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DOSSIER PEDAGOGIQUE

ENSEIGNANTS

COLLÈGE – LYCÉE

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SOMMAIRE

Georges Clemenceau 4

Appartement de G. Clemenceau 19

Chronologie 25

Bibliographie 28

Pour aller plus loin 31

Informations pratiques 34

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GEORGES CLEMENCEAU

(1841-1929)

Commencée en Vendée, sous le Second Empire, et achevée à Paris, au milieu de l’entre-deux guerres,
la vie de Georges Clemenceau est engagée au service de la justice et de la beauté. Il est homme d’Etat,
homme de lettres et amoureux des arts.

Il forme ses convictions républicaines dans l’opposition à Napoléon III. En 1876, médecin devenu
député, il se bat pour l’amnistie des Communards. Au Parlement comme dans la presse, il lutte pour
l’égalité, la liberté, la laïcité, contre l’intolérance et le colonialisme. Il inscrit la question sociale au cœur
de son action. Battu aux élections législatives en 1893, il entame « sa traversée du désert » et soutient
ardemment, à partir de 1897, la cause de Dreyfus innocent. Il se bat pour l’abolition de la peine de mort.
Passionné par le théâtre, il défend la culture pour tous et pour toutes. Ecrivain et collectionneur, il se
passionne pour la peinture et l’art asiatique.

Chef de gouvernement de 1906 à 1909, il est un ministre de l’Intérieur rigoureux et un réformateur


obstiné. En 1914, sénateur, il fustige, sur le Front et par sa plume, les impérities des responsables civils
et militaires, puis, président du Conseil et ministre de la Guerre à partir de novembre 1917, il conduit la
nation à la victoire. Avec les alliés de la France, il négocie le traité de Versailles.

Retiré des affaires, Georges Clemenceau écrit son testament politique. Il promeut l’œuvre du peintre
Claude Monet et part pour des voyages lointains.

Homme libre et pluriel, il combat toute sa vie pour une République forte et généreuse.

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LES TERRES DE CLEMENCEAU

La Vendée est la terre-mère de Clemenceau. Malgré son attachement à « ses champs, à ses fermes et à
ses chemins creux », il les quitte pour ses études à Nantes, puis à Paris, où il s’initie, jeune médecin, à
la politique. Meurtri par un chagrin d’amour, il part découvrir l’Amérique et sa démocratie. Après la
défaite de 1870 et la chute de l’Empire, devenu parlementaire, il aime à se rendre en Angleterre chez
son ami l’amiral Maxse ou prendre les eaux à Carlsbad, en Bohème autrichienne. En Normandie, il
acquiert, pour un temps, un petit château situé à Bernouville. En 1910, il va donner des conférences en
Argentine, en Uruguay et au Brésil. Dans les années 1920, retiré des affaires, il vit entre Paris et sa
maison vendéenne de Bélébat. Il accomplit deux voyages au long cours, en Egypte et en Asie, dont les
civilisations le fascinent. En 1922, il se rend aux Etats-Unis pour une visite ultime et chaleureuse.

Clemenceau et la Vendée

Georges Clemenceau naît en Vendée, le 28 septembre 1841, à


Mouilleron-en-Pareds Il passe ses premières années, avec ses
parents, ses frères et sœurs, au château de l’Aubraie, près de Sainte-
Hermine. Poursuivant ses études à Nantes et à Paris, il revient
régulièrement à l’Aubraie jusqu’à la mort de son père, en 1897. A
partir de 1869, il y installe sa jeune épouse américaine.

En 1920 il loue à Saint-Vincent-sur-Jard, près des Sables d’Olonne,


une maison de pêcheur posée sur la plage, dite Bélébat, qu’il
surnomme la bicoque. A Bélébat, il travaille à ses derniers livres et
aime à recevoir sa famille et ses amis chers –tel Claude Monet en
1921.

Clemenceau arrive à Paris

Clemenceau arrive à Paris à vingt ans, en octobre 1861. Il est accompagné par son père Benjamin, qui
l’introduit dans les milieux républicains et lui présente son ami Etienne Arago. Il s’installe au Quartier
latin dont il fréquente assidûment les cafés et « refait le monde ». Dans Le Travail, journal éphémère, il
publie des critiques politico-littéraires, s’en prenant à des auteurs favorables au régime en place. En
1862, il est incarcéré durant soixante-dix-sept jours à la prison de Mazas pour avoir appelé à manifester
lors de l’anniversaire de la proclamation de la Seconde République.

En prison, il rencontre Auguste Blanqui, l’enfermé », auquel il restera fidèle. Il soutient en 1865 sa
thèse de médecine, sous la direction de Charles Robin, inspirée par la pensée positiviste.

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Clemenceau et les Etats-Unis

Le jeune Georges Clemenceau séjourne entre 1865 et 1869 aux Etats-


Unis où il enseigne le français : occasion pour lui, jeune médecin de
vingt-quatre ans, de marcher sur les traces de Tocqueville, de découvrir
la démocratie américaine et d’y apprendre l’anglais. Correspondant pour
le journal le Temps, il observe la reconstruction du pays, après la guerre
de Sécession. Il y rencontre sa femme, Mary Plummer, qui sera la mère
de ses enfants.

Bien plus tard, retiré de toute activité politique après janvier 1920, il sort
de sa réserve, inquiet de voir les Etats-Unis- qui n’ont pas ratifié le traité
de Versailles auquel le président Wilson a largement contribué- céder
à la tentation de l’isolationnisme. En 1922, il s’y rend, sans mandat
officiel. Accueilli triomphalement par les autorités et l’opinion, il
appelle avec fermeté, délicatesse et amitié les Américains à participer
davantage aux affaires du monde, au service de la paix.

Les voyages de Clemenceau

« Les Français ne voyagent pas assez et vivent dans le dédain de la


géographie » se plaint le globe-trotter Clemenceau. Malgré le manque
chronique de temps ou d’argent, il a pu étancher sa soif « d’ailleurs ». De
l’Amérique, il connaît la côte Est des Etats-Unis, le Canada, l’Uruguay,
l’Argentine et le Brésil. Dans une Europe familière, il aime à se rendre au
Royaume-Uni, en Grèce, en Belgique et en Autriche-Hongrie.

