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BTP114 - Préparation de chantiers

Introduction
Depuis la nuit des temps les Hommes réalisent les projets.

La Grande Muraille de Chine Construction Autoroute

La Tour F Pyramide de Giseh


Un projet est une initiative temporaire entreprise dans le but de
créer un produit, un service ou un résultat unique. (PMI)
PowerPoint Presentation

Modern PowerPoint
“une organisation temporaire créée en vue de livrer un ou
plusieurs produits d’entreprise, conformément à un Cas d’Affaire
convenu ” (Prince 2)
Modern PowerPoint
CONCLUSION

Modern PowerPoint
LES CINQ GRANDES ETAPES DU PROCESSUS DE GESTION DE
PROJET
PowerPoint Presentation

PARTIE 2 : RESULTATS, DISCUSSIONS ET Modern PowerPoint


SYNTHESE
Démarrage Planification Exécution Surveillance et Maitrise Clôture

VI : SYNTHÈSE

Modern PowerPoint

Modern PowerPoint
Les six critères de performance d’un projet :
- le coût
- La qualité
- La durée
- les risques
- Le périmètre
- Les bénéfices
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec
un dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique


mais pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
projet techniquement maitrisé, pas de dérive
A
planning, ni de dérapage financier

B Ce projet a atteint les objectifs de qualité technique mais


pas les objectifs de délai ni ceux de coût
C Les objectifs de performances, de délai et de coût
ne sont pas atteints
D Les objectifs de qualité et de délai sont atteints avec un
dérapage budgétaire
• La conduite d’un chantier de travaux est assimilable à la gestion
d’un projet puisqu’il doit intégrer essentiellement l’optimisation
des coûts de main-d’œuvre et la mobilisation du matériel.
• Définition

Les chantiers peuvent être définis comme « tous lieux où


sont exécutés des travaux de bâtiment ou de génie civil
concourant à la réalisation d'un même objectif et sur
lesquels existe un risque de coactivité »
Les chantiers de bâtiment sont exécutés par les même entreprises que les
chantiers de Travaux Publics (les BTP), et ont donc des aspects d’organisation
communs.
Ce cours s’intéresse particulièrement aux spécificités d’organisation des
chantiers de bâtiment.
La préparation du chantier est passée en revue : personnel, études et
méthodes d’exécution, plannings et corps d’état.
Lors de la réalisation, la sécurité, la qualité et l’environnement sont des
aspects à ne pas négliger.
Un suivi des rendements, des plannings et du budget doit être opéré.
Les question de logistique, de gestion des interfaces, de dépenses communes
et les aléas et imprévus sont autant de notions abordées.
La livraison et la réception du bâtiment ainsi que les opérations préalables à
la réception (OPR) clôturent cet article.
• Chapitre 1: Spécificité des chantiers Bâtiments

Les chantiers de bâtiments relèvent d’un très grand nombre de métiers.


L’organisation de ce type de chantiers tient compte du fait qu’aucune
entreprise ne maîtrise l’intégralité de tous ces métiers.
Ces corps d’état sont souvent regroupés en 4 groupes correspondant aux 4
phases principales des travaux :
les travaux préliminaires : demolitions, terrassements generaux,
fondations profondes, voiries et réseaux divers (VRD) ;
le clos couvert : gros œuvre, maconnerie, charpente et couverture,
menuiseries extérieures, étanchéité;
les corps d’état architecturaux : structures métalliques, cloisons,
menuiseries intérieures, faux plafonds, revêtements (peinture,
carrelage…);
les corps d’état techniques : plomberie, sanitaire, électricité courants
faibles ou forts, chauffage – ventilation – climatisation(CVC), sécurité´,
ascenseurs…
Ces corps d’état sont souvent regroupés en 4 groupes correspondant aux 4
phases principales des travaux :
les travaux préliminaires : demolitions, terrassements generaux,
fondations profondes, voiries et réseaux divers (VRD) ;
le clos couvert : gros œuvre, maconnerie, charpente et couverture,
menuiseries extérieures, étanchéité;
les corps d’état architecturaux : structures métalliques, cloisons,
menuiseries intérieures, faux plafonds, revêtements (peinture,
carrelage…);
les corps d’état techniques : plomberie, sanitaire, électricité courants
faibles ou forts, chauffage – ventilation – climatisation(CVC), sécurité´,
ascenseurs…
• Chapitre 2: Les intervenants
C. Les Intervenants dans un projet de Construction
Les études de diagnostic permettent de renseigner le maître de l'ouvrage sur l'état du
bâtiment et sur la faisabilité de l'opération et ont pour objet de :

- établir un état des lieux. Le maître de l'ouvrage a la charge de remettre à la maîtrise


d'œuvre, tous les renseignements en sa possession concernant le bâtiment. La maîtrise
d'œuvre est chargée, s’il y a lieu, d'effectuer les relevés nécessaires à l'établissement
de cet état des lieux ;
- fournir une analyse du fonctionnement urbanistique et de la perception
architecturale du bâti existant, ainsi que permettre une meilleure prise en compte des
attentes des habitants et usagers ;
- procéder à une analyse technique sur la résistance mécanique des structures en
place et sur la conformité des équipements techniques aux normes en vigueur, et aux
règlements d'hygiène et de sécurité ;
- permettre d'établir un programme fonctionnel d'utilisation du bâtiment ainsi qu'une
estimation financière et d'en déduire la faisabilité de l'opération ;
- proposer éventuellement des études complémentaires d'investigation des existants.
Etudes d’esquisse (ESQ)
Aussi appelées études de faisabilité, phase visant à établir des propositions imagées plus ou
moins grossièrement en tenant compte du programme, du cahier des charges, de
l’enveloppe budgétaire et des contraintes règlementaires.
Chapitre 1: Etude du Dossier

Elle s’appuient sur un dossier de consultation des entreprises (DCE) qui


peut comprendre entre autres :
• Des pièces écrites
• Des plans
DCE
• L’Acte d’engagement
• CCAG
• CCAP
• CCTG : précise les règles techniques générales à appliquer: Normes NF, DTU
• CCTP : définit l’opération étudiée, limites de prestations entre corps d’états, hypothèse
de calculs, techniques d’exécution envisagées

Les rapports
• Etudes de sols
• Topographiques

• Etats des lieux


Concessionnaires etc…
Etudes d’exécution – Synthèse
Lors de la phase de préparation, le maître d’œuvre, les bureaux
d’études techniques (BET), ou des entreprises, établissent, à partir des
plans architecturaux, les plans d’exécution, et ce, pour chaque corps
d’état.
Etudes d’exécution – Synthèse
Ainsi, par exemple, les plans de béton armés sont ont calculés, puis
dessinés.
De même, le titulaire du lot CVC (Chauffage, ventilation, climatisation)
définit les dimensions de ses gaines de ventilation en fonction des
débits d’air prévus pour chaque pièce.
Il faut harmoniser ensuite tous ces plans.

