ATELIER PRÉDICATEUR

L’art oratoire dans la

prédication
par:
Belly BANZONO

Syllabus à l’usage de l’étudiant

Appartenant à :

Session spéciale

Timothy Leadership Training Institute

www.tlti.org
Tous droits réservés
© Mars 2024

L’art oratoire dans la prédication 0

Plan du cours

0. Introduction

I. l’aperçu général sur la communication

II. les obstacles d’une bonne prise de parole en public

III. les aléas lors d’une prise de parole en public

IV. les techniques simple et efficaces pour finir avec la glossophobie

V. les conseils pour être bon orateur

Conclusion

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 0. Introduction
Il est écrit : « On naît poète, mais on devient Orateur ». Nous confirmons
cet adage d’autant plus que tout le monde peut parler devant des gens, mais pas
bien parler, car cela exige une technique, c’est-à-dire s’exprimer avec aisance
pour émouvoir et persuader. Et cela est un problème sérieux pour beaucoup de
prédicateur de notre pays et d’ailleurs.

Et Moïse sachant que Pharaon étaient entouré par des grands orateurs. Il
refusait la mission que YHWH lui confiait : "ah ! Seigneur, je ne suis pas un
homme qui ait la parole facile, et ce n'est ni d'hier ni d'avant-hier, ni même de
puis que tu parles à ton serviteur ; car j'ai la bouche et la langue embarrassées
". Exode 4 :10

Soulignant que le monde a connu des grands orateurs, on peut citer :

Cicéron, Platon… Et en lisant la Bible, nous avons découvert d’excellent orateurs
parlons seulement de Jésus-Christ et de Paul :

1. Jésus Christ, notre sauveur et seigneur (Marc 7 :37, Marc 1 :21-22, Luc
11 :27)

2. Apôtre Paul (Actes 26 :24-29)

0.1 Définition de concepts

Art oratoire rhétorique et éloquence.
Ces mots sont couramment utilisés comme synonyme, mais ne le sont pas
exactement.
- L’art oratoire : c’est la maitrise des codes oratoires, dans le but de bien
s’exprimer.
- La rhétorique : c’est la discipline qui permet de maitriser l’art oratoire.
Elle recense notamment tous les procédés oratoires, c’est-à-dire les
techniques qui permettent de convaincre.
- L’éloquence : c’est le beau parler, parler avec éloquence, c’est manier
les mots avec éloquence et style. Être éloquent permet d’être plus
convaincant !
Bref, l’art oratoire est la capacité à prendre la parole en public, dans le
but de captiver, d’émouvoir et/ou convaincre son auditoire. Cette
compétence vise à persuader là où les personnes qui écoutent l’orateur

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 de passer à l’action. Il peut s’agir de voter, pour prêcher une personne,
d’acheter un produit ou service, etc.
- L’anxiété : est la crainte d ‘un danger quel qu’il soit, elle se généralise
et est fait partie de quotidien.
- La glossophobie : est la crainte ou peur de parler en public
- La claustrophobie : est la peur des espaces confinés, de lieux clos, des
petites pièces et de l’enfermement.
- Le trac : peur, angoisse irraisonné éprouvée au moment de paraître en
public. Il est ponctuel, passager et lié à la présence d’un public.
- L’orateur : celui qui exerce l’art oratoire, qui compose, qui prononce
des discours ou des courages d’éloquence. Personne ne qui prononce un
discours devant des assistants. Personne éloquente, qui sait parler en
public.
- La thanatophobie : la peur de la mort

0.2 Objectif du cours

A l’issue de ce cours, l’étudiant sera capable de :

- Se maitrise pour bonne prise de parole en public (vaincre sa timidité et
développer la confiance en soi)
- Maitriser ou captiver son auditoire grâce aux techniques ou procédés
qu’il va apprendre
- S’exprimer avec aisance et capacité d’émouvoir ou convaincre.
- Se faire comprendre : parler à un public sous-entend un langage adapter
à cet auditoire.
Il faut savoir pourquoi on prend la parole, ça peut être par exemple :
 Pour distraire (Ex. Comédien) ;
 Pour prêcher ;
 Pour imposer un point de vue ;
 Pour passer une information ;
 Pour animer…

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I. L’aperçu général sur la communication
Si la communication représente souvent l’échange verbale, elle ne se
limite pas à cet aspect. En réalité, la communication est beaucoup plus
large. Tout est communication.

