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 Constitution de la SARL

Lors de la constitution d’une SARL Il y’a 3 conditions générales :


 Consentement non vicié
 Capacité de contracté
 Contenu licite et certain du contrat.

 Conditions de fonds

Les statuts sont obligatoirement écrits (sous signature privée ou par acte notarié) et signés par tous les associés.
Certaines mentions doivent apparaître obligatoirement dans les statuts (forme de la société, durée, le siège social,
dénomination sociale, objet sociale, montant du K).

À noter cependant les particularités suivantes :


 Le capital social et la répartition des parts sociales doivent impérativement être précisés ;
 Les statuts peuvent prévoir des clauses limitatives (ou de répartition) de pouvoirs pour les gérants, des clauses
d’agrément pour la cession de parts sociales entre associés ou avec les conjoints, descendants et ascendants
 Les statuts fixent également les dispositions relatives aux modes de consultation des associés et à leur périodicité
ainsi que les dates d’ouverture et de clôture des exercices sociaux.

Ils sont ensuite enregistrés auprès de l’administration fiscale dans le mois de leur signature et déposés en deux
exemplaires au greffe du tribunal de commerce.

En l’absence de statuts, la société est considérée comme une société créée de fait.

 Acquisition de la personnalité́ morale.

 Rédaction des statuts


 Attestation de dépôt du capital dans une banque
 Avis de constitution dans un JAL
 Dépôt au greffe du TC pour une demande d’immatriculation
 Insertion de de l’avis au BODACC

 La capacité d’être associé

La capacité exigée pour les associés de SARL est la capacité juridique.

- Les mineurs non émancipés peuvent donc être associés à condition que le mineur receuille le consentement de ses
deux parents. En présence d’un seul parent, il est nécessaire d’avoir l’autorisation du Juge des tutelles
- Les majeurs incapables représenté par leur tuteur ou curateur
- Les PM représenté par leur représentant légal

Ne peuvent être associés :


- Les étrangers
- Les personnes frappées d’interdiction ou d’incompatibilité

 La libération du capital :

La libération minimum des apports en numéraire devra être libéré de 20%. Le surplus intervient, en une ou plusieurs fois,
dans un délai qui ne peut excéder 5 ans à compter de l’immatriculation de la société́ au RCS. Les apports en nature doivent
être intégralement libérés à la souscription
 Les apports
Dans une SARL, seuls les apports en numéraire et les apports en nature sont autorisés. L’apport en industrie est interdit.

 Répartition du capital entre associés

Le droit de chaque associé dans la capitale social est proportionnel à ses apports lors de la constitution de la société ou au
cours de l’existence de la société. Les apports en industrie donnent lieu à l’attribution de part ouvrant des droits de vote au
partage des bénéfices et de contribuer aux pertes

 CAA

Dans une SARL, les apports en nature doivent faire l’objet d’une évaluation par un commissaire aux apports (désigné à
l’unanimité).

Par exception cette désignation n’est pas obligatoire si :


 Aucun apport n’excède une valeur de 30 000€ et
 La valeur totale des apports en nature n’excède pas la moitié du capital social
 Tous les associés sont d’accord pour ne pas recourir à un CAA (unanimité)

 Les conditions préalables de nomination du gérant

Dans les SARL, la gouvernance est obligatoirement assurée par un ou plusieurs gérants chargés de la représenter
légalement.
 Le gérant doit être obligatoirement une PP désigné parmi les associés ou les tiers
 Il ne doit pas être un mineur non émancipé ou un majeur sous habilitation familiale, curatelle ou tutelle
 Il ne doit pas être frapper d’une interdiction de gérer ou d’une incompatibilité
 Il peut être un majeur capable ou un mineur émancipé
 Doit avoir une carte de séjour autorisant l’exercice d’une activité commerciale lorsqu’il est étranger

Sauf dispositions statutaires contraires, il n’existe pas de limite d’âge et le cumul de mandats de gérant dans différentes
SARL est possible.

