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Quand l’avion provoque un violent mal


de tête
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Partir ou rentrer de vacances en avion peut parfois être un vrai


cauchemar, alors même que le vol se déroule paisiblement et sans retard,
que le personnel à bord se montre attentionné, que le repas est à votre

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goût et que le film projeté vous plaît. En effet, il arrive que des passagers
ressentent un horrible mal de tête, plus précisément une violente et brutale
douleur au niveau du front et des yeux.

Cette céphalée est sévère. Sur une échelle de 0 (aucune douleur) à 10


(douleur intolérable), son intensité se situe en effet entre 8 et 10. La
céphalée est fréquemment décrite « en coup de poignard » ou avec
« douleurs en pic à glace ». Elle est parfois pulsatile (sensation d’un cœur
qui bat dans la tête).

Dans la plupart des cas, la céphalée siège d’un côté de la tête, près de l’œil
et ne s’accompagne d’aucun autre signe. Elle survient le plus souvent lors
de la phase de descente de l’avion.

Une étude italienne, publiée en 2017 et conduite sur 200 patients, a montré
que chez 37 d’entre eux la céphalée survenait constamment lors de la
phase d’atterrissage et que la durée du vol n’influençait pas l’apparition de
la céphalée. Chez deux sujets, la douleur était également survenue lors du
décollage. Dans un cas, le mal de tête se manifestait uniquement lors de la
phase ascensionnelle.

La « céphalée de l’aviation », dénommée airplane headache par les auteurs


anglo-saxons, a été décrite pour la première fois en 2004 chez un homme
de 28 ans ayant éprouvé une douleur soudaine entre les deux yeux pendant
20 minutes. Le mal de tête avait débuté au tout début de la phase
ascensionnelle.

Cette variété particulière de céphalée, qui survient exclusivement lors d’un


trajet en avion, a été officiellement reconnue en 2013, date à laquelle elle a
fait son apparition dans la classification internationale des céphalées. Avec
plus de 4,1 milliards de passagers transportés sur des vols réguliers en
2017, on estime à plus de 100 millions le nombre de cas annuels de
céphalées de l’aviation.

Une étude danoise, publiée en 2016, a été menée auprès de 254 passagers,
recrutés par l’intermédiaire d’annonces postées sur les pages Facebook de
compagnies aériennes scandinaves. Elle a montré que 8,3 % des
répondeurs (âgés de 18 à 76 ans) avaient déjà souffert d’une céphalée lors
d’un trajet en avion.

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Une céphalée sévère d’apparition soudaine

Des neurologues américains décrivent dans le numéro de juillet 2018 de la


revue Current Pain and Headache Reports le cas d’un homme de 30 ans qui
a soudainement ressenti une sévère douleur au-dessus de l’œil droit. Cette
céphalée survint lors de la montée de l’avion. Elle disparut au bout de 20
minutes, une fois que l’avion eut atteint son altitude de croisière. Ce
passager ressentit les mêmes symptômes lors d’autres voyages aériens,
générant anxiété et peur de prendre l’avion. Ces épisodes très douloureux
se produisirent également lors de la phase ascensionnelle et lors de
l’atterrissage. Les douleurs ne durèrent jamais plus de 30 minutes.

Le patient décida de consulter un neurologue. L’examen neurologique ne


révéla rien d’anormal. De même, l’IRM cérébrale et le scanner des sinus
maxillo-faciaux ne décelèrent rien de particulier.

La douleur ne dure pas plus de 30 minutes

Le diagnostic du airplane headache (« céphalée de l’aviation ») est


essentiellement clinique, l’imagerie médicale n’objectivant habituellement
aucune pathologie permettant d’expliquer les symptômes. La céphalée est

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de localisation unilatérale et d’installation brutale. Elle siège dans la région
fronto-orbitaire. Sa durée ne dépasse pas 30 minutes. On ne note
généralement pas de signe associé.

La douleur peut survenir lors de la phase ascensionnelle du vol ou lors de la


descente et disparait une fois que la cabine est stabilisée. Dans certains
cas, la céphalée se manifeste à la fois lors de la montée et de la descente.

Elle s’accompagne d’autres signes dans moins de 30 % de cas : il peut


notamment s’agir d’une nervosité, d’un larmoiement, d’une rougeur de la
conjonctive (muqueuse tapissant la face interne des paupières), d’une
photophobie (sensibilité accrue à la lumière).

La plupart des patients présentant une céphalée de l’aviation ne souffrent


pas habituellement de maux de tête, même si certains cas sont survenus
chez des personnes ayant des antécédents de migraine, d’allergie, de
céphalée d’effort (liée à l’exercice physique), de céphalée de tension
(d’origine musculaire). Quelques cas ont été rapportés chez des patients
présentant une infection des sinus ou une rhino-sinusite chronique.

Une étude italienne menée sur plus de 200 patients indique que la plupart
des patients (80 % de cas) hésitent à reprendre l’avion de crainte d’être à
nouveau victime d’une céphalée sévère. Certains (16 % des cas)
n’acceptent de voyager dans les airs qu’en cas d’absolue nécessité, tandis
que d’autres (6 % des cas) renoncent définitivement à tout voyage aérien.

En 2017, une équipe danoise a publié une revue systématique sur le sujet à
partir de l’analyse des symptômes présentés par 275 patients. L’âge à la
survenue de la première céphalée à bord d’un avion était de 26 ans, le
diagnostic n’étant établi que deux ans plus tard. Cette étude a montré que
42 patients avaient une céphalée à chaque voyage aérien et que 39
ressentaient une céphalée plus d’une fois sur deux en avion. Sur les 275
patients, 138 avaient ressenti une céphalée sévère lors de leur premier
voyage en avion.

Les premières observations cliniques de céphalée de l’aviation décrites dans


la littérature médicale concernaient principalement des sujets masculins
mais au fur et à mesure de la publication d’un nombre plus important de
cas, il est apparu que l’on n’observe pas de prédominance masculine. A ce
jour, cinq cas ont été décrits chez des enfants (âgés de 9 à 14 ans).

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Barotraumatisme des sinus

L’origine exacte de la céphalée de l’aviation n’est pas encore élucidée. Le


mécanisme le plus souvent évoqué dans la littérature médicale tient aux
effets des modifications de pression de l’air de la cabine sur les muqueuses
des sinus lors des périodes de décollage et d’atterrissage.

