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Résumé du roman, chapitre par chapitre

I L’ombre de Catane
Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)

 Le Commandant Salvatore Piracci (40 ans, ex femme à Gênes) traverse le marché de Catane et
se sent observé : une femme le suit (p 11-15) Allusion à son ami Angelo, 60 ans, buraliste à
Catane, la seule personne que Salvatore voit quand il est à Catane. De nouveau la femme : elle
le connaît. Elle était sur un bateau rempli d’émigrants, « Le Vittoria » intercepté par Piracci en
2004 (p 15-18) Il la fait monter chez lui et se souvient d’elle : elle ne lâchait pas la rambarde. (p
19-20) Le métier de Piracci, sa carrière (p 21). La femme veut lui demander quelque chose (p
21-23). Récit de la femme : le voyage du Vittoria depuis Beyrouth, les passeurs quittent le
navire, la dérive, la mort de son bébé. Elle demande une arme. (p 24-29)
 Elle ne veut pas se suicider mais veut retrouver celui qui a affrété le bateau, un homme
d’affaires véreux proche des services secrets syriens (p 32) Hussein. Marouk. Piracci tente de la
dissuader. Elle veut venger son fils. (p 30-34) Piracci tente encore de la dissuader. Elle veut
l’arme de sa part : vous avez été le premier visage de l’Europe, vous en serez le dernier (p 39). Il
lui donne l’arme. Il se sentait vide par rapport à elle (p 40) (p 35-40)

II Tant que nous seront deux


Narrateur personnage : c’est Soleiman (on ne sait son nom que p 83) qui parle
Narrateur est avec son frère Jamal. Allusion à un départ proche. Va quitter le pays. Se
rendent ds un café place de l’Indépendance (chez Fayçal) pour la dernière fois, font le tour
de la ville en voiture. Vont quitter leur pays pour l’Europe : Les enfants de nos enfants
naîtront là-bas chez eux (p 48). Le plus dur sera pour leurs enfants (ils auront honte de leurs
parents, de leur accent etc p49) Chez eux leur mère attend, ne dit rien. Ils bouclent les
valises. Tant que nous serons deux, tout sera bien. (p 43-52)

III Tempêtes
Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)
 Saut ds le temps (plusieurs mois après) Piracci se demande pourquoi il a donné l’arme. Il a reçu
une lettre de la femme : elle est à Beyrouth et part pour Damas. Va manger chez Angelo : Piracci
se demande si ce n’est pas lui qui aurait dû aller à Damas. Discutent de la femme, son destin ;
elle va sûrement mourir. Piracci parle de lui : son métier (ils nous disaient que nous étions là
pour garder les portes de la citadelle. Vous êtes la muraille de l’Europe p 62) . Maintenant il
est fatigué, trouve son métier laid (je suis le mauvais œil qui traque les désespérés p 63). Il a
donné son arme et la femme lui a donné l’insatisfaction (p 63) (p 55-64)
 On vient le chercher : recherche de canots pleins de clandestins abandonnés par les marins d’un
cargo. Mer houleuse. Canots repérés. Un chant ds la nuit (p 71) : deux canots seulement. Un
interprète est désigné ds le groupe : les 3 autres canots sont perdus sur la mer. Piracci décide de
les retrouver. Tempête. Échec. (p 65-76)

IV Blessure de frontière
Narrateur personnage : c’est Soleiman (on ne sait son nom que p 83) qui parle
Narrateur et son frère passent facilement la frontière libyenne. Jamal lui apprend qu’il est
malade et qu’il ne partira pas avec lui (cette mort lente qui engloutit les hommes p 84 = le
SIDA). Soleiman ira à Al-Zuwarah (côte libyenne) seul. Doit faire cela pour son frère.
Jamal. Nous aurions pu. Ne l’oublie jamais (p 86)
Les adieux. Jamal a tout prévu pour le voyage de son frère. Donne à Soleiman un collier de
perles vertes.
Soleiman seul ds la voiture. Se sent vieux. Aucune frontière ne vous laisse passer
sereinement. Elles blessent toutes. (p 91) Je ne t’oublie pas Jamal. Je vis pour toi. (p 92) (p
81-92)

V Le cimetière de Lampedusa
Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)
 Piracci vit mal cet échec. Sent qu’il a changé (il se décollait de sa vie p 96) L’émigrant
interprète lui demande de le cacher (vous pouvez changer ma vie p 100) Piracci refuse. (p 95-
100) Débarquement des émigrants à Lampedusa. Piracci sent qu’il pourrait encore faire ce que
cet ho lui a demandé. Ne fait rien. En passant devant lui, l’homme crache par terre. Sur le port
Piracci frappe un des Libyens responsables de l’abandon des clandestins (p 105) Son chef lui
ordonne d’arrêter. De retour ds sa cabine Piracci réfléchit : je ne suis plus ce que j’étais (p 107)
 Se rend au petit cimetière de Lampedusa, là où les 1ers immigrants ont été enterrés. Un homme
s’y trouve et lui parle : c’est le cimetière de l’Eldorado (p 111) Fait la comparaison entre les
immigrants et eux : l’Eldorado ils l’avaient au fond des yeux. Nous avons le fond de l’œil sec,
nous autres. Et nos vies sont lentes. (p 111-112)

VI Le boiteux
Narrateur personnage : c’est Soleiman (on ne sait son nom que p 83) qui parle
Soleiman ds un camion au départ d’Al-Zuwarah. En partance pour un bateau qui va en
Europe. On apprend qu’il vient du Soudan (p 117).
Les passeurs parquent les émigrants près de la mer, les volent, les insultent. Soleiman
proteste : roué de coups. En se réveillant, voit un homme (boiteux) qui lui dit qu’il ne faut
pas passer par la Libye mais par l’Espagne (aller à Ghardaïa, en Algérie). Lui propose de
venir avec lui : s’appelle Boubakar.

