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PROGRAMME DU COURS DE GESTION BUDGETAIRE INTRODUCTION A LA GESTION BUDGETAIRE

INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………………….1
 Notion de budget est son impact. La gestion budgé taire peut ê tre dé finie comme l’ensemble des mesures qui visent à :
 Les é tapes de la gestion budgé taire : Pré visions – Budgé tisation ou Ré alisation – Contrô le.
- é tablir un plan ou un é tat prévisionnel des recettes et des dépenses pré sumé es qu’une
 Les diffé rents budgets lié s à l’activité de l’entreprise : Budgets dé terminants et Budgets
ré sultants. personne physique ou morale aura à encaisser ou à effectuer pendant une pé riode donné e ;
- constater les é carts entre les pré visions et les ré sultats effectivement obtenus (Ré alisations) ;
Chapitre 1 : GESTION BUDGETAIRE DES VENTES…………………………………………………………………………..3
 Etude de la corré lation - et dé cider des moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixé s.
 Les mé thodes d’ajustements et de pré visions des ventes C’est une mé thode scientifique de pré vision é laboré e en « programme d’acte » appelé budget, qu’on
 Budgé tisation des ventes et des frais de distribution,
pourra confronter plus tard avec la réalisation.
 Prise en compte des variations saisonniè res.
 Applications…………………………………………………………………………………………………………………..5 La gestion budgé taire permet de pré parer l’avenir de l’entreprise.

Chapitre 2 : GESTION BUDGETAIRE DES APPROVISIONNEMENTS……………………………………………….12 A. NOTION DE BUDGET


 Gestion des stocks
 Optimisation de stocks : Modè le de WILSON & PEROCHON Le budget peut ê tre dé fini comme un é tat de pré vision des recettes et des dé penses. Il est l’expression
 Fiche de stocks et budgets des approvisionnements. quantitative et financiè re d’un programme d’activité s envisagé pour une pé riode donné e.
 Applications………………………………………………………………………………………………………………..15
Le budget est un instrument de gestion essentiel :

Chapitre 3 : GESTION BUDGETAIRE DE LA PRODUCTION……………………………………………………………19 - Le budget indique combien d’argent l’entreprise a besoin pour pouvoir mener à bien ses
 Programmations liné aires activité s ;
 Budgé tisation de la production
- Le budget oblige à ê tre rigoureux en ré flé chissant aux implications de la planification pour
 Application………………………………………………………………………………………………………………….20
l’activité . Il arrive parfois que les ré alité s du processus budgé taire forcent à repenser le
Chapitre 4 : COUTS PREETABLIS, ANALYSE DES ECARTS…………………………………………………………….23 programme d’action ;
 Dé finition
- Le budget permet de contrô ler les dé penses et d’identifier tout problè me ;
 Le coû t standard et son calcul
 Calculs et analyses des é carts sur charges directes (matiè res premiè res et MOD) - Utiliser correctement le budget indique à quel moment l’entreprise aura besoin de certaines
 Notion de charges indirectes, coû ts fixes et coû ts variables sommes d’argent pour mener à bien ses activité s.
 Notion d’imputation rationnelle des coû ts fixes
 Calculs et analyses des é carts sur charges indirectes La concré tisation de toutes les activité s de l’entreprise par l’é laboration des diffé rents budgets exige un
 Coû ts pré é tablis et problè me des encours de production
processus budgé taire dé finissant les trois (3) phases de la gestion budgé taire.
 Cas où les coû ts de matiè res et de la MOD ne sont pas uniformes.
 Applications………………………………………………………………………………………………………………..27
B. LES ETAPES DE LA GES TION BUDGETAIRE
Chapitre 5 : BUDGET DES INVESTISSEMNTS & FRAIS GENERAUX……………………………………..………..37 La gestion budgé taire implique trois concepts :
 Pré visions et contrô le des frais gé né raux - La pré vision,
 Le choix des investissements adé quats
 Budgé tisation des investissements et frais gé né raux. - La budgé tisation,
 Applications………………………………………………………………………………………………………………..40 - Le contrô le budgé taire.

Chapitre 6 : BUDGET DE TRESORERIE, LA SYNTHESE…………………………………………………………………41


 La synthè se de tous les budgets : Encaissements, Dé caissements, Budget de TVA
1. La prévision
 La situation de tré sorerie en fin de chaque pé riode. La prévision est une estimation ; elle se base sur des donné es historiques pour fournir un plan global
 Les é tats financiers de mesures et de contrô le : Bilan et Compte de ré sultat pré visionnels. du budget dans le futur, il est important de ne né gliger aucun facteur dans le calcul du budget futur. Par
 Applications………………………………………………………………………………………………………………..44
exemple : le prix et la quantité d’articles à vendre, coû t des matiè res premiè res, le financement…..

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La pré vision est l’é tude pré alable des phé nomènes à venir et des dé cisions à prendre : c’’est l’application Afin de pouvoir ré aliser un rapport d’analyse des é carts et les projections des marges brutes
des donné es anté rieures sur les ré alité s internes et externes de l’entreprise, compte tenu de son d’autofinancement, il faudra détailler le budget gé né ral en un budget mensualisé .
environnement.
C. LES DIFFERENTS BUDGETS
Les informations internes de l’entreprise sont :
Afin de pré senter toutes les pré visions chiffrables de l’entreprise, plusieurs budgets sont é laboré s.
- la capacité de production des machines, le rendement de chaque machine ;
Dans un ordre logique, compte tenu des principales fonctions de l’entreprise, sont é laboré s les budgets
- la capacité de stockage ;
suivants :
- la situation des ressources humaines et financiè re. - les budgets de base ;
Les informations externes sont : - les budgets ré sultants ;
- l’é volution du marché et du pouvoir d’achat et du comportement du consommateur ; - le budget de synthè se.
- le marché des matiè res premiè res ;

- le marché des produits finis ;


1. Les budgets de base
Encore appelé s budgets dé terminants, ils conditionnent les autres budgets. Il s’agit notamment :
- la connaissance des forces et faiblesses des concurrents.
- du budget des ventes, il est le budget principal des entreprises, car les ventes alimentent tous
2. La budgétisation les autres budgets ; au budget de vente est gé né ralement annexé le budget de distribution ;

C’est l’inscription dans les budgets des donné es issues des pré visions faites. A travers la budgé tisation, il - du budget de production, qui met en relief les matiè res premiè res ainsi que les charges

convient de pré ciser pour les actions à entreprendre. La budgé tisation est le rapport entre les objectifs indirectes et la main d’œuvre directe.
visé s et les moyens pour les atteindre.
2. Les budgets résultants
Un budget est un document qui transforme les plans en argent (l’argent qu’il faudra dé penser pour que
Il s’agit :
les activité s planifié es puissent ê tre ré alisé es (dépenses) et l’argent qu’il faudra obtenir pour couvrir les
- du budget des approvisionnements, qui gè re le budget des achats et les charges
frais engendré s par la ré alisation des activité s (revenus).
d’approvisionnement ;
C’est une estimation ou une supposition é clairé e sur ce dont l’entreprise aura besoin en termes - du budget des investissements, relatif aux biens durables à acqué rir de façon rentable par
moné taires pour ré aliser le travail. l’entreprise : le budget des acquisitions et le budget des financements.
Les budgets sont établis pour des périodes relativement courtes : le mois, le trimestre, le semestre - du budget des autres charges : frais gé né raux, charges d’exploitation de la direction
ou l’anné e. financiè re et comptable, les charges administratives et du personnel…
- le budget de la tré sorerie : il centralise les pré visions des recettes et des dé penses de tous les
3. ¿ contrôle budgétaire
budgets, compte tenu du budget des encaissements (recettes) et du budget des
C’est la confrontation des pré visions aux donné es ré elles. Le contrô le aboutit souvent à des é carts.
décaissements (dé penses).
L’analyse et la justification de ces é carts permettent à l’entreprise de prendre des dé cisions qui
s’imposent pour le futur. 3. ¿ budget de synthèse
On utilise le contrô le budgé taire pour dé terminer dans quelle mesure une organisation atteint ses Il s’agit du budget gé né ral, il comprend :
objectifs en termes financiers. - le bilan pré visionnel ;

Il est né cessaire de comparer ré guliè rement les revenus et les dé penses ré alisé es par rapport aux - le compte de ré sultat pré visionnel.
revenus et aux dé penses budgé té s.

Pour cela, il faut ê tre capable de pré parer un rapport d’analyse des é carts. Ceci montrera mois par mois,
dans quel domaine de dé penses sont trop é levé es, à quels domaines où à la ré alisation de quels objectifs
n’a pas é té consacré suffisamment d’argent.

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- Si r est voisin de zéro (0) : on dit que les deux variables sont indépendantes ;
- Si le coefficient r est négatif, on prend son carré, avant de décider.

CHAPITRE 1 B. L ’ ABBJUSTEMENT LINEAIRE


L’ajustement liné aire consiste à rechercher une é quation de droite (soit y = ax + b) :
GESTION BUDGETAIRE DES VENTES
- a , est la pente ou le coefficient directeur ou coefficient de ré gression ;
Le budget de ventes est le plus important, car les ventes constituent le poumon de l’entreprise ; dans la - x , la variable explicative (le temps ou la publicité par exemple) ;
mesure que c’est avec les ressources des ventes qu’on alimente toutes les charges de l’entreprise. Le - b , est l’ordonné e à l’origine ;
processus budgétaire passe par trois (3) phases, à savoir : la pré vision, la budgé tisation et le contrô le. - y , est la variable expliquée (par exemple la vente).
I. LA PREVISION DES VENTES Cette é quation (d’ajustement), permet de faire une estimation (pré vision des ventes futures). On peut
Pour pré voir les ventes futures, il est important de connaître l’é volution anté rieure, c’est à dire de utiliser les mé thodes suivantes :
dé gager la tendance gé né rale. - moindres carré s ordinaires ;
Dans un repè re orthonormé on peut repré senter : - la double moyenne ou MAYER ;
- les points extrê mes.
- Sur l’axe des abscisses, on porte la variable explicative (xi). Il s’agit des rangs (1 à n) lorsque (xi)
est une unité de temps (Exemple : le mois, le trimestre, l’anné e…). Dans le cas contraire, (xi) prend
les valeurs donné es par l’é noncé (publicité s, production, revenus…).
1. Ajustement par laméthode des moindres carrés ordinaires (MCO)
Les coefficients a et b sont dé terminé s comme suit :
- Sur l’axe des ordonné es, on porte la variable expliquée (yi). Exemple : Les ventes.
Lorsque le nuage des points pré sente l’allure d’une droite, la sé rie peut ê tre ajusté e au moyen d’une
a=
∑ xi y i−n X Y et b=Y −a X
mé thode liné aire. A cet effet, plusieurs mé thodes sont utilisé es, surtout :
- la corré lation ; ∑ x 2i −n X 2
- l’ajustement liné aire.
REMARQUE : Pour le calcul du coefficient de corré lation (r) et du coefficient directeur (a), on peut
A. LA CORRELATION utiliser le tableau suivant :
C’est la relation qui existe entre deux (2) variables é tudié es (explicative et expliqué e). Ainsi, de la
connaissance de l’é volution de l’une, on peut dé duire celle de l’autre. xi yi xi yi xi
2
yi
2

Cette mé thode permet de pré voir les ventes, mais atteste la validité de l’ajustement ou confirme la
dé pendance de ces deux (2) variables. Le degré de dé pendance est mesuré par le coefficient de
corrélation (noté r).

r=
∑ x i y i−n X Y
√ (∑ x 2i −n X 2 )(∑ y 2i −nY 2) ∑ x i ∑ yi ∑ x i y i ∑ x 2i ∑ yi2
- x i et y irepré sentent les deux variables étudié es (variable explicative et expliqué e).
2. Ajustement par laméthode de MAYER ou de la double moyenne
- n , est le nombre d’observation de ces variables é tudié es. - Diviser la sé rie statistique en deux (2) groupes (mê me nombre d’é lé ments ou non) ;

- X et Y sont les moyennes simples respectives de ces variables : X=


∑ x i et Y = ∑ y i - Dé terminer ensuite la moyenne des xi et des yi, de chaque groupe ;
- Puis estimer les coefficients a et b comme suit :
n n
Règles de décision : Ce coefficient est symétrique et varie entre –1 et 1: Y 2−Y 1
- Si r = 1 (cas très rare) : on dit que la corrélation est parfaite entre les variables.
a= et b=Y 1−a X 1 ou encore b=Y 2−a X 2
X 2−X 1
- Si r > 0,50 Þ Forte corrélation ; on peut faire une prévision avec un faible risque d’erreurs à partir
de l’ajustement linéaire.
- Si r ≤ 0,50 Þ Faible corrélation (les variables sont indépendantes ou libres) ; il n’est pas fiable de 3. Ajustement par laméthode des points extrêmes
prévoir l’une en fonction de l’autre ; Pour le calcul des coefficients a et b ; on retient les deux (2) extrêmes ou encore le point fort et le
point faible de la série.

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y 2 – y1 TM TM TM TM
a= MMS= ; MMT = ; MMB= ; MMM =
x2−¿ x 1
et b= y 1−a x 1 ou encore b= y 2−a x 2 ¿ 2 4 6 12

C. LA PREVISION DES VENTES b. Les moyennes mobiles échelonnées(MME)ou centrées


La pré vision des ventes pé riodiques futures se fait à partir des droites d’ajustement liné aire. Elles se calculent en retenant un nombre impaire de pé riode (par exemple : 3, 5, 7…).
Mais le calcul avec 3 pé riodes semble ê tre plus proche de la ré alité :
D. AUTRES ELEMENTS DE PREVISIONS
Il s’agit des variations saisonniè res, des totaux mobiles et les moyennes mobiles. Ventes Mois précédent + Ventes Mois en cours+ Ventes Mois suivant
MME=
3
1. Les totaux mobiles
Le total mobile permet de « lisser », c'est-à -dire d’é liminer l’impact de la saisonnalité sur les variables.
Les ré sultats obtenus sont qualifié s « corriger les variations saisonnières ». 3. Les coefficients saisonniers
A partir des TM calculé s, on peut dé gager la tendance des TM par n’importe quelle mé thode liné aire et Il est normal de tenir compte des variations saisonniè res dans les pré visions, lorsque celles-ci
apparaissent chaque anné e. Pour ce faire, on dé termine des coefficients, suivant les pé riodes :
pré voir les TM futurs ainsi que les ventes correspondantes pré visionnelles (dans le cas des sé ries
mensuellement, trimestriellement, semestriellement.
chronologiques à fortes variations saisonniè res).
Ces coefficients sont appelé s coefficients saisonniers (CS). Ils permettent de constater et d’analyser les
Par ailleurs il est aussi né cessaire de ré aliser le graphique ou la courbe Z qui consiste à repré senter sur
variations saisonniè res des ventes de l’entreprise.
un mê me repè re :
Pour pré voir les ventes dans ces conditions (variations saisonniè res), il faut dé saisonnaliser en
- les ventes mensuelles ou trimestrielles d’une anné e ;
multipliant les coefficients correspondant par les ventes ajusté es (par les mé thodes liné aires).
- les ventes mensuelles ou trimestrielles cumulé es de la mê me anné e ;
- les TM de la mê me anné e. Ventes prévisionnelles=Ventes ajustées ×coefficient saisonnier
On obtient ainsi une courbe sous forme de la lettre Z.
Les coefficients saisonniers peuvent ê tre calculé s de deux maniè res :
Methodologie de calcul des totaux mobiles :
- Faire la somme des ventes de l’anné e t0, qui sert d’année de base au calcul des totaux mobiles de a. La méthode des moyennes
l’anné e t1.
Moyenne périodique Total de la période
- Calculer les totaux mobiles de l’anné e t1 comme suit : CS= =
 Moyenne générale Total général
TM période t 1=Σ Ventes Année t 0 – Vente période t 0+Vente période t 1 b. La méthode des rapports aux TREND
 Données brutes ou réelles
TM période t 2=TM période t 1 – Vente période t 1+Vente période t 2 CS=
Données ajustées ou corrigées

TM période t 3=TM période t 2 – Vente période t 2+Vente période t 3 4. ¿ taux d ’ accroissement moyen
 Ainsi de suite … Ce taux est calculé pour ê tre ajouté aux ventes anté rieures pour obtenir les ventes futures d’une mê me
pé riode. Il peut ê tre obtenu à partir des ventes anté rieures ou des TM anté rieurs :
- TM décembre(dernière période Année t 1)=Σ Ventes Année t 1

2. Les moyennes mobiles TM période en cours−TM période précédente Ventes période en cour
Comme les totaux mobiles, les moyennes mobiles permettent é galement de corriger les variations Ta= =
saisonniè res.
TM période précédente Ventes pér
a. Les moyennes mobiles simples
Il s’agit de diviser chaque TM par le nombre de pé riodes : II . LA BUDGETISATION DES VENTES
 2 pour les MMS (moyennes mobiles semestrielles), Les objectifs de la vente sont exprimé s en quantité et en valeur et ventilé s par pé riode et par produits.
 4 pour les MMT (moyennes mobiles trimestrielles), Le budget des ventes est pré senté soit :
 6 pour les MMB (moyennes mobiles bimestrielles), - dans trois (3) documents (un document pour les produits, un document par ré gion et un par
 12 pour les MMM (moyennes mobiles mensuelles). pé riode) ;

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- dans un document unique. 2. Calculer et commenter le coefficient de corré lation.
Comme les coû ts de distribution sont é troitement lié s à la vente, il est logique de les pré voir. C’est ainsi 3. Etablir les é quations d’ajustement liné aire :
que certaines charges pré vues (ré muné ration de la force de vente, frais de publicité et de promotion,
 Mé thode des moindres carré s ordinaires (MCO)
frais d’administration et de transport, frais d’expé dition, d’emballages et autres…) sont regroupé es dans
un budget annexé au budget de vente.  Mé thode de MAYER
 Mé thode des points extrê mes.
Le budget de vente peut se pré senter comme suit :
4. Faire la pré vision des ventes des six derniers mois de l’exercice 2015, puis pré senter le budget des
A. PAR PRODUIT ventes sachant que le prix de vente est de 2 380 FTTC le kg (TVA 19%).
NB : Arrondir les ré sultats à la centaine de kg proche.
Mois Jan Fév . Mars Avr . Mai Juin Total
EXERCICE 2 :
Vente(Quantité ) La Socié té Nigé rienne d’Equipement Mé nager (SONIFAM) vend des té lé viseurs de marque LG. Le
tableau suivant indique les ventes ré alisé es au cours des 4 derniè res anné es.
PV unitaire
CAHT ouVentes HT Anné es 2014 2015 2016 2017
Quantité s 2 500 3 000 4 500 5000
TVA (19 % )
1. Dé terminer par la mé thode des moindres carré s l’é quation de la droite d’ajustement liné aire.
CATTC ou Ventes TTC 2. Calculer les ventes pré visionnelles pour l’anné e 2018.
3. Etablir le budget des ventes trimestrielles pour l’anné e 2018 sachant que le prix de vente d’un
B. PAR ZONE GEOGRAPHIQUE OU REGION té lé viseur est de 250 000 FHT et les coefficients saisonniers sont les suivants :
4. Etablir le budget des charges administratives et de distribution trimestrielles, sachant qu’ils
Régions Agadez Zinder Maradi Dosso Tahoua Niamey Diffa Total comprennent une partie fixe, 150 000 F une partie proportionnelle au nombre de té lé viseurs
vendus, soit 5 000 F par té lé viseur.
CA
EXERCICE 3 :
Le tableau suivant ré sume les CA et les dé penses en publicité s de l’entreprise « JUSTIN » au cours des
III .≤CONTROLE BUDGETAIRE DES VENTES cinq (6) derniè res anné es (donné es en milliers de francs) :
C’est la confrontation des donné es pré visionnelles ( Prévisions ) aux ré sultats effectivement obtenus Anné es 2009 2010 2011 2012 2013 2014
( Réalisations ). Publicité s 12 000 12 000 10 000 12 000 14 000 15 000
Ventes (CA) 90 000 85 000 75 000 80 000 120 000 150 000
Les objectifs de ventes é tant ventilé s par pé riode, par ré gion et par produit, le contrô le s’effectuera aussi
par ré gion, par pé riode et par produit. Les é carts obtenus (Ré alisations - Pré visions) seront analysé s. Travail à faire :
1. Etudier la corré lation entre les donné es de ventes et celles de la publicité ?
2. Dé terminer l’é quation de la tendance gé né rale par les mé thodes :
- MCO
- MAYER
- Points extrê mes.
3. Repré senter le nuage des points et la droite de ré gression (MCO)
4. Pré voir les CA pour une dé pense publicitaires de : 30 000 000 F ; 50 000 000 F.
5. Pré voir les dé penses en publicité pour les CA suivants : 400 000 000 F ; 600 000 000 F.
APPLICATIONS AU CHAPITRE

EXERCICE 1 : EXERCICE 4 :
Les ventes du premier semestre au cours de l’exercice 2015 se ré sument dans une entreprise comme L’entreprise YANE vous fournit les informations suivantes relatives aux ventes trimestrielles en quantité
suit : des produits A & B pour l’année 2015.
Mois Janvier Fé vrier Mars Avril Mai Juin 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
Ventes (en kg) 2 300 2 200 2 400 2 600 2900 3 200 Produit A 9 000 7 500 10 500 12 000
Produit B 14 400 12 000 15 500 17 900
Travail à faire :
1. Repré senter graphiquement cette sé rie. Que constatez-vous ? Travail à faire :

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1. Le directeur des ventes affirme qu’il doit y avoir une forte corré lation entre les produits A & B. 3. Etablir le budget des ventes trimestrielles pour l’anné e 2016 sachant que le prix de vente d’un
Vé rifier cette assertion. té lé viseur est de 250 000 F HT, TVA 19% et les coefficients saisonniers trimestriels sont les
2. Le prix de vente unitaire de A s’é lè ve à 4 000 F et celui de B à 5 000 F : suivants :
- Calculer le chiffre d’affaires trimestriel des deux produits ré unis. Pé riode 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
- Dé gager la tendance liné aire des chiffres d’affaires trimestriel par la mé thode de la double Coefficient 0,9 1,1 1,2 0,8
moyenne en dé signant par xi les trimestres et yi les chiffres d’affaires trimestriels.
- Pré voir les ventes trimestrielles en quantité des produits A & B pendant le 2ème trimestre 2015 4. Etablir pour l’anné e 2016 le budget des charges de distribution trimestrielles, sachant qu’elles
comprennent une partie fixe 800 000 000 F par an et une proportionnelle (autre que d’achat) au
sachant qu’elles sont proportionnelles à 2 et 2,4.
nombre de té lé viseurs, soit 10 000 F par té lé viseur.
3. Calculer :
5. Dé terminer le Ré sultat des activité s ordinaires, sachant la marge sur coû ts variables globale est
- La date du seuil de rentabilité sachant que les charges de structure repré sentent le cinquiè me
estimé e à 40% du chiffre d’affaires. (pré senter le TED).
su chiffre d’affaires atteint en 2015 et la marge sur coû t variable le double des charges fixes.
6. Calculer le seuil de rentabilité et le point mort.
- Calculer la marge de sé curité et l’indice de sé curité .
4. Pré senter le tableau d’exploitation diffé rentiel. EXERCICE 8 :
Pour pré parer la retraite de ses membres, une coopé rative a planté en 1991 des anacardiers qui sont
EXERCICE 5 : rentré s en production trois ans plus tard. Le tableau statistique suivant donne l’é volution des
Une pharmacie observe durant les 6 premier mois de l’ouverture de son office les chiffres d’affaires en productions depuis la premiè re anné e de ré colte.
millions de francs CFA. Le ré sultat de l’observation est ré sumé dans le tableau suivant, où x dé signe le
Ordre xi de l’anné e de production : xi 1 2 3 4 5 6 7
numé ro de mois et y le chiffre d’affaires correspondant.
Anné e de production 1996
X 1 2 3 4 5 6
Quantité de production yi (en tonnes) 11 146 184 247 26 278 255
Y 12 13 15 19 21 22 8 7

1. Repré senter le nuage des points. 5. En quelle anné e cette coopé rative a-t-elle obtenu 278 tonnes d’anacardes ?
2. Etudier la corré lation. 6. Repré senter le nuage des points. On prendra en ordonné es : 2 cm pour 20 tonnes.
3. Dé terminer l’é quation de la tendance gé né rale par les mé thodes des MCO. 7. Dé terminer l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corré lation.
4. Donner une estimation du chiffre d’affaire en dé cembre de cette anné e. 8. La corré lation est-elle bonne ? Justifier.
9. Dé terminer par les mé thodes des moindres carré s, une é quation de la droite de ré gression qui
EXERCICE 6 :
permet d’estimer l’anné e en fonction de la production.
En pré vision du lancement d’un nouveau produit, une socié té a effectué une enquê te auprè s de clients
10. En quelle anné e la coopé rative produira-t-elle 350 tonnes d’anacardes ?
é ventuels pour fixer le prix de vente (en milliers de francs) de ce produit.
Les ré sultats sont donné s dans le tableau ci-dessous : EXERCICE 9 :
Prix de vente en milliers de francs ; xi 9 10 11 12 14 15 16 L’é tude de commerce exté rieur d’un pays dev1996 pour les importations et les exportations exprimé es
Nombre d’acheteurs potentiels : yi 18 160 150 130 100 90 80 en milliards de francs donne le tableau suivant :
0 Importations x 2, 3,2 3,8 4,4 6,4 5, 7, 6,3
8 7 4
1. Repré senter le nuage des points.
Exportations y 2 2,6 3,2 3,8 5 5, 6, 5
2. Dé terminer les coordonné es du point G. Etudier la corré lation.
5 5
3. Dé terminer l’é quation de la tendance gé né rale par les mé thodes de MAYER (doubles moyennes).
4. En utilisant l’é quation de droite, dé terminer : Existe-t-il une corré lation entre les importations et les exportations ?
- Le nombre d’acheteurs à pré voir si le prix est fixé à 13 000 F. EXERCICE 10 :
- Le prix à fixer pour que le nombre d’acheteurs potentiels soit supé rieur à 250. Une é tude du pourcentage d’entreprises é quipé es en informatique d’un pays a donné :

EXERCICE 7 : Anné e : A 1970 1975 198 1985 1990 199 2000


Une socié té vend des té lé viseurs de marque LG. Le tableau suivant indique les ventes ré alisé es au cours 0 5
des 4 derniè res anné es. T en % 10 25 41 60 69 80 86
Années 2012 2013 2014 2015
A−1970
Quantité s 2 500 3 000 4 000 5 000 Pour simplifier les calculs, on pose : N=
5
1. Dé terminer par la mé thode des moindres carré s l’é quation de la droite d’ajustement liné aire.
7. Complé ter le tableau suivant :
2. Calculer les ventes pré visionnelles pour l’anné e 2016.
N
T 10 25 41 60 69 80 86

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8. Repré senter le nuage des points de la sé rie statistique (N ; T). On mettra N en abscisses en T en On donne les statistiques suivantes relatives à deux variables.
ordonné es. xi 2 7
9. Donner une é quation de la droite de ré gression de N en T par la mé thode de moindres carré s.
α
10. Indiquer à partir de quelle anné e on peut estimer que 95% des entreprises de ce pays seront yi 5 10 β
é quipé es en informatique.
Par la mé thode des MCO, on a obtenu l’é quation de la droite (D) de ré gression de y en x :
EXERCICE 11 : y=1 , 6 x +3 ,3
Le directeur des ressources financiè res d’une entreprise doit embaucher des ouvriers. Lors des
pré cé dents recrutements pour des postes analogues, il a fait une é tude statistique et a dressé le tableau 1. En dé duire que : β¿ 1 , 6 α + 9 ,3
suivant : 2. Vé rifier que lorsque α =3 , on obtient approximativement l’é quation de la droite (D). Vé rifier
Salaires proposé s : xi 180 000 200 000 250 000 300 000 dans ce cas, la corré lation entre x et y est trè s forte.
Nombre de candidatures : yi 11 19 25 35 3. Vé rifier que lorsque α =8 , 2 ,on obtient approximativement l’é quation de la droite (D). Vé rifier
1. Repré senter le nuage des points de cette sé rie. dans ce cas, la corré lation entre x et y est trè s faible.
2. Dé terminer une é quation de la ré gression de y en x (par la mé thode des points extrê mes). EXERCICE 16 :
3. En dé duire une estimation du salaire que doit proposer le directeur s’il veut recruter 40 ouvriers. Les dé penses x et les chiffres d’affaires y bimensuels d’une grande entreprise ont donné en 2002 la
EXERCICE 12 : nomenclature suivante, aprè s une é tude statistique.
On donne la sé rie statistique suivante : Les montants sont exprimé s en dizaines de millions de francs.
xi 12 14 16 18 20 xi 12 17 11 13 31 20
yi 130 120 140 160 l yi 99 130 92 108 231 156
Par la mé thode des moindre carré s, on a obtenu l’é quation de la droite de ré gression de y en x, à savoir :
y=90 x +6. 1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie.
2. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Que peut-on en dé duire ?
1. Calculer : X et Y enfonction de l. 3. Dé terminer l’é quation de la tendance gé né rale.
2. En utilisant la question n°1, montrer que l = 200. 4. Quel (le) est deux mois :
EXERCICE 13 : a. La dé pense, si le chiffre d’affaires bimensuel est de 2 milliards de francs.
Le tableau suivant dont le poids y en kg d’un nourrisson, x jours aprè s sa naissance. b. Le chiffre d’affaires, si la dé pense bimensuelle est de 300 millions de francs..

xi 5 7 10 14 18 22 26 EXERCICE 17 :
yi 3 4,2 5,5 6,5 7,5 8,9 10,3 Ce tableau ci-dessous donne l’é volution du tirage (en milliers d’exemplaires) d’un journal durant les 7
derniers mois.
1. Repré senter le nuage des points de cette sé rie.
2. Dé terminer une é quation de la ré gression de y en x (par la mé thode des points extrê mes). Mois : xi 1 2 3 4 5 6 7
3. Donner une estimation du poids du nourrisson 50 jours aprè s sa naissance. Tirage : yi 6 4 6 8 10 10 12

EXERCICE 14 : 1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie.


