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Angiotensine I
classique =
1 substrat +
ECA
(cellules 2 enzymes +
endothéliales)
2 hormones
Angiotensine II (R-AT2)
R-AT1
Aldostérone
(corticosurrénale, zone glomérulée)
UNIVERSITÉ DE PARIS 5 UNIVERSITÉ DE PARIS 6
Rénine Régulation de la
sécrétion de rénine
Enzyme protéolytique (aspartyl protéase)
Son substrat naturel principal est Stimulation sécrétion de rénine:
l’angiotensinogène ↓ Pression dans l’artériole afférente
La forme inactive de la rénine (prorénine) est ↓ Débit de Na+ et Cl- dans la macula densa
synthétisée au niveau des cellules granulaires,
c’est à dire de cellules myo-épithéliales de Stimulation beta2-adrenergique
l’artériole afférente de l’appareil juxtaglomulaire,
à partir d’un précurseur : la «pré-prorénine».
Ce précurseur est ensuite transformé en «pro- Inhibition sécrétion de rénine:
rénine», la quelle pourra soit être libérée sous
cette forme inactive dans la circulation sanguine, Stimulation récepteur AT1 (Rétro-contrôle
soit après maturation dans des granules négatif de la sécrétion de rénine par l’Ag II )
intracellulaires, être transformée en rénine qui
sera à son tour libérée dans la circulation.
↑ Mediateur IP3
↑ Médiateurs DAG et Ca++
↑ athérosclérose
Costa-Neto CM et al, Clinical Science (2014) 126, 753–774 Costa-Neto CM et al, Clinical Science (2014) 126, 753–774
UNIVERSITÉ DE PARIS 17 UNIVERSITÉ DE PARIS 18
Médiateurs et récepteurs : AT1R En conclusion: Le récepteur AT1 est l'exemple d’un nouveau principe de
Médiateurs et récepteurs : AT1R
L’activation du récepteur AT1 par son agoniste conduit à une signalisation cellulaire selon lequel un seul ligand GPCR peut activer
désensibilisation et internalisation du récepteur AT1 plusieurs voies de signalisation à la fois dépendantes et indépendantes
des protéines G, avec des efficacités différentes
Endosome/
Signalosome:
Activation voies de
signalisation
intacellulaires
Déclenchement effets
à long terme
Costa-Neto CM et al, Clinical Science (2014) 126, 753–774 Costa-Neto CM et al, Clinical Science (2014) 126, 753–774
Nota: La stimulation de l'axe ACE2 / Ang(1-7) est une nouvelle cible thérapeutique
pour la protection du système cardiovasculaire
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Rénine
⎯ Au niveau cardiovasculaire: Kallicréine
• ↑ stress oxydatif -
• Dysfonction endothéliale Angiotensine I Bradykinine
• Inflammation
• Fibrose
• Prolifération cellulaire Enzyme de conversion
Angiotensine II
inactive
+
Sécrétion d’Aldostérone
Angiotensine III
Peptide de 9 aa
Le SRAA est impliqué dans des maladies très fréquentes: HTA essentielle (15 millions de
Obtenue par clivage de kininogène par la kallicréine (enzyme plasmatique) personnes en France, 1 milliard dans le monde), insuffisance cardiaque (1,2 million de
personnes en France) et la néphropathie diabétique
Bradykinine = Puissant VASODILATATEUR ARTERIEL. Classes pharmacologiques principales:
• Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) (11 molécules commercialisées en France,
Dégradée par l’Enzyme de conversion (=kininase II) 1ère AMM 1984) ‘–pril ou –prilate’
• Les antagonistes des récepteurs AT1 de l’angiotensine II (ARA2 ou sartanes) (7 molécules
Augmentation des concentrations en cas d’inhibition de l’enzyme de conversion ➔ Risque commercialisées en France, 1ère AMM 1995) ‘-sartan’
d’angioedème bradykinique • Les inhibiteurs de la rénine (1 molécule commercialisé en France, AMM 2007) ‘-kiren’
• Les antagonistes de l’aldostérone
• Imprévisible
• Pouvant provoquer une asphyxie en cas d’atteinte œdémateuse laryngée
UNIVERSITÉ DE PARIS 37 UNIVERSITÉ DE PARIS 38
ARA2
UNIVERSITÉ DE PARIS 39
Pharmacologie du SRAA: effets indésirables des IEC
UNIVERSITÉ DE PARIS 40
Toux
Médicaments modulateurs du système rénine-angiotensine Angio-oedeme
IEC
• synthèse d’angiotensine II. IEC kininase II
ECA
• Vasodilatation ➔ contractilité myocardique par
de la post-charge
IEC
• aldostérone et de vasopressine renforce cet effet
ECA = kininase II
• fibrose myocardique
• de la bradykinine ➔ vasodilatatrice (seulement
IEC)
ARA2
ARA2
Staessen J, Lancet 2006
UNIVERSITÉ DE PARIS 41 UNIVERSITÉ DE PARIS 42
Bénazépril
Captopril
Cilazapril
Enalapril
Fosinopril
Imidapril
Lisinopril
Moeipril
Perindopril
Quinapril
Ramipril
Trandolapril
Zofénopil
Moelle
thoracique et
lombaire
Synapse Noradrénergique
Médullosurrénale
Médiateur : Noradrénaline (NAd)
Dopa Dopamine
décarboxylase
DOPA DbH
Tyrosine
hydroxylase NAd COMT
tyrosine
Na
MAO
capture I
tyrosine
méthylation de la NAd
Localisation: SNA : Neurones post gangli. Σ ➔ Adrénaline
SNC :
DOPA DihydrOxyPhenylAlanine
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Rappel sur les Récepteurs couplés aux protéines G Fonctionnement La protéine effectrice va activer la production d’ un second messager
responsable de la transduction du signal. La protéine effectrice peut être de
• Ligands : extrêmement divers et nombreux différent type (différence de sous-unité alpha)
Site récepteur à 7 hélices transmembranaires
b
g ▪Protéine G (heterotrimère : a, b, g ) Gs, Gi, Gq, Go ..
a Protéine G Effecteur Second messager
▪Protéine effectrice (adenyl-cyclase par exemple) Gs (stimulation) Adenylate cyclase AMPc
→ module la synthèse d’un second messager
Gi (inhibition) Adénylate cyclase AMPc
Gq Phospholipase C DAG + IP3
Activation du R ➔ libère la sous-unité a
DAG: Diacylglycérol; IP3: inositol-triphosphate
NH2
➔ qui va activer l’effecteur NH2 ATP
Protéine Adenyl-
b b
g effectrice g cyclase
a a
Proteine G Proteine G AMPc
+
PPi
11 COOH P COOH
PPi : pyrophosphate P
UNIVERSITÉ DE PARIS 13 UNIVERSITÉ DE PARIS 14
Ligands endogènes
a1 a2 b1 b2
Adrénaline
Noradrénaline
Dopamine > 10 > 10 <5 mg/kg/h
20
UNIVERSITÉ DE PARIS 19 UNIVERSITÉ DE PARIS 20
23 24
UNIVERSITÉ DE PARIS 23 UNIVERSITÉ DE PARIS 24
Effets de la stimulation b2
• Relaxation des muscles :
Vasculaire, bronchique, utérus Les médicaments du système
• Tachycardie sympathique
Rappel sur la synapse noradrénergique
• Glycogénolyse Récepteurs
• Néoglucogénèse hépatique Participation à la régulation Effets adrénergiques
de la glycémie : correction
• glucagon d ’une hypoglycémie
Les médicaments du SN sympathique
• Kaliémie Agonistes directs et sympathomimétiques indirects
Antagonistes adrénergiques
• Tremblements
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b1&2
libération métabolisme
(-)MAO pargyline • Isoprénaline IV : Urgence Bloc AV
(-) COMT entacapone
a2 clonidine a, b adrénaline amphétamines
b1 dobutamine a, b1 noradrénaline
b22
inhibent
b2 salbutamol b isoprénaline recapture Salbutamol (Terbutaline, Salmoterol)
a, b éphédrine asthme, tocolyse (utéro-relaxant)
imipramine (Tofranil®)
cocaine
(+↑ libération NAd)
Adrénaline
❑ Neuromédiateur (Médullosurrénale +SNC) Adrénaline = médicament de l’urgence
• Agoniste des récepteurs a et b Sympathomimétique directs
❑Pharmacocinétique :
• Indications
• Très rapidement métabolisé • Choc anaphylactique
• IV obligatoire • Doses usuelles :(Amp 0,25, 0,5 et 1mg)
• Ne passe pas la BHE • 0,5-1mg IV, SC, IM (10µg/kg enfant)
• Voies : IV, SC, endotrachéale
❑Pharmacodynamie
• Vaisseaux: VC (a)
• Coeur : Ino-, chrono-, dromo- et bathmotrope (b) • En association avec les anesthésiques locaux
• Bronches : BD (b)
• Tube digestif : relaxation • Effets indésirables
• Inhibe la dégranulation des mastocytes et des basophyles
• Arythmies cardiaques
• Oeil : mydriase (a)
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Sympathomimétiques
Salbutamol
• Effets indésirables
sédation, dépression, tr. Sommeil, sècheresse bouche,
bradycardie
UNIVERSITÉ DE PARIS 33 UNIVERSITÉ DE PARIS 34
• Sélectivité b1: épargne les b2 (sélectivité relative) 2- Antagonisent les effets VD de la stimulation b2 sympathique.