VII L’homme Eldorado


Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)
Piracci convoqué par ses supérieurs : refuse d’y aller. Ne veut plus faire ce métier Ce
pouvoir sur la vie des hommes je n’en veux pas. (p 128). Annonce à Angelo qu’il quitte la
ville ce soir même. Les hommes n’étaient décidément beaux que des décisions qu’ils
prennent (p 130) Part de nuit, en barque, sans se faire voir. Cap sur la Libye, vers
l’Eldorado, le sien , l’inverse de celui des autres (p 137) il allait se fondre ds la vaste foule
de ceux qui marchent, avec rage, vers d’autres terres (p 137)

VIII Je me perdrai à Ghardaïa


Narrateur personnage : c’est Soleiman (on ne sait son nom que p 83) qui parle
Soleiman ds un camion qui le mène à Ghardaïa, une étape sur le voyage vers le Maroc et
l’Espagne. Des marchands et des émigrants. A Ouargla, Soleiman agresse et vole un des
marchands. Donne l’argent à Boubakar. (p 145) Le dégoût s’empare de moi. Je suis laid (p
149)
A Ghardaïa, Boubakar négocie pour le voyage. Soleiman fait une rencontre encore
mystérieuse (p 152) C’est alors que je le vois. Cf p 211 sqq pour le récit de cette rencontre
d’un autre point de vue Il a donné le collier de son frère : une nouvelle force est en lui Plus
rien ne viendra à bout de moi (p 154)

IX La reine d’Al-Zuwarah
Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)
Piracci arrêté et emprisonné à Al-Zuwarah en Libye (p 157-160)Emmené par un policier ds
une maison luxueuse où une femme énorme l’attend : femme riche, à la tête du plus grand
réseau de passeurs de la région. Lui propose de travailler pour elle : comme il connaît la côte
sicilienne, il pourra aider les bateaux à éviter les gardes.
En sortant, Piracci repense à la femme du Vittoria. Monte ds un car en partance pour
Ghardaïa (il aimait ce nom qu’il ne connaissait pas) (p 157-170)

X L’assaut
Narrateur personnage : c’est Soleiman (on ne sait son nom que p 83) qui parle
Soleiman est au Maroc. Caché ds un bois avec les autres. Peur de la police marocaine.
Assemblée des chefs qui décide l’assaut de la barrière de Ceuta. Le nombre et la surprise
peuvent jouer en leur faveur. Fabrication d’échelles (p 173-178)
Attente. Les émigrants sont 500. Boubakar fait promettre à Soleiman d’agir pour soi
seulement (la fraternité est restée ds le bois) Assaut donné au milieu de la nuit. Soleiman
aide Boubakar à franchir la première barrière. (p 179-184)

XI Le messager silencieux
Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)
Dans le car, Piracci doit donner de l’argent pour son voyage. Ds le car, les voyageurs le font
parler de l’Europe : sont surpris et déçus par ce qu’il en dit. Il voyait dans leur regard qu’ils
ne le croyaient pas et que rien de ce qu’il avait dit ne les empêcherait de continuer à
caresser leur rêve d’Europe avec délices. (p 190). Nouveau racket du chauffeur : Piracci
expulsé du car.
Se retrouve ds un hameau. Se joint à un groupe. Les hommes parlent de Massambalo, le dieu
des émigrés. Une sorte de dégoût le submergea, sans qu’il sût si c’était parce qu’il ne
pouvait partager cet enthousiasme ou si c’était de constater qu’une telle crédulité puisse
exister (p 194)
Je ne vis plus pour rien (p 195). Tente de s’immoler par le feu avec de l’essence, mais pas de
briquet. S’évanouit. (p 187-197)

XII Frères d’enfer


Narrateur personnage : c’est Soleiman (on ne sait son nom que p 83) qui parle
Suite de l’assaut. Soleiman et Boubakar réussissent à passer la deuxième barrière : sont en
Europe. Eloge de la fraternité. Ce qui va leur arriver (le centre de détention, puis la liberté)
(p 206) (p 201-207)

XIII L’ombre de Massambalo


Narrateur extérieur à l’histoire, mais point de vue interne (celui de Salvatore Piracci)
Retour à Ghardaïa où Piracci a fini par arriver. Piracci rencontre un jeune homme qui le
prend pour Massambalo et lui donne un collier : c’est Soleiman (cf chap VIII)
Décide de jouer ce rôle de dieu des émigrés (il se devait maintenant de disparaître et d’aller
chercher ailleurs d’autres voyageurs à contenter p 216) Marche ds la nuit. Un camion le
renverse. Meurt en imaginant qu’il parle aux émigrants du camion qui l’a percuté : il leur dit
de continuer leur voyage, de croire à l’Eldorado. (p 220)

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