On sait qu’un déséquilibre des pressions externe et interne, en l’occurrence


entre l’atmosphère et les sinus, peut provoquer des lésions des muqueuses
des sinus paranasaux. Les ORL parlent de barotraumatisme. Lors de la
phase ascensionnelle, la pression dans la cabine est inférieure à celle des
sinus, ce qui provoque une expansion des sinus paranasaux*. Il est possible
qu’une personne souffrant de céphalée de l’aviation, du fait d’une
configuration anatomique particulière des sinus**, puisse présenter une
moindre perméabilité des voies nasales, rendant difficile une égalisation des
pressions. Une pression intrasinusale négative peut alors provoquer une
inflammation des sinus paranasaux, elle-même à l’origine d’une douleur
fronto-orbitaire***. Durant l’atterrissage, la pression dans les sinus est
inférieure à celle de la cabine. Au cours de la descente de l’avion, la
situation est donc inversée, mais le mécanisme à l’origine de la céphalée

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reste le même.

Dilatation des artères cérébrales

Une autre théorie repose sur la dilatation des vaisseaux sanguins intra-
crâniens, en l’occurrence sur la prostaglandine E2 (PGE2), substance
exerçant une puissante activité vasodilatatrice sur les artères cérébrales. Il
a été montré, lors d’un vol simulé dans une chambre de pression, que le
taux de PGE2 était considérablement plus élevé chez un groupe de sujets
présentant une céphalée de l’aviation que chez des individus sains. Des
travaux ont par ailleurs montré que les céphalées induites par la PGE2
pourraient être dues à une activation des fibres nerveuses innervant des
vaisseaux sanguins intracrâniens. Elles proviennent de nerfs véhiculant
également les messages douloureux en provenance du crâne et de la face.

Pas de traitement validé

Il n’existe pas de traitement spécifique de la céphalée de l’aviation. Avant


de monter en avion, certains patients prennent un analgésique
(paracétamol), un anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS : ibuprofène ou
naproxène), un antimigraineux (triptan), un décongestionnant nasal.
L’efficacité de ces produits est inconstante. Selon les cas, ces médicaments
sont efficaces pour prévenir la céphalée, n’ont qu’une faible efficacité, voire
n’en ont aucune.

Certaines équipes préconisent l’administration d’un décongestionnant nasal


associé à la prise d’AINS 30 à 60 minutes avant le début attendu de la
douleur (avant l’atterrissage dans la majorité des cas). Les données
manquent cependant pour valider ces conseils thérapeutiques. D’autres
équipes recommandent en prévention la prise d’un antimigraineux de la
classe des triptans 30 à 45 minutes avant le voyage en avion. Vu le sujet de
haut vol de ce billet, je préfère éviter la chute…

Marc Gozlan (Suivez-moi sur Twitter, sur Facebook)

* La pression de la cabine varie pendant le vol. Celle-ci diminue d’environ 8hPa à


chaque pallier progressif de 300 m d’altitude. L’altitude normale pour un avion est de
2500 m avec une pression de cabine stabilisée de 846 hPa. (Kelly PT, et al. Directly
measured cabin pressure conditions during Boeing 747-400 commercial aircraft
flights. Respirology. 2007; 12:511–15.

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** On observe entre les individus des variations anatomiques et structurales des
cellules ethmoïdales (petites cavités aériques creusées dans l’épaisseur de
l’ethmoïde, os s’étendant de la paroi médiale de la cavité orbitaire jusqu’aux parois
des fosses nasales).

*** Durant le barotraumatisme, les terminaisons nerveuses innervant les sinus


ethmoïdaux, issues de branches du nerf trijumeau, sont activées. Ceci explique que la
douleur soit principalement ressentie dans la région orbitaire.

Pour en savoir plus :

Nierenburg H, Jackfert K. Headache Attributed to Airplane Travel: A Review


of Literature. Curr Pain Headache Rep. 2018;22(7):48. doi:
10.1007/s11916-018-0701-9

Mainardi F, Maggioni F, Zanchin G. Aeroplane headache, mountain descent


headache, diving ascent headache. Three subtypes of headache attributed
to imbalance between intrasinusal and external air pressure? Cephalalgia.
2018 May;38(6):1119-1127. doi: 10.1177/0333102417724154

Bui SBD, Petersen T, Poulsen JN, Gazerani P. Simulated airplane headache:


a proxy towards identification of underlying mechanisms. J Headache Pain.
2017 Dec;18(1):9. doi: 10.1186/s10194-017-0724-3

Bui SBD, Gazerani P. Headache attributed to airplane travel: diagnosis,


pathophysiology, and treatment – a systematic review. J Headache Pain.
2017 Aug 16;18(1):84. doi: 10.1186/s10194-017-0788-0

Boson LLB, Oliveira LAA, Moreira FJS, Pereira ML, Coelho RFS. Headache
Attributed to Airplane Travel in a Child-First Case in Brazil. J Pain Relief.
2017;6:286. doi: 10.4172/2167-0846.1000286

Bui SB, Petersen T, Poulsen JN, Gazerani P. Headaches attributed to airplane


travel: a Danish survey. J Headache Pain. 2016;17:33. doi:
10.1186/s10194-016-0628-7

Rogers K, Rafiq N, Prabhakar P, Ahmed M. Childhood headache attributed to


airplane travel: a case report. J Child Neurol. 2015 May;30(6):764-6. doi:
10.1177/0883073814539555

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Ipekdal HI, Karadaş Ö, Öz O, Ulaş ÜH. Can triptans safely be used for
airplane headache? Neurol Sci. 2011 Dec;32(6):1165-9. doi:
10.1007/s10072-011-0603-7

Domitrz, I. Airplane headache: a further case report of a young man. The


Journal of Headache and Pain. 2010 Dec; 11(6): 531–532. doi:
10.1007/s10194-010-0245-9

Wienecke T, Olesen J, Oturai PS, Ashina M. Prostaglandin E2(PGE2) induces


headache in healthy subjects. Cephalalgia. 2009 May;29(5):509-19. doi:
10.1111/j.1468-2982.2008.01748.x

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T Ê T E , M É D E C I N E A É R O N A U T I Q U E , M É D E C I N E D E S V O YA G E S , V O L , V O YA G E ,
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73 réponses sur “Quand l’avion provoque un violent mal de tête”

Jacques
24 AOÛT 2018 À 13:59

J’ai déjà eu des problèmes sur des Boeings de Ryanair (à la descente), l’astuce
c’est de réaliser l’exercice des plongeurs, souffler en se bouchant le nez. Par
contre, pas de soucis avec les Airbus.

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 14:15

Par les gestes que les patients réalisent dans l’espoir de réduire l’intensité de la
douleur afin de trouver un certain soulagement, on compte en effet la manœuvre
de Valsalva (expiration forcée à bouche et nez fermés). Une étude indique que les
40 personnes ayant eu recours à cette technique, 10 (soit 25 %) ont obtenue une
amélioration de plus de 50 % de la douleur. Parmi eux, quatre avaient ressenti un
soulagement de plus de 75 % et deux avaient totalement été soulagés.

