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QUESTIONS

1. Définissez le rôle social de l’architecte !


«Médiateur. Le fait qu’on impose notre objet aux yeux de tous. Il endosse une
certaine responsabilité vis- à-vis du client ou de la société avec/pour lequel il
travaille. » Les architectes remplissent une fonction sociale, telle que précisée par
l’article 1 du règlement de déontologie, qui reprend lui-même les concepts
précédemment en vigueur.
Art. 1er L’exercice de la profession d’architecte, en exprimant les aspirations de son
époque et en les transposant, autant qu’il se peut, dans ce qui formera le cadre de
vie et de l’activité de l’homme, tend à y sauvegarder des valeurs essentielles. Quel
que soit dès lors son statut, l’architecte réglant son comportement de façon à
assurer au mieux sa mission, doit témoigner d’un respect constant de tous les
facteurs qui ont une incidence sur le milieu.
Il se doit de créer des œuvres qui enrichissent le patrimoine naturel et culturel, qu’il
convient de sauvegarder. L’architecte doit exercer sa profession avec compétence et
diligence en respectant l’éthique professionnelle.

2. Définissez la notion de « condamnation in solidum » !


« La responsabilité de l’architecte, déjà fort lourde en soi, est encore renforcée
par la théorie développée par la jurisprudence belge de la responsabilité in
solidum : lorsqu’un dommage est causé par plusieurs fautes concurrentes
commises par différentes personnes, et que le juge considère que le dommage
entier a pu être commis par chaque faute distincte, ou même qu’il est impossible
de déterminer avec précision la part exacte de chaque faute distincte dans la
survenance de l’entier dommage, il condamnera chacun des défendeurs
responsables à réparer l’intégralité de ce dommage.» Cfr. www.architrave.be

3. Citez 2 valeurs éthiques de la profession d’architecte qui vous semble essentielles


et expliquer les raisons de votre choix !

La déontologie professionnelle fait référence à l’ensemble de principes et règles


éthiques (Code de déontologie) qui gèrent et guident une activité professionnelle.
Ces normes, sont celles qui déterminent les devoirs minimums exigibles par les
professionnels dans l’accomplissement de leur activité. Mais la question de
l’éthique de la profession dépasse le simple respect littéral des textes normatifs.
L'exercice de la profession d'architecte, en exprimant les aspirations de son
époque et en les transposant, autant qu'il se peut, dans ce qui formera le cadre de
vie et de l'activité de l'homme, tend à y sauvegarder des valeurs essentielles. Quel
que soit dès lors son statut, l'architecte réglant son comportement de façon à
assurer au mieux sa mission, doit témoigner d'un respect constant de tous les
facteurs qui ont une incidence sur le milieu.
Il se doit de créer des œuvres qui enrichissent le patrimoine naturel et culturel,
qu'il convient de sauvegarder. L'architecte doit exercer sa profession avec
compétence et diligence en respectant l'éthique professionnelle. C’est le Code de
déontologie qui établit les règles éthiques de l’exercice de la profession
d’architecte.
L’étique est, selon le petit robert « la science de la morale », « l’art de diriger la
conduite », elle concerne « les problèmes philosophiques relevant la morale
théorique ou fondamentale ». C’est donc une sorte de questionnement autour des
valeurs morales. Chaque étique est personnelle. Cependant, l’ordre des
architectes à établis, sur base de règles d’étique qui devraient être communes à
tous les architectes, un code déontologique – une sorte de « morale pratique ».
L’étique sous-tend la déontologie, alors que cette dernière permet d’atteindre des
buts.
- Respect de l’environnement (soit écologique, soit dans son sens large :
environnement humain). L’architecte est un garant de l’ordre public, il a une
responsabilité vis-à-vis de l’environnement : l’environnement bâtit, humain,
écologique... C’est selon-moi la règle la plus importante : prendre en compte tous
les facteurs du milieu, et prendre en compte l’incidence que peut avoir un projet
sur celui-ci. - Respect de son client
- Garder son indépendance d’esprit -.....

