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Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou
locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Intitulé du projet :
Biographie romancée : C’est un genre littéraire qui met en scène la vie d’un personnage célèbre sur le
mode du roman. L’auteur choisit un personnage réel puis introduit à la fois des éléments avérés de sa
vie et des événements, réflexions ou scènes qui sont le pur fruit de son imagination. Ce procédé permet
ainsi de dévoiler l’existence d’une personne digne d’intérêt pour nous faire partager son intimité. Ce
héros particulier peut aussi être emblématique d’une époque, d’un milieu social.
NB :
Contrairement à la biographie savante, l’auteur ajoute dans la biographie romancée des réflexions
personnelles sur la vie de la personne en question, c-à-d., des éléments de subjectivité.
La nouvelle réaliste : C’est un récit bref (quelques pages) qui cherche à représenter la réalité telle qu'elle
est, il est centré sur quelques personnages. Les descriptions sont réduites au minimum et l'histoire se
concentre autour d'une seule action. La fin est souvent constituée d'un effet de surprise : une chute.
IMPORTANT :
Après avoir choisi le nom du héros et après avoir formé des groupes de travail, les apprenants
doivent collecter des informations relatives à sa vie et ses exploits.
Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou
locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
(*) forge : atelier où l'on travaille les métaux (particulièrement le fer) au feu et au marteau.
QUESTIONS
2. Où se passe la scène ?
Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou
locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Séquence :
Rédiger histoire / texte narratif
Objectif de la séquence :
Comprendre des textes narratifs et des histoires vraisemblables lus ou écoutés, identifier leurs
caractéristiques, élaborer leurs schémas narratifs ou résumés, et produire des récits réalistes à l’oral
et à l’écrit.
Sujet inducteur :
Rédigez un texte qui correspond au sujet suivant :
Alors que vous étiez encore enfant, vous avez subi un accident au moment où vous jouiez,
pas loin de la maison. Une voiture vous a légèrement heurté.
Rédigez un texte narratif dans lequel vous raconterez cet événement que vous garderez
toujours de votre enfance, en veillant à respecter les étapes et les composantes du récit. Votre
texte sera publié dans le journal électronique de votre établissement.
Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou
locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Eveil de l’intérêt :
Consigne : Observez ces deux images.
Que voyez-vous dans la 1ère image ? ® On peut y distinguer : le lieu : le désert (Sahara), les
personnages : des bédouins (appelés également nomades) installés près d’une tente où on voit aussi
des animaux domestiques. Au fond, on peut voir des chameaux.
Que représente la 2e image ? ® Elle représente un berger avec un troupeau de chèvres et moutons.
Lorsque j’étais enfant, on m’envoyait chaque année passer les vacances chez mon oncle. C’était
un nomade qui vivait dans les Hauts Plateaux du Sud algérien. Il possédait un immense troupeau de
chameaux et de moutons. Un grand bonheur me réchauffait lorsque je voyais mon oncle assis devant
sa tente, les jambes croisées et souriant à l’apparition des bergers et des troupeaux au crépuscule.
Ma première grande peur arriva vers ma onzième année : un des chameaux qui d’habitude était
très calme, devint subitement enragé, fou furieux. Et je ne sais pourquoi, il s’en prit à moi. Il me
poursuivit en poussant des sourds grognements, une affreuse bave rouge s’échappant de ses lèvres.
Je me sauvais mais il me suivait partout. Je faisais de brusques écarts pour lui échapper mais il courait
très vite. Soudain, un vieux sloughi, un lévrier couleur chamois, s’élança derrière le chameau. Il lui
mordit les pattes et le força à détourner contre lui sa colère. Alors, le chameau m’abandonna et
poursuivit le chien.
Affalé à terre, exténué, le souffle coupé, je regardais les deux animaux disparaître au loin : je
l’avais échappé belle. Une heure après, je vis le chien revenir tranquillement s’étendre à l’ombre. Je
me levai et j’allai m’étendre près de lui. Pour le remercier de m’avoir sauvé la vie, je le caressai avec
douceur.
Abdelhamid Baïtar, “Je suis algérien”. Ed. SNED. 1982
Quel est le type de ce texte ? ® C’est : une histoire, un récit ou un texte narratif.