Je doute fort que le nom de la compagnie aérienne influe sur la survenue des
symptômes Pour un même individu, la céphalée de l’aviation ne survient pas
systématiquement lors de chaque trajet aérien.

Jacques
24 AOÛT 2018 À 15:52

C’est bien la manœuvre de Valsalva que je voulais parler et il est possible que les
avions de la Ryanair soit moins bien pressurisés.

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a.d.
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En effet, l’altitude cabine peut varier suivant les constructeurs et suivant les
modèles d’avion.
Ryanair est équipé en Boeing 737 qui a une altitude cabine de 2400m, mais
l’Airbus A320 a aussi une altitude cabine de 2400m. Il ne devrait pas y avoir de
différence. Certains avions de conception plus récente peuvent avoir une altitude
cabine plus faible donc plus confortable (1800m sur un A380 par exemple).

Ulysse
04 DÉCEMBRE 2020 À 16:09

Il est tard pour répondre, toutefois, ce qui compte est aussi la vitesse de
changement de pression de la cabine, il est possible que cette vitesse ne soit pas
identique pour tous les constructeurs, ou plutôt pour tous les types d’avions.

Jr Klaus
0 5 AV R I L 2 0 2 3 À 1 7 : 5 5

Je l’ai eu également sur un Boeing 737 avec 3 escales donc 4 atterrissages.


C’était horrible. Mais je n’ai rien senti sur un Boeing 787. Je commençais à aller en
consultation, mais ça me rassure de savoir que je ne suis pas le seul à endurer ce
cauchemar.

Dd
13 DÉCEMBRE 2019 À 16:28

C’est marrant, mais il m’est arrivé la même chose sur Ryanair uniquement et donc

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sur des Boeing 737 NG. Ça a duré 20 minutes, j’avais l’impression qu’on
m’enfonçait des aiguilles sur le front et que mes yeux saignaient. L’horreur.

Patricia Corieri
28 JUILLET 2020 À 06:14

Je viens de l’avoir sur Airbus

Fabienne Bisi
23 AOÛT 2020 À 07:58

J’ai connu deux épisodes d extrême douleur au front et à l’œil au moment de l


atterrissage à un an d intervalle. Le premier à la fin d un vol Paris-New York, le
second à la fin d un vol Ajaccio Paris. Entre temps, j’ai pris 3 fois l’avion sans que
la douleur aiguë ne survienne.
Par ailleurs, je ne souffre d aucune autre pathologie à part des sinusites
récurrentes lors de rhumes d hiver. Et après l’atterrissage,la douleur s’arrête.
Fabienne

Frédéric
24 AOÛT 2018 À 14:52

Comme Jacques, je n’ai jamais eu de problèmes à la montée, mais plutôt à la


descente de l’avion (notamment les moyens courriers, qui j’ai l’impression
descendent plus rapidement que les longs). La pression atmosphérique augmente,
exactement comme quand on descend sous l’eau en plongée. Il suffit donc en effet
d’expirer en se bouchant le nez, jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Et mieux
vaut le faire préventivement ! L’absurde est que certains compagnies proposent
des bonbons à avaler au décollage, mais à ma connaissance jamais à
l’aterrissage…

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Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 15:00

Des symptômes similaires à la céphalée de l’aviation peuvent survenir durant une


descente rapide en voiture à la montagne ainsi qu’en plongée.
Cet article mentionné dans la rubrique ‘Pour en savoir plus’ : Mainardi F, Maggioni
F, Zanchin G. Aeroplane headache, mountain descent headache, diving ascent
headache. Three subtypes of headache attributed to imbalance between
intrasinusal and external air pressure? Cephalalgia. 2018 May;38(6):1119-1127.

Florian Le Carrour
24 AOÛT 2018 À 14:59

J’ai ressenti exactement les symptômes décrits dans l’article la dernière fois que
j’ai pris l’avion. Mal de tête, larmes, nez qui coule, douleur forte. Cela a duré
pendant toute la phase d’atterrissage et cela s’est calmé une fois sorti de l’avion.
J’avais toujours mis cela sur le compte d’un problème au sinus du style, je devais
être malade ou avoir une légère infection, mais cet article éclaire cet évènement
sous un nouveau jour.
Je n’ai pas repris l’avion depuis 2 ans mais je serais curieux de voir si cela m’arrive
à nouveau.

Je suis juste curieux de savoir si cela peut avoir des séquelles sur les sinus ou le
cerveau après coup ou s’il s’agit simplement d’une douleur au moment de la
descente d’altitude qui passe une fois revenu à la normale ?

Merci pour l’article, en tout cas.

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 15:06

Merci pour votre témoignage. Tous les articles médicaux que j’ai lu sur le sujet,
notamment ceux référencés dans la rubrique ‘Pour en savoir plus’, ne mentionnent
aucune séquelle après survenue d’une céphalée de l’aviation ou de plusieurs
épisodes douloureux.

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Vivi
24 AOÛT 2018 À 15:31

Bonjour,
Je suis très souvent sujet à des rhino-sinusites allergiques, et évidemment lors des
phases d’atterrissage je déguste. Il m’est même arrivé de constater des
saignements après un atterrissage particulièrement douloureux. Je connais toutes
les manœuvres de décompression, mais si je sais que je vais prendre l’avion lors
d’une phase inflammatoire, seule la cortisone fonctionne (en local + général). Dans
ce cas là, aucune douleur.

Edouard
24 AOÛT 2018 À 15:45

Bonjour, cette céphalée peut-elle se déclencher soudainement après de nombreux


voyages en avion (ou apparaît-elle lors des premiers vols d’un individu) ?
Pourquoi son existence est-elle si récente (2004) comparée à l’existence des
voyages aériens ?

mt18
25 AOÛT 2018 À 19:18

Je prends énormément l’avion et je me suis mis à faire ces céphalées il y a 2 ans.


J’ai remarqué qu’elles se produisent plus souvent sur les court-courriers que sur
les longs. J’ai eu des saignements de nez à retardement trois à quatre jours après
les descentes douloureuses.

Diagnostic : sinusite pré-existante entraînant une obstruction des sinus à cause du


changement d’altitude à la montée, puis douleur à la descente à cause de la
différence de pression qui ne peut plus s’évacuer.

Solution : pschitt à base de corticoïdes dans le nez quelques jours avant de

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prendre l’avion pour faire diminuer l’inflammation des sinus.