(➔ moins d’effets pulmonaires) ce qui pose surtout un problème aux syndromes de Raynaud chez qui on
préfèrera les cardiosélectifs
• Activité agoniste partielle ou activité sympathomimétique 3- Diminution de la pression artérielle (baisse de rénine)
intrinsèque (ASI).. (➔ moins de bradycardie au repos)
Ces effets dépendent du tonus sympathique de base….
UNIVERSITÉ DE PARIS 37 UNIVERSITÉ DE PARIS 38
Antagonisme béta1-sélectif ?
Antagonisme ciblé sur les béta 1 cardiaques ?
Protège relativement
Sélectivité b1 relative
UNIVERSITÉ DE PARIS 41 UNIVERSITÉ DE PARIS 42
• Sélectif des récepteurs b-adrénergiques Mais provoque une stimulation minimale du récepteur
Objectif : bloque la stimulation adrénergique au stress, à l’effort, mais limiter les effets
c.a.d. rapport des Kd < 1/ 100 du blocage adrénergique au repos (moindre réduction de la fréquence cardiaque, de la
vasodilatation, de la bronchoconstriction…)
par rapport à d’autres récepteurs
Atenolol Carvédilol
Betaxolol Nadolol Céliprolol Dits « non cardio-sélectifs » Pindolol
Dits « cardio-sélectifs » Dits « non cardio-sélectifs » Dits « non cardio-sélectifs »
Bisoprolol Labétolol Acébutolol ASI Cartéolol
Propanolol avec ASI
Metoprolol Tertatolol
Nebivolol Timolol
Différentes molécules
UNIVERSITÉ DE PARIS 47
Classées selon
leurs indications Acebutolol
Atenolol Bisoprolol
Acebutolol Metoprolol
Nadolol Carvedilol
Atenolol Oxprenolol Metoprolol
Metoprolol Pindolol Nebivolol
Nadolol Propranolol
Oxprenolol
Sotalol
Angor Ins. cardiaque
Betaxolol
Pindolol Bisoprolol
Propranolol Celiprolol
Sotalol Nebivolol Betaxolol
Tertalolol Carteolol
Arythmies
Timolol Timolol
Labetatol
Glaucome
HTA
Objectifs du cours
A. Connaitre le fonctionnement du système parasympathique
et son neuromédiateur
Système nerveux autonome 2) système B. Connaitre les différents types, la structure et la localisation
cholinergique des récepteurs cholinergiques
fonctionnement - médiateur-récepteurs-
effets cholinergiques-agonistes - antagonistes C. Comprendre les effets pharmacologiques de l’activation des
récepteurs cholinergiques sur les différents
organes/systèmes physiologiques
Florentia Kaguelidou, Rosa Maria Bruno
DFGSM2 UE9 : Bases pharmacologiques des traitements
médicamenteux
D. Connaitre les principales classes de médicaments
agonistes/antagonistes du système cholinergique
Généralités
Système de contrôle: système nerveux central (SNC) +
système nerveux périphérique (SNP)
SNP:
FONCTIONNEMENT & MEDIATEUR Somatique:
perception monde environnant
réponse volontaire
Végétatif (+ système endocrinien):→ homéostasie
contrôle monde intérieur
fonctionnement autonome
Anatomie du SN parasympathique
Fibres préganglionnaires → ganglions → fibres
postganglionnaires → tissu effecteur
Tronc cérébral:
nerfs crâniens III → gg ciliaire → yeux
VII → gg sous-maxillaire → glandes lacrymales,
salivaires
IX → gg otique → glandes parotides
X → 75% des fibres paraΣ → thorax + organes
abdominaux
1. Acétylcholinestérase
tissu nerveux, globules rouges
cholinestérase « vraie »
2. Butyrylcholinestérase
plasma, foie, cœur
« pseudo-cholinestérase »
KATZUNG: Pharmacologie
fondamentale et clinique
SNP végétatif
Relais ganglionnaires paraΣ et orthoΣ
Terminaisons paraΣ (orthoΣ: uniquement glandes sudorales)
SNP somatique
Terminaisons présynaptiques de la jonction neuromusculaire Déficience
(JNM) cholinergique→
maladie
d’Alzheimer
Sous-types + mécanisme moléculaire (1)
1. Rc muscariniques
Stimulés par la muscarine
Sous-types: M1 , M2 , M3
M4, M5
M1 , M3, M5 → protéine Gq →
LES RECEPTEURS CHOLINERGIQUES phospholipase C → ↑ Ca+ 2
M2 , M4 → protéine Gi →
inhibition adénylate-cyclases → ↓ AMPc → ↓ PKA → ↓ K+ et Ca+ 2
NN , NM → canal ionique à M3
Glandes exocrines, œil
réponse rapide→ ↑ Na+
Muscle lisse intestinal, bronchique, vasculaire (+ endothélium)
+ Ca++
M4, M5 → SNC
Cellules des organes innervés
par le paraΣ
Localisation des cholinocepteurs (2) Régulation présynaptique
NN Auto-récepteurs:
Nerfs post-ganglionnaires de tous les gg du SNA Rétrocontrôle par le NT
Neurones SNC (moelle épinière) (α2 présynaptique: ↘ libération de NA)
(β2 présynaptique: ↗ libération de NA)
NM
JNM du muscle squelettique M2 présynaptique: ↘ libération d’Ach
Hétéro-récepteurs
Diverses substances libérées par d’autres terminaisons
nerveuses
EFFETS CHOLINERGIQUES
Conséquences d’une activation parasympathique
État de repos:
Absorption (digestion)
Stockage d’énergie
Système
« trophotrope »
Effets muscariniques
Effets vasculaires
Stimulation M3 -> vasoconstriction + vasodilatation Effets sur l’œil (Rc M3)
Myosis= facilite l’écoulement de l’humeur aqueuse= ↓ pression
Vasodilatation (si endothélium intact) par libération de NO mais
vasoconstriction si endothélium endommagé. Accommodation
Effets muscariniques centraux
Complexes, mal connus
Chez l’animal:
Facilitation de l’apprentissage
Mémorisation
Mais aussi…
Tremblements, convulsions, hypothermie…
Effets nicotiniques
Terminaisons cholinergiques: Terminaisons adrénergiques:
libération d’Ach libération des CTC
2. Au niveau neuromusculaire 3. Au niveau SNC
Assure la transmission neuromusculaire
Entraîne une dépolarisation avec conséquences
inconnues: effets excitateurs?
Agit sélectivement au niveau de la JNM
Appliquée sur le nerf ou muscle (en dehors de la JNM): elle
n’entraîne aucun effet! Impliqués dans: éveil, apprentissage, mémorisation,
motricité
Apportée en excès au niveau de la JNM
Inhibe les contractions musculaires consécutives (le muscle est Rôles respectifs des Rc nicotiniques et muscariniques
dépolarisé en permanence et il n’est peut plus se répolariser): dans le SNC: difficiles à déterminer
« bloc par dépolarisation » +++
Agonistes cholinergiques
= Médicaments cholinomimétiques ou parasympathomimétiques
AGONISTES CHOLINERGIQUES
A. Cholinomimetiques directs Nicotine
Esters de choline ou alcaloïdes Principe:
Agissent sur les Rc stimule Rc N mais les
cholinergiques: paralyse à fortes doses
Les 2: acétylcholine
préférentiellement Rc M: Actions:
béthanéchol, pilocarpine,
acéclidine, arécoline Ganglionnaire
préférentiellement Rc N: Stimule les gg du SNA:
nicotine orthoΣ et paraΣ
Inhibe à fortes doses
Selon pénétration BHE: action
centrale ou périphérique
Image du livre « Atlas de poche de Pharmacologie », éditions
Médecine-Sciences Flammarion, 3ème édition
Nicotine Nicotine
Actions:
Fibres lisses / sécrétions / métabolisme
Au début: ↑ péristaltisme et sécrétions intestinales +++
Actions:
Cardiovasculaire Plaque motrice
hyperTA, vasoconstriction (orthoΣ)+++ Effet moins important que sur les gg du SNA
Administration répétée: tachyphylaxie Stimule la transmission NM (fasciculations, crampes)
Concentrations très élèves: paralysie des gg sympathiques (hypoTA)
Nicotine B. Cholinomimétiques indirects
Actions: = Augmentation de la concentration de l’Ach
SNC
↑ attention pour tâches monotones, ↑ mémorisation ↑ synthèse = choline
↑ dopamine= dépendance!
Fortes concentrations= tremblements, convulsions ↑ libération = cisapride
2. maladie d’Alzheimer
Stimuler la mémoire
Organophosphates
= irréversibles Anticholinestérases qui traversent bien la BHE
Donépézil (ARICEPT®), Rivastigmine (EXELON®), Galantamine (REMINYL®)
Image du livre « Atlas de poche de Pharmacologie », éditions
Médecine-Sciences Flammarion, 3ème édition
2.2 Anticholinestérases irréversibles
= Organophosphorés
Toxicité: rarement utilisés en thérapeutique
Pédiculoses du cuir chevelu
Malathion (PRIODERM®)
Intoxication aigue
Formes latentes → mortelles
Signes muscariniques + nicotiniques NM + centraux (coma)
Traitement: ↕ toxique + atropine + pralidoxime
Bronchiques
3. Antagonistes des Rc nicotiniques neuromusculaires (= curares) Supprime la contraction des f. lisses bronchiques → bronchodilatation
↓ sécrétions bronchiques
4. Inhibiteurs de la libération de l’Ach (= toxines) Vésical
Relâchement parois vésical mais contraction sphincter → rétention urinaire
(adénome prostatique !)