4. L’exercice de la profession d’architecte est incompatible avec la profession


d’entrepreneur :
A. Dans quels documents est-ce stipulé ?
Article 10 du Règlement du 16 décembre 1983 de déontologie établi par le
Conseil national de l'Ordre des Architectes + Article 6 Loi du 20/02/1939 sur
la protection du titre et de la profession d’architecte.
« L'exercice de la profession d'architecte est incompatible avec la profession
d'entrepreneur de travaux publics ou privés ».
B. Développer les raisons de cette incompatibilité
La volonté du législateur était évidemment d’empêcher tout conflit d’intérêts
entre deux intervenants majeurs du secteur de la construction. Le contrôleur
ne peut être le contrôlé. En effet, la profession d’architecte a, entre autres,
pour but d’assurer les intérêts du Maître d’ouvrage (ou du public). Cette
mission peut, à certaines occasions, entrer en conflit avec l’entrepreneur dont
les travaux sont contrôlés par l’architecte. Cette obligation a pour but de
garantir une certaine indépendance de l’architecte, tant au niveau financier
que technique ou intellectuel. Cette incompatibilité est d’ordre public et a
pour sanction la nullité absolue de la convention.

5. La mission de l’architecte :
A. En quoi consiste la mission complète et quels sont ses objectifs ?
Article 21 code de déontologie : - En application de la loi du 20 février 1939,
l'architecte ne peut accepter la mission d'élaborer un projet d'exécution sans
être chargé simultanément du contrôle de l'exécution des travaux. Il est
dérogé à ce principe dans le cas où l'architecte a l'assurance qu'un autre
architecte, inscrit à l'un des tableaux de l'Ordre ou sur une liste des stagiaires,
est chargé du contrôle. Dans cette éventualité, il en informera l'autorité
publique qui a délivré le permis de bâtir, et son Conseil de l'Ordre, en
précisant le nom de l'architecte qui lui succède. Il en sera de même si, ayant
fourni un projet d'exécution, il est déchargé de la mission de contrôle par le
maître de l'ouvrage.
- La mission complète est le fait d’élaborer un projet et de vérifier l'exécution
à ne pas confondre avec la mission partielle.
- Elle consiste en :
-le collationnement des données nécessaires au projet
-l’étude du programme
-l’esquisse et l’avant-projet
-le dossier administratif
-le dossier de passation de commande : plans, documents écrits et
rapports d’adjudication
- le dossier d’exécution et la mission de contrôle.
- l’assistance à la réception et la vérification des mémoires

B. Définissez les obligations de l’architecte qui doit reprendre la mission d’un


confrère ?
Dans le cas où, pour quelque motif que ce soit, un architecte est appelé à
succéder à un confrère, il est tenu d'en informer ce dernier par écrit, ou, en
cas de décès, les ayants droit de ce dernier par lettre recommandée, et de
s'enquérir des inconvénients qui pourraient en résulter. L'architecte appelé à
succéder doit, préalablement, en informer son Conseil provincial en lui faisant
connaître l'étendue de sa mission.
L'architecte ne peut, sans accord préalable de son Conseil provincial, agir
avant de s'être assuré de ce que les honoraires dus à son prédécesseur ont été
réglés à ce dernier ou à des ayants droit. En cas de différend ou d'urgence
particulière, les Conseils provinciaux peuvent accorder à l'architecte
pressenti par le maître de l'ouvrage, l'autorisation d'accomplir tout ou partie
des actes de la mission proposée.
En cas de litige sur le taux des honoraires, le Conseil provincial compétent
peut faire consigner une somme jusqu'à ce qu'il ait statué à cet
égard. L'architecte ou ses ayants droit transmettent à l'architecte qui succède
le dossier complet ainsi que tous les renseignements et documents utiles en
leur possession.

Si on reprend une mission, il faut s’assurer que le confrère ne travaille plus


dessus. Pour ce faire, on prend contact par écrit pour savoir les raisons de la
succession. On informe l’ordre des architectes et demande les honoraires.