Marc Gozlan
25 AOÛT 2018 À 21:06

Le saignement de nez (ou épistaxis) ne fait pas partie des signes parfois associés
à la céphalée de l’aviation.
En revanche, un barotraumatisme sinusien (lié à une sinusite) se manifeste par
des épistaxis minimes et des douleurs localisées au sinus frontal ou maxillaire.

Ines
29 NOVEMBRE 2020 À 13:59

Bonjour, j’ai eu les mêmes symptômes il y a trois ans après un voyage mais j’ai
malheureusement gardé ces affreuses douleurs jusqu’à aujourd’hui. J’ai vu
plusieurs spécialistes (neurologues, ophtalmologue, ostéopathe, kinésithérapeute)
et passé IRM, scanner, etc. Rien n’a été décelé. On m’a dit que c’était une
névralgie d’Arnold, mais après avoir lu votre article, je suis persuadé que cela
provient du vol. J’ai maintenant peur de reprendre l’avion.

Jonnymnemo
24 AOÛT 2018 À 15:54

La description de la douleur ressemble fortement à une algie vasculaire de la face.


Y a-t-il un lien établi ou supposé ?

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 16:32

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Non, aucun lien entre ces deux pathologies caractérisées par une douleur d’une
grande intensité.

Vincent
24 AOÛT 2018 À 16:01

Pour ajouter aux témoignage, ce phénomène m’arrive occasionnellement et


correspond tout à fait aux symptômes décrits. Par ailleurs, je sais avoir un polype
exactement à l’endroit où apparait la douleur.

airplane
24 AOÛT 2018 À 16:23

Merci de jeter la lumière sur un sujet qui me préoccupe depuis plus de 10 ans
maintenant! La sensation d’une épée qui vous pénètre à l’atterrissage juste au
dessus de l’oeil, merci bien.
Face à l’incompréhension de mon médecin lors de ma description des symptômes,
je pourrai la prochaine fois citer vos références.
Pour ma part, à défaut de connaître l’origine donc d’en déduire un traitement, je
massai mes tempes en continu dès avant le début de la descente, et au moindre
relâchement, effet immédiat.

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 16:26

Je vous invite à discuter avec votre médecin des moyens, notamment


pharmacologiques (en particulier, anti-inflammatoire non stéroïdien, antimigraineux
de la classe des triptans), pour tenter de prévenir la survenue d’une céphalée lors
d’un prochain voyage en avion.

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Laurent D.
24 AOÛT 2018 À 16:39

J’ai été sujet à ce type de problème très douloureux surtout en descente.


La seule solution qui fonctionne (en tout cas pour mon cas) est de pratiquer la
manœuvre de Valsalva dès que la phase de descente de l’avion est initiée par le
pilote (généralement annoncée environ 30 mn avant l’atterrissage).
Depuis, plus aucun problème.
Merci pour cet article.

julien
24 AOÛT 2018 À 16:41

Cela m’est aussi arrivé plusieurs fois. La première (la plus forte), au milieu des
années 2000, sur un long courrier, j’ai cru que j’allais perdre un œil devant la
douleur ressentie (surtout que je n’ai jamais de migraines)… Je n’ai jamais eu
aussi mal de ma vie. J’ai beaucoup repris l’avion depuis et j’ai toujours une
appréhension.
J’avais tenté de me renseigner à l’époque, mais je n’avais rien trouvé. Une seule
chose fonctionne et empêche les douleurs chez moi, me moucher en continu sur la
descente dès l’apparition de la douleur. Pour le moment, cela a toujours marché !

Temoinage
24 AOÛT 2018 À 16:58

Merci,
20 ans que je n’avais pas de réponse à ce phénomène qui m’avait littéralement
rendu prostré contre le hublot en larmes. Pour ma part je comparerais cela à une
paume remplie d’aiguilles qui appuie derrière l’œil. J’ai eu divers bobos très sympa
mais cette douleur figure dans mon top 2 voir 1. J’ai vraiment cru que j’allais mourir
et je ne pouvais rien faire. J’ai mis 5 ans à reprendre l’avion après (tandis que je le
prends depuis mon plus jeune âge). Depuis à chaque fois j’ai des montées
d’angoisse quand je sens quand on attaque la descente. A ce moment, je débute
alors mes exercices de respiration. Cet épisode a été toujours minoré par les
personnes à qui j’en ai parlé.

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Un énorme merci pour cet article, qui m’a éclairé, et rassurer. Je me sens
hachement moins seul maintenant !!

G.Soyez
0 1 M A R S 2 0 2 0 À 1 2 : 11

Bonjour, je suis Belge et j’en parle depuis 2001 dans mon entourage et auprès des
médecins. Malheureusement je n’ai jamais obtenu de réponse et cet article décrit
ce que j’éprouve à l’atterrissage. Merci aux compagnies danoises, à l’Italie et à
toutes les personnes qui ont contribué aux études. Je ne peux me passer de
prendre l’avion car ma famille se trouve dans quatre continents. J’arrive le plus
souvent à contrôler les douleurs en appliquant la technique du plongeur comme
renseignée plus haut – prendre un comprimé contre les sinusites ou antidouleurs.
Il y a 6 mois j’ai subi une opération chirurgicale dans le but de libérer mes sinus de
polypes mais je suis à ma quatrième sinusite depuis.
J’espère un jour pouvoir en venir à bout des douleurs.
Encore une fois merci pour l’article.

Khalid
24 AOÛT 2018 À 17:15

Bonjour, j’ai beaucoup pris l’avion mais n’ai subi cette douleur atroce (je confirme
le 8/10) qu’à trois reprises. Je ne pense pas avoir la solution mais j’ai pu constater
que les douleurs, apparues pour mon cas à l’atterrissage, se sont produites après
un long endormissement dans l’avion. Suis-je le seul à avoir constaté cette
corrélation ? Merci à vous.

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 17:22

Le score moyen de la douleur de la céphalée de l’aviation est de 9,1 (sur une


échelle de 0 à 10). Il est supérieur à 8 dans 96 % des cas.

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Source : Bui SB, Petersen T, Poulsen JN, Gazerani P. Headaches attributed to
airplane travel: a Danish survey. J Headache Pain. 2016;17:33.

Témoi*g*nage
25 AOÛT 2018 À 10:44

En effet, pour ma part, lorsque cela m’est arrivé j’étais endormi.


Sacré réveil !

Temoinage
25 OCTOBRE 2018 À 16:59

J’ai aussi beaucoup pris l’avion et j’ai ressenti cette douleur (atroce je confirme)
derrière l’œil gauche (comme des coups de couteaux) pour la première fois cette
année à l’atterrissage. En lisant votre commentaire, je me rends compte qu’il s’agit
aussi de la première fois j’ai pu dormir en avion, il y a peut être corrélation
effectivement.