Atropine Atropine
Effets pharmacologiques (suite) Utilisation thérapeutique
Œil Traitement de certaines intoxications
Mydriase → ↑ pression intra-oculaire (glaucome !) Digitaliques (bradycardies excessives)
Cycloplégie= défaut d’accommodation Anticholinestérasiques (organosphosporés)
Champignons type Amanita muscarina (effets muscariniques)
Gastro-intestinaux
↓ contractions m. lisses → antispasmodiques Anesthésiologie
↓ sécrétions digestives → sécheresse de la bouche, pas de Limite bronchosécrétion, bronchospasme, laryngospasme
sudation, larmoiement réduit
En opthalmologie
SNC mydriatique longue durée
Doses thérapeutiques= pas d’effet
Doses toxiques= délire atropinique → coma (personnes âgés+
enfants!)
Neurotransmetteurs dérivés des acides aminés Neurotransmetteurs dérivés des acides aminés
a-cétoglutarate a-cétoglutarate
L-Tyrosine L-Tyrosine
L-DOPA L-DOPA
SÉROTONINE SÉROTONINE
GLUTAMATE GLUTAMATE
5-hydrotryptamine 5-hydrotryptamine
DOPAMINE DOPAMINE
ADRÉNALINE ADRÉNALINE
Épinéphrine Épinéphrine
UNIVERSITÉ DE PARIS UNIVERSITÉ DE PARIS
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La Dopamine est utilisée comme neurotransmetteur UNIVERSITÉ DE PARIS
Le transporteur de la Dopamine
La Dopamine et son récepteur, La mort des cellules dopaminergiques du locus niger (noyaux gris centraux) résulte en
utilisation thérapeutique
un déséquilibre entre l’activité dopaminergique (-) et l’activité cholinergique (+) au
niveau du striatum. Ce déséquilibre est responsable des troubles du control de
l’activité musculaire qui se manifestent par les symptômes typiques de la maladie.
Muscles
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Agonistes dopaminergiques Mais a son tour, cette inhibition par la Carbidopa entraine la formation d’une
Pour corriger le déficit en dopamine (qui ne passe pas la barrière quantité significative de 3-O-méethyldopa qui entre en compétition avec la
hématoencéphalique) on utilise le précurseur de ce neurotransmetteur : Levodopa pour son transport actif dans le SNC à travers la BHE.
la L-dopa ou Levodopa (LARODOPA®)
Donc, l’inhibition de la catecol-O-méethyl transférase (COMT) par
Mécanisme d'action l’Entacapone ou le Tolcapone devient
La L-dopa qui atteint les neurones pigmentés de la substance noire y est nécessaire pour diminuer le méthydopa
décarboxylée en dopamine et active les récepteurs du striatum. plasmatique et augmenter les
D’autres structures dopaminergiques centrales sont également activées et la concentrations de dopamine
sérotonine cérébrale totale est diminuée. dans le cerveau.
– Indications :
Trouble de déficit de l'attention / hyperactivité (TDAH) dans le
cadre d'une prise en charge thérapeutique globale du TDAH chez Le blocage des récepteurs dopaminergiques post-synaptiques (D2,
l'enfant de 6 ans ou plus lorsqu’une prise en charge psychologique, aires limbiques et frontales) semble responsable des effets
éducative et sociale seule s'avère insuffisante. thérapeutiques.
– Effets indésirables : Le blocage d’autres récepteurs donnera lieu aux effets secondaires,
• Irritabilité, Insomnie, diminution de l’appétit, Délire, hallucinations pour la plupart indésirables.
• Sur l’axe hypothalamo-hypophysaire : troubles endocriniens (séc prolactine) • Un effet anti-D2 hypothalamo-hypophysaire modéré grâce au blocage 5HT2A
• Induit la synthèse et la libération de la dopamine (mécanisme
• Un effet anti-D2 meso-cortical possiblement responsable en partie des
compensatoire)
symptômes négatifs modérés par le blocage 5HT2A
Exemples des interactions des circuits du GABA et de la DA Exemples des interactions des circuits du GABA et de la DA
1) Substantia
3) Le Delta-9-tetrahydrocannabinol (ou THC), se fixant sur les récepteurs
Nigra
CB1 diminue leur activité : moins d'AMPc, moins de PKA moins de canaux
Neurone
Inhibiteur K+ et Ca++ stimulés donc la quantité de neurotransmetteurs relâchés est
(Dopamine) Neurone
Inhibiteur
diminuée. L'excitabilité générale des réseaux de neurones s'en trouve
(GABA) donc amoindrie.
Neurone
Excitateur
(Acétylcholine) + Muscles Toutefois, dans le circuit de la récompense, on observe une augmentation
Neostriatum de la libération de la dopamine.
2) En se fixant sur les récepteurs mu des interneurones GABA de l'aire
tegmentale ventrale, la morphine provoquerait une diminution de la Cet accroissement paradoxal s'explique par le fait que les neurones
quantité de GABA relâchée. dopaminergiques de ce circuit ne possèdent pas de récepteurs CB1 mais
Or le GABA diminue normalement la quantité de dopamine relâchée sont inhibés par des neurones GABAergiques qui eux en possèdent. Le
dans le noyau accumbens. cannabis va donc provoquer une levée de l'inhibition des neurones GABA
En inhibant un inhibiteur, les opiacés augmentent donc in fine la et par conséquent activer les neurones dopaminergiques.
production de dopamine, d’où leur effet et leur pouvoir addictif.
UNIVERSITÉ DE PARIS
QUESTIONS ?
➔ Heriberto.bruzzoni-giovanelli@aphp.fr
29
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
Système sérotoninergique
Objectifs pédagogiques
1Connaitre la distribution du système sérotoninergique
Système sérotoninergique
2Comprendre les effets du système sérotoninergique sur les
différents organes/systèmes physiologiques
Laurent Chouchana
Service de Pharmacologie, Hôpital Cochin, AP-HP.Centre 3Connaitre les principaux récepteurs sérotoninergiques et les
conséquences de leur activation/blocage
Fanélie Jouenne
Laboratoire de pharmacologie biologique, Hôpital Saint-Louis, AP-
HP.Nord 4Connaitre les cibles pharmacologiques sérotoninergiques et
le noms des principaux agonistes/antagonistes
DFGSM2 UE9 : Bases pharmacologiques des traitements médicamenteux
Anatomie
Distribution du système sérotoninergique
• dans le système nerveux central = 10%
• noyaux du raphé, mésencéphale
• en périphérie = 90%
• cellules entérochromaffines de la paroi intestinale
• neurones sérotoninergiques myentériques
• plaquettes
Humeur
• Diminution 5-HT → baisse humeur → dépression
• Diminution 5-HT → hausse agressivité/impulsivité (adultes)
Prise alimentaire
• Stimulation du système 5-HT → baisse de l’appétit (scandale des coupe-faims…) Sur muscles lisses viscéraux, estomac et intestin :
• Blocage du système 5-HT → augmentation de l’appétit - Augmentation du péristaltisme intestinal
- Augmentation de la salivation
- Effet émétisant Navari. Biochimica et Biophysica Acta (BBA) – Biomembranes (2016) 1848(10-B);2738-2746
UNIVERSITÉ DE PARIS 13 UNIVERSITÉ DE PARIS 14
Effets sur le système nerveux – douleur et prurit Effets sur le système cardio-vasculaire
Effets différents via récepteurs différents sur des
Neurones nociceptifs Voie inhibitrice descendante Voie facilitatrice descendante sites différents
Système sérotoninergique
Syndrome sérotoninergique
Hyperstimulation excessive du système 5-HT
• Interactions médicamenteuses+++ (> une molécule agoniste direct/indirect)
Signes cliniques
Troubles du comportement / Excitabilité neuromusculaire Dysfonction du SNA
cognitifs
confusion, état maniaque, myoclonies, rigidité sueurs, fébricule, hypertension
agitation, désorientation musculaire, tremblements, (vasoconstriction), tachycardie,
hyper-réflexie, incoordination diarrhées, nausées,
motrice vomissements
I) GLUTAMATE et GABA Connaître les classes thérapeutiques agissant sur récepteur GABA-A,
leurs effets et leurs modes d’actions
Heriberto BRUZZONI-GIOVANELLI Connaître les indications des molécules ciblant le récepteur du GABA-A et
Lina BENAJIBA leurs les modalités de prescription (fixer d’emblée la durée…)
Hôpital Saint Louis
Centre d’Investigations Cliniques1427
AP-HP / INSERM 30/09/2021
Neurotransmetteurs dérivés des acides aminés Neurotransmetteurs dérivés des acides aminés
a-cétoglutarate a-cétoglutarate
L-Tyrosine L-Tyrosine
L-DOPA L-DOPA
SÉROTONINE SÉROTONINE
GLUTAMATE GLUTAMATE
5-hydrotryptamine 5-hydrotryptamine
DOPAMINE DOPAMINE
ADRÉNALINE ADRÉNALINE
Épinéphrine 5
Épinéphrine 6
UNIVERSITÉ DE PARIS
Le Glutamate
Synthèse et Métabolisme du glutamate et du GABA
1) Les récepteurs métabotropiques (mGluRs) couplés aux protéines G (RCPG), Il y
Glutamine a-cétoglutarate en a 8 types classés en trois groupes
Glutamate Décarboxylase
Le glutamate utilisé entre 1950 et 1960 pour améliorer l’apprentissage et la mémoire et
traiter les retards mentaux, sans résultats probants. Arrêtée après démonstration des
Acide ϒ-aminobutyrique: troubles nerveux et endocriniens et lésions rétiniennes chez de jeunes animaux.
