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1– Le Rôle social de l’architecte

1.1 Définir le rôle social de l’architecte


1.2 Définir l’architecte en 5 termes
1.3 Quel est le statut social de l’architecte ?
1.4 Qu’est-ce qu’une profession libérale ?

2. La légitimité de la profession d’architecte.


2.1 Actuellement, en Belgique, le recours à un architecte est une obligation légale pour les Maîtres de l’ouvrage.
Expliquez dans quelles circonstances.
2.2 Expliquez en quoi consiste la mission de l’architecte dans ce cas.
2.3 Estimez-vous cette obligation légale justifiée, et expliquez les raisons de votre point de vue à ce sujet.

3. La mission de l’architecte
3.1 En quoi consiste la « mission complète » de l’architecte, et quels sont les objectifs ?
3.2 Définissez les obligations de l’architecte qui doit reprendre la mission d’un confrère.
3.3 En quoi consiste la mission de l’architecte en cours de travaux ?
3.4 Énoncer brièvement les différentes étapes (conception / réalisation d’un projet d’architecture ?
3.5 Quelles sont les limitations d’une mission d’architecte ?
3.6 Si exclu des contrats, études techniques spéciale ?
3.7 Qu’est-ce qu’une commission de concertation ?
3.8 Expliquez dans quelles circonstances les communes ont-elles l’obligation d’organiser une commission de
concertation ? Qu’en pensez-vous ?

4. L’Éthique
4.1 Qu’est-ce que l’éthique ?
4.2 Citer 2 valeurs éthiques de la profession d’architecte qui vous semble essentielles et expliquer les raisons de
votre choix.

5. L’ordre des architectes


5.1 Quand et pourquoi fût créer / instaurer l’ordre des architectes (OA)?
5.2 Quel est le rôle de l’OA ?
5.3 Quelle est la structure de l’OA ?
5.4 Est-ce que tous les architectes doivent s’inscrire à l’OA ?

6. Les responsabilités de l’architecte


6.1 Est-il engagé vis-à-vis de chaque édifice qu’il construit ? Pendant quel période ?
6.2 Dans quels documents sont stipulés sa responsabilité ?
6.3 A quel moment commence cette garantie ?
6.4 Quand commence sa responsabilité ?
6.5 Définir la notion de « condamnation in solidum »
6.6 L’exercice de la profession d’architecte est incompatible avec la profession d’entrepreneur : Dans quel
document est-ce stipulé ? Développer les raisons de cette incompatibilité

7. Le Stage
7.1 Le stagiaire doit-il obligatoirement être inscrit à l’OA?
7.2 Quelle est la durée minimale de la première période pour qu’elle se valide ?
7.3 Le stagiaire peut-il avoir des missions personnelles ? développez
7.4 A la fin du stage, un architecte est-il obligé de s’inscrire à l’OA pour exercer sa profession ? Développez

8. Le contrat de travail
8.1 Le contrat est-il obligatoire ?
8.2 S’il n’y a pas de contrat ? développez

9. Le budget et ses conséquences


9.1 Quels sont les différentes formes de budgets dans les contrats ?
9.2 Quel est le budget approximatif et quelles sont les marges d’erreurs.
9.3 Que se passe-t-il lorsqu’il y a un dépassement de la marge d’erreur ?

10. Les honoraires


10.1 Quelle est selon vous la façon la plus équitable d’établir les honoraires d’une mission d’architecture,
et pourquoi ?
10.2 La Commission européenne a supprimé la Norme Déontologique n°2 qui déterminait le barème
minimum des honoraires applicable en Belgique jusque-là. Pouvez-vous expliquer le point de vue de la
Commission européenne, et donner votre point de vue à ce sujet.

11. Le chantier
11.1 Quelle est la mission de l’architecte au cours du chantier ?
11.2 Quels sont les actes à poser durant le chantier ?

12. Le statut social


12.1 Quelle est la définition du statut social de l’indépendant
12.2 Quels sont les démarches à faire et les obligations de l’architecte indépendant ?
12.3 L’architecte stagiaire est-il indépendant

13. Les assurances


13.1 Quelle est la différence entre une mutuelle et une assurance ?
13.2 L’assurance est-elle obligatoire pour tous ? ou pour les architectes en particulier ?
13.3 Qu’est-ce que l’assurance Tout Risque Chantier (TRC)

14. La Loi Breyne


14.1 A quoi sert-elle ?

15. La conférence préféré

1. Le rôle de l’architecte
1.1 Définir le rôle social de l’architecte va

Le premier rôle de l'architecte est social car :


- Travail sur l'espace public / privé
- En contact avec administrations, clients, voisins, entrepreneurs.

Par railleur, l’architecte doit :


- constamment respecter tous les facteurs qui ont une incidence sur le milieu,
- créer des œuvres qui enrichissent le patrimoine naturel et culturel, qu’il convient de sauvegarder,
- exercer sa profession avec compétence et diligence tout en respectant l’éthique professionnelle

L'architecte doit exprimer ses propres aspirations de son époque, en respectant ses valeurs essentielles et l’éthique
professionnelle. L’architecte garde une responsabilité vis-à-vis du client ou de la société avec/pour lequel il travaille.
Il est un médiateur. Il règlera son comportement de façon à assurer au mieux sa mission, il doit témoigner d’un
respect constant de tous les facteurs qu'ont une incidence sur le milieu. L’architecte doit constater une distance
entre ses ambitions et la réalité du terrain. Art 1 du règlement de déontologie.

1.2 Définir l’architecte en 5 termes

Coordinateur – Responsable – Polyvalente – Conseiller – Concepteur


1.3 Quels sont les statuts sociaux de l’architecte ?

Trois possibilités de statut pour l’architecte : indépendant, fonctionnaire ou salarié.

Si l’architecte choisi d’être indépendant : : il n’aura pas de contrat de travail de son employeur, il devra avoir
sa propre sécurité sociale, s’affilier à une caisse d’assurance sociale et payer ces cotisations.
Il devra aussi justifier s’il souhaite être indépendant à titre principale ou complémentaire et enfin s’affilier à
une mutuelle.

En Belgique le 91,5% des architectes sont indépendants, et donc ne sont pas liés à un patron ou chef, le 2,7% salarié
et le 5,8% fonctionnaire. Il est possible d’exercer à titre principal ou à titre complémentaire.

