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Introduction
IFRS
Historique
Fonctionnement actuel
Objectif et
statut Evolution
Structure
PME
L'ESSENTIEL DE LA NORME
L'ÉTUDE DE LA NORME
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Objectifs
Champ d'application
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Évaluation
Informations à
fournir
LES IMMOBILISATIONS
L'ESSENTIEL DE LA NORME
L'ÉTUDE DE LA NORME
Objectifs
Champ d'application
Comptabilisation
L'ÉTUDE DE LA NORME
Objectif
Champ d'application
Traitement comptable
L'ESSENTIEL DE LA NORME
Objectifs
Champ d'application
Comptabilisation
L'ESSENTIEL DE LA NORME
L'ÉTUDE DE LA NORME
Objectif
Champ d'application
Traitement comptable
L'ESSENTIEL DE LA NORME
L'ÉTUDE DE LA NORME
Objectifs
Champ d'application
Traitement comptable
Précisions
Cycle de production/vente
Chapitre 11 : IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients
L'ÉTUDE DE LA NORME
Objectif
Comptabilisation
L'ESSENTIEL DE LA NORME
L'ÉTUDE DE LA NORME
Objectif
Champ d'application
Traitement comptable
IFRS 8 Secteurs
opérationnels IAS 33
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Introduction
Apparue dès l’Antiquité et formalisée depuis le XVe siècle, la comptabilité est devenue la source la plus sûre de
l’information économique et financière. Base du système d’information de gestion de l’entreprise, elle est aujourd’hui le
langage commun de celle-ci avec tous ses partenaires : personnels, clients, fournisseurs, créanciers, actionnaires,
collectivités, public en général. Si l’intuition et la psychologie ont certainement un rôle à jouer dans les décisions
économiques, encore faut-il que l’on puisse en apprécier les résultats. C’est la mission fondamentale impartie à la
comptabilité dans nos sociétés modernes. Aussi, pour que cette mission soit remplie avec succès, il est indispensable
que le langage comptable soit compris de tous les participants, que la comptabilité soit, en un mot, normalisée.
Aujourd’hui, les procédures de normalisation, si elles existent partout, sont différentes selon les pays. En effet, la
comptabilité fait l’objet d’une réglementation des pouvoirs publics dans certains pays, notamment en Europe. En
France, les normes comptables sont fixées par le Code de commerce et par des règlements de l’Autorité des normes
comptables, homologués par arrêtés ministériels (force règlementaire). En revanche, certains pays vont privilégier
l’élaboration des normes comptables ponctuelles (s’appliquant à chacun des principaux problèmes pris isolément) par
des professionnels de la comptabilité ou des organismes indépendants.
Cette diversité de procédures rend la comparaison des états financiers de différents pays difficile. C’est ainsi, à
l’initiative de Henry Benson, alors président de l’Institute of Chartered Accountants in England & Wales
(ICAEW=OEC en France), organisme regroupant les auditeurs et comptables experts de l’Angleterre et du Pays de
Galles, que le 29 juin 1973, a été signée à Londres, la charte de création d’un organisme international, le Comité des
normes comptables internationales ou International Accounting Standards Committee (IASC), ayant pour objet de
mettre en forme des standards comptables de base appelés International Accounting Standards (IAS, puis renommés en
2002, International Financial Reporting Standards – IFRS), qui seront acceptés dans le monde entier.
Par ailleurs, dans le cadre européen, le règlement CE n° 1606/2002 du Parlement européen et du Conseil de l’Union
européenne du 19 juillet 2002 (JOCE du 11 septembre 2002) prévoit, pour les sociétés de l’Union européenne faisant
appel public à l’épargne sur un marché réglementé (sté cotée), l’obligation d’établir des comptes consolidés selon le
référentiel IFRS à compter de 2005.
L’application des IFRS a rendu la pratique comptable plus rigoureuse. En effet, peu d’options sont prévues, de
nombreuses informations, détaillées, doivent être fournies dans les états financiers. L’analyse qui pourra en être faite à
partir des états financiers sous forme d’indicateurs (ou de ratios) a été modifiée. Ainsi, par exemple, la mise à l’actif
obligatoire des biens en location a une incidence sur le montant des capitaux propres, celui de l’endettement financier,
de la valeur nette des immobilisations, du résultat d’exploitation, du résultat financier, de l’impôt sur le résultat et du
résultat net.
