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Conditions de fonds
Les statuts sont obligatoirement écrits (sous signature privée ou par acte notarié) et signés par tous les associés.
Certaines mentions doivent apparaître obligatoirement dans les statuts (forme de la société, durée, le siège social,
dénomination sociale, objet sociale, montant du K).
Ils sont ensuite enregistrés auprès de l’administration fiscale dans le mois de leur signature et déposés en deux
exemplaires au greffe du tribunal de commerce.
En l’absence de statuts, la société est considérée comme une société créée de fait.
- Les mineurs non émancipés peuvent donc être associés à condition que le mineur receuille le consentement de ses
deux parents. En présence d’un seul parent, il est nécessaire d’avoir l’autorisation du Juge des tutelles
- Les majeurs incapables représenté par leur tuteur ou curateur
- Les PM représenté par leur représentant légal
La libération du capital :
La libération minimum des apports en numéraire devra être libéré de 20%. Le surplus intervient, en une ou plusieurs fois,
dans un délai qui ne peut excéder 5 ans à compter de l’immatriculation de la société́ au RCS. Les apports en nature doivent
être intégralement libérés à la souscription
Les apports
Dans une SARL, seuls les apports en numéraire et les apports en nature sont autorisés. L’apport en industrie est interdit.
Le droit de chaque associé dans la capitale social est proportionnel à ses apports lors de la constitution de la société ou au
cours de l’existence de la société. Les apports en industrie donnent lieu à l’attribution de part ouvrant des droits de vote au
partage des bénéfices et de contribuer aux pertes
CAA
Dans une SARL, les apports en nature doivent faire l’objet d’une évaluation par un commissaire aux apports (désigné à
l’unanimité).
Dans les SARL, la gouvernance est obligatoirement assurée par un ou plusieurs gérants chargés de la représenter
légalement.
Le gérant doit être obligatoirement une PP désigné parmi les associés ou les tiers
Il ne doit pas être un mineur non émancipé ou un majeur sous habilitation familiale, curatelle ou tutelle
Il ne doit pas être frapper d’une interdiction de gérer ou d’une incompatibilité
Il peut être un majeur capable ou un mineur émancipé
Doit avoir une carte de séjour autorisant l’exercice d’une activité commerciale lorsqu’il est étranger
Sauf dispositions statutaires contraires, il n’existe pas de limite d’âge et le cumul de mandats de gérant dans différentes
SARL est possible.
Dans le cadre d’une gérance unique et dans ses rapports avec les tiers, le gérant est investi des pouvoirs les plus étendues
pour agir en toute circonstance au nom de la société. La société est engagée même si les actes du gérant dépassent l’objet
sociale (sauf si les tiers sont de mauvaise foi)
Les clauses statutaires limitant les pouvoirs du gérant sont inopposables aux tiers
Dans les rapports avec les associés, si les pouvoirs ne sont pas déterminés dans les statuts, le gérant peut faire tous les
actes de gestion dans l’intérêt sociale
Les statuts peuvent prévoir des clauses limitant les pouvoirs
Dans le cadre d’une gérance collégiale et dans ses rapports avec les tiers, l’opposition formé par un gérant aux actes d’un
autre gérant est sans effet à l’égard des tiers à moins qu’il soit établi qu’il en a eu connaissance (dans ce cas la société n’est
pas engagée)
Dans les rapports avec les associés, chaque gérant détient séparément le pouvoir d’accomplir des actes de gestions dans
l’intérêts sociale
Pour que la société ne soit pas engagée, les gérant peuvent s’opposer à une opération projetée par un gérant avant qu’il ne
soit conclus
Rémunération du gérant
Le gérant peut exercer ses fonctions en toute gratuité. Si une rémunération, est prévu au titre du mandat de gérance, elle
est fixée par les statuts lors de la constitution ou par les associés au cours de la vie sociale lors d’une AGO. La rémunération
peut être fixe, proportionnelle aux bénéfices ou au CA ou une combinaison des 2. La fixation de la rémunération n’est pas
une convention règlementée, le gérant associés peut donc participer au vote de sa rémunération et peut également
percevoir des avantages en nature, des remboursements de frais ou des rémunérations exceptionnels
La responsabilité civile : Le gérant engage sa responsabilité civile lorsque qu’il doit réparer personnellement des
dommages causés à la société et/ou aux associés et/ou aux tiers :
Des infractions aux dispositions législatives ou règlementaires
Des violations des statuts
Des fautes commises dans leur gestion
Il encourt alors comme sanction la privation du droit de vote ou l’obligations de démissionner de ses fonctions de gérant en
SARL
La responsabilité pénale : Le gérant voit sa responsabilité pénale engagé lorsqu’il commet des infractions dans le cadre de
sa gestion :
Abus de biens sociaux
Distribution de dividendes fictifs
Présentations des comptes annuels falsifié
Il encourt alors soit une peine d’emprisonnement et/ou une amende.