L’architecte exerce sa profession soit en qualité d’indépendant, soit en qualité de fonctionnaire ou agent d’un
service public, soit en qualité d’appointé.
L’architecte indépendant est celui qui exerce sa profession à temps plein ou à temps partiel, en dehors de tout
statut de droit public ou de contrat d’emploi.
L’architecte fonctionnaire est celui qui est nommé ou engagé comme architecte par un service public tel que l’Etat,
une région, une province, une commune, une intercommunale, un établissement public ou une institution
parastatale.
Lorsque l’architecte-fonctionnaire n’est pas amené à poser des actes d’architecte, il n’est pas tenu de s’inscrire au
tableau ou sur la liste des stagiaires d’un Conseil de l’Ordre des Architectes. Il exerce la profession de façon effective,
en toute indépendance intellectuelle et technique.
L’architecte appointé est celui qui, totalement ou partiellement, exerce sa profession dans les liens d’un contrat
d’emploi au service d’une personne physique ou morale. (morale = société) L’architecte appointé doit pouvoir
assumer ses responsabilités en fonction de la spécificité de la profession. Il doit notamment veiller à ce que, dans les
rapports entre son employeur et cocontractant (cocontractant = client) de ce dernier, rien ne soit contraire aux lois
et règlements régissant l’exercice de la profession d’architecte ; le cas échéant, il en informera son employeur.
L’architecte appointé ne peut exercer sa profession en qualité d’indépendant que moyennant l’autorisation
préalable du Conseil de l’Ordre qui statue en considération des éléments propres à la cause et notamment de la
disponibilité de l’architecte envers le maître d’ouvrage. Il est dérogé à cette dernière disposition en faveur de
l’architecte qui a acquis la qualité de fonctionnaire ou d’agent d’une autorité publique en raison d’une fonction
d’enseignement dans une matière se rapportant à l’architecture ou aux techniques de construction.

1.4 Qu’est-ce qu’une profession libérale ?

Une profession libérale, est une profession qui n’a pas un caractère commercial, c’est à dire on ne vend pas
de produit, mais un service.
Par exemple : avocat, architecte, pharmacien, médecin, notaire, professions paramédicales etc.. Sont des
professions libérales.
La question de l’éthique dans l’exercice de ces métiers à une position centrale dans ces professions.

Une profession libérale vend des services contre une rémunération. Le service doit être satisfaisant à la fois
pour le client mais aussi pour la collectivité. Une profession libérale détermine une notion d’Independence
dans son travail. Il a un caractère non commercial des activités. L'éthique prend une position centrale dans
ces professions et l’indépendance d’esprit comme cette éthique suppose.

2. La légitimité de la profession d’architecte


2.1. Actuellement, en Belgique, le recours à un architecte est une obligation légale pour les
Maîtres de l’ouvrage. Expliquez dans quelles circonstances.

Le recours à un architecte est obligatoire pour l'établissement des plans et le contrôle de l'exécution des
travaux pour lesquels les lois, arrêtés et règlements imposent une demande préalable d'autorisation de
bâtir. L'obtention d’un permis d’urbanisme ne s'impose pas uniquement pour les travaux liés à la stabilité
du bâtiment ou à la modification de l'aspect architectural des constructions. La modification de
l'affectation d'un immeuble ou du nombre de logements au sein d'une construction requiert en général
aussi la délivrance d'un permis. En bref, dans la plupart des cas, un architecte est légalement obligatoire et
en toute hypothèse conseillée.

2.2 Expliquez en quoi consiste la mission de l’architecte dans ce cas.

La mission de l’architecte est définie par l’article 4 de la loi du 20/02/1939 qui stipule que :

« L’État, les provinces, les communes, les établissements publics et les particuliers doivent recourir au concours d’un architecte pour
l’établissement des plans et le contrôle de l’exécution des travaux pour lesquels les lois, arrêtés et règlements imposent une demande préalable
d’autorisation de bâtir.

L'architecte se doit de répondre à une mission légale obligatoire qui relève du monopole de la profession.
Celle-ci comprend deux phases : La conception et le contrôle de l’exécution de travaux. La conception
inclut l’établissement des plans et des documents nécessaires à l’introduction des autorisations officielles
ainsi que la coordination et l’intégration dans le projet architectural des études techniques. Le contrôle
d’exécution : cette phase consiste à contrôler les travaux effectués par les différents corps de métiers
agissant sur le chantier, et ce, jusqu’à ce que l’ouvrage soit prêt à répondre à sa destination.

2.3Estimez-vous cette obligation légale justifiée, et expliquez les raisons de votre point de
vue à ce sujet.

!!! Je ne suis pas sure !


La « problématique » de la mission partielle et limitée doit être abordée au regard de l’article 4 de la loi du 20 février 1939 qui énonce :
“L'Etat, les provinces, les communes, les établissements publics et les particuliers doivent recourir au concours d'un architecte pour l'établissement
des plans et le contrôle de l'exécution des travaux pour lesquels les lois, arrêtés et règlements imposent une demande préalable d'autorisation de
bâtir.
En ce qui concerne les établissements publics et les particuliers, des dérogations peuvent être accordées par le gouverneur, sur proposition du
collège échevinal de la commune où les travaux doivent être effectués. Un arrêté royal indiquera les travaux pour lesquels le concours d'un architecte
ne sera pas obligatoire.”
Cet article impose à chaque maître d’ouvrage le concours d’un architecte, inscrit au Tableau de l’Ordre, pour l’établissement des plans et le contrôle
des travaux pour lesquels une demande préalable d’autorisation de bâtir est requise.

Pour moi c’est un avis personnel

3.La mission de l’architecte

3.1 En quoi consiste la mission complète de l’architecte, et quels sont les objectifs ?

L’architecte ne peut accepter la mission d’élaborer un projet d’exécution sans être chargé simultanément
du contrôle de l’exécution des travaux. L’architecte doit vérifier la bonne exécution selon les règles de l’art
de l’entrepreneur et vérifier aussi que l’entrepreneur bâtisse comme le permis d’urbanisme.
La mission complète est le fait d’élaborer un projet et de vérifier l'exécution.
Elle consiste en:
- Le collationnement des données nécessaires au projet.
- L’étude du programme.
- L’esquisse et l’avant - projet.
- Le dossier administratif.
- Le dossier de passation de commande (plans, documents écrits er rapport d’adjudication)
- Le dossier d'exécution et la mission de contrôle.
- L’assistance à la réception et la vérification des mémoires.

