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Correction :
On a sat ( F ) = sat ( G ) donc F │═ G et G │═ F .
+ + + +
Or, par définition de la fermeture : F │═ F et G │═ G , donc : F │═ G et G │═ F .
+ + +
Or F est l’ensemble maximal (par rapport à l’inclusion) tel que F │═ F , par conséquent, comme F │═ G ,
+ +
on a forcément G ⊆ F .
+ +
De même, G est l’ensemble maximal (par rapport à l’inclusion) tel que G │═ G , par conséquent, comme
+ + +
G │═ F , on a forcément F ⊆ G .
+ +
On en déduit des deux relations d’inclusions que : F = G .
Ceci nous permet de déduire que F ≡ G .
D’autre part, la définition de la couverture minimale H de l’ensemble F nous permet de dire que : F ≡ H et H
réduit. Or F ≡ G , donc on en déduit que H ≡ G et H réduit. On en conclut que par définition de la couverture
Traveaux Derigés BDDA N3
minimale, H est la couverture minimale de l’ensemble G.
Corrigés
Concl. : si sat ( F ) = sat ( G ) , alors toute couverture minimale de F est aussi une couverture minimale de G.
Exercice 5 :
Enoncé :
Soit U = ABCDE et F = { A → B , A → AC , BC → AE , BD → AC } .
a) Calculer les fermetures de BC par rapport à F et par rapport à FABCD.
b) Quelle est la relation ensembliste entre ces fermetures ? Peut-on généraliser cette observation ?
Correction :
a) Calcul de FABCD :
FABCD = { A → B , A → C , BC → A, BD → AC}
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Exercice 6 :
Enoncé :
Considérez les schémas de relations suivantes :
EMP ( N , S , E , P , Dp ) // N est un employé dans l’équipe E, il a un salaire mensuel S, et participe à un
projet P à partir de la date Dp.
CHEF ( C , E , P , Dc ) // L’employé C est le chef de l’équipe E, qui crée un projet P à la date Dc.
Sur les schémas EMP et CHEF on considère les contraintes suivantes :
(i) Chaque équipe a un seul chef, et chaque chef est le chef d’une seule équipe. Chaque projet a une seule date
de création.
(ii) Chaque employé a un seul salaire mensuel, et est dans une seule équipe. La date de début de participation
d’un employé à un projet est unique.
Questions :
a) Relevez les dépendances fonctionnelles à partir des contraintes (i) et (ii).
b) Par rapport aux dépendances relevées, le schéma de base S = { EMP, CHEF } porte-il des redondances de
données ?
c) S est-il en forme normale Boyce-Codd ? 3FN ?
d) Si S n’est pas en 3FN, donner une décomposition de S en 3FN, SPI et SPD. Votre décomposition est-elle en
FNBC ?
Correction :
a) Dépendances fonctionnelles à partir des contraintes (i) :
Chaque équipe a un seul chef : E → C
Chaque chef est le chef d’une seule équipe : C → E
Chaque projet a une seule date de création : P → Dc
Ensemble F de DF résultant :
F = { E → C , C → E , P → Dc, N → S , N → E , PN → Dp}
+
Pour le relation (EMP=NSEPDp, FEMP ), la DF N → S appartient à FEMP et S ∉ N , or N n’est pas une
super-clé de NSEPDp, car N ∉ NP , et S n’est pas premier, donc S n’est pas en 3FN par rapport à F. On en
conclut que U n’est pas en FNBC par rapport à F.
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Etape 1 :
– On a G = F comme couverture minimale de F, car F est un ensemble réduit et non redondant.
– On en déduit que R = U et Z = U − R = ∅ .
Etape 2 : initialisation
– S ={ }
– Z = ∅ donc S est inchangé
Retour :
– la décomposition 3FN de U est S1 = { EC , PDc , NS , NE , PND p , PEN } .
S1 est-il en FNBC ?
S1 = { EC , PDc , NS , NE , PED p , PEN } et F = { E → C , C → E , P → Dc, N → S , N → E , PN → Dp}
FEC = { E → C , C → E} , clé E
FPD = { P → Dc } , clés P
c
FNS = { N → S } , clé N
FNE = { N → E} , clé N
FPND = { PN → D p } , clés PN
p
FPNE = { N → E} , clé N
On remarque qu’il existe une DF C → E de FEC telle que C n’est pas une sur-clé de E, et C → E n’est pas
triviale. Donc, EC n’est pas en FNBC par rapport à FEC . Donc S1 n’est pas en FNBC par rapport à F.
Exercice 7 :
Enoncé :
Considérer l’univers U et l’ensemble de dépendances fonctionnelles F tels que :
U = { A, B , C , D, F , I , N } et F = { A → CDI , BC → FN , AI → C , AB → F } .
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Correction :
1) Clés de U.