Le tableau suivant donne, pour 6 anné es, les montants x des frais de publicité d’une entreprise et y de 2. Calculer les coordonné es du point moyen G de ce nuage de point.
son chiffre d’affaires, exprimé s en millions de francs. 3. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Interpré ter.
xi 6 4 7 5 5,5 7,5 4. Dé terminer par la mé thode des MCO l’é quation de la droite de ré gression.
5. En supposant que l’é volution du tirage du journal se poursuive, ainsi dans les mois futurs, donner
yi 130 100 140 110 120 145
une estimation du tirage lors du 20ème mois.
1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie.
EXERCICE 18 :
2. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Le ré sultat permet-il d’envisager un ajustement
Le tableau suivant donne l’â ge et la moyenne des maxima de tension arté rielle en fonction de l’â ge d’une
liné aire ?
population fé minine.
3. Dé terminer l’é quation de la tendance gé né rale.
4. En utilisant l’é quation de droite, en dé duire : X 36 42 48 54 60 66
a. Une estimation du chiffre d’affaires si l’on engage 9 millions dans la publicité . Y 11,8 14 12,5 15 15,5 15,1
b. Une estimation du budget de publicité à pré voir si l’on dé sire ré aliser un chiffre d’affaires de
200 millions. 1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie.
2. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Interpré ter.
EXERCICE 15 : 3. Dé terminer par la mé thode des MCO l’é quation de la droite (D1) de ré gression de y en x.

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4. Dé terminer par la mé thode des MCO l’é quation de la droite (D2 de ré gression de x en y. On vous fournit les renseignements suivants relatifs aux dix (10) derniè res anné es de l’entreprise
5. Repré senter ces deux droites. « NICROIPA » (en millions de francs) :
6. Une personne de 70 ans a une tension de maximale 16,2. Cette personne vous paraît-il normal ? Anné es 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
CA 70 80 90 80 100 120 110 100 120 130

EXERCICE 19 : Travail à faire :


Le tableau suivant donne le bé né fice net en milliers d’une entreprise. 1. Vé rifier la corré lation entre les ventes et le temps ;
2. Etablir l’é quation de pré vision en utilisant : MCO, MAYER et les points extrê mes ;
Anné es 1980 1985 1990 1995 1998 2000 2002 2003
3. Repré senter les ré sultats avec les donné es brutes sur un mê me graphique (MCO).
Rang de l’anné e : xi 0 5 10 15 18 20 22 23 4. Pré voir les CA pour 2014 et 2015.
Bé né fice net : yi 3 3,6 3,8 4,6 4,8 5,2 5,4 5,8 5. Pré senter le budget des ventes trimestrielles de 2015 (arrondir aux millions de francs proches)
sachant que les coefficients sont respectivement de : 1,1 ; 0,8 ; 0,9 et 1,2 pour 4 trimestres.
1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie.
2. Dé terminer les coordonné es du point moyen G, le placer dans le repè re. EXERCICE 23 :
3. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Interpré ter. Les ventes mensuelles de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » peuvent se ré sumer comme suit pour les
4. Dé terminer par la mé thode des MCO l’é quation de la droite (D) de ré gression de y en x. deux (2) derniè res anné es :
5. En utilisant l’ajustement pré cé demment dé fini, dé terminer : Anné es J F M A M J J A S O N D
- Le bé né fice net de 2005. 2012 2 1,8 2,5 3 2,4 2,4 25 1,7 2,4 2,7 2,8 2,7
2013 2,5 2 2 3 2 2,3 2,6 1,9 3 3,2 2,7 3,5
- L’anné e où le bé né fice net pré vu dé passera 7 millions de francs.
(Donné es en dizaines de milliers de francs)
EXERCICE 20 :
Le tableau suivant donne la consommation de riz dans un pays en tonnes de 2001 à 2008. Travail à faire :
1. Calculer les totaux mobiles pour l’anné e 2013.
Anné es 2001 200 2003 200 2005 200 2007 2008
2. Par la mé thode des points extrê mes, dé terminer la tendance gé né rale (par les TM).
2 4 6 3. Pré voir les ventes des trois (3) 1er mois de l’anné e 2014.
Consommations en tonnes 7740 780 7880 790 7920 800 8020 8060 4. Faire la repré sentation graphique des TM, des Ventes et des Ventes cumulé es de l’anné e 2013
0 0 0 (graphique en Z)

1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie. EXERCICE 24 :


2. Dé terminer les coordonné es du point moyen G, le placer dans le repè re. Le comptoir commercial du Sahel (CCS) est une socié té spé cialisé e dans la distribution de jantes et de
3. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Interpré ter. pneumatiques de divers vé hicules sous la marque « BRIDGESTONE ».
4. Dé terminer par la mé thode des MCO l’é quation de la droite (D) de ré gression de y en x. La qualité des produits, leurs succè s sur le marché nigé rien et le dynamisme de ses vendeurs ont permis
5. Calculer la valeur approché e à une tonne prè s de la consommation de ce pays en 2018. un dé veloppement rapide de la socié té .

EXERCICE 21 : Vous ê tes membre du personnel commercial et votre Directeur Commercial vous demande de faire une
Une é tude du service des transports donne la distance de freinage d’une voiture sur une route en bon analyse et pré visions des ventes.
é tat en fonction de sa vitesse. Monsieur FRANCK, Directeur commercial de cette socié té vous fournit les statistiques relatives aux
Vitesse en km/h : xi 40 50 60 70 80 90 100 110 120 ventes de pneumatiques au cours des trois derniè res anné es (donné es en KF).

Distance en m : yi 8 12 18 24 32 40 48 58 72 Elé ments 1er Trimestre 2e Trimestre 3e Trimestre 4e Trimestre


2001 100 150 180 200
On dé signe par x la vitesse et par y la distance de freinage.
2002 A=? 300 320 354
1. Repré senter le nuage des points associé à cette sé rie (on prendra en abscisses 1 cm pour 10 km/h 2003 450 480 B=? 650
et en ordonné es 1cm pour 5m).
NB : on commencera en abscisses les graduations à partir de 40 km/h et en ordonné es les 1) Le total mobile du 3ème trimestre de l’exercice 2003 est 1 870. Aidez la socié té à retrouver les
graduations à partir de 8m. quantité s A et B illisibles sachant que les totaux mobiles trimestriels des anné es 2002 et 2003 sont
2. Calculer le coefficient de corré lation de cette sé rie. Avons-nous une bonne corré lation ? ajustables à une droite d’é quation y = 200x + 580, dé terminé e par la mé thode des points extrê mes.
3. Dé terminer par la mé thode des doubles moyennes l’é quation de la droite de ré gression de y en x. 2) A l’aide de l’é quation ci – dessus, pré voyez les ventes des deux premiers trimestres de l’exercice
4. On suppose que cette é volution se poursuit. 2004, puis la somme des ventes de cette mê me anné e.
a. Un automobiliste roulant à 50 km/h entame un freinage à 85 m d’un obstacle immobile. 3) Monsieur FRANCK vous informe par ailleurs que ces ventes trimestrielles de 2001, de 2002 et de
Percutera-t-il l’obstacle ? 2003 sont ajustables par la mé thode de Mayer à une droite d’é quation y = 46,10x + 35,35.
b. Quelle devra ê tre sa vitesse maximale au moment du freinage pour ne pas heurter l’obstacle ?
A l’aide de cette é quation, pré sentez le budget des ventes trimestrielles de l’exercice 2004 par la
EXERCICE 22 : mé thode du rapport au trend.

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EXERCICE 25 : 3ème Trimestre 20 000 30 000 35 000
Le tableau ci-aprè s ré sume les ventes mensuelles de l’entreprise « DELTA et Cie » pour les trois (3) 4ème Trimestre ? 11 000 14 000
derniè res anné es (en quantité s) :
Elé ments J F M A M J J A S O N D - Calculer les TM 2006 et 2007 ; en dé duire l’accroissement moyen des TM ;
2011 170 140 170 230 210 220 200 180 240 270 190 240 - Etablir l’é quation de la tendance des TM par la mé thode de MAYER ;
2012 210 200 290 290 260 220 250 200 300 360 240 330
2013 240 200 320 320 290 250 280 220 360 390 270 360 - En dé duire les CA trimestriels pré visionnels de 2008 ;
(Les donné es sont en centaines de kg) - Calculer les CS par la mé thode des moyennes (tenir compte des CA trimestriels de 2005 à 2007) ;

Travail à faire : - Etablir l’é quation de la tendance des CA annuels (de 2013 à 2015) par la mé thode des points
1. Calculer les MMM et les MME (base 3) extrê mes ;
2. Pour les MMM, dé terminer l’é quation de la tendance par les points extrê mes. - Pré voir les ventes trimestrielles de 2016, à partir des questions f et g.
3. Pré voir les ventes des trois (3) 1er mois de l’anné e 2014. 6) Dé terminer les chiffres d’affaires semestriels de 2016 par l’é quation trouvé e en 5.
EXERCICE 26 :
EXERCICE 28 :
La socié té KALAO vous pré sente ses chiffres d’affaires semestriels de quatre (4) anné es consé cutives
Au cours du 1er trimestre 2013, l’entreprise « IDI » a lancé la commercialisation d’un accessoire C,
exprimé es en milliers de francs.
né cessaire à la pose de son produit B. Au niveau des quantité s vendues par zone de ventes, vous
Anné es 2012 2013 2014 2015 disposez des statistiques suivantes :
1er semestre 26 000 32 000 36 000 44 000 Zones Nombre d’unité s B Nombre d’unité s C
2ème semestre ? ? 38 000 46 000 Vendues vendues
1) Dé terminer les chiffres d’affaires du 2è me semestre des anné es 2012 et 2013, sachant que Niamey 4 000 2 400
l’é quation de droite de tendance annuelle par la mé thode de MAYER est : y = 3 000x + 21 500 et Maradi 2 000 1 200
que le chiffre d’affaires de 2012 est infé rieur de 4 000 000 F à celui de l’anné e 2013. Tahoua 6 000 3 000
2) Dé terminer le chiffre d’affaires pré visionnel de l’anné e 2016 par la mé thode des moindres carré s Zinder 3 000 1 500
ordinaires. Tillabé ry 3 000 1 200
3) Calculer les coefficients saisonniers par : Agadez 6 000 2 700
 La mé thode du total Dosso 4 000 ?
 La mé thode des moyennes 28 000 14 000
 La mé thode des rapports au Trend. 1. Y – a – t – il une corré lation entre les ventes de B et celles de C ? Dans l’affirmative, la mettre en
4) Pré voir les chiffres d’affaires semestriels de 2016 en tenant compte des coefficients calculé s par la é vidence, en calculant le coefficient de corré lation.
mé thode du total. 2. Repré senter le nuage des points.
5) Calculer les totaux mobiles des anné es 2013, 2014 et 2015 puis dé gager la tendance des totaux 3. IDI à l’intention d’aborder la 8 e ré gion du Niger, c'est-à -dire la ré gion de Diffa au cours du 2 e
mobiles par la mé thode des points extrê mes. trimestre 2013. Elle espè re y vendre 5 000 unité s de B. Dé terminer les pré visions des ventes de C
EXERCICE 27 : correspondant à la ré gion de Diffa (Mé thode des moindres carré s ordinaires).
Vous disposez des informations suivantes tiré es de l’entreprise XUMA EXERCICE 29 :
Anné es 2010 2011 2012 2013 2014 On é tudie la consommation d’é lectricité dans une ville en fonction de la tempé rature exté rieure, les
CA (en milliers de francs) ? 5 600 ? 7 600 9 400 observations suivantes ont é té rassemblé es dans le tableau suivant :
Tempé rature exté rieure en °C relevé e à midi : (ti) 22 26 30 40 44 48
Travail à faire :
1. Dé terminer le CA de 2010 et 2012 ; sachant que la droite de tendance correspondant à cette sé rie, Consommation journaliè re d’é lectricité en Kwh : (yj) 0, 1 2,6 3 3, 4,5
dé terminé e par MCO est : y = 720x + 5 000. 9 7
2. Sur un mê me graphique, repré senter cette sé rie et la droite de tendance. 1. Repré senter le nuage des points M (ti, yj).
3. Vous avez pu constater qu’il existe une corré lation entre ces ventes ; calculer le coefficient de 2. Dé terminer une é quation de la droite d’ajustement (D) de y en t par la mé thode des moindres
corré lation et commenter. carré s. Tracer la droite (D) dans le mê me repè re que le nuage.
4. Pré voir les ventes de 2015, 2016 ; puis le budget des ventes du premier trimestre 2016 (coefficient 3. Donner une estimation de consommation d’é lectricité pour une tempé rature de 50°C.
du trimestre est 1), sachant que : janvier 30 %, fé vrier 20% et mars 50%.
5. Par ailleurs, on vous fournit les CA trimestriels de 2005 à 2007 (donné es en centaines de francs) EXERCICE 30 :
En l’an 2015, une é tude des neuf anné es passé es a permis à UNILEVER NIGER de dresser comme suit
Elé ments 2013 2014 2015
l’é tat du nombre des produits (savons pharmapur) qu’elle a vendus.
1er Trimestre 8 000 10 000 15 000
2ème Trimestre 15 000 25 000 30 000 Anné es 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

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Qté 3500 3900 4700 4900 5300 6100 6700 7600 7300 - Dé terminer le nombre de points de vente des deux (2) premiers trimestres si les CA é taient
respectivement 9 000 000 F et 19 000 000 F pour ces trimestres.
1. Faire apparaitre l’é volution des ventes graphiquement. - Dé terminer les CA des deux (2) derniers trimestres et pré senter le budget des ventes.
2. Ré aliser un ajustement liné aire de cette sé rie par la mé thode des moindres carré s ordinaires. On donne :
3. Sur la base de l’ajustement ré alisé en question 2, donner les pré visions des ventes pour les 3
anné es à venir 20015, 2016, 2017. Coefficients saisonniers Total
4. Que peut-on penser de l’utilisation de cette mé thode de pré visions à long terme, par exemple pour 1er Trimestre 0,5 0,3 0,2 1
l’anné e 2018 ? 2ème Trimestre 0,15 0,65 0,2 1
3ème Trimestre 0,4 0,3 0,3 1
4ème Trimestre 0,35 0,35 0,3 1

- Les charges fixes (CF) repré sentent 16% du CA annuel et l’indice d’efficience donne 0,2.
EXERCICE 31 : a. Dé terminer le seuil de rentabilité .
La sé rie ci-dessous concerne les ventes annuelles de la socié té SAN (milliers de francs) b. Calculer le levier opé rationnel.
Anné es 2009 2010 2011 2012 2013 c. Calculer le taux de marge sur coû t variable.
Chiffres d’affaires 34 000 28 000 32 000 38 000 43 000 d. Dé terminer les autres produits de l’activité ordinaire variables, si le ré sultat des activité s
ordinaires (RAO) est de 7 000 000 F (pré senter le tableau d’exploitation diffé rentiel)
Travail à faire :
- Faire apparaitre l’é volution des ventes graphiquement. EXERCICE 34 : (D’après épreuve de mathématique au bac G, session de juillet 2011).
Entre 2004 et 2009, la production laitiè re d’une unité industrielle de lait a presque triplé . Le tableau
- Ecrire l’é quation de la tendance par les MCO.
suivant donne l’é volution de la quantité de lait produit annuellement.
- En dé duire les CA pré visionnels (trimestriels) de 2014 ; sachant que les CS sont : 1er trimestre :
1,20 ; 2e trimestre : 0,88 ; 3è trimestre : 0,90 ; 4e trimestre : 1,02. Anné es Rang : x Quantité produite (en
Supposons que les coefficients saisonniers mensuels se ré sument ainsi : milliers de litres) : y
2004 1 17
Mois J F M A M J J A S O N D
2005 2 22
Coefficient (%) 05 06 11 10 1 08 08 10 09 09 07 07
0 2006 3 28
2007 4 33
En dé duire les CA mensuels pré visionnels de 2014 2008 5 39
EXERCICE 32 : 2009 6 41
A partir du tableau suivant, ré sumant les CA de l’anné e 2015 (en dizaines de millions de francs) : 1) Repré senter le nuage de points associé à cette sé rie statistique dans le plan rapporté à un repè re
orthogonal (O, i, j) (2 cm pour repré senter une anné e en abscisses ; 1 cm repré sente 4 000 litres en
Mois J F M A M J J A S O N D
ordonné es).
CA 4 2 3 3 4 5 5 4 3 4 3 5
2) Calculer le coefficient de corré lation liné aire et l’interpré ter.
Les coefficients saisonniers : 3) Par la mé thode des moindres carré s, dé terminer une é quation de la droite d’ajustement de y en x et
repré senter cette droite dans le mê me repè re que le nuage de points.
J F M A M J J A S O N D
4) En supposant que l’é volution se poursuit de la mê me façon dans les anné es à venir, donner une
1,4 1,2 1,3 1,2 1 0,9 0,6 0,4 0,7 0,9 1,1 1,3
estimation (en milliers de litres) de la production du lait de cette unité en 2011.

1) Ecrire l’é quation de la tendance gé né rale (Mé thode des points extrê mes) ; EXERCICE 35 : (D’après épreuve de comptabilité au bac prof, session de juillet 2011).
2) Pré voir les CA des trois (3) 1er mois de l’anné e 2016. La socié té SAM propose à sa clientè le des articles mé nagers d’un type nouveau et s’implante
progressivement sur le marché . Au mois de dé cembre de l’anné e 2010, une é tude des onze (11) mois
EXERCICE 33 : pré cé dents (janvier à novembre) permet de dresser l’é tat du nombre d’article vendus, ainsi :
Les services techniques de l’entreprise ISMAEL et Cie ont pu dé terminer pour la pré vision des ventes
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
trimestrielles en fonction des points de vente pour ordonné e à l’origine et coefficient directeur
respectivement -1 000 000 et 10 000. Quantité s 5 6,2 7 7,8 9,4 9,8 10,6 12,2 13,4 14 14,6

Sachant que les points de vente sont loué s en lots de 50 et que les points de ventes trimestrielles sont en Travail à faire :
progression gé omé trique, on vous demande de : 1) Procé der à un ajustement liné aire par la mé thode des moindres carré s.
- Former l’é quation d’ajustement liné aire ; 2) Utiliser les ré sultats pré cé dents pour pré voir les ventes des trois premiers mois de l’anné e 2011,
sachant que la socié té travail 12 mois dans l’anné e.
- Dé terminer le nombre minimum de lots à louer par l’entreprise pour dé marrer son activité et
espérer ré aliser un chiffre d’affaire (CA).

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3) Que peut – on penser de l’utilisation de cette mé thode pour les pré visions à plus long terme, par 3- En tenant compte des coefficients saisonniers ci-dessous obtenus à partir de la mé thode du rapport
exemple pour l’anné e 2012. à la tendance, pré voir les ventes (en quantité s) trimestrielles de l’anné e 2009 ; puis pré senter le
budget des ventes trimestrielles.
EXERCICE 36 :
On vous fournit les renseignements suivants sur les ventes de l’entreprise BOUBABCAR : NB : Les pré visions de ventes seront arrondies à la centaine infé rieure.
Ventes de janvier 2013 : 8 000 tonnes, Coefficients saisonniers trimestriels
Il est attendu une progression de rapport 1,05 entre fé vrier et avril et 1,08 entre mai et juin (arrondir les Trimestres 1er 2ème 3ème 4ème
ré sultats à la dizaine la plus proche). Sachant que le prix de vente unitaire est de 12 000 HT la tonne. Coefficients saisonniers 1,05 0,75 1,01 1,19
4- Pour l’exercice 2009 :
- Pré senter le budget de vente de la pé riode janvier à juin 2013.
- Le levier opé rationnel sera constant et é gal à 3 ;
- Pour le mois de janvier, faites la ré partition du CA selon les ré gions.
- Le ré sultat d’exploitation est estimé à 10% du chiffre d’affaires ;
On vous donne : - Les charges de distribution repré senteraient 12% du chiffre d’affaire ;
Zones Niamey Agadez Zinder Dosso - La vitesse de rotation des stocks se stabiliserait à 4 ;
Pourcentage 30% 15% 20% 25% - Le stock final de produit dé passerait le stock initial de 10 692 000f.

Dé terminer :
a. Le montant du chiffre d’affaire critique ainsi que le point mort (le chiffre d’affaire é tant
EXERCICE 37 : (d’après épreuve de mathématiques au bac G, session de juin 2008).
irré guliè rement ré parti sur l’anné e mais liné airement é talé sur chaque mois du trimestre).
Le tableau suivant donne le pourcentage de la consommation mé dicale des mé nages pour 6 anné es
b. Le montant des charges fixes puis repré senter graphiquement le seuil de rentabilité par la
considé ré es :
relation : Chiffre d’affaire critique = Charges fixes + Charges variables.
Anné es 1994 1999 2004 2005 2006 2007 Reconstituer le tableau d’exploitation diffé rentiel pré visionnel de l’exercice 2009.
Rang de l’anné e : xi 0 5 10 11 12 13
5- Les pré visions de l’exercice 2009 ont é té conformes aux ré alisations et la socié té GAB pense
Pourcentage : yi (%) 9,4 10,9 11,8 12,1 12,3 12,5
pouvoir vendre davantage en 2010 le produit P.
1) Repré senter le nuage de points Mi (xi, yi) dans le plan rapporté à un repè re orthogonal (O, i, j) Une é tude de marché ré alisé par un consultant en actions commerciales a permis d’é laborer un plan
(unité : 1 cm sur l’axe des abscisses et 2 cm sur l’axe des ordonné es). d’actions pour l’exercice 2010 ré sumé ainsi :
2) Dé terminer par la mé thode des MCO, mé thode de Mayer et des points extrê me une é quation de la - augmentation sensible des ventes ;
droite D de ré gression de y en x et la repré senter. (On donnera les ré sultats avec 3 chiffres aprè s la
- diminution du prix de vente unitaire de 5% ;
virgule).
3) On pourra prendre dans cette é quation : y = 0,23x + 9,55 comme é quation de la droite de - augmentation des charges fixes de 12% ;
régression. - maintien du coû t variable unitaire du produit P ;
En supposant que cet ajustement liné aire reste valable au cours des prochaines anné es - augmentation du ré sultat de 20% par rapport à 2009.
a. Quel sera le pourcentage de la consommation mé dicale en l’an 2017 ?
En tenant compte des informations ci-dessus :
b. A partir de quelle anné e le pourcentage de la consommation mé dicale dé passera-t-elle 25% ?
a. Dé terminer le nouveau taux de marge sur coû t variable ainsi que le chiffre d’affaires
c. Cet ajustement liné aire peut-il rester valable 400 ans ?
pré visionnel de l’exercice 2010.
EXERCICE 38 : b. Dé terminer le pourcentage d’augmentation des ventes en quantité s puis calculer la marge de
La socié té anonyme GAB est une importante unité industrielle spé cialisé e dans la fabrication d’un rentabilité ainsi que l’indice de sé curité pour 2010.
produit P. En vue d’é tudier la rentabilité et d’é laborer un tableau d’exploitation diffé rentiel pré visionnel,
EXERCICE 39 :
on vous fournit les informations suivantes :
Le service commercial de la socié té REGARD PLUS vous fournit les informations suivantes relatives aux
Ventes trimestrielles du produit P (en quantité s) : Prix de vente = 3 000 FHT (TVA 19%) ventes trimestrielles des anné es 2006, 2007 et 2008 (en quantité s).
Trimestres 1er 2ème 3ème 4ème Trimestres 1er 2ème 3ème 4ème
2006 7 920 6 336 9 504 11 880 2006 7 200 5 400 6 480 9 720
2007 10 692 8 514 12 870 16 236 2007 8 100 6 084 7 308 10 962
2008 14 454 11 484 17 226 21 582 2008 9 000 6 750 8 100 12 150

Travail à faire : Le prix de vente est de 15 000 FHT.


1- Ré aliser le graphique en Z pour l’anné e 2008. 2- Repré senter graphiquement la sé rie. Que constatez – vous ?
2- Faire un ajustement par la mé thode des moindres carré s pour dé gager la tendance gé né rale. 3- Calculer les coefficients saisonniers par la mé thode des rapports au Trend (le coefficient directeur
sera arrondi à l’unité proche).

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4- Faire une pré vision des ventes trimestrielles (en quantité s) de l’anné e 2010 puis pré senter le 4ème 6% 3% 1% 5%
budget des ventes trimestrielles. Total 37% 20% 14% 29%
5- Les charges fixes repré sentent 18% du chiffre d’affaires et la marge sur coû t variable 30% du
chiffre d’affaires. 7- Calculer les totaux mobiles de 2006 à 2008.
a. Calculer le seuil de rentabilité ainsi que le ré sultat pré visionnel pour l’exercice 2010. 8- Repré senter sur un mê me graphique les ventes trimestrielles, les ventes cumulé es et les totaux
b. Calculer et commenter l’indice d’efficience et l’indice de volatilité . mobiles de 2008.
9- Calculer les coefficients saisonniers par la mé thode de la moyenne trimestrielle.
NB : Les coefficients saisonniers seront arrondis au centime plus proche et les pré visions de ventes en
quantité s à l’unité proche. EXERCICE 42 :
La socié té BAGAZAM met à votre disposition les ventes trimestrielles (en quantité ) des deux derniers
EXERCICE 40 : exercices :
Une entreprise, spé cialisé e dans l’industrie de bois, envisage de faire des pré visions pour l’anné e 2017
1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
du coû t de production de feuilles de contre-plaqué s en fonction du chiffre d’affaires.
Elle dispose à cet effet des statistiques ré sumé es dans le tableau ci-dessous : 2015 4 000 4 400 4 500 4 200
2016 4 400 4 500 4 200 4 300
Anné es 2010 201 2012 201 2014 201 2016
1 3 5 2. Vé rifier la corré lation entre les ventes et les trimestres.
CA ; x (en millions de francs) 350 380 500 450 580 650 700 3. Est-il possible d’ajuster ? Si oui, ajuster par la mé thode des moindres carré s.
Coû t de production ; y (millions de francs) 40 45 50 55 60 65 70 4. Etablir ensuite les ventes trimestrielles de 2017.