3.2 Définissez les obligations de l’architecte qui doit reprendre la mission d’un
confrère.

Dans le cas où un architecte est appelé à succéder à un confrère, il est tenu d’en informer ce dernier par écrit, ou en
cas de décès, les ayants droit de ce dernier par lettre recommandée. L’architecte appelé à succéder doit,
préalablement, en informer son Conseil provincial en lui faisant connaitre l’étendue de sa mission. L’architecte ne
peut, sans accord de son Conseil provincial, agir avant de s’être assuré de ce que les honoraires dus à son
prédécesseur ont été réglés à ce dernier ou à des ayants droit. En cas de différent ou d’urgence particulière, les
Conseils provinciaux peuvent accorder à l’architecte pressenti par le maitre de l’ouvrage, l’autorisation d’accomplir
tout ou partie des actes de la mission proposée.
En cas de litige sur le taux des honoraires, le Conseil compétent peut faire consigner une somme jusqu’a ce qu’il ait
situé à cet égard. L’architecte ou ses ayants doivent transmettre à l’architecte qui succédé le dossier complet ainsi
que tous les renseignements et documents utiles en leur possession.

- Dans le cas où, pour quelque motif que ce soit, un architecte est appelé à succéder à un confrère, il est tenu d'en informer ce dernier
par écrit, ou, en cas de décès, les ayants droit de ce dernier par lettre recommandée, et de s'enquérir des inconvénients qui pourraient
en résulter.L'architecte appelé à succéder doit, préalablement, en informer son Conseil provincial en lui faisant connaître l'étendue de
sa mission.
- L'architecte ne peut, sans accord préalable de son Conseil provincial, agir avant de s'être assuré de ce que les honoraires dus à son
prédécesseur ont été réglés à ce dernier ou à des ayants droit.En cas de différend ou d'urgence particulière, les Conseils provinciaux
peuvent accorder à l'architecte pressenti par le maîtrede l'ouvrage, l'autorisation d'accomplir tout ou partie des actes de la mission
proposée
- En cas de litige sur le taux des honoraires, le Conseil provincial compétent peut faire consigner une somme jusqu'à ce qu'il ait statué à
cet égard.
L'architecte ou ses ayants droit transmettent à l'architecte qui succède le dossier complet ainsi que tous les renseignements et
documents utiles en leur possession.

3.3 En quoi consiste la mission de l’architecte en cours de travaux ?

L’architecte a pour mission non pas une surveillance du chantier mais un contrôle attentif, il doit vérifier
que ce qu’il a prescrit est bien mis en place à l’aide de visites régulières, préférablement hebdomadaires.
L’architecte doit rédiger des PV afin d’avoir un historique de chantier détaillé. Ce PV doit reprendre qui
était présent, à quel stade de la construction nous sommes, les remarques, préciser que le PV est
approuvé par tous s’il n’y a pas de remarque dans les huit jours et de photos si nécessaire.

Contrôle de chantiers. --> la présence de l'architecte est obligatoire à tous les moments clés du chantier
Exécution des travaux. --> en temps normal la visite hebdomadaire est conseillée. Ces visites représentent
50% du travail et ont pour bout de contrôler le respect du cahier de charges.

L'architecte doit connaître les points faibles d'une construction et à y porter une attention particulière, il
faut donc vérifier la conformité des travaux, et il ne faut pas une présence constante, c'est le rôle du chef
de chantier. Dans le cahier des charges on peut mentionner l'obligation de la présence de l’architecte sur
le chantier. Si un travail mal réalisé est vu à temps par l’architecte, celui-ci peut exiger de refaire le travail.
S’il y a un défaut d’étanchéité sur tout l’immeuble, il s’agit d’une erreur de contrôle de l’architecte. S’il y a
un problème ponctuel, il s’agit d’un défaut d’exécution.
3.4 Énoncer brièvement les différentes étapes (conception / réalisation d’un projet
d’architecture ?

. Réaliser des études préalables


. Un programme
. La désignation de la maitrise d’ouvrage
. Marché d’études
. Démarche auprès de la commune : explication du projet, demande si le projet est réalisable.
. Esquisse d’avant-projet
. Avant-projet
. Permis de construire
. Permis d’exécution
. Consultation d’entreprises
. Adjudication de l’entrepreneur et d’un maitre d’ouvrage
. Offres et marchés
. Préparation du chantier (planification)
. Gestion du chantier : administratif, technique, financier.
. Réceptions des travaux

3.5 Quelles sont les limitations d’une mission d’architecte ?

- La mission d’un architecte peut être : partielle (limitée) ou complète. Une mission peut se limiter à la
conception. Dans ce cas (PARTIELLE), c’est au successeur de s’assurer si le prédécesseur a bien été payé...
Mais c’est à celui qui fait la mission partielle de s’assurer qu’il aura bien un successeur compétent.
L’architecte a (au minimum !) une mission légale : c'est-à-dire une mise en place des plans/conception
architecturale et contrôle d’exécution des travaux (qui a principalement pour but qu’ils correspondent bien
au permis d’urbanisme et à une bonne mise en œuvre générale). Par contre, l’architecte peut préciser dans
le contrat qu’il ne se porte pas garant de certaines parties de sa mission : techniques spéciales, etc.

3.6 Si exclu des contrats, études techniques spéciale ?

Cf : doc “questions d’examen”


En ce qui concerne les techniques spéciales, l'architecte ne peut pas tout savoir, c'est pour cette raison
que celles-ci ne sont souvent pas considérées dans la mission de l'architecte. Il est important d’exclure
les techniques spéciales du contrat et que cette mission est confiée directement par le MO à un ingénieur
de SON choix (si c’est le choix de l’architecte, le contrat sera entre l’archi et l’ingénieur or les archi sont
OBLIGES d’être assurés mais pas les ingénieurs donc s’il y a un problème c’est pour notre pomme). Il faut
donc préciser l’étendue de la mission et quand même conseiller le MO ainsi que vérifier les erreurs
grossières de l’ingénieur (+ coordination et interprétation ).

Il est important d’exclure les techniques spéciales dans le contrat pour que l’architecte ne soit pas responsable de tout dans le
chantier.L’étude est confier par le maitre d’ouvrage, il choisit l’ingénieur, souvent en demandant à l’architecte conseil, et
l’architecte doit donner son aval.Cela est très important, parce que l’architecte est systématiquement responsable pour
l’ingénieur, qui lui n’est pas obligé d’être assuré, alors que l’architecte oui. Il faut donc bien précisé quelles exclusions il faut
avoir. (Spécialiste compétant, savoir l’étendu de sa mission, vérifier qu’il n’y a pas d’erreur grossière dans son travail). Cela est
souvent prévu dans les contrats type des compagnies d’assurance.
3.7 Qu’est-ce qu’une commission de concertation ?

Les commissions de concertation sont des institutions créées dans chacune des communes bruxelloises. Ces commissions
jouent un rôle en matière d'urbanisme. Elles interviennent dans les procédures d'adoption des plans particuliers d'affectation
du sol, des règlements communaux d'urbanisme ou encore dans la délivrance de certains permis d'urbanisme.

