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1) L’univers est auto-référencé. Il n’y a rien « au-delà » de l’Univers.

Pour
reprendre la parabole d’Einstein, si une fusée quittait la Terre en doroite
ligne , elle reviendrait se poser en un point situé aux antipodes de son point
de départ sur terre. La courbure de l’Univers est le signe de son auto-
référencement.

2) La pensée dichotomique d’Aristote (animé/inanimé, vivant/minéral etc.) a


abouti à la reconnaissance de l’homme comme singularité dans l’Univers et à
l’affirmation de sa position centrale dans l’Univers. Le principe d’auto-
connsrvationde l’Univers dans la pluralité de ses formes implique l’auto-
conservation de ses formes dans leur diversité

3) Si le monde est la totalité des faits (Wittgenstein), il existe un principe


compensatoire applicable aux créatures vivantes dont la psyché humaine est
un exemple. La triade inconscient-conscient-surmoi obéit dans sa formation
à la nécessité d’un principe d’équilibre de la psyché. Cette nécessité vitale
est contingente au monde dit réel et commande à ses lois par des lois qui lui
sont propres.

4) Le phénomène « synchronistique » est une sur-compensation de la triade en


déséquilibre se manifestant par une objectivation de ce déséquilibre sous
forme de manifestation dna sle monde dit réel. C’est une extension du
principe somatique débordant sur une transgression des forntières entre le
psychique et le physique (Jung emploie le terme de psychoïdie). En ce sens,
le monde ne serait-il qu’un produit de notre imagination ?

5 )Chaque expérience de synchronicité est reconnue comme telle par le sujet dans
une authenticité proche d'une révélation au sens mystique du terme. Elle est
totalement unique dans sa manifestation et ne se reproduit jamais avec les mêmes
éléments ni dans les mêmes circontances. Je renvoie à la définition d'une
"constellation" selon Jung en y rajoutant que pour une personne donnée, cette
constellation est unique et singulière. Dans son agencement singulier, une
constellation ne se produit qu'une seule fois dans le temps et dans l’espace.

6) Elle présuppose que le sujet est dans un état limite dans lequel l'organigramme
des topiques de Freud (inconscient, conscient et surmoi) se révèle en déséquilibre
total Le prolongement dans le temps de ce déséquilibre menace profondément

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l'individu dans son équilibre fondamental au travers de la désagrégation de ces
entités symboliques constitutives de la psyché.

7) De cette constatation découle l'hypothèse d'une unité transcendantale entre la


psyché et le réel, sous forme d'instances symboliques préexistantes à leur
manifestation et donc d'ordre essentielle plutôt qu'existentielle. En poussant le
raisonnement, ces instances de la topique seraient aussi réelles que le réel lui-même
. Cette supposition mène à une indistinction entre psyché et Réel , laquelle
indistinction peut renvoyer au monisme.

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