C. En quoi consiste la mission de l’architecte en cours de travaux ?


L'architecte a pour mission non pas une surveillance du chantier mais un
contrôle attentif, il doit vérifier que ce qu’il a prescrit est bien mis en place à
l’aide de visites régulières (hebdomadaires) et surtout en faisant un
maximum de PV afin d'avoir un historique de chantier détaillé. Ce PV doit
reprendre qui était présent, à quel stade de la construction nous sommes, les
remarques, préciser que le PV est approuvé par tous s’il n’y a pas de
remarque dans les huit jours et de photos si nécessaires. Les visites se font en
fonction des phases de travail. Ces visites représentent 50% du travail et ont
pour but de contrôler le respect du cahier des charges.
L’architecte n’est pas responsable de la qualité des matériaux mis en œuvre,
mais il est important de se faire remettre les fiches techniques (récentes) des
produits des constructeurs. Si un travail mal réalisé est vu à temps par
l'architecte, celui-ci peut exiger de refaire le travail. S’il y a un défaut
d’étanchéité sur tout l’immeuble, il s’agit d’une erreur de contrôle de
l’architecte. S’il y a un problème ponctuel, il s’agit d’un défaut d’exécution. Ce
sont les PV qui pèsent en cas de litiges. En général, lorsqu'il y a les travaux
particuliers à réaliser (mise en place d'une étanchéité spéciale...), on
mentionne dans cahier des charges l'obligation de la présence de l'architecte
sur le chantier.

6. L’Ordre des Architectes :


A. Quand a-t-il été instauré ?
L’Ordre des architectes a été instauré le 26.06.1963.

La protection de la profession d’architecte est consacrée dans la loi du 20 février


1939. L’Ordre des Architectes a été créé par la loi du 26 juin 1963. La loi de juin 1963 définit
la structure de l’Ordre et reprend certaines dispositions obligatoires pour l’architecte belge
comme pour l’architecte étranger désireux d’exercer sa profession en Belgique. L’arrêté royal
du 31 août 1963 règle l’application de la loi du 26 juin 1963 créant un Ordre des Architectes.
L’Ordre des Architectes a établi un Règlement de déontologie ayant reçu force obligatoire par
l’arrêté royal du 18 avril 1985. L’Ordre des Architectes a également établi un Règlement
d’ordre intérieur. Ce règlement définit les structures et le fonctionnement interne de
l’Ordre. Par ailleurs, le Règlement de déontologie cité ci-dessus prévoit en son article 3 al. 2
que ce règlement de déontologie peut en outre être précisé par des normes obligatoires,
approuvées par arrêté royal délibéré en Conseil des Ministres sur proposition du Conseil
national de l’Ordre et par des recommandations émises par le Conseil national de l’Ordre.

B. Quel est son rôle ?


La mission de l’Ordre est définie dans la loi du 26 juin 1963 créant un Ordre
des architectes. Le règlement d’ordre intérieur en précise les modalités
d’application.

L’article 2 de la loi du 26 juin 1963 prévoit que l’Ordre des architectes a pour
mission :
• d’établir les règles de la déontologie régissant la profession d’architecte et
d’en assurer le respect;
• de veiller à l’honneur, à la discrétion et à la dignité des membres de l’Ordre
dans l’ exercice ou à l’occasion de l’exercice de la profession ;
• de dénoncer à l’autorité judiciaire toute infraction aux lois et règlements
protégeant le titre et la profession d’architecte.

Cette mission est partagée entre les différents organes de


l’Ordre. Contrairement à une idée reçue, la fonction de l’Ordre n’est pas
d’assurer la « défense des architectes », mais bien de veiller au respect des
règles d’exercice de la profession.»

C. Quelle est sa structure ?


D'abord nous retrouvons le CnoA : le conseil national. Ensuite, nous
distinguons deux ordres belges : le cfgoA conseil francophone et
germanophone de l'ordre des architectes, et le VR vlaamse raad. Chacun des
par s possède 5 ordres provinciaux. D'une part le BCBW, Liège, Luxembourg,
Namur et le Hainaut. D'autre part le Vlaams Brabant, Antwerpen, Limburg,
Oost en West-Vlaanderen. Commission de stage
Le CnoA représente l'ordre, il établit les règles de la déontologie et de la
profession. Il s'agit d'une personnalité juridique représentée auprès du
service fédéral, le CAE et le UIA qui s'assure de :
- Contrôler les budgets et des comptes du cfgoA et du VR et fixe la
cotisation annuelle
- La cohérence déontologique entre le cfgoA et le VR.
Les conseils provinciaux quant à eux représentent l'exécutif Leur rôle
principal est de :
– Veiller à l'honneur et la discrétion dans la profession
– Tenir à jour le tableau et la liste des stagiaires
– Assurer le respect des règles déontologiques
– Arbitrer les litiges
– Fixer et gérer les honoraires
Il est à noter qu'en cas de conflit, une mission ou un contrat peut être rompu
et concédé à un confrère. Si la demande de permis de bâtir a déjà été
introduite, il faut impérativement en informer le conseil. Le métier
d'architecte est un métier à responsabilités, raison pour laquelle la mise en
place d'assurances et de protections sont indispensables. Afin d'être inscrit
correctement à la liste, il faut d'une part payer la cotisation annuelle et
d'autre part, posséder une assurance professionnelle. Plus précisément la
société La Ruelle, signée sous acte notarié. La commission de stage possède
une mission de contrôle, à raison de 4 par an durant les 2 années de stages.
Elle se compose de membres e ec fs et de membres suppléants.

