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23 Les infractions spécifique aux droit des affaires :

Les infractions relatives à la constitution et au fonctionnement.

I. surévaluation des apports :


En principe, un CAA est chargé d’évaluer les apports en nature à la constitution des SARL et
des sociétés par actions. La loi sanctionne la surévaluation frauduleuse des apports en
nature. Celui qui évalue le bien doit être de mauvaise foi (mentir).

L’auteur et son complice encourent :


- SARL : 5 ans et 375 000€
- Sociétés par actions : 5 ans et 9 000€

La tentative n’est pas punissable et l’infraction se prescrit par 6 ans.

II. l’abus de biens sociaux


« C’est le fait pour le dirigeant de SARL ou de société par action, de faire des biens ou du
crédit de la société, un usage qu’ils savent contraire à l’intérêt de celle-ci, a des fins
personnelles ou pour favoriser une autres société ou entreprise dans laquelle ils sont
intéressés directement ou indirectement. » L’agissement doit causer un préjudice a la
société.

Le délit ne peut être commis que les mandataire sociaux de SARL et société par action : sont
exclus les dirigeants de sociétés de personnes ou d’association, qui peuvent être poursuivis
sur le fondement de l’abus de confiance.

L’usage des biens est établi quand le dirigeant accomplit, au nom de la société, des actes
d’administration ou de disposition sur l’ensemble de biens sociaux. Une abstention
volontaire d’accomplir des actes peut constituer un usage.
L’usage s’entent comme l’appropriation, la dissipation des biens ou la simple utilisation.

L’usage du crédit est établi quand le dirigeant utilisa la réputation de la société, la


renommée commerciale, la capacité financière.

Élément morale : l’abus de biens ou du crédit est une infraction intentionnelle : la mauvaise
foi du dirigeant est requise a deux titres.
- Le dirigeant doit avoir conscience que son comportement est contraire
- Il doit etre conscient de l’avantage qu’il en tire.

Le dirigeant de SARL ou société par actions encours :


- 5 ans et 375 000€

La tentative n’est pas punissable.

Prédiction : la prescriptions de l‘action publie est de 6 ans a compter de la commission du


délit ou de sa réévaluation.
Les infractions relatives aux comptes sociaux :

I.2 la distribution de dividendes fictifs :


C’est le fait, pour les dirigeants de SARL ou de société par actions, d’opérer entre les associés
la répartition de dividendes fictifs, en l’absence d’inventaire ou au moyen d’inventaire
frauduleux.

La distribution de dividendes fictifs est une infraction intentionnelle. La mauvaise du


dirigeant est exigée. Le délit est consommé des que les dividende sont mis a la disposition
des associés ou actionnaires.
L’action des créanciers est recevable car le prv sur les sommes non disponible porte atteinte
a leur droit de gage sur le CS.

Le délit de distribution de dividendes fictifs est constitué lorsque des dividendes sont
distribués en l'absence d'inventaire (cas rare) ou sur la base d'un inventaire frauduleux par
majoration artificielle de l'actif ou diminution artificielle du passif.

L’auteur et son complice encours 5 ans et 375 000€ et la tentative n’est pas punissable.

1.3 absence d’image fidele :


C’est le fait pour les dirigeants de SARL ou de société par actions, de publier ou présenter
aux associés, même en l’absence de toute distribution de dividende, des comptes annuels ne
donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice, de la situation financière et du patrimoine a l’expiration de cette période.

Dans la SARL seule la présentation est sanctionnée. Alors que dans les sociétés par action,
présentation et publication sont sanctionnées.

Le dirigeant doit être de mauvaise foi : il est puni avec son complice de 5 ans avec 375 000€.
La tentative n’est pas punissable.

Les infractions remettant en cause le bon déroulement de la mission du CAC :


- L’exercice illégal : usage du titre sans en remplir les conditions
 1 ans et 15 000€
- Exercice margé une incompatibilité légale.
 6 mois et 7500€

La mauvaise foi est requise et la tentative n’est pas punissable : Prescription de 6 ans a
compter de la fin de l’agissement illicite.

Les infractions faisant obstacle au contrôle par le CAC :


- Défaut de désignation ou de convocation : infraction d’omniscient, passible pour les
dirigeants de droits des entité soumises au contrôle légal de 2 ans et 30 000€
- Entrave a la mission : infraction intentionnelle, passible pour toute personne
appartenant a une entité contrôlée de 5 ans et 75 000€
Le CAC auteur ou complice d’infractions :

- Délit de confirmation d’informations mensongères :


C’est le fait pour le CAC de donner ou de confirmer dans son rapport de fausses informations
sur la situations de la société. Il est puni de 5 ans et 75 000€.

- Délit de non-révélation des faits délicieux aux procureur de la république :


Le CAC est puni de 5 ans et 75 000€.

- Violation du secret professionnel


Le CAC, ses salariés et les experts sont puni de 1 ans de prison et de 15 000€.

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