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1-Décrivez le cycle de gestion de projet spécifique à la gestion axée sur les résultats

La gestion axée sur les résultats est une approche de gestion de projet qui met l’accent sur la
réalisation d’objectifs spécifiques et mesurables. Voici les principales étapes du cycle de
gestion de projet dans ce contexte :
Identification des résultats attendus : Définir clairement les objectifs et les résultats souhaités
du projet, en se concentrant sur les résultats tangibles et mesurables plutôt que sur les
activités.
Planification : Élaborer un plan détaillé qui décrit les étapes nécessaires pour atteindre les
résultats identifiés, en incluant les ressources nécessaires, les échéanciers et les indicateurs de
performance.
Mise en œuvre : Exécuter le plan en mettant en place les activités et en mobilisant les
ressources nécessaires pour atteindre les résultats définis. Cela implique souvent la
coordination des équipes, la gestion des risques et l’ajustement des plans si nécessaire.
Suivi et évaluation : Surveiller régulièrement les progrès par rapport aux objectifs fixés en
utilisant des indicateurs de performance préalablement définis. Cela permet d’identifier les
écarts par rapport aux attentes et de prendre des mesures correctives si nécessaire.
Rapport et communication des résultats : Communiquer de manière transparente et régulière
sur les progrès réalisés et les résultats obtenus, à la fois aux parties prenantes internes et
externes au projet. Cela peut inclure des rapports formels, des réunions de suivi et des
présentations.
Apprentissage et amélioration continue : Analyser les leçons apprises tout au long du projet et
utiliser ces informations pour améliorer les pratiques et les processus à l’avenir. Cela peut
également impliquer l’ajustement des objectifs et des stratégies en fonction des nouvelles
informations ou des changements de circonstances.
En suivant ce cycle, les gestionnaires de projet axés sur les résultats sont mieux équipés pour
maximiser l’efficacité et l’impact de leurs efforts, en se concentrant sur la réalisation des
résultats concrets et mesurables.
2-Faut il déduire que le cycle de gestion de projet de la banque mondiale, tout comme celui
de la banque africaine de développement, ne sont pas conformes à la gestion axée sur les
résultats ?
Les institutions telles que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement sont
généralement engagées dans des approches de gestion de projet axées sur les résultats.
Cependant, il est important de noter que la mise en œuvre effective de ces principes peut
varier en fonction de divers facteurs, y compris la nature spécifique des projets, les contextes
régionaux et les pratiques internes de chaque institution.
Ces banques internationales adoptent souvent des cadres de gestion de projet qui intègrent des
éléments de la gestion axée sur les résultats, tels que la définition claire des résultats attendus,
la planification basée sur les objectifs et la surveillance des performances. Néanmoins, la
manière dont ces principes sont mis en œuvre peut différer d’une institution à l’autre.
Pour évaluer la conformité spécifique d’un cycle de gestion de projet à la gestion axée sur les
résultats au sein de ces institutions, il serait nécessaire de se référer aux documents et aux
politiques spécifiques de chaque organisation, qui peuvent être disponibles publiquement sur
leurs sites web ou par le biais de leurs rapports officiels.
3-Quelle est la différence majeure entre la gestion axée sur les résultats et la gestion axée
sur les moyens ?
La différence majeure entre la gestion axée sur les résultats et la gestion axée sur les moyens
réside dans leur approche respective de la planification et de l’évaluation des projets :
Gestion axée sur les résultats : Cette approche met l’accent sur l’identification et la réalisation
des résultats spécifiques et mesurables. Elle se concentre sur la définition claire des objectifs à
atteindre et sur l’évaluation des progrès en fonction de ces objectifs. Dans ce cadre, les
ressources et les activités sont alignées en fonction des résultats attendus, et la réussite du
projet est déterminée par l’atteinte de ces résultats.
Gestion axée sur les moyens : Au contraire, cette approche se concentre davantage sur les