Une commission de dissertation : si l’architecte propose un projet qui ne respecte pas les règles, il y’a une
commission de dissertation pour faire voter, discuter le projet avec les locaux ou le maire par exemple. Le
sol public est très inquiet par tout changement. Il faut améliorer et convaincre avec la qualité du projet. Il
faut se reconnaitre aussi dans sa propre production pour rester dans la lignée de ce qui nous tiens à cœur.

3.8 Expliquez dans quelles circonstances les communes ont-elles l’obligation d’organiser une commission de
concertation ? Qu’en pensez-vous ?

La consultation de la commission de concertation est requise lorsque le permis d'urbanisme demandé fait l'objet d'une enquête
publique ou concerne un bien du patrimoine immobilier.

Les commissions de concertation sont composées de plusieurs membres afin de permettre à toutes les parties intéressées
puissent prendre part au processus de décision. Au niveau communal, l'échevin de l'Urbanisme et des fonctionnaires de son
administration siègent. Au niveau régional, ce sont des fonctionnaires de Bruxelles Développement Urbain, de la Direction
des monuments et des sites, de Bruxelles Environnement et de Citydev qui sont présents.

Pour chaque dossier de demande de permis, la réunion de la Commission se déroule en deux étapes. Dans un premier temps,
une séance publique est organisée lors de laquelle les demandeurs, les habitants, les associations et tous ceux qui le
souhaitent peuvent s'exprimer.
Ensuite, les membres de la commission se retirent afin de délibérer à huis clos.
À l'issue de la délibération, la commission rend un avis sur le dossier analysé. Cet avis n'est pas contraignant et ne lie pas
l'autorité qui va se prononcer sur la demande de permis. Cela explique que la commission peut, en cours de procédure,
modifier son avis, notamment si elle prend connaissance d'éléments nouveaux. D'ailleurs, lorsque la commission ne rend pas
son avis dans le délai imparti, la procédure se poursuit et l'avis est présumé favorable.

En réalité, l'avis de la commission de concertation constitue un acte préparatoire au sens juridique. Cela implique qu'un
recours devant le Conseil d'Etat ne peut être introduit à son encontre.

(Dans quel délai la commission doit-elle rendre son avis ?


La commission a 45 jours pour rendre son avis à partir de la fin de l’enquête publique.
Si elle ne le fait pas, Bruxelles Environnement peut continuer la procédure et ne devra pas tenir compte de l’avis émis hors de ce délai).

4.L’éthique

4.1 Qu’est-ce que l’éthique ?

L’éthique selon “le petit Robert”, c’est la “science de la morale” de l’art de diriger la conduite”.
L’éthique est sociétale, la morale est individuelle. L'éthique c’est la science de la morale/ l’art de diriger la
conduite. En déontologie on est dans une morale appliquée et non théorique.
En 1963, on parle d’établir de la déontologie en créant l’ordre des architectes. Avant, tout n’était pas
permis, mais cela permet de reconnaitre le métier comme libérale (profession) depuis la loi.

4.2 Citer 2 valeurs éthiques de la profession d’architecte qui vous semble essentielles
et expliquer les raisons de votre choix.
Les valeurs éthiques les plus importantes pour les archis:
-Respect du patrimoine naturel et culturel.
-loi et reglement à l’urba (mitoyen / cadastre / les RRU (reglement regional urbanisme)
-L’aménagement du paysage
-Connaitre les lois et les règlements de “batir”.
-Respect de l’environnement, du patrimoine

5.L’ordre des architectes


5.1 Quand et pourquoi fût créer / instaurer l’ordre des architectes (OA)?
La protection du titre et de la profession d’architecte est consacrée dans l

L’Ordre des Architectes a été créé par la loi du 26 juin 1963 qui définit notamment sa structure et reprend certaines dispositions obligatoires pour
l’architecte belge comme pour l’architecte étranger désireux d’exercer sa profession en Belgique.

Donc Objectifs principaux de l’Ordre des Architectes : Veiller à la protection du consommateur / Veiller à la bonne image de la profession / Veiller à la
compétence des architectes / Veiller à de bonnes pratiques professionnelles (législation, recommandation,...

5.2 Quel est le rôle de l’OA ?


La mission de l’Ordre est définie dans la loi du 26 juin 1963 créant un Ordre des Architectes qui, en son article 2, stipule que :

« L’Ordre des Architectes a pour mission d’établir les règles de la déontologie régissant la profession d’architecte et d’en assurer le respect. Il
veille à l’honneur, à la discrétion et à la dignité des membres de l’Ordre dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de la profession. Il dénonce à
l’autorité judiciaire toute infraction aux lois et règlements protégeant le titre et la profession d’architecte. »

Cette mission est partagée entre les différents organes de l’Ordre, à savoir :

— le Conseil national,
— les deux sections,
— les dix Conseils de l’Ordre,
— les deux Conseils d’appel.

La première mission de l’Ordre est de veiller au respect par ses membres des règles déontologiques et
d’exercice de la profession.

Role de l’ordre des archis:


- Tenir à jour la liste des archis et des stagiaires (membre)
- Contrôle de la manière d’exercer des archis (accompagner et guider) informer et protéger les
maitres d’ouvrages.
- Défendre le métier d’archi (structurel auprès des législations)
Règlement du 16 décembre 1983 : droit et devoirs des archis : établissement des de l’ordre des archis. Les
lois des ordres sont approuvées. Le 18 avril 1985(concernant le règlement déonto)

5.3 Quelle est la structure de l’OA ?

L'Ordre des Architectes se compose comme suit:

- un Conseil National
- Deux Conseils d'appel
- 2 sections linguistiques :

o Le Conseil francophone et germanophone (Cfg-OA)


o Le Vlaamse Raad (VR)

Pour chacune de ces 2 sections linguistiques dépendent 5 Conseils provinciaux.

