Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Polylexicalité :
Les trois séquences sont polylexicales, formé de plusieurs morphèmes
Les carottes sont cuites : signifie que tout est perdu, qu'il n'y a plus aucun espoir
Notre candidat a pris une veste : prendre une veste veut dire subir un échec
La première lecture est le résultat de la somme des sens des éléments composants les trois
phrases
La deuxième lecture nous montre que Le sens « ordinaire » [sens propre] des mots de cette
phrase ne permet pas de conclure [le sens est donc opaque] que la phrase par exemple La
moutarde lui monte au nez dans son ensemble signifie que l’on parle d’une personne qui se
fâche. Nous dirons que cette phrase n’a pas de lecture compositionnelle [elle est non
compositionnelle].
Les séquences n’acceptent pas en effet les transformations syntaxiques. En effet, aucune des
expressions citées ci-dessus ne peut autoriser l’insertion d’un modifieur (comme un adjectif
ou un adverbe) devant le nom. De telles expressions sont à interpréter comme une seule unité
lexicale. Leur analyse relève à la fois de la sémantique (puisque le sens de chaque terme se
perd dans la signification d’ensemble de l’expression) et de la syntaxe (puisqu’elles ne
peuvent pas admettre de transformations syntaxiques comme la pronominalisation, la
passivation…).
Exercice 3
Le figement est un processus linguistique complexe par lequel une séquence discursive libre
se trouve solidifiée et figée dans une nouvelle unité polylexicale.
Fans cet exercice il sera question d'étudier les constructions avec verbes supports et d'autres
avec des verbes figés.
Nous commençons par le classement de ses constructions. Donc, on a deux groupes.
Le premier; les constructions nominales dont ans le verbe prendre est question.
● Prendre la tangente
● Prendre la décision
Pour s'assurer du figement ou du non-figement de ces deux constructions, nous allons
appliquer les critères de figement.
Procédons par le critique de l'opacité sémantique qui consiste à la non-compositionnalité du
sens. Autrement dit, le sens de l'expression n'est pas le résultat de la juxtaposition des sens de
cette construction.
Dans Prendre la tangente, le verbe ne constitue pas un sens autonome. Cependant, il
contribue à naissance du sens de la construction, s’enfuir de l’école.
Toute opération syntaxique peut ruiner le sens de l’expression.
Pronominalisation:
*il l’a prise.
La détermination :
*Il a pris cette tangente.
Au niveau lexical, on ne peut guère commuter une unité lexicale de cette expression par une
autre:
*Il a pris l’initiative.
De ce fait, au niveau syntaxique, tangente n’est pas un argument du prédicat Prendre.
Toutefois, ces unités constitue une seule unité polylexicale. (S’enfuir)
Dans la deuxième construction
Prendre la décision.
Paradoxalement à la première construction, le foyer sémantique est pris en charge par
décision. Il s’agit d’un prédicat nominal.
Toute l’expression a le sens de décider de.
Le prédicat verbale porte les marques du temps, à la personne et au temps.
Il a décidé de quitter le pays.
Toutefois, un prédicat nominal ne peut porter ces marques d’où le recours aux verbes
supports.
Il a pris la décision de quitter le pays.
Pronominalisation:
Il l’a prise.
De ce fait, la construction prendre la décision n’est pas figée et par conséquent Prendre est un
verbe support.
Sur le plan syntaxique, il semblerait que les deux constructions ont la même structure
syntaxique.
Appliquons les différents manipulations morphosyntaxiques et lexicales.
Insertion d’un adverbe.
Il’a très faim.
Il a très froid.
La détermination et la caractérisation
Il a une faim de loup.
*Il a un froid de canard.
Le clivage
C’est la faim qu’il a.
*C’est le froid qu’il a.
Dans la construction avoir faim, avoir jouit d'une certaine liberté syntaxique. Tandis que dans
avoir faim le verbe avoir est figé. Certes, la dernière construction accepte certaines opérations
syntaxiques, mais cela nous renseigne sur le degré de figement de toute la construction.
Exercice 4
Dans l’expression “ main de fer dans un gant de velours”, les deux séquences “main de fer’’
et “ gant de velours” sont des syntagmes nominaux néanmoins complexes.
“Main de fer'' fonctionne comme un groupe nominal où “main” est le noyau et “de fer’’ est
son expansion. Toutefois, l’expression à un seul sens. ( La fermeté et l’autorité). Le sens est
opaque.
Aux niveaux syntaxique et lexical
Commutation:
*Main d’argent.
*Doigt de fer.
De ce fait, la morphologie, la syntaxe et la sémantique de la séquence exigent la présence de
“main de velours” qui se comporte comme une seule unité polylexicale.
De manière similaire, “gant de velours" est un syntagme nominal dont le noyau est gant et
dont l'expansion et le syntagme prépositionnel “de velours” qui connote la douceur. Ce qui
marque une certaine opacité sémantique de la séquence.
Aux niveaux syntaxique et lexical
Commutation
*Tricot de velours.
*Gant de satin.
Il y a un certain blocage syntaxique et lexical. L'unité en question n'accepte guère les
manipulations syntaxiques.
Ces deux syntagmes contribuent à la naissance de l'expression globale “une main de fer dans
un gant de velours” où seule la juxtaposition de ces éléments crée une image métaphorique.
EXERCICE 5 et 7 BOUKHRIS Houda
Ex 5 : L’analyse morphologique :
Dans ce corpus, il y a en effet plusieurs exemples de mots qui utilisent le suffixe -eur. Ce
suffixe est généralement utilisé pour former des noms à partir de verbes ou d’adjectifs, et il
peut avoir plusieurs significations.
En somme, il est possible d’opposer les suffixes homonymes -eur dans certains cas, comme
dans les exemples que nous avons traités, ou le suffixe est utilisé pour former des noms de
personnes ou de choses qui effectuent une action ou qui ont une caractéristique que
spécifique.
Ex 7 :
EXERCICE 6 BOUZRI Meriem
Exercice VI
pain.**
- Sujet : "Il"
- Propriétés formelles : "Il" est un pronom personnel fonctionnant comme sujet de la
phrase. Il occupe la position de sujet et est suivi du verbe "faut."
- Propriétés sémantiques : "Il" est un pronom impersonnel utilisé pour indiquer
une nécessité, et le sujet réel (du pain) est introduit par la préposition "de."
14. *Il y avait une fois un roi qui avait sept filles.*
- Sujet : "Il"
- Propriétés formelles : "Il" est un pronom personnel fonctionnant comme sujet de la
phrase. Il occupe la position de sujet et est suivi du verbe "y avait."
- Propriétés sémantiques : "Il" est un pronom impersonnel introduisant un récit ou
une histoire (un roi avec sept filles).
Exercice 8 :
Téléphone, aigrefin, table ronde, une poignée de main, une poignée de porte, la poignée de ma
valise, une poignée de lecteurs, un feu rouge, les feux de détresse, les feux de ce dimant, un
feu de camp.
Réponses :
1. Téléphone :
Téléphone : Télé + phone
C’est un synthème qui se compose de deux unités significatives.
2. Aigrefin :
Aigrefin : Aigre + fin
C’est un synthème qui se compose de deux unités significatives.
3. Table ronde :
Table ronde : Table + ronde
C’est un synthème qui se compose de deux unités significatives.