GABA Principal neuromédiateur D’autres glutaminomimétiques dérivés de plantes ont été à l’origine de
inhibiteur du SNC dégénérescences neuronales (lathyrisme).
Neurone post-synaptique Cellule gliale
Largement distribués dans le SNC avec 40% des neurones (action inhibitrice des inter-
La lamotrigine est un antiépileptique qui inhibe des canaux sodiques voltage-
neurones) et dans la moëlle épinière (inhibition pré-synaptique)
dépendants et donc l'activation répétitive et soutenue des neurones et la libération du
glutamate qui joue un rôle clé dans la genèse des crises d'épilepsie. Localisation anatomique: ● Système limbique
● Cortex
Le pérampanel est un antagoniste sélectif des récepteurs au glutamate de type ● Tronc cérébral
La kétamine inhibiteur des récepteurs NMDA, pénètre à l’intérieur des canaux Rôle dans: ● Comportement, prise alimentaire,
ioniques ouverts et les obstrue (utilisée comme anesthésique) sommeil, stress
● Sensations
● Fonctions cognitives
Un certain nombre de substances (zinc, magnésium) ou de médicaments
● Motricité extrapyramidale
(antidépresseurs tricycliques) peuvent inhiber partiellement les récepteurs
glutaminergiques Cibles thérapeutiques dans: ● L’anxiété
● L’insomnies
● L’épilepsie
10
Récepteur vide
Neurone Pré-synaptique Neurone Inhibiteur Récepteur vide
Inactif
Neurone Post-synaptique
En se fixant sur un site différent de celui du GABA les ligands agonistes (benzodiazépines, hypnotiques,
barbituriques, éthanol, …) potentialisent l’activité inhibitrice du GABA endogène en augmentant la durée
ou la fréquence d’ouverture du canal Cl- (hyperpolarisation)
Le GABA libéré par le neurone inhibiteur se fixe à son récepteur entrainant l’ouverture des
canaux Cl- du neurone pré-synaptique et l‘hyperpolarisation relative de sa membrane Liaison du GABA +
une benzodiazépine
au récepteur
Liaison du GABA accrue
Résultat : réponse lente/inhibée du neurone pré-synaptique: nécessite un recrutement plus par les benzodiazépines
résultant en une
L’entrée de Cl- hyperpolarise la cellule, elle majeure entrée de Cl-
important des canaux Na+ pour obtenir sa dépolarisation et la libération de son message au est plus difficile à dépolariser, donc
l’excitabilité neuronale se trouve réduite
neurone post-synaptique
11 12
UNIVERSITÉ DE PARIS UNIVERSITÉ DE PARIS
Récepteur vide
LES RÉCEPTEURS du GABA-A
Récepteur vide
Inactif
Liaison du GABA
au récepteur Ethanol
Liaison du GABA induit
l’ouverture du canal Cl-
puis l’hyperpolarisation (Progesterone)
cellulaire
Liaison du GABA +
une benzodiazépine
au récepteur Liaison du GABA accrue
par les benzodiazépines
résultant en une
majeure entrée de Cl-
L’entrée de Cl- hyperpolarise la cellule, elle
est plus difficile à dépolariser, donc
l’excitabilité neuronale se trouve réduite
13 14
- L’anxiété est l’un des motifs de consultation le plus fréquent en médecine générale Propriétés pharmacologiques :
- 10 % population affectée par différentes formes plus ou moins invalidantes (anxiété
Anxiolytiques (a2GABAA système limbique)
généralisée, troubles obsessionnels-compulsifs, troubles phobiques, troubles
paniques, syndromes post-traumatiques) Sédatifs et hypnotiques (a1GABAA) à des posologies proches des posologies anxiolytiques
- Pathologique et doit être traitée si responsable de "souffrance" ou handicap
Anticonvulsivants (a1GABAA): attention pas pour le traitement chronique de l’épilepsie
15 16
UNIVERSITÉ DE PARIS UNIVERSITÉ DE PARIS
Médicaments ciblant les récepteurs du GABA : Médicaments ciblant les récepteurs du GABA :
Benzodiazépines Benzodiazépines
Interactions : peu de conséquences cliniques sauf avec l'éthanol Deux problèmes majeurs
17 18
L'insomnie est définie comme une difficulté d'endormissement et/ou des éveils
Type d'insomnie Traitement Durée du traitement
nocturnes ou réveil en fin de nuit :
Plus importante chez la femme et chez les sujets âgés Insomnie transitoire (stress Pas de traitement ou hypnotiques 1 à 3 jours
de situation, jet lag)
Plus souvent un symptôme plutôt qu'une pathologie autonome (accompagne
notamment les syndromes dépressifs)
Insomnie d'apparition Hypnotiques + hygiène de vie 3 semaines environ
récente et de courte durée et thérapeutiques non
médicamenteuses
Les médicaments utilisés comme hypnotiques sont des molécules présentant des
propriétés sédatives. On distingue schématiquement deux groupes : Insomnie chronique 1) Approche initiale : pas de Inférieure à 4 semaines
(beaucoup de causes, médicaments et traitement de la si plus long, il doit être
- les benzodiazépines avec une demi-vie courte (récepteurs BZ2) nécessite une évaluation maladie physique ou intermittent
- les autres dérivés proches des benzodiazépines : le zopiclone et le zolpidem médicale complète) psychiatrique sous-jacente)
(récepteurs BZ1)
2) Essai d'hypnotiques
* Conférence de consensus du National Institute of Mental Health (USA)
19 20
Médicaments ciblant les récepteurs du GABA : UNIVERSITÉ DE PARIS
Médicaments ciblant les récepteurs du GABA :
UNIVERSITÉ DE PARIS
Antiépileptiques Antiépileptiques
L’épilepsie n’est pas une seule entité mais un groupe d’affections récurrentes qui ont en
Plusieurs médicaments antiépileptiques agissent en augmentant la biodisponibilité du
commun une décharge soudaine, excessive et synchrone des neurones
GABA:
Le site de la décharge détermine les symptômes observés (mouvements, perceptions)
21 22
UNIVERSITÉ DE PARIS
Points essentiels :
* Le glutamate est le principal neuromédiateur excitateur du SNC, tandis que le GABA
est le principal neuromédiateur inhibiteur.
* Le ciblage pharmacologique des récepteurs du glutamate est orienté vers les
antagonistes et inhibiteurs.
* Les récepteurs GABA-A sont des canaux ioniques activés par le GABA au niveau de la
synapse inhibitrice (mécanisme d’action).
* Les benzodiazépines sont des ligands agonistes des récepteurs GABA-A (propriétés
pharmacologiques).
* L'augmentation de l'inhibition gabaérgique (à travers divers mécanismes) est utilisé
dans le traitement pharmacologique de l’anxiété, l’insomnie et l’épilepsie
Heriberto.bruzzoni-giovanelli@aphp.fr
QUESTIONS ? ➔ lina.benajiba@aphp.fr
23
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
Objectifs du cours
4 UNIVERSITÉ DE PARIS 4
hormone
Glande endocrine Circulation sanguine
Récepteurs
UNIVERSITÉ DE PARIS 5 UNIVERSITÉ DE PARIS 6
Agonistes - antagonistes
Hormones – agonistes/antagonistes
▪ Les hormones hypothalamiques et hypophysaires (et leurs
analogues de synthèse) ont des applications dans 3 domaines:
✓Comme traitement de substitution des états de déficit hormonal
AXE SOMATOTROPE
✓Comme traitement médicamenteux
✓Comme outils diagnostiques pour effectuer des tests de stimulation
Médiateurs Médiateurs
Médiateurs Récepteurs
UNIVERSITÉ DE PARIS 24
Médiateurs
Axe HH - Corticotrope
▪ 3 hormones:
AXE CORTICOTROPE
✓ CRH, corticolibérine, (hypothalamus)
✓ ACTH, corticotropine, H. corticotrope (adénohypophyse)
✓ Cortisol, glucocorticoïde endogène (Glande surrénale)
• Les glucocorticoïdes comme le cortisol, qui agissent essentiellement sur le
métabolisme glucidique et protéique
• Les minéralocorticoïdes comme l’aldostérone, qui agissent sur le
métabolisme hydrominéral
• Des androgènes
Médiateurs Médiateurs
Médiateurs Récepteurs
Axe corticotrope
UNIVERSITÉ DE PARIS 36
Médiateurs
Axe HH - Thyroïdien
La TRH (thyréolibérine)
AXE THYREOTROPE
Sécrétion de TRH : + neurotransmetteurs (noradrénaline,
sérotonine..) / - la TSH
La TSH (thyréostimuline = thyrotropine): rec. membranaire
couplé protéine G-> active adénylcyclase -> ↗ captation d’iode
1. ↗ captation d’iode, ↗ thyrogloguline (TG) et
peroxydase thyroïdienne -> stimule les cellules
folliculaires -> synthèse des hormones thyroïdiennes: T4
(thyroxine), T3 (triiodothyronine) par ioduration de la TG
favorisée par la peroxydase.
2. augmente le poids et la vascularisation de la thyroïde
T4, T3 -> freinent la sécrétion de TRH et de TSH.
