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PROGRAMME DU COURS
AUTOMATISMES INDUSTRIELS
CHAPITRE 2 : LE GRAFCET
I- DEFINITION
L’automatisme est une science qui conduit à l’utilisation des organes technologiques afin de supprimer
de manière automatique les efforts humains.
L’automatisation d’un système consiste donc à accomplir certains travaux difficiles et pénibles à l’aide
des machines.
Le cahier de charges d’un système automatisé est un contrat fonctionnel technique passé entre le client et
le constructeur ou technicien.
Il est élaboré à partir des besoins du client ou des besoins de fonctionnement du système étudié. Il tient
compte de la norme en vigueur, les éléments technologiques existentiels. C’est le cahier de charges qui
décrit le fonctionnement du système.
De manière générale tout système automatisé est constitué de deux (02) grandes parties : Une partie
opérative ou de puissance et une partie de commande.
C’est la partie active du système, c’est elle qui effectue les différents travaux dictés par la commande.
Cette partie comporte deux (02) éléments essentiels :
Ce sont les organes destinés à remplacer l’énergie humaine ou animale par une énergie électrique,
pneumatique ou hydraulique. Ce sont les actionneurs qui exécutent le travail.
Exemples
Ce sont les organes qu’ils reçoivent les informations physiques (force manuelle, vitesse, pression,
température, position) et les transforment en signal (logique ou analogique)
Exemples :
C’est la partie qui donne les ordres à la partie opérative. Elle reçoit les informations et les transmettent
aux actionneurs.
Exemples :
A côté de ces deux parties nous pouvons citer les interfaces d’entrée et de sortie entre la partie commande
et la partie opérative.
Partie Commande
Réception
des informations
traitement
Ce type d’automatisme fonctionne selon un programme établi à l’avance. Les organes d’utilisation
reçoivent l’énergie nécessaire au travail.
Sortie
Entrée Programme Actionneur
Dans ce genre d’automatisme, il n’y a pas de contrôle du résultat d’une action ou d’une séquence.
L’action de sortie est contrôlée par un détecteur qui renvoie l’information à l’entrée du système : il y a
retour de l’information de la sortie vers l’entrée.
Sortie
Entrée Programme Actionneur
Détecteur ou Contrôle
3- Automatisme de séquence
Le rôle essentiel d’un tel automatisme est la commande d’une succession d’opération dans l’ordre
d’enchainement voulu en respectant les intervalles de temps nécessaire.
4- Automatisme de réglage
Son rôle est la réalisation d’une caractéristique de réglage pour une opération déterminée. Il utilise en
général un régulateur.
Celle-ci est généralement réalisée à partir d’un GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande Etape
Transition)
CHAPITRE 2 : LE GRAFCET
INTRODUCTION
Le grafcet est le résultat du travail bénévole d’une commission réunissant l’AFCET (Association
Française pour la Cybernétique Economique et Technique) , l’ADEPA (Agence pour le DEveloppement
de la Production Appliquée à l’industrie) des industriels et des universitaires. Cette commission créée le
26 juin 1975, a défini les bases du grafcet dans son rapport final achevé en avril 1977. Le grafcet a été
conçu comme un système unifié d’expression qui n’est la propriété de personne. Dès 1978 le grafcet fait
son entrée dans l’éducation nationale. Il est maintenant le pilier du programme d’automatique et
d’informatique industrielle.
Depuis 1988 le grafcet est un outil de description normalisé (Norme C.E.I 848) qui fonctionne en logique
séquentielle. C’est un outil simple mais extrêmement puissant qui permet les représentations
fonctionnelles, opérationnelles et technologiques de la plupart des automatismes industriels.
I- DEFINITION
C’est dans ce soucis que l’AFCET et l’ADEPA ont mis sur pied une représentation graphique qui traduit
sans ambiguïté le cycle d’évolution d’un système automatisé : Ce graphe est appelé GRAFCET.
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande Etape Transition) est donc une représentation
graphique conventionnelle définissant le fonctionnement et l’évolution d’un automatisme séquentiel.
REMPLISSAGE DE WAGONS
CYCLE DE FONCTIONNEMENT
Lorsque l’opérateur actionne sur le bouton poussoir départ cycle S2, le moteur M1 démarre et entraine le
tapis T1 dans le sens ‘’droite’’ avec le wagon vide ; lorsque celui-ci arrive au point B, le capteur S4 est
actionné : T1 s’arrêt et T2 démarre (entrainer par M2) pour me remplissage du wagon.
Lorsque le wagon plein arrive au point A, le capteur S3 est actionné, ce qui met fin au cycle de
fonctionnement.
TRAVAIL A FAIRE
2- Principe
3- Les étapes
Une étape est une situation caractérisée par un comportement stable dans le fonctionnement d’un système
automatisé.
A chaque étape est associée une ou plusieurs actions. Exemple
:
Tapis T 2 démarre et
3 remplissage du wagon
Etape
Actions associées
Tapis T2 remplissage du
3 démarre wagon
a) Etape initiale
C’est l’étape qui est au début de fonctionnement du système, son carré de numéro est double. Cette étape
précise les conditions initiales du début d’un cycle du système.