 Les pouvoirs du dirigeant en SARL

Dans le cadre d’une gérance unique et dans ses rapports avec les tiers, le gérant est investi des pouvoirs les plus étendues
pour agir en toute circonstance au nom de la société. La société est engagée même si les actes du gérant dépassent l’objet
sociale (sauf si les tiers sont de mauvaise foi)
Les clauses statutaires limitant les pouvoirs du gérant sont inopposables aux tiers

Dans les rapports avec les associés, si les pouvoirs ne sont pas déterminés dans les statuts, le gérant peut faire tous les
actes de gestion dans l’intérêt sociale
Les statuts peuvent prévoir des clauses limitant les pouvoirs

Dans le cadre d’une gérance collégiale et dans ses rapports avec les tiers, l’opposition formé par un gérant aux actes d’un
autre gérant est sans effet à l’égard des tiers à moins qu’il soit établi qu’il en a eu connaissance (dans ce cas la société n’est
pas engagée)

Dans les rapports avec les associés, chaque gérant détient séparément le pouvoir d’accomplir des actes de gestions dans
l’intérêts sociale
Pour que la société ne soit pas engagée, les gérant peuvent s’opposer à une opération projetée par un gérant avant qu’il ne
soit conclus

 La nomination du gérant de la SARL


Le ou les gérant sont nommer :
 Soit dans les statuts
 Soit par un acte postérieur, en AG ou en consultation écrite
La décision est adoptée par un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié du K sociale

 Le cumul de mandat social & d’un contrat de travail en SARL

Est possible sous certaines conditions :


 L’emploi salarié doit être effectif
 La rémunération et ses fonctions doivent être distinct
 Le gérant doit être dans un état de subordination ce qui exclut le gérant associé majoritaire
Le mandat social peut être à durée déterminée ou indéterminé

 Rémunération du gérant

Le gérant peut exercer ses fonctions en toute gratuité. Si une rémunération, est prévu au titre du mandat de gérance, elle
est fixée par les statuts lors de la constitution ou par les associés au cours de la vie sociale lors d’une AGO. La rémunération
peut être fixe, proportionnelle aux bénéfices ou au CA ou une combinaison des 2. La fixation de la rémunération n’est pas
une convention règlementée, le gérant associés peut donc participer au vote de sa rémunération et peut également
percevoir des avantages en nature, des remboursements de frais ou des rémunérations exceptionnels

 Les responsabilités du dirigeant en SARL

La responsabilité civile : Le gérant engage sa responsabilité civile lorsque qu’il doit réparer personnellement des
dommages causés à la société et/ou aux associés et/ou aux tiers :
 Des infractions aux dispositions législatives ou règlementaires
 Des violations des statuts
 Des fautes commises dans leur gestion

Pour que sa responsabilité soit engagée, il faut trois conditions cumulables :


 La faute / le fait générateur
 Le dommage causé
 Le lien de causalité

Il encourt alors comme sanction la privation du droit de vote ou l’obligations de démissionner de ses fonctions de gérant en
SARL

La responsabilité pénale : Le gérant voit sa responsabilité pénale engagé lorsqu’il commet des infractions dans le cadre de
sa gestion :
 Abus de biens sociaux
 Distribution de dividendes fictifs
 Présentations des comptes annuels falsifié
Il encourt alors soit une peine d’emprisonnement et/ou une amende.
Pour le reste la société est engagée exempter si le gérant est rendu complice ou auteur du fait.

La responsabilité fiscale : le gérant voit sa responsabilité fiscale engagé s’il a rendu impossible le recouvrement de certains
impôts ou pénalité grâce à des manœuvres frauduleuses ou ayant ignoré des obligations fiscales

 Les conditions de mise en œuvre de la responsabilité́ civile

Pour engager la responsable civile d’un mandataire social, trois conditions doivent être réunies : une faute, un
dommage et un lien de causalité́

Deux actions en responsabilité́ civile sont possibles :

 L’action individuelle (préjudice personnel subi par un actionnaire)


 L’action sociale (préjudice subi par la société́) : l’action sociale peut être intentée par un
actionnaire agissant individuellement (action sociale ut singuli) ou par un groupe d’associés
détenant au moins 1/10 du K social.

- Cessation des fonctions

Démission Le gérant peut démissionner à tout moment sans avoir à


justifier d'un motif légitime quelconque & doit être notifié
individuellement aux associés. Les associés n'ont pas à valider
cette décision.

Le gérant n'aura pas droit à indemnité, sauf si les


circonstances du non renouvellement révèlent des conditions
humiliantes ou vexatoires.

Une démission sans juste motif peut ouvrir droit à des


dommages-intérêts pour la société en cas de préjudice.

