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Dissertation Philosophie

Pourquoi se priver de plaisir ?


Le désir, étant lié à la recherche d’un certain plaisir, provient de la quête du bonheur
constante de l’homme. Il existe divers chemins et façons pour aboutir au bonheur, c’est
d’ailleurs ce que soutient la marque « Président » par son slogan « Bien manger c’est le
début du bonheur ». En effet, la célèbre marque de fromage, a écrit « bien manger » ce qui
nous laisse penser que le début du bonheur résulte dans l’action, soit de manger un peu plus
que nos besoins vitaux, soit de manger quelque chose qui nous fait plaisir en raison d’un
désir. De plus, l’idée qu’il existe divers chemins pour aboutir au bonheur est rappelée étant
donné que le slogan dit « c’est le début du bonheur », ainsi nous savons que différentes
raisons peuvent nous mener au bonheur. Puisque la quête principale et majoritaire de l’être
humain est celle du bonheur, nous pourrons alors nous demander s’il est légitime de se
priver de plaisir, le plaisir étant soit une sensation lorsqu’elle est liée au corps, soit un
sentiment lorsqu’il est lié à l’esprit. Nous nous questionnons sur la nécessité, selon certaines
raisons, de se priver de plaisir. A cette question nous aurions tendance à penser que se
priver de plaisir ne peut pas être un choix de vie puisque nous connaissons tous cette
sensation d’envie qui nous rappelle que nous sommes des êtres de désir. Néanmoins, nous
pourrions également défendre le contraire puisque se priver de plaisir ne peut pas ne pas
être selon la morale par exemple qui nous dicte que nos activités ne doivent pas nuire à
autrui. Ainsi le plaisir à des limites. Peut-on alors vraiment comprendre que l’on puisse se
priver de plaisir, ou au contraire, peut-on défendre l’idée que l’on puisse ne pas se priver de
ces sensations ou émotions ? Afin de répondre à cette question nous comprendrons d’abord
que l’on puisse ne pas se priver de plaisir et que cela ne soit pas légitime, dans un second
temps nous nuancerons nos premiers propos puisque nous comprendrons que, dans
certains cas, se priver de plaisir est légitime, enfin, nous donnerons une réponse finale à la
problématique en soutenant la première idée.

Le bonheur, cet état de pleine satisfaction, d’ataraxie pour certains, est, nous le savons, le
défi d’une grande partie de l’espèce humaine après celui de subsistance. En effet, l’homme
cherche constamment à se satisfaire dans le but d’atteindre le bonheur ou, si cela semble
impossible, au moins à vivre des moments de bonheurs résidants dans l’action de connaître
des moments de plaisir. Cela n’est pas anodin puisque l’on sait, scientifiquement, que le
plaisir procure des hormones positives telles que la dopamine, l’ocytocine, la sérotonine ou
encore l’endorphine qui permettent une meilleure énergie, des moindres douleurs
physiques, des sentiments d’amour ou encore de sécurité. C’est d’ailleurs une des raisons
pourquoi il existe des hédonistes, qui cherchent sans cesse à se faire plaisir et à écouter leurs
envies. En effet, l’hédonisme pourrait être la clé du bonheur étant donné que les
« chercheurs plaident une meilleure appréciation de l’hédonisme en psychologie ». Nous
pouvons avancer l’idée défendant que le plaisir est nécessaire, d’une part pour ses bienfaits
liés aux hormones du plaisir, mais également car il permet une meilleure maîtrise de soi
selon Katharina Bernecker, une chercheuse en psychologie motivationnelle : « Bien sûr, la
maîtrise de soi est importante, mais la recherche sur la gestion de soi devrait accorder autant
d'attention à l'hédonisme, ou au plaisir à court terme ». En effet, les nouvelles recherches de
Mme Bernecker montrent que la capacité des gens à éprouver du plaisir ou de la jouissance
contribue au moins autant à une vie heureuse et satisfaisante qu’une bonne maîtrise de soi.