Exemple :
Lorsqu’une étape est active, on la précise à l’aide d’un point en dessous du numéro de l’étape.
Exemple :
Etape active 2
4- Les transitions
La transition indique la possibilité d’évoluer entre deux étapes ou actions successives. A chaque transition
est associée une condition logique appelée réceptivité.
Exemple :
Action sur le B.P départ cycle
2
Action sur le capteur S4
Une transition est validée si toutes les étapes immédiatement précédentes sont actives.
Elles permettent de relier les étapes aux transitions et vis-versa. Leur sens de parcourt est en général du
haut vers le bas dans le cas contraire les flèches indiquent le sens de parcourt.
Dans un système séquentiel, la temporisation constitue une action ; à ce titre elle doit être associée à une
étape et constituée pour l’étape suivante une transition.
Pour la faire intervenir dans une transition, on précise après la lettre “t“ son origine et sa durée.
Exemple :
t / 3 / 1 min
t/3/1 min : Signifie que 1 minute s’est écoulée depuis l’activation de l’étape 3.
Dans un système séquentiel, il peut y avoir des possibilités de choix entre plusieurs étapes constituant des
séquences susceptibles : On parle alors d’aiguillage.
3 Remplissage du Wagon
Divergence en
‘’OU’’
Convergence en
‘’OU’’ Retour au point A de
4 déchargement
b) Le saut d’étape
C’est un aiguillage particulier permettant de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions à réaliser
deviennent inutiles.
2 Remplissage du Wagon
4 Chaffage du produit Y
Chauffage terminé
Mise du produit Y dans
5
les sachets
Produit Y ensaché
Exemple :
2 Remplissage du Wagon
4 Chaffage du produit Y
Chauffage terminé
Produit Y ensaché
7 Retour au point A
Il s’agit de plusieurs séquences qui s’effectuent simultanément, mais les actions des étapes dans chaque
branche restent indépendantes.
Pour que le cycle continu, il faut que chaque branche ait rempli son rôle : c’est la fonction ‘’ET’’. Cette
fonction est introduite par un double trait.
Chaque branche doit comporter une étape d’attente.
2
Divergence en
‘’ET’’ Capteur S4
21 Action B 24 Action D
Capteur b Capteur d
22 Action C 25 Action E
Capteur c Capteur e
23 Attente 26 Action F
Capteur g Capteur f
27 Attente
Capteur h
Covergence =1
en ‘’ET’’ 3 Action 1
4- Règles particulières
Si au cours d’une évolution, une même étape se trouve être à la fois activée et désactivée, elle reste active.
La durée de franchissement d'une transition, comme celle d'activation d'une étape, ne peut jamais être
considérée comme nulle.
C’est une suite d’étape pouvant être activé les unes après les autres. Chaque étape n’étant suivie que par
une transition et chaque transition n’étant validée que par une étape.
IV- GRAFCET DE NIVEAU 1 OU GRAFCET DU POINT DE VUE SYSTEME 1-
Définition
Il n’indique pas la technologie qui sera adopter et il ne considère que des actions à réaliser.
2- Exemples
C1 C2 C3
C- C+
moteurde levage
M-
Poste de
chargement Poste de
Panier
déchargement
Bain de
dégraissage
Cycle détaillé :
1. Quand le chariot est en haut à gauche et que l'on appuie sur le bouton de départ du cycle ( dcy ), le
chariot va au-dessus du bac de dégraissage.
2. Le panier descend alors dans ce bac où on le laisse 30 secondes.
3. Après cette attente, le panier remonte.
4. Après cela, le chariot va jusqu'à l'extrême droite où il sera déchargé.
5. Quand le déchargement est terminé, le système revient dans sa position de départ.
Remarque :
Le chargement et le déchargement du panier s'effectuent manuellement. Le contrôle du fait que le panier
est déchargé sera donc validé par un bouton poussoir d.
Travail à faire : Etablir le grafcet du point de vue système. (Niveau 1)
SOLUTION DE L’EXEMPLE 2
Grafcet du point de vue système. (Niveau 1)
2 Dégraissage
Pièce dégraissée
4 Déchargement de la pièce
Pièce déchargée
Ce type de grafcet tient compte de la technologie des actionneurs et du comportement des capteurs et des
détecteurs. Il tient également compte des contraintes environnementales ( pression, température,
tension…)
2- Quelques cas particuliers
C’est une action continue donc l’exécution est soumise à une condition logique.
Exemple :
S1 S3
3 M2 L
S4
M 2: Moteur M2
L: Lampe ou voyant
S2
4 T = 15 S
t/4/15s
C’est action donc la durée d’activation est inférieure au temps d’activation de l’étape considérée. Cette
action impulsionnelle est symbolisée par l’astérie () et sa durée.
S1
3 M 5S H
M : Moteur M
S4 H: Lampe ou voyant
Exemples
M.a1.b1
1 V1 +
a2
2 V1 -
a1
3 V2 +
b2
4 V2 +
b1
REMARQUES
Remarque 1 : Le grafcet de point de vue système ou de point de vue procédé est une description
permettant une compréhension globale des taches assurées par le système automatisé. Il est analogue au
grafcet de niveau 1.
