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Fabrication mécanique
Sommaire
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III. Isostatisme (Mise en position) .................................................................................................................. 25
1. Pourquoi l’isostatisme............................................................................................................................... 25
2. Principe de l’isostatisme ........................................................................................................................... 25
3. Représentation des repérages .................................................................................................................. 25
4. Les liaisons mécaniques utilisées .............................................................................................................. 26
5. Règles de choix des surfaces de mise en position .................................................................................... 27
6. Règles de disposition des appuis .............................................................................................................. 28
7. Exemples d’application ............................................................................................................................. 29
IV. Cotation de fabrication ............................................................................................................................. 31
1. Définition :................................................................................................................................................. 31
2. Types de côtes de fabrication ................................................................................................................... 31
a. Les cotes dites « cotes-machines » (Cm) .................................................................................................. 31
b. Les cotes dites « cotes-appareillages » (Ca).............................................................................................. 32
3. Transfert de cote ....................................................................................................................................... 33
V. Groupement de surfaces et les contraintes d’antériorité ........................................................................... 35
1. Groupement de surfaces........................................................................................................................... 35
2. Contraintes d’antériorité .......................................................................................................................... 36
3. Tableau des opérations élémentaires ....................................................................................................... 40
VI. Rédaction de gamme d’usinage ................................................................................................................ 41
VII. Exercices .................................................................................................................................................... 44
VIII. Pièces de TP………………………………………………………………………………………………………………………………………..49
Sources : ................................................................................................................................................................ 50
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Chapitre II : Interpretation du dessin de definition
L’élaboration d’une gamme commence par une analyse géométrique du dessin de définition de la pièce à
produire. Dans cette étape, il faut faire la différence entre les formes obtenues par usinages et celles obtenues
par moulage.
3
4
2. Décodage des formes obtenues par moulage
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3. Décodage des spécifications
-Objectifs:
Comme le dessin, la cotation est un langage normalisée. La cotation précise toutes les
spécifications dimensionnelles, géométriques et d’état de surfaces. Elle permet de définir
d’abord chacune des surfaces puis les surfaces entre elles.
Type de spécifications Désignations Symbole Signification
Contenu de la
cotation
6
Exercice : Tableau d’identification des spécifications
:
C2 X
C2 X
X
C1
6
Chapitre III : Moyens de verification et de contro le
7
2. Moyens de mesure à cotes fixes (Calibres de contrôle)
Définition :
Ce sont des instruments sur lesquels sont matérialisées les valeurs limites maximale et minimale d’une
spécification à contrôler.
L’une de ces deux valeurs limites doit entrer, l’autre limite ne doit pas entrer pour que la spécification soit
respectée et que la pièce soit bonne
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b. Les calibres filetés
Equerre : Ce sont des calibres en acier spécial trempé, constitues de deux branches qui forment entre elles
un angle donné.
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Chapitre IV Operations et machines-outils d’usinage
I. Tournage :
Le tournage est un procédé d’usinage permettant l’obtention de surfaces de révolution intérieures et
extérieures, de surfaces planes perpendiculaires à l’axe de révolution, ainsi que d’autres surfaces telles que
celles obtenues par filetage. Dans un tour, la pièce tourne et l’outil se déplace suivant deux axes.
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Opération qui consiste à usiner une
Tronçonnage rainure jusqu’à l’axe de la pièce afin d’en
détacher un tronçon
11
b. LES OUTILS À PLAQUETTE CARBURE
Chariotage et dressage
combinés
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3. Les machines de tournage
Afin de répondre à tous les besoins de l’industrie (complexité des pièces, temps d’usinage, capacités), les tours
ont évolué. Certains tours sont si complexes qu’ils peuvent être une alternative aux centres d’usinage. Voici les
principaux types de tours :
Tour conventionnel (voir figure page suivante) : Ce sont les tours de base. Les opérations sont réalisées
par un opérateur qui doit régler les différents paramètres et lancer les opérations.
Tour semi-automatique:
Sur ces types de tours, l’opérateur assure l’avance de la
barre ou le positionnement de la pièce et actionne les
commandes d’avance. La machine peut être équipée
d’une tourelle revolver.