A côté de sa dimension verbale, elle comprend :

- Une dimension non verbale : les mimiques, les attitudes, le contact
visuel, l’expression de visage, la position corporelle, par exemple.
- Une dimension para verbal : le ton, le rythme, l’inflexion de la voix par
exemple.
Des lors, la signification d’un message n’est complète que lorsque on
prend en compte tant la composante verbale que le non verbale et para
verbale de la communication :
Même le silence est une forme de communication par mon attitude, je
communique que je ne veux pas dialoguer ou le témoigne par mon
silence d’un message particulier ainsi, on peut dire qu’il est impossible
de ne pas communiquer.

Les facteurs para verbaux qui influencent l’efficacité

du message

Nous pointons ici quelques aspects à prendre en compte dans la manière

d’adresser votre message au public. Ces facteurs sont directement liés à la
manière dont nous utilisons notre voix. Celle-ci présente de différentes
caractéristiques ? celles-ci doivent s’adapter à la taille du public et à
l’espace dans lequel se déroule votre intervention.
- Le volume : il doit être suffisamment fort pour se faire entendre par
l’ensemble des auditeurs. Son intensité doit justement s’adapter à la
taille de votre auditoire.
- Le rythme : il s’agit de votre débit de parole. L’auditoire doit saisi les
mots sans avoir besoin de les réentendre. De ce fait, parler vite nuit à
la compréhension de votre message.
- Le ton : il détermine le sens qui lui est attribuer affirmatif, interrogatif,
agressif. L’intonation utiliser doit donc correspondre à la signification
que nous souhaitons donner à nos paroles.

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- L’articulation et la prononciation : pour se faire comprendre, il s’agit
d’articuler distinctivement, non exagérer les sons qui composent les
mots. Quant à la prononciation, elle varier dans l’espace et dans le
temps. Elle contribuer notamment aux régionaux.

Les facteurs non verbaux influencent l’efficacité du message

- Le regard : il indique l’intérêt que vous portez à vos auditeurs, capte

et maintient leurs attentions. Il permet également de contrôler les
rections du public face à no propos.
- Les silences : ils sont importants lors d’un échange. Avant celui-ci, le
silence permet de solliciter l’attention du public, puis en cours
d’échange, il donne le temps nécessaire aux auditeurs d’assimiler ou
pour réfléchir à une information importante. Il permet aussi d’indiquer
les transitions entre deux idées ;
- Les gestes : ils expriment toujours quelques choses, ils peuvent traduire
notre message verbal. Ils rythment, illustrent, s’accorde avec notre
discussion et animent la présentation.
- Le mouvement : le fait de bouger donne un certain dynamisme à la
présentation, il s’agit d’éviter de rester statique, ce qui peut donner
l’impression d’un orateur craintif ou distant. Le mouvement donne vie
à la prise de parole.

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II. Les obstacles d’une bonne prise de parole en public

Après la peur de la mort, la thanatophobie vient la peur de la prise de la

parole en public, la glossophobie.
Soulignons que ces obstacles se résument souvent en un seul mot « La
Peur ». Il en existe plusieurs dans la prise de parole en public.
 La peur liée à l’enjeu
Plus l’enjeu est grand, plus le stress le sera. C’est la peur de se
tromper
 Le syndrome de l’imposteur ou la peur d’être illégitime
C’est le fameux syndrome de l’imposteur, lié à un manque de
confiance en vous, malgré de réelles compétences ou
connaissances sur un sujet.
 La peur de l’inconnu
C’est la peur de la nouveauté qui fait peur, l’inconnu qui paralyse,
se lancer devant un public est intimidant.
 La peur de regard des autres
Vous craignez d’être critiqué, moqué voire rejeté par le groupe.
Vous vivez le regard des autres comme une attaque. Autrement
dit, cette peur est très commune, celle d’être critiquée, associé à
la peur du rejet.
 La peur de l’échec
Vous avez peur de réaliser une mauvaise performance, de vous
tromper.

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 III. Les aléas lors d’une prise de parole en public.

Prendre la parole en public peut être une source de stress. Si vous n’en
avez pas l’habitude, voire vous êtes habituée, et quelle que soit la durée
de votre intervention, vous pourrez ressentir de l’appréhension, même
de l’angoisse avant ou pendant que vous devez vous exprimer devant les
membres d’une église, vos collègues, vos amis, votre famille ou vos
supérieures hiérarchiques.