7. Responsabilité de l’architecte :
A. Est-il engagé vis-à-vis de chaque édifice qu’il construit ? Pendant quelle
période ?
L’architecte est engagé vis-à-vis de chaque édifice qu’il construit pendant 10
ans après la réception définitive des travaux. La responsabilité de l’architecte
sera retenue s’il est prouvé l’existence d’une faute dans son chef qui a causé
un dommage.
Avant réception des travaux par le maître d’ouvrage, l’architecte est
contractuellement responsable de toute faute qu’il commettrait dans
l’exécution de sa mission, sur pied de l’article 1147 du Code civil.

B. Dans quels documents ?


La responsabilité décennale des architectes est fondée sur les articles :
¬1792 du Code civil :« Si l'édifice construit à prix fait périt en tout ou en
partie par le vice de la construction, même par le vice du sol, les architecte et
entrepreneur en sont responsables pendant dix ans » ;
¬2270 du Code civil : « Après dix ans, l'architecte et les entrepreneurs sont
déchargés de la garantie des gros ouvrages qu'ils ont faits ou dirigés »

C. Quand commence-t-elle ?
Suivant la Cour de Cassation, la réception d’un ouvrage a pour effet de
décharger l’architecte de toute responsabilité quant aux travaux réalisés,
étant considéré que ses obligations ont été respectées, sauf vices cachés et
dol.
Généralement, la réception-agréation des travaux a lieu en deux temps : une
réception provisoire lorsque le MO prend possession des travaux et une
réception définitive au terme d’un délai d’épreuve. Si le contrat ne contient
pas de précisions sur la portée de la réception provisoire, la réception
provisoire est généralement considérée comme valant constat matériel
d’achèvement des travaux. Si le MO estime que l’ouvrage n’est pas
suffisamment terminé pour en prendre possession, il doit refuser cette
réception.
La réception provisoire opère le transfert des risques sur le chantier. Lorsque
l’architecte est gardien du chantier, il en est déchargé.
La réception définitive ou réception-agréation opère, sauf clause contractuelle
contraire, agréation des travaux, après l’écoulement d’un délai d’épreuve. Par
cet acte, le MO constate que les travaux ont été réalisés conformément au
programme et aux règles de l’art. Elle exonère l’entrepreneur (et l’architecte
en principe) des vices apparents et constitue le point de départ de la
responsabilité décennale.

8. Stage :
A. Est-il obligatoire d’être inscrit à l’O.A. ?
En tant qu’architecte stagiaire, il est obligatoire de s’inscrire à une liste de
stagiaire annexée au tableau du Conseil de l’Ordre compétent, à savoir celui
au sein duquel le maître de stage lui-même est inscrit.
oui, dès sa 1ere année de stage, si l'on veut professer en Belgique

B. Quelle est la durée minimale de la 1ère période pour qu’elle se valide ?


La durée minimum d’un stage est de 2 ans :
- 120 H /MOIS
Une durée de 6 mois est considérée comme condition importante pour
l’accomplissement d’un stage fructueux.
- STATUT : indépendant, employé ou fonctionnaire
- STAGE SPÉCIALISÉE : 6 mois max (entreprise, urbanisme, Ingénierie, ...)
- STAGE A L'ÉTRANGER : 18 mois max
- COURS VALANT STAGE : 6 mois max selon ECTS

Il faut avoir réalisé deux ans de stage auprès d’une personne inscrite au
tableau depuis dix ans au moins. Le stage doit avoir été contrôlé et validé par
l’Ordre.
Un stagiaire est toujours indépendant car cela coute moins cher de nous
engager en tant qu’indépendant qu'en tant qu'employé

C. Missions personnelles ? Développez


--> un stagiaire peut dès sa sortie de l'unif avoir des missions personnelles -->
le maitre de stage n'assume aucune responsabilité pour les actes de la
profession accomplie par le stagiaire à titre personnel
D. A la fin du stage, un architecte est-il obligé de s’inscrire à l’O.A pour exercer sa
profession ? Développez
A la fin du stage, l’architecte est soumis à un dernier contrôle de stage.
Si la Commission de stage remet un avis favorable, le Conseil de l’Ordre
validera le stage et enverra le certificat de stage ainsi que la procédure à
suivre pour solliciter l’inscription de l’architecte sur l’un des tableaux de
l’Ordre.
26/06/1963 : loi qui oblige les architectes à s’inscrire a l’ordre pour exercer.