ressources et les activités nécessaires pour mener à bien un projet, sans nécessairement mettre
l’accent sur les résultats finaux. Elle accorde une attention particulière à la gestion des
processus, des budgets et des ressources humaines, mais peut parfois négliger la question de
savoir si ces efforts contribuent réellement à la réalisation des objectifs du projet.
En résumé, la gestion axée sur les résultats met l’accent sur ce qui doit être accompli, tandis
que la gestion axée sur les moyens met l’accent sur la manière dont les choses sont faites.
4-Quelle est la plus value qu’apporte l’évaluation ex-ante à la planification et à
l’estimation d’un projet ?
L’évaluation ex-ante, également connue sous le nom d’évaluation préalable, offre plusieurs
avantages significatifs lors de la planification et de l’estimation d’un projet :
Identification des besoins et des objectifs : Elle permet de clarifier les besoins et les objectifs
du projet avant sa mise en œuvre. Cela aide à s’assurer que le projet est bien aligné sur les
priorités et les attentes des parties prenantes.
Analyse des options et des alternatives : L’évaluation ex-ante permet d’explorer différentes
options et alternatives pour atteindre les objectifs du projet. Cela peut inclure l’examen de
différentes approches, technologies ou stratégies pour déterminer la meilleure solution
possible.
Estimation des coûts et des ressources : Elle aide à estimer de manière réaliste les coûts et les
ressources nécessaires pour mettre en œuvre le projet. Cela permet d’éviter les dépassements
budgétaires et les retards en planifiant soigneusement les ressources dès le départ.
Identification des risques potentiels : L’évaluation ex-ante permet de repérer les risques
potentiels dès le début du projet. Cela permet de mettre en place des stratégies d’atténuation
appropriées pour minimiser les impacts négatifs sur le projet.
Engagement des parties prenantes : En impliquant les parties prenantes dès le début du
processus d’évaluation, cela favorise leur engagement et leur soutien tout au long du projet.
Cela contribue à renforcer la légitimité et la viabilité du projet.
En résumé, l’évaluation ex-ante fournit une base solide pour une planification et une
estimation efficaces en identifiant les besoins, en analysant les options, en estimant les coûts
et les ressources, en identifiant les risques et en mobilisant le soutien des parties prenantes.
Cela contribue à améliorer les chances de succès et de durabilité du projet.
5-Quelles sont les trois modes de passation de marché couramment utilisés dans la gestion
des projets de bâtiments et des travaux publics ?
Les trois modes de passation de marché couramment utilisés dans la gestion des projets de
bâtiments et des travaux publics sont les suivants :
Appel d’offres ouvert : Dans ce mode, l’appel d’offres est ouvert à tous les soumissionnaires
potentiels, généralement par le biais d’une annonce publique. Les entreprises intéressées
soumettent ensuite leurs offres en concurrence les unes avec les autres. Ce mode est souvent
utilisé pour les projets de grande envergure où la concurrence est souhaitée pour garantir les
meilleures offres.
Appel d’offres restreint : Contrairement à l’appel d’offres ouvert, l’appel d’offres restreint est
limité à un groupe restreint de soumissionnaires présélectionnés. Les entreprises intéressées
doivent d’abord passer par un processus de qualification pour démontrer leur capacité
technique, financière et opérationnelle avant d’être invitées à soumissionner. Ce mode est
souvent utilisé lorsque le nombre de soumissionnaires potentiels est trop important pour être
géré efficacement dans le cadre d’un appel d’offres ouvert.
Marché négocié : Dans ce mode, l’entité responsable du projet négocie directement avec un
ou plusieurs fournisseurs sans recourir à un processus d’appel d’offres formel. Cette approche
est souvent utilisée dans des situations où il existe des circonstances particulières telles que
des délais serrés, des exigences techniques complexes ou des partenariats spécifiques avec des
fournisseurs déjà identifiés.
Ces trois modes de passation de marché offrent différentes approches pour sélectionner le
fournisseur ou l’entrepreneur approprié pour un projet de construction ou de travaux publics,
en fonction des besoins spécifiques du projet, de la taille, de la complexité et des contraintes
de temps.