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II. Fraisage
1. Définition :
La fraiseuse est une machine-outil permettant de réaliser des opérations d’usinage à l’aide d’outil
appelé fraise. Elle peut également être équipée d’un foret, de taraud ou d’alésoir pour réaliser des
opérations de perçage et taraudage ou
alésage.
La matière est enlevée par la combinaison
de la rotation de la fraise et du mouvement
d’avance de la pièce à usiner.
Fonctionnement :
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2. Opérations et outillage de coupe de fraisage
Opération Schéma Outillage de coupe
Le surfaçage est l'opération qui fraises à surfacer (fraise un
consiste à usiner une surface taille (1T) )
plane.
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OPERATIONS :
OUTILLAGES DE COUPE :
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a. Fraiseuse universelle :
La machine de base est une fraiseuse à axe horizontal dont la table est orientable
; les mouvements d’avance sont donnés à la table ; l’arbre porte-fraise est animé
du mouvement de rotation uniquement. La machine est conçue de telle manière
qu’elle peut recevoir une tête universelle et des équipements spéciaux tels que :
appareils diviseurs, tables circulaires, appareil à mortaiser, etc. Elle permet en
principe l’exécution de toutes les opérations courantes : son universalité est due
surtout à la possibilité de la convertir en fraiseuse horizontale ou verticale et de
pouvoir assurer l’entraînement des appareils diviseurs.
b. Fraiseuse verticale :
c. Fraiseuse horizontale :
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4. Les constituants d’une fraiseuse universelle
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2. Perceuse Outillage commun :
Il y a des outils qu’on peut
utiliser dans les tour/ fraiseuse
et surtout perceuse :
3. Rectifieuse
En production industrielle, la rectifieuse est une machine-outil qui permet de faire de la rectification. Cette
machine-outil utilise une meule afin de produire une surface parfaite de rugosité faible après usinage par une
fraiseuse ou par un tour. Il existe trois types de rectifieuse :
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Chapitre V : Elaboration d’un APEF/ Gamme d’usinage
a. Programme de fabrication
Quantité de pièces dans la série : le cahier des charges fixe le nombre de pièces dans la série et le nombre
de séries envisagées dans le temps. Ces données ont une influence directe sur le choix des moyens de
fabrication (MO et outillages). Elles conditionnent l’investissement.
Délais : les délais sont fixés de manière précise dans le cahier des charges. Ils ont également une incidence sur
le choix des moyens de fabrication. L’augmentation de la cadence et/ou l’augmentation du nombre des
postes et/ou l’augmentation des temps de production sont des moyens de réduire les délais.
Cadence : elle résulte de la quantité de pièces à produire dans un temps donné (délais) (ex : 50
pièce/mois/3ans). Elle doit également prendre en compte les coûts de stockage et les taux horaires des
moyens qu’elle induit.
Coût de production : c’est l’étude de marché du produit et l’état de la concurrence qui imposent les coûts de
fabrication maximum. Les moyens de production des ateliers de sous-traitance spécialisés et leur taux de
charge peuvent permettent une réduction importante des coûts de production.
b. Moyens de production
Parc machines : Le parc MO peut être imposé (atelier intégré) et/ou à définir (acquisition) de nouveaux
moyens ou appel à la sous-traitance). Les machines sont identifiées par :
Outillages de coupe et de contrôle : Le choix des outillages de coupe est également lié à la qualité des
pièces à obtenir. Il a une influence directe sur le temps d’usinage et sur les coûts d’usinage (optimisation des
conditions de coupe).
Moyens humains : La qualification des opérateurs est étroitement liée à la complexité des machines et
équipements. Le taux horaire des machines-outils prend en compte les moyens humains. Le choix des moyens
matériels est par conséquent lié à l’existence et à la disponibilité des moyens humains correspondants.
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II. Les principaux termes utilisés dans un APEF / gamme d’usinage
1. Définitions :
Gamme d’usinage : gamme d’usinage ou APEF est le tableau dans lequel on met toutes phases (étapes) de
fabrication d’une pièce, une gamme d’usinage contienne les phases, sous phases, opérations, MO, outillage
de contrôle et de coupe, croquis de phases.