Remarque :
_Un stagiaire architecte peut travailler comme indépendant, employé ou fonctionnaire.
Tout dépend du contrat que vous avez signé avec votre maître de stage.
_En tant que stagiaire, vous n’avez pas l’obligation de vous assujettir à la TVA si vous
n’exercez aucune activité comme indépendant en dehors de vos prestations chez votre
maître de stage.
_Dès que votre contrat de stage est signé, vous devez demander votre inscription à la
liste des stagiaires.Toute prestation réalisée avant votre inscription constitue un
exercice illégal et ne pourra être prise en compte dans le calcul de vos années de stage.

9. Contrat :
A. Est-ce obligatoire ?
OUI
Il est là pour fixer les limites des obligations et des droits du maitre d’ouvrage
et de l’architecte. Le devis ou autres travail préalable (étude de faisabilité) ne
doit jamais être gratuits, ou pris à la légère. Proposer un précontrat permet
d’être moins directe sur le côté définitif pour le maitre d’ouvrage (client). Cela
assure le paiement de nos honoraire (x euros/h). Ce contrat n’est pas
obligatoire, il est déontologique. Mais cela permet de mettre au claire la
situation et de savoir où on va. Même pour quelqu’un que l’on connait très
bien. Il ne faut pas ensuite oublié de signer le contrat Pour les très gros
projets, il vaut mieux aller voir un avocat pour faire un contrat sur-mesure. Il
faut mieux éviter les contrats type, ou il faut s’assurer qu’il est indiqué que «
toutes les clauses du contrats ont été négocié ». Bien se faire remettre le
contrat signé en main propre. [Compendium à télécharger, ou acheter où est
joint un contrat type de l’ordre des architectes]
B. Si pas de contrat ?
Lorsque qu’aucun contrat n’est signé, l’architecte doit obligatoirement faire
une mission complète.

L’une des choses les plus primordiales lorsqu’on rencontre un M.O potentiel
est la question du contrat.
- Le contrat est l’élément le plus important car il fait naître des droits et des
obligations entre 2 parties.
- C’est là que la mission de l’architecte sera définie dans ses grandes lignes et
dans les limites imposées par l’ordre des architectes et ainsi éviter la
présomption de mission complète ou autre problème. Ainsi il y a une règle
d’or “tout ce qui se dit s’écrit”
- Il permet de définir correctement la mission, les devoirs, les droits et les
manquements de l’une ou l’autre partie.
PRECONTRAT > CONTRAT GLOBAL
- Il est important de ne pas oublier de le faire signer par toutes les parties
après le negotium et dès que la mission devient de plus en plus précise.
- Les contrats verbaux sont également valables, mais cela pose problème en
cas de litige, ou de contestation, car il n’y a pas de preuves.
- Un M.O peut mettre fin unilatéralement au contrat et donc interrompre la
mission de l’architecte. Inversement, l'architecte peut également estimer qu’il
n’est pas apte à continuer une mission et l'interrompre

10. Etendue de la mission :


A. Limitation d’une mission d’architecte

- La mission d’un architecte peut être :


- PARTIELLE (limitée)
- COMPLETE
- Une mission peut ce limiter à la conception. Dans ce cas (PARTIELLE), c’est au successeur de
s’assurer si le prédécesseur a bien été payé... Mais c’est à celui qui fait la mission partielle de s’assurer
qu’il aura bien un successeur compétent.
L’architecte a (au minimum !) une mission légale : c'est-à-dire une mise en place des
plans/conception architecturale et contrôle d’exécution des travaux (qui a principalement pour but
qu’ils correspondent bien au permis d’urbanisme et à une bonne mise en œuvre générale). Par
contre, l’architecte peut préciser dans le contrat qu’il ne se porte pas garant de certaines parties de
sa mission : techniques spéciales, etc.