1. Repré senter graphiquement la sé rie (1cm pour 50 millions en abscisses ; 1 cm pour 5 millions en
ordonné es). Est-il possible d’ajuster ? Confirmer votre ré ponse (le coefficient de corré lation).
2. Dé terminer une é quation d’un ajustement liné aire de y en fonction de x :
a. Par la mé thode de la double moyenne de MAYER.
CHAPITRE 2
b. Par la mé thode des points extrê mes
3. Utiliser l’ajustement de l’une des deux mé thodes pré cé dentes pour pré voir le coû t de production GESTION BUDGETAIRE DES APPROVISIONNEMENTS
de cette entreprise de l’an 2017 et 2018, si les chiffres d’affaires sont respectivement 800 000 000
F et 972 000 000 F L’objectif de l’approvisionnement est de fournir à l’entreprise les biens et services dont elle a besoin,
au moindre coût et dans les délais prévus, tout en évitant la rupture et le gonflement excessifs des
EXERCICE 41 : stocks (sur stockage) : c’est la gestion des approvisionnements.
La socié té BIG vous communique sur les trois (3) anné es consé cutives les ventes en quantité s de filtres
par trimestre.
I. LES PREV ISIONS DES APPROVISIONNEMENTS
Trimestres 1er 2ème 3ème 4ème
Le budget des approvisionnements, ayant pour but d’assurer l’achat des stocks ou de services, une
2006 1 340 1 020 920 1 500 gestion optimale des stocks est né cessaire, tout en é vitant des ruptures de stocks et des gonflements
2007 1 360 1 120 1 000 1 660 excessifs de stocks, qui constituent un danger pour une bonne gestion. Il est alors impé ratif de
2008 1 380 1 220 1 080 1 820 dé terminer :
- ¿ rythme des consommations ,
Travail à faire :
1- A l’aide de la mé thode des moindres carrés, dé terminer la droite de la tendance gé né rale. - la cadence d ’ approvisionnement ,
2- Calculer les coefficients saisonniers à partir de la mé thode de trend. - les délais d ’ approvisionnement .
3- Calculer le coefficient de corré lation et commenter. Les diffé rents stocks constituent des indicateurs sé rieux, tels que : le coû t de possession des stocks, le
4- En utilisant la mé thode de Mayer et en partant des ventes trimestrielles et puis annuelles des trois coû t de passation et le coû t de gestion des stocks (approvisionnement) à optimiser.
(3) anné es, dé terminer la vente annuelle de 2009.
5- A partir de la question n° 1, pré senter la budgé tisation des ventes trimestrielles de l’anné e 2009 si A. ELE MENTS DE BASE DE PREVISION
le prix de vente unitaire est de 15 000 FHT, TVA 19%. Il s’agit du rythme de consommation et d’approvisionnement.
6- Si les ventes trouvé es à la question n° 5 sont ré parties par ré gion selon le tableau suivant ; calculer
les ventes trimestrielles et globales pour les ré gions concerné es. 1. Rôle du service approvisionnement
Trimestres Zinder Maradi Tahoua Niamey Le service approvisionnement comprend deux sections : la section achat et la section magasinage.
1er 13% 5% 5% 8% a. Service achat
2ème 10% 6% 5% 9% Son objectif est de faire une gestion optimale des stocks, en é vitant des ruptures de stocks et des sur-
3ème 8% 6% 3% 7% stockages, il assure :
- la rechercher de meilleurs fournisseurs ;

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- la passation des commandes ; 360 ×Q × 12× Q×
- le suivi et l’obtention des livraisons. y 2= =
2× N 2×N
b. Service magasinage - Q , est la consommation annuelle en quantité .
Il est chargé du stockage ou magasinage des biens et services. Il assure :
- le contrô le qualitatif et quantitatif des commandes reçues ; -
- la manutention et le gardiennage ; ,≤coût (taux)de possession en franc par quantité et par unité de temps .
- la distribution aux services utilisateurs ;
- la tenue des fiches de stocks. 3.3 ¿ coût total d ’ approvisionnement
C’est la somme du coû t total de passation et de possession.
2. ¿ rythme ou cadence de consommation
C’est la maniè re dont les stocks sont utilisé s (vendus ou transformé s). Il dé coule des budgets de ventes y= y 1+ y 2
et de production.
3. ¿ rythme ou cadence d ’ approvisionnement B. LES VALEURS OPTIMALES DU STOCK
C’est le nombre de commandes qu’une entreprise doit lancer dans l’anné e. On doit opter pour une Optimiser la gestion des stocks revient à dé terminer la cadence optimale d’approvisionnement. On peut
cadence telle que la gestion des stocks se fasse au moindre coû t. La cadence d’approvisionnement distinguer deux (2) : le modè le de WILSON ou celui de PEROCHON.
engendre deux coû ts diffé rents à savoir : le coû t de passation et celui de possession.
1. ¿ tableau statistique des approvisionnements
3.1 ¿ coût de passation des commandes La cadence (N), minimisant le coû t d’approvisionnement, est obtenue par le tableau suivant, lorsque le
Il est encore appelé coû t de lancement ou d’acquisition des commandes. C’est un coû t engendré par la coû t de passation est é gal au coû t de possession : Þ y1 = y2
passation ou le lancement des commandes : c’est l’ensemble des coû ts du service achat. Il est fonction du
nombre annuel de commandes. N y1 y2 y = y1 + y 2
1
y 1=Pa × N 2…
N y1 = y2 y2 = y1
- y 1, représente≤coût total de passation des stocks . …
- N , est ≤nombre annuel de commandes . 12

- Pa, représente≤coût de passation d ' une (1 ) commande . NB : La cadence économique (N) est un nombre entier compris entre un (1) et douze (12) inclus :

3.2 ¿ coût de possession ou de détention 1 N 12


C’est l’ensemble des charges engagé es par le service magasin. Il est encore appelé coût de stockage du
Avec les donné es du tableau de WILSON, on peut repré senter la courbe d’approvisionnement :
stock moyen. Pour dé terminer ce coû t on peut distinguer deux mé thode : WILSON et PEROCHON
a. Méthode de WILSON
- en abscisses , on représente les cadences(N ),
- en ordonnées , on a les coûts( y , y 1 et y 2)
C×t La cadence optimale est obtenue lorsque les droites y 1 et y 2 se coupent .
y 2=
200 × N
- y 2 , représente≤coût total de possession des stocks .
- C,
la consommation annuelle en valeur :C=Quantité annuelle ×Coût unitaire
- t ,est ≤taux de possession d ' un article ( en % ) .
y, y1, y2
- N , est ≤nombre annuel de commandes .
b. Méthode de PEROCHON
Si le taux de possession est exprimé en unité moné taire/Quantité et le temps, y2 sera dé terminé comme
suit, selon la formulation de PEROCHON :

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- q, le coû t (taux) de possession en franc par quantité et par unité de temps (exprimé e en jours ou en
mois).
N - Pa, est le coû t de passation d’une (1) commande.
La cadence optimale est obtenue lorsque les deux droites y1 et y2 se coupent. - Le taux de possession (t en %), dans le cas du modè le de PEROCHON est dé terminé par la formule
suivante :

2. ¿ modèle de WILSON . 360 12


Le modè le de WILSON a é té formulé sous les hypothè ses suivantes : t ( % )= =
Coût unitaire d achat Coût unitaire d ' achat
'
- la consommation est connue de façon certaine et est ré guliè re ;
- aucune rupture de stock n’est pré vue.
La cadence optimale d’approvisionnement est celle qui minimise le coû t d’approvisionnement. D’aprè s
5. La périodicité des commandes
les recherches de Frederick WILSON, le coû t total de gestion des stocks est minimisé lorsque le coû t de Pour des besoins d’analyse, on peut dé terminer la pé riodicité des commandes ; c’est l’intervalle de
passation sera é gal au coû t de possession, sous les hypothè ses que : temps qui sé pare deux (2) commandes :
- la consommation est connue de façon certaine et est ré guliè re,
12 mois 360 jours
- aucune rupture de stock n’est pré vue. Périodicité = =
N N
N=
√ C ×t
200 × Pa C. TERMINOLOGIES USUELLES
Les commandes sont passé es au regard de deux (2) contraintes : le dé lai de ré approvisionnement ; le
- N, est le nombre annuel de commande minimisant le coû t total d’approvisionnement,
risque de rupture de stock.
- C, est la consommation annuelle (en valeur) : C = Q ´ Pu
- t, est le taux de possession (en %), 1. ¿ délai de livraison ou délai d ’ approvisionnement
- Pa, est le coû t de passation ou de lancement d’une commande.
C’est le temps qui sé pare la date de commande de la date de livraison. Il peut comprendre : le dé lai
3. Formulation de PEROCHON fournisseurs (dé lai de livraison) ; le temps né cessaire au transport ; les retards dans la livraison et le
temps des impré vus (panne, crevaison du camion…)
Un autre é conomiste PEROCHON, sur les traces de WILSON, a pu dé finir autrement la cadence optimale
d’approvisionnement, lorsque le taux de possession (t) n’est pas en pourcentage ainsi : Délai de livraison=Délai fournisseurs + Délaitransport +retard +imprévus …

N=
√ 360 ×Q ×θ
2× Pa
¿

12 ×Q ×θ
2 × Pa
2. ¿ délai de sécurité
C’est le temps qui sé pare la date de livraison de la date de rupture.

- Q, est la consommation annuelle en quantité : Q = Quantité consommée 3. ¿ délai d ’ alerte


- q, le taux de possession en franc par quantité et par unité de temps (exprimé e en mois ou en jours). C’est le temps qui sé pare la date de commande de la date de rupture.
'
4. La quantité ou≤lot économique ¿ Délai d alerte=Délai de livraison+ Délai de sécurité
C’est la quantité d’articles commandé s et qui entre en stock à chaque livraison.

Q C 4. ¿ stock maximum
Qe = ( en quantité ) et en valeur ,Q e = C’est le plafond de stock qu’il ne faut pas dé passer pour é viter un gonflement excessif du stock.
N N
D’aprè s la formulation de PEROCHON, on a :
5. ¿ stock minimum ou stock critique(sm)
C’est le stock consommé pendant le dé lai de livraison ou d’approvisionnements. Il repré sente un niveau

Qe =
√ 2×Q × Pa
360 ×θ
¿

2 ×Q × Pa
12× θ
de stock en dessous duquel il ne faut pas descendre (pour é viter le risque de rupture de stock). Il varie
selon la nature et de la consommation.

Q Q
De tout ce qui pré cè de : sm= da= da
- Q, est la consommation annuelle en quantité .
360 jours 12mois
- C, est la consommation annuelle en valeur. - Q , est la consommation annuelle en quantité .
- N, est le nombre annuel de commande minimisant le coû t total d’approvisionnement ;

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'
- CPPF=Consommation des matières premières+main d oeuvre , charges indirec
da , est ≤délai d ’ approvisionnement ou de réapprovisionnement en jours ,mois …
10. ¿ délai de rotation des stocks
6. ¿ stock de sécurité C’est le temps d’intervalle de renouvellement des stocks.
C’est un stock supplé mentaire qui permet de faire face à l’accé lé ration de la consommation pendant le
12 mois 360 jours 4 trimestres
dé lai de livraison ou l’allongement du dé lai de livraison (retard dans la livraison). d= = =
r r r
Q Q
ss= ds= ds Le dé lai de rotation des stocks peut s’exprimer en mois, en jours voir en trimestres… ; selon la formule.
360 jours 12 mois
Une rotation rapide (court dé lai de rotation) est synonyme d’une bonne rentabilité des activité s de
- Q , est en quantité l’entreprise.
- ds , est≤délai de sécurité , en jours , ou mois ... 11. ¿ risque de rupture de stock
Le risque de rupture de stock est couvert par le stock de sé curité , qui ne doit pas dé passer un certain
7. ¿ stock d ’ alerte ou d ’ alarme (SA)ou point de commande
seuil, car l’entreprise doit é galement é viter d’avoir un stock plé thorique (trop é levé ).
C’est le niveau de stock qui dé clenche la commande. C’est la somme du stock minimum et du stock de
sé curité . II. LA BUDGETISATION DES APPROVISIONNEMENTS
' La budgé tisation des approvisionnements est lié e : aux pré visions des commandes, des entré es sorties
Stock d alerte=Stock minimum+ Stock de sécurité
de stocks, et du niveau des stocks
SA=Sm+Ss
Budgé tiser les approvisionnements ou pré senter le budget des approvisionnements consiste à pré senter
8. ¿ stock moyen( SM ) la fiche de stock et se servir de cette fiche pour faire la budgé tisation.

Il constitue un stock qui, pour un article donné ou pour une pé riode donné e se trouve en magasin. C’est A. LA FICHE DE STOCK
la demi- somme du stock initial et du stock final.
Elle peut se pré senter comme suit :
SI +SF Q Lot économique Fiche de stocks
SM = = = Mouvements Stock Stock Dates Quantité à
2 2× N 2
Mois du stock de Rectifié Commander
Entré e Sortie Rupture Rupture Commande Livraison
9. ¿ coefficient ou vitesse de rotation des stocks(r )
Dé c. SI
C’est le nombre de fois que le stock est renouvelé dans l’anné e. Plus il est é levé , plus les activité s sont
Jan.
importantes (florissantes).

a. Pour les entreprises commerciales Dé c.

CAMV Il y a rupture lorsque le stock aprè s consommation est nul ou né gatif. Dans ce cas les dates de rupture,
r=
Stock moyen dates de livraison, dates de commande et le stock rectifié se dé terminent comme suit :

Stock du mois avant rupture


Coût d achat marchandises vendues:CAMV =Coût d achat +Variation de stocks ( SI −SF ) . Date de rupture= Consommationdu mois de rupture × 30
' '

' '
Coût d achat=Prix d achat net+ Frais ( transport , transit , douane … ) . Date de livraison=Date de rupture−Délai se sécurité
b. Pour les entreprises industrielles '
Date de commande=Date de livraison−Délai d approvisionnement
CPPV
r= Stock rectifié=Entrée ( Quantité livrée ) + Stock de rupture
Stock moyen
NB : Pour faciliter les calculs des dates, tous les mois sont considérés à 30 jours y compris février.
Coût de production des produits vendus :CPPV =CPPF +Variation de stocks ( SI −SF ) .
B. LA BUDGETISATION OU CALENDRIER DES COMMANDES
Coût de production des produits fabriqués : CPPF . La fiche de stock permet de pré senter le budget des approvisionnements comme suit :

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Budgets des approvisionnements EXERCICE 4 : La consommation annuelle d’une matiè re premiè re est de 12 tonnes à 2 000 F le kg. Le
Mois Dé c.(N-1) Jan. Fé v. Mars … Nov. Dé c. coû t de passation est de 16 875 F par commande et le taux de possession est 9%.
Dates de commande Travail à faire :
Dates de livraison 1. Dé terminer la cadence d’approvisionnement, le coû t total d’approvisionnement, le lot é conomique
Stock dé but pé riode et la pé riodicité des commandes.
2. Vé rifier par le tableau statistique et graphiquement la cadence d’approvisionnement.
Livraisons obtenues
Consommation de pé riode EXERCICE 5 : L’entreprise « BACHARD » utilise trimestriellement 60 000 casiers acheté s à 4 000 F. Le
Stock en fin de pé riode coû t de passation d’une commande est de 1 080 000 F ; le coû t de possession est de 1,6 F/ casier / jour.
Travail à faire : Dé terminer :
On peut distinguer : 1. Le lot é conomique (en quantité et en valeur) et la cadence d’approvisionnement (de deux
- La budgétisation par quantité constante ou par périodicité variable maniè res)
La quantité à commander est constante et correspond au lot é conomique. 2. La pé riodicité de commande ; le taux de possession et le coû t total d’approvisionnement.

EXERCICE 6 : Une entreprise vend en une anné e de 360 jours, 1 200 lots de marchandises. Le coû t de
- La budgétisation par quantité variable ou par périodicité constante
lancement est de 2 160 F et celui de stockage par jour et par lot est 0,25 F (ou 25%).
Il faut d’abord calculer la pé riodicité . Ici, la quantité à commander est é gale à la somme des
consommations futures calculé es à partir de la date de rupture et couvrant la pé riodicité P. Travail à faire : Dé terminer N.

EXERCICE 7 : Une entreprise consomme en un anné e, 960 lots de matiè res. Le coû t de lancement d’une
III. ¿ CONTROLE DES APPROVISIONNEMENTS commande est de 960 F et celui de stockage par lot et par unité de temps (jour) est de 0,1 F.
Le contrô le budgé taire des approvisionnements consiste à dé celer les é carts entre ré alisations et
Travail à faire : Calculer le lot é conomique et en dé duire la cadence optimale.
pré visions (suivant les fiches pré visionnelles) et d’en analyser les causes.
Ces é carts concernent non seulement les quantité s mais aussi le prix ; et ont gé né ralement pour EXERCICE 8 : Une entreprise vend en une anné e 12 000 lots de marchandises acheté es à 4 000 F le lot.
sources : Le coû t de lancement est de 40 000 F et celui de stockage est estimé à 5 F par lot et par mois.
- les variations de la consommation, 1. Exprimer en fonction de N (la cadence d’approvisionnement) :
- les dé lais de livraison non respecté s, - Le coû t total de passation.
- les quantité s livré es non conformes aux commandes. - Le coû t total de stockage.
- Le coû t total d’approvisionnement.
APPLICATIONS AU CHAPITRE 2. En dé duire la cadence d’approvisionnement, puis calculer le lot é conomique et la pé riodicité des
commandes.
EXERCICE 1 : Une entreprise consomme annuellement 3 000 sacs d’une matiè re premiè re acheté e à 15
000 F le sac. Le coû t de passation d’une commande est de 112 500 F ; taux de possession est 8%. EXERCICE 9 : Une entreprise utilise en une anné e 8 000 lots de matiè res premiè res acheté es à 10 000 F
le lot. Le coû t de lancement est de 105 000 F et celui de stockage est estimé à 35 F par lot et par mois.
Travail à faire :
1. Pré senter le tableau de WILSON et en dé duire la cadence d’approvisionnement. 1. Exprimer en fonction de N (la cadence d’approvisionnement) :
2. Vé rifier le ré sultat par la formulation de WILSON. - Le coû t total de passation.
3. Dé terminer le lot é conomique et la pé riodicité des commandes. - Le coû t total de stockage.
2. En dé duire la cadence d’approvisionnement, puis calculer le lot é conomique et la pé riodicité des
EXERCICE 2 : Une entreprise vend dans une anné e 4 800 kg de marchandises à 1 200 F. le taux de
commandes.
possession est estimé à 5% et le coû t de passation est de 4 000 F par commande.
EXERCICE 10 : La consommation annuelle d’une matiè re premiè re M est 21 000 litres à 1 200 F le litre.
Travail à faire :
Le coû t de lancement d’une commande est 17 500 F et le taux de possession est é valué à 5%.
1. Exprimer en fonction de N (la cadence d’approvisionnement) : le coû t total de passation, le coû t
total de stockage et le coû t total d’approvisionnement. Travail à faire : Dé terminer N (de trois maniè res diffé rentes). Commenter.
2. En dé duire la cadence d’approvisionnement, puis calculer le lot é conomique et la pé riodicité des
EXERCICE 11 : La consommation annuelle d’une matiè re premiè re M est 72 tonnes. Le coû t de
commandes.
lancement d’une commande est 80 000 F et le taux de possession est estimé à 15 francs/kg/mois.
EXERCICE 3 : Une entreprise vend mensuellement 2 tonnes de marchandises acheté es à 2 000 F le kg.
Travail à faire : Dé terminer N (de deux maniè res diffé rentes). Commenter.
Le coû t de passation d’une commande s’é lè ve à 270 000 F et le taux de possession est é gal à 4 francs/kg
et par jour. EXERCICE 12 : La socié té anonyme « DURANDAL » est grossiste en outils et appareils de jardinage. Elle
1. Dé terminer en fonction de N (cadence d’approvisionnement) : le coû t total de passation et le coû t a ré alisé en 2012 un CAHT de 37 080 000 F sur les brouettes. Son stock de brouettes au 31 dé cembre
total de possession. 2011 é tait é valué à 8 377 800 F et au 31 dé cembre 2012 à 11 892 600 F.
2. En dé duire la cadence optimale d’approvisionnement.
3. Calculer le lot é conomique et la pé riodicité des commandes. Commenter 1. Sachant que le taux de marge pratiqué par l’entreprise sur les brouettes est de 18% ; calculer le
taux de rotation du stock et donner sa signification ;
2. En dé duire la duré e de rotation des stocks ;

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3. Quels seraient les avantages d’une rotation rapide des stocks. EXERCICE 18 : L’entreprise « KODJO » dé cide d’adopter un programme mensuel de production de 450
On envisage pour 2013 la vente de 15 000 appareils pulvé risateurs manuels de jardins. 000 unité s de pains qui né cessiteraient 500 g de blé par unité ; les commandes sont passé es par quantité
constante. Le coû t de passation d’une commande est 4 500 F et le coû t de possession est de 0,09 F par kg
La passation de chaque commande et sa ré alisation lui coû te 60 000 F et le coû t du stockage d’un
et par trimestre. Le stock de sé curité est de 5 000 kg.
appareil est é valué à 0,8 F par jour (1 an = 360 jours).
Travail à faire :
Sachant que le nombre de commande annuelle est un nombre entier, compris entre 1 et 12 inclus ;
1. Exprimer en fonction de Le (en quantité ) le coû t total de gestion de stock et dé terminer le lot
dé terminer : é conomique ; le nombre de commandes à passer dans l’anné e ainsi que le dé lai de
1. le coû t de stockage ; le coû t de passation des commandes ; le coû t global lié à l’approvisionnement. ré approvisionnement.
2. le nombre de commande correspondant pour l’entreprise au moindre coû t total. 2. Dé terminer le dé lai de sé curité ; le stock moyen et le stock d’alerte de cette entreprise.
3. le lot é conomique (de deux maniè res) et la pé riodicité .
EXERCICE 19 : Une usine fabrique deux types de piè ces A et B, à partir de la mê me matiè re premiè re X.
EXERCICE 13 : Aprè s analyse des ré sultats obtenus au cours de l’anné e 2007 et la situation é conomique Les services techniques ont déterminé les standards suivants :
et financiè re, la SONIPE envisage, en plus des activité s de production, d’acheter et de revendre en l’é tat, - Coû t de la matiè re premiè re X : 400 F par kg ;
du riz en sacs de 50kg au cours de l’anné e 2008. - Quantité standard pour 1 piè ce A : 3 kg de matiè re X ;
Le budget des ventes se ré sume alors ainsi en millions de francs : - Quantité standard pour 1 piè ce B : 4 kg de matiè re X.
Ré gions 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre - Un budget de production en nombre de piè ces A et B pour l’anné e 2011 a é té é tabli :
Maradi 110 165 330 495 Pé riodes Piè ces A Piè ces B
Niamey 220 440 660 825 Janvier 1 920 1 600
Fé vrier 1 800 1 500
Le service des achats note que le sac de 50kg qui sera revendu à 13 750 F coû te 10 000 F. Le coû t de
Mars 1 680 1 400
lancement d’une commande est de 1 062 000 F. Le service magasin vous informe que le taux de
Avril 1 800 1 500
possession de stock est de 9%.
Mai 1 860 1 550
Travail à faire : Dé terminer la cadence optimale d’approvisionnement et la quantité é conomique. Juin 1 800 1 500
EXERCICE 14 : La socié té «EXCELLENCE MODE » consomme de façon ré guliè re en une anné e 180 Juillet 0 0
rouleaux de tissus. Le ré approvisionnement est à intervalle de temps é gaux. Le coû t de passation d’une Aoû t 1 500 1 250
commande est de 20 250 F et celui de possession par rouleau et par jour est 10 F. Septembre 1 800 1 500
1. Calculer en fonction de N (N repré sente le nombre de commande par an) : le coû t de passation des Octobre 1 680 1 400
commandes ; le coû t de stockage. Novembre 1 800 1 500
2. En dé duire la cadence optimale d’approvisionnement N. Commenter. Dé cembre 1 800 1 500
3. Calculer le lot é conomique (de deux maniè res) et la pé riodicité des commandes.
Pour cette matiè re premiè re X, le coû t de passation d’une commande est de 15 390 F ; le coû t de
EXERCICE 15 : La consommation annuelle d’une matiè re premiè re N est de 90 000 tonnes par an dans
possession repré sente en moyenne 9% de la valeur du stock moyen.
une entreprise. La marge de sé curité est de 15 jours et le dé lai d’approvisionnement est d’un mois.
Calculer : Travail à faire :
- le stock minimum ; 1. Dé terminer (tableau) les besoins en matiè re premiè re X pour l’exercice 2011 (par mois).
2. Dé terminer la cadence optimale d’approvisionnement.
- le stock de sé curité ;
3. Calculer la valeur du lot é conomique.
- le stock d’alerte ;
- le stock moyen (les consommations é tant mensuelles) ; EXERCICE 20 : L’entreprise « HAMED » vous livre les informations suivantes :
- le lot é conomique. Consommation mensuelle 200 kg de matiè res ; Dé lai donné par les fournisseurs (livraison) 2,5 mois ;
Dé lai du transporteur 0,5 mois ; Impré vus 0,5 mois ; Stock de sé curité 300 kg.
EXERCICE 16 : L’entreprise ASEP consomme de façon ré guliè re 7 200 tonnes d’une matiè re premiè re
par an. Il est prévu une marge de sé curité de 15 jours. Sachant que le dé lai de ré approvisionnement de Travail à faire :
l’entreprise est de 45 jours. Dé terminer : 1. Dé terminer le stock minimum ;
- le stock minimum ; 2. En dé duire le stock d’alerte, le dé lai de sé curité et le stock moyen ;
- le stock de sé curité ; 3. Si le stock é tait de 1 200 kg au 1er janvier 2008 ; pré senter un graphique montant les dates de
commande et de livraison (prendre 15 mois).
- le stock d’alerte ;
- le stock moyen (les consommations é tant bimestrielles) ; EXERCICE 21 : La consommation pré visionnelle d’un article S est de 720 000 unité s par an.
Sachant que le prix de l’article est de 150 F l’unité , le coû t de passation d’une (1) commande 300 000 F.
- le lot é conomique.
On donne le tableau suivant :
EXERCICE 17 : La consommation mensuelle d’une entreprise est 1 500 tonnes. La marge de sé curité est
de 300 tonnes. Le dé lai fournisseur est de 24 jours et le dé lai transport de 6 jours. Dé terminer : N Coû t de possession Coû t de passation Coû t total
- le stock d’alerte ; 1
- le dé lai de sé curité . …

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8 2 737 500 1. Dé terminer en fonction de N les é quations suivantes :
- Du coû t total de passation des commandes.
Travail à faire : - Du coû t total de stockage.
1. Dé terminer le taux de possession. 2. Dé terminer la cadence optimale d’approvisionnement.
2. Quel est le nombre de commandes qui minime le coû t total d’approvisionnement ?
EXERCICE 25 : On vous fournit les renseignements suivants concernant la consommation pré visionnelle
3. Calculer la quantité optimale correspondante.
d’une matiè re premiè re :
4. Vé rifier les ré sultats obtenus par la formule de Wilson.
Mois Jan Fé v Mars Avril Mai Juin
EXERCICE 22 : La consommation pré visionnelle d’un article est estimé e à 12 000 unité s et le prix Quantité s 800 1 200 1 800 2 400 1 000 800
unitaire est de 1 000 F. En vous aidant du tableau qui va suivre, on vous demande : Qté cumulé e 800 2 000 3 800 6 200 7 200 8 000
1. Calculer le nombre optimal de commandes qui va minimiser les coû ts d’approvisionnement.
2. Vé rifier le ré sultat par la formule de WILSON. Le stock au 1er janvier est de 800 kg ; le coû t d’achat est de 400 F le kg.
3. Dé terminer la quantité optimale. Le coû t d’obtention d’une (1) commande est de 10 000 F, le taux de possession est estimé à 10%. Le
4. Repré senter dans un mê me graphique les courbes du coû t d’acquisition, du coû t de stockage et du dé lai de livraison est de 15 jours et le stock de sé curité repré sente 15 jours de consommation à venir.
coû t total de gestion. Travail à faire :
N Coû t total Coû t total de Coû t total de 1. Pré senter la fiche de stock (mé thode graphique et mé thode comptable) : par quantité
d’acquisition stockage gestion constante puis par pé riode ré guliè re
1 561 600 2. Pré senter le budget d’approvisionnement dans chaque cas.
… EXERCICE 26 : Pour une matiè re 1ère M, les pré visions de consommation en quantité s pour l’anné e 2013
12 259 200 sont les suivantes :
Notez bien : Toutes les colonnes du tableau doivent ê tre remplies. Mois Jan. Fé v. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aoû t Sept. Oct. Nov. Dé c.
EXERCICE 23 : La consommation pré visionnelle d’un article P est de 450 000 unité s par an. C 200 150 250 250 200 200 150 50 200 250 250 250
Sachant que le prix de l’article est de 300 F l’unité . Vous disposez du tableau ci-aprè s :
Par ailleurs, le stock au 1er Jan. 2013 est de 350 unité s au prix unitaire de 20 F.
N Coû t de possession Coû t de passation Coû t total Le coû t de passation d’une commande est de 60 F ; le taux de possession des stocks est de 9%.
1 8 200 000 Le dé lai d’approvisionnement est de 2 mois et la marge de sé curité 1 mois.