UNIVERSITÉ DE PARIS 37 UNIVERSITÉ DE PARIS 38
Axe thyroïdien
Traitements de l’hypersécrétion
▪ Il n’existe pas encore en thérapeutique de substances s’opposant aux
effets des hormones thyroïdiennes, mais il existe des possibilités de
d’inhiber la synthèse hormonale
AXE GONADOTROPE
▪ Antithyroïdiens de synthèse
✓Carbimazole, méthimazole, benzylthiouracile et le propylthiouracile
✓en inhibant la thyropéroxydase, ils s’opposeraient à l’oxydation de l’iodure pour synthese des
T3 et T4.
✓Maladie de Basedow
UNIVERSITÉ DE PARIS 43
44 UNIVERSITÉ DE PARIS 44
LH, FSH:
▪ Sécrétion pulsatile qui varie selon âge et sexe
▪ très faible durant l’enfant et ↗ à la puberté
▪ Niveau moyen constant chez l’homme mais varie au
cours du cycle menstruel chez la femme
45 UNIVERSITÉ DE PARIS 45 UNIVERSITÉ DE PARIS 46
Agonistes Agonistes
▪ Testosterone
✓ Testostérone (percutanée ou injection IM) -> traitement substitutive d’insuffisance endogène de ▪ GnRH et ses analogues (triptoréline, buséréline, …)
production de testostérone ✓ le maintien d’une concentration constamment élevée de GnRH entraîne, après une stimulation
✓ Anabolisants sont des dérivés de la testostérone-> stimulent les R. aux androgènes-> synthèse des transitoire, ↘ FSH et de LH par désensibilisation des récepteurs -> ↘ œstrogènes + androgènes ->
protéines pour les patients en profonde dénutrition, grands brulés… mais aussi dopage chez les castration chimique
sportifs.
✓ Certains progestatifs de synthèse sont des dérivés de la testostérone-> contraception hormonale. ✓ Les indications des agonistes de la LH-RH sont multiples :
• - Traitement du cancer de la prostate localement avancé ou métastatique.
▪ Œstrogènes et progestatifs :
• - Traitement de l'endométriose à la localisation génitale et extragénitale.
✓ préparations dépôt pour injection IM ou préparations orales -> sont utilisés pour la contraception
• - Traitement préopératoire des fibromes utérins.
hormonale, traitement substitutif de la ménopause,…
• - Traitement de la puberté précoce centrale.
▪ Gonadotrophines humaines: • - Hormonothérapie chez la femme préménopausée atteinte d'un cancer du sein hormono-
✓ soit d’origine urinaire ou recombinant, formes injectables -> agissent directement au niveau des dépendant métastatique.
ovaires -> inductions de l’ovulation en cas de FIV + hypofertilités (déficit en gonadotrophines) • - Traitement des pulsions sexuelles chez l'homme adulte atteint d'une paraphilie.
UNIVERSITÉ DE PARIS 49 UNIVERSITÉ DE PARIS 50
52 UNIVERSITÉ DE PARIS 52
Médiateurs
Axe HH - Lactotrope
• Prolactine est une glycoprotéine de 198 AA synthétisée par les
Axe lactotrope
Maladies liées aux altérations de l’axe HH-lactotrope
• L’hypersécrétion de prolactine-> galactorrhée, aménorrhée, anovulation,
stérilité ou impuissance
NEUROHYPOPHYSE
• Agonistes des récepteurs dopaminergiques D2
• Bromocriptine, cabergoline
• Freine la sécrétion de PRL ->
• prévenir ou supprimer la lactation physiologique ou pathologique
• traiter l'hyperprolactinémie (prolactinome, tumeur bénigne de l’adénohypophyse)
55 UNIVERSITÉ DE PARIS 55
56 UNIVERSITÉ DE PARIS 56
Médiateurs Médiateurs
Ocytocine
ADH – Hormone
antidiurétique ou
Vasopressine stockée avec la neurohypophyse
• Actions
✓ antidiurétique (permet la réabsorption 1. Stimule la contraction des fibres
d’eau au niveau du tube collecteur du musculaires lisses de l’utérus durant
rein)
✓ vasopressive (vasoconstriction)
l’accouchement
En réponse à leur distension
• Sécrétée en réponse à
✓ une élévation de l’osmolarité
plasmatique 2. Stimule la contraction des cellules des
✓ une diminution du volume sanguin ou glandes mammaires
de la pression artérielle En réponse à la stimulation des mamelons
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
ANTI-INFECTIEUX AI
Tx : transplantation K : cancer
SI : soins intensifs SA : sujet âgé
- Curatif
(attaque)
Classification Stratégie
(entretien) Niveaux de contrainte
- Prophylactique
(prévention primaire de l’infection)
(prévention secondaire de la rechute)
Surveillance – STP
Surveillance – STP
Définitions
Méthodes analytiques
STP - Suivi thérapeutique Pharmacologique
= dosage des concentrations (circulantes) du principe actif
POINTS ESSENTIELS
AI - PRESCRIPTION
* Choix approprié selon – germe, terrain, site, écologie
* Réévaluée (probabiliste)
* Dose suffisante * Durée respectée eliane.billaud@aphp.fr
QUESTIONS ? ➔ lina.benajiba@aphp.fr
sihem.benaboud@aphp.fr
SURVEILLANCE
La nature :
* des toxicités gouverne la surveillance biologique
* des IAM gouverne
la CAT (conduite à tenir)
le niveau de contrainte des co-prescriptions
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
ANTI-INFECTIEUX AI
Objectifs
Virus
Organisme de très petite taille
➢ Comprendre les mécanismes d’action des principaux traitements anti-viraux Contient un seul acide nucléique (ADN ou ARN)
Se comporte en parasite absolu de la cellule infectée
Exemples de situations
Principaux traitements
Maladie
SIDA
Virus
VIH
Hôte Traitements
Anti-rétroviraux
1
Herpès HSV1/2
Formes sévères chez l'immunodéprimé (Val)aciclovir
Varicelle, Zona VZV
Maladie à CMV CMV Immunodéprimé (Val)ganciclovir
VHB Lamivudine
Hépatites
VHC IFNα, Ribavirine, Anti-viraux directs 2
Mononucléose infectieuse EBV Lymphoprolifération chez l'immunodéprimé Pas de traitement spécifique
BK virus BK virus Immunodéprimé, greffé rénal Pas de traitement spécifique
(-navir)
En raison de
Nucléosidiques (INTI) (-vir et – peptido-mimétiques
IP
vudine) Mutations du virus : profil de résistance
analogues bases puriques et pyrimidiques évolutif, concept de barrière génétique
INSTI
pro-drogues nécessitant tri-phosphorylation Traitement chronique : prise en compte des
comorbidités, des traitements associés, du mode de vie
du patient …
Non-nucleosidiques (INNTI) :
inhibition allostérique non competitive From Cihlar T et al., Current Opinion in virology, 2016
UNIVERSITÉ DE PARIS 9 UNIVERSITÉ DE PARIS 10
Biodisponibilité orale faible et variable surtout ARV de 1ère generation Effet inhibiteur métabolique du CYP3A4 des inhibiteurs de protéase (ritonavir +++) très puissant
Sensibilité à l’acidité gastrique avec parfois nécessité d’une forme carbonatée Interactions médicamenteuses à gérer avant, après et pendant la co-prescription
Effet “booster” recherché dans certains cas
(“baby dose” de ritonavir en association avec ARV substrats du CYP3A4)
ARV de 1ère generation (INTI et IP) : lipodystrophies Identifier sous-dosages sources de résistance
Gérer les interactions médicamenteuses pharmacocinétiques
INTI : inhibition de la polymerase mitochondriale de l’hôte (hyperlactatémie),
Gérer l’échec thérapeutique (inobservance? Sous-dosage? )
hématotoxicité (AZT zidovudine)
Les herpesviridae
Famille d’une centaine de virus dont 8 strictement humains
Virus à ADN de poids moléculaire élevé (150 à 230 000pb)
Dermoneurotropes (HSV, VZV) ou leucotropes (CMV, EBV, HHV6, HHV7, HHV8)
1
Aciclovir
Objectifs du Valaciclovir
traitement Ganciclovir (1988)
Biodisponibilité orale faible
Prophylactique +++ Hématotoxicité
Pré-emptif
“Curatif” (attaque puis entretien)
Valganciclovir (2001)
Pro-drogue du Ganciclovir = esther valyl de Ganciclovir
Hématotoxicité
UNIVERSITÉ DE PARIS 17 UNIVERSITÉ DE PARIS 18
Ganciclovir: adaptation de la prescription à la fonction rénale Ganciclovir : adaptation de la prescription à la fonction rénale
Maladie chronique
2 Traitement immuno-modulateur par interferon alpha (1991), forme pegylée (2001), voie SC
Asthénie, syndrome pseudo-grippal, troubles neuropsychiatriques
Années 2010s : ➢ Comprendre l’objectif des traitements anti-viraux selon l’infection et l’hôte
Guérison de l’hépatite C ~95% des cas !!! -asvir infecté
12 semaines seulement de traitement
Combinaisons thérapeutiques ➢ Comprendre les mécanismes d’action des principaux traitements anti-viraux
Traitement oral plutôt bien toléré
ANTI-INFECTIEUX AI
ANTIFONGIQUES ANTIFONGIQUES
Classes thérapeutiques Classes thérapeutiques
Liaison à l’ergosterol
POLYENES POLYENES de la mb fongique ->
Amphotéricine B Amphotéricine B pore> fongicide
AZOLES –conazole AZOLES –conazole
Levures Filamenteux Kétoconazole
Fluconazole, Amphotéricine B Fongicide Fongicide Fluconazole, CYP450 fongique inhibition de la synthèse
Itraconazole, Azolés Fongistatique Fongicide*
Itraconazole, de l’ergosterol de la mb
Voriconazole, Voriconazole,
Posaconazole, Echinocandines Fongicide Fongistatique Posaconazole,
Isavuconazole *Sauf le fluconazole : pas d'action sur les filamenteux Isavuconazole
AMPHOTERICINE B AMPHOTERICINE B
Pas d’absorption digestive : usage local sur le tube digestif par voie orale PV mauvaise tolérance
(Fungizone®) toxicité liée à l’injection : fièvre, convulsions, thrombophlébite, anaphylaxie
Antifongique systémique de référence par voie IV jusqu’à début 2000-2002 ➔ perfusion très lente à dose progressive /pré-médication
néphrotoxicité dose dépendante par acidose tubulaire,
Forme liposomale (AMBISOME®) moins néphrotoxique ↓ filtration glomérulaire, réversible ou non,
troubles hydro-électrolytiques (hypokaliémie ++)
Indications : mycoses systémiques cryptococcose, mucormycose, contrôlée par hydratation et respect doses max (2 g/cure)
candidose, aspergillose,
(histoplasmose, coccidioidomycose)
CI Insuffisance rénale
PK Distribution forte liaison protéines plasmatiques PE surveillance biologique et clinique, prévention des troubles
stockage tissulaire important (foie, rein, rate)
Hydrosoluble Liposoluble
UNIVERSITÉ DE PARIS 9 UNIVERSITÉ DE PARIS 10
PK PV
Classe dominée par - la tolérance hépatique (sauf FCZ)
- l’effet inhibiteur métabolique sur le CYP3A4
ITZ > VRZ, PSZ, ISZ > FCZ
- des effets sur le QT (allongement : PSZ, VRZ; raccourcissement ISZ)
Au plan spécifique
PSZ - rash cutané, fatigue
VRZ - troubles de la vision, troubles neurologiques
- troubles dermato (éruptions, photosensibilisation, risque
cancer dermatologique nécessitant protection contraignante à
la lumière)
IAM IAM
UNIVERSITÉ DE PARIS 13 UNIVERSITÉ DE PARIS 14
ANTIPARASITAIRES ANTIPARASITAIRES
Toxoplasmose Trichomonas...