De l’Afrique, il ne visite que tardivement l’Egypte et Djibouti. Quant à


l’Asie, elle lui offre son dernier grand périple : Ceylan, les Indes
britanniques, la Birmanie, Singapour, la péninsule malaise et l’archipel
indonésien.

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QUESTIONS

1. Rédige une courte biographie de Clemenceau qui aborde les points suivants : ses dates
de naissance et de mort, les lieux de sa jeunesse, son milieu social, les idées politiques
de sa famille et les siennes, ses études.

2. A quel âge, Clemenceau est-il parti – et combien de temps - aux Etats Unis. Qu’a-t-il
observé lors de son premier séjour aux Etats Unis ?

3. Combien de temps dure son dernier voyage ? Où a-t-il lieu ?

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PISTES PÉDAGOGIQUES

Cycle 4

EMC
Classe de 5ème
Thème : avoir une identité
Dans ce chapitre consacré au questionnement sur l’identité de la personne, il est demandé d’étudier les
différentes identités de chacun et de définir ce qu’est l’identité légale et de mettre en évidence les
éléments qui construisent une identité personnelle.

Une étude de cas à partir de la biographie de Georges Clemenceau peut être menée avec une classe.

Organisation

1. Les élèves ont à leur disposition soit le dossier pédagogique du Musée Clemenceau soit une
version allégée avec les principaux repères chronologiques et éléments biographiques de
Georges Clemenceau.

2. Ils en prennent connaissance puis selon une organisation voulue par l’enseignant (un travail par
binôme par exemple), analysent le ou les passages du dossier qui les concernent.

3. Avec les informations extraites, ils renseignent ensuite le tableau de synthèse sur l’identité
légale de Georges Clemenceau.

Les éléments de l’identité Georges Clemenceau


légale
Date de naissance

Lieu de naissance

Nom de famille

Prénom

Sexe

Nom de famille du père

Nom de famille de la mère

Nationalité

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4. Ils complètent ensuite une frise chronologique fournie par l’enseignant avec les dates et faits
essentiels de la biographie de Georges Clemenceau. Le but est ensuite d’amener les élèves à
faire émerger, à partir du parcours du personnage, les notions qui composent une identité
personnelle telles que :

• Le milieu familial, les origines sociales


• Les études
• La profession
• Les passions, les centres d’intérêt
• Les engagements

HISTOIRE :
Classe de 4ème
Thème 2 : L’Europe et le monde au XIXème siècle

On peut aborder la figure de Georges Clemenceau dans ce thème et plus précisément dans le second
chapitre intitulé « Conquêtes et sociétés coloniales ».

Il est indiqué que les enseignants peuvent y étudier une société coloniale et amener à un regard plus
critique sur les effets de la domination européenne.

L’enseignant peut partir d’une chronologie des différents voyages effectués par G. Clemenceau pour
mettre en valeur sa curiosité, son besoin de découvrir d’autres civilisations, d’autres cultures.
Cette chronologie sera ensuite mise en parallèle avec ses prises de position face au fait colonial et la
dénonciation qu’il en a faite.

On peut ici faire travailler les élèves d’une part sur les discours de Clemenceau qui s’opposa à la
colonisation et d’ autre part sur celui de Jules Ferry dans lequel il justifia la colonisation.

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L’HOMME D’ÉTAT, LE COMBATTANT POLITIQUE

La carrière politique de Georges Clemenceau est longue. Entamée à la fin du Second Empire dans
l’opposition républicaine, elle s’achève après la Grande Guerre. Tour à tour enfermé dans le Paris
assiégé de 1870, maire de Montmartre au début de la Commune, président du Conseil municipal de la
capitale, député de Paris puis du Var, non réélu au Parlement lors du scandale de Panama, journaliste de
combat, notamment pour la défense inflexible du capitaine Dreyfus, sénateur du Var, ministre de
l’Intérieur, président du Conseil par deux fois, il prend dans l’Histoire la figure d’un homme d’Etat hors
de pair. Aimé et admiré par les uns, contesté et haï par d’autres, souvent solitaire, il ne cesse pas, dans
la paix comme dans la guerre, de lutter pour la République dont il rêve, luttant sans relâche (et parfois
sans nuances) contre les injustices au-dessus de la compromission.

Débuts dans la vie politique

Le 18 janvier 1871, le roi de Prusse Guillaume 1er est proclamé empereur


allemand à Versailles. L’armistice avec l’envahisseur est signé le 26 janvier.
Georges Clemenceau, maire de Montmartre et député de Paris, refuse
d’approuver l’amputation du territoire national, dépouillé de l’Alsace et de la
Moselle. Il démissionne de l’Assemblée nationale. En mars 1871, il salue la
révolte patriotique des Parisiens, sans se rallier à la Commune. En 1876, il
est élu à nouveau député, dans le XVIIIe arrondissement. Peu après le succès
des républicains, en 1877, il se sépare de Gambetta et des hommes de
gouvernement, qu’il juge trop timorés dans leur volonté de réforme. Il fait
campagne, aux côtés de Victor Hugo, pour l’amnistie des communards.
Réélu député en 1881 sur un programme républicain plus radical , il devient
le chef de l’opposition d’extrême gauche et mène la bataille pour une
République juste et solidaire.

A la Chambre, hostile à la colonisation, il fait tomber, par son talent de tribun, les ministères successifs,
dont celui de Jules Ferry, son principal adversaire.