Par exemple, la hauteur libre au-dessus des faux plafonds doit


permettre le passage des gaines de ventilation, des chemins de câbles,
des reseaux d’eau chaude et froide
Vu le très grand nombre de corps d’états differents, ce travail est
complexe et peut être source de litiges, car les intérêts sont fréquemment
divergents.
Pourquoi une société´ de plomberie accepterait-elle une modification (même peu
onéreuses) de ses plans, alors que son contrat prévoit un paiement forfaitaire,
fixe, et que son sur coût ne lui sera pas paye´ ?
Chapitre 2:Prévention : environnement
réglementaire
• Maîtriser les risques sur un chantier
• Références Legal :
Décret no 96-203 du 7 mars 1996, relatif à la durée du travail
Décret n° 96-205 du 7 mars 1996, Liste et Régime des jours fériés
Loi n° 2015-532 du 20 juillet 2015 portant le Code du travail (Article
21.2)
Loi n° 2015-532 du 20 juillet 2015 portant le Code du travail (Articles
24.1 and 24.2
Les principes généraux de prévention
• éviter les risques
• Évaluer les risques qui ne peuvent être évités
• Combattre le risque à la source
• Adapter le travail à l’homme,
• Tenir compte de l’évolution de la technique
• Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas
• Planifier la sécurité
• Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la
priorité sur les mesures de protection individuelle tels que casques,
gants etc…
• La coordination des différents intervenants sur un chantier doit être
organisée par:
• La mise en place d’un Plan Général de Coordination (PGC) et de
Plans Particuliers de la Sécurité et Protection de la Santé (PPSPS)
• La mise en place des Collèges Inter-Entreprises de Sécurité, de Santé
et des Conditions de Travail (CISSCT),
• Le suivi après réception, de la sécurité des travaux sur l’ouvrage par
le dossier d’interventions ultérieurs,
Le PGC SPS
Le PGC SPS (plan général de coordination en matière de sécurité et protection de la sa
nté) est un document définissant les mesures à prendre pour prévenir les risques résult
ant de l'intervention de deux ou plusieurs entreprises sur le chantier.
Il contient :
- Les renseignements d’ordre administratifs concernant le chantier;
- Les mesures d’organisations générale du chantier
- Les sujétions découlant des premières mesures de coordinations
- Les mesures générales de maintien du chantier en état de salubrité
Le PPSPS est établi lorsque plusieurs entreprises travaillent sur un chantier. Selon le nombre de
ces entreprises, la durée et le volume des travaux, trois catégories de chantier déterminent la
nécessité d’un PPSPS :

•1re catégorie : plus de 10 000 hommes-jours sur l’ensemble du chantier et au moins 10


entreprises pour les opérations de bâtiment et 5 pour celles de génie civil.

•2e catégorie : le chantier dure plus de 30 jours et l’effectif en pointe est supérieur à 20
travailleurs ou le volume prévu de travaux est supérieur à 500 hommes-jours.

Le PPSPS est établi pour les opérations de bâtiment et de génie civil soumises à déclaration
préalable de 1e ou 2e catégorie.

Pour une opération de 3e catégorie, où les travaux représentent un volume de moins de 500
hommes-jours et impliquent au moins deux entreprises, les entreprises intervenantes doivent
élaborer un PPSPS simplifié
Le contenu du PPSPS
Le PPSPS est constitué de quatre grandes parties :
1.les renseignements généraux sur l'entreprise, les
acteurs du chantier et la nature des travaux à réaliser ;
2.l'organisation des secours ;
3.les installations de chantier, notamment en matière
d’hygiène et de conditions de travail ;
4.les modes opératoires et mesures de prévention des
risques professionnels.
Prévention
Catégorie de chantier Catégorie III
des risques sur les
Catégorie II
chantiers
Catégorie I
Niveau de coordination Niveau 3 Niveau 2 Niveau 1

Condition Le nombre d'entreprises ≥2 Le nombre d'entreprises Le nombre d'entreprises


+ risques liés à la coactivité ≥2 ˃10
+ volume des travaux ˃ (bâtiment)
500 hommes-jour ˃5 (génie civil) + volume
des travaux ˃ 10 000
hommes jour
Sans risque Avec risque
particulier particulier
Obligation Conducteur Coordinateur Coordonnateur Coordonnateur registre
registre-journal registre-journal Registre journal journal DIU+ déclaration
DIU DIU+PGC simplifié PPSPS préalable + PGC
pour les DIU PPSPS
lots à risque + déclaration
particuliers préalable + PGC
PPSPS
Si opération de bâtiment ˃ CISSCT + aménagement
500 000 000 FCFA. des VRD préalables en
aménagement des VRD bâtiment
préalable
ACT Assistance pour la passation des contrats de travaux

DET direction de l'exécution du ou des contrats de


travaux - Éléments de mission de maîtrise d’œuvre pour
les opérations de construction neuve de bâtiment

AOR Assistance apportée au maître de l'ouvrage lors des


opérations de réception - Éléments de mission de maîtrise
d’œuvre pour les opérations de construction neuve de
bâtiment
Chapitre 2: Méthodes d’exécution –Matériel –
Materiaux
• LES COFFRAGES
Qu’ils soient verticaux, horizontaux ou inclinés, les coffrages ont
pour but de maintenir dans la forme voulue le béton pendant sa
prise, éventuellement jusqu’à son séchage
• Les risques liés à l’utilisation des coffrages :renversement du coffrage,
ou de l’engin de levage, chute d’éléments ou de personnes.