L'architecte doit adapter le nombre et l'étendue des missions qu'il accepte à ses
possibilités d'intervention personnelles, aux moyens qu'il peut mettre en oeuvre,
ainsi qu'aux exigences particulières qu'impliquent l'importance et le lieu
d'exécution de ses missions. L'architecte appelé à succéder doit, préalablement,
en informer son Conseil provincial en lui faisant connaître l'étendue de sa
mission. . Celle-ci doit être claire (même envers l'administration communale) afin
d'éviter par exemple une confusion lorsque plusieurs bureaux d'architecture
travaillent sur un même projet.
(Ex : si le contrat stipule que le travail de l’architecte ne porte que sur le gros-
œuvre et que la construction se fissure au niveau du radier et du carrelage,
l’architecte n’est attaquable que sur le radier).
Si l’architecte décide de ne pas faire le contrôle d’exécution des travaux, il doit
prévenir la commune, l’Ordre des architectes, etc. et bien le préciser sur le
contrat. Il FAUT un architecte à tout moment. Un contrat écrit est donc important
car cela précise que la mission n’est pas complète. Une erreur ne remet pas en
cause les capacités par contre une trahison est difficile à accepter. Contrat même
avec des amis !
Il doit également prévenir si c’est le client qui abandonne. Les mails n’ont pas de
valeur légale dans accusé de réception, il vaut mieux envoyer des recommandés.
Le maitre de l’ouvrage est le seul à pouvoir résilier le contrat sans raison (l’archi
doit avoir une raison valable pour le faire).

B. Si exclu des contrats, étude technique spéciale ?


En ce qui concerne les techniques spéciales, l'architecte ne peut pas tout savoir,
c'est pour cette raison que celles-ci ne sont souvent pas considérées dans la
mission de l'architecte. Il est important d’exclure les techniques spéciales du
contrat et que cette mission est confiée directement par le MO à un ingénieur de
SON choix (si c’est le choix de l’architecte, le contrat sera entre l’archi et l’ingénieur
or les archi sont OBLIGES d’être assurés mais pas les ingénieurs donc s’il y a un
problème c’est pour notre pomme). Il faut donc préciser l’étendue de la mission et
quand même conseiller le MO ainsi que vérifier les erreurs grossières de l’ingénieur
(+ coordination et interprétation ).

Il est important d’exclure les techniques spéciales dans le contrat pour que l’architecte ne soit pas
responsable de tout dans le chantier. L’étude est confier par le maitre d’ouvrage, il choisit
l’ingénieur, souvent en demandant à l’architecte conseil, et l’architecte doit donner son aval.
Cela est très important, parce que l’architecte est systématiquement responsable pour l’ingénieur,
qui lui n’est pas obligé d’être assuré, alors que l’architecte oui. Il faut donc bien précisé quelles
exclusions il faut avoir. (Spécialiste compétant, savoir l’étendu de sa mission, vérifier qu’il n’y a pas
d’erreur grossière dans son travail). Cela est souvent prévu dans les contrats type des compagnies
d’assurance.

11. Budget et ses conséquences :


A. Les différentes formes de budgets dans les contrats.
L’architecte est le conseiller financier du maître d’ouvrage. Il n’y a que peu de
choses sur ce sujet dans la loi mais l’architecte est considéré comme le
responsable. Il existe plusieurs modes de financement. Le plus beau est la carte
blanche, pas de limite de budget mais est très rare.
BUDGET MAXIMAL, contrat à prix fixe (hors TVA, raccordements, abords, etc.) :
rassure le client mais il ne faut pas dépasser le prix pour ne pas travailler à
pertes. C’est dangereux parce que le contrat maximal ne peut être dépassé d’1
Euros.
Le cas le plus courant est le budget approximatif (10% en neuf – 15%
rénovation ;dans certains dossiers, il est prévu d’avoir un budget pour les
imprévus)
: il faut être attentif à tous moments au budget, dès le début, et vérifier à chaque
étape. Faire signer le maître d’ouvrage à chaque supplément, même si c’est lui qui
en fait la demande (placer du marbre plutôt que du carrelage).

