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Contenu de chapitre :
- L’introduction
1– Conditions objectives
A- Le statut de commerçant
2 – conditions formelles
Introduction :
Pour la déclaration de faillite et le règlement judiciaire, des conditions objectives sont requis,
qui sont la condition de statut et la condition d’opposition au paiement, et des conditions
formelles, qui sont l’émission d’une déclaration de faillite ou d’une décision de règlement
judiciaire et la condition de sa publication à diffamer le commerçant en faillite.
Selon cet article les conditions de faillite sont divisées en : conditions objectives et conditions
formelles
Le commerçant peut être une personne physique (humaine) ou une personne morale (fictive)
représentée par des sociétés et des institutions.
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CHAPITRE III : Conditions de faillite et règlement judiciaire
-Cela signifie que cette personne il faut qu’il soit exerce une activité commerciale et la
considère comme un métier, et cela doit être en son nom et pour son propre compte.
-Il ne doit pas faire partie des personnes interdites d’exercice du commerce.
-Il doit avoir atteint l’âge de la majorité (19 ans) (éligibilité au commerce).
-Toutefois, à titre exceptionnel, selon l’article 5 du code de commerce, un mineur est autorisé
à exercer le commerce si les conditions suivantes sont remplies : atteindre l’âge de 18 ans +
autorisation familiale + authentification du juge aux affaires familiales + inscription au
registre du commerce + publication au bulletin officiel des annonces légale.
-Un commerçant qui s’est retiré du commerce : peut être déclaré en faillite s’il présente la
demande dans un délai d’un an à compter du jour de la radiation du registre du commerce, et
c’est à ce moment-là que le tribunal confirme qu’il a cessé de payer avant la radiation. La
même règle s’applique au commandité qui se retire de la société en nom collectif si son retrait
intervient après que la société a cessé de payer et a déclaré sa faillite, et qu’il devient
également en faillite.
-En cas de décès d’un commerçant en cessation de paiement : sa faillite peut être
prononcée à la demande de l’un des héritiers afin de poursuivre son activité dans un délai
d’un an calculé à compter de la date du décès selon l’article 219 du Code de commerce ou à la
demande d’un de ses créanciers.
-Si une personne exerce une activité sous un nom d’emprunt : elle peut être déclarée en
faillite à condition qu’il soit prouvé qu’elle a cessé de payer ses dettes.
-Un commerçant étranger : peut être déclaré en faillite et est soumis aux dispositions de la
loi algérienne en matière de faillite, à condition qu’il soit commerçant et qu’il ait cessé de
payer ses dettes.
-Entreprise Solidaire :
Une fois celle-ci en faillite, tous les associés sont déclarés en faillite car ils ont la qualité de
commerçant dès l’immatriculation de l’entreprise au registre du commerce.
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CHAPITRE III : Conditions de faillite et règlement judiciaire
La faillite de l’un des associés dans son entreprise indépendante n’entraîne pas la faillite de
l’entreprise, mais plutôt sa dissolution et sa liquidation car elle repose sur une considération
personnelle, c’est-à-dire (confiance dans l’associé).
Exception : elle ne sera pas dissoute si un accord de non-dissoudre est stipulé dans les statuts
de la société.
Si cette société fait faillite, l’associé ne fait pas faillite car il n’a pas la qualité de commerçant
et sa responsabilité est limitée dans la mesure de son apport à son capital.
Exception : Le dirigeant peut être en faillite s’il est prouvé qu’il a mal géré l’entreprise.
Seuls les associés sont déclarés en faillite, mais les légataires ou actionnaires ne sont pas
responsables car ils n’ont pas la qualité de commerçant et leur responsabilité est limitée. Le
partenaire solidaire est le gérant et est donc déclaré en faillite (statut de commerçant).
Sa faillite est déclarée, et l’associé propriétaire du projet n’est déclaré en faillite que s’il est
gérant.
-Société dissoute :
Qui se dissout pour quelque raison que ce soit, par exemple si son capital est détruit et ne peut
pas continuer. Cette société peut être déclarée en faillite car après sa dissolution, la
personnalité juridique reste en place en raison des nécessités de liquidation. Pendant la
période de liquidation, le liquidateur peut être déclaré en faillite s’il cesse de payer ses dettes.
-Coopératives artisanales :
Elles peuvent être déclarées en faillite parce qu’elles sont en concurrence pour les fonds
d’autrui, à condition qu’il soit prouvé qu’elles ont cessé de payer leurs dettes. Quant à
l’artisan qui travaille seul ou avec les membres de sa famille, il n’est pas sujet à la faillite mais
au système de l’insolvabilité car il n’y a pas de spéculation.