Révocation Le gérant est révocable par décision des


associés représentant plus de la moitié des parts sociales et
ce, même s'il est statutaire, à moins que les statuts ne
prévoient une majorité plus forte (cependant, les statuts ne
peuvent prévoir un vote des associés à l'unanimité)

Toutefois, si cette majorité n'est pas obtenue, et sauf


stipulation contraire des statuts, les associés peuvent être
convoqués ou consultés une seconde fois. La décision est alors
prise à la majorité des votes émis, quel que soit le nombre de
votants

Ou judiciairement à la demande de tout associé dès lors que


l'associé a une raison légitime

Le gérant qui a été révoqué sans juste motif peut agir en justice
pour obtenir le versement de dommages et intérêts. En
revanche, il ne peut pas obtenir sa réintégration dans la
société.
L’arrivée du terme Convocation d’une AG sous 8 jours par tout associé ou le CAC,
du mandat, le s’il existe, pour son remplacement
décès
La survenance
d’une incapacité,
d’une interdiction
de gérer ou d’une
incompatibilité

- Responsabilité de la société en formation

Les personnes qui ont agi au nom d’une société en formation avant qu’elle ait acquis la jouissance de la personnalité
morale sont tenues solidairement (si la société est commerciale) et indéfiniment des actes ainsi accomplis à moins que la
société après avoir été régulièrement constituée et immatriculée ne reprenne les engagements souscrits. Ces engagements
sont alors réputés avoir été souscrits dès l’origine par la société.
Les 3 modalités de reprise possible sont les suivantes :

- Par un état des actes passés pour le compte de la société annexé aux statuts. La signature des statuts emporte
reprise automatique des actes, une fois que la société est immatriculée ;
- Par mandat. Une fois les statuts signés, les associés peuvent donner mandat à une ou plusieurs personnes de
conclure des actes au nom et pour le compte de la société en formation. L’immatriculation de la société emporte
reprise automatique des actes passés au titre du ou des mandats (sauf si le ou les mandataires n’ont pas respecté
les termes du mandat) ;
- Par décision des associés postérieurement à l’immatriculation.

Si les deux premières modalités n’ont pas été utilisées, les associés ont la possibilité de décider, à la majorité
(Sauf disposition statutaire contraire), la reprise de tous les actes ou certains d’entre eux.

- Les conventions

Les conventions libres portent sur des opérations courantes conclues à des conditions normales et ne nécessitent aucune
procédure.

Les conventions réglementées sont des conventions passées entre la société et :


 Le gérant
 Un associer
 Une autre société́ dans laquelle le gérant de la SARL est aussi associé avec une responsabilité́ indéfinie, ou gérant,
ou administrateur, ou membre du directoire ou du CS

Ces conventions doivent faire l’objet :


 Soit d’un vote préalable des associés si le gérant est non associé et qu’il n’existe pas de CAC
 Soit d’un vote postérieur des associés dans les autres cas.

Le gérant ou, s’il en existe un, le CAC, présente à l’assemblée un rapport sur les conventions intervenues.
L’associé intéressé ne participe pas au vote et ses parts ne sont pas prises en compte pour le calcul du quorum et de la
majorité. Les conventions non approuvées produisent néanmoins leurs effets ; à charge pour le gérant, et, s’il y a lieu, pour
l’associé contractant, d’en supporter les conséquences.

Les conventions interdites : à peine de nullité absolue du contrat (prescription 30 ans), il est interdit aux gérants ou
associés autres que des PM de :
 Contracter des emprunts auprès de la société
 Se faire consentir par elle un découvert, en compte courant ou autrement
 Se faire cautionner ou avaliser par elle leurs engagements envers les tiers.

Cette interdiction s’applique aux représentants légaux des personnes morales associées. Elle vaut également pour le
conjoint, les ascendants et descendants des personnes susvisées

- Les droits des associés

Droit à l’information permanente Consulter les documents comptables des 3 derniers exercices (Bilan, CR,
annexes, rapports et PV d’AG)
Droit de provoquer une AG Par 1 ou plusieurs associés détenant la 1⁄2 des parts sociales ou, s'ils
représentent au moins le dixième des associés détenant le dixième des
parts sociales
Droit d’inscrire des résolutions à l’ordre Par 1 ou plusieurs associes détenant le 1/20 des parts sociales.
du jour
Droit dʼalerte : 2 fois par exercice, tout associé peut poser des questions écrites au gérant
sur des éléments susceptibles de compromettre lʼexploitation.
Droit à une expertise de gestion : Par 1 ou plusieurs associés représentant le 1/10 des parts sociales peuvent
demander en justice la nomination dʼexperts.
Doit de nommer un CAC Par 1 ou plusieurs associés détenant le 1/10 des parts sociales quand la
société est en dessous des seuils