L’affaire de Panama

En 1893, à la veille des élections législatives, Clemenceau est la cible d’une violente campagne, à
l’Assemblée et dans la presse. On lui fait grief d’avoir entretenu une relation étroite avec Cornélius
Herz, un escroc impliqué dans le scandale de Panama qui a contribué à financer un temps son
journal, La Justice. Clemenceau prononce à Salernes, dans sa circonscription du Var, un discours
célèbre où il rejette les attaques en évoquant l’ensemble de sa vie publique et en rappelant sa probité
personnelle : « Où sont les millions ?… » Battu, il ne possède plus, pendant treize ans, de mandat

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électoral. Il se consacre au journalisme, dont il vit. Appauvri, il vend ses collections d’objets d’art aux
enchères et il s’installe dans l’appartement modeste de la rue Franklin.

L’Affaire Dreyfus

Clemenceau joue un rôle central, à partir de 1897, dans la réhabilitation du capitaine Dreyfus, qui a été
condamné iniquement par un tribunal militaire pour un espionnage imaginaire. Au côté de Jean Jaurès
et d’autres écrivains et intellectuels, il mène un combat acharné afin de faire révoquer le jugement. En
janvier 1898, à L’Aurore, il donne le titre fameux de « J’accuse » à la diatribe décisive d’Emile Zola
contre l’Etat-major. Il ne publie pas moins de 665 articles dans divers journaux, jusqu’à la victoire de la
vérité et de la justice.

Clemenceau, ministre de l’Intérieur

Le 13 mars 1906, Clemenceau, redevenu en 1902 parlementaire, sénateur du Var, est nommé ministre
pour la première fois, à soixante-cinq ans. Avec détermination, il prend le portefeuille de l’Intérieur
qu’il conserve lorsqu’il devient président du Conseil, quelques mois plus tard.

Il fait voter des lois sociales importantes, sur les retraites ouvrières, sur la journée de 10 heures, sur les
syndicats, il crée le premier ministère du Travail et il modère les formes de l’inventaire des biens d’église
consécutif à la Séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905. Par ailleurs, il évite de se laisser entraîner
dans la colonisation du Maroc et favorise en Asie une diplomatie de rapprochement avec le Japon.

Pour moderniser la police, il appelle Célestin Hennion directeur de la Sureté Générale. Celui-ci crée
les « brigades du Tigre », des unités régionales spécialisées dans la lutte contre le crime, développe les
moyens d’identité judiciaire, dote les policiers de leurs premières automobiles et d’une arme de poing
plus efficace. Clemenceau fait face à des grèves, dans le Nord à la suite de la catastrophe minière de
Courrières et dans le Midi viticole.

Soucieux de juguler la violence dans la rue, il se résout, après avoir tenté de parlementer avec les
grévistes, à envoyer la troupe, à plusieurs reprises. Il s’aliène ainsi la gauche socialiste conduite par
Jean Jaurès. Leurs duels oratoires à la Chambre sont fameux.

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Le Père la Victoire

Dans les premières années de la Grande guerre, Clemenceau intervient


activement comme président des commissions des Affaires étrangères et
de l’Armée au Sénat. Ses critiques des dirigeants civils et militaires
bravent la censure : son journal, L’Homme libre, suspendu en septembre
1914, reparaît immédiatement sous le titre L’Homme enchaîné.

En novembre 1917, à contre cœur, Raymond Poincaré, président de la


République, l’appelle à former le gouvernement. Président du Conseil,
Clemenceau est aussi ministre de la Guerre jusqu’à son départ, au début
de 1920. Sa volonté est implacable, son autorité indiscutée. Il impose
l’union des armées alliées sous le commandement unique du Général
Foch.

Clemenceau annonce l’Armistice à la tribune de la Chambre, le 11 novembre 1918.

Il est, du côté français, l’ artisan du Traité de Versailles négocié avec le premier ministre britannique
Lloyd George et le président américain Woodrow Wilson. Il évoquera cette période dans Grandeurs
et misères d’une Victoire, livre posthume.

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QUESTIONS

1. En 1876 : Clemenceau s’engage pour défendre un groupe de personnes très lourdement


punies pour leur révolte en 1871 ? De qui s’agit-il ?

2. À quel courant politique appartient-il sous la IIIème République ?

3. Vers 1875, il se bat pour imposer 7 réformes politiques et sociales. Recherche lesquelles.

4. Quelle a été sa position face à la question du colonialisme ? À quel autre personnage politique
s’est-il alors opposé ?

5. Quelle est sa position, son opinion face à l’idée très répandue au XIXème siècle, d’une hiérarchie
des « races » pour reprendre le terme utilisé à l’époque ?

6. Pourquoi lutte-t-il contre l’Église ?

7. Quelle a été sa position durant l’affaire Dreyfus ?

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8. Clemenceau a été surnommé « le premier flic de France ». Explique pourquoi.

9. Recherche les raisons pour lesquelles Clemenceau a été surnommé « Le Père la


Victoire », de 1917 à l’armistice du 11 novembre 1918. Tu peux t’aider des notions
suivantes : la politique intérieure, l’Arrière, la modernisation de l’armée, les Alliés.

10. Que lui est-il reproché après 1920 et le traité de Versailles ?

PISTES PÉDAGOGIQUES

HISTOIRE :
Classe de 4ème
Thème 3 : Société, culture et politique dans la France au XIXème siècle

On peut aborder Clemenceau en tant qu’homme politique dans ce thème lors des deux chapitres
suivants : « Une difficile conquête du vote de 1815 à 1870 » et « La Troisième République ».

On peut en effet associer à Clemenceau l’établissement durable du principe républicain et des prises de
position en faveur de la démocratie.

L’homme politique pourra donc être un fil conducteur lors de l’étude de la Troisième République :

• Par l’analyse de ses prises de position politique et l’évocation de son bilan politique et de ses
réformes, les principales problématiques de la Troisième République pourront être mises en
évidence : la question sociale, la laïcité, la Loi de Séparation de 1905, une police moderne.

• Par l’évocation de ses contemporains : adversaires politiques ou ses alliés (Arago, Blanqui,
Ferry, Gambetta, Hugo, Jaurès), on pourra appréhender les grandes phases et les crises de la
Troisième République. (La Commune, L’Affaire Dreyfus, Le Scandale de Panama...)