• Les mesures à respecter portent notamment sur les éléments


constitutifs du coffrage, les gabarits de travail, les dimensions des
échelles et des crinolines…
1.Les coffrages verticaux
• Les types de coffrages étudiés sont les suivants :
• les coffrages modulaires plans ;
• les coffrages cintrables ;
• les coffrages de poteaux ;
• les coffrages manuportables ;
• les coffrages grimpants, autogrimpants et glissants ;
• les coffrages spéciaux.
1.1 Les coffrages modulaires plans
• Ces éléments sont des banches planes non déformables telles que
des matériels des gammes des sociétés s’étant fait connaître : Doka,
Hussor, Outinord, Peri, Sateco et Ulma.
Banche Dokasset
Coffrage H 12 HUSSOR
OUTINORD B800
Stabilisation de banches par compas contre la prise
au vent etc…
Stabilisation de banches par ancrage
Stabilisation par lests amovibles
1.2 Les coffrages cintrables
• Historique –
• Le béton étant un élément « liquide » avant sa prise, les architectes
ont cherché à utiliser cette propriété pour donner à leurs ouvrages
des formes « architecturales » avec des formes curvilignes puis des
volumes aux formes arrondies

• Coffrage circulaire METACINTRE - YouTube


Stabilisation avec banches superposées
Coffrage circulaire METACINTRE - YouTube
1.3 Les coffrages des poteaux
• Une grande variété de formes – Le coffrage des voiles de béton armé de
bâtiment qui sont soit longilignes, soit curvilignes, se fait suivant des
techniques bien au point. Cette technique apparaît clairement dans les
coffrages outils bien équipés.
Le coffrage des poteaux de formes variées : verticaux ou inclinés, de sections
carrées, polygonales, circulaires, de diamètres différents, posent des problèmes
économiques du fait du faible nombre de réemplois

Sécurité – Du point de vue technique, le problème vient de l’équipement en


sécurité qui est onéreux par rapport au nombre de réemplois. Mais
actuellement des solutions appropriées permettent de protéger le poste de
travail et de l’atteindre en sécurité.
CONSEILS COMMUNS À TOUS LES TYPES DE COFFRAGES DE
POTEAUX
• La stabilité – Tout élément de coffrage ainsi que le coffrage complet
doivent être stabilisés, ou mieux autostables, par unmatériel adapté
tel que les triangles de stabilisation.

• Poste de travail – Les coffrages de poteaux doivent être équipés


d’une plate-forme de travail facilement accessible par une échelle et
protégée contre les risques de chutes de hauteur vers l’extérieur, mais
aussi vers l’intérieur.
Coffrages ailes de moulin
Coffrages ailes de moulin

• MEVA Coffrage de Poteaux CaroFalt *F - YouTube


1.4 Les coffrages des poteaux circulaires
1.5 Les coffrages manuportables
• Les caractéristiques recherchées – Ces coffrages permettent pour la plupart de réaliser des fondations, des
voiles, des cages, des poutres, avec rapidité et facilité, manipulables par un homme seul, et ceci sur les sites où
il n’y pas d’engin de levage.
• Les caractéristiques recherchées pour ces coffrages sont :
• • la légèreté : de 30 kg à 35 kg par m2 ;
• • une indépendance par rapport à la grue, mais une résistance
• élevée face aux manutentions possibles à la grue ;
• • une manipulation facile grâce à des possibilités de préhension ;
• • une grande simplicité d’utilisation ;
• • une flexibilité et une économie optimales ;
• • un cadre robuste avec une structure indéformable ;
• • une peau soit composite, soit en bois ;
• • un assemblage rigide ;
• • une bonne résistance à la poussée du béton.
• La peau dont le poids doit être faible est généralement en bois bakélisé
1.6 Les coffrages Grimpants, autogrimpants
• Coffrage grimpant s’effectue par déplacement du coffrage avec une grue. Dans ce
cas, l’envergure des éléments dépendra de la force de la grue et de la force du vent
; plus le vent sera violent, plus les efforts sur les ancrages perdus et les éléments de
coffrage seront élevés.

• Coffrage autogrimpant
Lorsque le mur est très haut, la technique utilisée est celle du coffrage autogrimpant.
Ce système est un système grimpant conventionnel complété par un équipement
mécanique et hydraulique pour pouvoir lever l’ensemble sans l’aide d’une grue
1.Les coffrages horizontaux
• Les coffrages horizontaux, sauf ceux posés sur le sol, reposent sur un
étaiement destiné à assurer la stabilité de l’ouvrage en phase
provisoire ou transitoire.

• Les planchers en béton armé(ouvrage séparant les niveaux d’un


bâtiment) ainsi concernés sont :
• les planchers à dalle pleine;
• les planchers à prédalles ;
• les planchers à dalles alvéolées ;
• les planchers à poutrelles et entrevous ;
• les planchers nervurés
les planchers à dalle pleine
les planchers à dalle à corps creux
les planchers à prédalles
les planchers à dalles alvéolées
les planchers à dalles alvéolées

• Un plancher nervuré coulé sur place et nervuré dans les deux sens
pour former un gaufrage.
• LES PRINCIPAUX POINTS POUR L’ÉTAIEMENT D’UN PLANCHER

L’étaiement d’un plancher a pour objet de reprendre des efforts apportés


par ceux-ci et à les transmettre au plancher inférieur ou au sol grâce à des
moyens prévus pour cela.
Il s’agit généralement des appuis verticaux, étais simples ou composition
d’étais format des tours ou sapines.
Principe
Les coffrages horizontaux
Coffrage modulaire avec peau coffrante.
Dimensionnement du coffrage :
Données:
Dalle de béton
▪ Poids volumique = 25 KN/m2
▪ Surcharge de chantier = 2,0 KN/m2

Matériel de coffrage
▪ Panneau coffrant NF CTB 250x 125x18
▪ Poutrelle DOKA H20 (longueur 2,9 et 3,9 m)
▪ Flèche du coffrage ˂ L/400 = 2 mm
Dimensionnement du coffrage :
Espacement maximal des raidisseurs
▪ 54 cm
▪ Il conviendrait de retenir un espacement pratique de
1250/3 = 417 mm pour répartir régulièrement les raidisseurs
sous le panneau
0,417
Espacement des poutrelles principales:
Espacement des poutrelles principales
▪ Longueur = 7,5 m
▪ (7,5 – 2x0,35)/3 = 2,27 ˂ 2,93 m
▪ 0,35m encombrement du trépied
Une file de poutrelles principales peut-être composé de 2 DOKA H20
De longueur 2,90 et 3,90m