Remarque 2 : Le grafcet de niveau 2 ou du point de vue partie opérative se fait à l’aide des constituants
opératifs. Il utilise les sigles ou abréviations désignant les mouvements des actionneurs (AV – AR – DS –
MT …)
0
S2
1 AV
S3
2 DS
S4
3 V+
4 V-
5 AR
S5
Y : Electro-vanne ; D : Distributeur
S2
1 AV
S3
2 DS
S4
3 V+
4 V-
5 AR
S5
Cas 4 : Macro-étape
Une macro-étape est utilisée pour simplifier la représentation, pour la rendre plus lisible, ou pour insister
sur certaines structures sans se perdre dans les détails.
✓ Définition
Une macro-étape est la représentation unique d’un ensemble unique d’étapes et de transitions, nommée
(appelée) expansion de la macro-étape.
✓ Règles et représentation
❖ L’expansion d’une macro-étape comporte une étape d’entrée repérée E et une étape de
sortie repérée S.
❖ Tout franchissement d’une transition en amont de la macro-étape provoque l’activation de
l’étape d’entrée Ei de son expansion.
❖ L’étape de sortie Si de l’expansion participe à la validation de la transition en aval de la
macro étape.
❖ Aucune liaison entre la macro-étape et son environnement en dehors de se points d’accès
qui sont l’étape d’entrée et l’étape de sortie.
Remarque :
L’expansion d’une macro-étape peut comporter d’autre macro-étapes et des étapes initiales. Cependant, il
faut éviter que ces étapes initiales ne soient l’étapes de sortie ou d’entrée de l’expansion de la macroétape.
E20
1 21 KM1
M20
3
26 KM3
S20
La transition en aval (b) ne sera validée que lorsque l’étape S20 sera active.
La mise en équation d’un grafcet est une étape très importante dans la conception des systèmes
automatisés. Elle représente l’interface entre le grafcet et l’ensemble des conceptions technologiques.
❖ Logique câblée : on utilise les éléments modulaires câblés à partir des équations ;
❖ Logique programmée : On traduit les équations en instructions selon le type de programme.
La mise en équation d’un grafcet conduit à sortir l’équation des étapes et l’équation des sorties.
Ces équations sont valables seulement en logique câblée ; en logique programmée, on établit le
tableau d’activation et de désactivation des étapes.
n-1
(n-1) n
t
n (n) n+1
t
(n+1) n+2
Toute étape n d’un grafcet présente n+1 deux états :
❖ L’état actif (An) c’est l’état pendant lesquels les actions associées sont actives.
❖ L’état inactif ( ) t
De plus pendant la durée du déroulement des actions l’étape n reste active ce qui signifie que l’étape n
doit mémoriser son état. Cette mémoire est notée Mn.
La désactivation étant prioritaire sur l’activation, l’étape n reste désactivée lorsque l’étape suivante n+1
est active c'est-à-dire An+1 = 1
Exemple 1 Exemple 2
h1
8
4
2.b b
S
9
5
S3 S3
S5 10 11
6
h2
h3
12
7 Exemple 3
Exemple 4
S2
5
2
S1 S3
S4
6 7
3
S2
S5 S6
8
4 6
h
d h
9
5 7
Exemple 5
01 S3
02
S1
03
S2
04
S4
05
II- TABLEAU D’ACTIVATION ET DE
DESACTIVATION
Les équations peuvent être résumées dans un tableau dans lequel on retrouve les différentes étapes, leur
activation et leur désactivation.
t(n-2) n-1
t
(n) n+1
n
n+1
Exemple
4 A3.S1 A5
5 A4.S2.b A6
6 A5.S3 A7
7 A6.S5 A8
III- EQUATION DES SORTIES
Ce sont les équations des actionneurs ou des pré-actionneurs. C'est-à-dire l’équation des actions associées
à chaque étape.
L’équation d’une sortie ou d’une action dépend :
1- Quelques exemples
Exemple 1 :
S6
4 KM2
S7
5 R KM 3
S8
6 V+
b
Exemple 2
S2
2 KM1
t/2/3s
3 KM1 KM2
t/3/3s
S1
S3
b
4 KM4
S4
5 R
th
6 EV
SOLUTION
S1
1- Equations des étapes 3, 4, 6 et 7
7 KM5
S0
3 KM1 KM2
S3
4 KM3
S4
5 R
th
a.S1
6 EV
S1
7 KM4
S0
Un séquenceur est un ensemble technologie qui commande et contrôle l’exécution des actions d’un cycle
conformément à la chronologie des étapes du diagramme fonctionnel (GRAFCET).
Le séquenceur électrique est un dispositif à relais bistable qui assure le fonctionnement d’un système
automatisé étape par étape.
Le séquenceur électrique est un système de commande d’automatisme séquentiel basé sur
l’emploi des relais à accrochage qui mémorisent chaque étape du cycle.
Pour mieux appréhender le fonctionnement du séquenceur électrique, nous étudions d’abord les relais
utilisés pour sa commande.