Qui raconte cette histoire ? Quel indice vous a permis de le savoir ? ® Le narrateur (celui qui raconte
l’histoire) est lui-même l’auteur de ce texte (on dit que ce texte est extrait d’une autobiographie). Il
emploie la 1ère personne « Je ». C’est aussi le personnage principal de cette histoire
En plus du personnage principal (le narrateur/auteur), la scène racontée dans ce récit met en avant deux
animaux. Lesquels ? ® Un chameau et un chien (sloughi, espèce maghrébine de lévrier).
Quels sont les personnages évoqués dans ce texte ? ® Les personnages évoqués dans ce texte sont :
- le narrateur / - l’oncle du narrateur / - les bergers
Par quels termes se désigne le narrateur dans ce texte ? ® Par les mots : je / m’ / me / ma / moi
Où et quand se déroulait l’histoire racontée ? ® L’histoire racontée se déroulait :
a) Dans les Hauts Plateaux du Sud algérien,
b) Au moment où le narrateur avait 11 ans, pendant les vacances (sans doute, les vacances d’été).
« C’était un nomade qui vivait dans les Hauts Plateaux » (Quel est la bonne réponse ?)
« nomade » signifie :
- une personne qui vit en ville uniquement.
- une personne qui reste dans un endroit fixe.
- une personne qui se déplace souvent.
Par qui le narrateur était-il sauvé ? ® Le narrateur était sauvé par un chien sloughi.
« Le narrateur passait ses ……. chez son ……. nomade qui habitait au sud algérien et qui possédait
des troupeaux de chameaux et de moutons . …….., alors qu’il avait 11 ans, un ……. furieux a attaqué le
narrateur en le poursuivant sans cesse. Il essayait mais en vain de se dérober de cet animal……. .
Soudain, un ……… a attié l’attention du chameau en le mordant. Celui-ci ne ……. plus le narrateur mais
plutôt le chien qui est revenu un moment après. A cet instant, le narrateur a commencé à le …….. pour
le remercier. »
« Le narrateur passait ses vacances chez son oncle nomade qui habitait au sud algérien et qui
possédait des troupeaux de chameaux et de moutons. Un jour, alors qu’il avait 11 ans, un chameau
furieux a attaqué le narrateur en le poursuivant sans cesse. Il essayait mais en vain de se dérober de cet
poursuivait plus le narrateur mais plutôt le chien qui est revenu un moment après. A cet instant, le
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Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou
locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Séance : Production de l’oral :
Objectif global : Raconter oralement une histoire en interprétant une bande dessinée (BD) muette.
Objectifs d’apprentissage :
- Développer l’expression orale chez les apprenants.
- Comprendre l’acte de parole à partir des gestes, attitudes, symboles et dessins.
- Repérage des différents personnages.
- Se familiariser avec des notions relatives à la bande dessinée.
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Ces dessins sont des bulles à l’intérieur desquelles on exprime :
1- les paroles des personnages (bulle n° 1)
2- les pensées des personnages (bulle n° 2)
D’après les pictogrammes et symboles qui se trouvent dans la 2ème vignette ainsi que les gestes du père,
imaginez les paroles prononcées par celui-ci.
Le père dit à Nicole : « Non ! Ne fais pas ça, arrête-toi, c’est dangereux . . . »
Que fait le père dans la 3ème vignette et que dit-il à Nicole ?
Dans la 3ème vignette, le père prend l’arbalète que tenait Nicole et lui dit : « Si tu joue avec ça,
tu vas blesser ton frère. »
Remarque :
On nous montre le bébé avec un œil crevé (il est devenu borgne) et portant un bandeau noir.
D’après l’expression du visage, le père est en colère, il est furieux à cause du comportement de sa
fille.
Comment se sent Nicole à ce moment ?
A ce moment, Nicole se sent déprimée et démoralisée (elle a l’air abattu et elle se dit en elle-
même qu’elle est nulle : 0/10)
Que raconte-t-on dans la 5ème vignette ?
Dans la 5ème vignette on montre le père qui a involontairement déclenché le mécanisme de
l’arbalète et a tiré la flèche.
Comment paraît le père ? Le père paraît figé et immobile (il ne s’attendait pas à cela).
SYNTHESE :
Consigne :
Après avoir enregistrer quelques idées vous permettant de suivre le fil conducteur de cette histoire, essayez
de la raconter oralement.