Q.
24 AOÛT 2018 À 17:21

J’ai souffert d’une céphalée très douloureuse lors d’une descente d’un moyen
courrier. J’avais alors cherché sur internet les symptömes et avait vu que le
problème se résolvait généralement dès la sortie de l’avion. Un agent m’a donné
du paracétamol, mais la céphalée a duré encore deux bonnes heures, par vagues
toujours très violentes, de quelques minutes.

J’ai depuis acheté des bouchons exprès pour l’avion, les met au décollage et à
l’atterrissage. Je ressens souvent une douleur, mais bien moins forte que celle
dont je viens de parler.

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 17:28

Dans un petit nombre de cas, certains passagers victimes de céphalée de


l’aviation, violente et soudaine, connaissent une seconde phase douloureuse, en
l’occurrence une céphalée de moindre intensité pouvant durer quelques heures,
voire plusieurs jours.
Source : Bui SB, Petersen T, Poulsen JN, Gazerani P. Headaches attributed to
airplane travel: a Danish survey. J Headache Pain. 2016;17:33.

Adrien
24 AOÛT 2018 À 18:54

Vous pouvez ajouter un nouvel « enfant » à votre échantillon.


J’ai ressenti ces douleurs (10/10) de l’âge de 12-13 ans environ à 22-23 ans me
semble-t-il.
Article très intéressant qui répond à beaucoup de questionnements !
Merci beaucoup !

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 19:30

« Mon » échantillon n’est que celui de la littérature médicale internationale


Je profite de votre commentaire pour chaleureusement remercier toutes celles et
ceux qui livrent leur expérience personnelle sur ce sujet douloureux (et méconnu)
dans les commentaires de ce billet de blog.

Laurent PESTEL
24 AOÛT 2018 À 22:30

Mon épouse a eu ce phénomène.


Le docteur a dit que c’était lié à des polypes car elle a une sinusite chronique.

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Mon épouse a suggéré l’usage de cortisone 3 jours avant de prendre l’avion.
Le résultat est positif à 100%

Marc Gozlan
24 AOÛT 2018 À 23:14

On ne compte dans la littérature médicale qu’un petit nombre de cas de céphalée


de l’aviation survenus chez des passagers qui avaient une infection active des
sinus.

Marie
2 5 A O Û T 2 0 1 8 À 11 : 2 8

Merci pour toutes ces informations, j’ai eu le même problème sans vraiment
connaître la cause, c’est plus clair maintenant.

cb
26 AOÛT 2018 À 10:28

Mon épouse a ce problème avec une douleur violente au niveau du sinus frontal
droit, l’apparition de la douleur est toujours liée à la vitesse de la descente, la
douleur se manifeste également lors de plongée en apnée des 2 m de profondeur.
Elle a un polype du sinus frontal droit certainement à l’origine du déséquilibre de
pression. Traitement préventif à peu prés efficace : moucher, renifler, mâcher du
chewing-gum avant la descente plus prise d’un AINS pendant le vol.

CG
26 AOÛT 2018 À 19:03

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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J’ai déjà vécu plusieurs épisodes identiques avec une très très forte douleur au
niveau des sinus décollage et atterrissage, douleur qui m’a sorti de mon sommeil
et une inquiétude de savoir ce qui ce passe… C’est le personnel de bord qui m’a
expliqué que ce phénomène est bien connu et que des passagers ont perdu
connaissance suite à ces douleurs. Le personnel doit rester au sol en cas de crise
récurrente. Aujourd’hui j’évite de prendre l’avion même si lors des derniers vols j’ai
évité ces crises avec un décongestionnant et en mastiquant un chewing-gum. Mais
avec une appréhension forte…
Merci pour ce partage de connaissance.
Bien à vous.

GA
27 AOÛT 2018 À 13:46

Je découvre exactement ce qui est en train de m’arriver.


Je prends régulièrement l’avion sur tous types de distances depuis que je suis
jeune (~10ans), et maintenant pour mon travail.
Je n’ai jamais eu de problèmes jusqu’à il y a un peu moins d’un an (âge ~29 ans)
où j’ai ressenti pour la première fois ce type de douleur aiguë et insupportable tout
le long du front.

À chaque fois c’était pendant la descente. Ça m’est ré-arrivé, mais ça n’arrive pas
sur tous les vols. Ça n’a pas l’air de dépendre du type de vol (parfois je ressens ça
sur l’aller mais pas sur le retour).

J’ai essayé des points de pression derrière les yeux, ça aide un peu mais
négligeable. Souffler dans les narines/chewing-gum, etc, comme pour virer la
pression ne fait rien du tout.

Par mon travail je dois continuer à voyager, du coup si je peux aider, vous pouvez
me contacter en demandant mon email à l’admin de ce blog.

Emile
27 AOÛT 2018 À 19:20

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Merci pour cette explication.
J’ai connu ce phénomène brusque en 2005 en allant en Corse (9/10), rien ressenti
au retour en mâchant frénétiquement un chewing-gum.
Depuis je vais en Corse en bateau !
Mais j’ai ressenti ce même phénomène, bien qu’atténué (5/10), un jour en
descendant (très) rapidement un col de montagne.

Juschka
11 O C TO B R E 2 0 1 8 À 1 5 : 3 6

Bonjour. Je viens de lire votre article sur les céphalées en avion et je tenais à vous
remercier cela fait 4 ans (depuis ma première crise en avion) que je recherche des
témoignages ou que l’on me prenne au sérieux, ce que vous décrivez est
exactement ce dont je souffre en avion ! Ce qui me rassure même si c’est vraiment
très douloureux, c’est que ce n’est pas « mortel » car je peux vous assurer que
lorsque j’ai été foudroyé la première fois à la descente de l’avion j’ai cru que c’était
vraiment grave tellement douloureux…Si besoin de témoignages pensez à moi !
Je dois prendre l’avion dimanche et je stresse déjà…

François
11 N O V E M B R E 2 0 1 8 À 1 9 : 2 9

Bonjour,
Je consulte cet article car j’ai eu le problème ce matin sur un vol d’une heure avec
un A320. En effet, dès le début de la descente j’ai été pris de violents maux au
niveau des sinus et de l’œil gauche uniquement. Comme si on me plantait une
aiguille dans l’œil (8/10). Je ne voyage pas en avion souvent, et ce ne m’était
jamais arrivé mais je me souviens d’une douleur similaire lors d’une descente
rapide en téléphérique il y a plusieurs années en montagne. Je dois reprendre
l’avion demain je vais essayer la méthode Valsalva mais j’appréhende le voyage.