Les relais électriques ou relais électromagnétiques sont des appareils qui entre dans la réalisation des
équipements de commande et de contrôle automatique.
Les relais se présentent en général sur plusieurs types : Les relais instantanés, les relais temporisés, les
relais bistables…
C’est un appareil qui permet à partir d’une information électrique de faible amplitude d’actionner les
contacts permettant de modifier ou d’amplifier cette information.
11 21
A1
A2
12 14 22 24
Contacteur Inverseur
Le passage du courant dans la bobine provoque l’attraction dans l’armature mobile, laquelle actionne les
contacts.
Ce sont les relais instantanés à deux (02) états stables commandés par deux (02) bobines : L’une pour
l’enclenchement et l’autre pour le déclenchement.
11 21
A1 A1
A2 A2
12 14 22 24
F A
Appel
B
Retombée
L
a1
Ce type de relais permet de conserver la mémoire en cas de manque de tension, d’avoir une commande
par impulsion et de réaliser les systèmes séquenceurs.
3- Relais temporisés
Le relais temporisé est un appareil qui, soit lors de son alimentation (temporisation au travail) soit lors de
sa coupure (temporisation au repos) peut ouvrir ou fermer un contact avec un retard réglable.
Le séquenceur se compose d’une association de modules (modules de phase) et d’une embase sur laquelle
sont fixés les modules.
L’association des modules n’autorise la réalisation des mots que dans l’ordre du câblage du séquenceur et
uniquement dans et ordre.
C1 C2 C3
V V V
V
M1 M2 M3
D D D
A1 A2 A3
M1 – M2 – M3 : Modules de phases
A1 – A2 – A3 : Alimentation des actionneurs (ou des pré-actionneurs) correspondant au module.
V E1 E2 E4
P
F2 V
S
Z
A
Mn
C A B
F3 DS
F1
12 11 14 22 21 24
D
P
Boucle de recyclage
✓ Alimentation A+
C-
✓ Organes
Chaque module associé en séquenceur comprend un relais bistable validé par le module précédent et qui
devient actif lorsque les conditions d’enclenchement de l’étape sont réalisées.
Chaque module actif actionne deux contacts inverseur qui permettent d’alimenter les contacteurs ou les
actionneurs.
Travail à faire
SOLUTION
1- Tableau d’activation et de désactivation
Un des principaux avantages de la technique séquence est de permettre la résolution facile d’un cycle
séquentiel d’une part et d’autre part d’une manière indépendante les modes de marche et arrêt d’urgence
relatif au déroulement du même cycle.
A la fin de chaque cycle, le dernier module alimente la boucle de recyclage qui valide le bouton de départ
cycle (Dcy).
Pour obtenir cette combinaison de deux marches normales, on utilise un commutateur à deux (02)
positions. Celui-ci sélectionne soit la marche cycle par cycle, soit la marche cycle automatique.
Exemple
C/C
C/A
Dcy
E1 E 4 E1 E 4 E1 E 4 E1 E4
F2
Z+
A+ M
M11 M2 M3 M4
C-
F1
12 11 14 12 11 14 12 11 14 F 3 F1 12 11 14 F3
F3 F1 F3 F1
A.U
Ces composants pneumatiques sont : les vérins, les distributeurs et les organes de commande et de réglage
(capteurs pneumatiques)
I- LES VERINS 1-
Définition
Le vérin est un actionneur pneumatique ayant pour role de réaliser les mouvements linéaires dans un
automatisme. Il permet aussi de transformer l’énergie de l’air comprimé (ou énergie pneumatique) en
énergie mécanique.
Constitution générale
3 1
5 4 5
C’est un vérin qui ne reçoit le fluide moteur que dans un seul sens, le retour en position initiale ce fait par
l’intermédiaire des ressorts de rappel.
La pression dans la Le ressort se L’air Le ressort entrainant chambre fait sortir comprime
du vérin
s’évacue la rentrée de la tige la tige du vérin L’air s’évacue
Un seul orifice, il est piloté que dans un sens le retour s’effectue par l’intermédiaire d’un ressort. b)
Il reçoit une pression alternativement sur chaque face de piston pour faire sortir et rentrer la tige.
Il est utilisé pour assurer les mouvements des deux cotés surtout lorsqu’il est impossible de mettre les
capteurs de fin de course dans la zone de travail.
Rentrée
de la tige
Sortie de
la tige
La pression dans la La pression dans la La pression dans la La pression dans la chambre fait sortir
chambre est mise en chambre est mise en chambre fait rentrer
la tige du vérin échappement libre échappement libre la tige du vérin
Deux orifices, il doit recevoir une pression dans l’un ou l’autre orifice pour effectuer la sortie ou la rentrée
de la tige.
Il est utilisé pour assurer les mouvements des deux cotés surtout lorsqu’il est impossible de mettre les
capteurs de fin de course dans la zone de travail.
4- Fonctionnement
C'est l'air comprimé qui, en pénétrant dans l'une des chambres, pousse le piston. La tige se déplace. L’air
présent dans l'autre chambre est donc chassé et évacué du corps du vérin.