Contrat de phase : feuille dans laquelle on met toutes les informations nécessaires pour exécuter une phase,
elle contienne les sous phases, les opérations, MO, outillages de coupe et de contrôle, conditions de coupe et
croquis de phase.
Phase : ensemble d’opérations (éventuellement groupées en sous phases) réalisées sur un même poste de
travail. (On entend par poste de travail une machine équipée pour réaliser un ensemble d’opérations sur un
lot de pièces)
Les phases sont généralement désignées à partir du type de machine-outil sur laquelle sont réalisées les
différentes opérations.
Sous phase : on peut regrouper des phases (de la même machine et même technique de mise et maintient en
position) dans une seul phase, et les appeler sous phases.
21
2. Opérations élémentaires d’usinage :
a. Définitions et rôles
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b. Critères à prendre en compte pour déterminer le nombre d’opérations
élémentaires :
3. Exemple
23
Exercice : Voir exercice de mode opératoire de TP de tournage
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III. Isostatisme (Mise en position)
1. Pourquoi l’isostatisme
Dans la fabrication en série, il faut concevoir des montages d’usinage pour
chaque phase de fabrication de la pièce, ce montage d’usinage doit remplir
plusieurs rôles :
2. Principe de l’isostatisme
Un solide dans l’espace peut se déplacer suivant 6 directions. L’objectif du montage est donc de bloquer
(positionner) ces 6 mouvements : 3 rotations et 3 translations.
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4. Les liaisons mécaniques utilisées
Liaison Type de Nbre de Terme utilisé
surface mouve dans la
ments gamme Représentation dans la gamme d’usinage
éliminé d’usinage
s
Appui
Ponctue
Point 1 ponctuel/
lle
butée
Linéaire
Appui
rectilign Ligne 2
linéaire
e
Linéaire
Cylindre Centrage
annulair 2
court court
e
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5. Règles de choix des surfaces de mise en position
La mise en position doit faciliter la réalisation des côtes du dessin de définition. Pour le faire, elle doit
respecter ces règles :
Règle N°1 :
La surface choisie doit être suffisamment importante pour recevoir le nombre de normales choisi.
Règle N°2 :
Une cote relie la surface usinée à la surface de
mise en position
La cote fabriquée Cf1 relie la surface usinée et
celle de mise en position.
L’objectif est de faire le réglage de la machine
une seule fois pour toutes les pièces de la série.
La règle N°3
Le nombre de normales (d’appuis) sur chaque surface est fonction de la précision de la cote. Plus la
cote est précise, plus le nombre de normales est important.
On donne le maximum d’appuis à la référence de spécifications géométriques, puis les IT, voir les deux
exemples ci-dessous. En se basant sur la cotation des deux pièces, on a deux mises en position
différentes même si on a la même forme de pièce.
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6. Règles de disposition des appuis
Les normales de repérages doivent être le plus espacée possible afin d'assurer une meilleure stabilité
de la pièce durant l'usinage.
L'emplacement d'une normale de repérage est déterminé afin que le degré de liberté qu'elle supprime
ne soit pas déjà interdit par une autre normale.
Ne jamais placer plus de trois normales parallèles ; dans ce cas, les points de contact ne doivent pas
être en ligne droite.
Ne jamais placer plus de six normales pour obtenir une mise en position isostatique.
Seule exception autorisée : l'hypostatisme, pour l'usinage des pièces cylindriques montées en l'air.
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7. Exemples d’application
a. Pièces de tournage ou pièces de révolution:
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b. Pièces de fraisage ou pièces prismatiques
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IV. Cotation de fabrication
1. Définition :
Les cotes de fabrication Cf sont affichées sur l’APEF et le contrat de phase. Elles constituent le contrat de
fabrication à respecter sur le poste de travail.
Elles sont déterminées par le bureau des méthodes BM soit directement, soit par calcul à partir de la cotation
fonctionnelle du dessin de définition.