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CHAPITRE 1
Le développement des marchés financiers a montré les limites de l'individualisation des référentiels
comptables nationaux :
Pas d'existence formelle d'un système de normes unifié pour les entreprises qui lèvent des capitaux
sur les marchés internationaux ;
Absence d’homogénéité de l'information financière fournie aux investisseurs ;
Investissement en temps important pour les directeurs financiers de sociétés afin de présenter
l'information financière selon les différents référentiels.
Exemple : une entreprise cotée à Paris (publiant des comptes en normes françaises) souhaite
s'introduire sur la place boursière de New York, pour accroître son développement international et sa
notoriété. Elle devait fournir à la SEC (Securities and Exchange Commission= AMF autorité des
Marchés financiers) un tableau de réconciliation entre états financiers en normes françaises et états
financiers en US GAAP. (Generally Accepted Accounting Principles)
Depuis les exercices clos à compter du 15 novembre 2007, la SEC a supprimé les travaux de
réconciliation des comptes IFRS des sociétés étrangères cotées aux Etats-Unis. Les sociétés concernées
doivent mentionner que leurs états financiers ont été préparés selon le référentiel IFRS tel que publié par
l'IASB.
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US GAAP IFRS
L'élaboration d'un référentiel exclusivement européen aurait été longue et aurait isolé l’Europe dans un
référentiel spécifique.
Le référentiel US est conçu par et pour les normalisateurs américains et sans qu'il y ait une possible influence
de l'Union européenne. Le référentiel IFRS, conçu sur des principes, est paru plus apte à s’appliquer à des
environnements économiques diversifiés que les US GAAP, qui sont très détaillées.
Des raisons à la fois politiques et techniques ont ainsi motivé le choix du référentiel (des normes) IFRS.
Aujourd’hui se sont les IFRS qui dominent de plus en plus. L’approche conceptuelle des IFRS (flexibilité) qui les
rend plus apte à s’appliquer à des environnements économiques diversifiés.
2) Le calendrier d'adoption du référentiel IFRS
Le règlement européen du 19 juillet 2002 a imposé le passage aux IFRS au 1 er janvier 2005 pour les comptes
consolidés des sociétés cotées européennes.
Sociétés cotées de l'Union européenne Sociétés non cotées de l'Union
Européenne
Comptes consolidés Normes IFRS obligatoires au 1er janvier Sur option des Etats membres :
2005 Extension du référentiel IFRS
Comptes individuels Sur option des Etats membres : extension du référentiel IFRS
En France, les entreprises ont l’obligation de préparer leurs comptes sociaux conformément au PCG. Dans les
faits, peu de pays ont adoptés les normes IFRS pour établir les comptes sociaux. Cependant, on remarque un
alignement progressif des comptabilités local vers les IFRS mais qui semble stagner (en raison de la fisca
notamment qui diffère entre les pays).
Des directives de l’UE qui vont obliger les ste cotées à produire des infos particulières.
3) Le mécanisme européen d'adoption des normes IFRS
Toutes les normes IFRS ne sont pas adoptées par la commission européenne. Il existe un processus d’adoption des normes qui
vont être revue par 2 instituts : les FFRAG et l’ARC.
La Commission européenne décide de l'applicabilité au sein de l’Union européenne des normes IFRS
élaborées par I'IASB (procédure de filtrage) au travers de l'organisation suivante
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ARC: EFRAG:
Accounting Regulatory European Financial
Committee Reporting Advisory Group
Comité d'approbation des Evaluation et Contribution à
Normes L’élaboration des normes
Adoption des
Rôle politique Normes Rôle technique
FFRAG = Ce sont les représentants de la commission européenne et qui vont procéder à l’adoption des normes.