Ainsi, nous pouvons dire que le plaisir est utile voir nécessaire puisqu’il apporte de nombreux
bienfaits à celui qui ne s’en prive point. Si l’humain recherche le bonheur, il ne lui
faut donc pas uniquement se contenter d’essayer d’accumuler des moments de bonheur, il
lui faut, selon Baruch Spinoza, trouver une des raisons principales de son bonheur quotidien.
En effet, Spinoza défend l’idée que l’homme à la nécessité de connaître quelque chose qui lui
donne envie de se réveiller le matin, c’est ce qu’on appelle « l’utile-propre », il nous
permettrait de nous sentir bien physiquement et psychiquement tout en nous réconciliant
avec notre existence que l’on sait d’avance, finie. Si le célèbre philosophe invite chaque
personne à trouver et cultiver cet utile-propre, cela s’explique de par le fait que l’on
ressentirait un « affect de joie » grâce à celui-ci. L’utile propre peut être de toute nature, il
peut résulter dans l’acte d’aimer son travail, de prendre le vélo pour aller au lycée au lieu de
prendre le tramway, de pouvoir écouter une musique que l’on aime, de voir nos amis chaque
jour etc. Cependant, bien que Spinoza encourage le lecteur à se faire plaisir, il rappelle que
celui-ci a des limites : « C’est d’un homme sage, dis-je de réconforter et de réparer ses forces
grâce à une nourriture et des boissons agréables prises avec modération, et aussi grâce aux
parfums, au charme des plantes verdoyantes, de la parure, de la musique, des jeux du
gymnase, des spectacles, etc. dont chacun peut user sans faire tort à autrui. ». Même si
Spinoza explique qu’il ne faut pas abuser du plaisir, de sorte à ne pas faire de tort à autrui,
parfois ce peut être la privation qui mène l’homme à franchir certaines limites. En effet, la
privation, bien qu’elle soit justifiée par des raisons morales, culturelles ou encore religieuses,
peut apporter de la frustration chez ceux qui la pratiquent. Nous pouvons notamment
mentionner la privation pour un prêtre Catholique de se marier ce qui peut mener à
d’horribles crimes tels que le viol ou la pédophilie (En se basant sur un sondage commandé
par l'Inserm, le rapport de la Ciase estime que 216.000 personnes ont été victimes d'abus
sexuels par des clercs en 70 ans.). Pour ne pas citer uniquement un exemple religieux, nous
pouvons également prendre l’exemple d’une personne, qui se prive tout au long de sa vie
pour des raisons financières et qui peut décider de se suicider par exemple, puisque
l’existence n’aurait pas de valeur ni la peine d’être vécue sans plaisir, ou encore de voler pour
vivre une vie décente.
A la question « est-il légitime de se priver de plaisir ? » nous pourrions également répondre
que cela est possible si notre bonheur réside dans le fait de rentrer dans les normes pour
être accepté et ainsi « mieux-vivre », cependant nous pourrions répondre que les normes ne
sont que des dictats futiles auxquels nous prêtons attention sans vraiment savoir pourquoi.