Largeur maximale de la cellule: 6,13 m


(6,13-2,9-3,9= - 0,67 m)
Ce qui laisse un recouvrement de 0,67 m ( valeur minimale = 0,5 m)
Espacement des étais:
La portée des poutrelles secondaires retenue étant voisine de 2,25
par défaut, il faudra prévoir un étai tous les 1,27 m maximum
Chapitre 3: les appareils de levage
LES TYPES DE GRUE

Deux grandes familles de grues de chantier :


•— les grues à tour à montage par éléments
•— les grues mobiles ;
Le terme générique « grue » désigne les appareils de
levage travaillant en porte-à-faux par l’intermédiaire
d’une membrure appelé flèche et comportant un ou
plusieurs crochets de levage.
1/les grues à tour ;

•La conception induit des


problèmes de stabilité.
•Encombrement réduit au sol
Les terminologies

Quatre groupes de caractéristiques


permettent de définir les grues à Tour
- Le montage
- La liaison partie fixe-partie tournante
- La conception de la flèche
- Le type d’implantation
- Le montage
a. Par éléments

Grue à Tour Circulant sur rails


- Le montage
a. Par éléments

Grue à Tour Fixe


- Le montage
a. Par éléments

Grue à Tour hissable


- Le montage
a. automatisé
- La liaison partie fixe-partie tournante
a. A rotation du haut (mât fixe)
b. A rotation du bas ( mât tournant)
https://youtube.com/watch?v=Ue0MM8CCdKg
- Conception de la flèche
a. Flèche horizontale
b. Flèche relevable
- Type d’implantation
a. Grues roulantes
b. Grue fixe
c. hissable
Détermination des caractéristique de la grue

1. La flèche
Sont pris en compte:
- Les circuits d’approvisionnements;
- Les aires de préfabrications à desservir
- Le profil et les dimensions des bâtiments existants
- La présence de ligne électrique
Détermination des caractéristique de la grue

2. La Hsc
3. ELINGAGE

Les élingues sont des accessoires permettant le levage de charges diverses. Il existe de nombreuses
élingues de formes et de natures différentes.
Les élingues textiles

Une élingue plate, aussi appelé élingue textile à sangles plates, est un matériel
de levage (ou sangle de levage) permettant de soulever des charges se situant
entre 1 à 10 tonnes selon le modèle choisie.
Les élingues chaines

Les élingues chaînes.


Les élingues chaînes, plus résistantes que les élingues textiles sont en général munies
de crochets à leur extrémité. On en trouve de différentes longueurs et d'un nombre de
brins simple ou multiple.
Des crochets se trouvants sur la partie supérieure permettent de régler la longueur de la
chaîne en fonction des charges à soulever (pose des escaliers par exemple)
Les Palonniers

Les Palonniers déportés


Chapitre 4: Le Plan d’Installation de Chantier
Le recherche de la productivité constitue le critère impératif de
toute installation de chantier. Il s’agit de réduire au maximum les
mouvements et les manutentions qui ne sont pas absolument
nécessaires
La mécanisation du chantier de construction, qui a tendance à
s’amplifier, permet une économie de main-d’œuvre et une
exécution plus rapide, plus régulière et finalement moins coûteuse.
Chapitre 4: Le Plan d’Installation de Chantier
- Etude d’installation de chantier
Le chantier s’étend à l’intérieur d’un périmètre; il comprend:
- l’espace occupé par le bâtiment en construction;
- Les dépôts de matériaux;
- Les postes de travail;
- Les moyens de mise en œuvre
- Les locaux pour le personnel;
- Etc…
Chapitre 4: Le Plan d’Installation de Chantier
- Installations et matériels liés à la réalisation

1. Stockage des matériaux ( pour les remblais réutilisées,


les agrégats, les aciers, les élements préfabriqués
2. Gros matériel : les grues, La centrale à béton,
3. Les aires de travail, autre stockages ( poste ferraillage,
menuiserie…
4. Les circulations ( engins, camions, piétions)
Chapitre 4: Le Plan d’Installation de Chantier

- Clôtures

- Gestions des déchets

- Réseaux
Chapitre 4: Le Plan d’Installation de Chantier
Cantonnements:
Les cantonnements seront placés de préférence en dehors de
l’aire de balayage de la grue et près de l’entrée du chantier

- Bureau de chantier
- Sanitaires
- Vestiaires
- Réfectoires
- Infirmerie etc
CAPACITE PROFESSIONNELLE
RECHERCHE UN CONDUCTEUR DE TRAVAUX

Profil: 1 Profil: 2
Ingénieur BTP Ingénieur INP-HB
Diplômé de Harvard Certifié PMP
10 ans d’expérience 10 ans d’expérience
Qu’est-ce que PRINCE2 ? (Projects In Control Environment)
PRINCE2 est une méthode de gestion de projet intégrée qui fournit un
ensemble de thèmes et de processus applicables à la gestion d’un projet
du début à la fin. PRINCE2 fournit un modèle de ce qui doit être fait, qui
doit le faire et quand.

PRINCE2 a été développé par l’Office of Government Commerce (OGC)


du Royaume-Uni en 1996 et est une marque déposée d’Axelos.