Le professeur demande aux groupes d’élèves de raconter séparément des étapes de cette histoire
(chaque groupe d’élèves raconte une seule étape de l’histoire)
« Un jour, Nicole voulait jouer avec son petit frère à un jeu dangereux. Elle lui avait posé une
pomme sur la tête et a tenté de tirer sur ce fruit à l’aide d’une arbalète. Le père, interrompant cette
scène funeste, sauve le petit à temps et arrache l’arme de la main de sa fille. Il l’a blâmée
sévèrement : « Tu es folle, ma parole, tu veux blesser ton frère ?! ». Brusquement et sans faire
attention, le père a déclenché le mécanisme de l’arbalète. La flèche est tirée et perce la pomme
déjà posée sur la tête du petit enfant. Le père reste figé, sans dire un mot. Nicole semble ravie et dit
à son père : « Vous êtres un champion ! »
Texte support n°1 pour la séance de compréhension de l’écrit :
Le requin.
Notre navire avait jeté l’ancre sur la côte d'Afrique. La journée était belle, une brise
fraîche venait de la mer. Mais vers le soir, le temps changea ; on étouffait, un air chaud
soufflait du Sahara. Avant le coucher du soleil, le capitaine monta sur le pont (1) et ordonna à
l'équipage de se baigner. vent peu violent
II y avait avec nous deux jeunes garçons ; ils sautèrent dans l'eau les premiers, ils
filèrent au large et se mirent à la course. L'un d'eux prit d'abord de l'avance sur son
camarade, mais se laissa bientôt devancer, le père de l'enfant, un vieil artilleur (2), était sur le
pont et admirait son fils. Le gamin ayant ralenti sa marche, le père lui cria : « Ne te laisse pas
devancer. Fait encore un effort. » Partie de la mer éloignée de la côte, du rivage
Tout à coup, sur le pont, quelqu'un s'écria : « Un requin! ». Et tous, nous aperçûmes sur
l'eau le dos du monstre marin qui nageait droit vers les gamins. « Arrière ! Arrière ! Revenez
vite ! Un requin ! » criait l'artilleur. Mais ils ne l'entendirent point ; ils riaient, s'amusaient,
nageaient plus loin et riaient encore plus fort. L'artilleur, pâle, immobile, ne quittait pas les
enfants des yeux. Les matelots détachèrent vivement une barque dans laquelle ils se jetèrent
et volèrent au secours des mousses. Mais ils étaient encore loin d'eux, tandis que le requin
était près. Les marins un jeune apprenti marin Petit bateau
Les enfants n'avaient rien vu ni entendu, mais soudain, l'un d'eux se retourna. Nous
entendîmes un cri d'épouvante, puis ils se séparèrent. Ce cri tira l'artilleur de sa torpeur. Il
courut, ajusta, visa et prit la mèche. Nous restions pétrifiés d’horreur. Le coup retentit, et nous
vîmes le père retomber auprès de son canon, en se cachant le visage de ses mains. Pendant
un moment, la fumée nous empêcha de voir ce qu'étaient devenus les enfants et le requin.
Le fait de rester immobile, figé
Mais lorsque la fumée se dissipa, nous entendîmes un doux murmure, qui se changea
bientôt en un cri de joie générale. Le vieil artilleur découvrit son visage, se leva et regarda la
mer.
Le ventre jaune du requin flottait sur les vagues et, un instant après, la barque ramenait
les deux enfants à bord du navire.
Consigne : Observez ces images (le professeur fait montrer les 3 images aux élèves).
Que peuvent- elles vous suggérer ? - Un voilier : un navire donc un équipage + un
capitaine + la mer
- Un artilleur + un canon : la pêche + tirer des boulets
- ancre : le navire est arrêté.
- Requin : pêche ou danger
B) - Hypothèse de sens :
Quelles informations peut-on dégager à partir des éléments périphériques ?
A D’après la source « Contes et fables », ce texte est un récit, texte narratif (une histoire).
B D’après le titre, dans ce texte, on parle d’un requin (On peut supposer que cette histoire se
déroule au large ou au bord de la mer.)
Q : Comment l’auteur décrit-il l’artilleur ? Quels adjectifs ou expressions utilise-t-il pour décrire la situation
dans laquelle se trouvait l’artilleur après l’apparition du requin ?
► L’auteur décrit l’artilleur (après l’apparition du requin) en utilisant les adjectifs et les expressions
suivantes :
pâle / immobile / ne quittait pas les enfants des yeux / sa torpeur
Q : Le vieil artilleur était particulièrement inquiet parce que (Quelle sont les deux bonnes réponses ?)