Les syntagmes :
Exercice 9 :
La mort fut le premier mystère ; elle mit l’homme sur la voie des autres mystères. Elle éleva
sa pensée du visible à l’invisible, du passager à l’éternel, de l’humain au divin
Réponses :
La morphologie est le domaine de linguistique qui adopte comme unité d’analyse l’unité
significative minimale comme séquence régulière dans le système étudié. Le linguiste
Léonard Bloomfield nomme cette unité morphème.
Selon cette segmentation, dans la phrase : « Souvent, j’ai supposé que tout était fini pour
moi, et je me terminais de toute mes forces, anxieux d’épuiser, d’éclairer quelque
situation douloureuse » nous avons 45 morphèmes, à savoir :
[souvent/ j /a/i/ sup/pos/é /que/ tout /ét/ai/t/ fin/i/ pour/ moi/ et /je/ me/ termin/ai/s/ de/ tout/e/
m/es/ force/s / anxi/eux/ d/é/puis/er/ d/é/clair/er/ quelque/ situ/ation/ doulour/eu/se/]
Selon cette segmentation morphologique, nous allons classer les unités significatives obtenues
en morphème lexicaux et morphèmes grammaticaux. Pour ce faire nous adopterons les
abréviations suivantes : morphème : morph ; lexical : lex ; grammatical : gram ;
dérivationnel : dér ; flexionel : flex
1- Le morphème lexical
Le morphème lexical est défini comme une unité du lexique appartenant à une liste ouverte
soumise à l’enrichissement lexical. De la phrase ci-dessus nous relevons les morphèmes
lexicaux suivants qu’on classe selon leur mode de manifestation dans la chaine parlée.
Les morphèmes lexicaux libres sont ceux qui peuvent apparaître seuls,
indépendamment de l’occurrence de tout autre morphème. À cette définition
correspondent les morphèmes :
Les morphèmes lexicaux liés sont ceux qui exigent systématiquement la présence d’un
morphème auquel ils s’adossent pour se réaliser. Dans la phrase à étudier nous avons
relevé les morphèmes lexicaux liés suivants :
doulou : morph lex lié base du nom « douleur ». L’apparition de « ou » devant le suffixe
«eux » pour former l’adjectif de «douloureux » est pour des raisons phonologiques.
2- Le morphème grammatical
j : morph gram lié pronom personnel 1 ère personne singulier. C’est un allomorphe qui
constitue une variante du pronom « je ». Le « e » est élidé pour des raisons phonologiques.
Ils sont des préfixes quand ils sont antéposés à la base. Dans ce cas, ils ne changent pas la
catégorie grammaticale de la base :
Ils sont des suffixes quand ils sont postposés à la base. Dans ce cas, ils changent la catégorie
grammaticale de la base :
eux : moph gram lié siffixe qui forme un adjectif ; (ex: courage/ courageux)
ation : moph gram lié siffixe qui forme un nom indiquant l’action ; (ex : participer/
participation)
eu : moph gram lié suffixe allomorphe de « eux » qui forme un adjectif à partir d’un nom ;
(ex : ambition/ ambitieux). « x » est supprimé pour des raisons phonologiques pour former le
féminin de l’adjectif.
[i] et [s] : deux morph gram flex liés qui indiquent la 1ère personne du singulier (deux
allomorphes)
[é] et [i] : deux morph gram flex liés qui indiquent le participe passé (deux allomorphes)
[e] et [se]: deux morph gram flex lié qui indiquent le féminin (deux allomorphes)
[es] et [s]: deux morph gram flex lié qui indiquent le pluriel (deux allomorphes)
Exercice11
Le morphème est défini comme un signe linguistique minimal ou comme une unité minimale
de signification. Il existe deux types de morphèmes. D’une part, les morphèmes lexicaux qui
appartiennent à une liste ouverte de lexique et qui contribuent à son enrichissement. D’autre
part, les morphèmes grammaticaux qui sont liés à des unités grammaticales qui appartiennent
à un inventaire fermé et stable.
Dans cet exercice, il est question d’identifier les morphèmes d’une phrase (segmentation) tout
en justifiant par communication les segmentation effectuées.
Il/ est/ vrai/ que / l'/événement/ qui / avait /excit/é / à tel point / notre / petit/e /société était/
assez / singulier.
Analyse morphologique.
Il: morphème grammatical libre. Il peut commuter avec “ce”.
E/st: morphème lexical libre attaché à un morphème grammatical lié qui nous renseigne sur la
personne et le temps.
Vrai : morphème lexical libre. Vrai commute avec bien.
Que: morphème grammatical libre.
L’: morphème grammatical libre.
Le —> la
Événement: morphème lexical libre. Événement —-> acte
Qui: morphème grammatical libre.
Qui —->>dont
Avait : morphème grammatical libre. Indique le temps et la personne.
Avait —> était
Excité : morphème lexical libre.
Excité —-->incité
À tel point : morphème grammatical libre.
À tel point —-->>tellement
Notre: morphème grammatical libre.
Notre —-> nos
Petit/e: morphème lexical libre/ morphème grammatical lié.
Petite —>grande
Société: morphème lexical libre.
Société—-->> communauté
Ét/ait : morphème lexical libre+ morphème grammatical qui renseigne sur le temps et la
personne.
Était —--> semblait
Assez: morphème grammatical libre.
Assez —->si
Singulier : morphème lexical libre.
Singulier—-> unique.
EXERCICE 12 EL HAOUL Salma
La syntaxe est le domaine de la linguistique qui « établit les règles qui gouvernent les
relations de combinaison et de dépendance entre mots et groupe de mot au sein de la phrase.
» (Riegel, et al. 2014 :105). Elle s’intéresse à la description de l’ordre des mots, de la
structure des syntagmes, des phénomènes de l’accord et même aux relations que les
constituants entretiennent, entre eux, dans la phrase. Alors, qu’est- ce qu’une phrase ?
La phrase constitue l’unité fondamentale d’une analyse grammaticale. Elle est « d’abord une
séquence de mots que tout sujet parlant non seulement est capable de produire et
d’interpréter, mais dont il sent aussi intuitivement l’unité et les limites » (Riegel, et al.,
2014 :103).
Selon la grammaire traditionnelle, la phrase « est une unité de sens accompagnée, à l’oral,
par une ligne prosodique entre deux pauses et limitée, à l’écrit, par les signes typographiques
que sont, en français, la majuscule et le point. » J. Dubois. 1994 p. 365).
I. La phrase simple :
La phrase simple est une unité linguistique, centrée sur un seul noyau prédicatif. Sur le plan
syntaxique, elle s’agit d’une proposition autonome, qui ne dépend d’aucune autre unité
linguistique. Dans notre corpus, nous relevons 22 phrases simples à type verbale. Ces
dernières se constituent d’un seul prédicat qui est le verbe.
Nous présentons, ci- dessous, les différentes structures de la phrase simple verbale du
corpus.
Il s’agit de l’ordre canonique de la phrase française. C’est le cas des phrases :(6), (7).
Dans ces phrases, l’ordre syntaxique des mots est : Sujet + Verbe + objet direct+ objet
indirect.
« offre » constitue le prédicat verbal dans les deux phrases (6) et (7). En fait, c’est celui qui
distribue les fonctions suivantes :
Le sujet :
Dans les deux phrases, « Paul » est le sujet syntaxique du verbe « offre ».
Le complément :
Dans les deux phrases, le verbe « offre » est doublement transitif car il se constitue avec
deux objets ; l’un est introduit directement après le verbe (des fleurs/ un livre intéressant),
l’autre est introduit indirectement par la préposition « à » (à Marie / à Marie).