- PRINCE 2 FOUNDATION
- PRINCE 2 PRACTIONNER
Observations TP3
(a)Une grande cabine de monte-charge pour deux.
(b)Les matériaux ne sont pas stockés près des monte- charges
(c)L'entrée du site est trop étroite pour le passage des camions.
(d)Les magasins sont situés derrière la Centrale à béton, ce qui masque la vue du
magasinier, et le poste de contrôle est séparé des ateliers.
(e)La centrale à béton et le mélangeur de mortier sont situés trop loin monte-
charges et à une certaine distance de la route temporaire.
(f) Les stocks sont dispersés et gênent le déchargement et le contrôle.
(g)Les routes temporaires sont longues et étroites.
(h)Certaines zones de stockage sont difficiles à atteindre et ne sont pas visibles
depuis les magasins.
Proposition d'aménagement :
(a) Les monte-charges sont logés dans un échafaudage commun.
(b) Les centrales de dosage sont directement déversées dans des bennes
sur le sol dur.
(c) La route temporaire est plus courte et plus large.
(d) L'accès est élargi près de l'entrée du site.
(e) Les magasins sont situés de manière à offrir une bonne vue sur tous le
s stocks de matériaux et sont situés à proximité de la route temporaire
.
Le point de contrôle est également situé près des magasins.
(f) Les agrégats sont directement accessibles
(a) Une enceinte est prévue pour le contrôle des matériaux
Après l’avant-projet définitif, le maître d’ouvrage doit demander
au maître d’œuvre de confier au coordonnateur de conception
l’esquisse des installations de chantier afin de les finaliser pour
le dossier d’appel d’offres
Dans le cas où il n’y aurait pas suffisamment de place pour les
installations d’atelier et de stockage, il serait alors nécessaire de réserver
le terrain pour la zone de vie, de chercher un emplacement ailleurs et
d’utiliser par la suite les méthodes de logistique développées plus loin.
Ces installations comportent les vestiaires, les sanitaires
(douches et WC) et les réfectoires.
Obligation d’Installations d’accueil collectives
QCM
Classez par ordre décroissant le grade de ces intervenants du
chantier:
A. Conducteur d'engin, chef de chantier, chef d'équipe, conducteur de
travaux
B. Conducteur de travaux, chef de chantier, chef d'équipe, conducteur
d'engin
C. Conducteur de travaux, chef d'équipe, chef de chantier, conducteur
d'engin
QCM
Classez par ordre décroissant le grade de ces intervenants du
chantier:
A. Conducteur d'engin, chef de chantier, chef d'équipe, conducteur de
travaux
B. Conducteur de travaux, chef de chantier, chef d'équipe, conducteur
d'engin
C. Conducteur de travaux, chef d'équipe, chef de chantier, conducteur
d'engin
Le coordonnateur SPS a pour mission

A. L'organisation du chantier et de la sécurité en collaboration avec


le conducteur de travaux
B. La prévention et la sécurité des travailleurs exclusivement
C. La mise en place de la signalisation temporaire
Le coordonnateur SPS a pour mission

A. L'organisation du chantier et de la sécurité en collaboration avec


le conducteur de travaux
B. La prévention et la sécurité des travailleurs exclusivement
C. La mise en place de la signalisation temporaire
Qui définit l'installation de chantier
A.Le chef d'équipe
B. Le chef de chantier
C. Le conducteur de travaux
Qui définit l'installation de chantier
A. Le chef d'équipe
B. Le chef de chantier
C. Le conducteur de travaux
Pour lever une charge je peux l'accrocher aux dents du
godet
A. Vrai
B. Faux
C. Seulement dans les cas exceptionnels
Pour lever une charge je peux l'accrocher aux dents du
godet
A. Vrai
B. Faux
C. Seulement dans les cas exceptionnels
Chapitre V : Le Plan Assurance Qualité (PAQ)
I. DEFINITIONS DES CONCEPTS

La qualité d'un produit ou d'un service "est son aptitude à satisfaire les
besoins actuels ou futurs de l'utilisateurs dans les meilleures conditions de délai
et de coût"

On décrit souvent la recherche de la qualité par quatre phases successives qui


partent du client, transitent par l’entreprise pour revenir au client
La norme iso 9000 définit la qualité comme "L'aptitude d'un ensemble de
caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences"… Dans la pratique, la qualité
se décline sous deux formes :
Le client a vis-à-vis du produit et de l’entreprise un certain nombre de
besoins et d’attentes : c’est la qualité attendue. Mais ces besoins sont de
deux niveaux : les uns sont exprimés, les autres sont implicites.

L’entreprise va donc s’organiser pour répondre à ces attentes grâce à des


activités spécifiques et des processus

Cette action de l’entreprise vise la qualité programmée. Mais ce qui est prévu
n’est pas toujours au rendez-vous et la qualité réalisée est parfois différente de
la qualité programmée.
C’est à partir de ces éléments bien factuels que le client va se faire
une opinion sur la qualité de la prestation de l’entreprise : c’est la
qualité perçue.

C’est elle qui va induire la satisfaction finale du client car il fait


ses constatations et compare – inconsciemment ou non –
compare les résultats avec ce qu’il attendait – consciemment ou
non
La qualité externe : c'est lorsqu'un produit ou service répond
parfaitement aux besoins et attentes des clients. Au quotidien, de
nombreuses entreprises perdent des parts de marchés, car elles ne
parviennent pas répondre efficacement aux exigences clients.

La qualité interne : C'est la maîtrise et l'amélioration du fonctionnement


de l'entreprise. Les bénéficiaires en sont la direction, le personnel de
l'entreprise, les actionnaires … et bien sûr les clients. Difficile de faire de
la qualité externe sans qualité interne !
II. IMPORTANCE DE LA QUALITE

La qualité est une démarche utile

• La qualité est profitable :

- Au maître d'ouvrage

- A la maîtrise d'œuvre et à l'entreprise


II. IMPORTANCE DE LA QUALITE

Qualité et performance : les enjeux d’une démarche qualité


II. IMPORTANCE DE LA QUALITE

En cette période de forte concurrence et de forte compétitivité, la qualité


délivrée des produits et des services est devenue une nécessité : vendre
c’est bien; vendre en ayant la garantie que le client sera satisfait c’est
mieux!
III. MANAGEMENT ET DEMARCHE QUALITE

La mise en œuvre d'un système de management de la qualité (SMQ) est


nécessaire pour diriger avec succès un organisme.

La norme iso 9000 défini un système de management de la


qualité comme un "système de management permettant d'orienter et de contrôler un
organisme en matière de qualité".
PDCA La roue de Deming, Deming wheel
en anglais, ou encore PDCA, est un
pilier important du système de
management de la qualité (SMQ) qui
s'inscrit dans une démarche
d'amélioration continue.
Toutes les normes de qualité, y
compris la norme ISO 9001v2015, se
basent sur cette méthode. Cette
dernière est utilisée dans toutes les
activités, processus ou démarches
qui nécessitent une amélioration.
LA DEMARCHE QUALITE

Une démarche qualité est un outil de changement créant une dynamique de


progrès continu dans le fonctionnement de l’entreprise (qualité interne) et la
satisfaction de ses clients (qualité externe). Cela favorise la pérennité et le
développement de l’entreprise. Une démarche qualité est avant tout un
véritable projet d’entreprise participatif qui doit être porté par la direction et
impliquer tout le personnel.
LA DEMARCHE QUALITE

La démarche qualité comprend les étapes suivantes:


- La définition de ce qui est pris en compte en fonction des utilisateurs
(MOA, Utilisateurs, locataire
- L’Assurance qualité;
- Le Contrôle qualité
- La gestion pour mesurer
LA DEMARCHE QUALITE

- l’assurance qualité intervient en amont, au début du projet de


développement d’un produit par un fabricant, alors que

- le contrôle qualité est effectué en aval, pendant la production ou même


après la production.
LA DEMARCHE QUALITE

- L’Assurance qualité définit ce qu’il faut mettre en place pour obtenir la


conformité à la définition.