: a- l’un des deux enfants était son fils.
b- les deux garçons étaient ses fils.
c- les deux enfants étaient en danger.
d- les deux enfants ne savaient pas nager.
► Le vieil artilleur était particulièrement inquiet parce que : - l’un des deux enfants était son fils.
- les deux enfants étaient en danger.
Q : Quelle expression du 3ème paragraphe désigne le requin (renvoie au requin) ? ► « monstre marin »
Q : Avec quoi l’a-t-il tué ? Quelle arme a-t-il utilisé pour tuer le requin ? ► Avec un coup de canon.
Q : Quelle expression du texte montre que le requin était mort après le coup tiré par l’artilleur ?
► L’expression : « Le ventre jaune du requin flottait sur les vagues »
La vraisemblance du récit :
Analysons de nouveau les éléments suivants :
* Le lieu et le moment où s’est déroulé cette histoire : le soir, avant le coucher de soleil / un navire, le pont,
les côtes d’Afrique, la mer
* Les personnages : le narrateur, le capitaine, l’équipage, deux enfants, l’artilleur
* Un élément qui entre dans le déclenchement des événements : un requin
Parmi ces éléments, y a-t-il quelque chose de bizarre, d’étrange, d’inhabituel, d’irréel, qui n’est pas de ce
monde que nous connaissons….. ? ► NON !
Bref, l’univers narratif dans lequel se baigne cette histoire ne montre aucune
invraisemblance.
un effort. »
- 2ème personne (tu)
- « Arrière ! Arrière ! Revenez vite ! Un
requin ! »
NB :
Dans un texte narratif (quelque soit son genre : conte, nouvelle, roman, …) il y a une alternance du récit
(passages purement narratifs), de la description et du dialogue (discours direct ou indirect).
Le narrateur :
Le narrateur (celui qui raconte l’histoire) est-il un personnage de ce récit ?
Le narrateur (celui qui raconte) est un personnage de cette histoire. Il se manifeste dans ce
texte par l’emploi de la 1ère personne du pluriel : « nous / notre » :
Résumé du contenu
Étapes Début . . . fin Fonction de cette partie
Rupture soudaine de
+ Déroulement des événements
l’équilibre et
déclenchement des apparition soudaine
actions. [le récit démarre d’un requin
Tout à coup, … réellement.]
(temps dominant : passé
… un requin … simple) Le requin poursuit et
menace deux jeunes
2.
Nouvelle situation
d’équilibre : Le requin est mort et les
3. S i t u a t i o n Mais lorsque C’est la fin de l’histoire, le deux mousses sont sains
finale … navire. retour à la vie normale, au et saufs.
calme.
(temps dominant : passé
simple)
Texte support n° 2 (Compréhension de l’écrit) :
La mère malade.
Ma mère était malade. Nous n’avions pas d’argent pour payer les honoraires1 d’un médecin et elle
refusait de se rendre à l’hôpital. L’absence d’une bonne nourriture ajoutait à son mal qui empirait 2 de
jour en jour.
Une fois, alors qu’elle était couchée, tremblante de fièvre, elle dit dans son délire3 : « Ma bouche
est si amère… J’aurais tant aimé manger une pomme. Oui… Une belle pomme… Peut-être que ce
goût amer s'en irait-il de ma bouche ! ».
Ma sœur Aziza, à son chevet4, pleurait d’impuissance. Elle savait que nous n’avions pas les
moyens de satisfaire ce désir. Alors, je sortis de la maison et me mis à courir dans la rue. Sans
réfléchir, sans savoir comment, je me retrouvai au marché. Je me dirigeai droit sur les étalages de
fruits. Et là, faisant semblant de jouer, je me glissai parmi les acheteurs et chipai 5, sans être vue, une
belle pomme comme en rêvait ma mère.
Quand j’ouvris les yeux, je vis plusieurs personnes penchées sur moi. « Ça va, dit quelqu’un. Elle
revient à elle. ». J’essayai de bouger. Je ne ressentis aucun mal, aucune douleur. On me releva et,
tout à coup, affolée, je repensai à la pomme. Je me tranquillisai en la sentant sous mes doigts : je ne
l’avais pas lâchée une seule minute.
Lexique :
1. honoraires : argent que l’on donne au médecin après consultation.
2. empirait : qui devenait plus grave.