Keneth

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12 DÉCEMBRE 2018 À 17:17

Bonjour..je viens de subir ces violentes douleurs dans l’avion en descente côté
arrière gauche de la nuque vers l’oeil gauche…c’était 10/10 … ensuite c’est passé
une fois sur sol..et le lendemain au réveil ça a repris. J’ai appelé le Samu, c’était
insupportable..évidemment après scanner rien ..j’ai du légèrement saigné du nez
par la suite pendant 4 jours ..ça va un peu mieux ..du coup dans 3 jours je
repars…c’est chauuuuud.

Pierre
15 JANVIER 2019 À 13:36

Bonjour,
merci pour cet article qui met des mots sur une horrible – et inquiétante – douleur
ressentie hier lors de la phase d’atterrissage de l’avion qui me ramenait à Paris.
Toujours quelques maux de tête ce jour mais rien comparé à ce que j’ai subi.
Merci aussi pour les conseils fournis pour potentiellement éviter cette très
désagréable sensation lors de mes prochains vols…

Deheselle
0 8 M A R S 2 0 1 9 À 11 : 4 9

J’ai cru faire un AVC… Mes enfants habitent en France donc je prends souvent
l’avion. Depuis ce jour je n’ose plus me réjouir de prendre l’avion. Merci pour ces
conseils car mon docteur ignore ce problème.

Thibault
16 MARS 2019 À 00:46

Bonjour, incroyable enfin on en parle !!

Douleur effectivement j’aurais mis 9/10, sensation de pique derrière l’oeil, j’ai eu

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dans les gencives aussi ; et l’impression que si l’avion descendait encore d’un
mètre ma tête aurait explosé !!

Ironie du sort, tu en parles aux hôtesses personne connait et t’es là comme un con
et tu crois que tu vas mourir ! Limite j’étais près à aller voir le pilote et lui dire de
remonter lol ( je rigole, mais sur le coup je rigolais pas et à deux doigts de le faire )

Par contre, un point peut-être intéressant, j’ai fait plus de 62 décollages et


atterrissages, long et petit courrier, long courrier pour aller en Amérique (Air
France-Air Transat), et petit ( là où ça s’est produit ) Italie, Tunisie, Espagne et
avec quelle compagnie ??? RAYANAIR..

3x ou j’ai cru mourir.. et je pense fortement que RAYANAIR à un souci de ce côté


là..

En tout cas quand je vois vos messages je me sens plus seul !!

Hélène
25 JUIN 2022 À 21:14

Oh ! Moi aussi c’était sur un vol Ryanair que ça m’est arrivé la première fois, puis
sur le vol suivant Anadolujet mais le dernier avec Pegasus, RAS. Puis le retour
avec Augean, RAS.

Thelliez
08 MAI 2019 À 16:05

Je suis heureuse d’apprendre que je ne suis pas unique pour une fois, lol ! Je vais
tout de même briser vos théories désolée, lol ! Ma première fois, c’était sur un vol
long courrier, un Boeing 747 Paris/New York en 1989. Depuis ça ne me lâche plus
! Le dernier vol sur Rayanair effectivement en moyen courrier, mais ça n’a rien
changé pour moi.
Merci à toutes et tous pour vos précieux conseils ! Bientôt je repart sur Rayanair.
J’ai déjà la frousse lol ! Je vais pratiquer la respiration Valsava, utiliser un
décongestionnant avant le décollage et prendre un AINS un quart d’heure avant.

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Merci, merci, merci !

Alaf
27 MAI 2019 À 19:46

Un grand merci pour cet article qui décrit exactement mes symptômes en avion a
l’atterrissage (ressenti également une fois en altitude dans un funiculaire qui
descendait a toute vitesse). Je confirme : les médecins et hôtesses de l’air ne
comprennent pas, les gens pensent souvent qu’il s’agit simplement d’oreilles
bouchées ou de symptômes en cas de rhume/sinusite. Même si j’ai un fond de
sinusite chronique, je constate que le phénomène intervient parfois lorsque je ne
suis pas enrhumée du tout. C’est très aléatoire. J’aimerais aussi avoir confirmation
de l’absence de séquelles au niveau cérébral car on a vraiment le sentiment que
tous les nerfs explosent… C’est un soulagement de savoir que je ne suis pas
seule ; ce picotement/battement au niveau des sourcils ! Personne d’autre ne
comprenait

Cacci
28 MAI 2019 À 10:38

Bonjour
En vous lisant je comprend mieux le pourquoi..??? Cela fait 40 ans que je prend
l’avion … Mais ce n’est que maintenant que j ai ressenti ce très douloureux
moment et toujours en atterrissage..et le lendemain encore un très grand mal de
tête … Quelle est vraiment la méthode où le soulagement est immédiat ? Merci
d’avance.

Léa
0 1 AV R I L 2 0 2 2 À 1 9 : 1 7

C’est passé après ? Il m’arrive là même chose encore bien après le vol

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Coralie Congiu
02 JUIN 2019 À 23:12

Bonjour à tous.
Je viens de rentrer d’une semaine de vacances où à l’aller rien à dire. Du coup,
séjour super.
Mais au retour, je parlais à mon compagnon et d’un coup je me suis tenue la tète
prise d’un violent mal de tête du coté droit au dessus de l’oeil. Je pensais que ma
tête allait exploser. Je me voyais mourir.
J’ai fait peur à tous ceux qui m’accompagne et aux passagers à côté de moi.
Le monsieur dans l’avion m’a dit : tu dois être enrhumée, or je ne le suis pas.
Sur une échelle de la douleur, c’était 10/10. Et le soir du vol, reprise de cette
violente douleur, puis ça passe et aujourd’hui toujours la gêne. J’ai encore mal un
jour après.
Merci de m’aider.

Vicky
01 SEPTEMBRE 2019 À 17:59

J’ai tous les symptomes, mais ça fait des heures (12h) que je les ai…
Est-ce que je suis la seule?
Les advil n’aident pas tellement !

Blandine C.
09 SEPTEMBRE 2019 À 12:54

Bonjour, je rajoute mon témoignage. Des l’amorce de la descente mes oreilles ont
vrillées par une épée. La douleur s’intensifie pendant plus de 5 minutes mais peut
se calmer quand l’avion touche le sol. La lumière m’est douloureuse en plus à ces
moments là. Je viens d’enquiller deux atterrissages successifs à trois heures
d’intervalles. Après une nuit de sommeil, mon audition est faible, j’ai des vertiges,
mal à la tête. Je n’ai pas encore récupéré.
Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Je me prépare avec du solupred,
je fais de la respiration yogique, la manœuvre de V., j’ai aussi essayé des
bouchons d’oreille particuliers. Rien ne marche, au point que je vais remettre en

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question mes déplacements en avion.
En vacances à l’étranger, j’angoisse déjà pour le retour.

