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GRAND ORAL SES

Sujet : Comment la piraterie moderne impacte le commerce mondial ?

Intro :

Bonjour, aujourd’hui je vais vous présenter l’impact de la piraterie moderne sur l’économie
mondiale. Pour commencer, vous remarquerez le fait que je parle de piraterie moderne, en
effet, bien que la piraterie existe depuis des siècles, son âge d’or est passé depuis longtemps.
Cependant ce phénomène, qui semblait avoir disparu, a connu une forte résurgence ces
dernières années avec plus de 4 000 actes de piraterie perpétrés durant ces 20 dernières
années. Cependant, la piraterie a dû évoluer pour s’adapter, ainsi les pirates utilise maintenant
des vedettes rapides et lance des attaques éclairs sur les navires dans certaines zones, tels que
le détroit de Malacca, les Caraïbes menant au canal de Panama et les côtes Somaliennes
menant au canal de Suez. Cependant, bien que les moyens aient évolué, le but lui, est resté le
même, pillage, prise d’otage ou encore détournements de navires. Enfin, pour expliquer
l’influence de la piraterie sur l’économie mondiale, je vais vous parler de son impact sur le
commerce international, des couts des mesures mise en place pour lutter contre et des limites
de ces mesures.

I - L'impact de la piraterie moderne sur le commerce international

• Le ralentissement des échanges commerciaux :

Ainsi, La piraterie constitue une menace sérieuse alors que 90 % du transport des
marchandises au niveau mondial se fait par voie maritime. La piraterie maritime sévit
principalement dans trois zones, citées précédemment. Toutefois, plus de la moitié des actes
de piraterie recensés dans le monde se seraient déroulés au large des côtes somaliennes
menant au canal de Suez. Or le canal de Suez constitue un enjeu stratégique pour le commerce
mondial, environ 25 000 navires y transitent par an.

La piraterie crée un climat d'insécurité et de risque, qui provoque des retards et des
perturbations, ce qui entraine des coûts supplémentaires. On estime que les retards en raison
de la piraterie peuvent coûter jusqu'à 15 000 dollars par jour pour un navire commercial. La
menace que fait peser la piraterie sur le commerce internationale est tel que de nombreux pays
ont lancé des opérations de lutte contre la piraterie maritime.

• Les coûts financiers :

Ainsi, de nos jours, le transport maritime représente de loin le mode de transport le plus utilisé
pour les échanges internationaux, et on estime les pertes mondiales liées à la piraterie
s'élevant à environ 55 millions de dollars. Un autre cout de à la piraterie impacte, les
transporteurs qui sont tenus de livrer la marchandise en bon état et en bonne quantité à
destination et dans les délais. En cas de manquement, ils doivent indemniser les entreprises.
II - Les mesures pour combattre la piraterie moderne

• Le cout de la lutte contre la piraterie :


Afin de lutter contre la piraterie de nombreux états et organisations ont lancées différentes
initiatives, cependant ces initiatives ont un cout conséquent. En effet :
-L’opération Océan Shield de l'OTAN a durée 6 ans. Cette opération de lutte contre la
piraterie au large de la côte somalienne a coûté environ 1,2 milliard d’euros.
-L’opération Atalante de l’Union Européen, a coûté environ 14 millions d'euros et ceux sans
compter les couts juridiques engendrer par la lutte contre la piraterie.
-les États-Unis ont alloué environ 41 millions de dollars pour soutenir la mise en œuvre d’une
initiative anti-piraterie dans la région des Caraïbes.
• Le cout de la protection pour les entreprises :

De nos jours, les bateaux continuent donc de traverser les zones à risque, mais sont mieux
protégés, avec des fils barbelés sur la coque, des canons à eau et une citadelle hermétique
pour tenir plusieurs jours avec vivres et radio, sans oublier toujours plus de gardes armés
privés. Les équipes de protection embarquée sont désormais présentes sur 80 à 90 % des
navires en zone somalienne. Cependant l’embauche de gardes armés à bord des navires peut
coûter entre 30 000 et 50 000 dollars par transit.

Les entreprises doivent également payer pour assurer leurs transports et cela inclut les
assurances pour les bateaux, les marchandises et les kidnappings, cette dernière a pour but de
payer toute demande de rançon après le kidnapping d’un membre de l’équipage. Ces frais
vont de 1 à 10 millions d’euros, voire plus selon la taille du navire et la nature de la cargaison.

III - Les limites des mesures de protection

• Les changements d’itinéraire sont impossibles :

Face à cette montée en puissance de la piraterie, les industriels et transporteurs, se retrouvent


face à un dilemme : changer d'itinéraire pour leurs transports, en évitant les zones à haut
risque. Ou traverser les zones dangereuses en protégeant au maximum, hommes, navires et
cargaisons. Ainsi, certains armateurs ont essayé de détourner leurs navires, mais cette solution
s'est avérée nettement plus couteuses que la sécurisation du navire. Enfin, certains types de
marchandises, sont produits dans des zones exposées à la piraterie, et les navires ne peuvent
donc pas changer d’itinéraire.

• Le rapport cout de la protection contre le cout de la piraterie :


Enfin, l’une des raisons pour laquelle les attaques de pirate prolifèrent est le refus de certaines
entreprises de sécuriser leurs navires. En effet, la protection contre la piraterie peut être
coûteuse. L'embauche de gardes armés et d'autres mesures de protection peuvent représenter
une dépense considérable pour les entreprises maritimes. Certaines entreprises peuvent
estimer que les coûts de protection dépassent les risques perçus liés à la piraterie.
Une autre raison de leur refus étant les assurance et indemnisation, certaines entreprises
compte sur leurs assurances pour couvrir les pertes liées à la piraterie, y compris les vols de
cargaisons. En conséquence, elles peuvent ne pas voir la nécessité d'investir davantage dans
des mesures de protection supplémentaires.

Conclusion :

Pour conclure, on peut dire que la piraterie a un impact certains sur l’économie mondiale en
affectant le commerce international, en obligeant les états et entreprises à investir dans la lutte
et la protection. Cependant certaines entreprises se refusent à considérer la piraterie comme
un danger et refuse de prendre les mesures nécessaires afin de protéger leur navire, leur
marchandise et leurs marins, selon eux les pertes engendrés par la piraterie sont inférieures à
l’investissement nécessaire pour sécuriser leurs navires.

Merci pour votre attention.

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