Il sied de souligner qu’il y a des symptômes qui ne trompent pas,

lorsqu’on a le trac ou la glossophobie avant ou pendant la prise en parole
en public. On cite :
- La bouche sèche
- Les sueurs froides
- Les palpitations et accélérations systèmes cardiaques
- Le tremblement des membres (les mains, la bouche, les pieds).
- Les frissons
- La voix tremblante
- Les trous de mémoire…

Bon à savoir

L’un de spécialiste les plus influents dans l’étude des émotions, affirmes qu’il
a six émotions de base :

- La joie
- La colère
- La peur
- La tristesse
- Le dégoût
- La surprise

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 IV. Les techniques simples et efficaces pour finir avec la
glossophobie

Hommes, femmes voire des grandes célébrités sont

touchés par cette phobie, qui peut conduire à de nombreuses stratégies
d’évitement (comme refuser un poste à responsabilité, décliner l’invitation d’une
prédication, par exemple).

Ainsi, voici quelques techniques simple et efficaces, pour en finir avec le trac
et retrouver la sérénité pour parler en public :

1. Appliquez la technique du PTOM

Cette technique permet de structurer le contenu de sa future intervention,

ainsi de mettre toutes les chances de son côté pour réussir se prise de parole
en public.

- P pour le Public : à qui parlez-vous ?

- T pour le Thème : de quoi allez-vous parler ?
- O pour l’Objectif : pourquoi pourrez-vous la parole ?
- M pour le Message : qu’est-ce que le public retient de votre message ?
- E pour l’Émotion : quelle réaction voulez-vous susciter ?

2. Développez votre confiance en soi

Pour être à l’aise devant un public, il faut avant tout être à l’aise avec soi-
même.
Pour cela, il est nécessaire de savoir ;
- Vous détacher du regard des autres et regagner votre confiance en soi.
- Se tenir droit, respirer profondément, détendre les épaules… Seraient
autant d’astuces susceptibles d’améliorer la confiance de soi. Prêtez
l’attention à votre langage corporel, évitez des gestes nerveux qui
traduisent une maitrise et souriez.

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3. Utilisez l’humour, racontez des histoires

Injecter une anecdote amusante dans votre présentation et vous attirerez

certainement l’attention de votre public. Le public aime généralement une
touche personnelle dans un discours, une histoire peut fournir cela.

4. Dédramatisez la situation

Souvenez-vous que votre auditoire est de votre côté. Parler en face d’un
auditoire peut être expérience très stressante. Parfois la nervosité peut
même vous donner l’impression que le public est votre ennemi. Le public
est là pour vous ! Il veut que vous réussissiez !

Bon à savoir

Vous craignez d’être imposteur ? Et pourtant, si l’on vous a sollicité, c’est

qu’on vous pense capable et légitime pour le faire. Travaillez votre
confiance en vous, de convaincre que l’intervention en public est une
réponse à une demande, à une attente. Se pénétrer du sentiment l’on sera
accepté. En quelque sorte, réduire « la peur ».

5. Utilisez le technique de respiration

Le corps influence l’esprit, et le souffle peut vous aider à retrouver le

calme et la sérénité.
Lorsque vous stressez avant ou pendant la prise de parole en public,
utilisez le technique de respiration.

- Respiration ventrale ou la règle de 4-8 consiste à inspirer

lentement (et profondément), puis soufflez par le nez ou la bouche
ouverte. Répétez cet exercice 3 fois avant d’intervenir.
- Booster clap
Cette technique consiste à se booster par des applaudissements avant
de monter sur la scène.

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6. Connaissez votre sujet

Choisissez un sujet que vous maitrisez ou que vous aimez si c’est possible.
Mais si ce thème vient d’autres personnes, vous devez chercher mieux
comprendre le sujet pour que votre intervention soit captivante. Cela
diminuera votre stress, car vous serez déjà à l’aise par rapport au sujet.

7. Portez une tenue adoptée

La tenue joue un rôle important lors de votre prise de parole en public.

Assurez-vous d’être confortable, à l’aise, mais aussi bien dans votre peau.
Pensez à essayer votre tenue avant le jour J !