Travail à faire : Pré senter la fiche de stock et le budget des approvisionnements :
1 1 875 000
2 1. Par quantité constante
2. Par pé riode ré guliè re.
Travail à faire :
1. Dé terminer le taux de possession et le coû t de passation d'une commande. EXERCICE 27 : L’entreprise « OUMAROU et Cie » vous fournit les renseignements suivants concernant la
2. Quel est le nombre de commandes qui minime le coû t total d’approvisionnement ? consommation d’une matiè re premiè re M.
3. Calculer la quantité optimale correspondante. - Consommation annuelle : 600 quintaux,
4. Vé rifier les ré sultats obtenus par la formule de Wilson. - Coû t d’achat : 200 F le kg,
- Coû t de lancement d’une (1) commande : 60 000 F,
La consommation pré visionnelle d’un article est estimé e à 12 000 unité s et le prix unitaire est de 1 000 - Taux de possession : 9%
F. En vous aidant du tableau qui va suivre, on vous demande :
5. Dé terminer le taux de possession ou de stockage. La consommation annuelle é tant irré guliè rement ré partie entre les trimestres et liné airement ré partie
6. Complé ter le tableau, puis en dé duire le nombre optimal de commandes qui va minimiser les entre les mois d’un mê me trimestre :
coû ts d’approvisionnement. Trimestres 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
7. Vé rifier le ré sultat par la formule de WILSON.
Coefficients 1,00 0,80 1,02 1,18
8. Dé terminer la quantité optimale et la pé riodicité des commandes.
N Coû t total d’acquisition Coû t total de stockage Coû t total de gestion L’entreprise ferme ses portes en avril (pour congé s techniques). On donne : Stock initial : 10 000kg,
1 561 600 Marge de sé curité : 1 mois, Dé lai d’approvisionnement : 2 mois.
… Travail à faire :
12 259 200 1. Dé terminer de deux (2) maniè res diffé rente la cadence d’approvisionnement (N).
Notez bien : Toutes les colonnes du tableau doivent ê tre remplies. 2. Dé terminer la quantité é conomique.
EXERCICE 24 : L’entreprise LARMOR utilise une matiè re M pour laquelle elle envisage de ré organiser 3. Pré senter la fiche de stock par quantité s constantes puis pré senter le budget d’approvisionnement.
son approvisionnement. Le coû t de passation d’une commande s’é lè ve à 4 000 F et le coû t de possession EXERCICE 28 : L’entreprise « BALKISSA et Cie » lance chaque anné e six (6) commande et minimise ainsi
de stock est de 5%. le coû t de gestion de stock. Le coû t de lancement de trois (3) commandes vaut 90 000 F et le coû t de
Travail à faire : Sachant que la consommation annuelle est de 4800 articles au coû t unitaire de 1 200 F et stockage pour 10kg et par jour s’é lè ve à 1,25.
la cadence d’approvisionnement est N. Les consommations mensuelles sont en progression arithmé tique dé croissante de raison 100kg.

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Le dé lai de livraison est de un (1) mois et la marge de sé curité de 15 jours.  Consommation annuelle de matiè re M : 30 000 kg à 400 F le kg.
Travail à faire : Sachant que le stock initial s’élè ve à 9 000 kg ; on supposera que tous les mois compte  Dé lai d’approvisionnement : 1 mois.
pour 30 jours et que le rythme de consommation de poursuivra l’anné e suivante :  Dé lai de sé curité : 15 jours.
1. Dé terminer les consommations mensuelles.  Coû t de lancement d’une commande : 50 000 F.
2. Dé terminer le lot é conomique de deux (2) maniè res diffé rentes.  Coû t de possession mensuel de 1 000 kg de matiè re : 2 500 F.
3. Dé terminer le taux de possession si le prix unitaire é tait é gal à 500 F.  Stock initial : 5 040 kg.
4. Dé terminer la pé riodicité des commandes. Travail à faire :
5. Pré senter la fiche de stock et le budget des approvisionnements (par quantité constante). 1. Pré senter le budget des consommations mensuelles de la matiè re M.
EXERCICE 28 : Pour un produit donné, les informations concernant sa gestion sont les suivantes : 2. Dé terminer le lot é conomique et eb dé duire la cadence optimale d’approvisionnement.
- Prix de revient d’un article 12 000 F 3. Calculer :
- Lancement d’une (1) commande : 160 000 F  Le taux annuel de possession (%).
 La pé riodicité des commandes.
- Taux de possession : 10% par article et par an.
 Le coû t d’approvisionnement.
- Consommation de l’article : 200 unité s par mois.
4. Pré senter la fiche de stock et le calendrier des commandes sachant que la socié té a opté pour la
Travail à faire : budgé tisation par pé riode constante.
1) Dé terminer le nombre optimal de commandes à passer.
2) Calculer le volume é conomique à commander par opé ration d’achat. EXERCICE 31 : BARON, SA est une socié té spé cialisé e dans l’achat et la revente des portables. Elle a
relevé le nombre d’appareils vendus au cours des anné es 2015 et 2016 comme suit :
EXERCICE 29 :L’entreprise « BARE & Cie » utilise pour la fabrication des produits qu’elle commercialise,
une matiè re premiè re dont elle veut assurer la gestion rigoureuse des stocks. Trimestres 1T 2T 3T 4T Total
2015 275 320 325 360 1 280
Pour l’anné e 2015, elle pré voit les consommations suivantes (en kilogrammes).
2016 310 390 400 500 1 600
Jan. Fé v. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aoû t Sept. Oct. Nov. Dé c.
1 800 450 750 750 600 750 1 200 1 500 1 200 1 500 2 250 2 250 Travail à faire :
1. Calculer les coefficients saisonniers par la mé thode du rapport au TREND sachant que l’é quation de
Par ailleurs, on vous communique ; la tendance obtenue par la mé thode des moindres carré s est : y = 26x + 243 (où y repré sente les
 Coû t de lancement de deux commandes est de 8 000 F. ventes trimestrielles et x le rang du trimestre).
 Coû t de possession : 0,4 F par kg et par mois. 2. Pré voir les ventes de l’anné e 2017.
 Dé lai d’approvisionnement : 1 mois. 3. Les renseignements suivants sont communiqué s relatifs à l’exercice 2017 :
 Marge de sé curité : 15 jours.  Ventes annuelles ré elles : 2 070 appareils.
 Stock au 31 dé cembre 2014 : 3 000 kg.  Chiffre d’affaires critique : 93 750 000 F.
 Le kilogramme de matiè re est acheté à 80 F.  Produits divers variables : 500 000 F
Travail à faire :  Ratio d’efficience : 0,25
1. Calculer le taux de possession du stock.  Ré sultat des activité s ordinaires : 6 750 000 F.
2. Calculer le nombre annuel de commandes (2 maniè res).  Coû t du lancement d’une commande : 1 148 562,5 F
3. Calculer le lot é conomique (3 maniè res).  Coû t de possession d’un appareil par trimestre : 9 987,5 F.
4. Pré senter le budget des approvisionnements : Calculer :
 Par quantité constante ; 1. Le chiffre d’affaires et en dé duire le taux de marge sur coû t variable et les charges fixes.
 Par quantité variable. 2. La quantité é conomique à commander et en dé duire la cadence d’approvisionnement.
EXERCICE 30 : La socié té LE LUXE fabrique et vend deux produits Bella et Boté à partir d’une matiè re EXERCICE 31 : En vue d’assurer une bonne gestion de la matiè re premiè re M, on vous fournit les
premiè re M dont la gestion pose un é norme problè me. Les dirigeants dé cident alors de procé der à une renseignements suivants :
budgé tisation de cette matiè re. - Coû t de lancement d’une commande : 46 656 F
- Coû t de possession : 0,09 F / kg / jour.
Les pré visions de production pour l’anné e 2015 sont consigné es dans le tableau ci-dessous.
- Dé lai de livraison : 30 jours.
Jan. Fé v. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aoû t Sept. Oct. Nov. Dé c. - Dé lai de sé curité : 18 jours.
Bella 2000 440 1000 752 800 800 1600 2000 1600 2000 2800 2800 - Stock initial : 12 000 kg. Consommations mensuelles en quantité s :
Boté 550 145 275 310 100 100 200 250 200 250 500 500
Jan. Fé v. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aoû t Sept. Oct. Nov. Dé c.
Autres informations : 9000 6000 5000 4000 7500 7000 4500 8000 4800 6200 5800 ?
 5 kg de matiè re M permettent de fabriquer 4 unité s de Bella tandis qu’une unité de Boté
NB : Le stock d’alerte et le lot é conomique sont entre eux comme les nombres 2 et 3.
né cessite 2 kg de matiè re M.

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Travail à faire : A. PRINCIPE
1. Dé terminer : la cadence optimale d’approvisionnement ; la consommation annuelle en quantité ; le
Ce budget est lié aux contraintes de production auxquelles est soumise l’entreprise, à savoir :
lot é conomique et le coû t total de gestion des stocks.
contraintes d’é coulement, contraintes de capacité de production, contraintes financiè res.
2. Sachant que la socié té a opté pour la budgé tisation par quantité constante. Pré senter la fiche de
stock puis le budget des approvisionnements.
B. TECHNIQUE DE PREVISION : PROGRAMMATION LINEAIRE
EXERCICE 33 : Vous venez d’ê tre engagé par l’entreprise HALIDOU, revendeur des batteries pour auto.
L’exploitant vous demande d’analyser son activité ré cente et d’é tablir des pré visions. 1. Définition
A) Pré visions des ventes : La programmation liné aire est un procé dé mathé matique qui consiste à optimiser un critè re appelé
« fonction économique » ou « fonction objectif », en respectant un certain nombre de contraintes.
Les chiffres d’affaires des six derniè res anné es sont les suivants en millions de francs :
Anné es 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2. Modélisation du problème
Chiffres d’affaires en millions 29 32,5 35 34,5 36 37 Il s’agit d’é crire le programme de production ou formuler le programme liné aire, ce qui revient à
regrouper la fonction é conomique et les contraintes mises en iné quations. On aboutit à un programme
1- Dé terminer l’é quation de la droite des moindres carré s ajustant le chiffre d’affaires sur les six (6)
liné aire qu’il convient de ré soudre.
anné es et repré senter sur un graphique le chiffre d’affaires de chaque anné e et la droite
d’ajustement. La dé marche à suivre est la suivante :
2- A l’aide de cet ajustement, é tablir la pré vision de chiffre d’affaires pour 2010 (calcul et graphique) a. Etape 1 :
et pour chaque trimestre de 2010, sachant que l’activité de l’entreprise HALIDOU est exprimé e par Dé signation des variables ou des inconnues auxquelles on peut attribuer à volonté certaines valeurs
les coefficients suivants : 1er trimestre : 0,6 ; 2ème trimestre : 1,1 ; 3ème trimestre : 0,8 ; 4ème trimestre : numé riques. Par exemple, soit x et y les quantité s des produits P1 et P2 à produire et à vendre…
1,5
b. Etape 2 :
3- Etablir pour l’anné e 2010, le budget des ventes en quantité s, mois par mois, sachant que le prix de
vente unitaire est de 25 000 F et qu’à l’inté rieur de chaque trimestre les ventes sont ré guliè rement Calcul de la marge sur coût variable unitaire et globale de chaque produit ou le coût total, afin de
réparties. dé terminer la « fonction économique » ou « fonction objectif » du programme, c'est-à -dire une
B) Pré visions des approvisionnements : fonction de maximisation de marge sur coût variable (profit) ou de minimisation de coûts, à
optimiser.
En vue de l’é tablissement du budget des approvisionnements, vous disposez des informations
suivantes :
 Le stock au 31 dé cembre 2009 des batteries est de 190 unité s,
Produit P1 (x) Produit P2 ( y )
 L’entreprise reçoit ses livraisons en dé but de mois, Prix de vente unitaire a1 a2
 Le dé lai d’approvisionnement est de 15 jours, le stock de sé curité est de 50 batteries,
 Le coû t d’acquisition d’une commande est de 182 000f, Coût variable unitaire −v 1 −v 2
 Le taux de possession de stock est de 12%,
 Le taux de marque est de 30%. Marge sur coût variable unitaire a '1 '
a2
1- Dé terminer la cadence optimale d’approvisionnement ;
Soit :
2- Etablir le budget des approvisionnements, sachant que les commandes se font par quantité s
' '
constantes.  Bénéfice :Z =a1 x+ a2 y
CHAPITRE 3  ou encore
GESTION BUDGETAIRE DE LA PRODUCTION Bénéfice :Z =a1 x+ a2 y−Coût total (Prix de vente−Coût total) ;
La gestion budgé taire de la production est l’ensemble des activité s qui contribuent à planifier et
 Coût total à minimiser : Z=v 1 x +v 2 y
organiser l’attribution des ressources (matérielles, financiè res ou humaines) d’une entreprise afin
c. Etape 3 : Mise en iné quations des contraintes ou limites.
d’optimiser sa rentabilité .
On distingue :
L’élaboration du budget de production dé coule du budget des ventes ; mais elle prend en compte - Les contraintes de production ou contraintes techniques : ce sont des facteurs de production
certaines contraintes propres à la production : (Matiè res premiè res, MOD…, dont les quantité s sont limité es).
- limitation des capacité s des machines et de la main-d’œuvre disponibles pour la fabrication ;
NB : Lorsqu’un facteur de production a une capacité illimitée, il ne constitue pas une contrainte.
- limitation des capacité s de stockage…
- Les contraintes de marché ou contraintes commerciales : Limitation du marché , obligation de
I. LES PREVISIONS production minimale, part de marché (niveau de la demande des produits de l’entreprise par
rapport à la demande globale des produits sur le marché ).

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- Les contraintes logiques : Les quantité s à produire et vendre doivent ê tre positives ou nulles. MOD :
Frais indirects
Par simplification, on peut dé finir le tableau suivant qui est un exemple de ré solution d’une
programmation liné aire. Coû t de production

Facteurs de production Produit P 1 Produit P 2 Contraintes


é conomiques
III. CONTROLE BUDGETAIRE DE LA PRODUCTION
(x ) ( y) Le contrô le budgé taire de la production consiste à confronter la production ré elle à la production
pré vue, afin d’analyser les é carts é ventuels constaté s : au niveau des quantité s produites et au niveau
Matières premières b1 b2 C1 des coû ts.
Main d ’ œuvre directe(MOD ) b '1 b
'
2
C2
APPLICATIONS AU CHAPITRE
Charges indirectes b
''
b
'' C3
1 2 EXERCICE 1 :
Soit : Résoudre graphiquement le programme linaire suivant pour aider a la décision du manager afin de savoir la
- Maximisation du bénéfice ou du chiffre d ’ affaires : quantité optimal de x et y a produire pour maximiser son bénéfice, soit Z=1 000 x+ 800 y .

{
Max Z=a x + a y
' '
ou Max Z =a1 x+ a2 y−Coût total
1 2 x≥0
ou Max Z =a1 x+ a2 y (CA) y≥0

{
x ≤ 300
x ≥ 0 et y ≥ 0 y ≤ 400
b1 x +b 2 y ≤C 1
PL ' '
x + y ≤ 500
b1 x +b 2 y ≤C 2 2 x + y ≤700
'' ''
b1 x +b 2 y ≤ C3
EXERCICE 2 : Une entreprise commercialise deux produits P1 et P2, fabriqué s à partir de la matiè re
premiè re M. Il faut :
- Minimisation des coûts : - 1 kg de matiè re premiè re M pour chacun des produits P1 et P2.

Min Z=v 1 x + v 2 y - 1 heure de main d’œuvre directe pour une unité de P1 et 2 heures pour une unité de P2.

{
Pour la pé riode, l’entreprise dispose de 400 kg de matiè res premiè res M et 500 heures de main d’œuvre
x ≥ 0 et y ≥ 0 directe.
b x +b 2 y ≤C 1 Travail à faire :
PL 1' ' 1. Etablir le programme liné aire de production.
b1 x +b 2 y ≤C 2 2. Dé terminer par le calcul puis par le graphique les quantité s de produits P1 et P2 qui assurent le
'' '' plein emploi des facteurs de production.
b1 x +b 2 y ≤ C3
EXERCICE 3 : La Socié té Nigé rienne de Fabrication de Maté riel Agricole (SONIFAMA) implanté e à
Remarque : Dé terminer le programme de production revient à trouver le couple (x ; y) solution du Maradi, fabrique entre autres produits, des charrettes bovines et asines.
problè me. C’est le programme qui assure simultané ment le plein emploi des capacité s de production. Cette socié té est en pleine expansion du fait de la demande toujours croissante des deux types de
produits. La fabrication se fait dans deux ateliers :
Pour la ré solution du programme, on utilise gé né ralement trois (3) mé thodes :
- Atelier Tubes qui fabrique le bâ ti mé tallique à partir du tube ;
- la mé thode graphique.
- Atelier Montage qui assemble les é lé ments (bâ ti mé tallique et planches).
- la mé thode algé brique.
Les capacité s trimestrielles maximales de main d’œuvre sont de 7 800 heures dans l’atelier Tubes et
- la mé thode de Simplexe.
12 600 heures dans l’atelier Montage.
II. BUDGETISATION DE LA PRODUCTION Les disponibilité s en matiè res premiè res, tubes mé talliques et planches de bois sont respectivement de
Le budget de production, é laboré en quantité et en valeur, né cessite le calcul des coû ts pré é tablis. 15 000 mè tres et 60 000 mè tres.

Le budget de production peut se pré senter comme suit : Les consommations par unité de charrettes sont les suivantes :

Elé ments Jan. Fé v. Mars Total Elé ments Charrette bovine Charrette asine
Tubes mé talliques 10 mè tres 5 mè tres
Matiè re 1ère
Planches de bois 30 mè tres 15 mè tres

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Heures de main d’œuvre Atelier Tube 4 heures 3 heures Travail à faire : Dé terminer la combinaison qui permet à cette entreprise de maximiser les marges sur
Heure de main d’œuvre Atelier Montage 6 heures 5 heures coû t variable des meubles.
Travail à faire : EXERCICE 9 :
1. Ecrire le programme liné aire. Les spé cifications de production d’un alliage pré voit que celui – ci, pour un niveau de production
2. Dé terminer le Programme qui assure le plein emploi des deux ateliers. souhaité , doit contenir les quantité s minimales suivantes :
3. Dé terminer les consommations de tubes et planches se rapportant au programme de fabrication
Composantes Quantité s (en kg)
pré cé demment obtenu.
A 60
EXERCICE 4 : Une entreprise fabrique et vend deux produits A et B par passages successifs dans les B 50
ateliers Montage et Finition dans les conditions suivantes : C 110
Elé ments Produit A Produit B Capacité maximale D 170
Atelier Montage 1 2 8 000 kg Il existe sur le marché les alliages pouvant utiliser dans la combinaison envisagé e, les composantes A, B,
Atelier Finition 3 2 12 000 kg C et D dans les proportions suivantes :
Le marché ne peut absorber plus de 4 000 produits A et 3 000 produits B. Composantes A B C D
Le prix de vente unitaire sur produit A est 7 500 F et celui de B est 8 800 F. Alliage A1 20% 0% 10% 10%
Les charges variables unitaires des deux produits sont respectivement de 7 000 F et 8 400 F. Alliage A2 0% 10% 10% 20%

Travail à faire : Etablir le programme de production. Les alliages A1 et A2 coû tent respectivement 5 000 F et 7 500 F.
EXERCICE 6 : Le responsable de production s’interroge sur les quantité s d’alliages à fabriquer pour minimiser son
Une entreprise fabrique et vend deux (2) produits P1 et P2 coû t de production.
- P1 est vendu à 500 F l’unité et P2 à 600 F ; Quelle est la combinaison qui permet à cette entreprise de minimiser son coû t de production.
- La fabrication d’une unité (1) de P1 né cessite 3 litres de matiè re 1ère et 6 minutes de travail ;
EXERCICE 10 :
- La fabrication d’une unité (1) de P2 exige 2 litres de< matiè re 1ère et 18 minutes de travail.
Une entreprise fabrique et vend deux produits tout à fait nouveaux : le Gabda et le Mottalbali. Les
Pour une pé riode, l’entreprise dispose de 16 000 litres de matiè res et 1000 heures de travail. marché s de ces produits peuvent ê tre considé ré s comme illimité s.
Les capacité s maximales de production sont de : 5000 unité s de P1 et 3000 unité s de P2. La fabrication de ces deux produits né cessite un passage dans trois ateliers pour lesquels on dispose des
Travail à faire : L’entreprise achè te le litre de matiè res à 100 F et paye l’heure de travail à 1 000 F. renseignements suivants pour un mois d’activité s.
Quelles sont les quantité s de P1 et P2 maximisant le bé né fice de l’entreprise ? Nombre d’unité s Nombre d’unité s Coû t variable Capacité
EXERCICE 7 : Soit une manufacture de vê tements avec un dé partement de coupe qui dispose d’un d’œuvre né cessaires d’œuvre né cessaires d’une U/0 limité e par
potentiel d’au moins 500 heures de travail par semaine. pour un Gabda pour un Mottalbali atelier
Atelier 1 3 2 40 F 400 U/O
Pour couper un (1) pantalon il lui faut 3 min et 15 min pour un veston.
Atelier 2 3 7 45 F 1 000 U/0
Le dé partement de confection dispose d’au moins 1 200 heures de travail par semaine et utilise 15 min
Atelier 3 8 6 60 F 1 400 U/O
de travail pour un pantalon et 30 min pour un veston.
- Chaque pantalon confectionné coû te 8 000 F ; Les prix de vente de ces produits s’é lè vent respectivement à 935 F l’unité pour le produit Gabda et 920 F
- Chaque veston coû te 15 000 F. l’unité pour le produit Mottalbali.
L’entreprise souhaite maximiser la marge sur coû t variable.
Travail à faire :
1. Ecrire les contraintes opé rationnelles de ce programme. Travail à faire :
2. Donner une solution optimale (mé thode graphique, algé brique). 1. Ecrire le programme liné aire.
2. Ré soudre ce programme (solution algé brique puis graphique).
EXERCICE 8 :
Une entreprise fabrique deux types de meubles : un modè le luxe, et un modè le standard. EXERCICE 12 : La socié té MICHEL fabrique et vend deux produits de beauté CHARMANT et SEDUISANT.
Les possibilité s d’absorption du marché s’é lè vent pour l’anné e à venir à : 3000 unité s pour le modè le La production se ré alise dans trois ateliers.
luxe et 4000 unité s pour le modè le standard. Le tableau ci-dessous ré sume les conditions de fabrication :
Les ressources disponibles en bois permettent de fabriquer 5000 meubles dans l’anné e. Ateliers CHARMANT SEDUISANT Capacité maximale
Les capacité s disponibles en heures permettent de fabriquer au maximum 7000 meubles. Pré paration 2 4 4 000 heures
Montage 1,5 9 6 000 heures
Le temps de fabrication d’un modè le luxe et le double de celui d’un modè le standard.
Finition 1 5 3 500 heures
La marge sur coû t variable unitaire s’é lè ve à : 35 000 F pour le modè le luxe et 28 000 F pour le standard.

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Le service commercial pré cise que la vente de CHARMANT ne peut excé der 1 500 unité s et celle de Les conditions d’exploitation sont les suivantes :
SEDUISANT 1 000 unité s. - Une (1) unité de X exige 0,5kg de matiè re M et 18 minutes de travail (MOD) ;
Par ailleurs, le prix de vente unitaire est de 10 000 F pour CHARMANT et 8 000 F pour le produit - Une (1) unité de Y exige 1kg de matiè re N et 12 minutes de travail.
SEDUISANT avec un coû t proportionnel respectif de 3 000 F et 2 000 F. Sachant que l’entreprise dispose d’au moins 2000kg de M, 6000kg de N, et 900 heures de travail. En
Travail à faire : outre, les coû ts variables unitaires se chiffrent à : 300F pour le produit X et 500F pour le produit Y.
1. Ecrire le programme de production.
2. Dé terminer graphiquement l’optimum é conomique puis le vé rifier algé briquement. Dé terminer les quantité s à produire pour minimiser son coû t.
3. Calculer la marge globale. EXERCICE 17 : (D’après Epreuve d’Outil de gestion au BTS CGE, session d’août 2009).
4. Calculer le ré sultat de l’entreprise sachant que les charges fixes s’é lè vent à 5 000 000 F. Dans un institut de la place, les frais d’inscription sont versé s en trois tranches :
EXERCICE 13 : Une entreprise de la place fabrique deux (2) types de meubles (standard et luxe). Le Premier versement : 110 000 F CFA ;
programme actuel de fabrication est de 300 unité s de standard et de 400 unité s de luxe. Second versement : 60 000 F CFA ;
Troisiè me versement : 100 000 F CFA.
Le Directeur de production veut vé rifier si les profits de l’entreprise peuvent ê tre augmenté s en
modifiant les quotas de production. Pendant les grandes vacances, un é tudiant dé sirant entreprendre une activité commerciale, avec un
capital C0 é gal à 66 000 F CFA pour faire face aux diffé rents versements de ses frais d’inscription, dé cide
Le bureau de production possè de les informations suivantes sur le nombre d’heures né cessaires à la d’entreprendre des opé rations d’achat et de vente de lapins et pintades.
fabrication de chaque modè le (tableau ci – après) :
Aprè s une é tude de marché , il obtient les informations suivantes :
Ateliers Modè le Modè le Temps disponibles
Standard Luxe (en heures)  S’il achè te un lapin à 3 000 F CFA et vend le lapin à 8 500 F CFA, alors il gagne un béné fice de
3 500 F CFA.
ASSEMBLAGE 3 heures 4 heures 8 400 heures
 S’il achè te une pintade à 4 000 F CFA et vend la pintade à 12 000 F CFA, alors il gagne un
VERIFICATION 1 heure 3 heures 4 800 heures
bé né fice de 5 000 F CFA.
FINITION 2 heures 2 heures 5 200 heures
+Profit en milliers de francs par unité 200 240 - A cet effet, il repartit son capital initial C 0 ainsi : 30 000 F CFA pour l’achat des lapins et des pintades,
21 000 F CFA pour les charges de traitement, alimentation et transport et 15 000 F CFA en é pargne.
Travail à faire : Travail à faire :
1. Donner une formulation mathé matique à ce programme. Soit x le nombre de lapins et y le nombre de pintades qu’il doit payer pour maximiser son bé né fice.
2. Ré soudre graphiquement puis algé briquement. 1) Donner une formulation mathé matique du problè me.
EXERCICE 14 : 2) Dé terminer x et y par la mé thode graphique, puis algé brique .
Une entreprise fabrique et vend deux (2) produits A et B, grâ ce à deux (2) matiè res M et N et la MOD. 3) En dé duire la recette totale C 1 des ventes. Peut – il dé jà faire face au premier versement en utilisant
C1 et la somme é pargné e ?
Vous disposez des informations suivantes :
- Charge variable unitaire (autre que les matiè res) : 125F pour le produit A et 90F pour le produit B ; EXERCICE 18 : Une usine fabrique deux types de produits P1 et P. les prix de ventes de ces deux
- Une (1) unité de A exige 2kg de M, 1litre de N et 5 heures de MOD ; produits sont respectivement 8 000 F et 6 000 F et les contraintes suivantes doivent ê tre respecté es :
- Une (1) unité de B a besoin de 3kg de M, 1litre de N et 3 heures de MOD ;  Les prix unitaires des matiè res premiè res sont 2 400 F pour le produit P1 et 1 200 F pour P2
L’entreprise dispose d’au moins 1800kg de M, 1000 litres de N et de 1500 heures de MOD pour la et le total des dé penses affecté es à ce poste ne doit pas dé passer 960 000 F ;
pé riode considé ré e ; et elle est tenue de produire au moins 400 unité s de A et 500 unité s de B.  Les coû ts unitaires de main d’œuvre sont 2 800 F pour le produit P1 et 2 000 F pour P2 et le
Travail à faire : Formuler le programme permettant à l’entreprise de minimiser son coû t et le ré soudre coû t total de la main d’œuvre ne doit pas dé passer 1 400 000 F ;
graphiquement.  Les coû ts unitaire des services de recherche et de promotion sont 800 F pour chacun des
EXERCICE 15 : Le tableau suivant ré sume le programme de production d’une entreprise deux produits et le total des dé penses affecté es à ce poste ne doit pas dé passer 640 000 F.