L’étude de l‘Affaire Dreyfus peut être totalement analysée au prisme de la biographie et des
engagements de Georges Clemenceau. Il sera alors proposé aux élèves d’analyser des articles de

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journaux, des caricatures, des textes de discours et de les confronter à d’autres prises de position
opposées, adverses.

L’évocation de l’activité journalistique de Clemenceau est indiquée pour une séance consacrée à
l’analyse de la presse et de son rôle durant la Troisième République. La séance peut s’appuyer sur
les divers journaux créés, dirigés par Georges Clemenceau ainsi que des combats qu’il y mena. Des
analyses de unes de journaux, de caricatures, dessins de presse et d’articles seront proposées aux élèves.

HISTOIRE
Classe de 3ème
Thème 1 : L’Europe, un théâtre majeur des guerres totales (1914-1945)

La figure politique de Georges Clemenceau a toute sa place dans le premier chapitre de ce thème :
« Civils et militaires dans la Première Guerre mondiale ».

Il s’agira ici d’évoquer à la fois un dirigeant politique et un acteur essentiel de ce conflit. Pour cela,
on proposera aux élèves un corpus documentaire qui pourra rassembler : des repères chronologiques
de la première Guerre mondiale associés à une chronologie des fonctions politiques occupées par
Georges Clemenceau durant le conflit, des extraits de discours ainsi que des photographies, notamment
de ses nombreuses visites aux soldats sur le front.

La problématique générale de la séance pourrait être : quel a été le rôle de Clemenceau durant la
Première Guerre mondiale ?

Elle permettrait dans un premier temps d’aborder des notions importantes de ce chapitre du programme
telles que : la censure, le dirigisme politique en temps de guerre, l’Union Sacrée, la guerre totale
puis dans un second, temps d’analyser le rôle prépondérant de Clemenceau dans l’élaboration du
Traité de Versailles.

Une conclusion serait alors possible autour d’un questionnement sur les qualificatifs donnés à Georges
Clemenceau : « Le Père la Victoire », « Le Tigre ».

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L’HOMME DE LETTRES – L’AMI DES ARTISTES

Célèbre pour son action politique, Georges Clemenceau est moins


connu pour ses écrits. La littérature, pourtant, n’est pas pour lui un
violon d’Ingres. Il est un brillant épistolier. Toute sa vie, il publie
articles, nouvelles, roman, pièce de théâtre, essais, biographie… Il
aborde tous les genres, à l’exception de la poésie. Il se veut homme
de lettres. Comme beaucoup d’auteurs de son temps, il commence par
la presse. En 1895, il rassemble une partie de ses articles pour publier
son premier ouvrage, La Mêlée sociale. D’autres recueils se
succèdent, politiques ou littéraires. Par deux fois, il choisit la fiction :
en 1898, il publie un roman, Les Plus Forts et, en 1901, une pièce
« chinoise », le Voile du bonheur, plusieurs fois portée à la scène. Sa
retraite est féconde. A côté d’un vaste testament politique et
philosophique, Au Soir de la pensée, et d’un livre de défense et
illustration de l’œuvre de Claude Monet, il offre à son dernier amour,
Marguerite Baldensperger, un Démosthène où on le retrouve sous le
masque de l’orateur de l’athénien.

Clemenceau journaliste

Le retrait forcé de Clemenceau du Parlement, en 1893, après le scandale de Panama, le conduit à se faire
journaliste à temps plein. Il a cinquante-deux ans. Désormais, il vit de sa plume et il publie des milliers
d’articles – une dizaine par semaine jusqu’à son élection au Sénat, en 1902, dans la Justice, l’Aurore, la
Dépêche du Midi et divers autres organes de presse. Six volumes rassemblent ses articles lors de l’affaire
Dreyfus, essentiels dans le combat pour la défense du capitaine innocent. Entre janvier 1901 et mars
1902, il rédige seul une gazette hebdomadaire qu’il intitule le Bloc. Plus tard il fonde l’Homme libre, où
il est constamment présent et qui, durant la Grande guerre, au temps de la censure, devient l’Homme
enchaîné. Il ne lève sa plume que lors de ses passages au gouvernement.

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Clemenceau et les artistes de son temps

Toute sa vie, Clemenceau nourrit une passion pour la création artistique. Initié à l’art contemporain par
son ami Gustave Geffroy, il se fait lui-même critique, mécène, défenseur des plus grands artistes de
son temps, tels Manet ou Whistler, dont il fait entrer les chefs-d’œuvre dans les musées nationaux.
Dans les années 1880, il s’attache à l’art japonais, achetant estampes et boîtes à encens.

A la fin de sa vie, il approfondit une amitié intense avec Claude Monet, le soutient sans relâche, favorise
son projet de donation des Nymphéas, installés à l’Orangerie.

Clemenceau est peint par Manet, Raffaëlli et Eugène Carrière. Son buste est modelé, entre plusieurs
autres, par Rodin qui s’attache à saisir, comme l’écrit Gustave Geffroy, « dans une admirable et
définitive image de bronze, toute l’énergie, toute la force de l’homme indomptable ».

QUESTIONS

1. Quelles ont été les relations entre Clemenceau et la Presse ?

2. Clemenceau a été un auteur. Recherche le titre et le genre de ses principales œuvres.

3. Clemenceau a été un amateur d’art. Recherche dans sa vie et ses amitiés les éléments
qui le prouvent.

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PISTES PÉDAGOGIQUES

HISTOIRE
Classe de 4ème
Thème 2 : L’Europe et le monde au XIXème siècle

Dans le chapitre consacré à « L’Europe et la Révolution industrielle », on peut aborder avec les élèves
l’étude des modifications artistiques des dernières décennies du XIX ème siècle dans le sillage de la
Révolution industrielle et des conséquences qu’elle entraîna.

Cette étude se fera par le biais de la découverte et de l’analyse des liens étroits entre Georges
Clemenceau et les arts de cette période. Plusieurs problématiques peuvent être proposées aux élèves
pour les guider et utiliser au mieux les ressources du musée et de l’appartement.

