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Cours de
Physique Statistique
LST PA
2023 - 2024 Pr A. EL MANOUNI
1
Chapitre 2
Formalisme général de la
physique statistique:
Cas classique et quantique
On peut considérer qu’un système est macroscopique dès qu’il contient environ 108
particules, soit un volume de diamètre de quelques microns (10−6 m) ou plus de n’importe quel
matériau.
5
I/ Cas de système quantique:
Il existe deux types de systèmes: microscopique et macroscopique.
Un système microscopique est équivalent à une seule particule
(atome, molécule, …..). Son état est représenté par le ket i solution
de l’équation de Schrondinger relative à la particule i :
H i i i (1)
𝑒 𝑒ℏ
𝐸± = − 𝑆𝑧 . 𝐵 = ∓ B= ∓𝜇0 𝐵
𝑚 2𝑚
2
3 g C41 4
2µ0 - 2µ0B
4
5
6
7 Micro-états
8 g C42 6
0 0
9
10
11
12
13 g C43 4
-2µ0 + 2µ0B
14
15
16 -4µ0 + 4µ0B g C44 110
Exemple 3: Système de N spins
On suppose que les distances entre les particules du système de spins
sont suffisamment grandes de telle sorte que l’on puisse négliger les
interactions entres elles. Quel est le nombre de microétats accessibles
au système de spins ?
Soit n le nombre de particules dont le spin est ⫽ à B . L’un des
micro-états accessibles au système :
........
........
...... ....
n N n
l’énergie de ce micro-état est 𝐸 = − 𝑛𝜇 𝐵+ (𝑁−𝑛) 𝜇 𝐵=(N-2n)𝜇 𝐵
𝑛 0 0 0
N E
n n
d’où : 2 2 0 B
- La dégénérescence gn ou nombre de microétats d’énergie En est:
N En
2 2 0 B
g n C Nn CN
- Etat fondamental: Tous les spins sont parallèles à B (E= - Nμ0B).
- Etat le plus excité: Tous les spins sont antiparallèles à B (E= +Nμ0B).
11
Exemple 4: Particule libre dans une boite parallélépipédique de côtés
Lx, Ly et Lz (la particule est supposée sans spin; Gaz parfait ).
Quels sont les microétats de la particule et quel est leur nombre ?
On considère d’abord une particule libre dans
un segment de longueur L . Conditions aux limites:
=0 (0) ( L) 0
Equation de Schrodinger: Px2
H E avec H T V T 0 L x
2m Principe de correspondance
On obtient l’équation différentielle suivante: P
i
d ( x)
2
2mE
2
( x) 0
2
avec 2
2 E -
dx i t
Après résolution, on a obtient
n 2 2
( x) cte sin( x) et En 2
.n 2 n N
L 2mL
On déduit pour une boite parallélépipédique:
Energie de translation:
n n n
( x) cte sin( x x) sin(
y
y) sin( z z ) 2 2 2 2 2
n
x n n
z
y
Lx Ly Lz En x,ny,nz
2m L2x L2y 12 L2z
nx , n y , nz N
L’état quantique de la particule est caractérisé par 3 nombres
quantiques nx, ny et nz ou encore nx , n y , nz . Il existe une infinité
de microétats de la particule. Dans le cas d’une boite cubique de volume
V, l’énergie de translation de la particule est
ℎ2 2
2
ℎ
𝐸 𝑛𝑥 , 𝑛𝑦 , 𝑛𝑧 = (𝑛𝑥 + 𝑛𝑦2 + 𝑛𝑧2 )= 2
2 (𝑛𝑥 + 𝑛𝑦2 + 𝑛𝑧2 )= (𝑛𝑥2 + 𝑛𝑦2 + 𝑛𝑧2 ) 𝐸0
8𝑚𝐿2
E/E0 8𝑚𝑉 3
E/E0 gi
i (nx, ny, nz)
h2 h2 N A
30 15 29 6 (4, 3, 2) + perm où E0 23
14 27 4 (3, 3, 3) et (5, 1, 1)+ perm 8mV 8MV 2 3
13 26 6 (4, 3, 1) + perm
12 24 3 (4, 2, 2) + perm
(3, 3, 2) + perm
Cas type: Pour 1 litre de gaz
11 22 3
20
10 21 6 (4, 2, 1) + perm d’hélium 24 H e, E0=5.1 10-21 eV
9 19 3 (3, 3, 1) + perm
8 18 3 (4, 1, 1) + perm M=4 g
7 17 3 (3, 2, 2) + perm 23 -1
NA= 6.02 10 mol .