B. Budget approximatif et marge d’erreur


Le cas le plus courant est le budget approximatif avec une marge d’erreur de 10%
en neuf et de 15% rénovation. Pour de grosses rénovations, on peut prévoir un
budget imprévu, car on ne sait pas sur quoi on va tomber.
Le budget doit être analysé à tout moment, il faut dire au client que ce n’est pas
possible en fonction de leur budget. Il faut que le budget soit clair. Quand le MO
demande plus il faut indiquer dans le budget, devis faire approuver par le MO
(c’est lourd administrativement mais c’est le métier d’architecte)
Quand on découvre une augmentation de budget, la compagnie d’assurance ne
couvre pas l’augmentation.
Attention à ne pas retomber dans un budget max quand on est en approximatif
Attention à bien faire l’addition pour ne pas avoir des erreurs de budget.

C. S’il y a dépassement de la marge d’erreur ?


Dans la cas de dépassement de la marge d’erreur, il est conseillé de vérifier le
détail de la facture, et si celle-ci est due à un problème survenu sur le chantier il
faut se référer au PV. Le PV qui permet d'identifier les personnes présentes sur le
chantier et quel travail a été effectué. Concernant les honoraires de l'architecte, il
est important de les négocier avec le client et de les inclure dans le document
contractuel.

--> ils sont malheureusement assez fréquents dans la profession --> pour éviter de pareils
embarras, l'architecte et l'entrepreneur sont tenus, dans le cadre de leur devoir d'information, de
faire bien voir au maître de l'ouvrage les conséquences sur le prix de toutes les fois qu'il demande
une modification. --> dans le cas d'un dépassement de plus de 15 à 20% on est sollicité et on doit
rembourser de notre poche --> ça peut etre dramatique car impossible à prendre en charge --> il
existe des assurances qui couvrent jusqu'à un certain point

12. Chantier :
A. Quelle est la mission de l’architecte au cours du chantier ?
B. Actes à poser durant le chantier

L'architecte a pour mission non pas une surveillance du chantier mais un


contrôle attentif, il doit vérifier que ce qu’il a prescrit est bien mis en place à l’aide
de visites régulières (hebdomadaires) et surtout en faisant un maximum de PV
afin d'avoir un historique de chantier détaillé. Ce PV doit reprendre qui était
présent, à quel stade de la construction nous sommes, les remarques, préciser
que le PV est approuvé par tous s’il n’y a pas de remarque dans les huit jours et
de photos si nécessaires. Les visites se font en fonction des phases de travail. Ces
visites représentent 50% du travail et ont pour but de contrôler le respect du
cahier des charges.
L’architecte n’est pas responsable de la qualité des matériaux mis en œuvre, mais
il est important de se faire remettre les fiches techniques (récentes) des produits
des constructeurs. Si un travail mal réalisé est vu à temps par l'architecte, celui-ci
peut exiger de refaire le travail. S’il y a un défaut d’étanchéité sur tout
l’immeuble, il s’agit d’une erreur de contrôle de l’architecte. S’il y a un problème
ponctuel, il s’agit d’un défaut d’exécution. Ce sont les PV qui pèsent en cas de
litiges. En général, lorsqu'il y a les travaux particuliers à réaliser (mise en place
d'une étanchéité spéciale...), on mentionne dans cahier des charges l'obligation de
la présence de l'architecte sur le chantier.
a/ Quelle est la mission de l'architecte au cours du chantier?
contrôle de chantiers. --> la présence de l'architecte est obligatoire à tous les moments clés du
chantier, de l'exécution des travaux. --> en temps normal la visite hebdomadaire est conseillée. -->
c'est à l'architecte de connaître les points faibles d'une construction et à y porter une attention
toute particulière --> il faut donc vérifier la conformité des travaux, effectuer des visites régulières
et il ne faut pas une présence constante, c'est le rôle du chef de chantier. --> on peut mentionner
dans le cahier des charges que l'entrepreneur doit ttendre le contrôle de l'architecte avant de
pouvoir continuer les travaux
b/ actes à poser durant le chantier
- assurer une bonne communication entre partenaires. entre autre les réunions de chantier et
transmissions des informations auprès des différents acteurs. - plannification - rapport du
chantier (état d'avancement) - (sécurité du chantier)
PV: historique du chantier, et c'est également le moyen de garder informé tous les particimants,
sert aussi de preuve des décisions et des demandes (peut servir en cas de litige)