- Quelles furent les prises de position de Georges Clemenceau par rapport aux divers mouvements
artistiques de son époque : Japonisme, Impressionnisme ?
- Quels furent les liens entretenus par Georges Clemenceau avec certains artistes contemporains :
Manet, Monet, Rodin, Whistler... ?

Quelles sont les représentations artistiques de Georges Clemenceau ? Que nous disent-elles à la fois du
modèle mais aussi des divers mouvements artistiques et des artistes ?

Ces trois problématiques seront abordées par un corpus documentaire : textes, articles écrits par Georges
Clemenceau, portraits et tableaux, photographies...

Les compétences travaillées pourront être notamment : analyser un document écrit, en extraire des
informations, confronter, croiser divers documents et les mettre en relation avec un contexte historique,
analyser une peinture et une sculpture.

LYCEE
HISTOIRE
Classe de Première
Thème : Guerres mondiales et espoirs de paix
Chapitre : l’expérience combattante dans une guerre totale

On peut ici reprendre la proposition faite pour les classes de 3è mais en adaptant au niveau du lycée à la
fois, les documents proposés et les questionnements qui y sont associés.
L’accent sera mis sur les liens privilégiés qu’entretinrent Georges Clemenceau et les Poilus durant le
conflit. L’étude pourra s’appuyer sur des documents plus ciblés : photographies, discours mais aussi
extraits du livre posthume Grandeurs et misères d’une Victoire.

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L’APPARTEMENT

DE

GEORGES CLEMENCEAU

Installé depuis 1896 dans cet appartement de quatre pièces


s’ouvrant sur un jardin privé avec vue sur la tour Eiffel, Georges
Clemenceau continue à y habiter pendant les périodes où il entra
au gouvernement, président du Conseil, ministre de l’Intérieur
(1906-1909) puis ministre de la Guerre (1917-1920).

En mai 1926, James Stuart Douglas, un mécène américain,


apprenant que le Tigre, alors locataire, risquait de devoir
déménager (l’immeuble venait d’être mis en vente dans son
entier par adjudication) s’en rend acquéreur par l’intermédiaire
de son agent à Paris, Henry Seldon Bacon, contrecarrant les
projets d’agrandissement du collège Saint-Louis de Gonzague
contigu.

A la mort de Georges Clemenceau, Bacon crée une fondation (la


« Fondation le musée Clemenceau ») qu’il dote de l’immeuble et dont l’objet social reste, aujourd’hui
encore, de perpétuer le souvenir intime de Georges Clemenceau en conservant l’appartement dans l’état
où il se trouvait le jour de son décès et en recueillant dans l’immeuble tout livre ou objet propre à servir
sa mémoire. Les trois enfants de Clemenceau, Madeleine, Thérèse et Michel, acceptent de laisser dans
l’appartement l’essentiel du mobilier, des tableaux et des objets qui s’y trouvaient, et en font donation à
la Fondation

L’appartement de Georges Clemenceau ouvre ses portes au public dès le 29 novembre 1931, deux ans
seulement après la mort du Tigre. Une galerie documentaire est inaugurée le 19 mai 1937, à l’étage au-
dessus. Puis en 1955, l’appartement de Georges Clemenceau et le jardin ont été classés Monument
Historique.

Le vestibule et le cabinet de travail de Clemenceau ont été restaurés à l’identique en 2015. Il reste à
restaurer la chambre à coucher, la salle de bain, la bibliothèque et la salle à manger, dont le dernier
chantier de réfection date des années soixante.

Pour marquer le centenaire de l’arrivée au pouvoir du Tigre en novembre 1917, comme président du
Conseil et ministre de la Guerre, la Fondation a mené à bien en 2017 une rénovation complète de sa
galerie documentaire, avec une muséographie complètement renouvelée, selon une scénographie
moderne.

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QUESTIONS

L’appartement se compose de _____ pièces :

Un ________________________________________________________________________

Une _______________________________________________________________________

Une _______________________________________________________________________

Une petite __________________________________________________________________

Sans oublier un coquet petit ____________________ donnant sur un monument très parisien :
la _________________________________________________________________

La salle à manger est formée de deux pièces réunies en une seule. Regarde bien le document
exposé sur la petite table, entre les deux fenêtres.

Qui en est l’auteur ?

Qui est le destinataire ?

Résume ce qui est dit en quelques mots :


______________________________________________________________

___________________________________________________________________________

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Cette fois, la pièce est plutôt influencée par la Grèce antique. Trouve trois objets montrant
cette influence : ______________________________________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

Lieu intime par excellence, sa ______________ montre de nombreux souvenirs rapportés de


ses voyages en Orient. Trouve deux objets montrant cette fascination de Clemenceau pour
l’Asie : _________________________________________

_________________________________________

A la tête de son lit, une invention moderne pour l’époque : le _________________________.

En face du lit, on note également un petit meuble, un ______________________________, où


Clemenceau pouvait travailler dès 3 heures du matin sans déranger personne.

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Dans le ____________________, la fabuleuse table de travail de Clemenceau en forme de
____________________ supportée par __________ pieds est l’œuvre de Gabriel Viardot,
ébéniste parisien, cette table occupe, devant l’impressionnante cheminée, la plus grande partie
de l’espace. Clemenceau avait dans son appartement 4 000 livres, dont la moitié dans son
cabinet de travail.

Fais la liste des objets figurant sur cette table : __________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________

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Entre la _______________________ et la _____________________________, une pièce
petite et tout en longueur, mais très pratique : la _______________________________.

Contre le mur, au-dessus de la baignoire, un antique ___________________________

et, par terre, l’ancêtre du ______________________________________________________

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PISTES PEDAGOGIQUES

HISTOIRE DES ARTS


Classe de Seconde : Enseignement d’exploration
Option : patrimoines

Dans le cadre de cette option il s’agit d’aborder les préoccupations patrimoniales et de familiariser
progressivement les élèves à des lieux patrimoniaux.