6 14 6 (3, 2, 1) + perm /3,2,1ۧ h= 6.626x10-34 J.s
5 12 1 (2, 2, 2)
4 11 3 (3, 1, 1) + perm /3,1,1ۧ
10
3 9 3 (2, 2, 1) + perm /2,2,1ۧ
15 premier niveaux d’énergie
2 6 3 (2, 1, 1) + perm /2,1,1ۧ de translation d’une particule
(1, 1, 1) dans une boite cubique.
1 3 1 /1,1,1ۧ
13
0
Exemple 5: Cas d’un système à N particules libres (gaz parfait)
Les N particules du système sont sans interactions ⇒ le micro-état
du système est obtenu par produit tensoriel des micro-états des N
particules.
n1x , n1y , n1z nx2 , n 2y , nz2 .....nxi , niy , nzi ........
A ce micro-état correspond l’énergie :
i n iy n i
2 2 2
N
2 2
nx
N
E Ei
2m
2
i 1 L x
z
L2 L2
i 1
y z
2 2
N
E ni 2 i 2 i 2
x ny nz
2mL i 1
2
14
b- Macroétat ou mélange statistique - définition:
Les systèmes étudiés en physique stat sont généralement des systèmes
dont l’état est mal connu (aléatoire); le ket représentatif est mal connu.
Tout ce que l’on peut se donner, est la probabilité pour que le système
soit préparé dans tel ou tel ket . Ainsi, l’état du système peut être 1
avec la probabilité P1, soit 2 avec la probabilité P2, soit 3 avec la
probabilité P3…... On dit que l’on a affaire à un macroétat ou mélange
statistique des états 1 , 2 , 3 … avec les probabilités P1, P2, P3...;
noté
(3)
k , pk avec * k
p 1
k
* k k 0 Etats orthogonales.
16
I-2-1/ Cas d’état pur ou microétat:
D’après la mécanique quantique, l’état d’un système quantique à
instant t est donné par (postulat 1: principe de superposition)
Cas non dégénéré
(t ) C (t )/ U
n n (4) {/𝑈𝑛 ۧ}: base orthonormée
n dans le sous – espace
La condition de normalisation de (t )
propre associé à la VP an
conduit à
Cn(t )
2
1 (5) de l’observable A.
n
La valeur moyenne de toute observable  associée à une grandeur
physique A, si le système est dans l’état (t ) , est
A t (t ) / A / (t )
n, p
Cn* (t ) C p (t ) Anp (6)
Avec (t ) C (t )/ U
n
n n , normé.
20
- Si le système est dans l’état pur k , la probabilité de trouver comme
résultat an est recherchée est
Pk (an ) k (t ) / pˆ n k (t ) Pn Tr( ˆ k (t ). pˆ n )
- Si le système est dans un état de mélange statistique, et si la
probabilité du ket k (t ) est pk, la probabilité Pk(an) n’est autre chose
que la probabilité conditionnelle pour que le résultat soit an avec l’état
du système étant k (t ) . La probabilité pour que le résultat de mesure
soit an et que le ket soit k (t ) est alors pk . Pk (an )
En définitif, la probabilité pour que l’on observe la valeur an dans le
macroétat considéré est:
P(a )
n k
p . P (a )
k k n k
k k n
p Tr( ˆ (t ).Pˆ ) Tr( ( p .ˆ (t )). Pˆ )
k
k k n
(15)
Tr( ˆ (t ).Pˆn )
avec ˆ (t ) p k
k .ˆ k (t ) (16)
21
On en déduit que, dans le cas d’un mélange statistique d’états,
La condition de normalisation:
Tr( ˆ (t )) 1 (18)
Equation d’évolution: 𝜕ෝ
𝜌(𝑡)
𝜌(𝑡)
𝑖ℏ = 𝐻, ො (20)
𝜕𝑡
23
Déterminons les éléments matriciels de l’opérateur densité:
np un / ˆ (t ) /u p . Pour cela, introduisons une base u n formée par
les états propres de Ĥ : Hˆ u E u n n n
nn (t ) p (
k
k k (t )) nn p
k
k u n / k (t ) / u n p
k
k u n / k (t ) k (t ) / u n
, d’où nn (t )
2 2
pk Cnk (t ) pk Cnk (t ) (23) Ce sont les populations
k k
cohérences k
entre les états u n et u p . Ces
effets peuvent apparaitre lorsque k est une combinaison linéaire
25
cohérente des états un et u p .