6- Domaine d’emploi
On utile les vérins pour le transfert des pièces, le serrage, L’arrêt, l’assemblage, le marquage, l’éjection,
l’élévation …
Le distributeur est un pré-actionneur pneumatique servant à la commande des vérins par distribution du
fluide (gaz ; air) dans les canalisations qui aboutissent aux cham des vérins.
ANALOGIE
PNEUMATIQUE ELECTROTECHNIQUE
distributeur Contacteur
Exemple de corps
E P 1
6
S
5
2
4
3 E
S
L’orifice fermé est dessiné avec un trait qui barre le passage du fluide
❖ Le distributeur deux (2) voies, trois (3) orifices (3/2). (ou 3 orifices, 2 positions)
❖ Le distributeur deux (2) voies, cinq (5) orifices (5/2). (ou 5 orifices, 2 positions)
❖ Le distributeur deux (2) voies, quatre (4) orifices (4/2). (ou 4 orifices, 2 positions)
✓ Les positions
✓ Les orifices
✓ La commande
La désignation d’un distributeur prend en compte les voies et les orifices. Chaque position est représentée
par une case. Il y a autant de cases que de positions.
Ce type de distributeur est surtout utilisé pour la commande d’un vérin simple effet. Symbole
P P
E E
A la position commande, après coulissement vers la droite du distributeur, la pression est envoyée vers la
chambre du vérin et fait sortir sa tige.
N.B : Les deux cases se sont déplacées alors que les positions des canalisations sont restées au même
endroit.
C’est un distributeur qui permet d’alimenter deux canalisations et d’en assurer la mise à l’échappement.
Il assure la commande d’un vérin double effet, c’est le vérin le plus utilisé. Symbolisation
E1 P E2 E1 P E2
E P E P
d) Distributeur à trois (3) positions
C’est distributeur qui permet de mettre hors énergie le vérin (position médiane)
S1 S2 S1 S2
E1 P E2 P
Distributeur 5/3 centre fermé Distributeur 5/3 centre ouvert
4- Fonctionnement
Un coulisseau ou un couloir se déplace dans le corps du distributeur, il permet de fermer ou d’ouvrir des
orifices d’air et ainsi de piloter différents actionneurs.
5- Organes de commande
Ils précisent la manière dont le distributeur est piloté.
Les distributeurs sont à commande manuelle (bouton poussoir) ; mécanique (ressort) ; électrique
(électrovannes, …….)
Bn
Bn+1
1
RZ
rn
An-1 : Entrée d’enclenchement du module n, Bn : Sortie de déclenchement du module n-1
An+1 : Sortie d’enclenchement du module n+1, Bn+1 : Entrée de déclenchement du module n
Sn : sortie du signal de commande de l’actionneur, r : Retour du signal en fin de mouvement P
: Entrée pression, RZ : Remise à zéro
B B
RAZ
A A
2- Fonctionnement
La mémoire du module (n) est mise à 1 par le signale An-1 arrivant de la cellule du module n-1.
1 A1.b0 A2
2 A1.S2 A3
3 A2.a1 A4
4 A3.b1 A5
5 A4.a0 A6
6 A5.a1 A7
7 A6.a0 A1
+
B A-
B- C-
+ +
A C
B B Boucle de
M2 M4 M6 désactivation
P
RAZ M1
A M3 M5 A
Exemple 2 :
Tableau d’activation et de désactivation
Equations des actionneurs
S2
2 A+
a1
3 B+
a0
5 A+
a1
6 A-
a0
7 B-
b0
A+ A-
1 1
B
+ B-
B B
M2 M4 M6
P
RAZ M1 M7
A M3 M5 A
S2 a1 b1 a0 a1 a0 b0
m
TRAVAIL A FAIRE
2 A+
1. Donner le tableau d’activation et de
a1
désactivation ;
K K
2. Donner les équations des actionneurs ;
4 + 3 +
B C
b0 c0
7 A-
a0
I- MODULE DE PHASE
Le module de phase comprend une mémoire ou bascule bistable à deux (2) entrées. Sur chaque entée on
dispose :
Structure interne
e1 e1
Enclenchement e2
(SET)
e2
e3
& e3 & Q
Q
Q e4
Dénclenchement e4 e5
(RESET) e5 1 e6 1 Q
e6
La fonction “ET“ d’entrée permet de n’enclencher la mémoire du module d’étape que s’il y a validation
de ce module par le module précédent “ET“ si le signal d’entrée donné par le capteur est présent. La
mémoire s’enclenche et sa sortie Q passe à la valeur 1 ; ce qui permet de valider le module suivant.
La sortie complémentée de la mémoire passe alors à 0 et déclenche alors le module d’étape dont
l’entrée de déclenchement est complémentée.
C1 C2
e1 e1
e2 e2
Q n -1 & & Q
e3 e3
e4
e5 1 Mn 1 M n+1 Q
e6
M n-1
Leur rôle est de réduire ou annuler les effets dus au rebondissement des contacts.
Symbole :
Z
Le module est monté en série avec un capteur.
Les signaux utilisés en logique ne permettent pas d’alimenter directement les organes de puissance. On
n’est donc conduit à utiliser les amplificateurs pour les circuits des pré-actionneurs ou des actionneurs.