Pour le reste la société est engagée exempter si le gérant est rendu complice ou auteur du fait.
La responsabilité fiscale : le gérant voit sa responsabilité fiscale engagé s’il a rendu impossible le recouvrement de certains
impôts ou pénalité grâce à des manœuvres frauduleuses ou ayant ignoré des obligations fiscales
Pour engager la responsable civile d’un mandataire social, trois conditions doivent être réunies : une faute, un
dommage et un lien de causalité́
Le gérant qui a été révoqué sans juste motif peut agir en justice
pour obtenir le versement de dommages et intérêts. En
revanche, il ne peut pas obtenir sa réintégration dans la
société.
L’arrivée du terme Convocation d’une AG sous 8 jours par tout associé ou le CAC,
du mandat, le s’il existe, pour son remplacement
décès
La survenance
d’une incapacité,
d’une interdiction
de gérer ou d’une
incompatibilité
Les personnes qui ont agi au nom d’une société en formation avant qu’elle ait acquis la jouissance de la personnalité
morale sont tenues solidairement (si la société est commerciale) et indéfiniment des actes ainsi accomplis à moins que la
société après avoir été régulièrement constituée et immatriculée ne reprenne les engagements souscrits. Ces engagements
sont alors réputés avoir été souscrits dès l’origine par la société.
Les 3 modalités de reprise possible sont les suivantes :
- Par un état des actes passés pour le compte de la société annexé aux statuts. La signature des statuts emporte
reprise automatique des actes, une fois que la société est immatriculée ;
- Par mandat. Une fois les statuts signés, les associés peuvent donner mandat à une ou plusieurs personnes de
conclure des actes au nom et pour le compte de la société en formation. L’immatriculation de la société emporte
reprise automatique des actes passés au titre du ou des mandats (sauf si le ou les mandataires n’ont pas respecté
les termes du mandat) ;
- Par décision des associés postérieurement à l’immatriculation.
Si les deux premières modalités n’ont pas été utilisées, les associés ont la possibilité de décider, à la majorité
(Sauf disposition statutaire contraire), la reprise de tous les actes ou certains d’entre eux.
- Les conventions
Les conventions libres portent sur des opérations courantes conclues à des conditions normales et ne nécessitent aucune
procédure.
Le gérant ou, s’il en existe un, le CAC, présente à l’assemblée un rapport sur les conventions intervenues.
L’associé intéressé ne participe pas au vote et ses parts ne sont pas prises en compte pour le calcul du quorum et de la
majorité. Les conventions non approuvées produisent néanmoins leurs effets ; à charge pour le gérant, et, s’il y a lieu, pour
l’associé contractant, d’en supporter les conséquences.
Les conventions interdites : à peine de nullité absolue du contrat (prescription 30 ans), il est interdit aux gérants ou
associés autres que des PM de :
Contracter des emprunts auprès de la société
Se faire consentir par elle un découvert, en compte courant ou autrement
Se faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers.