Facteurs de production Productions (unitaires) Capacité s Le but du problè me est de dé terminer un programme optimal de fabrication de façon à maximiser le
Produit P1 Produit P2 chiffre d’affaire de cette usine.
Matiè re M 3kg 1,6kg 1200kg 1. Dé terminer le programme optimal maximisant le chiffre d’affaire.
Main- d’œuvre directe (MOD) 45mn 1h 15mn 600h 2. Ré soudre ce programme graphiquement puis algé briquement pour en dé duire la quantité de
Quantité (maximale) 600 unité s 800 unité s - produits P1 et P2 maximisant le chiffre d’affaire.
3. Dé terminer le programme optimal maximisant le bé né fice global
Sachant que la vente de ces produits permet à l’entreprise de dé gager une marge unitaire de : 520F pour
EXERCICE 19 :
P1 et 750Fpour P2.
La firme « MKK Technologie » monte sous licence deux types d’ordinateurs compatibles IBM : le PT100
Quelle est la combinaison optimale, qui permet à cette entreprise de maximiser son profit ? et le PT200. Elle vous consulte pour lui ré soudre un problè me de dé cision é conomique. Dans une
EXERCICE 16 : Une entreprise commercialise deux (2) produits X et Y. premiè re é tape, vous avez eu à recenser les informations suivantes :

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 Les ordinateurs sont monté s dans la section montage puis sé vè rement testé s dans la section S ? ? 4000 4500 4373 4125 3750 4875 4625 4500 4250 4500
Test. Il faut 4 heures pour monter le PT100 et 3 heures pour le PT200.
 Le test du PT100 prend 2 heures tandis que celui de PT200 n’en prend qu’une. Compte tenu de la demande de plus en plus croissante en dé but d’anné e, les dirigeants de la socié té
 Le section montage ne peut travailler plus de 3 600 heures par an tandis que le test ne peut pensent ré aliser le plein emploi des capacité s de production en janvier et en fé vrier 2010.
dé passer 1 400 heures d’activité .  Le coû t d’achat de la matiè re M est é gal à 320 F le kg ;
 La firme ne peut é couler plus de 500 PT100, ni plus de 800 PT200 par an.  Le coû t de lancement d’une commande est de 24 075 F ;
 Elle réalise un bé né fice de 4 500 F sur le PT100 et de 3 000 F sur le PT200.  Le taux de possession est é gal à 9% ;
5. Dé terminer le programme optimal maximisant le bé né fice global  Le stock initial de matiè re premiè re est de 20 000 kg ;
6. Ré soudre ce programme graphiquement puis algé briquement pour en dé duire la quantité de  La marge de sé curité est de 15 jours ;
produits P1 et P2 maximisant le bé né fice.  Le dé lai d’approvisionnement est de 1 mois.
EXERCICE 20 : Travail à faire :
Une entreprise fabrique deux articles dé nommé s S1 et S2. Cette entreprise ré alise une marge 1- Dé terminer la cadence d’approvisionnement optimale et le lot é conomique.
bé né ficiaire unitaire de 20.000F sur S1 et 30.000 S2. 2- Pré senter la fiche de stock puis é tablir le budget d’approvisionnement.
On indique que la capacité de production est limité à court terme, pour deux ateliers I et II où passent
NB : Les dates de commandes et de livraisons seront déterminées avec précision.
successivement les deux produits :
Atelier I : capacité totale : 3000 heures machines ; 1heure pour S1 et 2 heures pour S2. EXERCICE 22 :
Atelier II : capacité totale : 6.000 heures machines et Samir I : 1,5 heures ; Samir II : 5 heures. La socié té anonyme BAJO est spé cialisé e dans la fabrication et la vente de deux produits A & B.
M. SOUMAILA, son directeur commercial a constaté que la vente de B dé pend de celle de A. il a relevé sur
Toute la production ainsi ré alisé est absorbé par le marché .
les dix (10) derniè res anné es, les ventes en quantité ré alisé es sur chaque produit.
1) Dé terminer le programme liné aire de production qui maximise le coû t bé né ficiaire
2) Ré soudre graphiquement ce programme linaire par la mé thode graphique afin de Anné es 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
dé terminer les quantité s d’articles à produire pour maximiser le bé né fice. Ventes A 30 38 46 56 75 84 97 104 11 120
5
EXERCICE 21 :
Ventes B 40 52 64 74 88 90 12 140 16 150
A. La socié té « IBRAHIM et frè res » est spécialisé e dans la fabrication et la vente de deux produits R et
0 0
S qui transitent par trois ateliers dans un ordre quelconque.
 L’entreprise « ENF » est spé cialisé e dans la fabrication et la vente de deux (2) produits R et S Travail à faire :
qui transitent par trois ateliers dans un ordre quelconque. 1. Dé terminer l’é quation permettant de pré voir les ventes dd A et celles de B.
 Les capacité s maximales mensuelles des ateliers sont les suivantes : Atelier A (21 000 2. Pré voir les ventes les ventes de l’anné e suivante pour chacun des produits.
3. Les ventes ainsi obtenues arrondies à la dizaine la plus proche constituent des contraintes
heures), Atelier B (27 000 heures), Atelier C (22 000 heures).
commerciales pour l’entreprise. pour vous permettre de trouver le programme optimum (optimum
 Les temps en heures consacré es à chaque produit sont consigné s dans le tableau ci-dessous : é conomique), elle vous fournit comme suit les conditions techniques de production :
Atelier A Atelier B Atelier C Elé ments Unité de A Unité de B Disponibilité s annuelles
Produit R 2h 1,5h 1,5h Matiè res premiè res 1 tonne 0,5 tonne 200 tonnes
Produit S 1h 3h 2h Ateliers 0,5 heure 0,5 heure 120 heures-
Une douzaine de A procure 9 600 F de marge sur coû t variable et une douzaine de B en procure 12 000
 Autres informations :
F.
Produit R Produit S
En dé signant par x la production de A et par y celle de B.
Prix de vente unitaire 6 000 F 4 000 F
Coû t variable unitaire 4 200 F 3 000 F 4. Trouver le programme optimum de production.
5. Calculer la cadence optimale d’approvisionnement, sachant que :
A. La fabrication de ces produits né cessite l’utilisation d’une matiè re premiè re M qui pose de sé rieux  Le lancement d’une commande coû te 315 F ;
problè mes de gestion.  Le taux de possession est é gal à 15% ;
Aussi les dirigeants de cette socié té dé cident d’é laborer un budget des approvisionnements.  La matiè re premiè re est acheté e à 48 F le quintal.
Une (1) unité de R né cessite 1 kg de matiè re M. - Calculer le coû t minimum d’approvisionnement.
Une (1) unité de S exige 0,4 kg de matiè re M.

Les pré visions de productions sont les suivantes :


Mois J F M A M J J A S O N D
R ? ? 6400 7200 7000 6600 6000 7800 7400 7200 6800 7200

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- Le budget : ici, c’est l’estimation des charges indirectes (fixes et variables) d’un centre de
production.

C. LA FICHE TECHNIQUE
Les coû ts pré é tablis sont dé terminé s par une fiche technique encore appelé e fiche de coû t standard ou
fiche de coû t unitaire pré é tabli.
C’est un tableau qui permet de dé terminer le coû t de production pré é tabli d’un produit à partir des
donné es de pré vision. Dé signons par :
- Pn : Production normale ;
- Qn: Quantité normale de matiè res premiè res ;
- C p : Coû t unitaire pré vu d’un kilogramme de matiè res premiè res ;
- T n : Temps normal de la main d’œuvre directe (MOD) ;
- t p : Taux horaire pré vu pour une heure de MOD ;
- A s : Activité normale mesurant les charges indirectes ;
CHAPITRE 4
- CUP p : Coû t d’unité d’œuvre pré vu pour l’activité du centre de production ;
COUTS PREETABLIS∧ ANALYSE DES ECARTS
- CT p : Coû t total pré vu pour les charges indirectes ;
Le contrô le budgé taire permet de comparer les ré alisations avec les pré visions. Dé celer les é carts - v : le coû t variable unitaire pré vu en termes d’activité ou par unité d’œuvre ;
significatifs, les analyser et prendre des mesures correctrices regroupant aspects principaux du contrô le
de gestion.
- f : le coû t fixe unitaire pré vu en termes d’activité ou par unité d’œuvre ;
Le contrô le budgé taire n’est pas que synonyme de maîtrise du budget, c’est aussi un vé ritable outil de De ce qui pré cè de, on peut dé terminer les é lé ments de calcul de la fiche de coû t comme suit :
vérification. Il permet de vé rifier la performance des diffé rents centres de responsabilité .
Qn
I. LES COUTS PREETABLIS - La quantité standard de matière ¿ Qs =
Pn
A. DEFINITION
Les coû ts pré é tablis sont des coû ts calculé s à priori (à l’avance), sur la base d’une hypothè se rationnelle - ¿ temps standard ¿
(à partir des hypothè ses d’une activité considé ré e comme normale). Ils sont calculé s :
'
- soit pour faciliter certains traitements analytiques, - L activité standard ¿
- soit pour permettre le contrô le de gestion par l’analyse des é carts. La fiche de coû t est ainsi obtenue :
B. QUELQUES CONCEPTS Eléments ConsommationsCoût Montant
- L’activité : c’est l’ensemble des tâ ches accomplies pour produire un bien ou service donné . Ici, il
(Standard) unitaire
s’agit d’un moyen qui permet la ré alisation d’une production ; elle est mesuré e en unité d’œuvre.
 Activité normale : niveau d’activité de base, se situant au voisinage de l’activité maximale Matières premières Qs CP
 Activité ré elle : c’est le niveau d’activité atteint ou ré alisé au cours d’une pé riode MOD Ts tP
 Activité pré vue : niveau d’activité qui a é té envisagé e ou pré vue au cours d’une pé riode.
- La production : c’est la capacité de production (c’est-à -dire le nombre de produits fabriqué s). Charges indirectes As CUO P
 Production normale : c’est le niveau d’activité qui devrait ê tre atteint pendant une pé riode,
Coût standard 1 unité
dans les conditions jugé e normales d’exploitation. Elle correspond gé né ralement au niveau
NB :
maximal thé orique d’activité . Elle est utile dans la mé thode d’imputation rationnelle des coû ts
fixes - Les donné es du coû t standard sont obtenues par la rè gle de 3.
 Production ré elle : c’est la quantité de produits finis ré ellement fabriqué s au cours d’une - L’activité normale (nombre d’unité s d’œuvre prévu pour la production), est une activité courante,
pé riode. habituelle qui se situe au voisinage de l’activité maximale.
 Production pré vue : c’est la quantité de produits finis qui a é té pré vue au cours d’une pé riode.
- Le rendement : c’est le rapport entre la production et l’activité .

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- Le coû t total pré vu pour les frais indirects est dé composé en en charges fixes (CF) et en charges 1. Calcul de l ’ écart global(EG )
variables pré vues (CV p) : CT p ¿ CF + CV p
EG=CR−CP
- Le coû t d’unité d’œuvre pré vu, s’il n’est pas donné est calculé comme suit :
EG=( Qr × Cr )−(Q p × C p )
CT p
CUO p = =v + f - Qr : Quantité ré elle,
An
- Cr : coû t ré el unitaire de la matiè re premiè re.
(v étant le coût variable unitaire et f le coût fixe unitaire prévu).
- Cp : coû t pré vu unitaire de la matiè re premiè re (donné par l’activité normale).
- Lorsque l’é noncé donne le taux de marche pré visionnel, alors : An =T n ×taux de marche
2. Analyse de l’ écart global
D. PRINCIPE GENERAL DE CALCUL∧D ’ ANALYSE DES ECARTS
Les é carts peuvent avoir pour origines :
a. En deux (2)sous écarts
- les variations de prix unitaires ; EG=E /Q+ E /C
- les variations de quantité s ;
E /Q=( Qr −Q p ) × C p
- les variations d’activité s.
De façon gé né rale on a : E /C=( C r −C p ) ×Q r
ECARTS=REALISATIONS−PREVISIONS b. En trois(3)sous écarts
Le plan comptable recommande de valoriser :
EG=E /Q+ E /C+ E / E
- l’écart sur Quantités au coût préétabli ou prévu ;
- l’écart sur Coûts à la quantité réelle. E /Q=( Qr −Q p ) × C p

E. ¿ TABLEAU COMPARATIF E /C=( C r −C p ) ×Q p


Le coû t ré el est le coû t effectivement exprimé à la pé riode d’activité ré elle. Il est diffé rent du coû t E /E=( Qr −Q p ) × ( C r−C p )
pré é tabli. La diffé rence de ces coû ts est appelé e écart, d’où la né cessité de pré senter un tableau
comparatif. C’est un tableau de comparaison entre les ré alisations et les pré visions. - EG : Ecart global ;
Elé ments Coû ts réels (CR) Coû ts pré vus (CP) Ecarts (CR – CP) - E /Q : Ecart sur quantité ;
Q Cu Montant Q Cu Montant + (dé favorable) -(favorable)
Matiè res 1ères
- E /C : Ecart sur coût ;
MOD - E /E : Ecart sur écart .
Frais indirects
Coû t B. LES ECARTS SUR MAIN D ’ ŒUVRE DIRECTE (MOD)
Il est toujours indispensable de dé terminer le temps pré vu (T P ) correspondant à la production ré elle :
II. CALCULS ET ANALYSES DES ECARTS
Il s’agit des é carts : Tn
- sur matiè res premiè res ;
T P= × Pr=T s × P r
Pn
- sur main d’œuvre directe ;
- Et sur charges indirectes (frais d’atelier).
1. Calcul de l ’ écart global(EG )
A. LES ECARTS SUR MATIERES PREMIERES EG=CR−CP
Avant tout, il est obligatoire de dé terminer la quantité pré vue ( Q p ), par rapport à la production
EG=( T r ×t r ) −(T p ×t p)
ré elle (cette quantité n’est jamais donné e par l’é noncé ) :

Qn - Tr : Temps ré el, nombre d’heures de MOD utilisé es.


Q p= × Pr=Q s × Pr - tr : taux horaire ré el valorisant la MOD ré elle.
Pn - tp : taux horaire pré vu de la MOD (donné par l’activité normale).

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2. Analyse de l’ écart global - CF : Coû t Fixe.
a. En deux (2)sous écarts
EG=E /T + E /t
- f : Coû t fixe unitaire par rapport à l’activité normale
( f = CFA )n
;

E /T =( T r −T p ) × t p - CV p: Coû t Variable pré vu (pour l’activité normale) ;

E /t=( t r −t p ) × T r - v : Coû t variable unitaire par rapport à l’activité normale v= ( CT p


An ) ;

b. En trois(3)sous écarts - CUO : Coû t d’unité d’œuvre ;


EG=E /T + E /t + E/ E - CUO p : Coû t d’unité d’œuvre pré vu ;
E /T =( T r −T p ) × t p Il est aussi inté ressant de faire la repré sentation du budget flexible dont l’é quation est dé terminé e
comme suit :
E /t=( t r −t p ) × T p
y=ax+ b
E /E=( T r−T p ) × ( t r −t p )
- a, est le coefficient directeur, il repré sente le coû t variable unitaire (v) ;
- EG : Ecart global ; - x, repré sentant l’activité ;
- b, est le coû t fixe global (CF)
- E /T : Ecart sur temps ;
- E /t : Ecart sur taux horaire ; 3. Imputation rationnelle des charges fixes(rappels)
- E /E : Ecart sur écart . La mé thode de l’imputation rationnelle a pour objectif d’analyser les charges enregistré es par nature en
comptabilité gé né rale en les ré partissant en charges variables et en charges fixes. Ensuite, é tudier
C. LES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES l’influence des charges fixes sur les coû ts et ré sultats.

1. Notion de cûts variables , couts fixes∧activités a. Coefficient d ’ imputation rationnelle (CIR)


- Charges ou coûts variables (CV) : Les charges variables ou opérationnelles sont des charges
' ' '
Nombre d unité d oeuvre de l activité rélle Ar
proportionnelles à l’activité de l’entreprise.
CIR= ' ' '
=
Nombre d unité d oeuvrede l activiténormale A n
- Charges ou coûts fixes (CF) : Les charges fixes ou de structure, ce sont des charges constantes
ou relativement quel que soit le niveau d’activité. - CIR>1 , on parle de bonis de suractivité .
2. Notion de budget flexible - CIR<1 , on parle de malis de sous activité ou coût de chômage .
Le budget flexible est un é tat ré capitulatif des frais indirects, correspondant à plusieurs niveaux - CIR=1 ,il y a plein emploi ou pleine capacité de production.
d’activité s. Le budget flexible peut se pré senter comme suit :
Activité s / Charges An
b. Charges fixes imputées (CFI )
Charges variables (CV) CVp CFI =CF normales × CIR
Charges fixes (CF) CF
Charge totale (CT= CV+CF) CTp
Coû t de l’unité d’œuvre (Cuo) Cuop
c. Différence d ’ imputation rationnelle (DIR)
Coû t variable unitaire (v) v DIR=CFI−CF normales
Coû t fixe unitaire (f)

De tout ce qui pré cè de: - DIR>0 , on parle de bonis de suractivité .


Coût total CT p CF+CV p CF CV p - DIR<0 , on parle de malis de sous activité ou coût de chômage .
CUO= '
; CUO p= = = + =f + v - DIR=0 ,il y a plein emploi ou pleine capacité de production .
Nombre d UO ( Activités ) An An An An

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d. a. Analyse en termesd ’ activités
Représentation graphique d u cout complet et du cout d ’ imputation rationnelle Dans ce cas on distingue trois (3) sous é carts :
La diffé rence d’imputation rationnelle ou é cart global peut ê tre dé terminé graphiquement. On - Ecart sur budget (E/B) ;
repré sente dans un repè re orthonormé ayant en abscisses, les activité s et en ordonné es les coû ts. - Ecart sur activité (E/A) ;

- La droite des coûts complets - Ecart sur rendement (E/R).

y 1=v . x +CF EG=E /B+ E / A + E/ R


E /B=CR−( v × A r +CF )
v , est ≤coût variable unitaire .
E / A=( v × A r +CF )−( v+ f ) × A r
- La droite d’imputation rationnelle
E /R=( v + f ) × Ar −( v+ f ) × A p
y 2=CUO . x

Dans ces deux é quations,


CUO , est le coû t d’unité d’œuvre.
x dé signe l’activité .
-
(
v , est le coû t variable unitaire, par rapport à l’activité normale v=
CV p
An )
;

Il y a plein emploi lorsque les deux droites se coupent Þ

4. Calcul et analyse de l ’ écart global sur frais indirects


y 1= y 2
-
( f = CFA )
f, le coû t fixe unitaire, par rapport à l’activité normale
n
;

Avant tout calcul il faut dé terminer l’activité pré vue par rapport à la production ré elle : - CV p : coû t variable global pré vu ;
An - CF : coû t fixe global ;
A P= × Pr= A s × Pr
Pn - Ar : Activité ré elle ;
- A p : Activité pré vue ;
4.1 Calcul de l ’ écart - CR est le coû t ré el global souvent donné par l’é noncé .
L’existence de l’EG est lié e à trois (3) causes :
- l’activité ou la production, b. Analyse en termesde production( produits)
- le rendement (nombre d’heures par unité produite) et la ré alité du budget. On distingue é galement trois (3) sous é carts : Ecart sur budget (E/B) ; Ecart sur produit (E/P) ; Ecart sur
rendement (E/R).
EG=CR−CP
EG=( A r ×CUOr ) −( A p ×CUO p ) G=E /B+ E / A + E /R
E /B=CR−( v ’ × P p +CF )
- Ar : Activité ré elle (Nombre d’unité s d’œuvre exé cuté es pour la production ré elle).
E /P=( v ’ × P p+ CF )− ( v ’+ f ’ ) × P p
- A p : Activité pré vue (Nombre d’unité d’œuvre pré vue pour la production ré elle).
- CUOr :Coût de l ’ unité d ’ œuvreréelle ( lié à l’ Activité réelle ) , elle est
E /R=( v ’+ f ’ ) × P p−( v ’+ f ’ ) × P r

( )
donné e par l’é noncé . CV p
- CUO p : Coû t de l’unité d’œuvre pré vu (lié à l’Activité normale) :
- v ’, est le coû t variable unitaire, par rapport à la production normale v ’= ;
Pn
Coût total prévu
( )
CUO p = CF
An - f ’ , le coû t fixe unitaire, par rapport à la production normale f ’= ;
Souvent le coût réel global (CR) pour les frais indirects est donné par l’énoncé.
Pn
- CV p : coû t variable global pré vu ;
4.2 Analyse de l’ écart
L’analyse de l’EG se fait en termes d’activité s ou en termes de produits.
- CF : coû t fixe global ;

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- Pr :production ré elle (elle est donné e par l’é noncé ) ; C’est ainsi qu’il peut arriver que certaines heures de MOD soient ré muné ré es au tarif des
supplé mentaires ou chô mé es (majoré es ou minoré es).

-
(
P p :production pré vue, par rapport à l’activité ré elle P p =
Pn
An
× Ar
) .
a. Les écarts de temps supplémentaire
Le temps supplé mentaire est le temps accompli au-delà du temps normal. L’accomplissement de temps
supplé mentaire fait l’objet de fixation de plusieurs taux horaire ré els. Ce qui donne à la dé composition
D. CAS PARTICULIERS de l’é cart sur taux ( E /t ) en plusieurs sous é carts :

1. Cas de la matière première E /t=E /t 0 +¿ E /t 1 +¿ E/t 2+ ¿ E /t 2 + E /t 3 +¿ ¿ ¿ ¿ ¿…


Il peut arriver que les sorties de matiè re premiè re soient é valué es à des coû ts diffé rents par lot. Dans ce
cas le calcul de l’é cart est dé terminé comme suit : E /t 0=( t 0−t p ) ×T 0 ( t 0 , taux de base ,∋minoré ,∋majoré )
EG=CR−CP E /t=( t 1−t p ) ×T 1 ( t 1 ,taux minoré ou majoré )
CR=CR 1 +CR 2 +CR 3 +…=( Q1 × C1 ) + ( Q 2 ×C 2 ) + ( Q3 ×C 3 ) +… E /t=( t 2−t p ) ×T 2 ( t 2 ,taux minoré ou majoré )
CP=Q p ×C p E /t=( t 3−t p ) ×T 3 ( t 3 , taux minoré ou majoré )

L’analyse se fait selon la mé thode d’é puisement des stocks ou la mé thode du coû t moyen pondé ré Le taux ré el de base fixé , ni majoré , ni minoré (t 0) peut ê tre calculé comme suit :
(CMP).
Coefficient de toutes les heures × t0 = Coû t ré el global (CR)
a. Méthode d ’ épuisement des stocks CR
t 0=
EG=E /Q+ E /C Coefficient des heures
E /Q=( Qr −Q p ) × C p b. Les écarts de temps chômés(TC)et de temps productifs (TP)
E /C=E /C 1 +¿ E/C 2+ E/C3 + …=( C 1−C p ) ×Q1 + ( C 2−C p ) ×Q 2+ ( C3−C p ) ×Q3 +…-¿ Le temps chô mé est le temps pendant non travaillé , mais ce temps peut ê tre ré muné ré .
- Le temps productif est le temps pendant lequel le travail a é té effectif.

b. Méthode du coût moyen pondéré (CMP) L’é cart sur temps ( E /T ) peut ê tre dé composé ainsi :

EG=E /Q+ E /C E /T =E /TP+ ¿ E /TC+ …¿

E /Q=( Qr −Q p ) × C p E /TP=( TP−T p ) ×t p

E /C=( C r −C p ) ×Q r E /TC=( TC−0 ) × t p=¿TC ×t p ¿

Q1 ×C 1+Q 2 ×C 2 +Q3 × C3 +… Q1 ×C 1+Q 2 ×C 2 +Q3 × C3 +… Remarque :


CMP= = =Cr
Q 1+ Q 2+ Q 3+ … Qr - ¿ temps chômé ne peut être prévu , c est un imprévu .
'

¿ CMP est≤coût unitaire réel ( C r ) - t 0 est≤taux de réel de base fixé ( ¿ majoré ,∋ minoré ) ;
-
-
t 1 , t 2 , t 3 , … sont respectivement les taux supllémentaire ou chômés ( minorés ou
Q1 ,Q2 , Q3 ,... sont les différentes quantités réelles à des coûts différents ( C 1 , C 2 , C 3 , … )
- Qr =Q1+ Q2+Q 3+ …
- T 0 ,est ≤temps réel ( quin' estni majoré ,∋minoré ) ;
-
2. Cas de la main d ’ œuvre directe(MOD ) T 1 , T 2 , T 3 , … sont respectivement les taux supllémentaire ou chômés ( minorés
Dans la pratique la MOD n’est pas toujours un facteur de production homogè ne.

