Vous êtes sur la page 1sur 2

Argument Bergson

Moi Bergson pense que le temps est au-delà qu’une simple dimension de la réalité. Si le mètre,
Kilomètre ne sont que de simple échelle de mesure. Le temps lui, rythme notre vie.

Au-delà d’une mesure physique c’est avant tout une mesure spatiale. Quand je suis des yeux sur le
cadrant de l’horloge le mouvement de l’aiguille. Ces aguilles comme on pourrait le croire ne mesure
pas la durée. Je me borne de compter mais en dehors de moi dans l’espace, il n’y a jamais qu’une
position unique de l’aiguille. L’observation qui compte soixante seconde ne fait que remplacer a
soixante reprises une oscillation par une autre dans l’espace. . Chaque seconde passée ne fait que
substituer une position spatiale de l'aiguille par une autre. Nous ne faisons que compter des
changements de position dans l'espace, ce qui ne reflète pas la véritable essence de la durée car ce
dernier est bien plus que la somme de parties spéciales. De ce fait c'est le mouvement de l'aiguille à
travers l'espace, et non pas la durée elle-même.

Alors que le temps est extérieur a l’Homme la durée lui est intime car comme elle est éprouvée par le
sujet, elle ne peut être ni divisé, ni mesurée. La durée est plutôt une expérience subjective et
intérieure comme un flux continu et indivisible de la conscience.

Demandez à vos adversaires de se rappeler un événement marquant de leur vie et de décrire


comment le temps a semblé s'écouler pendant cet événement. Vous constaterez probablement des
variations significatives dans leurs réponses, ce qui illustre la subjectivité de la durée.

Par exemple si je veux me préparer un verre d’eau sucrée, j’ai beau faire, je dois attendre que le
sucre fonde car le temps que j’ai à attendre n’est plus un temps mathématique. Ces 5mins
mathématiquement compté et calculé ont pour moi été 15mins pour quelqu’un d’autre 2min.

Cette différence de perception de la durée souligne le caractère subjectif et fluide de cette


expérience. Elle dépend de facteurs individuels tels que l'implication personnelle, l'attente,
l'attention et même l'état émotionnel. Ainsi, la durée ne peut être réduite à une simple quantité de
temps, mais elle est plutôt une expérience complexe et indivisible, intrinsèquement liée à la manière
dont chaque individu perçoit et vit le temps.

La science est incapable de représenter le temps dans sa totalité en raison de sa méthodologie


fondamentalement analytique et quantitative. La science, telle qu'elle est pratiquée, repose sur la
mesure, la quantification et la division des phénomènes pour en extraire des lois générales et des
modèles prédictifs. Cette approche réductionniste est insuffisante pour appréhender la vraie nature
du temps en tant qu'expérience subjective et qualitative.

Premièrement, la science traite le temps comme une variable indépendante, qu'elle peut découper
en segments égaux et mesurer de manière objective. Mais le temps est bien plus complexe que cela.
Il est vécu de manière individuelle et subjective, influencé par des facteurs tels que les émotions, les
perceptions et les souvenirs, ce qui rend difficile, voire impossible, sa représentation par des moyens
purement scientifiques.

Deuxièmement, la science cherche à comprendre le temps en le réduisant à des concepts


mathématiques et à des modèles abstraits, tels que les équations différentielles et les graphiques.
Cependant, Bergson affirme que ces représentations ne saisissent que des aspects superficiels du
temps, en négligeant sa dimension qualitative et indivisible.

le temps est plutôt une réalité en constante évolution, en perpétuel devenir, qui échappe aux
tentatives de le fixer dans un cadre rigide et universel.

Un exemple puissant qui soutient cette idée est la théorie de la relativité restreinte d'Albert Einstein.
Cette théorie, développée au début du XXe siècle, a révolutionné notre compréhension de l'espace et
du temps. Einstein a montré que le temps n'est pas une constante absolue, mais qu'il peut être
modifié en fonction de la vitesse et de la gravité.

Un des concepts clés de la relativité restreinte est la dilatation temporelle. Selon cette théorie, plus
un objet se déplace vite par rapport à un observateur, plus le temps semble s'écouler lentement
pour cet objet par rapport à l'observateur. Par exemple, un astronaute voyageant à une vitesse
proche de celle de la lumière percevrait le temps différemment de quelqu'un resté sur Terre. Pour
l'astronaute, le temps semblerait s'écouler plus lentement, tandis que pour les observateurs
terrestres, le temps semblerait s'écouler normalement.

De plus, la gravité affecte également la perception du temps. Selon la relativité générale, la gravité
courbe l'espace-temps, ce qui peut entraîner une distorsion du temps. Par exemple, près d'un objet
massif comme une étoile ou un trou noir, le temps semble s'écouler plus lentement par rapport à des
régions moins gravitationnellement influencées.

Ces découvertes révolutionnaires d'Einstein remettent en question l'idée d'un temps absolu et
immuable. Elles démontrent que le temps est relatif et dépendant du référentiel de l'observateur.
Ainsi, cet exemple renforce l'argument de Bergson selon lequel la perception du temps varie selon
les circonstances et les contextes individuels, soutenant ainsi l'idée d'une vision subjective du temps.

Vous aimerez peut-être aussi