Tableau récapitulatif
MQ Physique statistique
Microétat ou Macroétat ou
état pur mélange statistique
ˆ (t ) p .ˆ k k (t )
ˆ (t ) (t ) (t ) k
(t )
p .
Cn (t ). un
Etat n k k (t ) k (t )
p
Equation 𝜕/𝜓(𝑡)ۧ 𝜕ෝ
𝜌(𝑡) 𝜕ෝ
𝜌(𝑡)
𝑖ℏ = 𝐻 /𝜓(𝑡)ۧ 𝑖ℏ = 𝜌(𝑡)
𝐻, ො 𝑖ℏ = 𝜌(𝑡)
𝐻, ො
𝜕𝑡
d’évolution 𝜕𝑡 𝜕𝑡
2
P(an ) u n (t )
Probabilité de
Cn (t )
2
P(an ) Tr ˆ (t ).Pˆn P(an ) Tr ˆ (t ).Pˆn 26
mesure
II/ Cas de systèmes classiques:
II-1/ Définitions:
a- Degrés de libertés: En mécanique, on appelle degré de liberté (D.
L.) le nombre de paramètres indépendants qui permettent de
déterminer la position d’un système.
Exemples: - Solide rigide isolé, le nombre de DL=6 (3 trans + 3 rot).
- Atome libre sur une surface: DL=4 (2 trans + 2 rotation).
- Pendule simple : DL=1 (téta).
- Il existe 2 types de DL: DL classiques (translation) et DL quantiques
ou internes (spin) qui n’ont pas d’équivalent classique (le spin de l’e-).
b- Système classique: On qualifie un système de classique lorsqu’on
peut négliger ses degrés de liberté internes. Il est décrit par la
connaissance des positions ri des centres de masse de ses constituants
et des impulsions pi correspondantes, soit les vecteurs (ri , pi ) ,
appelés coordonnées généralisées. 27
c- Espace des phases:
- C’est un espace cartésien multidimensionnel dont les axes
correspondent aux coordonnées ri et aux impulsions pi décrivant un
système classique; noté p .
Exemples: - Pour un gaz classique de N molécules, p
= r1 , p1, …, rN , P N
Dim =6N
p
- Oscillateur harmonique linéaire, =p (x, Px) (plan de
phase).
Dim = 2
p
- Oscillateur harmonique:
On appelle oscillateur harmonique tout système mécanique ou
électrique dont l’évolution est décrite par une fonction sinusoïdale.
Exemples: 1/ Masse accrochée à un ressort,
2/ Vibration des atomes dans un réseau cristallin sous
l’agitation thermique. 28
II-2/ Règle de Bhor-Sommerfeld - approximation quasi-classique:
Considérons un oscillateur harmonique classique F -K.OM
linéaire. O
M x
DL=1, l’espace des phases: plan de phase (x, px) de dim =2.
L’équation de mouvement: * Energie totale classique
2 2
d x K P 1
2
x 0, avec 2
* E x
m 2 x 2
Solution: dt 2 m 2m 2
𝑥 𝑡 = 2𝑖𝐴 𝑆𝑖𝑛 𝜔𝑡 + 𝜑 = 𝑥0 𝑆𝑖𝑛 𝜔𝑡 + 𝜑 * A t=0, x(t)=0
Eq. ellipse 2 2 avec x0 2iA, Px0 m x0 et A cte
x Px
1 Px (t)
+Px0
0 x0
x P E
La surface de l’ellipse est:
.x0 .Px0 .m..x02
+x0
S
Px 2 1 -x0 X(t)
Or E m 2 x 2 , d’où Trajectoire
2m 2
(25) avec 𝜈 = 𝜔/2Π -Px0 de phase est
E .S est la fréquence d’oscillation une ellipse.
