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1) La forme du texte
Tout d’abord, pour analyser la structure globale de cette chanson, on la
qualifie de ballade en raison de sa forme fixe. La ballade est un poème
narratif écrit en strophes contenant un refrain terminant par un envoi, c’est-
à-dire une strophe plus courte. En effet la deuxième strophe, le refrain,
contient que 8 vers (ce qui est assez court contrairement au premier ou au
dernier vers). Le texte contient 5 strophes asymétrique (c’est à dire que les
différentes parties du texte ne suivent pas la même structure en termes de
nombre de vers par strophe). Le strophe n°1 : 12 vers (dodécasyllabe), le
strophe n°2 : 8 vers (huitain), le strophe n°3 : 14 vers (sonnet), le strophe
n°4 : 4 vers (quatrain) et le strophe n°5 : 16 vers (seize).
Dans la première strophe, nous pouvons trouver des vers de différents
nombre de syllabe : tel que le premier qui comporte 11 syllabes
(hendécasyllabe) ou le troisième qui comporte 17 syllabes (vers libre). Le
vers libre offre au poète une liberté totale en permettant des variations dans
la longueur des vers, le rythme, … Prenons comme exemple dans la
strophe n°1 vers n°5 et 6 : « Igo, je deviens méchant, pas de Jasmine pour Jafar
Je suis comme le bas de mon bâtiment j'ai tous les jours le cafard ». La richesse des
rimes, “jafar et cafard” PNL utilise des rimes pauvres mais également des
rimes masculines. Le choix de langage utilisé est courant car PNL utilise
un langage familier : “jtéma” vers n°2 : qui signifie je regarde.
Contrairement à la première strophe, la deuxième strophe possède
énormément de rimes riches : “bas bas et baba” ou “ouwawa et ouwawa”.
De plus, la disposition de ses rimes sont croisées ABAB (voir paroles de la
musique).
Concernant les rimes féminines, nous pouvons en voir dans la troisième
strophe au vers n°1 et 2 : “trompe et tombe” dont la disposition de la rime
est suivie.
2) Figures de style
PNL utilise énormément de figures de style différentes :
1) Répétition : strophe 1 vers n°1 : gros, gros (le mot “gros est répété 2
fois).
2) Comparaison : strophe 1 vers n°6 : je suis comme le bas (l’adverbe
“comme” désigne une comparaison, ici le “je” est comparé au bas du
bâtiment).
3) Anaphore : strophe 2 vers n°1 : "Ouwawa ouwawa ouwawa" est une
répétions au début de chaque lignée, donc une anaphore.
4) Chiasme : strophe 2 vers n°8 : “J'comprends pas pourquoi on
m'comprend pas” (le mot “comprend” est disposé en miroir).
5) Personnification : strophe 3 vers n°3 : “Ce chemin…me séduit” (l’auteur
donnent des traits physiques au chemin).
6) Allitération : strophe 3 vers n°3 : “Ce chemin étroit et sombre me
séduit” (répétition du son “s” dans “ce”, “sombre” et “séduit”).
7) Hyperbole : strophe 3 vers n°6 : “De la haine à revendre, j’en ai
tellement” (le mot “tellement” évoque une exagération).
8) Métaphore : strophe 3 vers n°6 : “De la haine à revendre...” (métaphore
utilisée pour décrire une grande quantité de haine).
9) Antithèse : strophe 4 vers n°2 : “Les anges me parlent mais moi
j’entends pas” (opposition).
4) Conclusion
Nous pouvons donc conclure que les chanteurs sont des poètes. Il y’a eu
des changements au niveau des formes des poèmes (vers libre et plus de
liberté à partir du XX -ème siècle). Néanmoins les chanteurs veulent
également faire passer un message à travers les paroles de leur musique
tout comme les poètes à travers leur vers.