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1.

Gonococcie
a) Agent causal
Neisseria Gonorrhoeae, une bactérie cocci gram négatif. C’est un diplocoque avec le
classique aspect évocateur de «grain de café». Ils sont extra et /ou intracellulaires.
b) Mode de transmission
C’est une maladie extrêmement contagieuse. La contamination est directe lors d’un contact
ou rapports sexuels dans 95 % des cas. La transmission peut se faire de la mère à l’enfant.
c) Incubation
Elle est courte de 2 à 6 jours.
d) Aspects cliniques
Chez l’homme : la gonococcie est essentiellement urétrale et entraîne une urétrite aiguë avec
des brûlures à la miction, accompagnée ou non d’écoulement plus ou moins abondant,
purulent jaunâtre ou blanchâtre. Ce tableau clinique non traité peut se compliquer
d’épididymite, d’orchi-épididymite, de prostatite, d’adénopathies inguinales, d’abcès péri-
urétraux, de rétrécissement urétral. Ces différentes complications peuvent conduire à la
stérilité.
Chez la femme : la gonococcie est asymptomatique dans environ 30 % des cas. Dans les cas
symptomatiques, elle se manifeste par une dysurie, une pollakiurie, un écoulement vaginal
provoqué par une endocervicite purulente. La gonococcie peut être également responsable de
ténesme anorectal et de dyspareunie. Non traitée, elle peut se compliquer de salpingite,
d’annexite, de pelvipéritonite, d’abcès des glandes vulvaires. Ces complications peuvent
conduire à la stérilité ou à la mort.
Chez l’homme comme chez la femme, la gonococcie peut donner des signes pharyngés, des
signes cutanés, anorectaux et donner des complications générales (état septicémique),
articulaires, cardiaques, nerveuses, hépatique, perihépatiques
Chez le NN L’examen physique retrouve un écoulement qui peut être purulent, une rougeur
associée à un gonflement des conjonctives et un œdème et une rougeur des paupières.
e) Diagnostic au laboratoire
La mise en évidence de gonocoque se fait par examen au microscope après coloration gram
ou au bleu de méthylène, la culture se fait sur milieu enrichi tel que le milieu de Thayer-
Martin. Le prélèvement de l’écoulement doit être fait au niveau de l’urètre chez l’homme, au
niveau du col chez la femme et au niveau du pu conjonctival chez le NN. La technique de
PCR est actuellement utilisée.
f) Diagnostic différentiel
Il faut éliminer les autres causes d’urétrites, d’écoulement vaginal et de CPNN par la clinique
et la biologie.
g) Traitement
Chez l’adulte : Cefixim 400 mg comprimé
Ou Ceftriaxone 250 mg en intra musculaire en prise unique
Chez le NN : Ceftriaxone 50mg / kg IM en dose unique ou Céfixim orale Unique (ne pas
dépasser 125 mg). La prophylaxie repose sur le nettoyage soigneux des yeux immédiatement
après la naissance et l’instillation d’un collyre de Nitrate d’argent à 1% ou application d’une
pommade à 1% de tétracycline.

2. Chlamydiose
a) Agent causal
Chlamydia trachomatis, une bactérie intracellulaire qui comporte plusieurs sérotypes avec des
manifestations cliniques différentes :
- les sérotypes A, B, Ba, C, responsables du trachome ;
- les sérotypes D à K, responsables des infections urogénitales (urétrites) et
- les sérotypes L1, L2, L3, responsables de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV)
b) Mode de transmission
La contamination se fait par contact sexuel et de la mère à l’enfant.
c) Incubation
Elle est de 10 à 15 jours
d) Aspects cliniques des infections urogénitales à chlamydia
Chez l’homme, la chlamydiose urogénitale se manifeste typiquement par une urétrite
subaiguë le plus souvent avec un léger suintement clair visqueux intermittent à renforcement
matinal, peu douloureuse. Tout peut se résumer à une goutte matinale isolée ou
s’accompagnant de brûlures urétrales. On peut observer des brûlures ou douleurs urétrales
sans écoulement. L’urétrite peut être aiguë avec dysurie avec écoulement purulent parfois
hémorragique. Les formes asymptomatiques représentent 5 à 8 % des cas et jouent un rôle
important dans la dissémination de l’infection. En l’absence de traitement chez l’homme on
peut observer les complications suivantes : épididymite, prostatite, rétrécissement urétral.
Chez la femme, les manifestations cliniques de la chlamydiose urogénitale sont en général
banales mais le risque d’atteinte du haut appareil génital en fait toute leur gravité. Elle se
manifeste par une leucorrhée et une inflammation quasi constante du col. L’examen au
spéculum montre des lésions de l’exocol et/ou de l’endocol à type d’érosion et/ou
d’érythème saignant au contact. On peut noter dans 8 à 10 % des cas une vulvo-vaginite
subaiguë. Dans 30 % des cas l’infection reste asymptomatique. En l’absence de traitement,
les complications sont : la salpingite aiguë ou chronique silencieuse qui peut conduire à la
pelvipéritonite et à la stérilité.
Dans les 2 cas, la chlamydiose urogénitale peut se compliquer de conjonctivite, d’arthrites,
de cardiopathie, de neuropathie et du syndrome de Fiessinger Leroy Reiter (syndrome occulo-
uretro- synovial).
Chez le NN L’examen physique retrouve un écoulement qui peut être purulent, une rougeur
associée à un gonflement des conjonctives et un œdème et une rougeur des paupières.
e) Diagnostic au laboratoire
Le diagnostic au laboratoire des chlamydioses repose sur :
- l’examen direct sur frottis après coloration à la recherche d’effet cytopathogène
spécifique
- la culture du milieu cellulaire et l’identification par examen direct,
- les examens sérologiques
- la PCR
f) Diagnostic différentiel
Il faut éliminer les autres causes d’urétrites par la clinique et la biologie.
g) Traitement
Chez l’adulte : Azithromycine 1g par voie orale en une seule prise
Chez le NN : Erythromycine 125 mg Suspension 50 mg / kg / jour en 4 fois par jour x 7 jrs