En effet, si l’on y réfléchi bien, nous passons très peu de temps dans une journée, voir pas du
tout de temps à juger si les autres entrent dans les normes ou pas, ainsi, les normes existent
mais la peur du regard des autres est généralement qu’une illusion que l’on peut se faire
nous-même. Néanmoins, si l’on ne fait pas attention aux autres et s’ils rentrent dans les
normes, nous pourrions nous demander si celles-ci sont-elles alors utiles et bien faites ? Il
existe diverses et multiples normes qui dictent à chaque acteur de notre société comment
agir et se comporter selon les milieux, les endroits, les moments. Ces normes ne se portent
pas uniquement sur le comportement, mais également sur le physique de chacun. Ainsi, de
plus en plus de personnes se privent quotidiennement pour devenir plus mince, avoir plus
de formes, des traits qui tendent plus vers ceux-ci ou ceux-là, être élégante, musclé, fort,
poli, riche, avoir un bon langage ….. Toutes ces normes dictent aux individus que faire de
leur vie, et, de plus, elles changent et varient selon les milieux et endroits. Les personnes
suivants toutes ces normes ne sont plus elles-mêmes puisqu’elles font des régimes pour
recevoir des compliments, se privent d’avoir tout le mérite d’un travail pour ne pas paraître
égoïste et ainsi partager ce mérite avec toute l’équipe pour ne pas être mal-vu, se privent de
s’habiller avec des habits jugés plus à la mode etc. Les normes ne sont pas bien faites
puisqu’on base nos vies dessus étant donné que les personnes qui ne rentrent pas dans les
normes peuvent se sentir rejetées juste parce qu’elles sont différentes. Cependant la
diversité et la différence sont des forces qui fait que nous ne soyons pas des copies des uns
et des autres, c’est ce qui est heureux dans une société. De plus, il ne faut pas oublier que,
parfois, les personnes qui ne rentrent pas dans les normes le font par plaisir d’être qui elles
sont et de porter, faire ce qu’elles veulent, c’est notamment le cas de « freaky hoody », ce
professeur des écoles tatoué de la tête aux pieds qui est heureux de son physique malgré les
jugements et son interdiction de pratiquer. Il n’est donc pas légitime de se priver de plaisir
pour suivre les normes qui sont, pour répondre à la question, mal faites, car celles-ci nous
programment à être des copies des uns et des autres et l’on ne vît plus pour nous même
mais pour les autres.
Cependant, même si, nous venons de le comprendre, le plaisir est nécessaire physiquement
et psychiquement et que celui-ci est une des clés du bonheur, il est important de
comprendre que dans certains cas, se priver de plaisir peut également avoir des effets
bénéfiques.

Bien que la recherche du bonheur soit le but de beaucoup de personne, cela ne signifie
pas que c’est une quête facile et accessible à tous. En effet, cette quête du bonheur est
longue et douloureuse, pour un grand nombre d’individus pour plusieurs raisons. La
première est que l’humain peut se montrer impatient ce qui complique grandement
l’ascension vers ce bonheur tant attendu étant donné que trouver le bonheur réside dans
plusieurs processus qui peuvent prendre plus ou moins de temps à se mettre en place. La
quête du bonheur nécessite la recherche de cet utile propre prôner dans les écrits de
Spinoza, cependant cela peut s’avérer être un processus qui créera des échecs et des
déceptions. Sans que l’on ne s’en rende compte, le bonheur réside dans l’acte de désirer des
choses, c’est le fait de s’imaginer posséder ou faire quelque chose qui rend le désir palpitant.