Ces compléments d’objet peuvent être pronominalisés par des pronoms réfléchis
correspondants : ph (6) : Paul en offre à Marie. / Ph (7) : Paul l’offre à Marie.
Ph(7) : Paul lui offre des fleurs. / Ph (7) : Paul lui offre un livre intéressant.
- Remarque : les phrases (10), (11) suivent également l’ordre S+V+O ; or, le sujet est
mis en relief par le présentatif « c’est …qui ». Nous citons les deux phrases :
Dans cette structure, l’objet n’est pas réalisé. Seul le sujet et le verbe qui sont attestés. Dans
ce cas le verbe est intransitif. Nous citons l’exemple suivant :
. Le sujet est en tête de la phrase, il ne peut être ni effacé, ni déplacé, car il conduit à
l’agrammaticalité de la phrase : *se couche. / *se couche le soleil.
Le prédicat verbal (se couche) est un verbe pronominal à l’emploi intransitif. Il n’appelle qu’à
son sujet nom masculin singulier (le soleil) avec lequel il s’accorde. Donc on déduit que le
sujet a une fonction obligatoire dans la phrase.
Sujet+verbe+ CC
Le sujet pronom personnel « il » est placé en tête de la phrase. Il ne peut être ni effacé ni
déplacé sans que cela conduit à l’agrammaticalité de la phrase :
Dans cette structure, le complément est placé entre le sujet et le verbe. Le cas de la phrase
suivante :
Le sujet :
Critère structural :Il ne peut être ni effacé ni déplacé, car il provoque l’agrammaticalité
de la phrase :
*ne lui en veux point. / *ne lui en veux point je.
Le complément :
Les deux compléments d’objet sont antéposés par rapport au verbe (veux). Le premier (lui)
remplace le COI, et le deuxième (en) remplace le COD ; car, en fait, nous disons :
Les deux compléments sont antéposés par rapport au verbe. De cela, on déduit que le COD et
le COI ne peuvent être placé avant le verbe quand ils sont pronominalisés.
Seule la phrase (1) du corpus qui a la structure : sujet+ objet+ verbe +objet
Ph (1) : Belle (adj.) Marquise (nom), vos beaux yeux (S) me (COI) font (V)
mourir d’amour (COD).
Le groupe nominal « belle Marquise » est placé en tête de la phrase. Il constitue d’un adjectif
« belle » qui s’accorde avec le nom féminin singulier « Marquise ».
Il peut également être effacé sans aucune affection de l’agrammaticalité de la phrase : vos
beaux yeux me font mourir d’amour.
- Dans cette phrase, « vos beaux yeux » est le sujet du verbe « font ».
C’est un groupe nominal qui constitue d’un déterminant « vos », d’un adjectif épithète
« beaux », et d’un nom « yeux ».
• Critère structural : la fonction sujet ne peut être pas effacé sans provoquer
l’agrammaticalité de la phrase : ph(1)*Belle Marquise, me font mourir d’amour.
On comprend alors que la fonction sujet est obligatoire, et l’effacement de ce dernier conduit
à l’agrammaticalité de la phrase.
« a offert » est le verbe du sujet « Pierre », la fonction de ce dernier est déterminer par trois
critères :
Critère positionnel : Le sujet « Pierre » se place en tête de la phrase.
Critère morphologique :le verbe « a offert » s’accorde avec son sujet « Pierre » nom
propre masculin singulier
Ph (14) :*Pierre a à Marie offert des fleurs.
*les hommes ont à Marie offertdes fleurs.
Nous remarquons que le sujet détermine les marques flexionnelles de la personne du
l’auxiliaire avoir « a / ont » avec lequel le verbe est conjugué.
Critère structural :Il ne peut ni effacé ni déplacé sans provoquer l’agrammaticalité
de la phrase : *a à Marie offert des fleurs. /*a à Marie offert des fleurs Pierre.
Le verbe « a offert » est doublement transitif ; autrement dit, il se constitue avec deux
compléments d’objet :
-Le complément d’objet « des fleurs » est introduit directement après le verbe.
-Le complément d’objet indirect est introduit par la préposition « à », est constitué
d’un nom propre « Marie ». Il est déplacé entre l’auxiliaire et le verbe sans le
pronominalisé.
De ce fait, la structure de cette phrase est agrammaticale.
Le sujet :
« promène » est un verbe transitif qui est besoin d’un complément d’objet : ph(12) : Paul tous
les soirs promène son chien.
« son chien » est un complément d’objet, introduit directement après le verbe « promène ». Il
ne peut pas être effaçable : *Paul tous les soirs promène
Remarque :le complément circonstanciel du temps « tous les soirs », est non du verbe ; mais,
de la phrase. Il peut être effacé et aussi déplacé librement dans la phrase : Paul promène son
chien. / tous les soirs Paul promène son chien.
Les parents ont pendant des heures joué avec ses enfants.
La fonction sujet ne peut être pas effacé sans provoquer l’agrammaticalité de la phrase :
ph(13)* a pendant des heures joué avec ses enfants.
On comprend alors que la fonction sujet est obligatoire, et l’effacement de ce dernier conduit
à l’agrammaticalité de la phrase.
Son complément d’objet « avec ses enfants » est introduit indirectement après le verbe par la
préposition « avec ».
Le complément circonstanciel du temps (pendant des heures) est placé entre l’auxiliaire
avoir (a) et le participe passé du verbe (joué).
Il peut être effacé et déplacé librement dans la phrase : Jean a joué avec ses enfants. / Pendant
des heures Jean a joué avec ses enfants. De ce fait, l’effacement ou le déplacement du CCT
n’affecte pas la grammaticalité de la phrase.
Son sujet est un pronom indéfini « on », placé avant le verbe « mettrait », lequel il détermine
ses marques flexionnelles. Le morphème grammatical lié « ait » marque l’accord du verbe
« mettrait » avec son sujet « on ».
Le sujet ne peut être ni effacé ni déplacé : ph (21) : *Avec un si, mettrait Paris en bouteille. /
*Avec un si, mettrait Paris en bouteille on.
Le COI est placé en tête de la phrase, il est introduit par la préposition « avec ».
De cela, on conclure que le sujet, le COD, CCL sont des fonctions essentiels dans la phrase ;
par contre le COI est facultatif.
Dans cette structure, le complément circonstanciel est en tête de la phrase, et le verbe précède
son sujet. C’est le cas des phrases (18), (22).
Nous remarquons que même si les sujets de ces deux phrases sont postposés, ils déterminent
les marques flexionnelles du verbe. Les morphèmes grammaticales liés «e / aient. es »
marque l’accord des verbes « se dresser / ranger », et aussi l’auxiliaire « être » avec les
sujets.
Le sujet des deux phrases ne peut pas être effaçable : ph (18) : *Face à moi se dresse / ph
(22) : *Dans l’armoire étaient rangées
Les compléments circonstanciels de lieu « Face à moi » et « Dans l’armoire » sont placés en
tête de la phrase. On ne peut pas les effacer car ils sont les compléments du verbe et non de la
phrase : *se dresse une statue majestueuse. /* étaient rangées les chaussures. Ainsi, la fonction
du CCL est essentielle dans les phrases.
Les deux verbes « se dresse/ étaient rangées » sont postposés par rapport aux sujets « une
jeune femme/ les chaussures ».