Blandine C.
09 SEPTEMBRE 2019 À 13:02

Pour continuer mon témoignage, je pense que ce ne sont pas les compagnies qui
sont en cause, mais plutôt les problèmes de réglages des pressions à l’intérieur de
l’avion. Celles ci sont peut-être mieux réglables dans un avion récent comme
l’A380, ou je n’ai pas souffert. Les Boeing me font peur ainsi que les anciens
Airbus.

gauthier
11 S E P T E M B R E 2 0 1 9 À 0 1 : 4 0

Enfin, je mets un mot sur ses souffrances. Alors personnellement j’ai ses douleurs
au décollage, ça reste pendant le vol et à l’atterrissage, ça varie et peut importe la
durée du vol (2h ou 9h) et le type d’avion BOEING 777 ou 737 et AIRBUS 330-
300)
La douleur est bien localisée en supra-orbitaire, et je l’évalue entre 8 et 10/10.
Atroce !!! Aucun moyen me soulage ; le massage des tempes, Valsalva,
mouchage, rien. La dernière fois c’était sur un long courrier 7h de vol (A330-300),
apparue progressivement au décollage et a duré 2h. La douleur a cessé
seulement après mettre endormie de fatigue. J’étais au bord des larmes.
La prochaine fois, j’essaierai probablement les médicaments car je serai amenée à
reprendre l’avion, pas le choix.
Aussi, je suis sujet à faire des migraines ophtalmiques et des migraines….
Bref, c’est pas fini.

Mike Bee
17 NOVEMBRE 2019 À 17:32

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J’ai réalisé que j’avais des douleurs comme cela en faisant de la plongée sous-
marine. J’ai déjà plongé à plus de 30 mètres et depuis quelques années je ne peux
plus descendre à plus de 2 mètres. Et quand je prend l’avion s’il descend trop vite
je ressens des douleurs atroces en haut de l’œil et au front, comme en plongée.
On m’invite un jour à sauter en parachute. J’y vais… Je saute a plus de 13,000
pieds, je descends à plus de 300 km/h pendant 50 sec… J’ai u un mal à 12 sur
une échelle d 10 ! J’ai craché des caillots de sang pendant 2 semaine et pendant 3
semaines j’ai eu des élancements sur le dessus de la tête jusqu’en arrière du cou.
Depuis, j’ai repris l’avion depuis et avec une crainte énorme. J’ai pris de
l’ibuprofène et un décongestionnant nasal, ça a très bien marché. Par contre, j’ai
eu l’impression que cette fois-ci l’avion était descendu très lentement. Les
prochaines fois, je suis sûr que je vais prendre tous ces médicaments.

Christopher M
18 OCTOBRE 2020 À 21:33

Pareil que dans les commentaires précédents, j’en suis victime à quasiment tous
les atterrissages (jamais au décollage), la dernière douleur fut horrible (douleur qui
dure quelques minutes cauchemardesque, impression que j’allais perdre mon œil
et que mon cerveau allait exploser). J’étais au bord de l’évanouissement tellement
la douleur était intense. Cette dernière expérience fut tellement traumatisante que
j’ai décidé de ne plus prendre l’avion. J’ai 30 ans (homme), je suis allé consulter
deux ORL, ils m’ont conseillé des décongestionnants. Ce problème semble pour le
moment « incurable ».

Ulysse26
04 DÉCEMBRE 2020 À 16:24

Cela ne m’est arrivé qu’une seule fois, en 1996.


A La Paz (+ de 4000 m), une fois les portes de l’avion fermées, pressurisation de
la cabine à 2400m =changement rapide de pression.
J’étais un peu enrhumé, douleur très très intense, j’ai perdu connaissance.
Hôtesses et stewards aux petits soins pour tous les segments du vol…

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Vincent h
11 J A N V I E R 2 0 2 1 À 0 8 : 2 4

Seul depuis 20 ans avec ce problème.


Personne ne comprend vraiment, cela intéresse pas les médecins.
J’ai le problème aux yeux au front à la tête mais aussi dans la nuque. J’ai
l’impression que mes veines vont exploser. Cela arrive lors de la descente et dans
tout type d’avion mais pas à chaque vol. C’est vraiment insupportable,
traumatisant.
Je suis un peu rassuré de ne pas être seul dans le cas. Je suis preneur de toute
solution. A mon dernier vol, j’ai pris un vasoconstricteur et je n’ai pas eu de soucis.

Guillaume
17 JANVIER 2021 À 13:59

Ça m’est arrivé deux fois. La deuxième fois, cela a duré tout le vol (2h30). La
douleur est atroce, j’avais l’impression que mon cerveau allait exploser ! Mais dès
que le pilote a commencé à descendre de quelques centaines de mètres, la
douleur a complètement disparu. C’est quand même dingue que l’on entende pas
plus parler de ce problème.

Pour info, cela m’est arrivé aussi lorsque j’ai fait de la plongée et que je suis
descendu trop vite. Une barre au front qui part de l’œil droit jusqu’à l’arrière du
crâne et un nez qui coule énormément.

Merci beaucoup pour cet article en tout cas, ça permet d’en savoir plus à ce sujet.

Sarah
20 FÉVRIER 2021 À 01:54

J’ai eu ces douleurs de mes 12 à 17 ans à chaque fois que je prenais l’avion lors
des descentes uniquement. Aujourd’hui, j’ai 21 ans et ces douleurs surviennent
très rarement maintenant… La seule chose qui me soulageait, c’était le calme,
fermer les yeux et aller à l’arrière de la cabine.

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Karima
01 SEPTEMBRE 2021 À 15:24

Existence est bien antérieure à 2004! Seulement les personnes qui l’ont subie
avant cette date ne le disaient pas en dehors de leur entourage (internet n’existait
pas). C’est mon cas. J’ai commencé à prendre l’avion en 1975 et j’ai souffert le
martyr mais seulement dans certains vols. C’est vrai que je souffrais de sinusite
chronique, mais une hôtesse de l’air à qui je m’étais confiée durant un vol, m’a
informée que cela arrivait dans certains avions de Boeing et que je devais éviter
de prendre ce type d’avion. Heureusement mes sinus vont bien et depuis plusieurs
années maintenant je n’ai plus ces horribles céphalées.