Symbole :
4- La temporisation
t
0
❖ Temporisation électronique “Repos“ e
1
0 t
eS t
S 0
S
1
t
0 t
II- MODE MARCHE
1- Marche manuelle – automatique
Elle est obtenue en utilisant une entrée sur la fonction “ET“ d’enclenchement. 2-
Remise à zéro
Une impulsion sur l’une des entrées inverse de la fonction “OU“ permet d’obtenir le déclenchement de la
manière ou la remise à 0.
4 KM 1 KM 3 KM 4
S1
L’automatisation des systèmes industriels a connu beaucoup de mutations. On est passé de la technologie
câblée à la technologie programmée. Le dernier né de cette technologie programmée est l’automate
programmable industriel (A.P.I)
Un Automate Programmable Industriel est une machine électronique programmable destinée à piloter
en ambiance industrielle et en temps réel des systèmes automatisés.
Lorsque l’automate est programmable est affecté à un système de commande industriel on le nomme
A.P.I.
Il existe de nombreuses marques d'automates programmables. Parmi les plus courantes on cite : Siemens,
Allen Bradley, Modicon, Schneider Electric (ex. Télémécanique),Omron, Cegelec, etc.
Un automatisme programmé est u n automatisme dont le schéma logique est transcrit en une suite
d’instructions qui constituent le programme que l’on met en mémoire par l’intermédiaire d’impulsion
délivrées par un clavier.
❖ L’alimentation ;
❖ L’unité centrale ;
❖ Les interfaces ou modules d’entrées / sorties
❖ La console de programmation ou unité de programmation.
1- L’alimentation
Le bloc d’alimentation est chargé de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des circuits
électroniques de l’automate.
Le processeur constitue l’élément essentiel de l’unité centrale. C’est donc le cerveau de l’automate
programmable industriel (A.P.I)
Le processeur interprète, exécute les instructions du programme et réalise toutes les fonctions à partir de
la programmation.
Le processeur est relié aux autres éléments (mémoire et interfaces) par des connexions parallèles. C’est
par cet ensemble appelé ‘’ BUS’’ que cheminent les informations entre les différentes parties de
l’automate.
Les bus sont les faisceaux de 8 fils parallèles dont chaque fil véhiculant un bit.
❖ D’une mémoire
❖ D’un registre
❖ D’une unité arithmétique et logique (U.A.L)
❖ D’un décodeur
❖ Un compteur
❖ Un séquenceur
a) La mémoire
C’est un élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et restituer les données au moment voulu.
✓ La mémoire des données : c’est la mémoire de travail, elle est donc volatile : c’est donc une
mémoire du type RAM (Random Acces Memory) et elle est vive.
✓ La mémoire de programme : son contenu ne peut ni être effacer, ni modifier. Elle est du type
ROM, EPROM ou EEPROM. C’est donc une mémoire morte.
b) Les registres
Ce sont le registre de travail et le registre d’instruction. Ils assurent le stoppage temporaire des résultats
intermédiaire. Ils permettent de ranger le traitement d’instruction en cour d’exécution.
Ce sont les interfaces entre les procédés de l’unité centrale de traitement. Ces interfaces se présentent sous
deux (02) formes ou deux (02) types.
❖ Les interfaces d’entrées / sorties “tout ou rien“ (logique) ❖ Les interfaces analogiques
✓ Interfaces d’entrées
Ils exécutent à la demande du processeur les instructions des signaux venant des capteurs.
✓ Interfaces de sorties
Ils envoient les signaux de commande vers les actionneurs ou pré-actionneurs.
Ces interfaces de sorties ont pour rôle de :
❖ Commander les pré-actionneurs et éléments de signalisation du système.
❖ Adapter les niveaux de tension de l’unité de commande à celle de la partie opérative du
système
en garantissant une isolation galvanique entre l’unité de commande et la partie opérative.
4- L’unité de programmation
Acquisition
des
données
Traitement
Sorties
Ces opérations se déroulent à très grandes vitesses et la prise en compte des entrées, leurs traitements et la
validation des sorties n’excédent pas quelques millisecondes.
La fonction détection
2- La fonction d’action
4- La fonction de supervision
V- CHOIX DE L’AUTOMATE
La capacité, la robustesse et la facilité d’emploi font que les A.P.I sont aujourd’hui très utilisés dans la
commande de système industriel automatisé.
VII- INCONVENIENTS
La programmation d’un automate programmable revient à écrire dans sa mémoire les instructions
descriptives du travail qu’il aura à effectuer.
Pour le bon fonctionnement de l’automate programmable, il est nécessaire de lui adapter un langage.
Un langage de programmation est l’ensemble des symboles utilisés et la façon dont ils doivent être
agencés à fin de programmer l’automate.
Exemples :
Le TSX 21 de TELEMECANIQUE
Le TSX 27 ; 17-20 ; 47 ; 67-20 de TELEMECANIQUE
Le SLC 100 d’ALLEN BRADLEY
Le PB 100 de MERLIN GERIN
CHAPITRE 9: ETUDE DE L’AUTOMATE PROGRAMMABLE
INDUSTRIEL TSX 21 DE TELEMECANIQUE
I- STRUCTURE GENERALE
1- Instructions de base ou codes d’opérations
2- Structure de la mémoire
❖ Un circuit d’utilisation
❖ Un « chien de garde » qui vérifie la bonne exécution des instructions.