- Le Contrôle qualité consiste à verifier la conformité au référentiel qui


correspond à une réponse oui/non pour détecter les défauts d’exécution

L'assurance et le contrôle de la qualité c'est : écrire ce que l'on va faire, faire


ce que l'on a écrit, écrire ce que l'on a fait, et conserver ce que l'on a écrit
IV. Le Plan Assurance Qualité (PAQ)
- La qualité implique une organisation,
- La qualité est une affaire de confiance et de responsabilité
Plan assurance qualité (PAQ)

o Le PAQ est un document obligatoire sur chaque chantier;

o Est établi par le projet, et a pour objectif de structurer l’organisation et le mode


de fonctionnement du projet au niveau de ses spécificités et des ses contraintes.

o Décrit les dispositions et les moyens mis en œuvre pour s'assurer de la Qualité
finale de l'ouvrage construit.
o Outil cohérent de management, d’animation et de communication sur les règles
de fonctionnement à la conduite de projet et à la réalisation des objectifs

o Est indissociable du Plan de contrôle du chantier ou ITP (Inspection Test


200
Plan)
Plan assurance qualité (PAQ)

o Son but:
▪ Identifier et maîtriser les risques du projet ,
▪ Prévenir les dysfonctionnements,
▪ Garantir au Client et aux parties intéressées la réalisation de l’ouvrage dans les
critères requis

o Documents associés au PAQ


▪ Le Plan de contrôle et essais – ITP
✓ en adéquation avec les risques identifiés sur la conformité du produit,
✓ portant les exigences spécifiées pour la réalisation du produit (tolérances,
critères d’acceptation, échantillons et références, …).
▪ Les fiches de contrôles afférentes, 201
Plan assurance qualité (PAQ)

La trame du PAQ se présente comme suit:

L’objet
Domaine d’application,
Informations générales sur le projet,
Politique et leadership,
Gestion documentaire du projet,
Organisation prévue pour réaliser le projet,
Maîtrise de la production
Annexes (les plans de contrôle, fiches de contrôles) 202
LE PAQ
o Le PAQ est l’application du manuel qualité à un chantier donné.
o C’est la partie du système qualité de l’entreprise communicable au client pour
justifié de la confiance qu’il peut avoir en elle.
o Gérer la qualité, c’est analyser les risques de non qualité, réduire ces risques par
la mise en place de systèmes qualité adéquats et améliorer en permanence la
qualité. Le cycle du processus de la qualité se résume à définir, préparer, réaliser,
vérifier, améliorer, prouver.
PA /PC
RECAP:
Chapitre VI : La planification du chantier
Les domaines de connaissance à prendre en compte
1. La gestion de l'intégration,

2. La gestion de la portée,

3. La gestion de l'échéancier,

4. La gestion des coûts,

5. La gestion de la qualité,

6. La gestion des ressources, Le plan du projet

7. La gestion des communications,

8. La gestion des risques,

9. La gestion des approvisionnements,

10.La gestion des parties prenantes,


Le temps constitue une des contraintes en importance dans le
processus de réalisation du projet.
L’ouvrage doit être livré à une date déterminée à l’avance qui
correspond généralement au calendrier des opérations du client. Cette
situation force le gestionnaire de projet à établir son échéancier en
fonction de la disponibilité des lieux et des ressources, ainsi que de
nombreuses contraintes telles que l’accès au financement, la
complexité des interventions projetées, l’ordonnancement des travaux,
les saisons et les conditions du marché de la construction.
Objectif du Planning

Le principal objectif du planning n’est pas d’évaluer le retard dans la


réalisation des travaux.
Il permet à la MO/MOE et aux entreprises l’exercice des 5 fonctions qui
caractérisent l’accomplissement de toutes actions:
- Prévoir: établir les programmes d’action et les situer dans le temps;
- Organiser: mettre en place les moyens propres à la réalisation des
prévisions;
- Commander: déclencher l’exécution des différentes phases de
réalisation des travaux et évaluer toutes les répercussions que peut
entrainer leur enchainement;
Objectif du Planning

- Coordonner: relier entre elles les différentes phases de réalisation des


travaux et évaluer toutes les répercussions que peut entrainer leur
enchainement;

- Contrôler: vérifier que la réalisation des travaux est conforme aux


prévisions et prendre toutes les mesures nécessaires pour corriger
tout écart,
CHAPITRE 2:PLANIFIER LE PROJET DE CONSTRUCTION

Le planning d'un projet est hiérarchisé selon différents niveaux


CHAPITRE 2:PLANIFIER LE PROJET DE CONSTRUCTION
CHAPITRE 2:PLANIFIER LE PROJET DE CONSTRUCTION

A. Le Découpage du projet
A. LE DÉCOUPAGE DU PROJET
▪ Faciliter la compréhension et la manipulation d’un ensemble complexe par
la détermination de sous-ensembles de moindre complexité

▪ Classer et hiérarchiser

▪ Essayer de ne rien oublier

▪ Permettre un suivi efficace du projet lors de son exécution grâce à


l’utilisation de ces structures.
LE WBS

La WBS Ou organigramme des tâches. C'est la liste hiérarchisée des


travaux (Work), en grande partie déduite de la PBS.
B.DEFINIR LES ACTIVITES

L’intérêt principal de ce processus est qu’il décompose les lots de travaux en activités
de l’échéancier qui servent de base à l’estimation, à la planification, à l’exécution, à la
maîtrise du travail du projet.