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L'adoption européenne d'une norme ou d'une interprétation internationale suit les étapes ci-après :
Etape 1 IASB émet une nouvelle norme ou interprétation
Etape 2 L’EFRAG consulte le public (qui sont directement concernées par l’application de ces
normes) et émet un avis d'approbation
Etape 3 La Commission européenne prépare un projet de réglementation pour approbation
Etape 4 Le Comité Réglementaire Comptable (ARC) approuve le projet à une majorité qualifiée
Etape 5 Le Conseil de l'Europe (ECOFIN - Economie/ Finance) et le Parlement européen ont trois
mois pour s’opposer à l’adoption
Etape 6 La Commission européenne adopte le Règlement et le publie au JOUE (Journal Officiel de
l’EU) dans chacune des langues officielles de l'UE (dans les quinze jours)
JOUE : Il publie les lois réglementations et décision importantes de l’UE et autres actes juridiques. La publication
est souvent une condition préalable à l’entrée en vigueur.
Ainsi, le délai moyen d'adoption par l'Union européenne des normes et interprétations (précisions sur
l’application de ces règles) publiées par l'IASB est de 8 à 10 mois.
L’EFRAG publie régulièrement l'état d'avancement du processus européen d'adoption des normes et
interprétations, « the EU endorsement status report » (www.efrag.org). Ce document est crucial pour
connaître les normes et interprétations non encore applicables pour les sociétés cotées européennes.
L’ARC est composé de représentant des Etas membres de l’UE et est présidé par la commission européenne,
chaque Etat membre y est représenté, généralement par des experts en compte ou en règlement financier.
Les rôles et missions de l'EFRAG s'orientent autour des trois axes synthétisés dans le tableau suivant :
Rôle - Missions
Améliorer les normes - Statut d'observateur dans des groupes de travail de l'IASB
IFRS en participant au - Lettres de commentaires sur l'ensemble des DP (documents de discussion) et
due process de l’IASB ED (exposés sondages) de l'IASB
pour faire valoir la - Membre de l'ASAF (Forum consultatif des normalisateurs comptables)
vision européenne
Conseiller la - Avis d'homologation des normes
Commission - Réalisation d'analyses d'impact pour étayer les avis d'homologation
européenne dans le - Publication de l'Endorsement Status Report (tableau de synthèse de l’état du
processus d'adoption processus européen d’adoption des normes et interprétations)
des normes
Contribuer au - Documents de discussion (exemple « Better information on intangibles –
développement futur Which is the best way to go ?», août 2021)
des normes IFRS par - Etudes (exemple : «A litterature review on the reporting of intangibles »,
des travaux de février 2020)
recherche
S’agissant des avis d'homologation sur la conformité des normes IFRS, ils portent à la fois sur :
- Les critères techniques du règlement IAS : pertinence, fiabilité, comparabilité et intelligibilité ;
- Et celui de l'intérêt général européen introduit suite à la réforme de la gouvernance de l'EFRAG en
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2014. L'appréciation de ce critère conduit à la réalisation d'analyses d’impact pour évaluer les effets
potentiels d'une nouvelle norme sur l'économie européenne (stabilité financière, croissance économique
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et compétitivité), sur les parties prenantes concernées et sur les PME. Une analyse du rapport
coût/avantage est également menée.
En matière de gouvernance, le conseil de l’EFRAG a un rôle décisionnel concernant l'ensemble des
décisions et prises de positions. II comporte aujourd’hui 17 membres ayant 2 origines :
- 8 représentants des parties prenantes européennes du secteur privé (sociétés industrielles et
commerciales, banques et compagnies d’assurance, profession comptable et utilisateurs),
- 9 représentants des normalisateurs comptables nationaux (France, Allemagne, Royaume-Uni,
Danemark, Suède, Pays-Bas, Luxembourg, Italie, Espagne).
La Commission européenne, la Banque centrale européenne et les instances européennes de supervision,
dont I'ESMA, ont la qualité d'observateur avec droit de parole.
Les décisions du Conseil s'appuient sur les recommandations d'un groupe de 16 experts techniques, le TEG.