Par les associés représentant au moins 1⁄3 du capital social par demande
motivée auprès de la société
Droit de vote Interdit de priver un associé de sa participation aux décisions collectives

 Le droit de vote des associés

Toutes les décisions prises en violation des règles de majorité peuvent être annulées à la demande de tout intéressé

Toutefois, l’action en nullité n’est pas recevable lorsque tous les associés étaient présents ou représentés.

 Changement de siège sociale

Les associés ne peuvent, si ce n’est à l’unanimité, changer la nationalité de la société.

Le transfert du siège social dans la SARL peut être décidé par un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des
parts sociales (règles de majorité qui s’appliquent aux décisions prises en AGO)

Le ou les gérants peuvent, en outre, prendre la décision de déplacer le siège social de la société sur l’ensemble du territoire
français, sous réserve de ratification de cette décision par les associés à la majorité absolue sur première consultation et à
la majorité relative sur deuxième consultation

 La nomination du CAC à la SARL


Devront nommer un CAC en cas de dépassement de deux des trois seuils
 4 millions total bilan
 8 millions total CA HT
 50 salariés en moyenne au cours de l’exercice
Même si ces seuils ne sont pas atteints, la nomination d’un CAC peut être demandé en justice par un ou plusieurs associés
ayant au moins 1/10 du capital
Sont tenue de designer un CAC pour un mandat de trois exercices.

- La transformation de la SARL
La transformation d’une SARL doit, dans tous les cas et sous peine de nullité, être précédée d’un rapport d’un CAC.
Le CAC est nommé à l’unanimité des associés ou à défaut par le président du TC statuant sur requête de la gérance.
Si la société a déjà un CAC, celui-ci peut se charger de ce rapport.

La décision est prise par les associés en AGE. Par exception :

 En cas de transformation en SNC, SCS, SCA ou SAS, il faut l’accord unanime des associés & capacité
commerciale requises ( SNC, SCS & SCA) Le nombre d’associés exigé par la loi au titre de la société́ choisie
devra être respecté

 En cas de transformation en SA, la décision peut être prise par les associés représentant la majorité́ des
parts sociales si les K propres excèdent 750 000 €. Il faudra 2 ou 7 actionnaires selon que la SA recourt ou
non à l’offre au public de titres financiers.

Lors de la délibération sur la transformation, les associés adopteront les nouveaux statuts et nommeront les nouveaux
organes en fonction des exigences de la forme juridique choisie.
Les fonctions du ou des CAC sont maintenues si la nouvelle forme sociale exige leur nomination.
La transformation devra faire l’objet d’une publicité́, aux conditions habituelles, afin d’être opposable aux tiers et est
soumise à des formalités de publicité qui doivent être réalisées auprès du greffe.

 La dissolution de la SARL / Capitaux propres inferieurs à la moitié du capital social

La SARL peut être dissoute par décision de justice lorsque les associés n’ont pas délibéré sur la poursuite de l’activité malgré
que les capitaux propres soit inférieur à la moitié du capital sociale ou lorsqu’ils n’ont pas régularisé la situation dans un
délai de deux exercices suivant l’exercice duquel les pertes ont été constaté de par les capitaux propres inférieur au capital
social

Si du fait des pertes constaté sur les documents comptables, les capitaux propres sont inférieurs à la moitié du capital
sociale, le gérant dans un délai de 4 mois après l’approbation des comptes, rassemble les associés pour décider de la
dissolution éventuelle de la société

 La dissolution de la SARL / La réunion des parts sociales entre les mains d’un seul associé
En cas de réunion des parts sociales entre les mains d’un seul associé, la SARL pluripersonnelle devient unipersonnelle.
L’associé unique peut décider malgré tout de dissoudre la société, ce qui entraîne les conséquences suivantes:
 Si l’associé unique est une PM, la dissolution entraîne la transmission de l’actif et du passif à la PM.
Les créanciers peuvent s’opposer à la dissolution pendant un délai de 30 jours à compter de la
publication de la dissolution dans un JAL
 Si l’associé unique est une PP, la dissolution entraîne la liquidation de la société.
- La cession et la transmission des parts sociales

o Les opérations de cession et de transmission des parts sociales sont libres à l’égard d’un autre associé, du conjoint,
des descendants ou ascendants.