Ils déterminent les marques flexionnelles du verbe. Les morphèmes grammaticales liés «e /
es » marque l’accord des verbes « se dresser / ranger », et aussi l’auxiliaire être « aient»
avec les sujets.
Le sujet des deux phrases ne peut pas être effaçable : ph (19) : *Face à moi se dresse / ph
(23) : *Dans l’armoire étaient rangées
Les compléments circonstanciels de lieu « Face à moi » et « Dans l’armoire » sont placés en
tête de la phrase. On ne peut pas les effacer car ils sont les compléments du verbe et ils
complètent le sens de la phrase : *une jeune femme se dresse. /* les chaussures étaient
rangées. Ainsi, la fonction du CCL est essentielle dans les phrases.
Notons également que le CCL peut se déplacer librement dans la phrase :
Après avoir analysé la phrase simple verbale, il est temps d’analyser la phrase complexe.
Une phrase simple peut fonctionner comme constituant d’une phrase plus étendue, appelée
phrase complexe. Elle se distingue selon leur mode de composition, c’est-à-dire selon la
façon dont une ou plusieurs propositions s’insèrent dans la structure globale d’une phrase
constituée dite « matrice » (Riegel, et al. 2014 : 469
- La subordination
« Les propositions subordonnées sont généralement introduites par termes marquant leur
dépendance par rapport à la principale » (Riegel et al., 2014 : 470
Ainsi, la proposition subordonnée est introduite par des mots subordonnants qui sont
exprimés morphologiquement pour assurer son rapport de dépendance avec les propositions
matrices.
Parmi les types de la proposition subordonnée, nous distinguons : les relatives, et les
complétives. De ce fait, nous commençons par les relatives, ensuite les complétives.
1. La relative
« Les propositions relatives sont des propositions subordonnées qui sont introduites par
un pronom relatif. » (Riegel et al. 2014 : 479). Une subordonnée relative est donc une
proposition enchâssée dans une proposition matrice par le biais d’un pronom relatif.
Dans notre corpus, nous avons relevé 2 phrases qui correspondent à des phrases
complexes subordonnées relatives. Elles sont toutes ségmentables en propositions
principales et en propositions subordonnées tel que dans l’exemple suivant :
Notons également que la relative peut se présenter étant une expansion de son
antécédent. Elle est facultative.
Ph (26) : Toute la portion du monde qu’un homme peut se flatter de connaître à fond
par le travail de toute une vie ne saurait dépasser six mille carrés.
Nous remarquons que la relative est insérée, entre le sujet et son prédicat, étant une
expansion du groupe nominal « toute la portion du monde » qui est son antécédent.
2. La complétive
Le CCM est placé en tête de la phrase. Il est effaçable, et déplaçable sans affection de la
grammaticalité de la phrase :
Ce que vous avez fait est insupportable. / Ce que vous avez fait est insupportable,
franchement.
Le figement, par définition, est un processus par lequel un groupe de mots dont les éléments
sont libres devient une expression dont les éléments sont indissociables. De même le figement
se caractérise par la perte du sens propre des éléments constituant le groupe ou la suite de
mots, qui apparait comme une nouvelle unité lexicale, autonome ayant un sens unique et
complet. Parmi les types de figement, il y a les proverbes. Ce sont des phrasées complets
c'est-à-dire des locutions idiomatiques caractérisées par un figement total. Généralement ces
phrases figées appartiennent à une époque passée et reflètent le système de valeurs d’une
société donnée. Autrement dit, les proverbes sont l’héritage linguistique et culturel d’une
communauté proprement dite. Cela nous montre l’importance de ce type de figement comme
outil d’étude de la tradition d’un peuple.
Le corpus sur lequel nous allons établir l’analyse est constitué de 24 phrases. Le
classement du point de vue morphosyntaxique nous donne les résultats suivants :
L’analyse des phrases portera sur les trois critères qui caractérisent le procède du figement
total. D’abord sur le plan sémantique nous allons vérifier le critère de la non-
compositionnalité du sens :
Dans la phrase 19
La suite de mots qui se couche sur sa soif, renvoie à deux réalité différente, l’une abstraite
‘soif’ l’autre concrète ‘se coucher ‘. il s’agit ici d’une opacité sémantique (sens figuré). la
même chose pour les phrases 2,7 et 16.
La commutation, phrase 13 :
Sur le plan syntaxique, nous allons étudier les différentes transformations syntaxiques
possibles pour montrer qu’il y a un blocage syntaxique (pronominalisation, détermination,
passivation, modalité,…). Dans la phrase 9 :
Détermination, phrase 9 :
- Qui veut noyer son chien l’accuse de rage.
- Qui veut noyer le chien l’accuse de rage.*
-
Pronominalisation, phrase 20 :
- A l’œuvre on connait l’ouvrier.
- A l’œuvre on le connait.
-
Passivation, phrase 23 :
- Les bons comptes font les bons amis.
- Les bons amis sont faits par les bons comptes.*
-
L’insertion, phrase 1,2,3,5,6,7,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18 et 19 :
Toutes ces phrases sont des structures archaïques qui renvoie a la langue ancienne (latine),
elles pouvaient maintenir leur syntaxe d’origine, ainsi elle sont dehors du système actuel de la
langue française, car les normes du Français contemporain exigent l’utilisation d’un
antécédent explicite qui est représenté par le pronom démonstratif « celui »
Exemple :
Cette structure a pour but de mettre en relief le complément d’objet direct, elle souligne ainsi,
l’importance de ce dernier dans l’énoncé en le plaçant avant le verbe.
L’atemporalité :
En générale les proverbes ont des prédications verbale dont le verbe soit conjugué au présent
à titre d’exemple, la phrase 21, soit au futur, comme l’exemple de la phrase 8, cela signifie
que le temps et le mode correspondent a une vérité général voire éternelle de la moralité de
l’expression.
En guise de conclusion, les proverbes sont loin d’être démodés ou renvoyés au passé.
Ils ont un potentiel linguistique et culturel très considérable. Ainsi, l’analyse de notre corpus
explique la résistance syntaxique dans le temps de ce type de figement. De même ’analyse sur
le plan sémantique explicite les difficultés que le sujet parlant non natif peut rencontrer pour
déchiffrer ce type d’expressions.
EXERCICE 14 FRIKI Imane
1) Dans le premier énoncé, nous avons affaire sur le plan syntaxique : à un syntagme
nominal sujet ‘’chat échaudé » constitué d’un nom et un adjectif et un SV : « craint » ainsi
qu’un SN Complément d’objet direct : « l’eau froide » constitué d’un déterminent défini
+nom+ adjectif.
Sur le plan sémantique nous avons un premier sens propre des mots qui représente un chat
qui a subit par mauvaise expérience une brulure à cause de l’eau chaude ce qui l’entraine à
avoir peur même de l’eau froide.
Sur un second plan sémantique, on comprend une vérité général qui peut arriver à toute
personne en donnant l’exemple du chat, que lorsqu’on passe d’une mauvaise expérience
on aura peur de tout ce qui nous rappelle de l’ancienne.
Nous avons ici un proverbe avec un figement total du sens
2) Dans ce deuxième énoncé nous avons un sujet animé non humain et un prédicat
(verbe aboyer au présent )+ un sujet non animé et un prédicat (verbe passer au
présent de l’indicatif)
Sur le plan sémantique nous avons deux sens, le premier propre des chiens qui absent en
même temps qu’une caravane passe sans que l’aboiement des chiens provoqua aucun
changement d’état de la caravane et dans un deuxième sens la vérité générique les paroles
et les rumeurs et les paroles ridiculisantes n’affecte pas le cheminement personnes dans la
voie de réussite.