> L'ESMA
L'ESMA (European Securities and Markets Authorities), régulateur boursier européen, intervient également
à plusieurs niveaux pour favoriser l'implémentation des IFRS :
- Rôle de coordination de l'action de ses membres en faveur de la bonne application des normes IFRS
(rapport annuel sur l'activité de contrôle concernant la bonne application des IFRS en Europe (tel que le
rapport ESMA32-63-1101 du 6/04/2021 sur le contrôle et les activités de réglementation des régulateurs
comptables en 2020) ;
- Constitution d’une base de données concernant les décisions prises par les organismes nationaux
européens de supervision, relatives à l'application des IFRS ;
- Revues postérieures de mise en œuvre des normes (exemple : rapport ESMA32-67-716 du 29/03/2021
sur l'application des normes IFRS 10, 11 et 12) ;
- Publication de communications, normes et recommandations (exemple ; communication ESMA32-63-
1186 du 29/10/2021 relative à la liste des thèmes prioritaires pour la clôture des comptes 2021).
Sociétés non cotées ou cotées sur un IFRS ou Réglt ANC 2020-01 PCG
marché non réglementé
(Euronext Growth) consolidantes
Autres sociétés (dont PME-PMI) N/A PCG
L'application du référentiel IFRS dans les comptes individuels est interdite en raison du principe de l'égalité
de traitement.
Il convient toutefois de noter une évolution partielle du référentiel français vers les normes IFRS au travers
de certains règlements CRC :
- Règlement CRC 00-06 sur les passifs (transposition de la norme IAS 37) ;
- Règlement CRC 02-10 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs ;
- Recommandations 2003-R-01 du CNC et 2013-02 de l'ANC sur les règles de comptabilisation
et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires ;
- Règlement CRC 04-01 : traitement comptable des fusions et opérations assimilées ;
Règlement CRC 04-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l'évaluation des actifs.
Toutes les entités similaires doivent être traité de la même manière. L’adoption des normes IFRS pour toutes les
entreprises, indépendants de leur taille, ou de la nature pourrait violer le principe de traitement si cela entraine des
charges disproportionnées pour certaines entreprises. Ces pourquoi certains pays choisissent de ne pas appliquer
les IFRS à toutes les entités mais plutôt de maintenir des normes comptables distinctes pour les PME et d’autres
types d’entreprises.
Transposition : validation et application du loi européenne en loi française.
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Cette évolution est quasiment stoppée depuis 2005 en raison de deux caractéristiques majeures du système
français :
- La connexion comptabilité/fiscalité ;
- L’absence d'autonomie de la comptabilité par rapport au droit commercial et des sociétés.
Fonctionnement actuel
1) Structure
L'IASB est une structure de droit privé, qui comprend notamment un organe de surveillance (IFRS
Foundation), une instance interprétative (IFRS Interpretations Committee), un organe de conseil (IFRS
Advisory Council) et, enfin, l’instance normalisatrice (IASB).
L’IFRS Foundation est composée de 22 membres, les « Trustees » (personnes physique), qui ont pour
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fonction d'assurer la direction de l'IASB et des entités qui lui sont associées.
L'IFRS Interpretations Committee est chargé de répondre aux problèmes d'interprétation posés par certaines
normes. A ce titre, il travaille avec les comités d'urgence des normalisateurs nationaux. Il comporte 14
membres votants. Il a vu son rôle étendu en 2012 à la prise en charge des améliorations annuelles des IFRS
et à la préparation des guides d’application et des projets d'implémentation des normes.
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L'IFRS Advisory Council fournit des conseils stratégiques et généraux à l'ASB et aux trustees de la
Fondation IFRS. Il est constitué de 30 membres ou plus, représentant les organisations du monde entier
impactées par les IFRS (investisseurs, analystes financiers, préparateurs, académiques, auditeurs, régulateurs,
organisations de la profession comptable et normalisateurs).
L'IASB est composé de 14 membres permanents chargés de préparer et d'adopter les normes. Bertrand Perrin
en est un membre français depuis le 1er juillet 2021.
Le Monitoring Board (Conseil de surveillance), créé en janvier 2009, établit un lien formel entre les trustees
et les autorités publiques. Il s’assure que les trustees remplissent leurs fonctions telles qu'elles sont définies
par la constitution et approuve leur nomination. Il est composé des représentants de la Commission
européenne, de l’OICV, de l'agence des services financiers du Japon (FSA), de la Securities and Exchange
Commission (SEC) et du Comité de Bale (supervision bancaire) en tant qu'observateur.