- Le 5 Conseils provinciaux du Cfg-Oa:

o Le Conseil de Bruxelles-Capitale et Brabant-Wallon


o Le Conseil du Hainaut
o Le Conseil de Liège
o Le Conseil du Luxembourg
o Le Conseil de Namur

- Les 5 Conseils provinciaux du VR:

o Conseil d’Anvers
o Conseil de Bruxelles-Capitale et du Brabant flamand
o Conseil de Flandre occidentale
o Conseil de Flandre orientale
o Conseil du Limbourg

Chaque Conseil a juridiction sur les membres de l’Ordre qui ont établi, dans cette province, le siège principal de leurs activités, s’il s’agit d’une
personne physique, ou leur siège social, s’il s’agit d’une personne morale(*).Les attributions légales des Conseils locaux sont décrites dans les
articles de 17 à 22 de la loi du 26 juin 1963 et peuvent être résumées comme suit :

- Tenir à jour un tableau des membres de l’Ordre et une liste des stagiaires.
- Recevoir et délivrer divers documents pour les architectes étrangers ou les architectes belges désireux d’exercer à l’étranger.
- Fixer le montant des honoraires si les deux parties en font la demande.
- Dans certaines circonstances, notamment à la demande des cours et tribunaux, donner son avis sur le mode de fixation et le montant
des honoraires.
- Assurer le respect des règles de la déontologie et l’application des sanctions.
- Veiller à l’honneur, à la discrétion et à la dignité des membres de l’Ordre dans l’exercice de leur profession.
- Dénoncer à l’autorité judiciaire toute infraction aux lois et règlements protégeant le titre et la profession d’architecte.
-
(*) Les membres de l'Ordre ayant leur siège d'activité à Bruxelles relèvent soit du Conseil de Bruxelles-Capitale et du Brabant wallon soit du Raad
van Vlaams-Brabant & Brussel-Hoofdstad. ( reformuler ) !!!!

5.4 Est-ce que tous les architectes doivent s’inscrire à l’OA ?

La loi du 26 juin 1963 créant l’Ordre des Architectes dispose, en son article 5, que :

« Nul ne peut exercer en Belgique la profession d’architecte en quelque qualité que ce soit s’il n’est inscrit à l’un des tableaux de l’Ordre ou sur la
liste des stagiaires... »

L’article 8 §1 de la loi de 1963 précise que cette règle s’applique :


— aux Belges,
— aux ressortissants de l’Union économique européenne,
— aux étrangers - non CEE - autorisés à exercer la profession d’architecte en Belgique en vertu d’un arrêté royal.
Et, selon l’article 8 §2, un architecte établi à l’étranger et désireux d’effectuer seulement une mission ponctuelle en Belgique - s’il ne doit pas
s’inscrire à l’Ordre - est tenu de :
s’il est ressortissant CEE : déclarer préalablement cette prestation auprès du Conseil national,
— s’il n’est pas ressortissant CEE : obtenir une autorisation préalable à effectuer cette mission ponctuelle par le Conseil de l’Ordre dans le ressort
duquel le projet doit être réalisé.
Suite à la loi du 15 février 2006 relative à l’exercice de la profession d’architecte dans le cadre d’une personne morale, l’inscription comme
architecte à l’un des tableaux de l’Ordre n’est plus exclusivement réservée aux personnes physiques.

6. Les responsabilités de l’architecte

6.1 Est-il engagé vis-à-vis de chaque édifice qu’il construit ? Pendant quelle période ?
L’architecte est engagé vis-à-vis de chaque édifice qu’il construit pendant dix ans. Effectivement, selon
l’article 1792 (garantie décennale), les architectes et entrepreneurs sont responsables de chaque édifice
qu’ils construisent pendant dix ans. L’article 2270 (garantie décennale) garantie que dix ans après,
l’architecte et l’entrepreneur sont déchargés de la garantie des gros ouvrages qu’ils ont faits ou dirigés.

6.2 Dans quels documents sont stipulés sa responsabilité ?

La responsabilité décennale est définie dans le Code Civil belge à l'article 1792 :
"Si l'édifice construit à prix fait périt en tout ou en partie par le vice de la construction, même par le vice du sol, les architecte et entrepreneur en
sont responsables pendant dix ans."
En complément, l'article 2270 du Code Civil stipule :
"Après dix ans, l'architecte et les entrepreneurs sont déchargés de la garantie des gros ouvrages qu'ils ont faits ou dirigés ».

6.3 Quand commence sa responsabilité ?

La jurisprudence et la doctrine admettent de manière générale que cette période prend cours lors de l'acceptation de l'ouvrage. Il est cependant
plutôt exceptionnel qu'après l'exécution, un tel moment officiel d'acceptation soit encore organisé. Une réception (provisoire ou définitive) a part
contre généralement lieu.
La question est de savoir si la responsabilité décennale commence à courir à la réception provisoire ou à la réception définitive. Il importe
notamment de savoir sous quel régime tombe le marché.

MARCHE PRIVE

S'il s'agit d'un marché privé, les règles du code civil sont d'application. Il n'y est cependant pas fait mention du concept de 'réception' (provisoire
ou définitive). Lors de marchés privés qui ne tombent pas sous l'application de la Loi Breyne (qui stipule qu'une réception provisoire et une
réception définitive doivent avoir lieu, voir aussi ci-dessous), nous pouvons par conséquent affirmer qu'en principe aucune réception provisoire ou
définitive n'a lieu. Celles-ci n'auront lieu que si elles ont été convenues par contrat entre les parties. Si rien n'est prévu par contrat en ce qui
concerne une ou plusieurs réceptions, aucune double réception n'aura en principe lieu.
La responsabilité décennale débute lors de l'acceptation des travaux. En règle générale, cela se passe lors de la visite effectuée après la fin des
travaux et cela a valeur de réception 'unique' ou bien cela se passe lors de la mise en service sans réserve du bien ou du paiement de la dernière
facture, qui peut alors être considérée comme acceptation tacite.
Si le contrat prévoit bel et bien une double réception - donc à la fois une réception provisoire et une réception définitive - mais que rien n'est
convenu en ce qui concerne le point de départ de la responsabilité décennale, la réception définitive vaut « acceptation » de l'ouvrage et est
considérée comme point de départ de la responsabilité décennale. Il est cependant possible de convenir par contrat que la réception provisoire
vaut acceptation des travaux d'une part et point de départ de la responsabilité décennale d'autre part. Ceci doit être défini explicitement par
contrat. C'est le cas dans la plupart des contrats.
Un cas spécial dans le volet privé concerne les marchés qui tombent sous l'application de la Loi Breyne. C'est la loi réglementant la construction
d'habitations du 9 juillet 1971 qui s'applique aux projets dans lesquels le maître d'ouvrage passe une convention avec un entrepreneur, un
promoteur immobilier ou un vendeur qui s'engage à (faire) construire ou à fournir un édifice qui fera office de lieu de résidence principal et dans
lesquels le maître d'ouvrage effectue un ou plusieurs versements pour l'achèvement des travaux. La Loi Breyne qui a pour objet de défendre les
intérêts du consommateur, lors d'une vente sur plan, prévoit obligatoirement une réception provisoire et une réception définitive.
En cas d'application de la Loi Breyne, il y a donc automatiquement une double réception. Dans ce cas également, la responsabilité décennale
débutera lors de la réception définitive, sauf disposition contraire. La Cour de Cassation a cependant jugé, dans le cas de la Loi Breyne
également, qu'il est permis d'avancerle point de départ de la responsabilité décennale, par contrat, à la réception provisoire (Cass. 24 février
1983). La Cour a souligné que l'article 9 de la Loi Breyne ne règle pas la responsabilité décennale et n'en détermine pas le point de départ et
estime que, même lors d'entreprises relevant de la Loi Breyne, les parties peuvent convenir que la réception provisoire vaut acceptation.