16) Dans ce proverbe il s’agit d’une phrase négative introduite par un sujet inanimé
‘l’habit’ et un prédicat qui contient le verbe ‘’ne fait pas’’ et le complément d’objet direct
‘’le moine’’ qui divulgue l’idée première que l’habit religieux ne représente pas
parfaitement la foi de la personne pour dire dans un second plan qu’il ne faut pas se fier
aux apparences ou encore les apparences sont trompeuses.
24) Nous avons dans ce proverbe le pronom sujet ‘’qui’’ présentant une personne
quelconque et un prédicat constitué d’un verbe « semer » au présent de l’indicatif, le COD
« le vent » : déterminant défini + un nom et un deuxième prédicat par le verbe « récolter »
au présent et le COD « la tempête », déterminant défini + un nom.
Par cet énoncé ou proverbe on veut diffuser l’idée, selon le plan sémantique un sens figuré
évidemment puisque au sens propre on ne peut pas semer le vent ou récolter la tempête,
mais plutôt des graines et récolter des fruits en réalité. Nous avons là un figement totale par
lequel on veut dire qu’en faisant du mal il faut s’attendre du pire.
EXERCICE 15 HOCAR Naoual
Le verbe est l’élément principal du groupe verbal qui appelle ou sélectionne des
compléments. Pour étudier la structure syntaxique du verbe et ressortir le type et le nombre de
ses compléments il est nécessaire d’évoquer deux phénomènes linguistiques :la transitivité et
l’intransitivité.
Notre travail consiste à analyser d’un point de vue transitivité les verbes écrire entendre et
gronder, dans le corpus suivant :
5- C’est en écrivant que l’auteur se forge ses idées sur l’art d’écrire
(Sartre).
8- Nos passions sont comme des volcans : elles grondent toujours mais
(Balzac).
Le corpus ci-dessus constituent des verbes intransitifs, des verbes transitifs et des verbes
transitifs en emploi absolus classés selon le tableaux ci-dessous :
Les phrases 2,6,7 et 9 constituent des verbes transitifs directs. Ils exigent la présence d’un
COD pour pouvoir se réaliser : « écrivit », « entends », « entendre » et « gronderai » sont des
verbes transitifs directs. Leurs compléments d’objet direct sont : quelques mots », la
complétive « qu’on m’obéisse » et le pronom « rien » et le pronom complément « te ».
6-Je l’entends !
Sur le niveau sémantique les trois compléments constituent les réponses aux questions
suivantes :
Les verbes transitifs en emploi absolu se sont des verbes aptes à la complémentation et leurs
compléments peuvent être supprimer. L’effacement de ces compléments ne modifie pas le
sens des verbes car leurs structures sémantiques leur permettent d’apparaitre sans
compléments d’objet.
Dans les phrases 4,3, 7 et 5 les verbes se réalisent sans la présence de leurs compléments
d’objet. D’un point de vue sémantique on peut les déduire à travers le sens de la phrase.
Le sujet ou le n’est pas exprimer mais à déduire d’après le sens de la phrase (l’auteur).
L’objet est aussi contenu dans le sens car la structure sémantique du verbe l’exige : écrire des
mots. Donc le petit drame (écrire) transite du sujet au objet qui est le résultatif de ce procès.
C’est en écrivant que l’auteur se forge ses idées sur l’art d’écrire.
Cette phrase est marquée par la focalisation du circonstant en écrivant mis en propos par la
présentatif « c’est… que ».
Le verbe écrire dans cette structure est suivit d’un circonstant : « en écrivant », alors que le
procès d’écrire est apte à la complémentation sous-entendu dans la phrase :
L’auteur se forge ses idées sur l’art d’écrire des romans en écrivant des romans.
L’auteur se forge ses idées sur l’art de les écrire en les écrivant.
Les verbes doublement transitifs sont des verbes qui impliquent la présence de deux
compléments d’objet pour pouvoir se réaliser.
Le verbe écrire régit un complément d’objet indirect du fait que le pronom complément
« me » constitue la réponse à la question :
Nous pouvons ajoutez aussi que la réalisation du verbe écrire dans cette phrase exige
l’existence d’un objet direct qui est le résultatif ou la conséquence du procès de l’écriture.
Sur le plan syntaxique nous pouvons insérer un syntagme nominal qui est le COD du verbe et
la phrase devient :
Le verbe écrire de ce fait est à la fois transitif indirect et transitif en emploi absolu. Sa
structure sémantique suppose écrire quelque chose à quelqu’un.
Dans les phrases 8 et 10 les verbes « grondent » et « gronde » ne sont pas suivies d’un
complément d’objet mais d’un circonstant CCT « toujours » dans la phrase 8 et d’un CCL
« dans la rue » dans la phrase 10.
Sur le niveau sémantique ces deux compléments constituent la réponse aux questions
suivantes :
Le procès de gronder dans ces deux phrases peut se réaliser sans régir un complément
d’objet. Gronder c’est produire un bruit plus au moins menaçant. L’acte, de ce fait, ne transite
pas d’un sujet à un objet.
En conclusion, la structure sémantique spécifie le rôle que joue chacun des participants
dans le processus désigné par le verbe. Les verbes soient aptes ou inaptes à la
complémentation, soient encore aptes à la transitivité en emploi absolu. Le critère syntaxique
devient dans certains cas insuffisants pour justifier la transitivité. Et le recours aux critère
sémantique devient nécessaire pour faciliter l’analyse. En posant des questions spécifiques
telles que « qu’est-ce que ? » pour l’identification du COD et « à qui » pour l’identification du
COI. Faisant appel, de ce fait aux relations entre le verbe et les compléments qu’il régit.
EXERCICE 16 LIMANE Jamila
Quelle est la différence entre une phrase, un énoncé et une proposition ? Répondez à cette
question à partir des séquences suivantes :
3) Pour Hélène se conjurent les sèves ornementales dans les ombres vierges et les clartés
impossibles dans le silence astral. (Rimbaud)
5) L’équipe de France de volley-ball s’est qualifiée hier, pour la première fois de son
histoire, pour les jeux olympiques.
7) Zut !
8) Sors !
15) Le chat qui était d’un noir que je n’avais jamais vu auparavant dans ma vie qui, je
l’espère, sera d’une durée propre à satisfaire tous mes désirs qui sont nombreux, balayait le
sol, guettait une souris.
Selon la grammaire traditionnelle, une première définition identifie la phrase à une suite de
mots délimitée par une lettre majuscule initiale et par une ponctuation forte finale. Selon ce
critère graphique, toutes les occurrences du corpus sont des phrases sauf l’occurrence 16 où
ne figure pas une ponctuation à la fin. (16) « En m’apercevant, je me fis un grand sourire »
Cette définition graphique a une contrepartie phonétique : la phrase est délimitée par deux
pauses importantes et caractérisée par une intonation qui varie selon le type de la phrase.
Selon ce critère, toutes les occurrences du corpus sont des phrases. L’occurrence (4) « A
quelle propriété géométrique de sa courbe représentative correspond le fait que la fonction
inverse est égale à sa fonction réciproque ? » représente l’exemple d’une phrase interrogative
qui se termine par un point d’interrogation.