2) Objectifs
L'objectif de la Fondation IFRS et de l’IASB est d’élaborer un ensemble de normes IFRS, afin d'assurer la
transparence, la responsabilité, et l'efficacité des marchés financiers au niveau international. Leur mission est
d'intérêt général puisqu'elle permet de favoriser la confiance, la croissance et la stabilité financière à long
terme dans l'économie mondiale.
Les normes IFRS visent donc à :
- Assurer la transparence en optimisant la comparabilité et la qualité des informations financières au
niveau international afin de permettre aux investisseurs et aux autres acteurs financiers de prendre des
décisions économiques éclairées
- Renforcer la responsabilité en réduisant le fossé informationnel entre les fournisseurs de capitaux et les
personnes à qui leur argent est confié ;
- Contribuer à l'efficacité économique en aidant les investisseurs à identifier les opportunités et les risques
dans le monde, et améliorer ainsi la distribution des capitaux. Pour les entreprises, l'utilisation d'un
langage comptable fiable et unique contribue à la diminution du coût du capital.
De plus, pour faciliter la réalisation de rapports financiers électroniques, l'IASB développe et entretient la
taxonomie IFRS normes electronique). Il s'agit d'un système de classification qui permet de traduire les états
financiers dans un format cohérent et informatisé, rendant les informations IFRS plus accessibles. La
taxonomie IFRS utilise le langage XBRL (eXtensible Business Reporting Language).
3) Financement
La Fondation IFRS reçoit des financements issus de diverses sources. En 2020, le revenu total généré était de
30,1 millions de livres sterling. 60 % proviennent des contributions des autorités publiques, des entreprises et
des cabinets et 40 % des revenus auto-générés (publications et activités connexes).
Processus d'élaboration
Il existe, au 1er avril 2022, 41 normes élaborées par l'ASB : IAS 1 à AS 41 (dont 16 ont été abrogées) et
IFRS 1 à 17 (dont 1 a été abrogée), complétées par 5 interprétations SIC et 15 interprétations IFRIC.
Les normes IFRS sont établies selon un processus itératif et consultatif.
Le processus d'élaboration des normes est hautement transparent, chaque étape étant soumise à consultation
publique. Le public peut également accéder à toutes les publications du Board et assister à ses réunions par le
biais du site internet ou en personne.
Le programme de travail de l'IASB, établi pour une période de 5 ans, fait également l’objet d'un processus de
consultation. La consultation en cours porte sur les priorités de la période 2022-2026.
La fondation IFRS soutient la mise en place et l'application constante des normes, le plus souvent avec
d'autres organismes ayant une responsabilité similaire. Son activité inclut un soutien pédagogique dans le
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L'IASB conduit un programme de revue post application des normes ("post implementation review") afin de
s'assurer que celles-ci ont bien atteint leur objectif, de voir si des problèmes sont apparus dans leur
application et si les coûts de mise en œuvre sont cohérents avec les attentes. Cette revue a déjà été réalisée
pour les normes IFRS 8 « Secteurs opérationnels », IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IFRS 13
« Évaluation de la juste valeur ». Elle est en cours pour le pack consolidation (IFRS 10,11 et 12) et IFRS 9
« instruments financiers ».
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>Chronologie du projet
En septembre 2003, l'IASB décide de publier un référentiel spécifique aux PME.
La publication de la norme est intervenue en juillet 2009.
La norme comporte en outre un glossaire (définition de mots-clés) et une table de correspondance entre les
sections d'IFRS PME et la liste des IFRS complètes.
La norme est enfin complétée par les deux éléments suivants :
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L’IASB a mis en œuvre, sur la période 2012/2014, une revue complète (comprehensive review) de la norme
après les deux premières années d’application (2010 et 2011), afin de déterminer d'éventuels besoins
d'amendements.
En mai 2015, l'IASB a publié des amendements limités å la norme IFRS pour les PME. Les changements les
plus importants sont les suivants :
- L’autorisation pour les PME de réévaluer leurs immobilisations (et du coup augmentation des CP sans
passer par le compte de résultat, direct au bilan ) et
- L’alignement sur les « full IFRS » des principales dispositions, en matière de reconnaissance et
d'évaluation des impôts différés.
En janvier 2020, l'IASB a lancé une 2° revue complète de la norme. Un exposé sondage d’amendements
devrait être publié au 2ème semestre 2022.
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