3. délire : ce que dit le malade en étant inconscient (proche de l’état du sommeil)
4. au chevet : aux côtés d’une personne pour la soigner et veiller sur elle.
5. chipai : volai
6. chaussée : route
7. culpabilité : sentiment ressenti après avoir fait quelque chose de mal ou de mauvais.
8. asphalte : couche supérieure de la route.
Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Objectifs d’apprentissage :
- Comprendre l’histoire et le déroulement des événements.
- Identification des constituants du texte narratif (Narrateur, personnages, cadre spatio-temporel).
- Distinction entre récit/dialogue/description.
- Comprendre le rôle de la description dans le texte narratif (lieu, personnage ou objet décrits + les
outils de la description).
- Repérer les énoncés au discours direct (verbes introducteurs + typographie).
- Identifier les temps du récit : passé simple/ imparfait.
- Résumé du texte narratif.
Activité :
- Complétez la grille de communication suivante en vous référant au
texte :
Qui parle ? A qui ? De quoi ? Comment ? Pourquoi ?
La - Divertir
narratrice = Les Sa mère malade En - Partager des
l’auteure : lecteur désirant manger racontant moments de sa Collective :
Hafsa-Zinaï s une pomme vie 10mn
Koudil
Compréhension
.globale Activité :
- Que représente la source « La fin d’un rêve » ? (Pour information,
cet ouvrage -livre- est constitué de 183 pages).
C’est un roman. Donc, l’auteure est une …….. (romancière).
Activité :
- L’essentiel de cette histoire est basé sur 3 éléments : deux personnages
et un objet. Lesquels ?
La narratrice + sa mère + une pomme.
Activité :
- Les événements racontés sont-ils vraisemblables (admissibles) ? Oui,
parce qu’il n’y a aucun élément bizarre ou hors de commun ou pas de ce
monde qui est introduit dans ce récit.
Activité :
- Etablissez la liste des personnages en présence dans ce récit :
La narratrice + sa mère + sa sœur Aziza + des acheteurs
+ plusieurs personnes.
La narratrice (Hafsa) est le personnage principal.
Activité :
- Où se déroulait cette histoire ? (Faire un inventaire de tous les lieux
évoqués dans ce récit)
Compréhension La maison où habite la narratrice + le marché + la rue (la chaussée /
.détaillée
l’asphalte)
Activité :
Y a-t-il un indice qui montre le moment de déroulement de l’histoire ?
Des indices comme : « …. je me retrouvai au marché. Je me
dirigeai droit sur les étalages de fruits. Et là, faisant semblant de
jouer… » / « Ce soir-là » peuvent nous fournir certains
renseignements :
- Le mot « jouer » suggère qu’au moment du déroulement des fait, la
narratrice n’était qu’une petite fille.
- Le mot et l’expression « marché » / « étalage de fruits » nous
conduisent à penser que l’action se déroulait en plein jour (Il n’y a
pas de marché de fruit qui ouvre la nuit) sauf la scène décrite dans
le dernier paragraphe qui se déroulait le soir.
Activité :
- La famille de la narratrice était-elle riche ou pauvre ? Relevez les
expressions justifiant votre réponse.
Activité :
- Quel était son sentiment après ce vol ? Hafsa était toute heureuse.
Activité :
- Est-ce que Hafsa regretta son geste (d’avoir volé) ? Relevez le
passage qui le montre.
Elle ne regretta nullement son acte. Le passage qui le montre est :
« Je n’éprouvai aucun sentiment de culpabilité. Au contraire, il me
semblait
même avoir accompli un devoir ! ».
Activité :
- Un événement inattendu avait eu lieu. Lequel ?
Hafsa eut un accident. (Elle fut heurtée par une voiture).
Activité :
- Cet événement avait-il changé le déroulement de l’histoire ?
Pourquoi ?
Cet événement n’avait pas changé significativement le déroulement
de
l’histoire. Parce que Hafsa ne sentait aucune douleur, la pomme
était
toujours dans sa main et elle est retournée à la maison.
Activité :
- Qu’a fait Hafsa avec cette pomme volée ?
Elle l’a donnée à sa mère pour qu’elle la mange.
NB :
Hafsa a satisfait le désir de sa mère de manger une pomme.
Activité :
- Pourquoi la mère posa-t-elle 3 fois la même question à sa fille ?
Parce que :
- Elle voulait s’assurer que sa fille avait bien trouvé la pomme,
qu’elle
ne l’avait pas volée.