Pour trouver une sur-clé de U par rapport à un ensemble F de DF X i → Yi , il suffit de faire l’union de tous
les Xi de chaque DF de F. Ainsi, pour notre exemple, une sur-clé est : S = ABCI
Ainsi :
− Clés potentielles avec un seul attribut ?
+ + + +
AF = ACDI ≠ U , BF = B ≠ U , CF = C ≠ U et I F = I ≠ U donc pas de clé à un seul attribut.
− Clés potentielles avec deux attributs ?
+ + + + +
ABF = ABCDIFN = U , AC F = ACDI ≠ U , AI F = ACDI ≠ U , BCF = BCFN ≠ U , BI F = BI ≠ U et
+
CI F = CI ≠ U donc une seule clé AB.
n’est pas premier, donc U n’est pas en 3FN par rapport à F . On en conclut que U n’est pas en FNBC par
rapport à F .
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– DF AB → F :
o est ce que G – {AB → F} │═ {B → F} ? Non
o est ce que G – {AB → F} │═ {A → F} ? Non
o Alors AB → F est réduite à gauche.
G = { A → C , A → D, A → I , BC → F , BC → N , A → C , AB → F }
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On arrête l’algorithme car une ligne est pleine de constante : la dernière. Ainsi, la décomposition est
SPI.
S1 est-elle sans perte de dépendance ?
S1 = { ABF , ABN , ACDI } et F = { A → CDI , BC → FN , AI → C , AB → F }
X →Y Ri Z Z ∩ Ri (Z ∩ R ) i
+
(Z ∩ R ) i
+
∩ Ri Z∪ (( Z ∩ R )
i
+
∩ Ri ) spd
A → CDI ABF A A ACDI A A
ABN A A ACDI A A
CDI ACDI A A ACDI ACDI ACDI vrai
BC → FN ABF BC B B B BC
ABN BC B B B BC
FN ACDI BC C C C BC faux
Pour le relation (ABF, FABF ), la DF AB → F est telle que F ∉ AB et AB est une super-clé de ABF.
Pour le relation (ABN, FABN ), la DF AB → N est telle que N ∉ AB et AB est une super-clé de ABN.
Pour le relation (ACDI, FACDI ), la DF A → CDI est telle que CDI ∉ A et A est une super-clé de
ACDI.
On en déduit que S1 = { ABF , ABN , ACDI } est en 3FN par rapport à l’ensemble F de DF.
S1 est-elle en FNBC ?
S1 = { ABF , ABN , ACDI } et G = { A → D, A → I , BC → F , BC → N , A → C , AB → F }
Pour le relation (ABF, FABF ), la DF AB → F est telle que AB est une super-clé de ABF.
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Pour le relation (ABN, FABN ), la DF AB → N est telle que AB est une super-clé de ABN.
Pour le relation (ACDI, FACDI ), la DF A → CDI est telle que A est une super-clé de ACDI.
On en déduit que S1 = { ABF , ABN , ACDI } est en FNBC par rapport à l’ensemble F de DF.
Etape 1 :
– On a G = { A → D, A → I , BC → F , BC → N , A → C , AB → F } comme couverture minimale de F.
– On en déduit que R = ABCDFIN et Z = U − R = ∅ .
Etape 2 : initialisation
– S ={ }
– Z = ∅ donc S est inchangé
Retour :
– la décomposition 3FN de U est S 2 = { AD, AI , AC , BCF , BCN , ABF } .
S2 est-elle en FNBC ?
S 2 = { AD, AI , AC , BCF , BCN , ABF } et G = { A → D, A → I , BC → F , BC → N , A → C , AB → F }
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Pour chacune des relations (R, FR ), avec R étant chacun des éléments de S2, la DF X → Y ∈ FR est
telle que X est une super-clé de R. Par conséquent, S2 est en FNBC par rapport à F .
On arrête l’algorithme car une ligne est pleine de constante : la dernière. Ainsi, la décomposition est
SPI.
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Pour le relation (ACDI, FACDI ), la DF A → CDI est telle que CDI ∉ A et A est une super-clé de
ACDI.
Pour le relation (BCFN, FBCFN ), la DF BC → FN est telle que FN ∉ BC et BC est une super-clé de
BCFN.
Pour le relation (ABF, FABF ), la DF AB → F est telle que F ∉ AB et AB est une super-clé de ABF.
On en déduit que S 3 = { ACDI , BCFN , ABF } est en 3FN par rapport à l’ensemble F de DF.
S3 est-elle en FNBC ?
S 3 = { ACDI , BCFN , ABF } et G = { A → D, A → I , BC → F , BC → N , A → C , AB → F }
Pour le relation (ACDI, FACDI ), la DF A → CDI est telle que A est une super-clé de ACDI.
Pour le relation (BCFN, FABN ), la DF BC → FN est telle que BC est une super-clé de BCFN.
Pour le relation (ABF, FABF ), la DF AB → F est telle que AB est une super-clé de ABF.
On en déduit que S 3 = { ACDI , BCFN , ABF } est en FNBC par rapport à l’ensemble F de DF.
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