Métronidazole FLAGYL ®
Spiramycine ROVAMYCINE ®
Azolé = risque d’IAM d’inhibition métabolique sur le CYP3A4 : attention aux AVK...
Macrolide, métabolisé par isoenzyme particulier PV :
entraîne peu d’IAM d’inhibition métabolique sur le CYP3A4 - troubles digestifs
- troubles cutanés : prurit, éruptions, urticaire
CI - - neuropathie périphérique, confusion, convulsion
- neutro et leucopénie
Grossesse +
Grossesse : déconseillé
Points à retenir
Principales classes d’antifongiques et principales molécules utilisées
Risques d’interactions avec les antifongiques azolés
eliane.billaud@aphp.fr
Toxicité rénale de l’ambisome QUESTIONS ? ➔ lina.benajiba@aphp.fr
Importance du suivi thérapeutique pharmacologique dans le traitement antifongique sihem.benaboud@aphp.fr
Risques d’interactions médicamenteuses avec les antituberculeux
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
Objectifs pédagogiques
- Déclenchement d’une réaction immunitaire :
Immunothérapie immunosuppressive Implication des médiateurs solubles et cellulaires
Plusieurs classifications possibles de l’immunothérapie immunosuppressive Mécanisme d’ activation, de prolifération et de survie ciblant les lymphocytes T
Noyau
Acide mycophénolique : Inhibiteur réversible, spécifique et non compétitif de l’IMPDH (inosine monoP deshydrogénase
des lymphocytes activés)
IMPDH
Ribose-5P IMP XMP GMP
2. Agents alkylants :
Cyclophosphamide : Fixation par radical alcoyl à l’ADN et formation de ponts inter et intracaténaires irréversibles,
blocage en G2 et mort cellulaire
3. Antifoliques :
Méthotrexate : Analogue de l’acide folique, Inhibiteur de la déshydrofolate réductase (DHFR)
DHFR
Dihydrofolates + NADPH Tetrahydrofolates + NADP+
Synthèse de novo thymidine, bases puriques, protéines
UNIVERSITÉ DE PARIS 9 UNIVERSITÉ DE PARIS 10
Différents mécanismes d’action médicaments chimiques immunosuppresseurs Développement de médicaments biologiques immunosuppresseurs :
(en rouge indiqué en transplantation) Les anticorps monoclonaux ( Suffixe -Mab)
Capacité d’une reconnaissance très spécifique d’une cible
Inhibiteurs de la prolifération (P), la survie (S) et/ou l’activation (A) des LT et LB
Glucocorticoides
Cyclophosphamide (B>T) P/S
Azathioprine (T>B) P/S
MPA (T>B) P/S
Méthotrexate
Leflunomide
Capacité de fonction effectrice physiologique utilisé en thérapeutique :
Hydroxychloroquine Anticorps cytolytiques :
(Cytotoxicité dépendante de l’anticorps, associé au système du complément)
Inhibiteur de la calcineurine (CSA et Tacro) (A) (T>B)
Anticorps thérapeutiques neutralisants
Inhibiteur de mTor (T>B) P/S (se fixent sur toxines ou des cytokines, ou des virus ou des récepteurs de virus sur
son récepteur)
Inhibiteur de protéasome (inhibe Survie des LB)
Anticorps thérapeutiques antagonistes
(Inhibition de fixation de ligand sur son récepteur, peut être utilisé comme
antidote)
Types Application thérapeutique Origine Affinité de liaison de CTLA4 pour CD80/CD86 supérieure à celle de CD28.
Sérum anti-Lymphocytaire (SAL) Immunosuppression par destruction des Sérum de cheval ou de Inhibition de l’activation du lymphocyte T : pas de signal 2
(Traitement curatif ou de lymphocytes (=cible) lapin Abatacept : Auto-immunité (Polyarthrite rhumatoïde)
conditionnement lors de la greffe) Belatacept : Transplantation
UNIVERSITÉ DE PARIS 13 UNIVERSITÉ DE PARIS 14
Physiopathologie de l’allergie
Un des effets indésirables de l’immunothérapie immunosuppressive :
Syndrome lymphoprolifératif viro-induit et le risque infectieux !
Libération
Médiateurs préformés
(histamine, protéoglycans,
rad. libres)
UNIVERSITÉ DE PARIS 15
Conclusion :
3. Les différents traitements dits molécules chimiques limitent la prolifération ou l’activation cellulaire
tandis que les médicaments biologiques (anticorps monoclonaux) neutralisent, modulent ou
présentent un effet déplétant cellulaire sur le système immunitaire.
30/09/2021 15
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
Objectifs pédagogiques
1. Notion de protection individuelle et/ou collective en vaccinologie (Exemple de
1- Notion de protection individuelle et/ou collective en vaccinologie 2- Principe de la réponse immunitaire protectrice (Revu en détails à l’UE 8 en immunologie)
• Mortalité de la Rougeole : Au début Cela reste une question éthique de santé • La réponse vaccinale : Réponses primaire (immunité innée et adaptative) puis secondaire quelques
du XXe siècle, en France : 1ère cause de publique semaines après
mortalité infantile par infection, surtout chez les
enfants de moins de trois ans
• Contagiosité de la rougeole : Une personne Réponse secondaire : La mémoire
infectée peut contaminer 12-18 personnes non- immunitaire permet une réponse :
immunisée - plus rapide
• En France, le vaccin est inscrit au calendrier - plus intense
vaccinal en 1983 • Donner la liberté aux • Respecter l’obligation de - plus ciblée avec des IgG et des IgA, de
• En 2015, près des 80% des enfants âgés de 2 parents de ne pas vacciner vaccination au profit de très grande affinité pour l’antigène
leur enfant l’enfant et de la
ans étaient vaccinés = Niveau insuffisant population
risque pour l’enfant d’être La mémoire cellulaire médiée par les
infecté (voir de décéder risque rare pour l’enfant lymphocytes T CD8 cytotoxiques
Recrudescence actuelle de cas mortels (notamment chez ou d’avoir des séquelles) d’un effet indésirable lié
l’adulte où la rougeole peut être plus sévère) car la et de transmettre au vaccin (non encore
couverture vaccinale est insuffisante pour protéger la l’infection à la population totalement étayé)
population
UNIVERSITÉ DE PARIS 5 UNIVERSITÉ DE PARIS 6
Les effets secondaires fréquents (douleur au point d’injection avec (Vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, le BCG)
Vaccins issus d’agents infectieux inactivés
possible induration, fièvre, frissons, ou courbatures) sont associés à Destruction chimique ou par la chaleur
la réponse immunitaire recherchée vis à vis de l’antigène et ne (Vaccin contre la poliomyélite)
Rôle des adjuvants ou de la conjugaison à des protéines immunogènes (concernent les dérivés
osidiques) dans les vaccins peu immunogènes
Vaccin vivant atténué Vaccins inertes ou inactivés
A retenir
1. Les niveaux d’appréciation vaccinale à titre préventif repose sur plusieurs paramètres :
Protection individuelle contre l’infection :
• Prévention du risque de décès par complication
• Prévention du risque d’hospitalisation
• Prévention de ses complications à long terme (Ex : Vaccin papillomavirus et cancer du col de
l’utérus)
3. Pour un même agent infectieux, plusieurs types de vaccins sont possibles (Ex : SARS-COV 2 en
développement)
4. Les effets secondaires fréquents sont associés à la réponse immunitaire recherchée vis à vis de
l’antigène et ne dure qu’ 1 à 2 jours.