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- TC , TP sont respectivement les temps chômés et les temps productifs Une entreprise a pré vu pour une production de 4 000 unité s de produits finis les charges suivantes :
. - Matiè res premiè res : 3 000 kg à 2 000 F ;
- MOD : 2 000 heures à 1 800 F l’heure.
- COUTS PREETABLIS & PRODUITS EN - COURS DE FABRICATION - Charges indirectes : Coû ts de structure = 1 200 000 F ; Coû ts variables = 1 800 000 F (La nature
On pré sente le tableau d’é quivalence, ce tableau permet de dé terminer les consommations pré vues (Qp, d’unité d’œuvre retenue est le kg de matiè res premiè res utilisé es.
Tp, Ap). Travail à faire : Pré senter la fiche technique.
Le tableau des équivalents EXERCICE 4 : La socié té Niger Meubles fabrique et vend des chaises en bois. Elle pratique la mé thode
- EI + EF Consommations des coû ts pré é tablis pour mieux cerner ses coû ts de production.
Elé ments PT PE
Nbre DA Equiv Nbre DA Equiv Unitaire Globale
Pour le mois de dé cembre 2012, les pré visions ont porté sur une production de 1 200 chaises,
Matiè res Qs Qp
né cessitant :
MOD Ts Tp
Frais indirects As Ap - Une activité de 1 500 heures de main d’œuvre directe (MOD).
Coû t de product° - Un mè tre cube (1 m3) permet normalement de fabriquer 25 chaises et coû te 50 000F.
- 15 000 F de fournitures diverses sont né cessaires par sé rie de 100 chaises.
- PT : Production terminé e ;
- Le taux horaire de la main d’œuvre directe est de 1 050 F.
- PL : Production lancé e ;
- Le budget annuel des charges indirectes de l’atelier de fabrication de chaises (pour 11 mois
- PLT : Production lancé e et terminé e ; d’activité ) se dé compose en 14 025 000 F de charges fixes et 12 705 000 F de charges variables.
Travail à faire : Pré senter la fiche de coû t standard d’une (1) chaise.
- EI : Encours initial ;
EXERCICE 5 : Une entreprise a pré vu pour une production une unité de produits finis :
- EF : Encours final ; - Matiè res premiè res : 2 kg par unité de produit fini à 1 000 F ;
- PE : Production effective ou é quivalente… - MOD : 0,5 heure par unité de produit fini à 2 000 F l’heure
- PT = EI + PLT ; - Charges indirectes : 1, 2 heure machine. Coû ts fixes = 1 500 000 F ; Coû ts variables = 1 200 000 F ;
- PL = PLT + EF ; ces coû ts correspondent à 1 800 heures machines.
- PE = PT – Equivalent de l’encours initial (Nombre  DA) + Equivalent de l’encours final (Nombre  Travail à faire : Pré senter la fiche technique.
DA)
- Consommation globale = Consommation unitaire standard (par produit)  PE. EXERCICE 6 : L’entreprise HAMDA LAYE MEUBLE est spé cialisé e dans la production d’accessoires
mé talliques pour la fabrication de meubles.
- Les consommations globales repré sentent les consommations de la pré vision (Qp, Tp, Ap)
Elle produit en particulier des charniè res de portes, le bureau des services comptables met à votre
disposition les donné es suivantes concernant la production d’une (1) charniè re :
 Acier : 0,1 kg à 30 F le kg
APPLICATIONS AU CHAPITRE :  Main d’œuvre directe : 15 minutes à 70 F l’heure
EXERCICE 1 :  Frais indirect : unité d’œuvre : l’HMOD.
Une entreprise a é tabli pour une production de 1 000 unité s de produits finis les pré visions suivantes :
Les charges d’atelier sont composé es de 21 000 F de charges fixes et de 5 F de charges variables par
- Matiè res premiè res : 500 kg à 1 200 F ; unité d’œuvre.
- MOD : 200 heures à 2 000 F ;
Cet atelier est é quipé pour une activité normale de 1 000 heures par mois.
- Section : L’heure de main d’œuvre directe mesure l’activité de ce centre ; le coû t de l’unité Pendant le mois d’Octobre 2008, l’entreprise a produit 3 600 charniè res.
d’œuvre s’é lè ve à 1 500 F. Les services comptables ont dé terminé le coû t de production ré el d’octobre ainsi :
Travail à faire : Présenter la fiche de coû t standard.  Consommation Matiè res premiè res : 370 kg à 29 F le kg
 Mais d’œuvre direct : 850 heures à 71 F l’heure.
EXERCICE 2 : Une entreprise a pré vu pour une production considé ré e comme normale de 5 000 unité s
 Frais d’atelier : 23 800 F.
de produits finis les charges suivantes :
Travail à faire :
- Matiè res premiè res : 1 kg par unité de produit fini à 2 500 F
1. Etablir la fiche du coû t standard unitaire
- MOD : 2 000 heures à 1 750 F l’heure.
2. Calculer la production normale (mensuelle).
- Charges indirectes : taux de marche pré visionnel estimé à 80%. Le coû t de l’unité d’œuvre s’est 3. Pré senter le budget flexible pour les niveaux d’activité s suivantes 850 heures, 900 heures et 1 000
é levé à 1 200 F. heures.
Travail à faire : Présenter la fiche technique. 4. Dé terminer par interpolation, le budget correspondant à 950 heures.
5. Dé terminer l’é quation du budget flexible et la repré sentation graphiquement.
EXERCICE 3 : 6. Vé rifier, algé briquement et graphiquement le budget de l’activité 950 heures.

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7. Etablir le tableau de comparaison. - Charge d’atelier.
8. Analyser en deux sous é carts : les Ecarts sur Acier et Main d’œuvre.
9. Analyser (en termes d’activité s) les é carts sur frais indirects. EXERCICE 9 : Une entreprise fabrique et vend des vê tements. Les services techniques, aprè s é tude ont
é tabli la fiche de coû ts pré é tablis suivants :
NB : Les données sont en centaines de francs.
a. Charges directes correspondant à une unité de produit :
EXERCICE 7 : L’entreprise OUMAR fabrique un produit commercialisé . Pour une pé riode donné e, vous  Tissus : 4 mè tres à 2 000 F le mè tre ;
disposez des é lé ments suivants :  Fils : 16 mè tres à 200 F le mè tre ;
a. Pré visions : 400 unité s de KD :  Main d’œuvre directe : 2 heures 30 minutes à 1 000 F l’heure.
- Matiè res 1ère : 400 kg à 300 F b. Charges indirectes correspondant à l’activité normale :
- MOD : 600 heures à 200 F
- Section : 600 unité s d’œuvre à 400 F (dont CF = 180 000 F) ; l’HMOD mesure l’activité de la section. Activité normale 2 000 heures par mois
b. Ré alisations : 500 unité s de KD : Nature d’unité d’œuvre Heure-machine
- Matiè res 1ère : 500 kg à 275 F On sait par ailleurs qu’il faut 1 heure-
- MOD : 740 heures à 225 F machine par vê tement fabriqué
- Section : coû t total = 260 000 F Coû ts fixes 1 500 000 F
Coû ts variables 2 400 000 F
Travail à faire :
1. Pré senter la fiche de coû t standard Pour le mois de mars 2015 l’entreprise a fabriqué 1 500 vê tements. Les consommations ré elles ont é té
2. Pré senter le budget flexible des productions suivantes : 200 unité s ; 300 unité s ; 400 unité s ; 500 les suivantes :
unité s et 600 unité s. Repré senter graphiquement le budget flexible.  Tissus : 6 200 mè tres à 1 950 ;
3. Dé terminer par interpolation le budget correspondant à l’activité de 500 heures.  Fils : 23 800 mè tres à 250 F ;
4. Pré senter le tableau comparatif du coû t de production.  MOD : 3 800 heures au taux horaire de 1 050 F ;
5. Analyser l’EG sur frais indirects (en termes d’activité et en termes de produits).  Charges indirectes de l’atelier de production 3 200 000 F pour activité ré elle de 1 600 heures-
machine.
EXERCICE 8 : L’entreprise VICTOIRE utilise la mé thode d’imputation rationnelle des charges fixes pour
le calcul des coû ts et coû ts de revient. La fabrication des produits P se fait dans un atelier pour lequel
l’unité d’œuvre est l’heure de main d’œuvre directe. Travail à faire :
Pour les neuf premiers mois de l’exercice 2010, les services techniques fournissent les renseignements 1. Pré senter le budget flexible pour les niveaux d’activité s suivantes : 1 500 heures, 2 000 heures et
suivants sur cet atelier : 2 500 heures.
a. Données standard : 2. Pré senter le tableau de comparaison.
- Production : 2 000 unité s. 3. Analyser les é carts :
 Sur tissus ;
- Matiè re premiè re : 2 kg par unité de produit P à 1 000 F
 Sur MOD ;
- 0,5 heure par unité de produit fini P à 2 000 F l’heure
 Sur charges indirectes.
- Equation du budget par :
 Imputation rationnelle : Y1 = 2000 X EXERCICE 10 : Le groupe SAFEC a acquis une machine industrielles destiné e à la fabrication de de 1 000
 Coû t complet : Y2 = 1400 X + 3 000 000 ; Y le budget de X l’activité . unité s de produits finis P dans les conditions suivantes :
- Matiè res premiè res : 750 kg à 2 500 F le kg,
b. Données réelles :
- Main d’œuvre directe : 250 heures à 1 250 F,
- Production : 1 600 unité s.
- Charges indirectes : le coû t d’unité d’œuvre pré vu ou normal est de 1 500 F dont 700 F de charges
- Matiè re premiè re : 3 200 kg à 1 050 F le kg.
fixes unitaires. La nature d’unité d’œuvre est le kg de matiè res premiè res utilisé es.
- Main d’œuvre directe : 780 heures à 2 100 F l’heure.
Au cours du mois de dé cembre 2015, cette machine a usiné e 800 unité s de produits P.
- Charges d’atelier : 7 850 000 F.
Cette production a né cessité :
- Heures machine : 4 100 heures.
- 650 kg de matiè res premiè res à 2 400 F ;
Travail à faire : - 250 heures de MOD à 1 200 F ;
1. Dé terminer l’activité normale de l’atelier. - Charges indirectes : Coû t total 910 000 F.
2. Pré senter le tableau de comparaison.
Travail à faire :
3. Pré senter l’analyse des é carts sur :
1. Pré senter la fiche technique
- Matiè res premiè res (2 sous é carts) et MOD (3 sous é carts).
2. Pré senter le tableau de comparaison.

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3. Analyser les é carts : 1. Calculer l’EG sur MOD ;
 Sur matiè res premiè res ; 2. Analyser l’EG sur MOD en E/T et E/t ; puis dé composer l’E/T et l’E/t.
 Sur MOD ;
EXERCICE 14 : La capacité de production d’une machine est de 1 000 unité s de produits P en 2 000
 Sur charges indirectes.
heures au taux horaire de 800 F. Au mois de janvier 2015, la production de 700 unité s de P a é té ré alisé e
EXERCICE 11 : La socié té Niger Meubles fabrique et vend des chaises en bois. Elle pratique la mé thode en 1 720 heures pour un coû t global de MOD de 116 400 F. On vous informe par ailleurs que les 172
des coû ts pré é tablis pour mieux cerner ses coû ts de production. heures contiennent 28 heures supplé mentaires à 25%, 56 heures chô mé es pour raison de panne, 2
heures chô mé es non payé es et 2 heures chô mé es payé es au taux ré duit de 25%.
Pour le mois de dé cembre 2012, les pré visions ont porté sur une production normale de 1200 chaises,
né cessitant : Travail à faire :
- Une activité de 1500 heures de main d’œuvre directe (MOD). 4. Calculer l’é cart global sur MOD et l’analyser et deux sous é carts.
5. Dé composer :
- Un mè tre cube (1 m3) permet normalement de fabriquer 25 chaises et coû te 50 000F.
 L’é cart sur temps en deux sous-é carts ;
- 15 000 F de fournitures diverses sont né cessaires par sé rie de 100 chaises.
 L’é cart sue taux horaire en diffé rents sous-é carts.
- Le taux horaire de la main d’œuvre directe est de 1 050 F.
- Le budget annuel des charges indirectes de l’atelier de fabrication de chaises (pour 11 mois EXERCICE 15 : Il est pré vu pour la fabrication de 1 000 unité s de produit P, 4 000 kg de matiè re M à 190
F le kg. En ré alité , il a é té fabriqué 950 unité s de P ayant né cessité :
d’activité ) se dé compose en 14 025 000 F de charges fixes et 12 705 000 F de charges variables.
- 1 200 kg de matiè res à 2 000 F ;
La production ré elle du mois de novembre 2012 a é té de 1 150 chaises avec les consommations
suivantes :
- 1 200 kg à 1750 F ;

- Bois : 48,3 m3 à 47 500 F ; - 1 600 kg à 1 950 F.

- Fournitures diverses : 210 450 F ; Travail à faire :


- Main d’œuvre directe : 1403 heures à 1 025 F l’heure ; 1. Calculer l’EG sur matiè res
2. Analyser cet é cart en plusieurs é carts sur coû t et en é cart sur quantité s : selon la mé thode du CMUP
- Charges indirectes : 2 369 225 F dont 1 275 000 F de charges fixes.
puis selon la mé thode d’é puisement des stocks.
Travail à faire A :
EXERCICE 16 : L’entreprise industrielle XUMA fabrique et vend un produit unique X.
1. Pré senter la fiche de coû t standard d’une (1) chaise.
Le coû t standard du produit X se dé compose ainsi, pour une activité normale de 4 000 heures :
2. Pré senter le tableau comparatif.
- matiè re 1ère A : 6 unité s à 130 F ;
3. Pré senter l’analyse des é carts sur bois et sur frais indirects.
- matiè re 1ère B : 3 unité s à 250 F
EXERCICE 12 : Il est pré vu pour la fabrication de 2 000 unité s d’un produit P 5000 de MOD à 600 F. En - MOD : 5 heures à 250 F l’heure
ré alité , il a é té fabriqué 2160 unité s de P ayant occasionné 5 200 heures de MOD pour un coû t total de 2
- Charges indirectes : l’unité d’œuvre est l’heure de MOD, le coû t d’unité d’œuvre est de 105 F
649 000 F.
dont 45 F de CF unitaires (f)
Travail à faire :
A la fin de du mois de septembre 2007, les ré alisations ont é té les suivantes :
1. Calculer l’EG de la MOD et l’analyser en deux (2) sous é carts ;
2. En fait, sur les 5 200 heures, il y a : - matiè re 1ère A: 5 500 unité s à 120 F ;
- 100 heures supplé mentaires payé es à 10% en sus - matiè re 1ère B : 2 650 unité s à 260 F ;
- 80 heures supplé mentaires payé es à 35% en sus - MOD : 4 200 heures (salaire bruts 1 113 000 F ; dont charges patronales 176 000 F)
- 20 heures supplé mentaires payé es à 50% en sus - Charges indirectes : 475 000 F.
- 50 heures supplé mentaires payé es à 100% en sus. La production du mois est de 800 unité s.
Il y avait eu 100 en-cours au dé but de la pé riode et fin de pé riode 200 en-cours.
3. Par ailleurs, 500 heures ont é té chô mé es en raison des pannes de machines, mais payé es
Le degré d’avancement des en-cours est de 100% pour les matiè res premiè res et de 50% pour la MOD.
normalement. Dé composer l’E/t et l’E/T.
Travail à faire :
EXERCICE 13 : La production normale de 2500 articles né cessite 5000 heures de MOD à 2 000 F l’heure.
1. Pré senter le tableau d’é quivalent aprè s avoir é tabli la fiche technique d’une unité de produit X ;
Au cours du mois de janvier 2007, l a é té fabriqué 4 000 produits ayant consommé 7 200 heures coû tant
2. Dé gager dans un tableau comparatif les EG sur chaque é lé ment de coû ts ;
14 720 000 F dont :
3. Analyser l’é cart sur matiè re A en trois (3) sous- é carts ; l’é cart sur MOD en deux (2) sous- é carts et
- 1 000 heures supplé mentaires à 50% ;
l’é cart sur charges indirectes (en terme d’activité s).
- 1 200 heures supplé mentaires à 150% ;
- 1 500 heures chô mé es payé es au taux horaire minoré de 20% ; EXERCICE 19 : (BAC prof Niger 2009)

- 1 200 heures chô mé es payé es normalement. A. Une entreprise industrielle fabrique dans un atelier de production un produit unique P à partir de
la matiè re premiè re M.
Travail à faire :
Pour le mois de mai 2009, les donné es d’exploitation sont les suivantes :

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 Stock initial : 2 000kg de matiè re premiè re M pour 9 950 000 F ; 7) Les charges indirectes d’approvisionnement s’é lè vent à 3 465 000 F pour le mois et sont à ré partir
 Achats de la pé riode : 5 000 kg de matiè res premiè res M à 4 000 F le kg ; proportionnellement aux quantité s acheté es.
 Production de la pé riode : 10 000 objets P ayant né cessité : 8) Production du mois :
 5 000 kg de matiè re M ; les sorties de stocks sont valorisé es selon la mé thode de premier A la fin de mars 2004, il a é té fabriqué 7 500 unité s de produit G dont 180 unité s non achevé es é valué es
entré , premier sorti ; à 972 000 F.
 18 000 heures de main d’œuvre directe (MOD) au taux horaire de 440 F. Il existait au dé but du mois de mars 2004, 300 unité s de G é valué es à 1 378 000 F.
 Les charges indirectes : elles sont ré sumé es aprè s ré partition primaire dans le tableau 9) Ventes du mois : Il a é té vendu 8 700 unité s de G à 12 000 F l’unité .
suivant : Les charges indirectes de distribution repré sentent 10% du prix de vente pour une (1) unité .
Charges indirectes Entretient Administration Approvisionnement Production NB : Les sorties de matiè res et de produits finis sont valorisé es au coû t moyen unitaire pondé ré
Totaux primaires 1 000 000 1 760 000 3 000 000 10 000 000 stock initial inclus.
Entretient -100% 20% 15% 65% Travail à faire :
Administration 10% - 100% 20% 70% 1) Calculer pour le mois de mars 2004, le coû t de production ré el global et unitaire d’une (1) unité de
produit G entiè rement terminé e et entré e en magasin de stockage.
- Effectuer la ré partition secondaire des charges indirectes ; 2) Dé terminer le coû t de revient ainsi que le ré sultat global et unitaire du produit G.
- Pré senter le compte de stock de la matiè re premiè re M ; EXERCICE 28 (BAC NIGER 2006) :
- Calculer le coû t de production des 10 000 objets P fabriqué s La socié té Nigé rienne de produits de beauté (SNPB) fabrique la pommade et le savon « Karilor » à base
B. Les pré visions pour le mois de mai é taient les suivantes : de fruits de karité .
Le processus de fabrication est le suivant :
- Production normale : 10 500 objets P né cessitant 5 250 kg de matiè re premiè re M au coû t d’achat
- Dans l’atelier 1, les fruits de karité sont concassé s, broyé s et trié s. Il en ré sulte une perte de poids
unitaire de 4 000 F ;
de 12,5% du poids entré . On obtient de la poudre et un dé chet sans valeur dont le poids repré sente
- Activité normale de l’atelier de production : 5 250 kg de matiè re premiè re.
2% du poids total obtenu. La destruction de ce dé chet entraîne des frais qui viennent en
- 17 480 heures de main d’œuvre directe au taux de 420 F ;
augmentation du coû t de production de l’atelier 1.
- Budget des frais indirects de l’atelier de production : 10 488 000 F dont 6 992 000 F de charges - La poudre obtenue passe dans l’atelier 2 où elle est malaxé e, chauffé e et pressé e. On obtient de la
variables. pommade et du savon non conditionné s. Le poids de la pommade repré sente le tiers (1/3) du poids
- Pré senter le tableau de comparaison entre le coû t ré el et le coû t pré é tabli de la production du mois du savon et son coû t de production est quatre (4) fois plus é levé que celui du savon.
de mai. - Dans l’atelier 3, aprè s adjonction des matiè res diverses, la pommade est conditionné e en é tuis de
- Analyser les é carts sur charges directes et indirectes. 200 grammes et le savon en pots de 400 grammes.

EXERCICE 12 : Pour le deuxiè me trimestre 2006, la comptabilité a enregistré les donné es suivantes :
La socié té industrielle LA POSE est une socié té anonyme cré é e en 1997 au capital de 180 000 000 F 1. Stocks au 31 mars 2006 :
divisé en actions de valeur nominale 20 000 F. Elle a pour activité principale la fabrication de et la - Fruits de karité : 600 sacs de 25 kg pour 7 160 000 F.
commercialisation d’un produit unique G.
Vous disposez des informations fournies en annexe. 2. Achats de la pé riode :
Les donné es ré elles du mois de mars 2004 fournies par le service de la comptabilité analytique de - Fruits de karité : 3400 sacs de 25 kg à 12 250 F le sac ;
gestion sont les suivantes : - Matiè res diverses : 25 820 000 F ;
1) Stocks initiaux : - Emballages acheté s au fur et à mesure des besoins en raison de 750 F la dizaine pour les é tuis et 50
 Matière P : 5 000 kg à 745 F le kg ; F l’unité pour les pots.
 Matière Q : 4 500 kg à 635 F le kg ; 3. Les consommations sont :
 Produit G : 3 000 unité s à 6 890 F l’unité . - fruits de karité : 3200 sacs ;
2) Achats du mois : - matiè res diverses : 150 F par é tuis et 60 F par pots ;
 Matière P : 25 000 kg à 625 F le kg ; - emballages : à dé terminer ;
 Matière Q : 13 500 kg à 525 F le kg ;
3) Consommations de matiè res du mois : - main d’œuvre directe :
 Matière P : 22 500 kg ;  atelier 1 : 5365,4 heures à 2 500 F l’heure ;
 Matière Q : 14 750 kg  atelier 2 : 5200 heures à 1 800 F l’heure ;
4) Main d’œuvre directe : 8 910 heures pour un coû t global de 9 060 000 F.  atelier 3 : trois (3) minutes par é tui au taux horaire de 1 200f et une (1) minute par pot au taux
5) Charges indirectes du centre production : 20 925 000 F pour une activité de 5 580 heures horaire de 960 F.
machines. - frais d’é vacuation : 940 F par kg de dé chet ;
6) La nature d’unité d’œuvre du centre de production est l’heure machine (hm).

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- charges indirectes : voir tableau de ré partition. - Charges indirectes : 15 723 000 F.
Centres Approvision Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Le degré d’achè vement des encours est de 100% pour le tissu et la fermeture, 50% pour la main
Totaux secondaires 1 190 000 13 600 000 22 638 000 3 087 000 d’œuvre directe et les charges indirectes.
Unité d’œuvre Kg de fruits de Heure Kg de produit Kg de produit Travail à faire :
karité acheté machine obtenu conditionné 1. Etablir la fiche de coû t unitaire standard du sac de couchage.
Nombre unité 40 000 2. Pré senter le tableau comparatif
d’œuvre 3. Analyser les é carts : sur tissu ; sur charges indirectes.

EXERCICE 33 : Une entreprise de menuiserie fabrique un seul type de commode en bois, dans un atelier.
Travail à faire : Elle dispose d’un systè me d’information en coû t standard pour valoriser la production et é valuer les
1) Achever le tableau de ré partition des charges indirectes ; ré alisations.
2) Calculer :
Au niveau de l’activité normale, les coû ts standards pour une commode sont ainsi é tablis :
- le coû t d’achat des fruits de karité ;
 Matiè re premiè re bois : 50 mè tres à 2 000 F le mè tre ;
- le coû t de production à la sortie de l’atelier 1 ;
 Main d’œuvre directe : 30 heures à 3 000 F l’heure ;
- le coû t de production à la sortie de l’atelier 2 ;  Charges indirectes de l’atelier de fabrication : 30 unité s d’œuvre à 1 500 F l’unité d’œuvre
- le coû t de production de la pommade et du savon non conditionné s ; (1 000 F de charges variables et 500 F de charges fixes).
- le coû t de production des produits conditionné s. L’activité de l’atelier Fabrication est mesuré e par l’heure de main d’œuvre directe.
NB : Les sorties de stocks sont valorisées au coût unitaire moyen pondéré ;les matières diverses n’ont L’activité normale correspond à une production normale de 500 commodes.
aucune incidence sur le poids des produits fabriqués .
Pour le mois de mars, la comptabilité a enregistré les ré sultats suivants sur la base de la production
B) Pour un meilleur contrô le de gestion, la SNPB utilise la mé thode de coû t pré é tablis. ré alisé e :
Dans l’atelier 1, une production normale de 65 625 kg de poudre et dé chets a é té pré vue, né cessitant :
Coû ts ré els Coû ts pré é tablis Ecart sur quantité Ecart sur coû t
- 75000 kg de fruits de karité s à 500 F le kg ;
Matiè re 39 900 000 40 000 000 -2 000 000 +1 900 000
- 5118,75 heures de main d’œuvre directe au taux horaire de 2 400 F; MOD 36 300 000 36 000 000 -3 000 000 +3 300 000
- Une activité normale de 35437,5 heures – machine pour un budget de 13 289 062,5 F dont Frais indirects 20 100 000 18 000 000
7 087 500 F de charges fixes.
Travail à faire : Le prix du marché pour la matiè re premiè re bois a é té stable à 2 100 F le mè tre en fé vrier et en mars.
1. Pré senter le tableau des é carts du coû t de production de l’atelier 1 pour le deuxiè me trimestre Travail à faire :
2006 (on né gligera les frais d’é vacuation des dé chets) ; 1. Combien de commodes ont é té produites dans le mois de mars ?
2. Analyser les é carts sur : 2. Quelle est la consommation ré elle de la matiè re premiè re bois du mois de mars ?
1. main d’œuvre directe ; 3. Quel est le nombre d’heures de MOD ré ellement consommé es du mois de mars ?
2. charges indirectes. 4. Quel est le taux horaire ré el de la MOD ?
EXERCICE 31 : La socié té LASSAN fabrique des sacs de couchage depuis plusieurs anné es. Elle vient de 5. Analyser l’é cart sur charges indirectes en termes d’activité s.
mettre en place un systè me de contrô le de coû ts.
Vous ê tes chargé (e) de mettre en é vidence les é carts constaté s dans l’atelier de production. Pour le mois
de juin 2009, une production normale de 4000 sacs a é té pré vue né cessitant les consommations
suivantes :
1. Matiè res :
 Tissus : 4800 mè tres à 2 250 F le mè tre ;
 Fermeture : 4000 unité s pour 2 400 000 F ;
2. Main d’œuvre directe : 4000 heures à 10 400 000 F ;
3. Charges indirectes : 14 000 000 dont 8 000 000 F de charges fixes. CHAPITRE 5
L’unité d’œuvre retenue pour l’atelier de production est l’heure de main d’œuvre directe.
La comptabilité a enregistré pour le mois de juin 2009 les informations suivantes :
LES INVESTISSEMENTS∧LES FRAIS GENERAUX
- Production : 4 400 sac terminé s et 600 sacs en cours ;
- Matiè res consommé es :
I. BUDGET DES FRAIS GENERAUX
 Tissus : 6 500 mè tres pour 13 975 000 F ;
Les frais gé né raux englobent les charges de fonctionnement des services fonctionnels qui concourent
 Fermeture : 4400 unité s à 580 F ;
indirectement à l’exploitation de l’entreprise.
- Main d’œuvre directe : 4 900 h à 2 550 F l’heure.

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A. LES PREVISIONS DES FRAIS GENERAUX En premier lieu il convient de chiffrer le niveau de ré duction des coû ts à opé rer dans chacun des
services. Cinq (5) phases sont né cessaires :
Deux (2) types de mé thodes de pré visions existent : les mé thodes traditionnelles (trè s utilisé es dans les
- Estimation du coû t des « produits et services improductifs » circulant entre les unité s de
institutions publiques) ; les nouvelles mé thodes modernes adapté es dans les entreprises privé es.
l’entreprise ;
1. Les méthodes traditionnelles - Lister les opportunité s visant à supprimer ou à diminuer la demande de certains produits et
Dans les administrations publiques, la pré vision et l’é tablissement des budgets de frais gé né raux services ;
respectent un principe sacré : une dépense ne sera pas autorisée au cours d’une année, si elle
- Analyser les possibilité s pour lesquelles les é conomies de coû ts sont supé rieures aux
inconvé nients ;
n’avait pas été prévue.
- Dé cision sur les ré ductions des coû ts à pratiquer ;
Ainsi les mé thodes traditionnelles de pré visions sont utilisé es ; leurs techniques se ré sument : - Mise en œuvre des dé cisions.
- Regrouper des donné es de frais gé né raux engagé s au cours de l’exercice pré cé dent ;
- Reconduire à l’identique ou corriger les montants (trè s souvent à la hausse) pour tenir compte des B. LES REALISATIONS DES FRAIS GENERAUX
augmentations de prix et autres engagements… Cette phase sert de vé rification entre les frais pré vus et les autres charges é tablies dans le cadre global.
- Additionner les coû ts relatifs aux nouveaux projets. S'assurer que toutes les charges ont fait l'objet de pré vision et qu'aucune n'a é té doublement pré vue.

