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SVT "Au fil du Drac" – Secondes -‐ 3 et 4 avril 2023 -‐ Corrigé
Cette
sortie
de
terrain
répond
aux
objectifs
du
thème
2
:
Erosion
et
dynamique
du
paysage
(I)
et
Agrosystèmes
et
développement
durable
(II).
c
n°1
n°2
c n°4
n°3
Légendes
:
=
sens
d’écoulement
du
Drac.
n°
:
:
arrêt
c
:
vue,
observation.
1)
Erosion
des
roches
:
manifestations
diverses,
impacts
sur
les
paysages
(TP3
et
TP4)
Butte
témoin
du
Mont
Aiguille
(n°2),
éboulements
(et
galerie
protectrice)
et
gorges
du
Drac
(n°3),
Demoiselles
coiffées
(n°4).
2)
Transport
des
sédiments
issus
de
l’érosion
des
roches
(TP2)
La
forme
arrondie
et
polie
des
galets
est
caractéristique
du
transport
par
une
rivière
sur
une
longue
distance
(n°1).
3)
Dépôt
des
sédiments
(=
sédimentation)
(TP1)
Dépôts
des
galets
et
éléments
fins
selon
des
bancs,
des
îlots
(Pont
de
Claix,
n°1).
A
Ponsonnas
(La
Mure,
n°3)
formation
d’un
poudingue
(conglomérat)
suite
aux
dépôts
anciens
de
sable
et
galets
par
une
rivière
fossile.
Le
Drac
(wikipedia)
:
Le
Drac
est
un
affluent
gauche
de
l'Isère
donc
un
sous-‐affluent
du
Rhône.
Il
prend
sa
source
dans
la
vallée
du
Champsaur
(dans
le
parc
national
des
Écrins)
dans
le
département
des
Hautes-‐Alpes
et
se
jette
dans
l'Isère
à
hauteur
de
la
commune
de
Fontaine
en
aval
de
Grenoble,
après
une
traversée
de
130
km
au
creux
des
vallées
alpines.
Ses
derniers
kilomètres
ont
fait
l'objet
d'un
endiguement
rectiligne
au
cours
des
XVIIe
et
XVIIIe
siècles
afin
de
repousser
sa
confluence
avec
l'Isère
et
protéger
la
ville
de
Grenoble.
Selon
la
légende,
le
nom
du
Drac
proviendrait
d’un
dragon
du
folklore
Dauphinois,
«
justifiant
très
bien
son
appellation,
lorsque
l’on
découvre
son
caractère
agité
».
Dès
le
début
du
XXe
siècle,
quelques
centrales
turbinent
l’eau
du
Drac
et
de
ses
affluents.
Il
faudra
cependant
attendre
1930
avant
que
le
parcours
de
ce
torrent
des
Alpes
ne
soit
considéré
sous
un
angle
industriel
grands'barrages'(Lac'du'Sautet'point'bas'du'Drac'amont,'SaintRPierreRCognet,'MonteynardRAvignonet,'
nouveau,
les
gorges
profondes
qu’il
traverse
offrant
un
site
favorable
à
l’implantation
en
cascade
de
4
NotreRDameRdeRCommiers)'et'de'leurs'aménagements'hydroélectriques.'
grands
barrages
(Lac
du
Sautet
point
bas
du
Drac
amont,
Saint-‐Pierre-‐Cognet,
Monteynard-‐Avignonet,
Ainsi'on'peut'dire'que'l’hydraulicien'maitrise'aujourd’hui'l’énergie'du'dragon'qui'est'à'l’origine'd’une'
Notre-‐Dame-‐de-‐Commiers)
et
de
leurs
aménagements
hydroélectriques.
puissance'cumulée'sur'l’ensemble'de'la'vallée''de'1800GWh,'soit'l’équivalent'de'la'consommation'd’une'ville'
comme'Lyon2.'
Arrêt
n°1
:
Observation
des
alluvions
du
Drac
depuis
le
Pont
Lesdiguières
(Pont
de
Claix)
Arrêt'n°1':'Observation'des'alluvions'du'Drac'depuis'le'Pont'Lesdiguières'(Pont'de'Claix)'
Un
peu
d'histoire
sur
le
Pont
Lesdiguières
(Wikipedia)
:
Un!peu!d'histoire!sur!le!Pont!Lesdiguières!(Wikipedia)!:!
"La
traversée
du
Drac
aux
abords
de
Grenoble
a
toujours
été
problématique.
De
"La'traversée'du'Drac'aux'abords'de'Grenoble'a'toujours'été'
nombreux
bacs
ponts
ont
existé,
et
plusieurs
ponts
médiévaux
ont
été
détruits.
problématique.'De'nombreux'bacs'ponts'ont'existé,'et'plusieurs'
ponts'médiévaux'ont'été'détruits.'