Le musée Clemenceau ainsi que l’appartement peuvent ainsi servir de point de départ à un projet
collectif et à une mise en activité des élèves.

Les compétences travaillées : l’éducation au regard, l’attention portée aux héritages culturels et
patrimoniaux, la connaissance de la problématique des patrimoines, les enjeux de la conservation, la
conquête progressive d’une familiarité avec des lieux patrimoniaux.
Les questionnements possibles : les usages passés et présents des lieux, les états successifs, les
problèmes de conservation et de restauration (comment restaurer sans dénaturer, respecter l’état ancien,
les choix à faire, …) .

Le questionnement à propos des métiers rencontrés : de l’administration, de la conservation, du


service des publics.

Les réalisations menées par les élèves :

• La recherche documentaire,
• La création et la présentation de supports variés : photographies, plaquettes, guides, pages
internet, affiches, présentant le lieu
• La réalisation d’un reportage photo, sonore ou audiovisuel sur le lieu
• La mise en images, en sons, en mots d’une visite
• La préparation et l’animation d’une visite

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CHRONOLOGIE

GEORGES CLEMENCEAU

(1841 – 1929)

dates Vie de Georges Clemenceau Contexte Clemenceau et les arts


historique
24 septembre Naissance à Mouilleron en Loi sur le travail
1841 Pareds, Vendée des enfants

1858 - 1865 Etudes de médecine à Nantes Second Empire


puis à Paris (1852 – 1870)
Engagement contre Napoléon
III
1865 - 1869 Départ pour les Etats-Unis 1865 : fin de la
Mariage avec Mary Plummer guerre de Sécession

1870 - 1876 Maire du 18ème arrondissement IIIème république 1874 : première exposition
Conseiller municipal puis (1870 – 1940) impressionniste à Paris
président du Conseil municipal Commune de Paris 1879 : Edouard Manet peint
de Paris (printemps 1871) deux portraits de Clemenceau
Député de Paris

1880 Fonde le journal La Justice

1885 - 1893 Député du Var – Débat avec 1892 : Scandale de 1891 : renoue avec Monet
Jules Ferry sur la colonisation Panama grâce à Gustave Geffroy
et le concept de « race
inférieure »

1893 Défaite dans le Var Condamnation Ruiné, Clemenceau disperse


Clemenceau s’affirme comme d’Alfred Dreyfus ses collections d’art asiatique
journaliste et écrivain

1896 Installation rue Franklin Publie en 1895 dans La


Justice un article sur les
cathédrales de Monet.

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1898 Publication du J’accuse dans Monet lui offre Le Bloc.
l’Aurore dont Clemenceau est 1901 Clemenceau fait donner
un des rédacteurs depuis 1887 au théâtre de la Renaissance
Il écrira 665 articles pour la 1906 : Dreyfus est une pièce dont il est l’auteur,
défense de Dreyfus amnistié le Voile du Bonheur

1906 - 1909 Elu sénateur dans le Var en Grève des mineurs 1911 : Auguste Rodin
1902, Clemenceau devient Mouvement des entreprend de réaliser un
ministre de l’Intérieur et vignerons du Midi buste de Clemenceau
président du Conseil
Création du ministère du
Travail et réorganisation de la
Police (Brigades du Tigre)

1913 - 1917 Fonde l’Homme Libre qui 2 août 1914 : début Encourage son ami Monet à
deviendra L’Homme Enchaîné de la 1ère guerre peindre les Nymphéas et
en 1914 mondiale organise leur installation à
Nombreuses visites sur le l’Orangerie
Front.

1917-1920 Ministre de la guerre et Armistice, Traité de


président du Conseil – Versailles (1919)
Emménage à Bélébat

1920-1922 Voyage jusqu’en Indonésie et Difficultés


tournée de conférences aux d’application du
Etats-Unis Traité de Versailles

1923-1929 Derniers ouvrages. Rencontre 1927 : inaugure l’installation


Marguerite Baldensperger, son des Nymphéas à L’Orangerie,
dernier amour – Il écrit, à sa quelques mois après la mort
demande Démosthène de Claude Monet

24 novembre Mort de Georges


1929 Clemenceau, rue Franklin

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QUESTIONS

À quoi correspondent les périodes suivantes dans la carrière politique de Clemenceau ?

- 1870-1876 =………………………………………………………………

- 1885- 1893 =………………………………………………………………

- 1906- 1909 =…………………………………………………………….

- 1917- 1920 = ……………………………………………………………

DATES CLES

1870-1876 Maire de Montmartre – débuts dans la vie parlementaire


1885 Affrontement avec Jules Ferry sur la colonisation
1898 Publication du J’accuse de Zola dans l’Aurore
1906 Ministre de l’Intérieur et Président du Conseil
1917 Chef du gouvernement de guerre
1927 Installation des Nymphéas à l’Orangerie

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BIBLIOGRAPHIE

ŒUVRE DE GEORGES CLEMENCEAU

Recueils d’articles et nouvelles

• La Mêlée sociale, Charpentier et Fasquelle, 1895, 470 pages. (Réédition : Clemenceau,


Georges, La mêlée sociale, édition établie, commentée et présentée par Sylvie Brodziak,
collection Textes de littérature moderne et contemporaine dirigée par Alain Montandon,
Honoré Champion, 2014, 441 pages)
• Le Grand Pan, Charpentier et Fasquelle, 1896, 402 pages.
• Les Plus Forts, Fasquelle, 1898, 490 pages.
• Au Pied du Sinaï, H. Floury, 1898, 107 pages (illustrations de Henri de Toulouse-Lautrec)
• Au Fil des Jours, Fasquelle, 1900, 495 pages.
• Aux Embuscades de la vie, Fasquelle, 1903, 402 pages.
• Figures de Vendée, Méry et Hessèle, 1903, 119 pages, 52 eaux-fortes de Charles Huard.
• Dans les champs du pouvoir, Payot, 1913, 416 pages

Roman

• Les Plus Forts, Fasquelle, 1898, 490 pages.

