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1.2. Glutathion
Il est présent dans presque toutes les cellules et lutte contre l'oxydation cellulaire.
Le glutathion est un tripeptide (pseudo) : Nt-Glu-Cys-Gly-Ct ou GSH (-SH : fonction thiol de
la cystéine). Il existe sous deux formes : GSH ou G-S-S-G (forme dimérique)
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Coexistence des deux formes du glutathion.
Dans la majorité de nos cellules, le rapport [GSH]/[GSSG] est d'environ 500 grâce à la
glutathion réductase. Ceci explique le caractère fortement réducteur du compartiment
cytosolique.
Dans la cellule, il lutte contre les radicaux peroxydants tels que les hydroperoxydes ROOH,
hydroxydes radicalaires qui restent agressifs pour la cellule
Au niveau des globules rouges, il maintient l'ion fer sous sa forme Fe2+ indispensable pour le
bon fonctionnement de l'hémoglobine (cf. Hémoprotéines)
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Action du glutathion sur l'hémoglobine des globules rouges
1.3. La pénicilline
C'est un peptide antibiotique isolé d'un champignon, Penicillium chrysogenum, qui agit par
mimétisme moléculaire à effet bactéricide.
Ce peptide possède un cycle organique lactame qui ressemble au dipeptide D-Ala-D-Ala naturel
produit par les bactéries. Lorsque la bactérie se développe (coque de muréine pour certaines
d'entre elles), elle utilise le D-Ala-D-Ala. En présence de pénicilline, la bactérie confond les
structures et utilise l'antibiotique d'où arrêt de la fabrication de la muréine (cf. inhibition des
enzymes).
Le transport et le stockage de l'oxygène chez les animaux est assuré par deux molécules que
sont l'hémoglobine et la myoglobine.
La myoglobine (Mb) : Son rôle est de stocker l'oxygène dans les muscles. Il s'agit de protéines
globulaires (environ 150 AA par chaîne) : 2 500 atomes pour la Mb et plus de 10 000 atomes
pour l'Hb.
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Elles possèdent une partie non protéique (groupement prosthétique) appelée hème
(tétracyclique, hydrophobe, avec un noyau porphyrine).
• L'hème (groupement prosthétique)
Constituée de quatre noyaux pyrroles (quatre hétérocycles) reliés entre eux par un carbone
méthénique, on parle ainsi de structure tétrapyrrolique.
Toutes les doubles liaisons y sont conjuguées : les électrons sont donc délocalisés sur l'ensemble
des doubles liaisons.
L'hème est une molécule très hydrophobe.
-CH= : carbone méthénique.
-CH3 : méthyle 1, 3, 5, 8.
-CH =CH2 : vinyle 2, 4.
-CH2-CH2-COOH: propanoïque 6, 7.
La protoporphyrine IX et le fer forment la molécule d'hème.
La poche de l'hème est très hydrophobe, ce qui empêche l'entrée de l'eau qui pourrait oxyder
l'ion fer2+ en fer3+.
Les substituants propanoïques sont orientés vers l'extérieur de l'hème (I'hème peut se loger
dans l'Hb ou dans la Mb ). Ils présentent un caractère acide, par déprotonation, avec
introduction de deux charges négatives. Ces charges permettent d'orienter l'hème dans une
cavité ménagée dans la structure tertiaire de la partie protéique.
Présence d'un ion Fe2+ pour former l’hème. Si l’ion se transforme en ion Fe3+, il ne peut pas
y avoir de fixation de l’O2 sur Hb et sur Mb. Ce caractère réducteur est maintenu grâce à
une enzyme~ la glutathion réductase.
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• Les chaines protéiques
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sommets des cycles pyrroles. Une cinquième liaison de coordination perpendiculaire au plan
de la molécule s'établit avec l'His F8 (histidine en 8è position de la chaîne F de la partie
protéique) dite His proximale.
L'hème est donc liée par une seule liaison avec la partie protéique. Pour comprendre la
formation des liaisons de coordination, il faut regarder la répartition des électrons autour de
l'atome de fer. Le fer est entouré de 26 électrons.
Fer non ionisé : Fe : 1 s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2
Fe2+ : ls2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 (perte de 2 électrons, il en reste 24).
On voit qu'il y a la possibilité d'établir une sixième liaison de coordination avec l'ion fer II, ce
qui se produira lorsque le dioxygène se fixera sur la molécule.
3. Les immunoglobulines
- Relation structure fonction
Les immunoglobulines sont sécrétées et doivent donc être résistantes. La structure quaternaire
est donc fortement stabilisée par des ponts disulfures.
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On trouve ces ponts disulfures intrachaînes au niveau des VH et des VL et deux ponts disulfures
interchaînes réunissant les deux chaînes lourdes. Ces deux domaines possèdent des structures
identiques.
On trouve une chaîne légère unie à chaîne lourde par pont disulfure au niveau du C-terminal :
ceci forme une zone charnière qui permet de forn1er un angle variable pour l'adaptation à la
taille de l'antigène.
La chaîne H possède quatre domaines : VH, CH1, CH2, CH3 très proches dans leurs structures
secondaires.
- 110 AA par domaine.
- Un pont disulfure par domaine.
- Les chaînes H sont stabilisées par deux ponts disulfures au début du 3e domaine (donc
CH2).
Une chaîne L possède deux domaines VLet CL
- 110 AA par domaine vers Nt (région variable).
- Chaque domaine est stabilisé par un pont disulfure intrachaîne.
- 20 à 30 AA différents correspondent à la capacité à reconnaître l'antigène.
- Il existe un pont disulfure entre H et L (au niveau de chaque Fab).
(4 domaines par chaîne H + 2 domaines par chaîne L) x 2 = 12 domaines = 1 320 AA.
2 x 6 ponts disulfures intrachaînes + 4 ponts disulfures interchaînes = 16 ponts disulfures.
Les Ig ont toutes 110 AA par domaine car elles proviennent de la duplication d'un même gène
qui code pour une protéine de 110 AA.
Les chaînes L peuvent varier au niveau de leur domaine constant ; on peut avoir des chaînes K
(kappa) ou λ (lambda), soit 2 λ, ou 2 K, mais on ne connaît pas de répercutions fonctionnelles
majeures en fonction de la présence d'un type de chaîne plutôt qu'un autre.
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Structure des immunoglobulines
4. Hormones thyroïdiennes
Sont des dérivés de la tyrosine.
La glande thyroïde située à la base du coup joue un rôle essentiel dans la croissance.
Elle fabrique des dérivés iodés de la tyrosine à partir d'ions iodure issus de l'alimentation.
Mono-iodotyrosine Di-iodotyrosine
Tri-iodothyronine (T3)
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Tétra-iodothyronine ou thyroxine (T4)
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