Rq: L’énergie de l’oscillateur est proportionnelle à la surface. 29
Px (t)
+Px0
E
X(t)
-x0 +x0
-Px0
Espace de phases
(𝜖 𝑃 )
32
II-3/ Densité en phase:
- On considère un système de particules régies par la mécanique
newtonienne, donc de coordonnées généralisées: les vecteurs positions
et les vitesses (variables continues).
II-3-1/ Microétat d’un système classique - définition :
- Un microétat classique, ou état parfaitement défini, est caractérisé
par la donnée de son point représentatif dans l’espace des phases p à
un instant t donné .
Microétat classique M
Pour un gaz de N molécules M(qi, pi,t) p
0 0 0 0
M (r1 ,....,rN , p1 ,....,p N , t ) M (q 0 , p 0 , t )
- Un microétat se déplace ou évolue au cours du temps dans p et son
mouvement est déterminé par les équations de Hamilton de la
mécanique analytique: H: la fonction d'Hamilton * Fluide en
mouvement
𝜕𝐻 𝜕𝐻 qi: positions
dans p
𝑞𝑖ሶ = 𝑒𝑡 𝑃𝑖ሶ = − (28) pi: impulsion
𝜕𝑃𝑖 𝜕𝑞𝑖 33
II-3-2/ Macroétat classique :
II-3-2-a/ Notion de particules identiques - Discernabilité et
indiscernabilité:
En physique classique, deux particules sont identiques si la totalité de
leurs grandeurs intrinsèques sont les mêmes (masse, vitesse, énergie,
etc). Les particules d’un système classique sont discernables (il est
toujours possible de numéroter chacune d’entre elles), puisqu’on peut
connaître leurs positions à chaque instant, déterminer leurs vitesses et
suivre leurs trajectoires, sans avoir à se soucier du caractère identique
ou non des particules considérées.
En mécanique quantique, l’identité de deux particules se définit
comme en mécanique classique, par l’identité de leurs grandeurs
(masse, charge, spin, etc). Un électron et un proton ne peuvent jamais
occuper le même état, en revanche, deux particules identiques, et en
l’absence d’interaction, sont indiscernables à cause des nombres 34
d’occupation différents de leurs états (principe d’exclusion de Pauli) et
de la disparition de la notion de trajectoire, qui est une conséquence les
relations d’indéterminations d’Heisenberg. Du point de vue
ondulatoire, la notion d’indiscernabilité intervient lorsqu’il y a
enchevêtrement des paquets d’ondes des particules assez proches et,
par conséquent, leur distinction devient impossible.
35
II-3-2-b/ Densité en phase - définition:
- Les coordonnées (ri ,. pi ) sont traités comme variables
dτN
aléatoires. Les points représentant un macroétat
classique sont aléatoires et, de ce fait, déterminent
un volume élémentaire dτN dans p. Ces points
Macroétat
sont caractérisés par la donnée d’une loi de probabilité classique
pour l’ensemble des microétats possibles, c’est-à-dire
sur l’ensemble des points de l’espace des phases:
dP DN (r1,...,rN , p1 ,.., pN , t ).d N DN (q1,...,qN , p1,...,pN , t ).d N (29)
D N ( q, p, t ). d N 1
(32)
p
0 0
DN (r1 ,.....,rN , p 1 ,....,p N ) N! h 3 N (ri ri ) ( pi pi ) (34)
i 1
39
La condition de normalisation est bien vérifiée, en effet,
N
0 0 3 3
p
DN (r1 ,.....,rN , p 1 ,....,p N ).d N
i 1 p
(ri ri )( pi pi )d ri d p i 1
0 0
At (ri ri ) ( pi pi ). A(r1 ,.....,rN , p1 ,....,p N ) d ri .d Pi
i 1
p (35)
0 0 0 0
A(r1 ,.....,rN , p ,....,p N )
1
(Voir complément)
40
II-4/ Evolution temporelle de la densité en phase- Théorème de
Liouville:
Dans le cas de macroétats quantiques, nous avons déduit l’équation
d’évolution de l’opérateur densité des microétats via l’équation de
Schrödinger), en notant que la probabilité de chacun de ceux-ci (Pk)
était conservée dans le temps (système en équilibre). Ici encore (cas de
macroétats classiques), nous supposerons que la probabilité dP (relation
29) est conservée le long des trajectoires des microétats définies par les
équations d’Hamilton, soit
d (dP) dDN (q, p, t ) d (d N )
d N . DN (q, p, t ) 0
dt dt dt
Pour trouver l’équation d’évolution temporelle de DN, nous avons
besoin de connaitre non seulement la variation du point représentatif
d’un microétat dans l’espace des phases, mais aussi l’évolution du
volume de phase dτN. Pour ce faire, nous allons démontrer l’important
41
théorème de Liouiville:
(qk , pk,t) (q’k , p’k, t+dt)
d N d N'
K Evolution K’
Théorème de Liouville:
Le volume d’une région de l’espace des phases reste constant
lorsqu’on suit cette région dans l’évolution temporelle.