Le
pont
Lesdiguières,
également
dénommé
le
pont
de
Claix,
fut
construit
entre
Le'pont'Lesdiguières,'également'dénommé'le'pont'de'Claix,'fut'
1608
et
1610
et
livré
à
la
circulation
en
1611.
C'est
le
duc
François
de
Bonne
de
construit'entre'1608'et'1610'et'livré'à'la'circulation'en'1611.'
Lesdiguières,
aussi
Lieutenant
général
du
Dauphiné
qui
ordonna
sa
construction.
C'est'le'duc'François'de'Bonne'de'Lesdiguières,'aussi'Lieutenant'
général'du'Dauphiné'qui'ordonna'sa'construction.'
Cité
parmi
les
sept
merveilles
du
Dauphiné,
il
s'agit
d'une
construction
très
hardie
pour
son
époque
avec
une
Cité'parmi'les'sept'merveilles'du'Dauphiné,'il's'agit'd'une'
unique
arche
d'un
peu
moins
de
quarante
six
mètres
d'ouverture,
s'élevant
à
environ
seize
mètres
au-‐dessus
construction'très'hardie'pour'son'époque'avec'une'unique'arche'
du
d'un'peu'moins'de'quarante'six'mètres'd'ouverture,'s'élevant'à'
Drac.
L'ouvrage
a
été
classé
monument
historique
par
arrêté
du
27
mai
1898."
environ'seize'mètres'auRdessus'du'Drac.'L'ouvrage'a'été'classé'monument'historique'par'arrêté'du'27'mai'
Selon
1898."' la
légende,
le
célèbre
contrebandier
Isérois
Louis
Mandrin
aurait
attaqué
les
employés
des
gabelles
en
1754
s ur
le
Pont
Lesdiguières,
tuant
un
gardien,
enfermant
les
autres
gardes
avant
de
faire
passer
sa
bande.
Selon'la'légende,'le'célèbre'contrebandier'Isérois'Louis'Mandrin'aurait'attaqué'les'employés'des'gabelles'en'
Selon
une
autre
version,
sur
le
point
d'être
pris
il
se
serait
jeté
du
haut
du
pont
avec
son
cheval
pour
1754'sur'le'Pont'Lesdiguières,'tuant'un'gardien,'enfermant'les'autres'gardes'avant'de'faire'passer'sa'bande.'
échapper
à
ses
poursuivants.
L'ancien
corps
de
garde
est
toujours
appelé
salle
Mandrin.
»
Selon'une'autre'version,'sur'le'point'd'être'pris'il'se'serait'jeté'du'haut'du'pont'avec'son'cheval'pour'
échapper'à'ses'poursuivants.'L'ancien'corps'de'garde'est'toujours'appelé'salle'Mandrin.'
'
Extrait
de
la
photo
aérienne
de
Pont
de
Claix
(Géoportail)
Extrait'de'la'photo'aérienne'de'Pont'de'Claix'(Géoportail)''
Questions/consignes'arrêt'n°1':'
Questions/consignes
arrêt
n°1
:
;$décrire$les$dépôts$observés$dans$le$lit$du$Drac$dans$ce$secteur$aval$
-‐
décrire
les
dépôts
observés
dans
le
lit
du
Drac
dans
ce
secteur
aval
;$annoter$le$schéma$des$alluvions$(sens$du$courant,$où$sont$les$gros$galets$et$les$éléments$fins$?)$
-‐
a;$décrire$les$galets$qui$ont$servi$à$construire$le$revêtement$du$pont.$
nnoter
le
schéma
des
alluvions
(sens
du
courant,
où
sont
les
gros
galets
et
les
éléments
fins
?)
-‐
dLes$alluvions$(sédiments$déposés$par$la$rivière)$sont$en$bancs,$ils$prennent$la$forme$d’ilots.$
écrire
les
galets
qui
ont
servi
à
construire
le
revêtement
du
pont.
Les
alluvions
(sédiments
déposés
par
la
rivière)
sont
en
bancs,
ils
prennent
la
forme
d’ilots.