❖ Une RAM avec 64 mémoires internes
❖ Des compteurs et décompteurs à 16 positions
❖ Quatre (04) temporisateurs
❖ 1 pas à pas à 64 positions, « OU » exclusif.
❖ Une sonde de température
000 - 077 64 Pas à pas. 64 fonctions utilisées pour les étapes du Grafcet
100 - 177 64 Variables internes ou mémoires internes de travail
200 – 377 128 Entrées, Sorties (E / S)
400 à 757 15 Compteur – décompteur à 16 positions
760 à 767 1 Compteur – décompteur à 8 positions
Adresse permanente :
770 1 - Retenue A.O
- OU exclusif
- Incrémentation du pas à pas (=)
771 à 774 4 Temporisateurs analogiques
775 1 Horloge 0,1 seconde
776 1 Horloge : 1 s
777 1 Sonde de température (instructions nulles)
b) Sorties
Remarque : Les lignes ou les adresses 8 et 9 n’existent pas dans cet automate. 5- Structure
d’instructions
Une instruction décrit une opération à exécuter. Elle comprend quatre (04) composantes :
❖ Le numéro de la ligne ;
❖ La nature de l’opération à exécuter ; ❖ L’adresse dont le contenu fait l’objet ;
❖ Le commentaire de l’instruction.
II- PROGRAMMATION PAR SCHEMA
3 13 23 13
S1 1KM 1 2 KM 1 1 KM 2
200 4 230 14 230 24 231 14
61 1
KM 3 S2
232 62 201 2
A1 A1 A1
230 231 232
A2 A2 A2
0
KM 1 KM 2KM 3
PROGRAMMATION
Lignes Opérations Adresses
001 L 200
002 O 230
003 A 232
004 = 230
005 L 230
006 = 231
007 L 231
010 AN 201
011 = 232
0006 L 001
0007 A 201 Etape 2
0010 = 002
0011 L 002
0012 A 202
0013 A 203
Etape 3
0014 = 003
Exemple 2 :
S1
1 KM1 T1 = 10 s
10 s / X1
2 KM 1 KM2
S2
S2
3 V-
a1
4 V-
S3.a 0
5 KM 3
S4.S5
Etapes 0 1 2 3 4 5
Adresses 000 001 002 003 004 005
3- Les sorties
Sorties KM 1 KM 2 V+ V- KM 3 T1(KA1)
Adresses 230 231 232 233 234 771
Programmation des étapes
Lignes Opérations Adresses Commentaires
0000 L 000
0001 A 200
0002 = 001
0003 L 001
0004 A 771
0005 = 002
0006 L 002
0007 A 201
0010 = 003
0011 L 003
0012 A 203
0013 = 004
0014 L 004
0015 A 202
0016 A 204
0017 L 002
0020 AN 201
0021 O 770
0022 = 005
0023 L 005
0024 A 205
0025 AN 206
0026 = 000
Etape 1
Etape 2
Etape 3
Etape 4
Etape 5
Etape initiale
0031 = 230
0032 L 001
Temporisation T= 10s
0033 = 771
0034 L 002
0035 = 231 Activation de KM 2
0036 L 003
0037 = 232 Sortie du vérin V
0040 L 004
0041 = 233
0042 L 005 Retour du vérin V
0043 = 234
Contacteur KM 3
S1 (200)
1 (001)
S2 (201) S 2 (201)
2 (002) 4 (004)
S3 (202) S4 (204)
3 (003)
S5 (203)
Ces pas à pas permettent de réaliser tout Grafcet comportant au plus 64 étapes. Les étapes sont adressées
de 0000 à 0077 très exactement 64 étapes.
CHAPITRE 10: ETUDE DU SLC 100 D’ALLEN BRADLEY
I- PRESENTATION
Le SLC 100 d’Allen Bradley comporte :
❖ Une unité centrale
❖ Une unité d’extension
❖ Un module de mémoire qui est EEPROM
❖ Un terminal de poche
1- Unité centrale
Elle est composée d’un processeur, les circuits d’interfaces d’entrées / sorties et d’une mémoire RAM.
2- Terminal de poche
C’est un appareil portatif utilisé pour programmer, éditer et contrôler le fonctionnement de l’automate.
C’est l’outil de communication entre l’opérateur et l’automate.
3- La mémoire EEPROM
Elle permet de multiplier le contenu de la mémoire RAM à des fins de sauvegarde.
4- Unité d’extension
Elle permet d’augmenter la capacité d’entrée / sortie de l’automate.
On peut avoir jusqu’à six (6) unités d’extension
L’instruction interne pour l’initialisation du programme est l’adresse 868. Cette adresse (868) est utilisée
pour initialiser le programme à un état connu.
Ce bit est mis à 1 pour la première fois à l’une quelconque des conditions suivantes :
❖ L’unité centrale est mise sous tension en mode « exécution »
❖ Le terminal de poche est utilisé pour mettre le processeur en mode de fonctionnement.