Si l’on croyait que la recherche du plaisir entraînait le désir, c’est en réalité l’inverse. C’est
d’ailleurs ce que défend Rousseau puisqu’il pense que l’imagination est un privilège donné à
l’homme et le bonheur est justement dans l’imagination et le désir inassouvi. Néanmoins,
pour pouvoir apprécier l’acte de désirer il faut d’abord prendre conscience que c’est dans
l’acte de désirer que l’on trouve notre plaisir. Nous pouvons ajouter à cela que le bonheur,
en plus de résider dans l’acte de désirer, réside dans le désir mimétique. Le désir mimétique,
étant le fait que vouloir posséder, faire les mêmes choses que d’autres personnes si celles-ci
en ont l’air heureuses, participe au fait que la quête du bonheur soit longue et douloureuse
puisque le désir mimétique entraîne souvent de la frustration, de la jalousie ou encore de la
déception. De plus, le désir mimétique est également liée à l’acte de désirer sans cesse
puisque dans le processus qu’engendre le désir mimétique, la personne n’est jamais
totalement satisfaite et son plaisir n’est que de courte durée à chaque fois. Le désir
mimétique peut engendrer une frustration puisqu’il amène inévitablement vers une
impossibilité et donc une impasse qui provoquera la frustration du désirant. En effet, nos
désirs, petit à petit sont toujours plus durs à satisfaire, par exemple, quelqu’un qui aura ce
désir mimétique voudra d’abord le même parfum qu’une célébrité, puis les mêmes
vêtements, et ensuite la même voiture, ainsi de suite. Le désir mimétique peut donc s’avérer
dangereux si l’on ne sait pas se mettre des limites. Nous pouvons aussi dire que la quête du
bonheur est longue et douloureuse car l’impulsion du vouloir-vivre provoque le manque, qui
provoque le désir, qui mène à l’effort et à une satisfaction de courte durée puis à un nouvel
ennui. Ainsi, Schopenhauer pense finalement que la recherche du bonheur peut nous mener
à notre malheur. En lien avec le malheur, Spinoza défend l’idée qu’il faut se faire plaisir dans
la limite où il ne faut faire de mal à personne. En effet, la morale de Spinoza rejoint celle de
Kant qui dit « Ce que tu redoutes, ne le fais pas à autrui », nous comprenons donc que nous
devons nous priver de plaisir si celui-ci signifie un malheur pour autrui. De plus, pour
atteindre le bonheur il faudrait réussir à ne plus craindre la mort ou la voir comme une
mauvaise chose, cependant, la finitude de l’homme continue de faire obstacle au bonheur.
Ainsi, après avoir énoncé les divers processus pour atteindre le bonheur, nous pouvons
comprendre que la quête du bonheur est longue et douloureuse, il serait donc légitime pour
certaines personnes de se priver de plaisir puisque le but de celles-ci ne serait pas
d’atteindre le bonheur puisqu’elles pourraient juger cette quête inutile et comme une perte
de temps. Même si certaines personnes pourraient se priver de plaisir
dans le but de ne pas tomber dans le cercle vicieux du désir mimétique ou de l’impulsion du
vouloir-vivre par exemple, il existe une autre raison à des personnes pour qu’elles puissent
se priver de plaisir. Effectivement certaines personnes ne sont pas détachées de la recherche
du bonheur mais se privent tout de même de plaisir, cela s’explique par le fait qu’il puisse y
avoir une privation à court terme en vue d’un plaisir qui viendrait par la suite et qui serait à
long terme. Cette privation vient tout de même en contradiction avec l’impatience liée à la
recherche du bonheur puisque pour pratiquer la privation sans en être frustré il ne faut pas
être impatient. Il est légitime de se priver de plaisir immédiat dans le but de connaître un
plus grand plaisir et une plus grande satisfaction suite à cette privation. Il existe différents
domaines dans lesquels la privation peut être bénéfique, nous pouvons citer la religion, la
santé, le sport, le travail ou encore les relations privées. Dans l’exemple de la religion, la
privation se ferait sur Terre sur plusieurs domaines (ne pas fumer, ne pas boire, attendre le
mariage pour avoir des relations sexuelles
…) dans le but d’être accepté au paradis après la mort et d’y vivre une vie pleine de plaisir et
de satisfaction. Dans le but d’avoir une plus longue vie et en meilleure santé nous pouvons
nous priver de fumer, de conduire dangereusement ou nous forcer à faire plus de sport,
dans ce cas nous nous privons de notre repos. Le plaisir peut aussi être dans le fait de faire le
travail que l’on aime et réussir notre vie, ainsi la privation pourrait être dans le fait de se
priver d’aller en soirée pour préférer réviser et ainsi obtenir son diplôme. Concernant les
relations privées cela ne vient pas vraiment d’une privation volontaire mais plutôt imposée
par les conditions, en effet, si l’on ne voit pas son copain pendant 2 semaines, les
retrouvailles seraient plus attendues et le plaisir de voir la personne serait plus grand. La
privation peut donc mener au plaisir, il est donc légitime de se priver de plaisir.