Les$galets$ont$une$forme$arrondie,$sont$polis,$$car$ils$ont$roulé$sur$le$fond$de$la$rivière$lors$du$transport$
par$l’eau$et$sur$une$longue$distance.$
Les
galets
sont
polis
(ont
une
forme
arrondie),
car
ils
ont
roulé
sur
le
fond
de
la
rivière
lors
du
transport
par
Les$galets$qui$ont$servi$à$construire$le$revêtement$du$pont$ont$été$prélevés$sur$place$:$ils$sont$gros$et$
une
eau
courante
sur
une
longue
distance.
constitués$de$granite$pour$la$plupart$car$sont$plus$résistants$mais$aussi$de$calcaire.$
Les
plus
gros
sédiments
(gros
galets)
sont
déposés
au
début
du
banc
(quand
la
vitesse
du
courant
devient
insuffisante
pour
les
transporter),
les
éléments
plus
fins
après
(vitesse
du
courant
encore
plus
faible).
Les
galets
qui
ont
servi
à
construire
le
revêtement
du
pont
ont
été
prélevés
sur
place
:
ils
sont
gros
et
constitués
de
granite
pour
la
plupart
car
sont
plus
résistants
mais
aussi
de
calcaire.
Question
:
il
n’y
a
pas
de
granite
dans
les
environs,
alors
d’où
viennent
ces
galets
?
Arrêt
n°2
:
après
Monteynard
(ville).
Lecture
de
paysage
:
le
lac
de
Monteynard
et
le
Vercors
Un
peu
d'histoire
sur
le
lac
et
le
barrage
de
Monteynard-‐
Avignonet
(wikipedia)
:
Il
est
situé
à
environ
500
mètres
d'altitude,
à
25
kilomètres
au
sud
de
Grenoble,
et
à
10
kilomètres
de
La
Mure.
Il
s'étend
sur
une
dizaine
de
kilomètres
de
longueur,
et
a
une
largeur
moyenne
de
300
mètres,
avec
une
profondeur
maximum
de
115
mètres.
La
superficie
du
lac
est
de
6,60
km2
(657
hectares).
Le
lac
est
délimité
par
les
canyons
du
Drac
et
de
l'Ébron.
Il
sépare
les
vallées
du
Trièves
et
de
la
Matheysine.
Le
lac
est
surplombé
par
le
petit
train
de
La
Mure."
Le
barrage
de
Monteynard
est
de
type
voûte
et
a
été
mis
en
service
en
1962.
Sa
construction
a
nécessité
l'arasement
et
l'ennoiement
du
village
de
Savel
et
du
hameau
de
la
Salette
(commune
de
Treffort).
Le
Mont
Aiguille
représente
une
butte
témoin.
C’est
le
reste
d’un
massif
plus
grand
qui
a
été
érodé
avec
le
temps,
le
fragment
d’un
banc
rocheux
isolé
par
l’érosion.
Il n’y a pas de forêt en B car c’est une zone d’éboulement dû à l’érosion.
Arrêt
n°3
du
Pont
de
Ponsonnas
:
affleurement
de
poudingue
et
gorges
du
Drac
Le
pont
de
Ponsonnas
avec
ses
103
m
est
l’un
des
plus
hauts
sites
d’Europe
de
saut
à
l’élastique
en
activité.
Sa
fréquentation
et
son
aménagement
en
ont
fait
le
1er
centre
d’Europe
de
saut
en
élastique.
Questions
/
consignes
arrêt
n°3
sur
l’affleurement
de
poudingue
-‐
Qu'est-‐ce
qu'un
poudingue
?
-‐
Faire
un
croquis
rapide
de
l'affleurement,
légender.
NB
:
bien
noter
l'orientation
des
galets
-‐
Donner
une
explication
de
la
présence
de
galets
et
de
sable
ici
et
de
l'orientation
des
galets.
Sur
cet
affleurement,
on
voit
distinctement
des
couches
de
galets
et
des
couches
de
sable
fin,
ce
sont
des
dépôts
sédimentaires
laissés
par
une
ancienne
rivière,
des
alluvions.
Alluvions
:
Dépôts
de
sédiments
laissés
par
un
cours
d'eau
quand
la
pente
ou
le
débit
sont
devenus
insuffisants.
Poudingue
:
roche
sédimentaire
détritique
consolidée,
constituée
de
sables
et
de
débris
arrondis,
d’anciens
galets.
NB
:
ici,
ce
n’est
pas
vraiment
consolidé,
ce
n’est
pas
encore
un
poudingue,
juste
des
alluvions.
Les
galets
et
le
sable
ont
été
déposés
par
une
ancienne
rivière
dont
la
vitesse
du
courant
a
varié
au
cours
du
temps.
(Vitesse
plus
élevée
pour
transporter
des
gros
sédiments).
Ouest
Est
L’orientation des galets (dans une même direction) nous indique que la rivière fossile venait de l’est (droite).