d (d N )
Pour démontrer ce théorème 0 , il suffit de démontrer que
dt
le Jacobien J de la transformation infinitésimale
qk qk' qk (t dt ) qk q k dt
pk pk' pk (t dt ) pk p k dt
est égal à 1.
Au cours de cette transformation: d N d N
'
J d N
où J est le Jacobien de la transformation s’écrivant comme 42
(q1' ,......,q N
'
, p1' ,......,p N
'
)
J det
(q1 ,......,q N , p1 ,......,p N )
ou encore
q1' q1' q1' q1'
......... .......
q1 q N p1 p N
q 2
'
q 2
'
q 2
'
q 2
'
......... .......
q1 q N p1 p N
q N
'
q N
'
q N
'
q N
'
J ......... .......
q1 q N p1 p N
p1' p1' p1' p1'
......... .......
q1 q N p1 p N
p N
'
p N
'
p N
'
p N
'
......... .......
q1 q N p1 p N
43
q 1 q 1 q 1 q 1
1 0 0 .......... ......... .......
0
..........
q1 q N p1 p N
0 1 0......... .. 0.
..........
0 0 1......... q2 q 2 q 2 q2
.. 0
.......... ......... .......
q1 q N p1 p N
.
J det . dt
.
. .
. p N p N p N p N
q ......... .......
0 0 0......... q N p1 p N
.1
..........
1
q1 q1 q1 q1
det I Kdt
q .........q p .......p
1 N 1 N
avec
q2
q 2 q 2 q2
q .........q p .......p
1 N 1 N
K .
.
p N p N p N p
q .........q ....... N
p1 p N
1 N
=0
Ceci implique la conservation du volume de phase au cours du temps;
le théorème est ainsi démontré.
Le volume de phase est conservé par la dynamique hamiltonienne. Il
joue le même rôle que le nombre d’états en mécanique quantique. 45
L’équation de mouvement de la densité en phase se déduit alors de la
conservation de la probabilité (29) le long des trajectoires de l’espace
des phases. En vertu du théorème de Liouville, on a
dDN (q, p, t )
ou encore 0 (36)
dt
DN (qk , pk , t ) DN (q k ,'
pk' , t dt ) DN (qk qk dt , pk pk dt , t dt )
DN DN
DN (qk , pk , t dt ) k
q qk p pk dt
k k
Compte tenu des relations d’Hamilton, il devient
DN H DN H
DN (qk , pk , t ) DN (qk , pk , t dt )
k k
q p p
k k qk
dt
ou encore
DN (qk , pk , t dt ) DN (qk , pk , t ) H DN H DN
dt
k
qk pk pk qk
𝜕𝐷𝑁 (𝑞, 𝑝, 𝑡)
C’est le crochet de Poisson H , DN 46
𝜕𝑡
D’où DN (q, p, t ) C’est l’équation de Liouville (Eq.
H , D N
t d’évolution temporelle de la
(37) densité en phase.
Remarque:
Le crochet de Poisson constitue la limite classique d’un commutateur
quand h 0:
limh0 H , ˆ H , DN
1
i
Par suite
dDN (q, p, t ) DN (q, p, t )
H , D N 0 (38)
dt t
47
Tableau récapitulatif
Système quantique Système classsique
x0
49
*
50