Si, jusqu’à présent nous avons vu pourquoi il était légitime ou non de se priver de plaisir,
nous n’avons néanmoins pas prêter attention à l’origine et fondement de ces privations.
Cependant il faut bien comprendre que l’origine des privations et un acteur essentiel pour
décider si, oui ou non, il serait légitime de se priver de plaisir.
Malgré une certaine légitimité de la privation de plaisirs selon diverse raisons, selon moi il
n’est pas légitime de se priver de plaisir car la privation provient de l’extérieur. En effet,
lorsque l’on se prive de plaisir cela n’émane presque jamais de nous même ni de notre
propre volonté. Ce sont en réalité des normes et attentes extérieurs qui nous poussent à
nous priver de certains plaisirs sans forcément de raison valable. Dans les exemples cités
pour légitimer la privation nous pouvons reprendre l’exemple de la religion dans laquelle les
gens se privent de boire de l’alcool dans le but de suivre les règles des livres « sacrés » et
d’être accepté au paradis. Cependant la privation d’alcool provient de la volonté de la
religion et non pas de la volonté personnelle de celui qui la pratique. Si l’on prend l’exemple
du sport, parfois celui-ci peut être utile s’il en va de la santé d’une personne, mais une
personne qui souhaite maigrir le fait car c’est la société qui voudrait qu’elle maigrisse. Si l’on
vivait dans un monde dans lequel les normes n’existaient pas il n’y aurait pas un si grand
soucis concernant le physique. Lorsque l’on veut maigrir « pour nous-même et se sentir bien
dans sa peau » en réalité nous souhaitons maigrir pour être moins remarqué par les autres
et pouvoir vivre librement sans être jugé par la société. Ainsi la privation de notre repos ou
de notre repas préféré provient de la volonté de la société. Les privations proviennent
presque toujours de l’extérieur avec par exemple le fait de se priver d’épouser la personne
que l’on aime pour épouser la personne que notre famille a choisi pour nous, ici c’est la
famille qui prive de force la personne. Nous ne devons donc pas laisser les normes et le
plaisir des autres nous dicter ce que l’on doit faire pour se faire plaisir et vivre des instants
de bonheur. Enfin, il ne serait pas légitime de se priver de plaisir car le désir est naturel.
C’est ce qu’avance Epicure puisqu’il qualifie de désir naturels les désirs nécessaires à notre
survie tels que manger, dormir ou encore boire. Cependant, selon Epicure les désirs naturels
ne sont pas uniquement ceux liés à la survie mais il compte parmi ces désirs ; la suppression
de la douleur, la philosophie ou l’amitié. Selon lui, les désirs naturels et nécessaires
conduisent à une vie « bienheureuse ». Il soutient et défend l’ataraxie qui est l’absence de
trouble de l’âme et pense que ces désirs sont indispensables à la santé du corps. Bien que
les désirs naturels consistent uniquement en ce qui nous permet de survivre, ceux-ci
peuvent nous procurer la sensation de bien-être qui peut nous procurer à son tour le plaisir
de se sentir bien, de se sentir en vie et de ne manquer de rien pour la santé du corps.

Finalement, nous pourrons retenir que, même s’il existe des raisons valables pour se
priver de plaisirs telles que la santé ou encore la limite qui est de ne pas nuire à autrui, se
priver de plaisir n’est pas légitime dans la mesure où celui-ci est naturel et nécessaire. De
plus, les conséquences d’une privation peuvent être tout aussi graves ou bien plus graves
que les conséquences d’un plaisir abusif, d’autant plus que les privations n’émanent pas
d’une volonté propre à nous-même, une privation doit être subie pour se faire plaisir et non
pour faire plaisir et satisfaire les autres. Ainsi, nous avons compris qu’il n’est pas légitime de
se priver de plaisir car une vie sans plaisir est une existence dénuée de valeur.

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