L’instruction de temporisation fonctionne comme une horloge interne effectuant un comptage de 0,1 s
d’intervalle. Le nombre d’intervalle compté est appelé valeur cumulée (AC)
3- Instructions
INSTRUCTIONS SIGNIFICATION
Activation sortie
RTF
Temporisation mémorisée au travail
RTO
Compteur
CTU
Décompteur
CTD
Remise à zéro du temporisateur (RAZ)
RTS
Remise à zéro (0) de la valeur cumulée
RAC
PR Valeur de présélection
Test à « 1 »
Test à « 0 »
Entrées S1 a b S2
Adresse 001 002 003 004
Sorties KM 1 KM 2 KM 3 KM 4
III- EXEMPLE D’APPLICATION a) Adresse 011 012 013 014
Tableau d’activation et de désactivation
c) Programmation des Entrées / Sorties
Etapes 0 1 2 3
Adresse 701 702 703 704
S1
1 b) Adressage
KM 1 KM 2
2 KM 2 KM 4
3 KM 3 KM 4
S2
Entrées
868
L01
704 004 701
L
702 701 Etape 0 Sorties
U 702 011
L05 KM 1
701 001 702
L02 L 702 012
Etape 1 KM 2
703 702
U 703
704 703
U
Etapes Activation Désactivation 705
3 A41+A51+A61
41 A3.a 706
51 A3.b 703 001 704
61 A3.c L
002 705
L
003 706
L
b) Divergence en ET
3 703
001
a
h. S 0 .p
2
1 KM1
30 KM 2 32 KM 4
h p
2
31 33
=1
4 KM 1
5 T1= 6 s
5 s / X5
6 KM 2
7 KM 3
p
1
Travail à faire :
Solution
c) Les sorties
Sorties KM1 KM2 KM3 KM4
(M) (s) (AV) (AR)
Adresses 011 012 013 014
✓ Les sorties
721
011 KM 1
724
730
726 012 KM 2
727
013 KM 3
732
014 KM 4
✓ La temporisation
920
725
RTO
PR = 0,0 – 6,0s
726
RTS
RAC = 000,0
Les automates TSX 27 ou TSX 47 permettent le traitement des informations sur bit et mots. (16 bits). Il
utilise le langage à contact dénommé PL7-2.
Le programme est fait dans un réseau de contact numéroté de 1 à 256. Chaque réseau est composé de 4
lignes de 9 contacts et d’une sortie.
❖ Traitement postérieur ; Définition des actions associées ou non à des étapes, gestion des sécurités,
d’arrêt d’urgence.
I- LES ADRESSES
Elles sont configurées et repérées par une identification définie par 4 caractères suivants :
❖ I = Input (Entrée) ou O = Output (Sortie) ;
❖ Son emplacement, on utilise les nombres paires pour les sorties et les nombres impairs pour les
Entrées.
❖ La virgule
❖ Le numéro de voie (pour les sorties ( à 7) et pour les entrée ( à B)
✓ Une partie supérieure qui est un ensemble de 8 sorties repérées par les emplacements 2, 4 et
6
( ; O2 ; O4 ; O6) et le numéro de voie de à 7.
✓ Une partie inférieure qui est un ensemble de 12 entrées repérées per les emplacements 1, 3, 5 et
7 (I1 ; I3 ; I5 ; I7) et le numéro de voie de à 9, A, B.
Les éléments d’adressage les plus utilisés sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Entrées
(Input)
Sorties
(Output)
Variables
Internes Elles sont au nombre de 256 et adressées de
Les variables internes permettent de mémoriser le résultat d’équation durant l’exécution du programme.
Les automates TSX 27 ou TSX 47 dispose de 24 bits système (SY à SY23) pour indiquer l’état de
fonctionnement interne de l’automate.
L’état de ces bits peut être testé pour détecter une panne dans l’automate et lancer une procédure de
secours.
Il est mis à 1 pendant un cycle par l’automate après coupure du secteur avec pertes des données. Il
provoque donc la réinitialisation complète de la mémoire.
Il est mis à 1 pendant un cycle de l’automate après coupure du secteur avec mémoire sauvegardé par la
batterie. L’automate reprend l’exécution comme s’il n’y avait pas eu l’interruption.
II- LA TEMPORISATION
TB : base de temps
PR : temps de présélection
h. S 0 .p
2
1 KM1
30 KM 2 32 KM 4
h p
2
31 33
=1
4 KM 1
5 T1= 6 s
5 s / X5
6 KM 2
7 KM 3
p
1
1- Affectation des adresses
Entrées S0 P1 b c h P2 S1
Adresses I1, I1 , 1 I1 , 2 I1 , 3 I1 , 4 I1 , 5 I1 , 6
Etapes 0 1 2 30 31 32 33 4 5 6 7
Adresses B B1 B2 B3 B31 B32 B33 B4 B5 B6 B7
B I1,4 I 1 I1,1
L’automate PB 100 de MERLIN GERIN comporte 64 entrées / sorties dont 8 cartes ayant 8 E/S
chacune.