3. Mycoplasmes
Les mycoplasmes sont des germes qui colonisent le tractus génital de l’homme et de la
femme. Le germe souvent incriminé dans l’urétrite subaiguë chez l’homme est Ureaplasma
urealyti cum.
Traitement : Azithromycine 1g par voie orale en une seule prise

4. Trichomonase
a) Agent causal
Trichomonas vaginalis un parasite (protozoaire flagellé).
b) Mode de transmission
La transmission du parasite se fait essentiellement lors des contacts ou rapports sexuels.
c) Aspects cliniques
Chez l’homme, la Trichomonase se traduit par une urétrite subaiguë avec écoulement mucco-
purulant matinal, associé à des sensations prurigineuses intra urétrales. Non traitée cette
parasitose peut se compliquer, de prostatites, de littrites et cowperites et rarement
d’épididymite, d’orchi- épididymites et de balanites.
Chez la femme, la trichomonase est la première cause de vulvo-vaginite sexuellement
transmissible. Elle se traduit par une vulvo-vaginite subaiguë (70% des cas) responsable de
dyspareunie, de leucorrhées abondantes verdâtres spumeuses, aérées et malodorantes. On peut
avoir des douleurs abdominales, des métrorragies. La vulvo-vaginite peut être aiguë dans 20%
des cas. Il existe des formes asymptomatiques (15 à 20% des cas).
d) Diagnostic et laboratoire
La Trichomonase est affirmée par la mise en évidence du parasite dans les sécrétions urétro-
génitales. Le diagnostic au laboratoire repose sur l’examen direct (flagellés très mobiles).
e) Diagnostic différentiel
f) Il faut éliminer les autres causes d’urétrites et de vulvo-vaginite par la clinique et la
biologie.
g) Traitement
Métronidazole comprimé, 2 g en prise unique ou Tinidazole comprimés 2g en prise unique
Chez la femme enceinte au 1er trimestre ou allaitante : Métronidazole Comprimé
Gynécologique 500 mg le soir au coucher pendant 10 jours

5. Candidoses urogénitales
Les candidoses occupent une place de choix dans les étiologies des affections urogénitales.
Elle est rencontrée plus fréquemment chez les femmes enceintes.
a) Agent causal
Les candidoses sont dues à des champignons ou levures. Le genre Candida rassemble une
centaine d’espèces. Seule une douzaine sont pathogènes pour l’homme dont principalement
le Candida Albicans rencontré dans les infections urogénitales. Cette espèce est un saprophyte
du tube digestif et des cavités naturelles.
b) Mode de transmission
La transmission sexuelle n’est pas le mode prédominant. Les candidoses se développent en
général en présence de facteurs favorisants:
- iatrogènes (corticoïdes, immunosuppresseur, antimitotique, radiothérapie,
métronidazole et hormones sexuelles etc.)
- états prédisposant: diabète, grossesse, insuffisance thyroïdienne, affection malignes et
de microtraumatisme locaux
- autres : utilisation de savon acide, port de sous-vêtements serrés ou synthétiques,
abus de douches vaginales, etc.
c) Aspects cliniques de la candidose génitale
Candida albicans est responsable de vulvovaginite aiguë associant des leucorrhées
abondantes, blanchâtres d’aspect crémeux ou lait caillé, une dysurie, un prurit vulvaire
intense et permanent, une irritation vaginale et vulvaire marquée provoquant une
dyspareunie.
Chez l’homme la candidose est souvent asymptomatique. Elle peut entraîner une urétrite
subaiguë ou aiguë mais elle est surtout responsable de balanite et balanoposthite. La balanite
est souvent associée à l’urétrite et se manifeste par de papules érodées sur fond érythémateux
et d’aspect rouge vernissé. Elle peut entraîner un phimosis plus ou moins serré avec fissures
et un écoulement plus ou moins purulent.
Dans les deux sexes, la candidose génitale peut avoir dans ses formes récidivantes un
retentissement psychosexuel important.
d) Diagnostic au laboratoire
Le diagnostic au laboratoire de candidoses passe par l’examen direct, les cultures (sur milieu
de Sabouraud) et parfois des examens sérologiques.
e) Diagnostic différentiel
Éliminer les autres étiologies d’écoulement vaginal (infectieuses et non infectieuses).
f) Traitement
Clotrimazole ovule, 500 mg en dose unique le soir au coucher