Questions
/
consignes
arrêt
n°3
bis
de
la
vue
depuis
le
Pont
de
Ponsonnas
-‐
Décrire
cette
section
du
Drac
vue
depuis
le
Pont
de
Ponsonnas
et
la
comparer
avec
celle
vue
à
l'arrêt
n°1
(Pont
Lesdiguières).
-‐
Pourquoi
y-‐a-‐t-‐il
une
galerie
couverte
sur
la
route
en
face
?
Cette
section
du
Drac
est
très
encaissée
:
il
s’agit
de
gorges
prenant
la
forme
d’un
V,
creusées
par
la
rivière,
la
pente
est
forte.
Alors
que
dans
la
section
de
l’arrêt
n°1
il
s’agit
d’une
plaine
alluviale
dont
la
pente
est
douce.
La
galerie
a
pour
rôle
de
protéger
la
route
des
éboulements
(chutes
de
rochers
et
pierres)
dus
à
l’érosion.
Arrêt
n°4
:
les
demoiselles
Questions
/
Consignes
arrêt
n°4
:
-‐
Pourquoi
appelle-‐t-‐on
ces
formations
«
les
demoiselles
coiffées
»
ou
«
cheminées
de
fée
»
?
-‐
Comment
se
forment-‐elles
?
Ce
sont
des
colonnes
ou
pyramides
surmontées
d’un
rocher
en
forme
de
chapeau.
Les
dépôts
des
glaciers
(moraines)
sont
constitués
de
manière
hétérogène,
de
sédiments
de
toute
taille.
Les
précipitations
vont
éroder
les
roches
les
moins
résistantes
(éléments
fins)
donc
autour
de
blocs
rochers.
L’érosion
va
alors
préserver
dans
un
premier
temps
tout
ce
qui
se
trouvera
protégé
par
les
blocs
rocheux
constituant
des
chapeaux
protecteurs.
L’érosion
va
former
ces
demoiselles
coiffées
au
fur
et
à
mesure
du
temps.
Mais
dès
qu’elles
ont
perdu
leur
chapeau
protecteur,
elles
se
dégradent
alors
très
vite
comme
le
reste.
Une
fois
formées,
elles
ont
une
durée
de
vie
de
2
à
3
siècles
maxi.
La
texture
d’un
sol
(ou
granulométrie)
est
la
répartition
des
éléments
minéraux
du
sol
selon
leur
taille
(terre
fine
<
2mm).
Les
blocs,
galets
et
graviers
de
diamètre
>
2
mm
sont
classés
à
part.
sables
:
de
50
µm
à
2
mm
limons
:
de
2
µm
à
50
µm
argiles
:
<
2
µm.
La
MO
associée
à
l’argile
forme
le
complexe
argilo-‐humique.
La
texture
du
sol
peut
être
estimée
par
:
-‐ le
test
du
malaxage
entre
le
pouce,
l'index
et
le
majeur
:
appréciation
globale
grâce
à
des
sensations
tactiles
(collant
de
l'argile,
toucher
doux
«
talqueux
»
du
limon,
crissement
du
sable).
-‐ le
test
de
plasticité
ou
test
du
boudin
(la
plasticité
étant
une
propriété
directement
proportionnelle
à
la
teneur
en
argiles)
:
en
roulant
de
la
terre
(mouillée
au
préalable
si
trop
sèche)
dans
les
mains,
si
on
ne
peut
pas
faire
un
boudin,
le
sol
est
sableux;
si
on
peut
faire
avec
le
boudin
un
anneau
qui
ne
se
désagrège
pas,
le
sol
est
argileux.
La Ferme du Parc chez Françoise et Paul-‐Dominique Rébreyend – La Festinière (Pierre Châtel)
Ecosystème
:
ensemble
formé
par
une
communauté
d'êtres
vivants
en
interrelation
(biocénose)
avec
son
environnement
(biotope).
Agrosystème
:
écosystème
modifié
par
l'homme
afin
d'exploiter
une
part
de
la
matière
organique
qu'il
produit,
généralement
à
des
fins
alimentaires.
Intrants
agricoles
:
produits
appliqués
aux
terres
et
aux
cultures
pour
améliorer
leur
rendement
(exemples
:
engrais,
pesticides…).
Ces
produits
ne
sont
donc
pas
naturellement
présents
dans
le
sol.
Agriculture
biologique
:
méthode
de
production
agricole
qui
exclut
le
recours
à
la
plupart
des
produits
chimiques
de
synthèse.
Fertilité
d’un
sol
:
aptitude
d’un
sol
à
apporter
les
éléments
nécessaires
à
la
croissance
des
végétaux.
-‐
L’agriculteur
voit-‐il
des
améliorations
à
apporter
pour
une
gestion
encore
plus
durable
de
son
exploitation
?