MARCHE PUBLIC

La réglementation relative aux marchés publics est, avec la Loi Breyne, la seule réglementation qui prévoit une double réception. Contrairement à
la réglementation relative aux marchés privés, la réglementation des marchés publics stipule que la responsabilité décennale prend cours à la
réception provisoire.
Les contrats de service sont traités à l'article 152 de l'A.R. du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et
des concessions de travaux publics (A.R. d'exécution) :

« Le prestataire de services assume l'entière responsabilité des erreurs ou manquements dans les services réalisés, notamment dans les études,
les calculs, les plans ou tous les autres documents produits par lui en exécution du marché. Dans les marchés d'architecture et d'ingénierie, la
responsabilité visée aux articles 1792 et 2270 du Code civil prend cours à partir de la réception provisoire de l'ensemble des travaux sur lesquels
porte le marché d'étude du prestataire de services. »

6.4 Définir la notion de « condamnation in solidum »

La condamnation in solidum alourdit la responsabilité de l’architecte en ce que celui-ci se voit chargé de fautes commises par les autres

intervenants à l’acte de bâtir et en particulier l’entrepreneur.


Depuis plusieurs années, le combat est mené pour faire face à cette injustice (même si la jurisprudence a pu fonder la condamnation in solidum

sur des bases légales non contestables).

Une définition claire et circonscrite de la mission architecturale et des obligations de l’architecte constitue des mesures contractuelles préventives

qui permettront sinon d’éviter, du moins de limiter les effets de la condamnation in solidum.

Il convient également de bien préparer et suivre le dossier financier de l’opération : examen des états d’avancement, retenue sur factures,

souscription par l’entrepreneur d’une assurance couvrant sa responsabilité civile professionnelle, souscription par le maître d’ouvrage d’une

assurance défaillance sont autant de gages de réussite qui, en même temps, protégeront le patrimoine de l’architecte.

Enfin, on ne peut que recommander d’inscrire dans le contrat d’architecture, la clause suivante :

« L’architecte n’assume pas les conséquences financières des erreurs et fautes des autres édificateurs tels que l’entrepreneur, l’ingénieur…

L’architecte n’assume aucune responsabilité in solidum avec aucun autre édificateur dont il n’est jamais obligé à la dette à l’égard du maître de

l’ouvrage ».
La condamnation est « in solidium ». C’est-à-dire que l’entrepreneur et l’archi sont tout deux tenus responsables des
vices entraînés par l’un. En effet, l’archi est censé surveillé le chantier et donc se rendre compte d’une malfaçon de
l’entrepreneur. Dans la réalité la faute n’ait jamais mis sur l’entrepreneur, seulement sur l’archi, celui-ci ayant une
bien meilleure assurance, les juges préfèrent lui mettre les frais sur le dos.

6.5 L’exercice de la profession d’architecte est incompatible avec la profession


d’entrepreneur : Dans quel document est-ce stipulé ? Développer les raisons de
cette incompatibilité

Dans deux documents :

1. Article 10 du Règlement du 16 décembre 1983 de déontologie établi par le Conseil national de l'Ordre des Architectes

« L'exercice de la profession d'architecte est incompatible avec la profession d'entrepreneur de travaux publics
ou privés ».

2. Article 6 du Loi du 20 février 1939 sur la protection du titre et de la profession d'architecte :

Raison :

- L’interdiction de cumuler les 2 professions est générale et pas limitée au cumul des fonctions d’entrepreneur et d’architecte dans le
cadre d’un même projet de construction

- Il n'est pas possible d'être à la fois architecte et entrepreneur. Le maître d'œuvre et l’entrepreneur : ils ne peuvent pas être la même
personne. Il est impossible d'être le contrôleur et le contrôlé.

Architecte ne peut pas être entrepreneur dans le secteur de travail public ou privé.

(L’interdiction pour l’architecte d’exercer la profession d’entrepreneur est d’ordre public, c’est-à-dire qu’il n’est pas permis d’y déroger.

La motivation de cette règle doit être recherchée dans l’économie générale de la loi du 20 février 1939 ; dès lors que l’architecte se voit

reconnaître un monopole légal de la conception et du contrôle de l’exécution des travaux, et qu’il est donc chargé de contrôler les travaux

exécutés par l’entrepreneur, il convenait d’assurer une indépendance entre l’architecte et l’entrepreneur.

Le contrôleur, en effet, ne peut être confondu avec le contrôlé.

L’indépendance de l’architecte est la condition d’effectivité de son monopole).


7. Le stage

7.1 Est-il obligatoire d’être inscrit à l’OA durant le stage ?

Oui, dès la première année du stage pour exercer sa profession en Belgique. En tant qu’architecte
stagiaire, il est obligatoire de s’inscrire à une liste de stagiaire annexée au tableau du Conseil de l’Ordre
compétent, à savoir celui au sein duquel le maître de stage lui- même est inscrit.

7.2 Quelle est la durée minimale de la première période pour qu’elle se valide ?

Il faut avoir réalisé deux ans de stage auprès d’une personne inscrite au tableau depuis dix ans au moins.
Le stage doit avoir été contrôlé et validé par l’Ordre.

La durée minimum d’un stage est de 2 ans : si on remplit tous les critères nécessaires à l’obtention du
stage. Le stage peut être rallongé d’un an maximum. Si au bout de 3 ans le stagiaire ne remplit toujours pas
les critères, il se peut qu’il doive recommencer le stage en entier (2 ans). Ex : manque d’expérience sur
chantier, etc.

7.3 Le stagiaire peut-il avoir des missions personnelles ? développez

Un stagiaire peut avoir des missions personnelles dès qu'il termine ses études. Le maitre de stage n'assume
aucune responsabilité pour les actes de la profession accomplie par le stagiaire à titre personnel.

7.4 A la fin du stage, un architecte est-il obligé de s’inscrire à l’OA pour exercer sa
profession ? Développez

A la fin du stage, l’architecte est soumis à un dernier contrôle de stage. Si la Commission de stage remet un
avis favorable, le Conseil de l’Ordre validera le stage et enverra le certificat de stage ainsi que la procédure
à suivre pour solliciter l’inscription de l’architecte sur l’un des tableaux de l’Ordre. La loi du 26 juin 1963 :
loi qui oblige les architectes à s’inscrire à l’ordre pour exercer.