Toutefois, ces deux critères ne se sont pas suffisants pour définir la phrase parce qu’ils
écartent l’oral. A l’oral, la phrase apparait comme une suite mélodique entre deux pauses
exprimant un sens complet. Les études sur l’oral vont montrer que la phrase n’est pas une
unité pertinente pour l’étude de l’oral. Par-delà, la phrase sera définie par rapport à l’énoncé.
L’occurrence (9) « Qu’est-ce que tu manges ? - Une pomme. » est un énoncé dans la mesure
où « une pomme » n’a pas de sens si on l’isole de la situation d’énonciation. Il en va de même
pour les occurrences (7) « Zut ! » et (8) « Sors ! ». Dans ces cas, le contexte est important
pour compléter le sens de ces énoncés. L’occurrence (5) « L’équipe de France de volley-ball
s’est qualifiée hier, pour la première fois de son histoire, pour les jeux olympiques. » peut
également être considérée comme un énoncé parce qu’elle contienne le déictique « hier » qui
la détermine dans un cadre spatio-temporel bien défini.
La définition classique de la phrase n’est pas retenue par la linguistique parce que le critère
sémantique prévaut la forme. Puisqu’il n’y a pas un consensus sur une définition unique et
complète de la phrase, les linguistes préfèrent parler de point de vue.
Morphosyntaxiquement, la phrase est une suite de mot organisée et ordonnée autour d’un
verbe. Elle peut être simple ou complexe. Elle est simple quand elle est l’équivalent de la
proposition, et elle est complexe quand elle est composée de plus d’une proposition.
Alors, la phrase doit être définie par rapport à la proposition. Cette dernière est une notion
empreintée à la logique. Selon Aristote, la proposition est un énoncé verbal susceptible d’être
dit vrai ou faux. En grammaire, la proposition est un jugement que nous faisions des choses.
Elle répond à la structure : proposition = thème (sujet) + rhème (propos/ prédicat).
L’occurrence (1) « Toi détester lui. » ne peut pas être considérée comme une proposition car
elle ne répond pas au schéma canonique de la proposition. L’entité « Toi » ne peut pas
constituer un thème de qui on dit quelque chose. En plus, le rhème qui constitue le prédicat ne
doit pas être un verbe infinitif. Dans ce cas l’occurrence (1) est agrammaticale.
Selon la définition de la proposition nous pouvons dire que le reste du corpus constitue des
propositions qu’on peut classer en
La syntaxe établit les règles qui gouvernent les relations de combinaison et de dépendance
entre mots et groupes de mots au sein de la phrase. L’occurrence (20) «L’homme que je t’ai
parlé est revenu. » est mal structurée syntaxiquement. La proposition relative « que je t’ai
parlé » est agrammaticale. Dans ce cas, nous avons le verbe « parler » qui a besoin de deux
compléments indirects pour se réaliser. L’un est repris par un pronom complément « te » et
l’autre par un pronom relatif « que » pour assurer au même temps l’enchâssement de la
relative dans la proposition principale. La sélection du pronom relatif « que » fait que la
proposition soit agrammaticale, car le pronom relatif « que » ne peut remplacer qu’un COD.
Dans ce cas, la fonction syntaxique COI doit être reprise par le pronom relatif « dont ».
De surcroît, l’occurrence (18) « J’ai l’estomac dans les talons. » est parfaitement
grammaticale. « Avoir l’estomac dans les talons » est une expression figée qui veut dire
« Avoir faim ». Cependant, la substitution d’un élément de cette expression altère la
grammaticalité de la proposition. C’est le cas de l’occurrence (19) où « les talons » sont
substitués par « les orteils ». Cela à engendrer une proposition ininterprétable sur le plan
sémantique : (19) « J’ai l’estomac dans les orteils. ».
Les séquences (11) « Notre rosier est décédé pendant les vacances. » et (12) « La souris
mangeait du blé. » sont ininterprétables sémantiquement parce que les verbes « décéder » et
« manger » on besoin d’un sujet +humain. Il en va de même pour la séquence (17) « Je mange
tous les jours des cailloux. » où le verbe « manger » doit avoir comme objet une chose
mangeable. L’objet « les cailloux » ne peut en aucun cas être mangé par un +humain, ce qui
engendre l’ininterprétabilité de cette séquence.
Nous pouvons dire que le respect de la structure sémantique du verbe garde le sens de la
phrase, c’est le cas de l’occurrence (10) « Notre rosier est mort pendant les vacances. » qui est
parfaitement interprétable.
L’analyse sémantique s’avère donc importante. Dans ce sens nous allons faire appel à la
structure sémantique de l’énoncé en expression référentielle (ER) et expression prédicative
(EP) pour analyser les occurrences :(2)- (14) et (15).
Nous avons :
(15) « Le chat qui était d’un noir que je n’avais jamais vu auparavant dans ma vie qui, je
l’espère, sera d’une durée propre à satisfaire tous mes désirs qui sont nombreux, balayait le
sol, guettait une souris. »
Ces deux énoncés sont constitués d’une expression référentielle (ER) et une expression
prédicative (EP) principale étoffé par d’autres expressions prédicatives secondes.
On note :
Nous avons donc, dans les deux séquences une suite prédicative qui comporte un centre et une
périphérie. Le centre comporte la prédication principale; et la périphérie, des prédications
adjointes qui sont susceptibles d’effacement sans que cela altère l’acceptabilité et la
grammaticalité de l’énoncé.
Les problèmes de l’interprétation ont surgi au même temps avec l’insertion de la prédication
seconde.
Théoriquement, une prédication seconde doit être adjacente à l’expression référentielle qui en
constitue le support. Tout éloignement peut engendrer soit une agrammaticalité, soit une
ambiguïté sémantique. Il convient de souligner que dans (14) et (15), c’est le positionnement
des relatives qui est à l’origine de l’ambigüité.
Dans l’énoncé (14) « Anatole, qui était le nom de mon voisin, ne bougeait plus. », on
comprend que c’est le nom Anatole qui bougeait et non pas la personne. D’où le caractère
interprétatif inacceptable de l’énoncé.
Il en va de même pour (15), où l’agencement des prédications sur l’axe syntagmatique n’a pas
respecté les règles sémantico-logiques. La prédication seconde doit, de ce fait, être placée
dans le voisinage immédiat de l’expression référentielle qu’elle qualifie. Le rattachement par
proximité induit à des différentes interprétations. On note par exemple : Le pronom relatif que
dans «que je n’avais jamais vu auparavant dans ma vie » peut référer soit au « chat » soit au
« noir ».
En ce qui concerne l’occurrence (2) « Le pantalon noir est noir, le pantalon blanc est blanc. »
nous avons :
Dans un énoncé, l’agencement des prédications sur l’axe syntagmatique doit obéir à un ordre
déterminé pour garantir son acceptabilité.
A tous ces critères analysés auparavant s’ajoute l’ordre des mots et des propositions pour
assurer l’acceptabilité de la phrase.