2. Les méthodes modernes C. ¿ CONTROLE BUDGETAIRE DES FRAIS GENERAUX


Deux (2) techniques sont utilisé es : Dans une administration, le contrô le des dé penses est de rè gle.
- le systè me de budgé tisation à base zé ro ; Pour effectuer une dé pense, elle doit ê tre ordonnancé e, aprè s vé rification que celle- ci a é té pré vue pour
la pé riode. En outre, les dé penses sont dé cidé es par la direction financiè re, voir la direction gé né rale
- l’analyse de la valeur appliqué e.
suivant l’importance et l’urgence de celle-ci.
2.1 La budgétisation à base zéro (BBZ) Les tableaux de bord permettent de suivre l’exé cution du budget.
En fin de pé riode, une comparaison entre les charges ré elles et les charges pré vues s’impose.
a. Principe
C’est une procé dure budgé taire qui consiste à imaginer la reconstruction de l’appareil fonctionnel de
II. ¿ BUDGET DES INVESTISSEMENTS
l’entreprise à partir de zé ro (0). L’objectif est de mettre en é vidence les corré lations entre les budgets Par rapport aux besoins de l’entreprise, la direction gé né rale peut ê tre contrainte à agrandir la capacité
de production. Ce qui né cessite des investissements.
alloué s et les performances ré alisé es.
La dé marche conduit indirectement à analyser l’opportunité des missions envisagé es, dé finir les L’investissement peut se dé finir comme un engagement de ressources stables (fonds propres, emprunts
à long terme) dans l’acquisition de biens durables (immobilisations, maté riel et machines…), avec pour
priorité s.
objet, soit :
b. Mise en œuvrede la méthode - La cré ation d’une nouvelle entreprise ou un projet ;
Trois (3) é tapes sont essentielles : - La modernisation des installations ;
- dé composition de l ‘entreprise en « ensembles budgé taires » avec, pour chacun d’eux, la - Le renouvellement d’immobilisations obsolè tes ;
dé termination des missions principales et secondaires ; - L’expansion des activité s de l’entreprise.
- é valuation des moyens né cessaires pour ré aliser les missions. Un ensemble budgé taire est alors Le choix de l’investissement adé quat se fait sur la base de plusieurs paramè tres et suivant des critè res
constitué pour chaque activité ; bien dé finis. Dans cette optique, le budget des investissements reflè te la straté gie de l’entreprise, car
- classement en fonction de la hié rarchisation et de leur é valuation en termes de rapport coû t / conçu pour le long terme.
avantages pour allouer les ressources humaines et financiè res.
A. PREVISION DES ∈VESTISSEMENTS
2.2 L ’ analyse de la valeur En terme financier, l’investissement dé signe une dé pense significative faite pour acqué rir une
a. Définition immobilisation dont l’utilisation gé nè re des revenus dans le futur.

Adaptation aux activité s « improductives » de l’entreprise de l’analyse de la valeur traditionnelle par Une é tude dé taillé e sur le choix des investissements doit ê tre faite et les quatre (4) variables suivantes
laquelle une é quipe dé termine le coû t et la valeur des diffé rentes fonctions, puis modifie celui- ci de sont indispensables pour mieux é tudier les investissements ;
façon à assurer le meilleur é quilibre coû t / qualité . - Le montant de la dé pense d’acquisition de l’immobilisation ou le coû t de l’investissement (I0) :
Pour dé gager de la valeur, la fonction doit maximiser l’utilité en minimisant les coû ts induits. Cette encore appelé valeur d’origine, il comprend :
analyse :  le prix d’acquisition des immobilisations, (net des 3R) hors taxes ;
- constitue un outil d’amé lioration, et d’innovation ;  les frais accessoires (frais de transport, droits de douanes, frais de transit, frais de montage et
- provoque et dé veloppe la communication et la dé centralisation organique. installation,…).
- La valeur des revenus nets futurs (compte tenu des recettes attendues, des dé penses
b. Exposé d e la méthode pré visionnelles d’exploitation et de fonctionnement, du systè me d’amortissement et de l’impô t),
c’est-à -dire les flux nets de trésorerie dé gagé s à la fin de chaque pé riode ;
- la duré e de vie ou d’utilisation de l’immobilisation ;

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- la valeur ré siduelle ou la valeur de ré cupé ration à la fin de sa duré e de vie. −Impôts sur ≤bénéfice (ISB)
A partir de ces donné es, on dé termine le flux net de tré sorerie (FNT) ou cash- flow qui est utilisé e pour Résultat net après impôt
le choix de l’immobilisation susceptible de satisfaire l’entreprise.
+
FNT ou Cash−flow=Encaissements−Décaissements Dotations aux Amortissements
ou +

FNT ou Cash−flow=Résultat net+ Dotations aux amortissements Amortissements de l ’ emprunt (¿)


Flux net de trésorerie(FNT )
1. Détermination du cash−flow Coefficient d ’ actualisation (1+i)-1 (1+i)-2 (1+i)-3 … (1+i)-n
Le cash-flow peut ê tre constant ou variable. Il est souvent calculé , selon que le financement de
l’immobilisation se fait par fonds propres ou par endettements, comme suit : FNT actualisés
a. Financement par fonds propres (*) Amortissement de l’emprunt = Fraction remboursé e de l’emprunt.

Anné e 1 Anné e 2 Anné e 3 … Anné e n Tout ce travail fait partie du plan de financement qui a pour but de dé terminer le montant et la nature
des ressources stables assurant le financement des besoins durables.
Chiffre d ’ affaires
Le plan de financement porte sur plusieurs anné es et peut se pré senter suivant ce modè le :
−Charges variables décaissables
−Charges fixes (hors amortissement )
−Dotations aux Amortissements
+Valeur résiduelle +VR Eléments Anné e 1 Anné e 2 … Anné e n

Résultat avant impôt RESSOURCES :


−Impôts sur ≤bénéfice (ISB) - Autofinancement ;
- Apports de fonds propres;
Résultat après impôt
+
- Emprunts à LMT ;
Dotations aux Amortissements - Ressources exceptionnelles :
 Cessions d ’ immobilisations ,
Flux net de trésorerie(FNT )
(1+i)-1 (1+i)-2 (1+i)-3 … (1+i)-n
 Escompte d ’ effets ,autres … ¿
Coefficient d ’ actualisation - Diminution du BEFR
FNT actualises Total des ressources ( A)
EMPLOIS :
b. Financement par emprunts
-
Anné e 1 Anné e 2 Anné e 3 … Anné e n Acquisition d ’ immobilisations incorporelles ;
Chiffre d ’ affaires -
−Charges variables décaissables Acquisition d ’ immobilisations corporelles
−Charges fixes (hors amortissement ) -
Acquisition d ’ immobilisations financières .
−Frais financiers(Intérêts des emprunts)
- Remb oursement des emprunts
−Dotations aux Amortissements
- Augmentationdu BEFR
+Valeur résiduelle +VR
Total des emplois(B)
Résultat brut avant impôt Soldebrut =A – B

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Report cumulé  Pour plusieurs projets, le meilleur est celui qui a le TIR le plus élevé.

e. ¿ taux de rendement comptable


2. ¿ choix des investissements C’est le quotient entre le ré sultat net comptable moyen et le coû t de l’investissement.
Le choix des investissements se fait en utilisant les critè res suivants :
-
Résutltat net moyen
Dé lai de ré cupé ration ; TRC =
- La valeur actuelle nette ; I0
- L’indice de profitabilité ;
- Le taux de rendement comptable ;  On choisira le projet qui a le TRC le plus élevé.
- Le taux de rende ment interne.
B. LA BUDGETISATION DES INVESTISSEMENTS
a. Critère de délai de récupération(ou pay back) Les donné es d’investissement lié es à l’exercice à venir seules sont prises en compte. Ce travail est la
C’est le temps nécessaire permettant de ré cupé rer les dé penses d’acquisition. Pour retrouver ce temps : traduction du plan de financement sur le court terme. Toutes les dé penses et recettes de l’anné e relative
à l’investissement doivent ê tre prises en compte dans cette phase.
- Si les cash-flows sont constants : on retient toujours les cash –flow non actualisés
La budgé tisation des investissements revient parfois à é tablir le budget des acquisitions et des
Coût d ' acquisition ( I 0 ) financements.
Délai de récupération=
Cash−flow ou FNT 1. ¿ budget des financements
Le budget des acquisitions ne sera retenu que si le budget de financement permet de dé gager des
- Si les cash-flows ne sont pas constants : ressources (internes ou externes).
On procè de par interpolation à partir du montant de l’acquisition.
Pé riodes Dé penses Ressources : Financements
'
Coût d acquisition ( I 0 ) −Cumul avant dépassement Autofinancement Externes
Délai de récupération= 1er trimestre
' 2ème trimestre
Cash−flow de l année de dépassement
3ème trimestre
Le délai de récupération doit être le plus court possible ; il doit être inférieur au délai de paiement 4ème trimestre
des dettes contractées pour la réalisation du projet.
2. ¿ budget des acquisitions
 Pour plusieurs projets, le choix portera sur celui qui a le délai le plus court.
Il comprend trois é lé ments :
b. Critère du la valeur actuelle nette (VAN ) - les engagements, c’est- à - dire dates à partir desquelles on ne doit plus renoncer aux dé penses ;
C’est la diffé rence entre les cash-flows ou les FNT actualisé s et le coû t de l’investissement : - les décaissements, des rè glements successifs qui dé pendent des dates d’engagement et des accords
passé s ;
VAN = ∑ FNT actualisées - I0
- les réceptions ; ce sont des dates auxquelles on se fait disposer des investissements.
Un projet est rentable si la VAN est positive. Si la VAN est nulle, on ne peut se prononcer.
 Pour plusieurs projet, le choix portera sur le projet qui la VAN la plus élevée. Elé ments Engagements Dé caissements Ré ceptions
1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T
c. Critère de l ’ indice de profitabilité
C’est le rapport des FNT actualisé à la dé pense d’acquisition :

IP=
∑ FNT actualisés =1+ VAN TOTAL
I0 I0
Un projet est rentable et mérite d’être retenu si l’IP > 1 C. ¿ CONTROLE BUDGETAIRE DES INVESTISSEMENTS
Ce contrô le consiste à vé rifier toutes les é tapes du choix des investissements et des financements. Aussi
 Pour plusieurs projets, le choix portera sur celui qui à l’indice le plus élevé. Mais ce critère est
il est possible de s’assurer que les é carts entre les pré visions et les ré alisations des dé penses et recettes
utilisé si les projets ont les mêmes montants de dépenses d’acquisition et la même durée de vie.
lié es aux investissements ne soient pas significatifs.
APPLICATIONS SUR LES INVESTISSEMENTS :
d. Critère du taux interne de rent abilité (TIR )
C’est le taux qui annule la VAN. Le TIR est dé terminé par interpolation liné aire.
EXERCICE 1 : Une entreprise doit faire le choix entre deux projets A et B, dont les coû ts sont é gaux et
VAN =0 ∑ FNT actualis é s=I 0 estimé s à 100 000 000 F et dont la duré e est de 4 ans.
2- Le projet A permet de gé né rer un flux de 40 000 000 F les deux premiè res années et de 30 000 000
On retient un projet lorsque le TIR > au taux d’actualisation du projet ou le taux d’intérêt des emprunts. F pour les deux derniè res années.

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3- Le projet B permet de gé né rer un flux net de 30 000 000 F la premiè re anné e, il est attendu une Si le taux d’inté rê t sans risque sur le marché des capitaux est de 6% et que les primes de risques des
progression de 20% des flux nets d’une anné e à l’autre pour les 3 derniè res anné es. projets A et B sont respectivement de 5% et 3%, quel sera le projet à proposer à l’ami au regard : de la
VAN ; du dé lai de ré cupé ration ; de l’indice de profitabilité .
Travail à faire :
Quel projet vous paraît – il le plus risqué ?
 Au taux de 9% dé terminer pour chacun des projets : la valeur actuelle nette (VAN) ; le dé lai
de ré cupé ration ; l’indice de profitabilité (IP) ; le taux de rentabilité interne (TRI). NB : k = taux sans risque + prime de risque.
 Aider cette entreprise au vue de ces critè res à faire le meilleur choix. EXERCICE 5 :
EXERCICE 2 : La socié té Niger Lait est en grande expansion. Une entreprise dé cide de ré aliser un projet d’investissement pour accroître sa capacité de production.
Elle envisage pour 2011, d’accroître sa capacité de production par l’acquisition d’une machine plus La duré e de vie du projet est de 5 ans.
performante. Elle hé site entre deux propositions : Ce projet né cessite une dé pense initiale de 10 000 000 FCFA.
Il engendrera des flux pré visionnels de tré sorerie additionnels par an sur la pé riode : 1 500 000 F ;
- Une machine X valant 75 000 000 F, amortissable liné airement sur 5 ans. Elle permettrait de
2 500 000 F ; 3 200 000 F ; 4 100 000 F et 4 000 000 F.
réaliser pendant 5 ans un chiffre d’affaire supplé mentaire annuel de 120 000 000 F et entraînerait
chaque anné e, des charges dé caissables supplé mentaires de 85 000 000 F. Travail à faire : Sachant que le taux d’escompte est de 12% ; dé terminer la rentabilité de ce projet
- Une machine Y coû tant 80 000 000 F, amortissable liné airement sur 5 ans. Elle accroîtrait le chiffre suivant les critè res : la VAN ; le dé lai de ré cupé ration ; et le TRI.
d’affaires annuel de 160 000 000 F les deux premiè res anné es et de 100 000 000 F les trois EXERCICE 6 :
derniè res anné es. Les charges supplé mentaires dé caissables s’é lè veraient à 104 000 000 F les deux Une entreprise a le choix entre deux projets d’investissement pour accroître sa capacité de production :
premiè res anné es et 69 000 000 F les trois anné es suivantes.
Projet P1 : Investissement initial 10 000 000 FCFA (financé à 40% par emprunt, remboursable par 4
La valeur ré siduelle de chacune des machines est nulle au bout de 5 ans. La socié té est soumise à l’impô t annuité s constantes au taux de 9%). Les flux pré visionnels de tré sorerie par an sur la duré e du projet (5
sur BIC au taux de 35%. ans) sont : 1 000 000 F ; 1 500 000 F ; 2 500 000 F ; 3 500 000 F et 4 000 000 F. Taux d’inté rê t 12%.
Travail à faire : Aider la socié té à choisir le meilleur investissement par la mé thode des flux nets Projet P2 : Investissement initial 10 000 000 FCFA (financé à 60% par emprunt, remboursable par 5
actualisé au taux de 12% l’an. amortissements constants au taux de 10%). Les flux pré visionnels de tré sorerie par an sur la duré e du
projet (5 ans) sont : 4 000 000 F ; 3 000 000 F ; 2 000 000 F ; 1 000 000 F et 1 000 000 F. Taux d’inté rê t
EXERCICE 3 : La socié té anonyme DOLY projette en dé but 2010, l’acquisition d’une machine- outil dont 12%.
les caracté ristiques sont les suivantes :
Travail à faire : Sachant que les coû ts variables sont estimé s à 80% du chiffre d’affaires.
Valeur d’acquisition 30 000 000 1. Pré senter le tableau d’amortissement des chacun des emprunts.
Chiffre d’affaire annuel 50 000 000 2. Dé terminer la rentabilité de ce projet suivant les critè res : la VAN ; le dé lai de ré cupé ration ;
Charges annuelles dé caissables 30 000 000 l’indice de profitabilité .
Amortissement liné aire Sur 5 ans
Valeur ré siduelle 500 000

Le taux d’actualisation retenu est de 12%. Le taux d’impô t sur les socié té s est de 30%.
Travail à faire :
3. Etudier la rentabilité de cet investissement par la mé thode de flux nets actualisé s.
4. Sachant que ce maté riel a é té financé en partie par un emprunt de 20 000 000 F, remboursable au
de 4 ans. Pré senter le tableau d’amortissement de cet emprunt :
5. Etudier la rentabilité de cet investissement en tenant compte de l’emprunt (remboursement par
annuité s constantes puis remboursement par amortissements constants). On utilisera les
mé thodes suivantes :
 Valeur actuelle nette ;
 Le taux de rentabilité interne.

EXERCICE 4 : Un de vos amis soumet à votre appré ciation deux projets mutuellement exclusifs,
né cessitant chacun 5 millions de francs CFA, dont les cash – flow attendus se pré sentent comme ci –
dessous en milliers de francs CFA.
Anné es 1 2 3 4 5 CHAPITRE 6
Projets
A 1 500 1 300 1 200 1 100 2 600
¿ CONTROLE DE LA TRESORERIE ∧LES ETATS FINANCIERS
B 1 300 1 200 1 100 1 000 2 000

I. ¿ BUDGET DE TRESORERIE
Travail à faire :

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A. GENERALITES C. LA PRESENTATION DU BUDGET DE TRESORERIE
Le budget de tré sorerie est un état prévisionnel des flux financiers (entré es et sorties de liquidité s). Les principaux é lé ments constitutifs sont pré senté s ci-aprè s :
Il est le reflet des é lé ments fournis par les autres budgets de l’entreprise, tels que le budget des 1. ¿ budget de TVA
investissements, le budget des ventes, le budget des achats,...
Elé ments J F M Total /
Le budget de trésorerie permet :
Dettes
- D ’ établir la situation pré visionnelle de tré sorerie (banque, caisse, CCP). Ventes HT de marchandises ou produits finis
- D ’ équilibrer tout au long de la pé riode concerné e les encaissements et les dé caissements. TVA sur ventes (1)
Ventes TTC
- De prévoir le besoin de financement externe à court terme.
Cessions d’immobilisations HT
- De déterminer le minimum de liquidité s né cessaires à l’entreprise en fonction de ses TVA sur cessions (2)
objectifs. Cessions TTC
- De synthétiser l’ensemble des actions de l’entreprise. Achats HT de marchandises ou de matiè res
TVA sur achats(3)
- De porter un jugement sur la politique gé né rale de l’entreprise.
Achats TTC
Le budget de tré sorerie est gé né ralement é laboré mois par mois pour une pé riode de 12 mois. Investissements (Acquisitions d’immobilisations)
TVA sur acquisitions (4)
B. LA STRUCTURE DU BUDGET DE TRESORERIE Acquisitions TTC
Le budget de tré sorerie est constitué de trois tableaux, auxquels on peut ajouter le budget de la TVA.: Charges diverses (*)
- Le tableau des encaissements pré visionnels : Encaissements de la pé riode, relatifs aux opé rations TVA sur charges (5)
réalisé es : Charges TTC
 Au cours de la même période (Ventes au comptant…), TVA collecté es (1 + 2) = X
 Au cours des périodes précédentes (Rè glements des cré ances…) TVA dé ductibles : (3 + 4 + 5) = y
Cré dit de TVA reporté = Z
- Le tableau des dé caissements pré visionnels : Décaissements de la pé riode, relatifs aux opé rations
TVA due ou crédit de TVA (X – Y – Z)
réalisé es :
TVA due corrigée
 Au cours de la même période (Achats au comptant…),
 Au cours des périodes précédentes (Rè glements des dettes…) Décaissements de TVA Déc. Jan. Fév… Bilan

- Le tableau de la situation de tré sorerie : (*) Charges diverses : il s’agit des charges de production, charges administratives et charges commerciales,
 Le montant total des encaissements par période, si l’énoncé le précise.
 Le montant total des dé caissements par période, La dernière ligne de ce tableau sera intégrée dans le budget des décaissements.
 Les soldes de chaque période,
 Les soldes à la fin de chaque pé riode compte tenu du solde initial. REMARQUES 1 :
Toutes les informations budgé taires sont indispensables :  La TVA est exigible au titre du mois au cours duquel est intervenue une opé ration soumise à
- le bilan de l’exercice pré cé dent ; la TVA.
- l’ensemble des budgets é tablis ; Par exemple, pour une opération réalisée en janvier mais réglée en mars, la TVA est exigible en
janvier et non en mars.
- la connaissance de tous les modes et dé lais de rè glement de l’entreprise ;
 Lorsque TVA collectées – TVA déductibles est positive, on a une TVA due qui doit ê tre
- les dé caissements et encaissements exceptionnels ou ponctuels n’entrant pas dans le cadre d’un
dé caissé e au plus tard le 15 du mois suivant.
budget pré cis.  Si TVA collectées – TVA déductibles est négative ; on parle de crédit de TVA. Elle est à
A NOTER : reporter (à dé duire) sur les mois suivants.
- Les opé rations de la pé riode dont les encaissements interviendront lors des pé riodes suivantes  Le cré dit de TVA é ventuel du bilan d’ouverture est ré cupé ré au cours du 1 er mois du budget
constituent des créances prévisionnelles. de TVA.
- Les opé rations de la pé riode dont les décaissements interviendront lors des pé riodes suivantes  Le budget de TVA peut ê tre pré senté sous une autre forme, aprè s avoir é laboré les budgets
constituent des dettes prévisionnelles. é lé mentaires tels que : le budget de ventes, le budget des achats… On peut aussi pré senter le
budget des charges de production, le budget des charges de distribution, le budget des
Pour chaque tableau, les encaissements ou les dé caissements peuvent ê tre classé s en opé rations charges administratives…, lorsque ces opé rations sont soumises TVA. On relè ve donc les TVA
d’exploitations et hors exploitation. collecté es et les TVA dé ductibles de ces budgets et on pré sente le budget de TVA ainsi :

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Elé ments J F M Dettes
TVA facturée ou collectée
 Sur ventes 3. ¿ budget des décaissements ou budget des dépenses
 Sur cessions d’immobilisations
 … Elé ments J F M Dettes
Dettes du bilan d’ouverture
TVA récupérable ou TVA déductible
 Remboursement d’emprunts
 Sur achats
 Paiements Fournisseurs & Cré diteurs
 Sur acquisitions d’immobilisations
 Effets à payer
 Sur charges de production
 Dé couverts bancaires
 Sur charges administratives
 Charges sociales (CNSS)
 Sur charges commerciales
 …
 …
Achats TTC de la pé riode
Crédit de TVA reporté
Investissements (acquisitions d’immobilisations)
TVA due ou crédit de TVA
Charges financiè res
TVA due corrigée Avances et acomptes versé s
Décaissements de TVA Déc. Jan. Fév… Bilan Charges administratives
Charges commerciales
2. ¿ budget des encaissements ou budget des recettes Salaires (MOD)
Charges sociales
Elé ments J F M Cré ances Charges indirectes de production
Cré ances du bilan d’ouverture : Acomptes d’impô ts sur les socié té s
 Clients & Dé biteurs Liquidation d’impô ts sur les socié té s
Dividendes distribué s aux associé s
 Effets à recevoir
TVA due à dé caisser
 …
Autres charges dé caissables
Ventes TTC de la pé riode Dépenses totales
Cessions TTC d’immobilisations
Cessions des titres
Emprunts contracté s
REMARQUES 3 :
Encaissement des prê ts  Il faut exclure du tableau des dé caissements les charges calculé es et donc non dé caissé es de la
Subventions reçues pé riode (dotations aux amortissements et aux provisions).
Avances et acomptes reçus des clients  La liste des dé caissements n’est pas exhaustive.
Augmentation du capital par é mission  Les charges de production dé caissables comprennent la MOD et les autres charges de
Dividendes à encaisser production hors amortissement (charges indirectes de production hors amortissement).
Dé pô ts et cautionnements encaissé s  Les avances initialement versé es aux fournisseurs vont en diminution du montant des achats
Recettes totales et le net constitue le montant à dé caisser.
 Il faut aussi noter que : Acheter ne veut pas toujours dire dé caisser, tout achat ou toute
REMARQUES 2 : charges à cré dit (non dé caissé s dans la pé riode de pré vision) passe dans les dettes.
 Sont exclus de ce tableau les produits calculé s et donc non encaissé s de la pé riode (reprises sur  Les achats et charges sont dé caissé s TTC.
provisions et sur amortissements…). De mê me que les transferts de charges.
 Pour les ventes assujetties à la TVA, c’est le montant TTC qui est encaissé . 4. Tableau de situation de trésorerie
 Les avances initialement reçues des clients vont en diminution du montant des ventes et le net
Elé ments Janvier Fev. Mars…
constitue le montant à encaisser.
Solde initial (Tré sorerie initiale) Bilan initial (TA-TP) TF1 TF2
 Il faut aussi noter que : Vendre ne veut pas toujours dire encaisser, toute vente à cré dit (vente non + Encaissements E1 E2 E3
encaissé e) passe dans les cré ances.
- Dé caissements -D1 -D2 -D3
Solde final (Tré sorerie finale) TF1 TF2 TF3… (Bilan clô ture)

 Trésorerie finale = Trésorerie initiale + encaissements – Décaissements

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 Le solde prévisionnel à la fin de chaque période devra être comparé au solde réel afin d’évaluer les Un rapport é crit est joint au compte de ré sultat pré visionnel afin de complé ter et de commenter
écarts et rechercher la cause et de prendre, si nécessaire les mesures les plus pertinentes. l’information de ce dernier.

Le compte de ré sultat pré visionnel fait apparaître les ré sultats pré visionnels. Il doit permettre la
D. L ’ ANALYSE DU BUDGET DE TRESORERIE comparaison avec les donné es ré elles de l’exercice pré cé dent.
L’équilibre de la tré sorerie consiste à ré sorber les soldes né gatifs et à é liminer les soldes trop
excé dentaires.
CHARGES PRODUITS
1. Les soldes négatifs Achats de matiè res premiè res Ventes de produits finis
Un solde est né gatif lorsque : Recettes < Dépenses. Variation de stocks (SI – SF)
Cela signifie que l’entreprise a un besoin de financement à court terme. Elle doit : - Consommation de matiè res Production stocké e (SF – SI)
- Autres achats et charges externes Production immobilisé e
- Dans un premier temps, analyser :
Produits accessoires
 Les décaissements dans le but de les repousser (Demander des reculs d’é ché ances aux  Entretien
Autres produits
fournisseurs, ré duire des dé penses pré visionnelles).  Assurances
 Les encaissements dans le but de les avancer (Demander aux clients d’avancer leurs  Charges de gestion…
paiements, mesures incitatives pour rè glement comptant de la part des clients). - Salaires et charges sociales (MOD)
- Impô ts et taxes
- Puis, si les ré sultats de la premiè re é tude ne sont pas satisfaisants ; Rechercher : Les moyens de
- Amortissements/Provisions
financement à court terme né cessaires pour couvrir les besoins de tré sorerie (Recourir aux cré dits
bancaires, facilité s de caisse, dé couverts, mobilisation des cré ances, cré dits saisonniers…). - Charges financiè res et autres…
Ré sultat pré visionnel = Total produits (pré visionnels) -Total charges pré visionnelles
2. Les soldes positifs
Un solde est positif (excédent de trésorerie) lorsque : Recettes > Dépenses. B. ¿ BILAN PREVISIONNEL
Cela signifie que l’entreprise n’a aucun problè me de financement à court terme. Il faudra alors :
Il se pré sente compte tenu du bilan dé but de pé riode. Il a pour objectif d’appré cier les consé quences des
 examiner les formes de placement à court terme les mieux adapté es afin de rentabiliser les actions pré vues sur la structure financière de l’entreprise pour l’anné e à venir. Il permet é galement :
capitaux (Fonds commun de placements, SICAV…). - De mesurer l’équilibre financier compte tenu de l’ensemble des budgets,

 Renoncer ou diminuer le recours au cré dit fournisseurs si les paiements au comptant - De contrôler la réalisation des budgets par comparaison avec les donné es ré alisé es du bilan
donnent lieu à des escomptes de règlements. comptable é tabli à la mê me date et d’analyser les é carts financiers.