8.Le contrat de travail


8.1 Le contrat est-il obligatoire ?
Ce n’est pas une obligation. Recommandation 11 octobre 1985
_ Art.1
L’article 20 du règlement de déontologie, approuvé par A.R. (arrêté-royal) du 18 avril 1985, confirme la nécessité d’un contrat écrit.Ce contrat
devra reprendre les éléments essentiels des rapports entre maître de l’ouvrage et architecte, en conformité avec les parties de la mission
précisées par cet article.
_ Art.2
Le contrat doit être signé le plus rapidement possible. L’architecte doit préciser avec son client le projet architectural dès que la mission qui lui est
dévolue a été établie.
Il est de l’intérêt du maître de l’ouvrage de connaître la portée de son engagement. De son côté, l’architecte doit être informé de sa mission et de
sa rémunération.
Dans certains cas, lorsque la mission ne peut être définie dès le départ, les parties conviennent alors au moins de préciser leurs intentions
(...)Dans d’autres cas, un contrat de pré-étude et d’analyse du programme et du budget est signé, ou un protocole ou une lettre d’intention pour
la phase préliminaire à tout projet d’architecture, et définissant son contenu, sera contresigné.
_ Art.3
Modèles de contrats disponibles sur l’Ordre des Architectes

8.2 S’il n’y a pas de contrat ? développez


Rappelons que la déontologie des architectes prévoit que « tout engagement professionnel de l’architecte doit faire l’objet d’une convention écrite
préalable, définissant la nature et l’étendue de ses missions ou de ses interventions ainsi que les modalités de sa rémunération. »
l’absence de contrat crée assurément de véritables embûches au recouvrement des honoraires et est source de conflits ou de malentendus avec
la maîtrise d’ouvrage. Il est prouvé que travailler sans contrat met l’agence d’architecture en péril très facilement et très rapidement. A voir !
Légalement il faudrait un contrat rédigé par écrit. Mais le juge peut prendre en compte le contrat oral. Ne pas
s’engager à donner des conseils informels car notre responsabilité est engagée. Légalement un contrat oral fait effet.
Prendre la démarche de faire une convention par écrit ; Faire signer un précontrat ( montrer l’étude du programme,
l’esquisse, et pour un montant forfaitaire)

9.Le budget et ses conséquences


9.1 Quels sont les différentes formes de budgets dans les contrats ?

3 possibilités, à préciser dans le contrat :


Carte blanche
Budget approximatif
Budget maximal -> Prudence, si on dépasse de plus de 10% pour les constructions neuves et de 15% pour
les rénovations, c’est notre faute. Si le dépassement de budget est faible, ce n’est pas trop grave
• Interroger le client sur les moyens financiers
• Honoraires
• Maitre d’ouvrage doit être conscient de la réalisation de ce choix
• Bien vérifier la facture de l’entrepreneur
Que le maitre d’ouvrage ne paie pas plus que ce que l’entrepreneur a dépensé
Décompte final de l’entrepreneur
• Modifications et suppléments
TOUJOURS informer le maitre d’ouvrage de la modification du budget

9.2 Quel est le budget approximatif et quelles sont les marges d’erreurs.

Pour un budget approximatif, il faut checker tout au long du chantier si le budget est plus ou moins
respecté. Le maitre d’ouvrage doit avoir une vision d’ensemble claire (ex : les différents acteurs), pour qu’il
soit au courant de tout. Ne pas faire une estimation trop basse, car ça peut nous retomber dessus. On doit
être attentif à l’avancement des travaux. Le dépassement acceptable est du 10% pour une construction
neuve et 15% pour une restauration.
Le hard coast (cout de construction) et soft coast (cout des spécialistes) Aujourd’hui entre 1500 et
2000€/m2. ¼ du budget pas dans les constructions mais dans ce qui est lié. Si le client demande des
changements il faut en informer la commune dans le cas ou ca nécessite un permis d’urbanisme. Cela est
possible que si on dépose un permis de modification (tout ce qui concerne l’enveloppe, la structure et
l’affectation) Si on y touche on informe le maitre d’ouvrage du budget et des délais que cela prendra. Ca
fait partis de nos obligations. Il faut le faire sous forme écrite. Proces verbal: non obligatoire.

9.3 Que se passe-t-il lorsqu’il y a un dépassement de la marge d’erreur ?

Le dépassement du budget acceptable en cas de construction neuve est de 10% (dit par la jurice prudence)
à condition que ce soit annoncé dès le début. Il faut donc établir le projet en intégrant les 10% de marge de
manœuvres d’imprévue (dans les soft work).
C’est à nous de prévenir le maitre d’ouvrage par exemple si la construction neuve sort du gabarit et s’il faut
un coordinateur, lui faire part de ses obligations. Dans le cas de dépassement de la marge d'erreur de plus
de 15 à 20% l’architecte est sollicité à rembourser.

10.Les honoraires

10.1 Quelle est selon vous la façon la plus équitable d’établir les honoraires d’une
mission d’architecture, et pourquoi ?

Tout d’abord, les honoraires et les frais doivent faire l'objet du contrat que l'architecte est
déontologiquement tenu de conclure avec son client.
Ne pas brader ses honoraires. Privilégié le pourcentage plutôt que le forfait. Le plus souvent les honoraires
sont calculés au pourcentage de la valeur normale d’exécution, hors TVA et non sur le prix de revient. Les
taux habituellement proposés sont plus élevés pour les transformations que pour les constructions neuves.
En raison de la nature et du nombre des prestations (études des servitudes...)
En outre certain frais de préstation font l’objet d’honoraires supplémentaire (levés et mesurage, plans de
la situation existante, frais d’administration.
Lorque la mission peut etre clairement définie des le début, les honoraires peuvent également faire l’objet
d’un forfait sans préjudice du respect des obligations qualitativeq et quantitatives aux quelles l’archi est
tenu. Enfin pour certaines missions particulières (conseil technique, etat des lieux, recherches, …) les
honorraires peuvent encore peuvent etre fixés a la prestation et frais.

Il existe plusieurs méthodes de calcul des honoraires parmi lesquelles :


- un pourcentage lié à la valeur d
- un montant lié à la superficie de la construction,
- une formule forfaitaire,
- un coût horaire, etc.
Par ailleurs, il y a une question importante à prendre en compte : la TVA appliquées sur les honoraires de l’architecte
qui est de : 21 %

Aujourd’hui, généralement, on applique un pourcentage d’honoraire sur le montant hors TVA des travaux.
. En fonction de la proportion du chantier, pour une rénovation le taux d’honoraire varie entre 10 et 12 %, si le
chantier est plus complexe on peut aller jusqu’à 15%.
. Dans le neuf : le pourcentage varie entre 5 et 8 % toujours en fonction de la complexité.