Affaire Dreyfus

• L’Iniquité, Stock, 1899, 599 pages, (Affaire Dreyfus I) (réédition : Clemenceau, Georges,
l’Affaire Dreyfus, L’iniquité, présentation Michel Drouin, Mémoire du Livre, 2001)
• Vers la Réparation, Stock, 1899, 559 pages (Affaire Dreyfus II) (réédition : Clemenceau,
Georges, l’Affaire Dreyfus, vers la Réparation, présentation Michel Drouin, Mémoire du
Livre, 2003)
• Contre la justice, Stock, 1900, 454 pages (Affaire Dreyfus III) (réédition : Clemenceau,
Georges, l’Affaire Dreyfus, Contre la Justice, présentation Michel Drouin, Mémoire du
Livre, 2007)
• Des juges, Stock, 1901, 460 pages (Affaire Dreyfus IV) (réédition, Clemenceau, Georges,
l’Affaire Dreyfus, Des Juges, présentation Michel Drouin, Mémoire du Livre, 2009)
• Justice militaire, Stock, 1901, 473 pages (Affaire Dreyfus, V)
• Injustice militaire, Stock, 1902, 500 pages (Affaire Dreyfus VI)
• La Honte, Stock, 1903, 356 pages, (Affaire Dreyfus VII)

Pièce de théâtre

• Le Voile du bonheur, Fasquelle, 1901, 63 pages, éditée en comédie musicale, 1911, musique
de Charles Pons, édition de la Sirène, 1918.

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Récit de voyage

• Notes de voyage dans l’Amérique du Sud, Hachette, 1911, 279 pages.

Essais

- Démosthène, Plon, 1926, 125 pages


- Au soir de la pensée, Plon, 1927, 2 volumes soit 980 pages.
- Claude Monet, les Nymphéas, Plon, 1928, 124 pages.
- Grandeurs et misères d’une victoire, Plon, 1930, 374 pages. (Publication posthume).

Préfaces

• Les Massacres d’Arménie, Mercure de France, 1896, 296 pages


• Brulat Paul, L’Affaire Dreyfus. Violence et raison, Stock, 1898, 270 pages.
• Le procès du Refuge de Tours, audiences correctionnelles des 18, 19, 20, 21 juin 1903,
compte-rendu sténographié, prix 75 centimes, édition de La Dépêche de Tours, 1903.
• Périn Georges, Discours politiques et notes de voyages, Paris, 1905.
• Lettres de Lord Byron, traduction par Jean Delachaume, Calmann-Lévy, 1911, 434 pages.
• Jacquet Louis, L’Alcool, étude économique générale, Masson, 1912, 947 pages.
• Bernhardi Friedrich von, Les ambitions allemandes et la guerre. Notre avenir. Louis
Conard, 1915, 178 pages.
• Tardieu André, La Paix, Payot, 1921, 520 pages.
• Pavie, Auguste, A la conquête des cœurs, le pays des millions d’éléphants et du parasol
blanc, les pavillons noirs, Déo-Van-Tri, in Colonies et Empires deuxième série. Les
Classiques de la Colonisation, Clemenceau (Préf. 1921), PUF 1947, 383 pages.
• Clarkson Grosvenor B., Industrial America in the World War, the strategy behind the line,
1917-1918, with an introduction by Georges Clemenceau, Boston, Houghton Mifflin, 1923,
573 pages.

Correspondances

• Georges Clemenceau, correspondance (1858-1929), édition établie et annotée par Sylvie


Brodziak et Jean-Noël Jeanneney, Paris, éditions Robert Laffont et Bibliothèque nationale
de France, collection Bouquins, 2008.
• Georges Clemenceau, correspondance avec Claude Monet, Réunion des Musées
Nationaux, 2008.

BIBLIOGRAPHIE

• ARTARIT, Jean, Clemenceau, un destin, Editions du Centre Vendéen de Recherches


Historiques, 2018.
• BECKER, Jean-Jacques, Clemenceau en 30 questions, Geste éditions,2003.
• BENJAMIN, René, Clemenceau dans la retraite, éditions Plon, 1930.
• BRODZIAK, Sylvie, Clemenceau, Paris, PUV, collection Libre cours, 2015.
• BRODZIAK, Sylvie, Clemenceau, la liberté à tout prix, collection les Rebelles dirigées par
Jean-Noël Jeanneney, volume 7, Société éditrice du Monde, 2012.
• BRODZIAK, Sylvie et FONTAINE, Caroline (dir.), Clemenceau et la Grande Guerre, Geste
édition, 2010.

29
• BRODZIAK, Sylvie et DROUIN, Michel (dir.), Clemenceau et le monde anglo-saxon Geste
éditions, 2005.
• BRODZIAK, Sylvie et TOMEI Samuël(dir.) Dictionnaire Clemenceau Paris, collection
Bouquins, Robert Laffont,2017.
• BRODZIAK, Sylvie et SEGUELA, Matthieu (dir.), Clemenceau et les arts, Editions du Centre
Vendéen de Recherches Historiques, 2016.
• DAUDET, Léon, La vie orageuse de Georges Clemenceau, Albin Michel, 1938.
• DUROSELLE, Jean- Baptiste, Clemenceau, Fayard, 1988.
• DUVAL STALLA, Alexandre, Claude Monet, Georges Clemenceau, une histoire, deux
caractères Biographie croisées, Gallimard, 2010.
• GARRIGUES, Jean, Le monde selon Clemenceau, Tallandier, 2014
• GEFFROY, Geffroy, Clemenceau, éditions Cres, 1918
• GUIRAL Pierre, Clemenceau en son temps, Grasset, 1994.
• JEANNENEY, Jean-Noël, Clemenceau, portait d’un homme libre, Ed. Menges, 2005
• JEANNENEY, Jean Noël, Clemenceau, Dernières nouvelles du Tigre, CNRS Editions, 2016.
• JEANNENEY, Jean Noël, Le Tigre parle encore. Dialogues avec Jean Martet, CNRS Editions,
2016.Biblis, 2017.
• JULLIARD, Jacques, Clemenceau, briseur de grèves, Collection Archives Julliard, 1965.
• MARTET, Jean, Clemenceau peint par lui-même, Albin Michel, 1930.
• MARTET, Jean, Le silence de M. Clemenceau, Albin Michel 1929.
• MARTET, Jean, La mort du Tigre, Albin Michel 1929.
• MONNERVILLE, Gaston, Clemenceau, Fayard 1968
• SEGUELA, Matthieu, Clemenceau et la tentation du Japon, CNRS Ed. 2014.
• TOMEI, Samuël, Clemenceau le combattant, Documentation Française, 2008
• TOMEI, Samuël, Clemenceau au Front, Ed. Pierre de Taillac, 2014.
• WINOCK, Michel, Clemenceau, Perrin, 2011.
• WORMSER, Georges, Clemenceau vu de près, Hachette 1979 ;
• WORMSER, Georges, La République de Clemenceau, PUF, 1961.