5. Les effets indésirables graves , peu fréquents et propre au patient existent et font l’objet d’une
pharmacovigilance
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
Système histaminergique
Objectifs pédagogiques
1❑Connaitre la distribution du système histaminergique
Système histaminergique
2❑Comprendre les effets du système histaminergique sur les
différents organes/systèmes physiologiques
Généralités Mastocytes
Inflammation/
allergie
❑Histamine : amine biogène, synthétisée en
1907 pour la première fois
Anatomie Anatomie
❑Stockage de l’histamine : mastocytes et polynucléaires ❑Histamine tissulaire non-mastocytaire
basophiles • Cerveau : fonction de neuromédiateur (neurones histaminergiques)
• Abondant dans zones de « à risque » de lésions tissulaire • contrôle de l’éveil
• Vaisseaux sanguins • régulation thermique et pondérale
• Nez, bouche, pieds • régulation cardio-vasculaire
• Muqueuses • contrôle endocrinien
• Au niveau digestif: libération de gastrine par cellule G → stimulation des H1 Gq/11 Endothélium
Vasodilatation, augmentation de la perméabilité de la paroi
vasculaire, responsable de l'urticaire et des douleurs dues aux piqures
cellules ECL et libération d’histamine → activation des cellules pariétales d'insectes
(sécrétion d’acide) Système nerveux central Maintien de l'état de veille
• Au niveau cardiaque
• ↗contractilité et la fréquence cardiaque (H2)
• Tachycardie : stimulation directe et réflexe (à l’hypotension)
• R. H1 et H2 = postsynaptique
❑Effets sur l’appareil digestif • R. H3 = présynaptique
• Muscle lisse : stimulation du péristaltisme, à forte dose diarrhée (H1)
• Estomac (H2) : stimulation de lé sécrétion acide • Activation : éveil >> sommeil
• Blocage : sédation
UNIVERSITÉ DE PARIS 17 UNIVERSITÉ DE PARIS 18
❑Intoxication histaminergique
• Ingestion du poisson avarié -> histamine produite par dégradation bactérienne de
l’histidine
• Aliments: chocolat, fromages, poisons marinés, gibiers, aliments fermentés, levure
❑Composante importante de la réponse urticarienne et des de bière…
réactions aux piqûres d’insectes ou d’orties
Antagonistes H1 Antagonistes H2
❑Molécules de première génération ❑Antisécrétoire (diminution de l’acidité gastrique)
• Chlorpheniramine (Actifed®), dexchlorpheniramine (Polaramine®),
hydroxyzine (Atarax®) ❑Antagonisme compétitif, réversible sur R. H2, spécifique
• Très sédatives (passage SNC et blocage également R. H3) et très • sécrétion acide
• volume sécrétion gastrique et pepsine
anticholinergiques (bouche sèche, constipation, hypotension orthostatique…)
Antagonistes H2 Agonistes/antagonistes H3
❑Molécules ❑Pas de molécules actuellement en thérapeutique
• Cimétidine (Tagamet®), ranitidine (Azantac®), ramotidine
❑Utilisation thérapeutique
• Ulcère gastrique ou duodénal évolutif
• Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
• Traitement d'entretien de l'ulcère duodénal
• Syndrome de Zollinger-Ellison
❑Efficacité modérée
• De moins en moins utilisés au profit des IPP
UNIVERSITÉ DE PARIS 25
Système histaminergique
Points à retenir
❑Rôles physiologiques de l’histamine
⚫ Chirurgie
L’ensemble des médicaments capables :
Radiothérapie
⚫
- d’altérer le fonctionnement de la cellule cancéreuse,
- soit en empêchant la division cellulaire,
- ou en la tuant
Traitements généraux
Hormonothérapies
Effets indésirables des anticancéreux Effets indésirables des anticancéreux
Résistance tumorale
Problèmes majeurs des traitements cytotoxiques :
- la résistance acquise (tumeurs solides) qui apparaît après une réponse initiale à la
chimiothérapie et résulte de divers mécanismes :
• Diminution de la pénétration cellulaire du médicament
LES THÉRAPIES CIBLÉES
• Modification de la cible du médicament ANTICANCÉREUSES
• Elimination accrue par conjugaison au glutathion
• Inactivation d’une enzyme de dégradation du médicament
• Augmentation du nombre de cibles du médicament
• Augmentation des capacités de réparation du génome
• Efflux de la molécule hors de la cellule (résistance pléiotropique
ou Multi-Drug Resistance, MDR): expression des gènes ABC impliqués dans
l’efflux des médicaments
• Défaut de régulation de l’apoptose
IDENTIFICATION D’ALTERATIONS GÉNÉTIQUES DES TUMEURS:
NOUVELLES CIBLES THÉRAPEUTIQUES QU’EST CE QUI EST CIBLÉ?
La famille erb
COMMENT INHIBER LA VOIE RTK ? CANCER DU SEIN HER2+ : TRASTUZUMAB
Antibodiesto GF or GFRc
VEGF/ Her2-EGFR-VEGFR
Inhibitors of tyrosine kinase
EGFR-VEGFR-PDGFR...
Expression de HER2
Ras inhibitors: FTI Immunohistochimie
kinase inhibitors of transduction
intermediates
TK or STK inhibitors
of transduction:
Glivec
Cdk1 A
M
Cdk1 B
From Lehninger, 2000 G2 Cdk4 D
Cyclin-CDK G1 Cdk6 D E2F
inhibitors
S RB
Cdk2 A
Cdk2 E
Substrat
96%
100 98%
85% 92% P Loop
90
86%
80
69%
70
% responding
60
50
40
30 CHR
20 MCyR
10 CCyR
0
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 Catalytic
Months since randomization to Imatinib
Loop
Activation
Loop
O’Brien SG et al. NEJM 2003 ; 348 : 994-1004. Major/complete cytogenetic response (M/CCyR),
Druker et al NEJM 2006; 355 (23):2408-17 complete hematological response (CHR)
0’Hare, Blood 2007
Imatinib (Glivec): LMC (chromosome philadelphie + t(9;22) ➢ le mélanome est le cancer cutané le plus grave en raison de
son potentiel métastasique élevé et son mauvais prognostic
Inhibiteur de la tyrosine kinase Bcr-Abl, c-Kit, PDGFR ➢Résistant aux traitements conventionnels
Inhibition compétitive de la liaison de l’ATP à la TK
Extension d’indications:
▪LAL philadelphie+ CUTANEOUS MELANOMA GENOMIC CLASSIFICATION
▪Syndrome myleloprolifératif avec anomalie de PDGFR
▪tumeur stromale gastro-intestinale GIST Kit+ (CD117)
▪Dermatofibrosarcome protuberans (PDGFR-COL)
Dans la LMC:
1ère ligne: Imatinib
2nde ligne: dasatinib (Sprycel ), nilotinib (Tasigna ) : si échec de l’imatinib
résistance ou mauvaise tolérance
Landscape of Driver Mutations in Melanoma. TCGA Cell 2015
Mutation MAP2K1
BRA
Mélanome cutané (Houben) i F
V600E
Baseline
• 42 à 55% des mélanomes métastatiques
(Arkenau)
Relaps
e
Amplification BRAF; splices BRAF
microenvironment HGF
• Les thérapies ciblées ne sont pas exemptes d’effets indésirables (moindres que ceux
• De nombreux mécanismes de des chimiothérapies classiques)
résistance ont été observés
• troubles gastro-intestinaux, problèmes cutanés, problèmes métaboliques...
• Ils impliquent différentes voies
de signalisation, dans la cellule • Dans les cas les plus sévères → interruption du traitement.
tumorale et/ou dans son
environnement
tumor
Objectifs pédagogiques
Cellule
Cellule tumorale TCR MHC
TCR
normale MHC
Elimination Equilibre Echappement +++ +++
Immunité Dendritic B7 CD28
Immunité Immunité Immunité T cell T cell PD-1 PD-L1 Tumor cell
Immunité pro-tumorale anti-tumorale Immunité cell +++ - - -
anti-tumorale pro-tumorale B7 CTLA-4
anti-tumorale pro-tumorale
--- Anti-PD-1/PD-L1
Anti-CTLA-4 PD-1 PD-L2
- - -
Anti-PD-1
Généraux :
Anti-PD1: nivolumab Fatigue, inflammation site perfusion, fièvre
Neurologiques : Endocrinologique :
Neuropathie périphérique, PRNA, Thyroïdite, insuffisance surrénale,
myasthénie hypophysite
Pulmonaire : Cutané :
Pneumopathie interstitielle Rash, prurit, vitiligo, syndrome de Lyell,
dermatose bulleuse, vascularite
Hépatique :
Hépatite, élévation ASAT/ALAT Digestif :
Colite Crohn-like (anti-CTLA4),
colite microscopique (anti-PD1)
Rénal :
Néphropathie tubulo-interstitielle
of PFS (%)
70
patients that require the combination
PercentageSurvival
60
49%
• Leur prise en charge peut nécessiter une interruption temporaire ou définitive du traitement
Progression-free
50 46%
20 NIVO+IPI
• Une surveillance des patients et la recherche des signes et symptômes de ces EI +++ 10 NIVO 18%
14%
IPI
0
0 3 6 9 12 15 18 21 24 27
PFS per Investigator (months)
BIOMARQUEURS DE RÉPONSE ?