Bon à savoir

- Au même titre que le langage corporel ou l’élocution, la tenue

vestimentaire envoie un message non verbal fort. En effet, une personne
peu soignée donne une image négative, ce qui décrédibilise ses propos.
- Les vêtements ne montrent pas seulement notre apparence, mais
représentent également notre monde intérieur. Nous attirons l’attention
à l’aide de nos vêtements.
- Les choix vestimentaires peuvent refléter le goût personnel, les
croyances, les valeurs et les origines culturelles, faisons de la mode un
outil puissant pour exprimer son identité.
- Avec les vêtements, nous communiquons avec les autres, exprimons
notre acceptation ou notre rejet ou nos attitudes collectives à la
compréhension de quelqu’un de sympathique, de sociable, de moral, etc.

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V. Les conseils pour être un bon orateur
Pas besoin d’être un journaliste, un politicien, un pasteur, un coach…
pour bien s’exprimer en face d’un auditoire. Voici quelques conseils qui
vous permettront de vous améliorer :

1. Souvenez-vous que votre auditoire est de votre côté.

Parlez en face d’un auditoire peut être une expérience très stressante.
Parfois, la nécessité peut même vous donner l’impression que le public est
votre ennemie. Des gens à qui vous vous adressez sont là pour vous ! et il
veut que vous réussissiez !
Par ailleurs, il sied de savoir qui il y a 4 grands types d’attitude du public

- L’acceptation (l’auditoire agrée ce qui est offert…)

- L’indifférence (l’état d’un auditoire qui n’extériorise pas ses sentiments,
ses états d’âme)
- Le scepticisme (disposition d’esprit des personnes qui doute de tout)
- La reformulation (auditoire qui cherche à formuler des penses de façon
plus claire)

Sachez que vous rencontrerez toutes ces attitudes du public, alors préparez-
vous y !

2. Observez d’autres orateur !

Visionnez des vidéos de grand orateurs comme Martin Luther King, John
F. Kennedy, Papa Sita LUEMBA…
Tentez d’imiter leurs styles et leurs confiances en face d’un auditoire.

3. Captiviez votre auditoire

Pour captiver son public, une voix dynamique et une bonne gestuelle sont
des éléments clés. Mais, il est également essentiel de rendre son discours
vivant et d’illustrer ses propos. Autrement dit, n’hésitez pas à avancer des
exemples précis, des chiffres et des anecdotes. Bref, mettez du concret dans
votre discours et apporter des preuves à ce que vous dites.

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4. Renforcez votre confiance en soi
La confiance en soi est une qualité fondamentale chez les orateurs. Pour
captiver l’attention de votre auditoire, parlez avec assurance, charisme.
Croyez à votre message et transmettez-le avec conviction, votre pitch en
sera d’autant plus percutant et cela vous permettra de captiver votre public.
Soyez clair et sûr de vous, si vous croyez en ce que vous dites, il sera
beaucoup plus simple de convaincre votre auditoire.

5. Répétez son intervention orale

Pour un bon orateur, cela passe avant tout, par de la pratique et de
l’entrainement, les répétitions de votre discours vous aideront à vous sentir
plus à l’aise, à travailler votre élocution et vous permettra de maitriser
parfaitement votre texte.

6. Regardez votre public

Pendant votre prise de parole, n’oubliez pas de regarder votre auditoire.
Sans contact visuel avec l’auditoire, vous risquerez de rapidement perdre
l’attention de votre public. Si vous parlez face à large auditoire, n’hésitez
pas déplacer le regard sur l’ensemble de votre auditoire.

Bon à savoir

- Le regard est très important dans la communication, regarder son public

est la première connexion afin d’établir le lien, avant même de parler.
- Le regard est essentiel. Il permet de maintenir l’attention de l’auditoire
et vous appuyez sur lui. Il vous permet de percevoir les réactions du
public et de les utiliser. Il oblige à faire de pose et vous détache de vos
notes.
- N’ayez peur de détourner le regard de temps en temps, mais essayer de
garder votre visage et les yeux tournées vers votre interlocuteur lorsque
vous parlez, on pense parfois que regarder en haut lorsque vous parlez
suggère que vous mentez, tandis que regarder vers le bas est synonyme
de confusion.
- C’est dans le regard, non dans la voix, qui se trahit la crainte.
- Chez les humains, il n’y a pas de regard naturel. Tout regard prend son
sens dans l’échange sociale. Il n’y a pas de regard sans intention. Ils

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 prennent toujours une signification, qu’il s’agisse d’un regard de
politesse, de compassion, de tendresse ou au contraire, d’ignorance, de
mépris, d’indignation, de honte ou de haine.
- Un regard peut tout changer, vous le savez intuitivement, vous en avez
fait l’expérience. Un regard peut attirer, donner envie, apaiser, rendre
confiant, repousser, stresser ou donner envie de fuir
- Regard et visage sont les dernières composantes de la communication
non verbale avec la posture et les gestes.

