probabilité pour obtenir un
intervalle de confiance censé contenir la DL50 dans 95% des cas.
Rapport d'essai
Animaux d'expérience :
- espèce/souche utilisée ;
- état microbiologique des animaux lorsqu'il est connu ;
- nombre, âge et sexe des animaux (y compris, le cas échéant, la
justification du remplacement des femelles par des mâles) ;
- source, conditions d’hébergement, régime alimentaire, etc.
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Rapport d'essai
Rapport d'essai
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Rapport d'essai
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Interactions
- synergie: addition action
- antagonisme:opposition chimique,
fonctionnelle ou compétitive
- induction enzymatique: alcool, 3,4-
benzopyrène
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Intoxication aiguë
Exposition accidentelle en milieu
de travail;
Incendie;
Ingestion volontaire
Intoxication chronique
Ingestion de plantes cyanogènes
(ex. le manioc);
Exposition occupationnelle
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Traitement: hydroxocobalamine
Une molécule de OHB12 fixe une molécule de cyanure, d'où la nécessité d'utiliser
de fortes doses d'hydroxocobalamine.
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2.1.Contamination bactérienne
2.1.1. Intoxination alimentaire
Intoxination botulique
Germe responsable : Clostridium botillinium
produit une toxine qui agit comme un poison curarisant et est responsable du
Botulisme.
La « toxine botulinique » est un des poisons les plus violents connus ; son pouvoir
toxique est environ 500 000 fois plus élevé que celui de la strychnine et la DL50
(dose qui tue 50 % des sujets qui la reçoivent) est estimée de 10-8à 10-9 g par kg
de poids corporel. C’est pour cette raison que la mortalité est élevée malgré les
thérapeutiques comme les sérums antitoxiques ou les anatoxines.
Le danger dépend des paralysies progressives se terminant par la paralysie du
centre respiratoire entraînant la mort par asphyxie.
Intoxination staphylococcique
Il s’agit donc d’une neurotoxine qui induit des vomissements et une hypermotilité
intestinale.
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Salmonella
Les intoxications sont dues à un développement abondant d’endotoxines ou
d’entérotoxines.
Les infections apparaissent après une durée d’incubation assez longue de 3-6
jours pour le Salmonelle typhi et 10-11 jours pour le Salmonella paratyphi après
envahissement de l’organisme.
Les salmonelles peuvent se développer abondamment dans les aliments sans
entraîner des altérations apparentes ou une odeur ou encore un goût désagréable.
Shigella
L’intoxication par le Shigella se manifeste par une dysenterie bactérienne suivie de
diarrhée rouge.
Le Shigella produit une entérotoxine qui possède une cytotoxicité responsable
des lésions de l’épithélium intestinal.
Le seul réservoir du Shigella est l’homme ainsi la transmission est donc fécalo-
buccale.
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PRÉVENTIONS
Utilisation des eaux propres
Lavage fréquent des mains au savon
Respect strict de l’hygiène alimentaire
Lutter contre les mouches
Isoler les malades
Utiliser les latrines
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REMARQUES
L’aflatoxine B1 est le composé le plus toxique au pouvoir cancérigène plus
redoutable:
Le danger de cancer existe lorsque l’absorption journalière
d’aflatoxine est de l’ordre de 10 ng/kg.
à forte dose, l’aflatoxine tue en quelques jours d’atrophie jaune aigue
du foie ;
à dose faible, elle provoque en quelques semaines de la cirrhose
à dose très faible, elle provoque en quelques mois du cancer primitif
du foie.
3. TOXICOCINETIQUE
Définition:
étude parcours du toxique dans l’organisme depuis son entrée jusqu’à sa sortie
Etapes:
- administration
- résorption
- métabolisme
- liaison aux protéines
- distribution
- liaison au récepteur
- élimination
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.Administration:
per os, cutanée (brûlures acides et bases), sous
cutanée (poisons de flèche), anale (lavement
lumba-lumba), parent
Résorption:
- passive: gradient de concentration, liposolubilité,
degré d’ionisation (pka)
- diffusion facilitée: pompe à Na
Distribution
- dépend nature récepteur et nature toxique:
liposolubilité et degré ionisation.
- DDT très liposoluble se distribue partout, dans
les organes, graisse et sous la peau.
- Il y’a aussi organotropie: organophosphoré, très
liposoluble mais se distribue là où se trouve
acétylcholinestérase
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Métabolisme
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