Lymphocytes L'expression de La charge Cibles des lymphocytes T pour la thérapie par anticorps
CD8 ? PD-L1 ? mutationnelle ?
immunorégulateurs
La réponse aux anti-PD1 est Nivolumab vs Docetaxel in bénéfice clinique chez les patients
associée à la présence de non-squamouscell lung traités par anti-CTLA4 ou anti-PD-
lympho CD8 infiltrants la tumeur carcinoma 1, conféré par une charge
mutationnelle élevée
Principe :
Cibles des lymphocytes T pour la thérapie par anticorps Le transfert adoptif est une stratégie d'immunothérapie très prometteuse en particulier en cancérologie.
immunorégulateurs Cette strategie therapeutique consiste à transférer des cellules Immunes chez un patient afin de lui faire
bénéficier leurs fonctions immunitaires.
CAR pour chimeric antigen receptor ou CAR en francais récepteur antigénique chimérique : est une molécule créée en
laboratoire pour permettre aux cellules immunitaires de reconnaître et de cibler des protéines présentes à la surface
d'autres cellules, notamment à la surface de cellules tumorales.
Structure des Chimeric Antigen Receptors Les thérapies CAR et Hémopathies malignes
Les premiers résultats cliniques positifs ont été obtenus dans le traitement de leucémies ou de
Lorsque les lymphocytes exprimant un CAR lymphomes à cellules B en ciblant l'antigène CD19, (exprimé par les lympho B et les cellules tumorales).
rencontrent l'antigène ciblé par le CAR à la surface d'une cellule tumorale, ils
reçoivent simultanément un premier signal (signal 1) antigénique (transmis 3 thérapies CAR T-cell ont été approuvées par la FDA dans les hemopathies malignes :
par la séquence dérivée de la chaine CD3ζ, qui correspond au domaine
activateur du lymphocyte T) et un second signal (signal 2) de co-stimulation.
Tisagenlecleucel
(Kymriah™)
C’est l'addition d’un module de co-stimulation sur les CAR qui permet la
prolifération des lymphocytes in vivo, chez le patient, et leur persistance.
Axicabtagene ciloleucel
(Yescarta™)
Brexucabtagene autoleucel
(Tecartus™)
Les principales toxicités des cellules CAR T peuvent être divisées en deux catégories:
1. Toxicités générales liées à l'activation des cellules T et à la libération systémique d’importants taux de
cytokines : cytokine release syndrome (CRS) ;
caractérisé par une augmentation des taux sériques de cytokines inflammatoires →
fièvre,
nausées
hypotension,
hypoxie
…
Ces effets secondaires répondent souvent au traitement par l'anticorps anti-récepteur IL-6
tocilizumab, l'anticorps anti-IL-6 siltuximab ou les corticostéroïdes.
2. Des toxicités résultant d'interactions spécifiques entre le CAR et son antigène cible exprimé par des
cellules non malignes : on-target, off-tumour effects
En fonction des cellules normales reconnues, cela peut provoquer différents effets secondaires, y
compris des dysfonctionnements des organes
• Combinaisons
• Thérapies ciblées
• Thérapies ciblées – chimiothérapies
• Thérapies ciblées – anti-angiogéniques
• Thérapies ciblées - radiothérapie
• Thérapies ciblées – Immunothérapies
• Traitements séquentiels
Coopération tumeur et
microenvironnement
MERCI
types : la résistance de novo et la résistance acquise.
➢ Les thérapies ciblées ciblent une caractéristique de la pathologie, et se distinguent de la
chimiothérapie par leur meilleure efficacité et leur toxicité plus limitée. Parmi les cibles
principales se trouvent les récepteurs membranaires à activité tyrosine kinase.
➢ Les thérapies ciblées sont associées à la notion de biomarqueurs qui conditionne leur
l’utilisation. Il existe des résistances primaires ou secondaires associées à ces thérapies.
➢ Les immunothérapies anticancéreuses ciblent des antigènes exprimés par les cellules
impliquées dans l’interaction des cellules tumorales avec les cellules immunitaires. Parmi ces
antigènes, les récepteurs membranaires, CTLA4 et PD1, exprimés par les lymphocytes T
jouent un rôle dans l’inhibition de l’activation des lymphocytes T. Les anticorps
thérapeutiques bloquant ces récepteurs visent à lever cette inhibition. Ces immunothérapies
induisent des effets indésirables dysimmunitaires, liés à la réactivation du système
immunitaire.
➢ Les CAR-T cells représentent une stratégie thérapeutique anticancéreuse très prometteuse.
UNIVERSITÉ DE PARIS 2
Objectifs pédagogiques
Pharmacologie ▪ Connaitre les principaux médicaments analgésiques et leur recours selon l’échelle
de la douleur
thérapeutique de l’OMS
Définition Définition
« Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire Trois types de douleurs :
présent ou potentiel, ou décrite en termes d’un tel dommage »
• Association internationale pour l’étude de la douleur ▪ Excès de nociception : sont le plus souvent aiguës et résultent d’une atteinte ou
d’une agression tissulaire.
Système de détection :
• Nocicepteurs reliés à des afférences primaires: les fibres C, fines, amyélinisées et
les fibres myélinisées de différents diamètres, appelées fibres A
Système de transmission et d’analyse :
• Projection des afférences primaires sur les neurones nociceptifs dans la corne
postérieure de la substance grise médullaire
• Formation des faisceaux ascendants qui se projettent sur
- les noyaux du thalamus postérieur qui renvoient au cortex somatosensoriel
- la substance réticulée et noyaux du thalamus médian qui renvoient au cortex cingulaire et l'insula.
• Elaboration des réponses réflexes segmentaires sympathiques et motrices
Système de contrôle :
• Voies descendantes : influences facilitatrices ou inhibitrices du tronc cérébral vers
l'échelon spinal avec libération des opioïdes endogènes: enképhalines, endorphines,
dynorphines
Echelle numérique
Echelle EVA
côté de mesure
Antalgiques
non opioïdes pour Niveau 2
douleurs faibles
coantalgiques
Niveau 1
UNIVERSITÉ DE PARIS 13 UNIVERSITÉ DE PARIS 14
Anti-inflammatoires non stéroïdiens : Mécanisme d’action Anti-inflammatoires non stéroïdiens : Mécanisme d’action
Par leur action inhibitrice de la COX, tous les AINS inhibent la transformation de
▪ Les Coxibs : inhibiteurs dits "sélectifs" de la COX2. l’acide arachidonique en prostaglandines ou thromboxanes.
• Présentés comme une « nouvelle classe d’AINS » (sans effet indésirable gastrique).
• Or, tolérance supérieure sur ce point non démontrée et efficacité non supérieure à
celle des AINS classiques.
• En revanche, ils exposent à des effets indésirables cardiovasculaires pouvant être
graves (risque d’infarctus du myocarde). L’augmentation de la fréquence d’infarctus
du myocarde et d’AVC a d’ailleurs conduit au retrait mondial en 2004 du rofécoxib.
• Ne diminuent pas la production de thromboxane. Ils n’ont donc pas d’effet anti-
agrégant plaquettaire.
Paracétamol (Acetaminophen en Amérique du nord) : Pharmacodynamie Paracétamol (Acetaminophen en Amérique du nord) : Métabolisme
Toxicity
Paracétamol (Acetaminophen en Amérique du nord) : Toxicité Paracétamol (Acetaminophen en Amérique du nord) : Populations particulières
▪ Femme enceinte : Pas d’effet tératogène ou fœtotoxique aux doses thérapeutiques. A doses thérapeutiques, le
▪ Pour une dose ingérée unique : > 125 mg/kg chez l'adulte et > 100 mg/kg chez l'enfant
paracétamol est le médicament de choix dans la prise en charge de la douleur et de la fièvre tout au long de la
▪ Ingestion massive volontaire ou accident (enfants) +++ grossesse.
❑ Intérêt de la paracétamolémie
▪ Insuffisance hépatique : La biodisponibilité du paracétamol et sa clairance ne sont pas altérées lors
(nomogramme de Rumack et Matthew) d’affections chroniques bénignes du foie. Pas de modifications posologiques du paracétamol en France.
▪ Insuffisance rénale sévère : Espacer les prises unitaires de 8 heures au minimum et ne pas dépasser une
posologie quotidienne de 3 g.
UNIVERSITÉ DE PARIS 25 UNIVERSITÉ DE PARIS 26
Codéine
CYP3A4
CYP2D6
Morphine Norcodéine
(actif) (inactif)
UNIVERSITÉ DE PARIS 33 UNIVERSITÉ DE PARIS 34
▪ Utilisé aussi comme traitement de substitution des toxicomanies par les opioïdes. • Adapter les doses en fonction de l’efficacité et de la tolérance.
• Évaluer fréquemment
▪ Utilité :
1. une partie de la stimulation des récepteurs persiste, donc pas de syndrome de sevrage • l’efficacité antalgique : de façon objective (échelles) et à partir d’une traçabilité régulière (carnet
induit chez les toxicomanes de suivi)
2. ses fluctuations plasmatiques sont moindres que celle de la morphine (demi-vie d’environ • la tolérance (fréquence respiratoire, troubles digestifs…)
huit heures)
• Choisir la forme à la cinétique d’action la plus adaptée à l’évolution dans le temps de la
3. moins de dépression respiratoire. douleur.
Pharmacologie de la douleur
Points à retenir
▪ Les mécanismes de la conduction de la douleur