Angeline v.
26 MARS 2022 À 15:28

Bonjour
Je suis ravie de savoir que je ne suis pas seule à avoir souffert de ce mal que je
n’ai jamais oublié. C’était en novembre 2029 lors d’un voyage Paris-Yaoundé.
Cette douleur atroce (10/10) a commencé à la descente de l’avion et elle a débuté
par un étourdissement et a évolué sans contrôle. J’ai cru que ma tête allait
exploser. Une pression intracrânienne indescriptibles (je n’arrive pas à croire que
cela ne puisse pas laisser des séquelles ; vraiment que la médecine fasse des
recherches plus approfondies là dessus c’est très sérieux). J’ai pensé à tout et une
grande peur m’a saisie. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Et je devais reprendre
l’avion cinq jours plus tard pour rentrer sur Paris. Curieusement rien eu. Je vous
remercie vraiment pour cet article et pour les différents témoignages ça me
rassure mais j’ai vraiment peur de reprendre l’avion. Mais pas de choix je vais
essayer les différentes et propositions des uns et des autres (Valsava, etc ). Je
dois voyager dans trois mois. Très inquiétant.

Olivier B
05 MAI 2022 À 23:31

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2018/08/2 %20des%20sinus,de%20décollage%20et%20d'atterrissage. 26/10/2023 07 56


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Bonjour à tous,
Je souffre de ce phénomène de façon récurrente depuis des années.
Je suis amené à voyager très souvent pour mon travail, toutes les « sensations »
décrites ici sont très proches de ma réalité. Récemment, lors de deux voyages en
Italie, à l’aller comme au retour, la douleur s’est déclarée à l’atterrissage.
Habituellement cantonnée à l’œil et au sinus, cette fois cela a évolué vers tout le
côté gauche, du lobe au dessous de l’oreille, rendant la descente intenable.
Habituellement, la prise d’un vasoconstricteur à base de cortisone est assez
efficace, mais cette fois non.
Je retrouve pas mal de témoignages concernant la compagnie Ryanair qui était la
compagnie avec laquelle j’ai effectué ces 2 AR. J’ajoute qu’entre temps j’ai volé
sur une autre compagnie low cost, Easy Jet sur un Montpellier Paris, et il ne s’es t
rien passé. Je pense sans pouvoir l’affirmer que Ryanair ne pressurise pas ses
avions comme elle devrait, je ne sais pour quelle raison (peut-elle est-ce
économique?).
Merci pour cet article et ces témoignages, on se sent moins seul.

Dufour Karine
31 MAI 2022 À 22:26

J’ai connu ce phénomène il y a deux ans, j’ai alors cru à une migraine.
Je viens de partir à Curaçao avec Air France et KLM, à l’aller, douleur très intense
sur les deux vols. On rentre ce soir, je vais tenter la technique Valsava et prendre
un Advil une heure avant… Je croise les doigts car cela n’arrive pas à chaque fois
mais la douleur est horrible. Impression d’aiguilles et que l’oeil va sortir de l’orbite.
Je suis une migraineuse et j’ai eu le nez cassé enfant (déviation de la cloison). Je
ne sais pas si c’est lié.
Merci pour tous vos commentaires, on se sent moins dingue

Aurélie FONCEKA
07 JUIN 2022 À 20:01

Je suis sujette à ce type de douleur (oeil, tempes, aiguilles, etc) depuis mes 30 ans
environ. La première fois j’ai cru mourir.
Par ailleurs je peux ressentir une douleur sous l’eau mais là je maitrise ma

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descente.
J’ai vu plusieurs ORL qui parlent de pb de sinusite (mais je ne souffre jamais sur
« terre » de ces sinusites !?!), de conduits très étroits… Ils semblent impuissants à
part prescrire du Solupred 20mg 1h avant la descente (non cité dans l’article). La
prise de Solupred agit sur l’humeur (ça me déprime) ce qui rend l’arrivée toujours
chaotique d’un point de vue émotionnel.
Je suis très intéressée par une éventuelle suite de votre article ou de rentrer en
contact avec des médecins étudiant ce cas de céphalées.

Kara
25 JUIN 2022 À 13:13

Bonjour ça m’est arrivé plusieurs fois .


J’ai déjà tout essayé mais ça ne change rien
A chaque fois J’ai eu l’impression que j’allais m’évanouir de douleurs.

La question que je me pose : est-ce que ça peut être mortel ?

Courage les amis en attendant la solution miracle

Alex
16 JUILLET 2022 À 23:52

Cela fait 3 ans maintenant que je suis parfois sujette à cette douleur atroce (10/10,
parfois 8-9) lorsque je prends l’avion, heureusement pas systématiquement. Cette
horrible sensation qu’on me transperce les yeux et les sinus avec des pics à glace.
Je suis migraineuse et je n’ai, que je sache, pas de sinusite chronique. En
revanche je constate que ça se produit surtout lorsque je suis malade/ou en fin de
rhume.

J’ai vécu ça plusieurs fois lors d’atterrissages, mais il m’est arrivé une fois de le
vivre sur l’entièreté d’un vol (environs 3h, durant lesquels je rêvais de m’évanouir
pour ne plus subir ce supplice), ce qui me rend très nerveuse à la perspective de
prendre des vols de longue durée. Massages, AINS, paracétamol, ou me moucher,
rien ne m’a jamais soulagée jusqu’ici. J’ai encore subi ça aujourd’hui, quelques

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heures après l’atterrissage je mouche des gros caillots de sang.

Enfin je vois que je ne suis pas seule grâce à tous ces témoignages, et je
comprends mieux ce qui m’arrive. C’est ce qui me pousse à partager le mien. La
première fois, j’ai cru que je faisais un AVC et que j’allais y passer.

J’espère que les recherches continueront sur cette « condition » et qu’on trouvera
comment y pallier. J’ai du mal à croire qu’une telle souffrance n’ait pas d’impact
néfaste à long terme sur la santé.

Kovac
2 2 AV R I L 2 0 2 3 À 2 2 : 3 5

Soulagée de ne plus me sentir isolée. J’ai beaucoup pris l’avion, j’ai 60 ans et lors
de mon dernier voyage (Rayanair) j’ai ressenti cette douleur 10/10 pour la
première fois.

Laura
08 MAI 2023 À 08:14

Horrible j’ai vécu l’expérience hier pendant l’atterrissage. La douleur était atroce et
s’est atténué qu’au moment que l’avion a touché le sol. Je suis enrhumée, alors
est ce que cela joue ? J’ai beaucoup pris l’avion et c’est la première fois à 31 ans
avec Ryanair. J’ai saigné du nez ensuite. Je vois mon médecin demain.

Les commentaires sont fermés.

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