- Elle voulait être sûre que sa fille ne mentait pas.
Activité :
- Tous ces mots et expressions jouent le même rôle. Lequel ? Précisez
leurs natures.
« L’absence d’une bonne nourriture ajoutait à son mal qui empirait de
jour en jour. Une fois, alors qu’elle était couchée, tremblante de fièvre,
Etudier des elle dit dans son délire : « Ma bouche est si amère… J’aurais tant aimé
points de manger une pomme. Oui… Une belle pomme »
langue
Ils permettent de qualifier, (décrire) et de caractériser. Les mots
soulignés sont des adjectifs qualificatifs. L’expression est une
subordonnée relative.
NB :
La description et la caractérisation peuvent aussi être assurées par l’emploi
des adverbes (invariablement), les compléments de nom (sentiment de
culpabilité) …etc. La description donne des informations utiles sur les
personnages, les lieux, les objets, l’ambiance, …etc., pour bien comprendre
l’histoire.
Activité :
- Que représentent ces passages ? Pourquoi les emploie-t-on ?
1) Elle dit dans son délire : « Ma bouche est si amère… J’aurais tant aimé
manger une pomme… »
2) « Ça va, dit quelqu’un. Elle revient à elle. »
3) Ce soir-là, ma mère me posa pour la troisième fois la même question :
- C’est vrai que tu l'as trouvée ?
- Oui maman… je l’ai trouvée, répondis-je invariablement.
Ces passages montrent les paroles (ou échange de paroles) prononcées
par les personnages. Ils sont rapportés au discours direct (caractérisé par
l’emploi des guillemets, les deux points, les verbes de parole, les tirets).
Repérez les verbes introducteurs de parole : dit / posa la question
Activité :
- Soulignez les verbes conjugués et précisez leurs temps en justifiant
leur emploi :
1. « Ma mère était malade. Nous n’avions pas d’argent pour payer les
Etudier des honoraires1 d’un médecin et elle refusait de se rendre à l’hôpital.
.faits de langue L’absence d’une bonne nourriture ajoutait à son mal qui empirait
de jour en jour. »
2. « Alors, je sortis de la maison et me mis à courir dans la rue. Sans
réfléchir, sans savoir comment, je me retrouvai au marché. Je me
dirigeai droit sur les étalages de fruits. »
Activité :
Réagir face au - Approuvez-vous l’action accomplie par Hafsa en volant une pomme
texte
pour satisfaire le désir de sa mère malade ? Qu’auriez-vous fait à sa
place ?
Moment d’expression libre
Activité 1 :
Faites correspondre ces étapes du récit à leurs résumés :
situation finale / éléments déclencheurs / situation initiale / péripéties
1) Désir de la mère de manger une pomme + pauvreté et impuissance
de sa famille ………………… (éléments déclencheurs)
2) La narratrice : se diriger vers le marché + voler une pomme + subir
un accident de voiture pas grave + retourner à la maison + donner la
Synthèse pomme à la mère ……… (péripéties)
3) La mère, heureuse de manger la pomme.
…………………………(situation finale)
4) Maladie de la mère + aggravation de son état …………………
(situation initiale)
Activité 2 :
A partir de ces idées relatives aux différentes étapes du récit, rédigez
un résumé de ce texte à la 3e personne :
NB : La durée de certaines activités n’a pas été présentée. L’exploitation de ce texte demande de 2 à 3 heures. Il
revient à
l’enseignant de réguler la durée selon les besoins et le niveau de sa classe.
Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Objectifs d’apprentissage :
- Analyser un sujet de production écrite (souligner les mots-clés, dégager le type d’écrit et le thème à
traiter).
- Elaboration d’un plan de rédaction.
- Elaboration collective d'une grille d'auto-évaluation.
- Rédaction finale en tenant compte de la grille d’auto-évaluation.
1ère séance :
1er moment : Analyse du sujet de rédaction
Activité :
Lisez ce sujet de production écrite puis soulignez les mots-clés et complétez les éléments ci-dessous :
Alors que vous étiez encore enfant, vous avez subi un accident au moment où vous jouiez,
pas loin de la maison. Une voiture vous a légèrement heurté.
Rédigez un texte narratif dans lequel vous raconterez cet événement que vous garderez
toujours de votre enfance, en veillant à respecter les étapes et les composantes du récit. Votre
texte sera publié dans le journal électronique de votre établissement.