DISCOURS

• CLEMENCEAU, Georges, Articles et discours de guerre : 1914-1918, présentation Jean-


Jacques Becker, éditions Pierre de Taillac, 2012.
• GARRIGUES, Jean, Les grands discours de la Troisième République. De Victor Hugo à
Clemenceau, Armand Colin, 2004.

Les grands discours de Georges Clemenceau sont disponibles sur le site de la Bibliothèque Nationale
de France : https://gallica.bnf.fr

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POUR ALLER PLUS LOIN

FILMOGRAPHIE

Films

• 1961 : Le Président d’Henri Verneuil d’après le roman de G. Simenon


• 1963 : Landru de Claude Chabrol – Clemenceau incarné par Raymond Queneau
• 2012 : Clemenceau, téléfilm d’Olivier Guignard – Clemenceau incarné par Didier Besace.

A l’étranger

• 1918: Why America will win de Richard Stanton (USA)


• 1930: Dreyfus de Richard Oswald (all)
• 1931 : Dreyfus de F.W. Kraemer et Milton Rosmer (UK)
• 1938 : La vie d’Emile Zola de William Diertle (USA)
• 1945 : Wilson de Henri King (USA) – Clemenceau incarné par Marcel Dallio

Séries

• 1974-1983 : Les Brigades du Tigre de Claude Desailly – Clemenceau incarné par Raoul Curet
(S2E1) et Bernard Lavalette (S4E4)

A l’étranger

• 1981: Le Life and time of David Lloyd Georges (UK)


• 1992 : Les aventures du jeune Indiana Jones (S2 E21) de Georges Lucas
• 1999 : Wo de 1919 de Jian-Zhong Huang (CH)

Film – Documentaires

• 1928 : Clemenceau, film interview muet d’Henri Diamant Berger


• 2008 : Clemenceau, film de Jérôme Diamant Berger d’après les extraits réalisés par Henri
Diamant Berger – Michel Bouquet incarne Clemenceau
• 2013 : Secrets d’Histoire (France2)
• 2016 : Duel : Clemenceau Ferry, le calme et la tempête, S3, par Joel Calmettes (France 5)
• 2018 Clemenceau dans le jardin de Monet par François Prodromides, Zadig Production (Arte)
• 2018 : Clemenceau, retours en Vendée, de Robert Genoud, Callysta Productions
• 2019 : Clemenceau, chef de guerre, de Jean Baptiste Dusseaux, ABC Production

Films tirés des œuvres de Clemenceau

• 1910 : Le Voile du Bonheur de Albert Capellani

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• 1923 : Le Voile du Bonheur de Edouard Emile Violet

A l’étranger

• 1920 : The Strongest par Raoul Walsh (USA) d’après le roman Les plus forts (1898) de G.
Clemenceau

RESSOURCES PEDAGOGIQUES

MUSEE CLEMENCEAU www.musee-clemenceau.fr

CANOPE – WEB Doc Clemenceau www.reseau-canope.fr

La Fondation le musée Clemenceau tient à remercier Madame Paule Scheffer, professeur d’Histoire-
Géographie, Collège Jacques Prévert, Verson (14790) pour son aide à la fabrication du dossier
pédagogique.

Le Musée est propriétaire des images. Celles de l’appartement ont été prises par M. Bury.

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INFORMATIONS PRATIQUES

Les groupes scolaires

Au premier étage, une galerie expose de nombreux objets retraçant la vie politique et la vie personnelle
de Georges Clemenceau, dans une scénographie entièrement renouvelée en 2017, à l’occasion des
célébrations du centenaire de son arrivée décisive au pouvoir durant les heures les plus sombres de la
Première Guerre mondiale. Le parcours a pour approche « de montrer moins pour montrer mieux » en
intégrant l’utilisation de moyens modernes de médiation autour de thèmes : Les Terres de Clemenceau,
Le combattant politique/ l’Homme d’Etat, L’homme de lettres/l’ami des artistes.

Le musée Clemenceau accueille les groupes scolaires le matin, durant les heures de fermeture du musée.
Pour des raisons de sécurité, les groupes scolaires doivent être repartis par moitié visitant
alternativement l’appartement de Clemenceau et la galerie.

Les groupes sont animés par l’administratrice et l’administratrice adjointe.

Public : Classes de CM2 – collège – lycées


National
Horaires :9h – 13h
Durée :90 mn
Tarifs : 50€

Consignes : Pour des raisons de sécurité, le musée ne peut accueillir plus de 20 personnes
simultanément. Les groupes scolaires doivent être repartis par moitié visitant alternativement
l’appartement de et la galerie. Les groupes sont animés par l’administratrice et l’administratrice adjointe.

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Contact :
Lise Lentignac, administratrice adjointe

Fondation le Musée Clemenceau


8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
tel : 01 45 20 53 41
www.musee-clemenceau.fr

Métro : Passy, Trocadéro


Bus : 22, 32, 63, 72

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