DEFINIR LES ACTIVITES: Outils et techniques


Décomposition
• Dans la SDP ,la décomposition subdivise le contenu total du projet en
composants plus petits et la décomposition dans définir les activités subdivise les
lots de travail en composants plus petits et plus faciles à gérer appelés activités
• La SDP et le dictionnaire de la SDP servent de base a l’établissement des activités
• La SDP, le dictionnaire de la SDP et la liste des activités peuvent être développés
simultanément
Une liste d’activités est une liste exhaustive de toutes les activités à inclure dans
l’échéancier d’un projet qui comprend :

• Le nom de l’activité
• L’identifiant ou le numéro de l’activité
• Une brève description de l’activité

Les attributs des activités fournissent les informations comme les activités
antécédentes, les activités successeurs, les liens logiques, les décalages avec avance
et avec retard, les ressources nécessaires, les contraintes, les dates imposées, et les
hypothèses reliés aux activités.
Les attributs des activités décrivent les caractéristiques des activités et sont une
extension de la liste d’activités.
Les jalons sont les accomplissements majeurs ou des évènements significatifs du projet
et marquent l’achèvement de livrables majeurs ou autre évènement clé dans le projet.
C.ORGANISER LES ACTIVITES EN SEQUENCE

Une liste d’activités préparée est logiquement organisée en séquence.


Une dépendance ou une relation entre les activités est établie.
Les dépendances devront être déterminées dans le but d’utiliser l’analyse du
chemin critique.
Estimation analogique
L’estimation analogique utilise les informations provenant de projets antérieurs
similaires comme la durée, le budget ,
la taille et la complexité pour un futur projet

L’estimation analogique aussi appelée « top –down estimating» est une forme de
jugement d’expert utilisant
l’Information historique
L’estimation analogique est généralement moins onéreuse et prend moins de temps
mais est habituellement moins
précise
Cette estimation sera plus précise si le projet antérieur est similaire en nature et non
juste en apparence
Estimation paramétrique
L’estimation paramétrique utilise une relation statistique entre les données
historiques et d’autres variables
Elle est plus précise que l’estimation analogique
L’estimation est faite en multipliant la quantité de travail par le nombre d’heures de
main d’œuvre par unité de travail
Estimation a 3 points (PERT)
Une estimation a 3 points utilise la moyenne des estimations optimistes
,pessimistes et plus probable et améliore ainsi la précision

Estimation plus probable (tpp) - Estimation réaliste et plus probable


Estimation optimiste (to ) Meilleure scénario possible
Estimation pessimiste (tp) Pire scénario possible
Rotation fermée –
Le chantier peut comporter plusieurs bâtiments A, B ,C ,D... et le
planning de travaux prévoir une réalisation de ces constructions l’une
après l’autre

Cette possibilité peut aussi résulter du choix de l’entreprise qui, tout


en respectant le délai global, préfère avancer rapidement un bâtiment
pour faciliter le travail des autres corps d’état.
Rotation Ouverte –
Il est également possible de mener en
même temps la construction des bâtiments A et B : le matériel passe alors
d’un bâtiment à l’autre à la fin de chaque étage

On peut ainsi réaliser successivement les voiles de l’étage « i » du


bâtiment A, puis ceux de l’étage correspondant sur le bâtiment B,
revenir sur le bâtiment A et coffrer l’étage « i+1 », puis répéter
l’opération au bâtiment B, etc.
Ce choix, d’abord dicté par le planning (qui peut « imposer »de réaliser
simultanément deux bâtiments), peut aussi résulte de l’organisation du
travail
Une rotation ouverte laisse plus de latitude à l’organisation du
travail séparé des équipes. L’équipe « voiles » dispose de la totalité de
l’espace sur un étage pour travailler car, au même instant, l’équipe «
planchers » intervient sur l’autre bâtiment
LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE PLANIFICATIONS
LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE PLANIFICATIONS

- Les méthodes linéaires

- Les méthodes par réseau


LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE PLANIFICATIONS

- Les méthodes linéaires

- Diagramme de GANTT
- Planning chemin de Fer
- Diagramme de GANTT

Une représentation graphique du déroulement chronologique d’un


projet
- Planning chemin de Fer

Utiliser pour planifier des travaux à caractère linéaire, séquentiel ou


répétitif, par étage ou zones, comme les routes, tunnels, bâtiments
élevés, terrassement.
- Planning chemin de Fer

Le promoteur d’un futur centre commercial vous fournit les plans


de son projet afin que vous puissiez réfléchir à un zoning cohérent
pour rythmer correctement les travaux
- Lister les differents typologies des zones0
Planning chemin de fer

Ce planning sert à la planification des travaux répétitifs.


Ce graphe permet de visualiser, pour des travaux répétitifs et cycliques, les
cadences de production et la synchronisation des diverses tâches.
Il est surtout utilisé pour visualiser :
• courbes de production
• courbes de pose
• et courbes de stock
afin de prévoir :
• les délais de commande
• les délais de fabrication
• le nombre de moules optimum
• l'organisation des livraisons
• les aires de stockage adaptées
Il est aussi utilisé pour visualiser les rotations d'engins.
Représentation du graphe:
• l'axe horizontal est gradué en unités de temps (h, j, s etc...)
• l'axe vertical est gradué en Q d'ouvrages ou de distances.

Ex : - des ml pour les travaux de canalisations


- des m² pour les travaux de dallage
- des unités pour les ouvrages préfabriqués
- des distances pour les déplacements des engins de transport

Les tâches sont représentées par un segment oblique de pente égale à la


quantité divisée par le délai.
Cette pente indique la cadence ou la vitesse d'avancement.
Conventions :
• + les dates de début de tâche sont calculées au matin
• + les dates de fin de tâche sont données au soir.
• + les éléments fabriqués, stockés et posés sont comptabilisés le soir
Exemple de planning chemin de fer:

Corniches préfabriquées pour un pont :


Nombre d'éléments: 150 u
Délai de pose: J91 à J120
Nombre de moules /cadence de fabrication par J : 2 u
Durcissement avant pose: 7 j
Méthode pour faire un planning chemin de fer:

Pose des élements

Calculer :
- la durée de pose;
- La cadence de pose
- Les quantités de corniches posées pour
➢ J91 matin et soir
➢ J120 matin et soir
Durée de pose:

Durée de Pose = 𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑃𝑜𝑠𝑒 − 𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑒 + 1

(+1) Date de debut de pose au matin : J + 91 (Inclus)