L’occurrence (6) « L’homme tomba. Il monta les escaliers. Il se fit mal. » est correcte du
point de la syntaxe, mais il ne l’est guère du point de vue sémantique ; car l’agencement
linéaire des propositions sur l’axe syntagmatique transgresse la logique même de l’ordre des
choses. En effet, pour que l’homme se fasse mal, il faut tout d’abord qu’il tombe, et pour
tomber, il faut qu’il monte les escaliers. L’agencement des propositions dans cette séquence
ci-dessus ne respecte donc pas l’ordre logique des processus et met, pour ainsi dire, la charrue
devant les bœufs. On aura compris que l’ordre normal qui satisfait à la condition logique est :
« L’homme monta les escaliers. Il tomba. Il se fit mal. »
Dans la langue française, l’ordre canonique des mots dans une phrase est SVO. Cependant,
dans la séquence (3) « Pour Hélène se conjurent les sèves ornementales dans les ombres
vierges et les clartés impossibles dans le silence astral. » (Rimbaud), nous avons une
postposition du sujet « les sèves ornementales et les clartés impossibles » par rapport à son
verbe « se conjurent ». L’ordre des mots est comme suit: Verbe (se conjurent) + Sujet (les
sèves ornementales et les clartés impossibles). L’inversion du sujet n’altère guère la
correction de la phrase, on peut parler dans ce cas d’un effet de style cherché par Rimbaud.
En guise de conclusion, la phrase se présente comme unité autonome privilégiant les rapports
grammaticaux. Elle est autonome dans la mesure où elle peut être analysée indépendamment
des facteurs extralinguistiques. Syntaxiquement, la phrase doit répondre à la structure : P= SN
+ SV ; sémantiquement elle doit répondre à la structure d’un énoncé, et elle doit obéir au
règles sémantico-logiques.
EXAMEN
QUESTION A et B KHATTABI
B- Quel est l’ordre des mots le plus fréquent dans ce corpus ? Relevez et étudiez les
postpositions nominale et pronominale.
Selon Franck Neveu, la phrase :« est l’unité maximale de la micro syntaxe. C’est une
structure prédicative binaire qui met en relation un sujet et son prédicat dont le noyau est
formé par un verbe conjugué. La phrase est constituée d’unités significatives qui sont entre
elles hiérarchisées. Elle est une unité abstraite correspondant à un schéma présent dans la
compétence du sujet parlant et en attente d’actualisation dans le discours »(Neveu F. 2000 .
p.83)
Les deux linguistes Neveu et Soutet s’accordent sur l’aspect hiérarchique des éléments
(morphèmes) constitutifs de la phrase. Cet agencement de morphèmes est régi, selon Tesnière,
par «une connexion» (Tesnière,1959. p : 11)qui dépend des règles de la grammaire ainsi que
d’une certaine complétude sémantique. Nous pouvons dire que la phrase est l’association d’un
sujet et d’un prédicat dont la position est régie par des règles de grammaires. Quant à
Marouzou, il définit la phrase comme répondant à deux critères : un critère formel et un
critère sémantico-énonciatif
« l’énoncé complet d’une idée conçue par le sujet parlant » (cité par Chevalier et
alii1964)
Il n’y a pas de consensus sur une définition unique et complète de la phrase. C’est
pourquoi certains linguistes parlent de points de vue.
1-Le point de vue graphique : en s’appuyant sur une rigoureuse hiérarchie, la phrase
constitue un élément de la chaîne syntagmatique compris entre une majuscule et un point.Ce
qui est attesté dans toutes les phrases du corpus.
4-Le point de vue sémantique : deux critères y sont cités à savoir la phrase comme unité de
sens et la phrase comme lieu de prédication.
-Le premier critère reste selon lui très faible puisque le même contenu peut être traduit par
une phrase ou plus.
Exemple : (4, 2) Quand Philomène rendait visite à Mme Lebleu, c’était à peine si l’on
entendait le léger murmure de leurs voix.
Lorsque Philomène rendait visite à Mme Lebleu, c’était à peine si l’on entendait le léger
murmure de leurs voix.
Exemple : (3) Tous les chemins (exp réf) mènent à l’homme ( exp préd).
L’énoncé est une donnée linguistique constitué par une suite de la chaine parlée. Délimitée
par deux périodes de silence.
« La phrase est un objet théorique qu’on étudie en grammaire sans tenir compte du contexte
général dans lequel elle a été produite. L’énoncé, par contre, constitue le résultat observable
d’un acte de parole et représente très concrètement ce que dit ou écrit quelqu’un à un
moment donné et en un lieu déterminé. » (Lerot.1986.p :79)
Un énoncé est l’association entre une expression référentielle et une expression prédicative,
nous aurons le schéma d’une désignation + attribution c à d le schéma de la proposition
logique : un thème et un rhème. On a quatre structures :
E R + EP - ER + ER – EP + EP – EP + ER
Passons à l’analyse de chacune de ces structures :
1-E P+ ER : c’est un agencement impossible car l’exp préd a besoin d’un support pour
exister.
2-E R + EP : c’est la structure normale : le schéma canonique qui est attesté dans les énoncés
suivants : (1) (1,2) (1 ,3) (1,6) (1,7) (1,8) (1,9) (5) (7) (8)
Ici on a l’ER « des baleines » désignent une entité particulière de la classe entière qui est « les
baleines ».
D’une autre part, l’emploi du déterminant « des » signifie que parmi toutes les baleines il y en
a celles qui sont mammifères alors qu’on ne peut pas exclure le reste des baleines car toutes
les baleines sont mammifères. Sur le plan logique, il y a respect du schéma logique de
l’énoncé mais l’anomalie vient du fait que le sens n’est pas respecté. Il y a incompatibilité
sémantique dans la structure de l’énoncé.
L'énoncé peut se matérialiser par un seul mot (adverbe, adjectif, substantif, interjection ou une
suite de mots.
La phrase et la proposition
D’après cette définition nous pouvons dire que l’usage traditionnel utilise le terme de
proposition pour identifier dans les phrases complexes les phrases constituantes soit
enchâssées dans une autre phrase, soit combinées par juxtaposition ou coordination et on
distingue proposition principale : toute proposition dont dépend une autre proposition :
subordonnée. On distingue :
La phrase simple est appelée proposition indépendante (ne dépend pas d’une autre
proposition).
Exemple : (1)( 2)( 3) (5)(7)( 8)
La phrase complexe :
Exemple de phrases combinées par coordination : (1,1) joyeux, mais très calme …
Sujet – Verbe
En général, le sujet se place avant le verbe, mais il arrive qu’il soit placé après le verbe c’est
ce qu’on appelle la postposition :
« La postposition du sujet nominal se rencontre, d’une part dans les subordonnées, et d’autre
part dans les indépendantes. Le schéma général de base est une structure de type X V S, où X
désigne le connecteur syntaxique dans les subordonnées, et un terme initial éventuellement
vide) dans les indépendantes.» (Catherine Fuchs. 2006.)
Exemple : (1,1) Joyeux, mais très calme en somme bien que je déplore en ces mois néfastes
d’être, grâce à vous, le moins heureux homme.
Exemple : ( 1,7) par instants, j’ai l’extase rouge du premier chrétien sous la dent rapace, qui
rit à Jésus témoin, sans que bouge ( v au subj) un poil (S) de sa chair, un nerf de sa face !
(4,2) Surprises toutes deux de voir comment tournaient(v) les choses(s), elles ne parlaient plus
du sous-chef qu’avec une commisération dédaigneuse…
QUESTION C et D NAFIA
Dans la syntaxe et la sémantique, la prédication peut être définie comme une opération de
construction de la phrase, qui consiste à mettre en relation deux éléments dont le rôle
grammatical et nettement distinct.
Selon Aristote : « la prédication est définie comme l’action d’affirmer ou nier une action »
Concernant la prédication seconde, l’énoncé est étoffé par l’adjonction d’autres prédications
qui occupent des sites périphériques.