Actif Brut A/P Net Passif Net


II. ETABLISSEMENT DES BUDGETS ET ETATS FINANCIERS Actif immobilisé Capitaux propres
Le compte de ré sultat pré visionnel, le bilan pré visionnel et le plan de financement constituent des outils - Capital et ré serves
Actif circulant
de synthèse budgé taire.
- Stocks Dettes
Ils permettent de vé rifier la cohé sion de l’organisation budgétaire de l’entreprise et le respect des - Cré ances - Dettes financiè res
grands équilibres (structure financiè re, tré sorerie, formation du ré sultat), dans le cas contraire, une - Disponibilité s - Dettes d’exploitation
ré vision des pré visions s’impose.
- Dettes diverses…
A. ¿ COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL Total Total
Le compte de ré sultat pré visionnel est destiné à appré cier les consé quences des actions prévues sur
l’activité et la formation du résultat de l’entreprise pour l’anné e à venir. Il permet é galement : A NOTER :
- De mesurer l’é quilibre dans la formation du ré sultat compte tenu de l’ensemble des budgets, - Le stock final est dé terminé à partir des é lé ments suivants :
Stock initial + Achats – Sorties (consommations de marchandises vendues ou matiè res
- De contrô ler la ré alisation des budgets avec les donné es ré elles du compte de ré sultat pour la
consommé es)
mê me pé riode.
- Les créances d’exploitation (prévisionnelles) sont constitué es des opé rations de la pé riode
Le compte de ré sultat pré visionnel est é tabli pé riodiquement à l’aide des budgets relatifs à l’exploitation dont les encaissements interviendront lors des pé riodes suivante.
(ventes, approvisionnements, frais gé né raux, charges et produits calculé s comme - Les dettes d’exploitation (prévisionnelles) sont constitué es des opé rations de la pé riode dont
amortissements/provision ou leur reprise…) et des é lé ments pré visionnels issus des budgets les décaissements interviendront lors des pé riodes suivantes.
d’investissements, de financement, de tré sorerie.
III. LE CONTROLE BUDGETAIRE DE LA TRESORERIE

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Il consiste à faire apparaitre et à analyser les é carts entre pré visions et ré alisations pour les Clients 10 500 000 Emprunts 5 000 000
encaissements et les dé caissements. Disponibilité s 3 300 000 Dettes fournisseurs 14 400 000
Dettes sociales 500 000
Les é carts ont pour origine probablement :
Dettes fiscales 1 900 000
 le non-respect des budgets é lé mentaires ;
Total 47 000 000 Total 47 000 000
 le non-respect des dé lais de paiement par les clients ;
 ou dans l’obtention de fonds (apports en capital, subventions, emprunts…). Renseignements sur le bilan :
 Les clients vont ré gler 6 500 000 F en janvier 2016 et le reste en mars 2016.
APPLICATIONS AU CHAPITRE  Les emprunts (sans inté rê ts) sont ré glé s pour moitié en fé vrier.
DOSSIER 1 :  Les dettes fournisseurs seront payé es é quitablement sur les trois mois.
L’entreprise OMAR vous fournit les donné es suivantes :  Les dettes sociales sont constitué es des charges sociales de dé cembre à payer en janvier.
 Les dettes fiscales concernent la TVA de dé cembre.
1. Bilan au 31/12/N
 Le bé né fice sera affecté en fé vrier pour moitié en ré serves et le reste (dividende) à payer en avril.
Actif Montants Passif Montants
Immobilisations nettes 10 000 000 Capital 15 000 000 Prévisions des trois premiers mois de l’exercice 2016 :
Stocks de Marchandises 6 500 000 Emprunts 5 000 000 a. Achats de matiè res premiè res : 100 tonnes à 60 000 FHT en janvier ; 100 tonnes à 58 000 FHT en
Cré ances clients 7 000 000 Fournisseurs 7 000 000 mars. Rè glement pour moitié à 30 jours fin de mois et moitié à 60 jours.
Effets à recevoir 1 000 000 Autres dettes 1 700 000 b. Production : la production (ré guliè re) est de 1 000 unité s de produits finis par mois, né cessite :
Disponibilité s 4 200 000  Matiè res premiè res : 90 tonnes.
Total 28 700 000 Total  Main d’œuvre directe : 4 000 000 F dont 500 000 F de charges sociales.
 Amortissements 350 000 F par mois.
 Autres frais de fabrication : 1 250 000 F (non soumis à la TVA).
2. Renseignements sur le bilan :
c. Ventes de la pé riode : 1 000 unité s en janvier ; 1 200 unité s en fé vrier et 1 300 unité s en mars. Le
Les cré ances clients seront encaissé es 4 000 000 en janvier et le reste en fé vrier.
prix de vente unitaire est de 15 000 FHT. Les clients rè glent la moitié au comptant et le reste le
Les effets à recevoir seront totalement encaissés en mars.
mois suivant.
Les fournisseurs seront payé s en mars.
d. Il est pré vu l’acquisition d’un nouveau maté riel pour 6 000 000 FHT à fin mars. Rè glement moitié
Les autres dettes sont composé es de 1 140 000 de TVA de dé cembre et 560 000 de charges sociales à
au comptant et le reste à payer en juin.
payer au plus grand tard 15 janvier.
Une annuité d’emprunt de 1 200 000 sera versé e en fin mars (dont inté rê ts 200 000 F). Travail à faire :
1. Pré senter le budget de TVA mois par mois (TVA = 19 %).
3. Prévision du 1er trimestre N+1 :
2. Pré senter les budgets des encaissements et de dé caissements.
b. Achats : 2 000 000 FHT par mois ; rè glement le mois suivant.
3. Pré senter le budget de tré sorerie et les é tats financiers pré visionnels (bilan et compte de ré sultat).
c. Ventes : 6 000 000 FHT en janvier 6 000 000 FHT en fé vrier et 7 000 000 FHT en mars. Les clients
vont ré gler la moitié au comptant et le reste le mois suivant. DOSSIER 3 :
d. Salaire : 2 000 000 F par mois ; rè glement chaque mois. La socié té REGARD PLUS vous fournit les renseignements suivants :
e. Charges sociales : 20% du salaire (rè glement le mois suivant).
f. L’entreprise a pré vu l’achat d’un maté riel en janvier ; montant 2 000 000 FHT (rè glement au Bilan au 31/12/13 :
comptant). Postes d’actif Montants Postes de passif Montants
g. Les amortissements s’é lè vent à 200 000 F par mois. Immobilisations 1 500 000 Capital et ré serves 2 100 000
h. On pré voit un stock de marchandises de 5 000 000 F à fin mars. Amortissements -500 000 Emprunts 750 000
Matiè res premiè res 400 000 Fournisseur 900 000
Travail à faire : Produits finis (1000 unité s) 1 000 000 Dettes diverses 250 000
1. Pré senter les budgets intermé diaires conduisant à celui de la TVA. Clients et dé biteurs 1 000 000
2. Pré senter le budget des encaissements et de dé caissements. Tré sorerie 600 000
3. Pré senter le budget de tré sorerie, le compte de ré sultat et le bilan pré visionnel à fin mars.
Totaux 4 000 000 Totaux 4 000 000
DOSSIER 2 :
Des diffé rents budgets pour le 1er trimestre 2014, on tire les renseignements suivants :
L’entreprise SALEM vous fournit les renseignements sur son exploitation :
a. Budgets des investissements :
Bilan au 31/12/2015
Achat au comptant d’une machine en janvier : 500 000 FHT
Immobilisations 20 000 000 Capital 20 000 000
Amortissements -5 000 000 Ré serves 1 500 000 b. Budget des ventes : Prix de vente unitaire HT = 1 000 F
Matiè res premiè res (100 tonnes) 6 200 000 Ré sultat net -300 000 Janvier : 2 500kg ; Fé vrier : 2 500kg Mars : 2 000kg
Produits finis (1 000 unité s) 12 000 000 Report à nouveau 4 000 000 c. Budget des achats :

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Achat mensuel de matiè res premiè res : 300 000 FHT - Achats HT : 400 000 F par mois ; les achats de janvier seront payé s en fé vrier, les achats de fé vrier
d. Budget de production : seront payé s 20% au comptant, 50% à 30 jours et le reste à 60 jours ; les achats de mars seront
 Production mensuelle 1000 unité s ayant né cessité : ré glé s à 30 jours.
 Matiè res premiè res : 320 000 F - Charges diverses : 100 000 F par mois, ré glé es au cours du mois.
 Main d’œuvre directe : 310 000 F - Une machine sera acquise et payé e en janvier 2014 : 300 000 FHT.
 Frais de fabrication : 75 000 F (dont amortissement par mois 25 000 F). - Les amortissements s’é tablissent comme suit : 250 000 par mois pour les immobilisations figurant
au bilan 2014 et 15 000 F pour la nouvelle machine.
e. Budget des charges : - On pré voit un stock final de marchandises de 800 000 F.
Charges administratives mensuelles : 190 000 F
Travail à faire :
Charges commerciales mensuelles : 5% du prix de vente par mois.
1. Etablir le budget de tré sorerie au 1er trimestre 2013 en fournissant tous les budgets intermé diaires
f. Autres renseignements : né cessaires.
 Les fournisseurs sont ré glé s uniformé ment à 60 jours fin de mois ; 2. Pré senter les é tats financiers pré visionnels.
 Cré dits accordé s aux clients un (1) mois ;
DOSSIER 5 :
 Les charges administratives et de production sont ré glé es le mois mê me de consommation ;
L’entreprise « SAMIR & Cie » a pour objet la fabrication et la commercialisation d’un produit A à partir
 Les charges commerciales sont ré glé es dans le courant du mois suivant les ventes ;
d’une matiè re 1ère AB.
 L’emprunt est ré glé à raison de 77 500 F par mois (inté rê t 2 500 F) ;
 Les dettes accordé es par les fournisseurs à fin dé cembre seront ré glé es moitié en janvier, moitié en Au 31 dé cembre 2006, la situation de « BODA » se pré sente comme suit :
fé vrier ; ACTIF Montant PASSIF Montant
 Les dettes diverses seront ré glé es en janvier. Elles contiennent les charges commerciales et la TVA Immobilisations 9.000.000 Capital social 3.000.000
dé cembre, respectivement pour 71 500 F et 178 500 F. Amortissements (4.800.000) Ré serves lé gales 200.000
Matiè res AB 150.000 Ré serves livres 798.600
Travail à faire :
Produit A (600 unité s) 1.200.000 Ré sultats 93.000
1. Pré senter le budget de tré sorerie de la socié té .
Clients 590.000 Emprunts 2.180.000
2. Pré senter le compte de ré sultat simplifié et le bilan pré visionnel au 30 juin 2013.
Clients, EAR 260.000 Fournisseurs 531.000
DOSSIER 4 : Etat, TVA ré cupé rable 114.800 Etat, TVA facturé es 106.200
La socié té « BACHIR et Cie » vous pré sente les mouvements suivants au 31 dé cembre 2014, aprè s CCP¨ 200.000 Cré diteurs divers 150.000
ré partition des bé né fices : Caisses 356.100 Banques 12.100
Bilan au 31/12/14 Total 7.070.900 Total 7.090.900
Postes d’actif Montants Postes de passif Montants
Immobilisations nettes 13 000 000 CAPRO 11 000 000 Prévisions pour le 1er semestre 2007
Marchandises 900 000 Emprunts à LMT 3 000 000 1. Ventes (quantité s)
Clients 600 000 Fournisseurs 700 000
Mois Janvier Fé vrier Mars Avril Mai Juin
Effets à recevoir 150 000 CNSS 90 000
Ventes 530 530 610 600 750 780
Banque (SD) 250 000 Etat, impô t à payer 57 400
Etat, TVA à dé caisser 47 600 Le prix de vente unitaire est de 3.000 F au 1 er trimestre et sera majoré de 10% à partir du 1 er avril 2007.
Banque (SC) 5 000 Les clients de cette pé riode rè glent 50% au comptant, 40% à un (1) mois et le reste à deux (2) mois.
Totaux 14 900 000 Totaux 14 900 000
2. Production :
1. Renseignements sur les postes du bilan : La structure pré visionnelle mensuelle du coû t de production de 900 unité s de A est la suivante :
- Clients : 50% seront encaissé s en janvier 2015 et le reste en fé vrier 2015 - Matiè res premiè res AB : 825 kg à 1.240 F ;
- Emprunts : une annuité de 315 000 F (dont 15 000 F d’inté rê ts) sera remboursé e en mars 2015. - Main d’œuvre directe (MOD) : 687,5 heures à 240 F (l’unité d’œuvre est l’heure de MOD) ;
- Fournisseurs : Remboursements en janvier 2015. - Les charges indirectes de 412.500 F, comprennent 171.000 F d’amortissement par mois et sont
- Etat, impô t à payer : paiement en mars 2015. payé es dans le mois de consommation ;
- Les salaires nets (75% de la MOD) sont ré glé s le 25 de chaque mois et les charges sociales (25% de
- Un acompte d’impô t de l’exercice 2014 sera versé en mars 2014 : 100 000 F.
la MOD) sont payé es le 15 du mois suivant.
2. Prévisions pour le premier trimestre 2015 :
3. Achats :
- Ventes HT (TVA 19%) : 800 000 F par mois, encaissement 50% au comptant et le reste à 30 jours.
- Les achats mensuels de matiè res premiè res sont de 1.140.000 F, sur les 3 premiers mois et
- Les salaires : 150 000 F par mois, ré glé s à la fin de chaque mois.
960.000 F, sur les 3 derniers ;
- Charges sociales sur salaire : ¼ du salaire, paiement le mois suivant.

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- Le dé lai de rè glement des fournisseurs pour cette pé riode est de 60 jours fin de mois. 4. Budget d’investissement : acquisition d’un maté riel pour 5 000 000 HT, payable en juin ; en outre
cession à 2 000 000 HT d’une immobilisation (VNC = 1 700 000 HT).
4. Investissement et dé sinvestissement :
Il est pré vu d’acqué rir un maté riel industriel au prix de 3.600.000 F en avril 2007. Le financement de cet 5. Renseignements complémentaires :
investissement sera en partie assuré par un emprunt bancaire sans inté rê t de 1.000.000 F, dont le  Les cré ances clients du bilan seront encaissé es en janvier ;
versement interviendra un (1) mois avant l’acquisition.  Les dettes fournisseurs du bilan seront payé es moitié en janvier et moitié en fé vrier ;
Par ailleurs, il y aura cession dé but janvier d’un maté riel acquis à 1.000.000 F et amorti de ¾ (Ce  L’emprunt est remboursable pour 2 200 000 F en juillet (dont inté rê ts 200 000 F) ;
maté riel est cé dé à 200 000 F).  Les dettes fiscales comprennent l’impô t sur le bé né fice 2006 pour 4 000 000 F et la TVA à
dé caisser du mois de dé cembre ;
5. Renseignements relatifs au bilan au 31/12/06 :
 La TVA calculé e au taux de 19% est payable au plus tard le 15 du mois suivant ;
- Les clients rè gleront 4/5 de leurs dettes en janvier et le reste en fé vrier ;
 La socié té verse deux (2) acomptes au titre de l’impô t sur le BIC 2007 de 30% chacun en
- Les effets à recevoir seront escompté s pour un nominal de 200.000 F en fé vrier (agio pré visible juillet et octobre ;
5%) et le reste vient à é ché ance le 20 mars ;  Le solde d’impô t 2006 sera payé à la date limite ;
- Les fournisseurs seront ré glé s é galement sur les 3 premiers mois tandis que les cré diteurs divers  Les 2/3 du ré sultat net seront distribué s aux actionnaires, le reste sera mis en ré serves.
seront ré glé s en partie en janvier et le reste soit 50.000 F en fé vrier ;  L’entreprise applique un taux de marge bé né ficiaire de 40%
- Les 2/5 du ré sultat seront mis en ré serves et le reste sera distribué en juillet 2007 ;
Travail à faire :
- L’emprunt contracté le 01/04/04 comprend 180.000 F d’inté rê ts courus et est remboursable en six
1. Dé terminer le montant de la TVA à dé caisser au cours du premier trimestre 2007.
(6) é ché ances par amortissements constants. 2. Pré senter de façon ré sumé e pour l’anné e 2007 : les encaissements ; les dé caissements et l'’é tat de
Travail à faire : tré sorerie.
1. Dé terminer le taux d’inté rê t de l’emprunt ; 3. Pré senter pour l’anné e 2007 : le compte de ré sultat pré visionnel et le bilan pré visionnel.
2. Pré senter le budget de tré sorerie dé taillé (recettes, dé penses, synthè se) pour le 1er semestre 2007 ; 4. Quelles solutions pré conisez- vous ?
3. Pré senter le bilan provisoire au 30/06/07 et le compte unique de ré sultat pré visionnel pour la DOSSIER 7 :
mê me pé riode. Une entreprise connaît des difficulté s de tré sorerie, elle fait appel à votre compé tence pour l’aider à
NB : TVA 19% ; tous les montants sont hors taxes (né gliger la TVA à reverser sur la cession) é tablir un budget de tré sorerie pré visionnel. Elle vous fournit les renseignements suivants :
1. Ventes pré visionnelles pour le 1er semestre 2015 :
DOSSIER 6 :
Janvier : 2 400 000 F ; Fé vrier : 3 000 000 F ; Mars : 2 600 000 F
Le bilan d’une socié té anonyme se pré sente comme suit au 31 dé cembre 2006 :
Avril : 2 000 000 F ; Mai : 2 500 000 F ; Juin : 3 000 000 F.
Actif Passif
Modes de rè glement des clients : 20% au comptant ; 50% à 30 jours ; 30% à 60 jours.
Immobilisations nettes 40 000 000 Capital 30 000 000
2. Achats pré visionnels pour le 1er semestre 2015 :
Stocks de marchandises 10 000 000 Ré serves 7 000 000
Janvier : 1 500 000 F ; Fé vrier : 2 000 000 F ; Mars : 2 000 000 F
Cré ances clients 8 232 000 Ré sultat net 6 000 000
Avril : 1 200 000 F ; Mai : 1 800 000 F ; Juin : 2 200 000 F.
Etat, acomptes sur impô t 1 400 000 Emprunts 10 000 000
Disponibilité s 3 600 000 Dettes fournisseurs 5 880 000 Les fournisseurs exigent le rè glement suivant : 50% au comptant ; 50% à 60 jours.
Dettes fiscales 4 352 000 3. Charges pré visionnelles du 1er trimestre 2015 :
Total 63 232 000 Total 63 232 000
Janvier Fé vrier Mars Avril Mai Juin
En vue d’amé liorer de façon significative la situation de sa tré sorerie jugé e insuffisante, la socié té Salaires 250 000 250 000 260 000 260 000 300 000 300 000
envisage une é tude pré visionnelle pour l’exercice 2007. Charges sociales 50 000 50 000 60 000 60 000 80 000 80 000
Les informations sont les suivantes : Charges d’exploitation 100 000 100 000 120 000 120 000 140 000 140 000
Amortissements 300 000 300 000 300 000
1. Budget des ventes : 60 000 000 HT pour l’anné e.
Les ventes sont ré guliè rement ré parties sur l’anné e et les clients rè glent à 30 jours fin de mois. Toutes les charges sont ré glé es dans le mois mê me de leur engagement. La socié té est assujettie à la TVA
2. Budget des approvisionnements : 30 000 000 HT ré guliè rement ré partis sur les 12 mois ; les au taux de 19%.
fournisseurs sont ré glé s à 60 jours fin de mois.
Le bilan au 31/12/2014 se pré sente ainsi :
3. Budget de charges annuelles :
Immobilisations 15 000 000 Capital 15 000 000
 Salaires directs : 12 000 000 F ;
Amortissements -4 300 000 Report à nouveau -700 000
 Amortissements des immobilisations : 1 000 000 F ;
Stocks 5 000 000 Ré sultat net (bé né fice) 2 000 000
 charges de distribution : 12 000 000 FHT.
Clients 4 200 000 Emprunts 10 000 000
La socié té fabrique la mê me quantité de produits chaque mois. Effets à recevoir 2 600 000 Fournisseurs 2 600 000
Le rè glement des charges de distribution se fera le mois suivant. VMP 1 000 000 Charges à payer 1 580 000

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Banque 7 300 000 TVA à payer 1 520 000 2. Achats HT : janvier 200 F, fé vrier 300 F, mars 500 F, avril 400 F, mai 500 F, juin 200 F.
Caisse 1 200 000 Les fournisseurs seront payé s ainsi : 30% dans le mois ; 30% à 30 jours fin de mois ; le reste à 60 jours
Total 32 000 000 Total 32 000 000 fin du mois.

- Investissements et dé sinvestissements : 3. Appointement de salaire en milliers de francs : janvier 120 F ; fé vrier 130 F ; mars 140 F ; avril
140 F ; mai 160 F et juin 150 F (le personnel est payé à la fin de chaque mois).
- Acquisition d’un terrain vide : 2 000 000 F (janvier 2015) , rè glement au comptant.
4. Charges sociales : elles sont estimé es à 20% des salaires et sont payé es le mois suivant.
- Cession au comptant d’un maté riel au prix HT de 1 200 000 F en mars 2015. Ce maté riel avait coû té
3 000 000 HT, il est dé jà amorti de moitié . 5. Autres charges des activités ordinaires HT : Compte tenu des amortissements fixé s globalement
- Les renseignements relatifs au bilan : à 500 milliers de francs ; elles se ré partissent ainsi toujours en milliers de francs : janvier 40,
fé vrier à mars 50, avril 60, mai à juin 70.
- Les clients rè gleront 50% en janvier et le reste en fé vrier :
6. La TVA est calculée à 19% sur les ventes, achats et autres charges ordinaires (le rè glement se fait
- Les effets à recevoir sont à é ché ance de janvier pour 60% et mars pour le reste ; par obligation cautionné e à 3 mois).
- Les fournisseurs seront ré glé s pour 40% en janvier, 30% en fé vrier et le reste en mars ;
7. La MSCV d’achat représente 60% des ventes HT.
- Les charges à payer repré sentent les charges sociales de 2014 et seront ré glé es en janvier ;
8. Autres éléments :
- La TVA à payer ets la TVA affé rente aux opé rations de dé cembre 2014 et dont le paiement
- Les charges à payer sont payables par moitié en janvier et fé vrier ;
interviendra en janvier 2015 ;
- Les clients figurant au bilan vont ré gler 1/3 en janvier, fé vrier et mars ;
- Le ¼ des emprunts sera ré glé en mars 2015, inté rê ts courus : 900 000 F.
- Le rè glement des fournisseurs au bilan se fera par 1/3 en janvier, fé vrier et mars ;
- La moitié des VMP peut ê tre cé dé e en juin pour 800 000 F ; l’autre moitié ne peut ê tre né gociable.
- La TVA dé ductible concerne les achats et frais de dé cembre 2009 ;
- Après extinction du report à nouveau anté rieur, le reste du ré sultat sera mis en paiement en mars
- L’obligation cautionné e doit ê tre ré glé e par ¼ en janvier, fé vrier, mars et avril ;
2015.
- La provision pour risque et charge a é té constitué e en raison de l’existence de certains litiges
- Autre renseignements : Les charges sociales sont ré glé es par trimestre.
et provision pour grosses ré parations (les dé caissements sont les suivants : janvier né ant,
Travail à faire : fé vrier 70, mars 48) ;
1. Etablir le budget de TVA pour le 1er semestre 2015. - Les emprunts à moyen terme donnent lieu à deux (2) versements semestriels de 55 milliers
2. Etablir le budget des dé caissements 1er semestre 2015. de francs (dont 5 000 d’inté rê ts) au 30 juin l’un et au 31 dé cembre l’autre ;
3. Etablir le budget des encaissements 1er semestre 2015. - L’impô t à moins d’un (1) an sera remboursé dans un dé lai de trois (3) mois soit 50 milliers
4. Etablir le budget pré visionnel de tré sorerie 1er semestre. de francs en janvier et fé vrier et 105 milliers de francs en mars.
5. Pré senter le bilan et le compte de ré sultat pré visionnel, sachant que la socié té pratique un taux de
marge brute de 20%. Travail à faire :
1. Pré senter le budget de tré sorerie pour le 1er semestre 2010
DOSSIER 8 : 2. Pré senter le bilan et le compte de ré sultat pré visionnel (ré sumé ).
Du bilan de la socié té « GASSAMA et Cie » on extrait les é lé ments suivants au 31/12/09 :
DOSSIER 9 :
Immobilisations corporelles 23 300 000 Capital : 2 144 25 000 000 Le bilan de la socié té OLOU se pré sente comme suit au 31/12/2016
Dé pô ts et cautionnements 310 000 Ré sultat net (perte) -1 320 000
Stocks de marchandises 18 640 000 Emprunts à moins d’un (1) an 2 050 000 Immobilisations 1 500 000 Capital 1 000 000
Cré ances clients 120 000 Emprunts à moyen terme 2 980 000 Amortissements -675 000 Ré serves 160 000
Etat, TVA dé ductible 410 000 Provisions pour charges 1 480 000 Matiè res premiè res 45 000 Ré sultat 310 000
Banque, Caisse et CCP 2 020 000 Fournisseurs, 8 100 000 Produits finis (4 000 unité s) 480 000 Emprunts 300 000
Dettes fiscales et sociales 180 000 Clients 177 000 Fournisseurs 450 600
Associé s, compte courant 3 600 000 Effets à recevoir 217 000 Etat, TVA due 38 000
Charges à payer 120 000 Chè ques postaux 400 000 Charges à payer 25 000
Concours bancaires 2 610 000 Banque 220 000 Dé couverts bancaires
Total 44 800 000 Total 44 800 000 Total 2 364 000 Total 2 364 000

Pour le 1er trimestre 2010, les pré visions suivantes nous ont é té communiqué es : La situation de la tré sorerie d l’entreprise est trè s pré occupante. Elle dé cide d’é tudier pour le 1 er
semestre 2017 le budget de trésorerie compte tenu des renseignements ci-aprè s :
1. Ventes HT : 5 tonnes en janvier, 6 tonnes en fé vrier, 8 tonnes en mars, 9 tonnes en avril, 10 tonnes 1. Budget de ventes : Prix de vente 200 FHT
en mai et 5 tonnes en juin.
- La vente annuelle est de 30 000 unité s. Elle est ré partie suivant les coefficients saisonniers ci-
Le prix de vente moyen est 100f par tonne. Les clients vont ré gler 70% dans le mois, 20% à 30 jours fin aprè s : janvier à mai : 1,4 ; juin à aoû t : 0,8 septembre à dé cembre : 0,8.
de mois, 10% les deux (2) mois suivants.

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- Conditions de paiement des clients : 50% au comptant ; 30% à 30 jours fin du mois ; 20% à 60
jours fin du mois par traite.
- La vente de novembre 2016 est de 480 000 FHT.
2. Budget de production :
Il est é tabli sur la base d’une production mensuelle de 3 500 unité s.
La fiche de coû t standard comporte les é lé ments ci-aprè s :
- Matiè res premiè res : 80 F
- Main d’œuvre directe : 4 heures à 10 F
- Charges indirectes (nature d’unité d’œuvre : HMOD) ; coû t d’unité d’œuvre 5 F
Toutes les charges de production sont ré glé es au comptant.

3. Budget des approvisionnements :


Achat mensuel de matiè res premiè res : 271 400 FTTC. Les fournisseurs sont ré glé s à 60 jours fin du
mois. Les achats de novembre et dé cembre 2016 sont uniformes.
4. Autres informations :
- Les repré sentants perçoivent une commission de 5% sur le chiffre d’affaires hors taxe. Le paiement
s’effectue le mois qui suit les ventes.
- Cession au comptant en mars d’un maté riel roulant à 200 000 F (né gliger la TVA). Ce maté riel avait
é té acquis à 500 000 F ; Amortissement 350 000 F.
- L’emprunt est ré glé par mensualité de 25 000 F.
- L’entreprise obtiendra une subvention de 500 000 F en avril, ce qui permettra l’acquisition d’un
maté riel de 1 200 000 FHT dé but mai. Ce maté riel sera mis en service au mê me moment et amorti
liné airement sur 50 mois.
- Le dividende est de 150 000 F à distribuer en fé vrier.
- L’amortissement des anciennes immobilisations est de 20% l’an.
Travail à faire :
1. Pré senter le budget de tré sorerie dé taillé mois par mois pour le 1er semestre.
2. Pré senter le budget gé né ral.

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