7. Maîtrisez votre voix

Votre voix est votre second visage ! Elle vous caractérise, elle vous rend
reconnaissable, elle trahit vos émotions. Ainsi, si la voix est la base, si elle
tremble, cela impacte la prise de parole et la perception du public.

Bon à savoir

- Pour garder l’intérêt et d’attraction du public, il est préférable de varier

votre ton, débit, volume, intonation, articulation et silence. Il n’y a rien
de plus endormant que d’écouter quelqu’un parler d’une manière
monotone. Un peu de fluctuation est toujours intéressante.
- Votre voix est un instrument fondamentale et primordial de la
communication, son accent, son débit, sa hauteur contribuent (ou pas) à
rendre votre discours efficace, impactant, authentiquement persuasif.
- Votre voix doit être dynamique, posée, enthousiaste et souriante. Pour
éviter d’avoir une voix monocorde, entrainez-vous à varier votre
intonation au fil de votre discours.
- Travaillez l’articulation pour ne pas mâcher les mots, faites de pauses et
donnez du rythme et de la profondeur à votre message. Privilégiez aussi
de phrase courtes et les vocabulaires riches.

8. Maîtrisez votre gestuelle.

Dans la prise de parole, la voix est loin d’être le seul aspect à maîtriser.
En effets, la présence physique occupe une place importante dans la qualité
d’un discours.
Un bon orateur maîtrise sa gestuelle et utilise ses mains et ses
expressions faciales pour appuyer ses propos et donner vie à son discours.

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 N’oubliez pas non plus de s’ouvrir à votre public et de soigner votre
posture : tenez-vous droit, sans être trop figé, savoir se positionner par
rapport au public et l’espace pour une bonne gestuelle.

Bon à savoir

4 Positions qui détruisent votre image

1er Posture négative : évitez de tripoter vos accessoires quelque soient (une
bague, un collier, une montre) d’autant plus que c’est un manque de
confiance et les gens perdent le contact avec vous, car ils font attention à
ce que vous touchez.

2eme Posture négative : Parler les bras croisés et le maton haut, car ça
montre un rejet du moment présent de l’irritabilité et une attitude
dominatrice.

3eme Posture négative : vous restez debout avec des objets dans la bouche,
alors que vous êtes en réunions ou que vous parlez à quelqu’un ou une
assemblée, ça montre clairement l’insécurité, la nervosité et souvent que
vous ne savez pas ce que vous faites.

4eme Posture négative : vous êtes en réunion, en face ou en ligne vous tenez
jamais votre tête entre vos mains, ça démontre une posture négative, un
manque de respect, un manque d’intérêt pour la personne qui parle.
9. Adaptez votre contenu à l’auditoire
Tout bon orateur doit adapter son discours sur le fond et sur la forme
au public auquel il s’adresse. En effet, on ne s’exprimera de la même façon
pour parler devant des experts, devant des dirigeant ou devant des
néophytes.
Il est également important d’adapter son intervention en formation
de l’objectif visé, prêcher, exhorter, négocier avec un client, motiver ses
équipes, pitcher un projet, annoncer une décision importante, parler
pendant une conférence, prendre en charge l’animation d’une réunion…
Le style du discours pourra en effet varier selon le contenu : formel,
informel, direct, indirect...

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 Conclusion

Au cours de cette étude, nous avons montré qu’avoir le trac avant ou

pendant la prise de parole en public, est normal. Cependant, le stress peut
grandement affecter la communication orale, s’il n’est pas bien géré. Et
nous avons donné des techniques pour vaincre votre trac.
Par ailleurs, les conseils ont été donnés pour être un bon
orateur, car on naît poète, mais on devient orateur.
Il sied de souligner que les techniques et les conseils dispensés
affecteront positivement toute personne qui prend la parole en public
en les mettant en pratique.

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