6. Vaginose bactérienne
a) Agent causal
Le germe responsable est une bactérie appelée Gardenella vaginalis.
b) Mode de transmission
La transmission se fait essentiellement par contact ou rapport sexuel.
c) Aspect clinique
Le tableau clinique est caractérisé par un écoulement anormal, grisâtre, adhérent, très
souvent malodorant. Il y a peu ou pas de signe fonctionnel.
d) Diagnostic au laboratoire
Le diagnostic au laboratoire repose sur :
La positivité du test de la potasse « odeur de poisson pourri » très caractéristique,
La mise en évidence d’un PH vaginal > 4.5
Et l’aspect de cellule «indicative» ou «clue cells». De nombreuses cellules vaginales
superficielles sont recouvertes d’une multitude de bactéries.
e) Traitement :
Métronidazole comprimé, 2 g en prise unique ou Tinidazole comprimés 2g en prise
unique
Femme enceinte au 1er trimestre ou allaitante : Métronidazole Comprimé Gynécologique
500 mg le soir au coucher pendant 10 jours

7. Syphilis
a) Agent causal
Treponema pallidum, bactérie spiralée, mobile.
b) Mode de transmission
La syphilis est une maladie contagieuse. Dans 95 % des cas, la contamination est le fait de
contacts ou rapports sexuels. La contamination indirecte est exceptionnelle.
La contamination fœtale est aussi possible.
c) Aspects cliniques
La syphilis est une maladie contagieuse d’évolution cyclique où l’on distingue 4 stades.
Stade primaire : Il débute 3 semaines en moyenne après le contact infectant et est marqué
par le chancre. Le chancre est une exulcération indolore, propre, à base indurée
accompagnée d’une adénopathie régionale, dure, indolore, unique sans periadénite. Il
apparaît 4 à 5 jours après le début du chancre. Non traité, ce chancre de taille variable se
cicatrise spontanément en 1 à 8 semaines.
Stade secondaire : La syphilis secondaire se manifeste deux mois environ après le
contact infectant soit 45 jours après le début du chancre.
Ce stade dure 2 à 3 ans et se manifeste par :
- des accidents cutanéo-muqueux polymorphes (lésions maculeuses, papuleuses,
papulo- squameuses et parfois pustuleuses).
- parfois des érosions muqueuses superficielles appelées plaques muqueuses,
- des pertes de cheveux à type d’alopécie en clairière prédominant dans les régions
temporo-occipitales et surtout retro-auriculaire. Elles peuvent atteindre les cils, la
barbe et les sourcils.
Toutes ces lésions évoluent par poussées successives et finissent par disparaître en l’absence
de tout traitement sans laisser de cicatrices.
Syphilis latente : Au bout de 2 à 3 ans après la contamination le patient non traité ne
présente aucune lésion. L’atteinte syphilitique ne peut être reconnue que par des examens
sérologiques. Cette phase est encore appelée syphilis sérologique. Elle a une durée très
variable.
Stade tertiaire ou syphilis tardive : Elle survient cinq, dix, voire vingt ans ou plus tard après
la contamination chez un malade sur trois ou quatre. C’est une maladie imprévi sible dans
son évolution, capable de simuler de nombreuses autres éruptions. Ses prin cipales
manifestations sont des accidents cutanés (gommes), cardio-vasculaires (aortite) et
neurologique (neurosyphilis).
Syphilis congénitale : Elle est due à la transmission du Tréponème pâle d’une mère
syphilitique à son fœtus. Cette transmission peut survenir quel que soit le stade de la
grossesse. Elle se manifeste soit précocement de 0 à 2 ans par des accidents cutanés, osseux
et vasculaires ou tardivement après 2 ans par des accidents oculaires, auditifs, dentaires,
osseux et neurologiques. Ces manifestations peuvent conduire à la mort ou à des pertes
fonctionnelles (cécité).
d) Diagnostic au laboratoire
Le diagnostic au laboratoire de la syphilis passe par la mise en évidence au microscope à
fond noir du Tréponème pâle aux stades primaire et secondaire de l’infection.
À tous les stades, des tests sérologiques non spécifiques (VDRL, BW, RPR) et spécifiques
(TPHA, FTA, Test d’immobilisation des tréponèmes) permettent de poser le diagnostic.
e) Traitement
Benzathine Benzyl Penicilline 2,4 millions UI en IM unique pour la syphilis primaire et
secondaire.
Pour les autres formes, l’injection doit être répétée 2 semaines plutard.
8. Chancre mou
Le chancre mou est la première cause des ulcérations génitales en Afrique. Il représente 40 à
60 % des ulcérations. Il est plus fréquent chez l’homme que chez la femme avec un sex
ratio de 10 hommes pour 1 femme.
a) Agent causal
L’agent du chancre mou est Haemophilus ducreyi qui est un bacille gram négatif.
b) Mode de transmission
La contamination se fait presque toujours par contact ou rapport sexuel. C’est une maladie
extrêmement contagieuse. L’auto-inoculation est possible.
c) Aspects cliniques
L’incubation dure 1 à 5 jours mais peut atteindre 2 à 4 semaines.
La lésion initiale est une papule inflammatoire qui passe souvent inaperçue.
La période d’état se caractérise par l’apparition du chancre qui est une ulcération
douloureuse, arrondie ou ovalaire, profonde, à base souple à la palpation et à fond sale et
hémorragique. Les bords de l’ulcération sont nettement soulevés (en margelle) jaunâtres
avec un liseré hémorragique. L’ulcération s’accompagne d’une adénopathie unilatérale
douloureuse avec péri adénite évoluant vers la fistulisation.
On peut observer des chancres d’âges différents à cause de l’auto-inoculation.
Ce chancre mou non traité donne uniquement des complications loco-régionales
(lymphangite dorsale de la verge, phagédenisme pouvant conduire au délabrement et
amputation des organes génitaux).
d) Diagnostic au Laboratoire
Mise en évidence de Haemophilus ducreyi (HD) par examen direct avec coloration au gram
ou au bleu de toluidine, culture sur milieux spéciaux et inoculation aux animaux. HD est un
bacille gram négatif à coloration bipolaire « en chaine de bicyclette »
e) Diagnostic différentiel
Il faut éliminer les chancres syphilitiques, l’herpès génital, la grande aphtose et les pyodermites
f) Traitement
Ciprofloxacine 1 comprimé 500 mg deux fois par jour pendant 3 jours + Polyvidone iodée
solution à 10%
Si allergie, femme enceinte ou allaitante : Erythromycine 500 mg 1cp 4 fois par jour
pendant 14 jours + Polyvidone iodée solution à 10%