C’est quoi une mode de passation de marché par adjudication ?


Le mode de passation de marché par adjudication, également connu sous le nom d’appel
d’offres, est un processus formel où un acheteur public ou privé sollicite des offres
compétitives de la part de plusieurs fournisseurs ou entrepreneurs pour la fourniture de biens,
de services ou de travaux. Dans ce processus :
L’acheteur émet un appel d’offres public, décrivant les spécifications du projet, les exigences,
les délais et d’autres termes et conditions.
Les fournisseurs intéressés soumettent des offres détaillées en réponse à l’appel d’offres,
comprenant généralement des propositions techniques, des devis financiers et d’autres
documents pertinents.
Les offres sont examinées par l’acheteur selon des critères prédéfinis, tels que la conformité
aux spécifications, le prix, la capacité technique, les délais, etc.
Le fournisseur offrant la meilleure combinaison de qualité et de prix est sélectionné et attribué
le contrat.
Le processus d’adjudication vise à assurer la transparence, l’équité et la concurrence dans la
sélection des fournisseurs ou des entrepreneurs pour l’exécution de projets. Il est couramment
utilisé dans les secteurs publics et privés pour des projets de construction, de services et de
fournitures où une sélection ouverte et compétitive est recherchée.
6-Précisez le contexte particulier d’utilisation de chacun des trois modes courant de
passation des marchés
Bien sûr, voici le contexte particulier d’utilisation de chacun des trois modes courants de
passation des marchés :
Appel d’offres ouvert :
Contexte : Ce mode est souvent utilisé pour les projets de grande envergure où la concurrence
est souhaitée pour garantir les meilleures offres.
Exemples de projets : Grands projets d’infrastructure, construction de routes, ponts, aéroports,
barrages, etc.
Avantages : Favorise une concurrence ouverte, permettant d’obtenir des offres compétitives et
d’atteindre les meilleurs prix possibles.
Appel d’offres restreint :
Contexte : Ce mode est utilisé lorsque le nombre de soumissionnaires potentiels est trop
important pour être géré efficacement dans le cadre d’un appel d’offres ouvert.
Exemples de projets : Projets de taille moyenne à grande nécessitant une sélection restreinte
de fournisseurs qualifiés.
Avantages : Permet une sélection plus ciblée de fournisseurs qualifiés, réduisant le nombre
d’offres à gérer tout en maintenant une concurrence contrôlée.
Marché négocié :
Contexte : Ce mode est utilisé dans des situations spécifiques où il existe des circonstances
particulières telles que des délais serrés, des exigences techniques complexes ou des
partenariats spécifiques avec des fournisseurs déjà identifiés.
Exemples de projets : Projets nécessitant des solutions sur mesure, des partenariats
stratégiques avec des fournisseurs ou des contrats de recherche et développement.
Avantages : Offre une flexibilité accrue pour négocier des conditions spécifiques, adaptées
aux besoins uniques du projet, et permet de s’engager dans des discussions directes avec des
fournisseurs qualifiés.
Chaque mode de passation de marché présente des avantages et des inconvénients et doit être
choisi en fonction des caractéristiques spécifiques du projet, des objectifs recherchés et des
contraintes particulières auxquelles il peut être confronté.

Précisez le contexte particulier d’utilisation du mode de passation des marchés par