Date de fin de pose au soir : J + 120 ( Inclus)

Durée de Pose = 120 − 91 + 1 = 30 Jours


Cadence de pose:

𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 à 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 150


Cadence de pose : = = 5 u/j
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑜𝑢𝑟 30
- Les quantités de corniches posées pour

➢ J91
▪ matin : 0 unité
▪ Soir : 5 unités

➢ J120
▪ matin: 150- 5 = 145 unités
▪ Soir: 150 unités
Cadence de pose:

Délai de Pose : J91 à J120 → Durée de Pose = 120 – 91 +1 = 30 jours

𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 à 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 150


Cadence de pose : = = 5 u/j
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐽𝑜𝑢𝑟 30

Date de debut de pose au matin : J + 91 (Inclus)

Date de fin de pose au soir : J + 120 ( Inclus)

Cadence de pose : 5 u/j

Nombre d'éléments : 150 u


Tracer la courbe de pose:
Les dates de début et de fin de pose sont définies par le planning
travaux.
Elles sont reportées sur l'axe des x.
On porte en ordonnées le nombre d'éléments à poser.
Fabrication des élements

Calculer :
- La cadence de fabrication;
- la durée de fabrication;
- Quel sera le jour de fin de fabrication;
- Quel sera le jour de debut de fabrication;
- Les quantités de corniches produites pour les deux jours ( debut et fin
de production)
La cadence de fabrication: 2U/J
Durée de Fabrication:

𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é à 𝑓𝑎𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑟 150


Durée de Fabrication : = = 75 j
𝐶𝑎𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑏 2
Le jour de Fin de Fabrication

𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝐹𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑃𝑜𝑠𝑒 − 𝐷𝑢𝑟𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 − 1

∗ 1(𝑝𝑟é𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑒)


* 7 jours de durcissement soit 5 jours ouvrés

𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝐹𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 120 − 5 − 1 = 𝐽 114 𝑆𝑜𝑖𝑟


Le jour de début de Fabrication

𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝐹𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝐹𝑎𝑏 − 𝐷𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 1

∗ 𝑂𝑛 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡𝑒(+1 ) pour tenir compte du décalage du soir et du matin, en tenant


compte du jour de fin de pose

𝐽𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝐹𝑎𝑏𝑟𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 114 − 75 + 1 = 𝐽40 𝑀𝑎𝑡𝑖𝑛


- Les quantités de corniches fabriquées pour

➢ J40
▪ matin : 0 unité
▪ Soir : 02 unités

➢ J114
• matin : 150 – 2 = 148 unités ou / (J114- J40) x cadence
74 x 2 = 148 unités
• Soir : 150 unités
Stockage des corniches

Calculer la quantité de corniches en stock au:


- J40;
- J91 matin et soir;
- J114 matin et soir ;
- J115 matin;
- J120 matin et soir
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑒𝑛 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 = 𝐸𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠 − 𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠
Entrées = qté fabriquées
Sorties = qté posées
- Les quantités de corniches fabriquées pour
➢ J40
▪ matin : 0 unité
▪ Soir : 02 unités

➢ J91
▪ matin :
quantité fabriquées = (J91-J40) * cadence = 51*10 = 102 unités
quantité posées = 0
Quantité en stock = 102 unités
▪ Soir :
Quantité en stock = 102 unités + 2 fabriquées – 5 posées = 99
unités
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑒𝑛 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 = 𝐸𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠 − 𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠
Entrées = qté fabriquées
Sorties = qté posées

➢ J114
▪ matin :
Quantité en stock = 102 unités + (114-91)*2 –(114- 91)*5 = 33
unités
▪ Soir :
Quantité en stock = 33 unités + 2 fabriquées – 5 posées = 30
unités

J115
▪ matin :
Quantité en stock = 30 unités
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑒𝑛 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘 = 𝐸𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠 − 𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠
Entrées = qté fabriquées
Sorties = qté posées

➢ J120 Jour de fin de fabrication J114


▪ matin :
Quantité en stock = 30 unités + (120-115)*5 = 5 unités
▪ Soir :
Quantité en stock = 5 unités– 5 posées = 0 unité
ETUDE DE CAS N°1
ETUDE DE CAS N°1
ETUDE DE CAS 2
1/
TAKT TIME
Le takt time est la cadence à laquelle vous devez terminer
un produit afin de répondre à la demande des clients.

Par exemple, si vous recevez une nouvelle commande toutes


les 4 heures, pour répondre à la demande, votre équipe doit
terminé un produit en 4 heures ou moins.
2/TAKT TIME
3/
4/ Les lots cloisons et sol n’ont pas de continuité de travaux dans les zones
5/
6/

Le maillon cadenceur est le lot peinture


7/
8/
PLANIFICATION DE CHANTIER
La planification d’un chantier est assimilable à la gestion d’un projet.
Il doit intégrer :
▪ l’optimisation des coûts de main-d’œuvre,
▪ la mobilisation du matériel,
▪ le respect des délais et du cahier des charges.

Ces aspects étant gouvernés par de très nombreux facteurs et contraintes, il est
nécessaire d’approcher avec méthode son organisation en passant par la
planification des tâches et la réalisation d’un planning.
1.Durée des tâches
L’opération suivante consiste à calculer la durée de chaque tâche. La durée d’une tâche
se calcule à partir de son crédit d’heures et du nombre d’ouvriers affectés à sa
réalisation.
1.1 Calcul des crédits d’heures

Calcul des crédits d’heures Le crédit d’heures d’un ouvrage est le


temps nécessaire à son exécution indépendamment du nombre
d’ouvriers qui le réalisent.
Suivant un métré des ouvrages établi au préalable qui indique le
temps unitaire (TU) et la quantité d’ouvrage (Q), on va pouvoir
calculer le crédit d’heures (CH) : CH = TU × Q
1.1 Calcul des crédits d’heures

Quel est le crédit d’heures pour coffrer un mur de 20 m2, sachant


que le temps unitaire de cette tâche est de 0,24 heure par mètre
carré
1.2 Constitution des équipes
L’effectif optimal est le nombre minimum d’ouvriers avec
lesquels il est possible de mener à bien l’ensemble des tâches
d’un chantier.
La plupart du temps, l’effectif optimal correspond à l’effectif
moyen. Celui-ci est égal au crédit d’heures total du chantier,
divisé par sa durée, calculée en heures de travail, à raison de
8 heures par journée travaillée

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