Les cotes calculées s’appellent cotes transférées, et l’opération de calcul « transfert de cote »
Selon les éléments référentiels utilisés pour effectuer les réglages des outils coupants les cotes de fabrication
sont classées en trois catégories :
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b. Les cotes dites « cotes-
appareillages » (Ca)
Ce sont les cotes obtenues à partir d'un appareillage
ou par un gabarit de copiage. Les trajectoires des
outils réalisant les cotes de fabrication sont
imposées par des appareillages dont les positions
sont définies par rapport à des référentiels fixés. Les
appareillages peuvent (faire partie de la machine :
verniers, butées mécaniques, etc.) ou être des
éléments indépendants de la machine (plateaux
diviseurs, dispositif de copiage, canons-guides des
alésages, etc.).
Ce sont les cotes définissant la forme, la dimension, la précision des surfaces usinées données, par l'outil
(foret, alésoir, fraise 3 tailles) ou par l'association de plusieurs outils travaillant simultanément (train de
fraises) et réglées par des cotes machines ou cotes appareillages.
Les surfaces définissant la cote de fabrication sont réalisées par des outils réglés entre eux. On distingue deux
situations :
Les outils sont différents et sont réglés entre eux par l'intermédiaire d'un élément support (outils sur
porte-outils, plaquettes amovibles sur support),
Les différentes arêtes de coupe appartiennent à un outil monobloc et sont réglées entre elles par
construction puis affûtage (outils de forme de tournage, forets, fraises à rainurer).
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3. Transfert de cote
Les moyens de fabrications prévus dans l’avant-projet d’étude de fabrication permettent parfois de réaliser
directement certaines cotes fonctionnelles. Ces cotes sont appelées « cotes directes ». Les autres cotes
réalisées indirectement nécessitent un calcul appelé « transfert de cotes ».
Les cotes directes sont celles basées sur les surfaces d’appui, qui font un lien entre la surface d’appui et la
surface usinée.
Les cotes à transférer : sont celles qui font un lien entre deux
surfaces usinées ou surface usinée et une autre qui n’est pas une BE
surface d’appui.
Exemple :
Soit à réaliser un axe épaulé. BM
Les cotes fonctionnelles du dessin de définition à respecter suivant
l’axe OZ sont :
A = 60±0.15 et B = 35±0.2
La cote A est réalisée directement à l’aide de la cote fabriquée Cf2.
La cote B est réalisée indirectement à l’aide de la cote fabriquée
Cf1, un transfert de côte est donc nécessaire.
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Calcule de Cf1 :
B max = Cf2 max – Cf1 Cf1 min = Cf2 max – B max = 60.15 – 35.2 = 24.95
B min = Cf2 min – Cf1 Cf1 max = Cf2 min – B min = 59.85 – 34.8 = 25.05
On remarque que l’IT de la cote du BE B = 0.4, par contre l’IT du BM de la cote Cf1 est 0.1
Le transfert de cote serre l’IT de la cote, ce qui a un impact direct sur le cout de fabrication de la
pièce
Conclusion
Le transfert de côte est une méthode qui permet de définir les cotes de fabrications à partir de la cotation
fonctionnelle :
Un transfert de cote réduit énormément l’intervalle de tolérance de la cote transférée
Évite un démontage/remontage
Moins de montages d’usinage
Moins de temps improductifs
Usinage plus précis
Augmentation des coûts d’usinage
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V. Groupement de surfaces et les contraintes d’antériorité
1. Groupement de surfaces
Un groupement de surfaces est un ensemble de surfaces réalisées sans démontage de la pièce (dans une
même phase ou même sous-phase). C’est une solution simple et souvent économique, car elle permet d’éviter
l’utilisation de porte-pièces précises et couteux. Les surfaces groupées doivent toutes être accessibles à l’outil.
On regroupe les surfaces usinées suivant des critères technologiques et économiques.
Faciliter le
respect des
L’obtention de la coaxialité sera
spécifications
beaucoup plus aisée et plus économique
(utilisation d’un mandrin 3 mors durs) si
on réalise les surfaces cylindriques C1 et C1 C2
C2 sans démonter la pièce. F1 F2
Economiques
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2. Contraintes d’antériorité
L'ordre des opérations d'usinage doit répondre à des impératifs que l'on désigne sous le nom de contraintes
et qui sont d'ordre :
Technologique ;
Géométrique et dimensionnel ;
Economique.
a. CONTRAINTES TECHNOLOGIQUES
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Croquis Explications Ordre des
opérations
Alésages sécants Deux cas : Usinage de ø1
ø1 = ø2, on réalise d'abord l'alésage Usinage de ø1
le plus précis.