2e séance :
Projet 3 : Écrire une courte biographie romancée concernant une personnalité nationale ou locale.
Objet d’étude : La nouvelle réaliste.
Séquence : Produire un récit vraisemblable.
Séance de : Remédiation :
Objectif : Prendre en charge les besoins recensés lors des différentes évaluations (diagnostique,
formative…). Pallier les lacunes d’apprentissage à travers une série d’activités.
Activité 1 :
Classez les indicateurs de temps suivants dans le tableau ci-dessous selon les étapes du récit qu’ils
introduisent :
après / tout à coup / un jour / autrefois / ainsi / brusquement / il y a longtemps / ensuite / enfin / aussitôt /
une fois / depuis ce jour-là / puis / soudain / tout avait commencé lorsque / quelques moments plus tard /
finalement / mais un jour / dès lors / il était une fois
Correction :
« Un jour d’automne, mes amis et moi sommes sortis à la forêt pour faire un piquenique. Le ciel était
légèrement nuageux mais il faisait beau. Après nous être installés et avoir préparé quelques grillades, le ciel
s’est tout à coup obscurci. Puis, le vent s’est mis à souffler très fort. Un peu plus tard, nous avons eu
beaucoup de mal à ramasser nos affaires éparpillées partout. Nous sommes finalement revenus à la
maison en fin d’après-midi un peu déçus par ce bouleversement inattendu de la météo. »
Ce soir-là, il faisait un froid terrible. J’étais seul à la maison avec ma petite sœur. Assis au salon, je
regardais tranquillement la télévision. Ma sœur dormait depuis un certain temps. Soudain, j’ai entendu un
bruit étrange dans le couloir. Je me suis levé du fauteuil. Ensuite, quand le bruit s’est répété, j’avais
vraiment peur. Une fois arrivé au couloir, il n’y avait personne…
Rappel :
Les temps utilisés dans le récit (sans inclure les dialogues) sont :
1) Le passé simple / le passé composé : c’est le temps principal (1er plan) qui exprime des actions passées
achevées et brèves qui se succèdent parfois.
2) L’imparfait : c’est un temps secondaire (arrière plan). D’après le contexte, il est utilisé :
- pour exprimer des actions passées (inachevées) qui ont duré dans le temps.
- Pour décrire un état, un lieu, une personne, un objet, une ambiance.
Formation du passé composé et de l’imparfait :
Le passé composé = auxiliaire (être ou avoir au présent de l’ind.) + participe passé
Les terminaisons de l’imparfait : ais – ais – ait – ions – iez – aient
Omar (avoir) …… de temps en temps l’occasion de calmer sa faim. En effet, il (faire) …… souvent
de petites commissions pour Yamina, une voisine... Elle le (récompenser) …… en lui donnant une tranche
de pain avec un fruit.
Un jour, dans l’école, un petit mioche au visage pale, inquiet (se tenir) ….. tout seul dans un coin, les
mains au dos. Omar (laisser) …… tomber à ses pieds ce qui lui (rester) …… de croûton, (faire) ….
semblant de ne pas s’en apercevoir, et (continuer) ….. de courir. Arrivé à bonne distance, il (s’arrêter)
……., (épier) …… le petit garçon. Il le (voir) ….. de loin fixer des yeux le bout de pain, puis le saisir d’un
geste furtif et mordre dedans. La joie (illuminer) ……. son visage. Omar aussi (être) …… heureux.
Omar avait de temps en temps l’occasion de calmer sa faim. En effet, il faisait souvent de petites
commissions pour Yamina, une voisine... Elle le récompensait en lui donnant une tranche de pain avec
un fruit.
Un jour, dans l’école, un petit mioche au visage pale, inquiet se tenait tout seul dans un coin, les
mains au dos. Omar laissa / a laissé tomber à ses pieds ce qui lui resta / est resté de croûton, fit / a fait
semblant de ne pas s’en apercevoir, et continua / a continué de courir. Arrivé à bonne distance, il
s’arrêta / s’est arrêté, épia / a épié le petit garçon. Il le vit / a vu de loin fixer des yeux le bout de pain,
puis le saisir d’un geste furtif et mordre dedans. La joie illumina / a illuminé son visage. Omar aussi était
heureux.
En rouge, une description ou des actions qui ont duré dans le temps (imparfait).
En bleu, les actions achevées et brèves (passé simple ou passé composé au choix).