adjudication
Le mode de passation de marché par adjudication, ou appel d’offres, est généralement utilisé
dans les contextes où la transparence, l’équité et la concurrence sont essentielles. Voici le
contexte particulier d’utilisation de ce mode :
Projets publics : Les organismes gouvernementaux et les entités publiques utilisent souvent
l’adjudication pour les projets de construction, d’infrastructure, de services et
d’approvisionnement afin de garantir une procédure transparente et ouverte à tous les
fournisseurs qualifiés.
Exigences de financement international : Pour les projets financés par des institutions
internationales telles que la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international, l’utilisation
de l’adjudication est souvent exigée pour garantir la transparence et la conformité aux règles
de financement.
Projets de grande envergure : Les grands projets nécessitant des investissements importants et
des ressources considérables, tels que la construction d’infrastructures critiques (routes, ponts,
aéroports, etc.), sont souvent soumis à des appels d’offres pour garantir une concurrence
ouverte et obtenir les meilleures offres possibles.
Besoin de sélectionner le meilleur fournisseur : Lorsqu’il est important de sélectionner le
fournisseur offrant la meilleure combinaison de qualité, de prix et de capacité, l’adjudication
est utilisée pour permettre une évaluation objective des offres et une sélection transparente du
fournisseur le plus approprié.
Garantir l’équité et l’impartialité : Dans les environnements où la corruption et les
favoritismes sont des préoccupations, l’adjudication est utilisée pour garantir un processus
équitable et transparent, permettant à tous les fournisseurs qualifiés de soumettre des offres
compétitives.
En résumé, l’adjudication est largement utilisée dans les projets où la transparence, l’équité et
la concurrence sont des priorités, notamment dans les projets publics, les projets de grande
envergure et ceux financés par des institutions internationales.
7-Quels sont les objectifs de l’évaluation rétrospectives d’un projet ?
L’évaluation rétrospective d’un projet vise plusieurs objectifs importants :
Apprentissage organisationnel : Permettre à l’organisation de tirer des leçons des succès et des
échecs du projet afin d’améliorer ses processus, ses pratiques et sa gestion de projet à l’avenir.
Amélioration continue : Identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées
dans la planification, l’exécution et la gestion des projets futurs, afin d’optimiser l’efficacité et
l’efficience.
Responsabilité et redevabilité : Évaluer la performance du projet par rapport à ses objectifs
initiaux et aux attentes des parties prenantes, afin d’assurer une reddition de comptes
transparente et crédible.
Evaluation de l’impact : Évaluer les résultats et les impacts réels du projet sur ses
bénéficiaires et sur l’environnement dans lequel il opère, afin de mesurer sa contribution au
développement et à la réalisation des objectifs fixés.
Capitalisation des bonnes pratiques : Identifier et documenter les bonnes pratiques et les
succès du projet, afin de les partager et de les répliquer dans d’autres projets similaires au sein
de l’organisation.
Identification des leçons apprises : Recueillir des informations sur les erreurs commises, les
défis rencontrés et les solutions innovantes mises en œuvre tout au long du projet, afin d’en
tirer des leçons pour l’avenir.
Communication et valorisation des résultats : Communiquer les résultats de l’évaluation aux
parties prenantes internes et externes, afin de valoriser le travail accompli, de renforcer la
confiance et de maintenir l’engagement envers les objectifs de l’organisation.
En résumé, l’évaluation rétrospective d’un projet vise à fournir une analyse critique et
constructive de son déroulement et de ses résultats, dans le but d’améliorer la performance
future et de maximiser l’impact positif de l’organisation.
8-Est-ce que la méthodologie d’évaluation rétrospective varie-t-elle d’un bailleur de fonds à
un autre comme c’est le cas pour le cycle de gestion de projet ?
Oui, la méthodologie d’évaluation rétrospective peut varier d’un bailleur de fonds à un autre,
tout comme c’est le cas pour le cycle de gestion de projet. Chaque bailleur de fonds peut avoir
ses propres lignes directrices, politiques et procédures spécifiques en matière d’évaluation des
projets, dictées par ses objectifs institutionnels, ses priorités stratégiques et ses exigences de
reporting.
Certains bailleurs de fonds, tels que la Banque mondiale, le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) ou l’Union européenne, ont des normes et des méthodologies
d’évaluation spécifiques qui sont utilisées pour évaluer l’efficacité et l’impact des projets
financés. Ces méthodologies peuvent inclure des cadres d’évaluation standardisés, des critères
de performance spécifiques et des outils d’analyse définis.
D’autres bailleurs de fonds peuvent adopter des approches plus flexibles et adaptatives,
permettant une certaine latitude dans la conception et la mise en œuvre des évaluations
rétrospectives, en fonction des besoins spécifiques du projet et des contextes locaux.
En conséquence, les méthodologies d’évaluation rétrospective peuvent varier en termes
d’approches méthodologiques, de types de données recueillies, de critères d’évaluation
utilisés et de recommandations formulées. Il est donc important pour les gestionnaires de
projet de comprendre les exigences spécifiques de chaque bailleur de fonds et d’adapter
l’évaluation rétrospective en conséquence pour répondre à leurs attentes et leurs normes.

9-A qui s'adressent les recommandations d’une évaluation rétrospective de projet pour la
mise en œuvre ?
Les recommandations issues d’une évaluation rétrospective de projet s’adressent
généralement à plusieurs parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre et la gestion du
projet, notamment :
L’équipe de projet : Les recommandations sont destinées aux membres de l’équipe de projet,
y compris les gestionnaires de projet, les chefs de projet, les experts techniques et les
membres du personnel impliqués dans la mise en œuvre quotidienne du projet. Ils peuvent
utiliser ces recommandations pour ajuster les stratégies, les processus et les activités du projet
afin d’améliorer ses performances et ses résultats.
Les parties prenantes internes : Cela peut inclure les responsables hiérarchiques, les
départements ou les divisions au sein de l’organisation responsable du projet. Les
recommandations fournissent des orientations sur la manière dont l’organisation peut mieux
soutenir et faciliter la mise en œuvre des projets à l’avenir, en tenant compte des
enseignements tirés de l’évaluation rétrospective.
Les bailleurs de fonds : Les recommandations sont également destinées aux bailleurs de fonds
ou aux agences de financement qui ont soutenu le projet. Elles leur fournissent des
informations sur les performances du projet et des conseils sur la manière d’améliorer la
conception, la mise en œuvre et la gestion des projets futurs pour optimiser leur impact.
Les parties prenantes externes : Cela peut inclure les bénéficiaires du projet, les partenaires
locaux, les organisations de la société civile et d’autres parties prenantes externes impliquées
dans le projet. Les recommandations visent à informer ces parties prenantes sur les résultats
du projet et à les engager dans des discussions sur la manière d’améliorer les interventions
futures.
En résumé, les recommandations d’une évaluation rétrospective de projet sont destinées à
informer et à orienter diverses parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre, la gestion
et le financement du projet, afin d’améliorer les performances et les résultats des projets
futurs.

J’espère…

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