13. Statut social de l’indépendant ?


A. Définition
Indépendant: un indépendant est toute personne qui exerce en Belgique, une
activité professionnelle sans être liée par un contrat de travail ou par un statut. --
> ce qui implique que même les mandataires à titre gratuit ont l'obligation
d'assujetissement au statut social des indépendants.
--> statut social

B. Démarche et obligations ?
-> inscription à l'ordre des architectes
-> affiliation à une caisse d'assurances sociales
-> éventuellement inscription TVA
-> inscription à une mutuelle
-> compte bancaire professionnel
-> comptabilité
-> déclaration TVA
-> assurances obligatoires

C. L’architecte stagiaire est-il indépendant ?


un stagiaire est toujours indépendant car cela coute moins cher de nous engager
en tant qu’indépendant qu'en tant qu'employé

14. Assurances :
A. Différence entre assurance et mutuelle ?
- Bien que la mutuelle présente une grande ressemblance à l’assurance, ces deux
entités sont différentes sur plusieurs points. Le capital apporté par un mutualiste
n’a pas d’effet sur sa voix en cas de délibération. Alors que les excédents sont
perçus comme bénéfices pour une assurance, ceux-ci sont distribués d’une
manière égale aux membres d’une mutuelle. Aussi, l’état de santé d’un mutualiste
ne peut interférer sur ses cotisations, c’est-à-dire qu’une mutuelle n’a pas à
connaître l’état de santé de son adhérent. Aussi, une mutuelle n’a pas le droit de
distinguer un risque à un autre, à la différence d’une assurance, une société à but
lucrative, qui peut en exclure.

- La mutuelle a plus un rôle personnel (soins ...) alors que l’assurance couvre les
problème liées à nos conceptions.
B. Assurance obligatoire pour tous ? plus architecte en particulier ?
Toutes les parties concernées par l’édification de la construction doivent être
assuré (M.O., entrepreneurs, sous-traitants, architecte, ingénieur architecte et
bureaux d’étude).
En tant qu’architecte, nous devons nous assurer dès nos débuts dans le monde du
travail, même en tant que stagiaire architecte (car la responsabilité de l’architecte
est engagé dès la signature du contrat qui le lie avec le maître de l’ouvrage).
ART.9 : « Le roi fixe [...] les modalités et les conditions de l’assurance qui doit
permettre une couverture adéquate du risque au bénéfice du maître de l’ouvrage
[...] Par dérogation au par graphe 1, lorsque l’architecte exerce son activité en tant
que fonctionnaire de l’état [...]. Il n’est pas tenu d’être couvert par une assurance
[...] »
Si indépendant ou aidant, il faut s’affilier à une Caisse Sociales pour travailleurs
indépendants (CAS) et à une mutuelle de votre choix (il existe des aides
financières en cas de premier établissement)
Si appointé ou fonctionnaire, il faut s’affilier à une mutuelle, veiller à ce que votre
employé à une caisse d’allocation familialles à l’ONSS et souscrive une assurance
« Accident du travail », c’est obligatoire.

C. TRC
C’est une assurance de chose, c’est-à-dire qu’elle s’applique dès lors qu’il y a un
dommage. TRC couvre tous les risques de chantiers, prend en charge les
dommages réels de chantier pendant la période de travaux (exemple : du
vandalisme sur les murs)

Assurance Tout Risque Chantier : Qui est assuré ?


- Le maitre d’ouvrage
- Les entrepreneurs
- Les sous-traitants
- L’architecte
- Les ingénieurs-conseils
Les bureaux d’études Le maitre d’ouvrage et l’entrepreneur souscrivent à cette
assurance. On peut également assurer les biens existants (bâtiments existant) et
les biens d’un tiers (voirie endommagé qui endommage l’égouttage du voisin).

15. La loi Breyne » A quoi ça sert ?


C’est une loi qui protège les maitres d’ouvrages qui achète un projet sur
plan. Surtout lorsque le promoteur ne parvient pas à vendre assez d’appartement
pour finir la construction. Souvent, les promoteurs vont demander à l’architecte
de simplement dessiner le plan et introduire le permis d’urbanisme, mais pas de
suivre le chantier. Cela est possible, mais il devrait y avoir un autre architecte qui
suivrait le chantier. Lorsqu’il n’y en a pas, cela est interdit. Mais les promoteurs
occupent près de 80% de la construction de logement.

16. Conférence préférée pourquoi ?

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