Ex.: ø 1 =12H8 , ø 2 =11H10
Moletage Moletage 2
Pour supprimer la bavure de moletage, Chanfreins 2, 3
Perçage sur une face pentée Pour éviter la déviation du foret, il est Perçage 2
souhaitable de percer avant de faire la Pente 1
pente.
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b. CONTRAINTES GEOMETRIQUES ET DIMENSIONNELLES
Elles sont liées au respect des spécifications de formes et de positions notées sur le dessin de définition.
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c. CONTRAINTES ECONOMIQUES
Usinage précis, débouchant Les impuretés superficielles des surfaces brutes Dressage 3
sur une surface brute. (sable de fonderie) peuvent entraîner une
détérioration rapide du bec de l'outil de finition. Perçage 1
Solution A
L'ordre des passes d'usinage influence la durée Ébauche 1
de l'usinage. Finition 3
La solution A est plus rapide que la solution B. Finition 2
Comparaison :
Règles générales :
Règle 1 : L'ordre des opérations d'usinage doit être défini en tenant compte simultanément de toutes les
contraintes.
Règle 2 : Si pour une raison d'ordre technique, économique, dimensionnelle ou géométrique, une surface A
doit être usinée avant une surface B, elle constitue pour cette dernière, une contrainte d'antériorité.
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3. Tableau des opérations élémentaires
Tableau des opérations élémentaires
N° Diam Cotes de liaison Spécifications IT / Ra Operations Machine-outil et outil de
au surf géométriques Q1 élémentaires coupe
Brut Usinée
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VI. Rédaction de gamme d’usinage
Après l’étude complète de la pièce à réaliser, il faut rédiger la feuille d’analyse de fabrication (gamme
d’usinage finale).
La méthode développée ou simplifiée a permet d’établir l’ordre chronologique des opérations groupées en
phases.
En travail sériel, la première phase à réaliser est une phase de contrôle du brut, la dernière est un contrôle
final.
La machine utilisée
Les outillages de coupe
Les outillages de vérification
41
42
Feuille de gamme d’usinage
N° de Mise en position, Phases, sous Machines- Outillage de Croquis de phases
phases phases et opérations outils coupe/
Outillage de
vérification
43
VII. Exercices
Exercice 1 : Centeur
44
CHAPITRE 9
2.2.
3
9.2.
Exemple 1
CENTRUR
-Pièce de
révolution
-Brute
débité dans
la barre
Page 57 sur 72
1. Tableau des opérations élémentaires
Pièce : CENTREUR
N° Diam Cotes de liaison au surf Spécifications IT Ra Operations Machine Outil
Brut Usinée géométriques Ql Elémentaire Et Outil de
coupe
F1 surépai 3,2 E+F
C1 F
C2 F
C3 F
Page 58 sur 72
Axes Analyse du brute Identification des surfaces de depart
Nature IT eco Repère P Cyl Co Longueur Dp C Dn
utile
Etirage Qualité Φd
11 x ≈ 35
Exemple 1 2
CENTREUR
Exercices : Déterminer les croquis des phases avec isostatisme et cotation de fabrication
Page 59 sur 72
Exercice 3 : support
46
9.3.
Exemple 2
SUPPORT
Pièce
moulée
Page 60 sur 72
1. Tableau des opérations élémentaires
Pièce :SUPPORT
N° Diam Cotes de liaison au surf Spécifications IT Ra Operations Machine Outil
Brut Usinée géométriques Ql Elémentaire Et Outil de
coupe
F1 200+0,5/ 0,5 F
B1
F2 80+0,2/F2 0,2 E+F
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Exemple 2
SUPPORT
Pièce
moulée
Exercices : Déterminer les croquis des phases avec isostatisme et cotation de fabrication
Page 62 sur 72
Exercice 2 :
45
Exercice 4 :
47
Exercice 5 : Palier
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VIII. Pièces de TP
49
Sources :
50