9. Herpès génital
(Voir cours dermatoses virales.)
Donovanose
Elle n’est pas rare en Afrique. Elle représente 0 á 19 % des ulcérations génitales.
g) Agent causal
Calymmatobacterium granulomatis bactérie Gram négatif classée dans les entérobactéries
car proche antigéniquement des Klebsiella et d’Escherichia coli.
h) Mode de contamination
Encore mal connu mais le rôle des contacts et/ou rapports sexuels est reconnu.
i) Aspects cliniques
Incubation : Elle est longue, variable de quelques jours à quelques mois. Le début se fait par
une papule ou un nodule excorié indolore qui se ramollit et s’ulcère rapidement.
À la période d’état on distingue schématiquement trois aspects :
• Le granulome inguinal : c’est la forme la plus classique caractérisée par une grande
lésion ulcéro-végétante du pli de l’aine, à bords plus ou moins décollés
• Les ulcérations chancriformes, arrondies ou ovalaires, simulant le chancre mou. Elles
siègent sur la verge ou dans le vagin
• Les formes végétantes, en placards surélevés ovalaires. Elles s’observent souvent
au tour de l’anus et peuvent simuler un épithélioma
Non traitées, ces lésions peu douloureuses n’ont aucune tendance à guérir spontanément et
aboutissent à de grands délabrements: éléphantiasis, sténose des orifices, phagédénisme et
exceptionnellement cancérisation.
j) Diagnostic au Laboratoire
Le diagnostic repose sur la mise en évidence de Calymmatobacterium granulomatis à partir
de frottis, ou à la biopsie.
k) Diagnostic différentiel
Éliminer la LGV, le chancre mou, la syphilis et l’épithélioma
l) Traitement
Ciprofloxacine 1 comprimé 500 mg deux fois par jour pendant 3 jours + Polyvidone iodée
solution à 10%
Si allergie, femme enceinte ou allaitante : Erythromycine 500 mg 1cp 4 fois par jour
pendant 14 jours + Polyvidone iodée solution à 10%

10. VÉGÉTATIONS VÉNÉRIENNES

(Voir cours dermatoses virales)

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