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CHAPITRE III : Conditions de faillite et règlement judiciaire
Ils revêtent la forme d’une société par actions (nationale) ou d’une société à responsabilité
limitée (locale). Ils ne peuvent être déclarés en faillite qu’après avoir pris des mesures
préventives en raison du déficit financier, telles que l’État fournit des subventions pour apurer
leurs dettes ou les restructurer après ces procédures, Si ces institutions restent incapables de
rembourser leurs dettes, Elles seront déclarées en faillite.
Quelle que soit sa capacité de payer, que l’arrêt de paiement soit dû à une détresse passagère
ou accidentelle, il est déclaré en faillite.
1-Que la dette est due par le débiteur, c’est-à-dire qu’elle n’a pas été éteinte par prescription,
renonciation ou paiement.
2-Il doit être certain et exempt de toute contestation, c’est-à-dire que sa quantité ou son
existence n’est pas contestées.
3-Il doit être exigible, c’est-à-dire que sa date d’échéance est venue (date d’échéance).
5-La dette doit être commerciale, et selon l’article 216, le législateur algérien dit que même si
elle est civile.
Date d’arrêt :
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CHAPITRE III : Conditions de faillite et règlement judiciaire
la date du prononcé du jugement est la même que la date de cessation, et cela également selon
l’article 222/2 du Code de commerce.
Preuve de cessation :
La charge de la preuve incombe au demandeur qui a demandé sa faillite, qu’il soit débiteur,
tribunal, la poursuite ou créancier. La cessation de paiement peut être prouvée par tous
moyens et toutes preuves. La preuve est soumise au pouvoir discrétionnaire du juge.
A-La première condition : Délivrance d’un jugement de faillite par une autorité
judiciaire compétent :
1-Spécialisation spécifique :
Conformément à l’article 225, dernier alinéa du Code de commerce, il prévoit qu’il existe un
tribunal spécial le tribunal spécial le tribunal des faillites qui se réunit au siège de chaque
conseil judiciaire. Quant au tribunal ordinaire, il n’a pas de compétent pour trancher les
litiges liés a la faillite et selon la nouvelle loi sur les procédures civiles et administratives, la
compétence revient au pôle spécialisé en matière de faillite et de règlement judiciaire, mais il
n’a pas été créé n’installé, le tribunal des faillites est donc resté en charge de cette affaire.
Le ressort locale du tribunal de faillite est celui dans lequel se situe domicile du débiteur, est
si la société du tribunal compétent est celle dans le ressort de laquelle ce trouve le siège
principal de la direction de l’entreprise.
-Le créancier qu’a le droit : Demande la faillite car le débiteur ne paie pas dans le délai
imparti.
-Tribunal : l’article 216/2 est une exception pour préserver les droits des créanciers.
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CHAPITRE III : Conditions de faillite et règlement judiciaire
-Poursuite publique : selon l’article 225, dans le cas où le commerçant commet des délits de
faillite (fraude ou négligence).
1) Une autorité absolue : selon l’article 338 du Code de commerce, elle est applicable à
toutes les personnes, non seulement aux parties au procès. Contrairement aux autres décisions
judiciaires, sa validité est relative et limitée aux deux parties au procès.
2) Une décision constructive : elle crée une nouvelle situation juridique qui n’existait pas
avant son prononcé, et le débiteur acquiert également la qualité de failli ou de bénéficiaire
d’un règlement judiciaire.
4) Unité de faillite : Il n’est pas possible pour un commerçant d’être en faillite plus d’une fois
à la fois, conformément à la règle « pas de faillite sur faillite », il n’est pas permis à un
commerçant d’être déclaré en faillite une seconde fois si la première faillite est pas fermé.
2) Annonce le jugement en salle des séances dans laquelle le jugement de faillite à été rendu
pour une période de 3 mois afin que le public puisse le voir.
3) Publier le résumé du jugement au bulletin officiel des annonces légales du tribunal des
faillites dans un délai de 15 jours.
4) Publier le résumé du jugement dans le lieu où est située son entreprise, et s’il a des
succursales, il sera également publié au siège de la succursale afin que tous les clients
puissent le voir de peur d’avoir à nouveau affaire à lui pendant qu’il est en faillite.
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CHAPITRE III : Conditions de faillite et règlement judiciaire
Contenu du jugement :
Les informations qui doivent figurer dans le jugement sont les suivantes :
1-L’opposition à un jugement par contumace : doit avoir lieu dans un délai de 10 jours à
compter de la date du prononcé du jugement ou de la date de la dernière procédure si le
jugement nécessite une publication.
Les effets de cette opposition : L’affaire est répété devant le même tribunal saisi de l’affaire,
et le premier jugement est annulé comme s’il n’avait pas eu lieu
Le jugement de faillite est-il annulé si les fonds du débiteur apparaissent suffisants pour
payer ses dettes lors d’une opposition ou d’un appel ?
Avis (1) : La décision n’est pas annulée tant qu’elle a été rendue correctement.
Avis (2) : il estime que la faillite doit être rejetée si le tribunal constate que l’état de sursis de
paiement a disparu, et si l’opinion la plus probable.