Cette interdiction s’applique aux représentants légaux des personnes morales associées. Elle vaut également pour le
conjoint, les ascendants et descendants des personnes susvisées
Droit à l’information permanente Consulter les documents comptables des 3 derniers exercices (Bilan, CR,
annexes, rapports et PV d’AG)
Droit de provoquer une AG Par 1 ou plusieurs associés détenant la 1⁄2 des parts sociales ou, s'ils
représentent au moins le dixième des associés détenant le dixième des
parts sociales
Droit d’inscrire des résolutions à l’ordre Par 1 ou plusieurs associes détenant le 1/20 des parts sociales.
du jour
Droit dʼalerte : 2 fois par exercice, tout associé peut poser des questions écrites au gérant
sur des éléments susceptibles de compromettre lʼexploitation.
Droit à une expertise de gestion : Par 1 ou plusieurs associés représentant le 1/10 des parts sociales peuvent
demander en justice la nomination dʼexperts.
Doit de nommer un CAC Par 1 ou plusieurs associés détenant le 1/10 des parts sociales quand la
société est en dessous des seuils
Par les associés représentant au moins 1⁄3 du capital social par demande
motivée auprès de la société
Droit de vote Interdit de priver un associé de sa participation aux décisions collectives
Toutes les décisions prises en violation des règles de majorité peuvent être annulées à la demande de tout intéressé
Toutefois, l’action en nullité n’est pas recevable lorsque tous les associés étaient présents ou représentés.
Le transfert du siège social dans la SARL peut être décidé par un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des
parts sociales (règles de majorité qui s’appliquent aux décisions prises en AGO)
Le ou les gérants peuvent, en outre, prendre la décision de déplacer le siège social de la société sur l’ensemble du territoire
français, sous réserve de ratification de cette décision par les associés à la majorité absolue sur première consultation et à
la majorité relative sur deuxième consultation
- La transformation de la SARL
La transformation d’une SARL doit, dans tous les cas et sous peine de nullité, être précédée d’un rapport d’un CAC.
Le CAC est nommé à l’unanimité des associés ou à défaut par le président du TC statuant sur requête de la gérance.
Si la société a déjà un CAC, celui-ci peut se charger de ce rapport.
En cas de transformation en SNC, SCS, SCA ou SAS, il faut l’accord unanime des associés & capacité
commerciale requises ( SNC, SCS & SCA) Le nombre d’associés exigé par la loi au titre de la société́ choisie
devra être respecté
En cas de transformation en SA, la décision peut être prise par les associés représentant la majorité́ des
parts sociales si les K propres excèdent 750 000 €. Il faudra 2 ou 7 actionnaires selon que la SA recourt ou
non à l’offre au public de titres financiers.
Lors de la délibération sur la transformation, les associés adopteront les nouveaux statuts et nommeront les nouveaux
organes en fonction des exigences de la forme juridique choisie.
Les fonctions du ou des CAC sont maintenues si la nouvelle forme sociale exige leur nomination.
La transformation devra faire l’objet d’une publicité́, aux conditions habituelles, afin d’être opposable aux tiers et est
soumise à des formalités de publicité qui doivent être réalisées auprès du greffe.
La SARL peut être dissoute par décision de justice lorsque les associés n’ont pas délibéré sur la poursuite de l’activité malgré
que les capitaux propres soit inférieur à la moitié du capital sociale ou lorsqu’ils n’ont pas régularisé la situation dans un
délai de deux exercices suivant l’exercice duquel les pertes ont été constaté de par les capitaux propres inférieur au capital
social
Si du fait des pertes constaté sur les documents comptables, les capitaux propres sont inférieurs à la moitié du capital
sociale, le gérant dans un délai de 4 mois après l’approbation des comptes, rassemble les associés pour décider de la
dissolution éventuelle de la société
La dissolution de la SARL / La réunion des parts sociales entre les mains d’un seul associé
En cas de réunion des parts sociales entre les mains d’un seul associé, la SARL pluripersonnelle devient unipersonnelle.
