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L’expression de la négation
1. Histoire de la négation en français
→ Je sais pas, en
prononciation relâchée : [chè
pa], [ch'pa]
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2. La négation lexicale : un sens négatif dans une phrase
affirmative
Leçon à compléter :
➔ L’antonymie :
➔ La dérivation lexicale :
➔ La préposition « sans » :
➔ Le « non » :
➔ Certains verbes :
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Exemple de phrases négatives syntaxiques réécrites en négations lexicales :
Elle n’a pas voulu l’admettre. Tu ne connais Elle a refusé de l’admettre. Tu ignores tout de
rien de cette personne. Il n’a pas eu d’aide des cette personne. Il l’a fait seul/sans aide des
autres. autres.
● De nos jours, les marques de la négation fonctionnent par deux : ne… plus, ne… rien,
personne ne…. L'absence de ne relève de la langue orale, familière ; l'usage exclusif du ne
est perçu comme soutenu et n'est possible aujourd'hui que pour quelques verbes (oser,
pouvoir, cesser, etc.).
→ Je ne peux vous l'affirmer.
● Une phrase complexe n'est négative que quand la négation porte sur le verbe de la
proposition principale.
→ Je ne pense pas qu'il viendra (mais Je pense qu'il ne viendra pas = forme affirmative).
Leçon à compléter :
➔ Les adverbes de négation, des outils pour construire une phrase de forme négative :
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4. La portée de la négation
Leçon à compléter :
➔ Totale :
➔ Partielle :
Les adverbes ne…pas peuvent construire une négation partielle : Je ne viens pas en voiture (mais
en train).
➔ Exceptive ou restrictive :
Remarques :
● Les adverbes ne…pas peuvent construire une négation partielle : Je ne viens pas en voiture
(mais en train).
● Une double négation équivaut à une affirmation. → Nous ne pouvons pas ne pas répondre
(= Nous devons répondre) ; Cela n'est pas impossible (= C'est possible).
● Des formes comme craindre que, avoir peur que, à moins que, avant que peuvent être
suivies d'un ne explétif, sans valeur négative. → Je crains qu'il ne soit déçu (= Je crains qu'il
soit déçu).
➔ Langage familier :
➔ Langage soutenu :
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6. Exercice
Dans ces vers extraits de Phèdre de Jean Racine (1677), repérez et analysez l’expression de la
négation.
1. Ô désespoir ! ô crime ! […] (I, 3)
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3. Si une manipulation est demandée, effectuez‑la ; sinon, n'hésitez pas à en faire vous‑mêmes
pour justifier par exemple qu'une négation est exceptive, qu'elle relève de la langue familière ou
soutenue, ou encore pour rétablir des mots sous‑entendus.
Relevez des extraits de Manon Lescaut comportant une ou plusieurs négations, puis analysez ces
extraits en suivant les étapes ci-dessus.