Mais les statuts peuvent néanmoins prévoir un agrément qui ne peut être plus exigeant que celui appliqué aux tiers.

« Les parts sociales ne pourront être cédées à un autre associé qu’avec l’agrément de la majorité des associés représentant
plus de la moitié des parts sociales. L’associé qui souhaite céder ses parts sociales à un autre doit notifier son projet à la
société et à tous les associés. »

Si non-respect de la procédure : nullité de la cession

o Lors du refus d’agrément

En cas de refus d’agrément, (lorsque l’associé détient ses parts depuis > plus de 2 ans) : les conditions de majorité précitées
ne sont pas atteintes et les associés sont alors tenus, dans le délai de 3 mois à compter de ce refus, d’acquérir ou de faire
acquérir les parts (ce délai peut être prolongé par décision de justice de 6 mois maximum).

Lorsque l’associé détient ses parts depuis moins de deux ans : il reste prisonnier de ses titres (sauf en cas de succession,
liquidation de communauté ou donation à un conjoint, ascendant ou descendant) ;

Il faudra donc modifier les statuts et insérer une clause d’agrément par le vote d’une décision extraordinaire des associés
représentant au moins les trois quarts des PS

o Lors du vote

Si l’entreprise ne dit rien :


 Autorisation tacite : le consentement à la cession est réputé acquis si la société n’a pas fait connaître sa
décision dans le délai de trois mois à compter de la dernière des notifications
 Autorisation par déchéance : si, à l’expiration du délai des trois mois, les parts ne sont pas rachetées :
l’associé peut réaliser la cession initialement prévue.
o Lorsque dans une SARL de moins de 250 salariés, un associé souhaite céder ses parts sociales et que celles-ci
représentent plus de 50 % du capital de la société, les salariés bénéficient d’un DIPS (droit d’information
préalable des salariés) pour pouvoir faire une offre d’acquisition. Le manquement à cette obligation peut
entraîner une sanction (amende civile plafonnée à 2 % du montant de la vente).

La cession est ensuite constatée par acte sous signature privée ou notarié, notifiée à la société (par huissier ou par dépôt de
l’acte de cession au siège social) et enregistrée à la recette des impôts.

- Nantissement des PS

Si la société́ a donné son consentement à un projet de nantissement de parts sociales, ce consentement emportera
agrément du cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts sociales nanties, à moins que la société ne préfère, après la
cession, racheter sans délai les parts, en vue de réduire son capital.

Le nantissement (mise en gage) des parts sociales obéit aux mêmes conditions de forme et d’autorisation qu’une cession de
parts sociales. L’autorisation emporte agrément du cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts sociales nanties.
En cas de vente forcée, le cessionnaire devra être agréé

- L’augmentation et la réduction de capital social

L’augmentation de K s’effectue par création de PS nouvelles ou augmentation de la valeur nominale des parts existantes.

o Si augmentation par incorporation des réserves, la décision est prise par les associés représentant au moins la
moitié des PS. Soit par attribution de parts nouvelles aux associés au prorata de leur détention ou soit par
augmentation de la valeur nominale de la part existante
o Si augmentation par apport numéraire, la décision des associé est prise à la majorité́ requise pour les décisions
extraordinaires. Le K existant doit être entièrement libéré & 1/4 de l’apport doit être libéré immédiatement.
o Si augmentation par apport nature, la décision des associé est prise à la majorité́ requise pour les décisions
extraordinaires. Il faut nommer un CAA à l’unanimité́ des associés ou par décision de justice, il peut être dispensé
si apport < 30.000 € & responsabilité́ solidaire pendant 5 ans du gérant et des associés souscripteurs

La réduction de capital s’effectue par réduction du nombre de parts sociales ou de leur valeur nominale.
Si la société est dotée d’un CAC, la communication du projet de réduction doit s’effectuer 45 jours au moins avant la date
de la réunion.

Les créanciers ont un droit d’opposition (sauf réduction motivée par des pertes) dans le délai d’un mois qui suit le dépôt au
greffe de la délibération des associés. Le tribunal peut rejeter l’opposition, ordonner le remboursement de la créance ou
demander à la société des garanties.

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