Evidemment une marge d’erreur est admise, selon la jurisprudence : elle est de 10% pour le neuf et de 15% pour la
restauration / rénovation.

En Belgique, le prix moyen de la construction au m2 est d’environ 1500 €. C’est aussi un autre moyen d’évaluation.

Le moyen le plus équitable est le pourcentage des travaux ?? (pas sûr), car il est très difficile d’estimer le temps qui
nous faudra, lors d’une formule au forfait.

C’est pas dans la question mais en plus au cas ou


Les honoraires sont la plupart du temps payés par tranches selon l'avancement des travaux. Ils se
répartissent habituellement de la manière suivante :- un acompte ou provision à convenir- 20% lors de la
remise de l'avant-projet
- 20% lors de la remise des documents pour la demande du permis de bâtir- 20% lors de la remise des
documents d'adjudication (dossier de demande de prix) - 30% au gré de l'avancement des travaux, répartis
en tranches à convenir- le solde lors de la réception provisoire des travaux
Les 5 derniers % sont au moment de la réception provisoire des travaux.

https://jpvergauwe.be/le-bareme-relatif-aux-honoraires-darchitecte/ Pour plus de précision !

10.2 La Commission européenne a supprimé la Norme Déontologique n°2 qui


déterminait le barème minimum des honoraires applicable en Belgique jusque-là.
Pouvez-vous expliquer le point de vue de la Commission européenne, et donner votre
point de vue à ce sujet.

La décision de la commission européenne de supprimer les barèmes, prouve que le métier de l’architecte
est bien une entreprise.
Cette décision rend l’établissement des honoraires libre à chacun des architectes. Avant cette décision,
cette norme portait atteinte à la libre concurrence.

Les architectes ne sont pas des médecins, ou conventionnés avec un service public, il est donc logique que
chaque architecte fixe ses prix, en fonction de ses propres intérêts.
https://jpvergauwe.be/le-bareme-relatif-aux-honoraires-darchitecte/ tout est expliqué ici ! Mais il faut faire un petit
résumé

11.Le chantier

11.1 Quelle est la mission de l’architecte au cours du chantier ?

Même que 3.3

11.2 Quels sont les actes à poser durant le chantier ?

L’architecte doit :
- s’assurer une bonne communication entre partenaires. entre autre les réunions de chantier et transmissions des
informations auprès des différents acteurs.
- planifier - rapport du chantier (état d'avancement) - (sécurité du chantier)
- Réaliser des PV à chaque visite : historique du chantier, et c'est également le moyen de garder informé tous les
participants, sert aussi de preuve des décisions et des demandes (peut servir en cas de litige)

12. Le statut social

12.1 Quelle est la définition du statut social de l’indépendant

L’architecte indépendant est celui qui exerce sa profession à temps plein ou à temps partiel, en dehors de
tout statut de droit public ou de contrat d’emploi.

12.2 Quels sont les démarches à faire et les obligations de l’architecte indépendant ?

L’architecte indépendant doit informer l’OA de la nature de son statut. Il ne peut accepter un nombre de
missions que pour lesquelles on a le temps et les conditions nécessaires pour les mener à bien.
Il pratique sa profession :
- Soit isolément (en tant que personne physique)
- Soit comme collaborateur d’une ou plusieurs personnes inscrites au tableau de l’ordre ou sur la liste des
stagiaires
- Soit en société civile professionnelle ou en association
L’architecte n’a pas de contrat d’emploi. Néanmoins il est conseillé de rédiger une convention avec son
maître de stage qui met en place toute une série de modalités (salaires, horaires, … rappel : pratique de
120h/mois minimum pour le stage de 2 ans

12.3 L’architecte stagiaire est-il indépendant

L’architecte stagiaire peut être indépendant ou salarié. Ceci est définit dans son contrat de stage signé par
son maître de stage et lui-même.

13. Les assurances


13.1 Quelle est la différence entre une mutuelle et une assurance ?

La mutuelle n’a normalement pas de bénéfice étant subsidié par l’Etat tandis que l’assurance compte des
bénéfices et ne dépend pas de l’Etat. C’est un service qui consiste à fournir une prestation prédéfinie,
généralement financière, à une personne physique ou juridique lors de la survenance d’un risque, en
échange de la perception d’une cotisation ou d’une prime.

13.2 L’assurance est-elle obligatoire pour tous ? ou pour les architectes en particulier ?

Les assurances sont obligatoires pour tous. Les architectes sont confrontés à des choix de différents types
d’assurance pour avoir une activité professionnelle légale

13.3 Qu’est-ce que l’assurance Tout Risque Chantier (TRC)

L'assurance Tout Risque Chantier est prise par l’architecte et le maître d’ouvrage. Elle assure le maitre
d’ouvrage, les entrepreneurs, les sous-traitants, l’architecte, les ingénieurs-conseils et les bureaux
d’étude. Elle dure pendant la période de construction (max de mois) et la période d’entretien (12 à 24
mois). Les biens qu’elle assure sont les constructions définitives et les biens existants dans les cas de
transformations d’un bâtiment ou dans les cas de bâtiments voisins étant propriété du maître de
l’ouvrage. Elle offre une garantie à double nature : Dommages et pertes des biens assurés, et Assurance
de responsabilité vis à vis de tiers qui sont propres à l’exécution des travaux assurés

14. La Loi Breyne

14.1 A quoi sert-elle ?

La Loi Breyne offre une protection étendue à celui qui fait construire sa maison ou à l’acheteur d’un
terrain à bâtir ; cette loi est réputée avoir “force obligatoire”, ce qui signifie qu’elle comporte des
dispositions strictement obligatoires (on ne peut y déroger). La loi Breyne vise également à apporter
une information complète et correcte au futur propriétaire. D’où l’existence de certaines mentions
écrites obligatoires dans les contrats.
Les garanties offertes par cette loi sont :
- L’avance versée à la conclusion du contrat ne peut excéder 5 % du montant total du contrat ;
- De strictes modalités de paiement impose le paiement du solde par tranches, celles-ci ne peuvent
être supérieures à la valeur des travaux déjà exécutés ;
- la fixation à l'avance du prix total du contrat ;
- L'obligation de procéder à la réception du bâtiment en deux phases, à savoir : la réception
provisoire et la réception définitive un an au minimum après la réception provisoire ;
- Une garantie obligatoire, qui peut aller jusqu’à 100 % ;
- Des responsabilités clairement définies : le vendeur est responsable des vices cachés, et sa
responsabilité est engagée pendant dix ans pour tout grave défaut, même si ce défaut était déjà
visible au moment de la réception définitive.

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