L’associé unique peut décider malgré tout de dissoudre la société, ce qui entraîne les conséquences suivantes:
Si l’associé unique est une PM, la dissolution entraîne la transmission de l’actif et du passif à la PM.
Les créanciers peuvent s’opposer à la dissolution pendant un délai de 30 jours à compter de la
publication de la dissolution dans un JAL
Si l’associé unique est une PP, la dissolution entraîne la liquidation de la société.
- La cession et la transmission des parts sociales
o Les opérations de cession et de transmission des parts sociales sont libres à l’égard d’un autre associé, du conjoint,
des descendants ou ascendants.
Mais les statuts peuvent néanmoins prévoir un agrément qui ne peut être plus exigeant que celui appliqué aux tiers.
« Les parts sociales ne pourront être cédées à un autre associé qu’avec l’agrément de la majorité des associés représentant
plus de la moitié des parts sociales. L’associé qui souhaite céder ses parts sociales à un autre doit notifier son projet à la
société et à tous les associés. »
En cas de refus d’agrément, (lorsque l’associé détient ses parts depuis > plus de 2 ans) : les conditions de majorité précitées
ne sont pas atteintes et les associés sont alors tenus, dans le délai de 3 mois à compter de ce refus, d’acquérir ou de faire
acquérir les parts (ce délai peut être prolongé par décision de justice de 6 mois maximum).
Lorsque l’associé détient ses parts depuis moins de deux ans : il reste prisonnier de ses titres (sauf en cas de succession,
liquidation de communauté ou donation à un conjoint, ascendant ou descendant) ;
Il faudra donc modifier les statuts et insérer une clause d’agrément par le vote d’une décision extraordinaire des associés
représentant au moins les trois quarts des PS
o Lors du vote
La cession est ensuite constatée par acte sous signature privée ou notarié, notifiée à la société (par huissier ou par dépôt de
l’acte de cession au siège social) et enregistrée à la recette des impôts.
- Nantissement des PS
Si la société́ a donné son consentement à un projet de nantissement de parts sociales, ce consentement emportera
agrément du cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts sociales nanties, à moins que la société ne préfère, après la
cession, racheter sans délai les parts, en vue de réduire son capital.
Le nantissement (mise en gage) des parts sociales obéit aux mêmes conditions de forme et d’autorisation qu’une cession de
parts sociales. L’autorisation emporte agrément du cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts sociales nanties.
En cas de vente forcée, le cessionnaire devra être agréé
L’augmentation de K s’effectue par création de PS nouvelles ou augmentation de la valeur nominale des parts existantes.
o Si augmentation par incorporation des réserves, la décision est prise par les associés représentant au moins la
moitié des PS. Soit par attribution de parts nouvelles aux associés au prorata de leur détention ou soit par
augmentation de la valeur nominale de la part existante
o Si augmentation par apport numéraire, la décision des associé est prise à la majorité́ requise pour les décisions
extraordinaires. Le K existant doit être entièrement libéré & 1/4 de l’apport doit être libéré immédiatement.
o Si augmentation par apport nature, la décision des associé est prise à la majorité́ requise pour les décisions
extraordinaires. Il faut nommer un CAA à l’unanimité́ des associés ou par décision de justice, il peut être dispensé
si apport < 30.000 € & responsabilité́ solidaire pendant 5 ans du gérant et des associés souscripteurs
La réduction de capital s’effectue par réduction du nombre de parts sociales ou de leur valeur nominale.
Si la société est dotée d’un CAC, la communication du projet de réduction doit s’effectuer 45 jours au moins avant la date
de la réunion.
Les créanciers ont un droit d’opposition (sauf réduction motivée par des pertes) dans le délai d’un mois qui suit le dépôt au
greffe de la délibération des associés. Le tribunal peut rejeter l’opposition, ordonner le remboursement de la créance ou
demander à la société des garanties.