Notre corpus est constitué de 8 occurrences dans lesquelles nous allons étudier d’un premier
lieu la prédication seconde, et d’un deuxième lieu nous analyserons la nature de la prédication
dans les énoncés 5, 6, 7 et 8
Le corpus :
Prédication seconde
On parle de prédictions secondes, dans le cas des constructions qui expriment, à l’intérieur de
la phrase, un contenu phrastique.
Dans cet exercice la plupart des énoncés sont étoffés par l’adjonction de plusieurs éléments.
Tous est un déterminant quantitatif qui assume le rôle d’une prédication seconde ou bien
périphérique.
4 Il semblait que la même somnolence eut gagné les autres ménages d’employés, voisins
des Roubaud.
- Surprise toute deux de voir comment tournaient les choses, il ne parlait plus du sous-
chef qu’avec une commisération dédaigneuse.
L’énoncé (4) est formé de quatre phrases complexes. La première est une est une complétive,
la deuxième est relative, la troisième est circonstancielle de temps et la dernière est
circonstancielle de manière.
Les quatre phrases sont marquées par l’adjonction d’un contenu phrastique.
Donc, toutes les baleines sont des mammifères, et tous les chats se nourrissent de viande sans
aucune exception.
Si on repose sur le plan syntaxique l’énoncé 6 « Des baleines sont des mammifères» n’est pas
vérifiable à toutes les catégories, il fait partie de la représentation conceptuelle de la catégorie
des mammifères.
« Quelques baleines sont des mammifères ». Donc la prédication est d’espèce ou partielle.
7 « Le chat a peur de moi » renvoie à une prédication dynamique ou bien synthétique. Elle
ne définit pas la catégorie en plus il est applicable qu’occasionnellement par un seul membre
des chats dans un moment déterminé et un lieu bien déterminé.
Quant à la prédication seconde, elle joue un rôle important dans l’interprétation des énonces et
par les réductions de classe qu’elles opèrent, donc il réduit la classe et elle l’organise en sous
classe déterminée.
QUESTION E et F SIDRINE Amal
Question E de l’examen :
Selon Taifi, l’expression référentielle sert à désigner des entités, elle pose une entité comme
une donnée qui sera l’objet d’une caractérisation ou d’une qualification. Elle a donc une
fonction dessinatrice.
L’expression prédicative, selon le même linguiste, par contre, sert à décrire, à attribuer des
propriétés pour caractériser ou qualifier l’entité exhibée par l’expression référentielle.
L’énoncé à étudier présente le schéma suivant : ER + ER, qui peut avoir deux interprétations.
La première c’est qu’il y a une relation équative entre le thème et le rhème : des baleines =
des mammifères.
La deuxième c’est que le schéma se compose ainsi : une expression référentielle + une
expression référentielle d’un sens prédicatif qui présente une relation attributive, on attribue la
propriété mammifère au thème baleines.
L’énoncé donc est attesté dans la langue, il est grammatical d’un point de vue structure et
syntaxique. Mais d’un point de vue sémantique, il présente un probl7me au niveau du sens.
Selon le critère sémantique, l’ER ne peut s’associer à n’importe quelle EP. Le déterminant
indéfini (des) pose un problème sémantique dans cet énoncé, car toutes les baleines sont
mammifères, la qualité ou la propriété mammifère concerne toutes les baleines et non pas
quelques baleines (des).
Question F :
Quand Philomène rendait visite à Mme Lebleu, c’était à peine si l’on entendait le léger
murmure de leurs voix. Surprises toutes deux de voir comment tournaient les choses,
elle ne parlait plus du sous-chef qu’avec une commisération dédaigneuse…
Réponse :
Dans le cadre théorique du fonctionnalisme d’André MARTINET, le morphème est la plus
petite unité linguistique ayant un sens. C’est le résultat d’une segmentation morphologique.
Le morphème peut être lexical (lexème) ou grammatical (grammème).
Rendait : 3 M, rend+ai+t, rend : M. lexical lié (verbe), ai : M. flex lié (marque du temps
imparfait), t : M. gram lié (marque de désinence).
Visite : M. lexical libre (nom). Rendre visite est une locution verbale, mot composé de deux
morphèmes lexicaux qui désigne une seule entité significative.
C’était : 4 M. c’: M. gram libre (pronom), ét :M. lexical lié, c’est l’allomorphe du verbe être.
ai : M. flex lié (marque du temps). t : M. gram lié (marque du personne).
A peine : à : M. gram lié (préposition). Peine : M. gram lié (adverbe). Il s’agit d’une locution
adverbiale.
Entendait : 3 M. entend : M. lexical libre (verbe). ai :), ai : M. flex lié (marque du temps
imparfait), t : M. gram lié (marque de désinence).
Tournaient : 3 M. tourn : M. lexical lié (verbe). ai : M. gram lié (marque du temps), ent : M.
gram lié (marque de personne).
Les : 3 M. l : M. gram lié (article). e : M. gram lié (marque de féminin). s : M. gram lié
(marque de pluriel).
Parlaient : 3 M. parl : M. lexical lié (verbe). ai : M. gram lié (marque du temps), ent : M.
gram lié (marque de personne).
QUESTION G et H TERRAB
-Figement sémantique :L'expression "Tous les chemins mènent à Rome" est une métaphore
utilisée pour exprimer le fait que toutes les voies ou toutes les approches conduisent
finalement au même endroit ou à la même conclusion. Le sens global de l'expression ne peut
pas être déduit de manière littérale en examinant les mots individuels. "Tous les chemins"
représente différentes façons ou approches, tandis que "mènent à Rome" signifie qu'elles
conduisent toutes au même résultat.
En général, ces expressions figées sont souvent utilisées pour exprimer des idées abstraites de
manière concise et imagée. Elles montrent comment la langue peut incorporer des
associations et des connotations spécifiques dans des expressions couramment utilisées,
enrichissant ainsi la communication et la compréhension.
1. "Vous n'avez pas eu toute la douceur." - Le verbe "avoir" est intransitif ici. Il n'est pas suivi
d'un complément d'objet direct.
2. "Cela par malheur d'ailleurs se comprend." - Le verbe "comprendre" est intransitif dans
cette phrase. Il n'est pas suivi d'un complément d'objet direct.
3. "Me voici plein de pardons chastes." - Le verbe "être" est intransitif ici. Il n'est pas suivi
d'un complément d'objet direct. Cependant, le verbe "avoir" dans "avoir plein de pardons
chastes" est transitif, car il est suivi de l'objet direct "plein de pardons chastes".
4. "Je déplore en ces mois néfastes d'être, grâce à vous, le moins heureux homme." - Le verbe
"déplorer" est transitif direct ici, car il est suivi de l'objet direct "d'être, grâce à vous, le moins
heureux homme".
5. "Vous juriez alors que c'était mensonge." - Le verbe "jurer" est intransitif dans cette phrase.
Il n'est pas suivi d'un complément d'objet direct.
6. "Et de votre voix vous disiez : 'Je t'aime !'" - Le verbe "dire" est transitif direct ici, car il est
suivi de l'objet direct "Je t'aime !".
7. "Par instants je meurs la mort du pécheur." - Le verbe "mourir" est transitif direct ici, car il
est suivi de l'objet direct "la mort du pécheur".
8. "Qui rit à Jésus témoin, sans que bouge un poil de sa chair, un nerf de sa face !" - Le verbe
"rire" est intransitif ici. Il n'est pas suivi d'un complément d'objet direct.