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DEFINITION DU CONCEPT DE MARCHE PUBLIC :
Le terme marché recouvre une notion très large eu égard à sa dimension
économique, sociale et politique. Compte tenu de cette dimension très étendue du
concept, il n’est pas toujours facile de lui donner une définition exacte qui prenne en
compte tous les aspects que recouvre le mot marché.
Mais, ce qu’on peut retenir, c’est que le marché était anciennement connu comme un
lieu physique de rencontre entre des vendeurs et des acheteurs. Ces deux (02)
acteurs procèdent à des échangent en vue de la satisfaction de leurs intérêts. La
notion de marché perd son sens dès que l’un des acteurs est absent sur le lieu de
l’échange et dès qu’aucun acteur ne trouve un besoin à satisfaire dans l’échange.
Cette conception de marché est purement sociale. Ici, on peut mettre en exergue le
rôle social du marché à travers les échanges.
Aussi, existe-t-il autant de marchés que de besoins à satisfaire. On parlera à cet effet
du marché des matières premières, du marché des facteurs de production, du
marché de l’automobile, du marché des hydrocarbures ; marché de l’emploi, du
marché de la bourse des valeurs.
Au sens juridique, un marché est un contrat passé entre deux (02) ou plusieurs
personnes en vue de l’exécution d’une prestation. Le contrat peut être verbal
comme, il peut être écrit. Ici encore, la notion de marché met en relation deux (02)
personnes. En tout état de cause, il ne sera question de marché que dès qu’on a de
besoins à satisfaire et dès que ces besoins peuvent être satisfaits. Le marché met en
relation obligatoirement deux ou plusieurs individus qui procèdent à des échanges en
vue de la satisfaction de leurs besoins respectifs.
Le contrat passé entre deux (02) individus qui ne sont pas investis de droit public
peut être qualifié de contrat privé. Le contrat privé n’engage pas la collectivité; c'est-
à-dire l’Etat et ses démembrements.
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Par contre, si le contrat passé lie une personne investie de droit public c'est-à-dire
qui agit pour le compte de la collectivité à une personne de droit privé ou public en
vue de l’exécution d’une prestation, le contrat revêt un caractère public.
En termes de définition, on peut dire qu’un contrat de marché public est un contrat
signé entre deux (02) personnes distinctes dotées chacune de la personnalité
juridique et dont le but est de satisfaire un besoin collectif. La personnalité juridique
est une reconnaissance officielle de chacune des parties au contrat.
Les marchés publics sont toujours écrits, signés et à titre onéreux par les parties au
contrat afin d’éviter toute ambiguïté d’interprétation et de compréhension après leur
conclusion et leur exécution. Autrement dit, le marché public est un contrat écrit et
signé passé entre un prestataire et un agent public dont le but est d’exécuter une
prestation au profit de la collectivité.
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Le même article précité précise ceci : « les fonctions de gestion, de contrôle et de
régulation des marchés publics et des délégations de service public sont
incompatibles. »
En tenant compte de leurs attributions et compétences, on peut distinguer deux (02)
groupes :
- les organes de gestion des marchés publics et ;
- les entités de contrôle et de régulation.
Les organes intervenant dans la gestion des marchés publics dépendent d’un pays à
un autre ou d’une structure à une autre.
Au niveau de l’Etat, les organes de gestion sont les services publics qui peuvent être
des personnes morales ou des personnes physiques, responsables de la mise en
œuvre de la concurrence et du suivi de l’exécution des marchés publics. Ces
services publics sont entre autres :
I.1.1. La Direction de l’Administration et des Finances (DAF)
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I.1.2. La Personne Responsable des Marchés (PRM)
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Suivant la procédure d'appel à concurrence et en fonction de la complexité de la
prestation, une sous-commission technique (SCT) peut être mise en place.
Elle est chargée de l'évaluation des offres qui est sanctionnée par la production d'un
rapport d'analyse et d’évaluation transmis à la CAM pour délibération.
Les membres de la CAM et toute personne participant à ses séances sont tenus au
principe de confidentialité des débats.
La composition de la CAM dépend de l'autorité contractante à laquelle elle est
rattachée et de la source de financement du marché
Cependant, il convient de noter l’existence d’entités privées qui peuvent intervenir
également dans le processus de passation et d’exécution des marchés. Il s’agit entre
autres : les bureaux d’études, les entrepreneurs de bâtiments et les prestataires de
services en général.
I.1.4 L’organe d’approbation des travaux de la CAM
Après les travaux de la CAM, les résultats des travaux sont soumis à la validation de
l’autorité compétente. L’autorité compétente peut être une personne morale ou
physique en fonction de l’organisation de chaque entité.
Les services publics peuvent mettre en place des entités de contrôle ou de régulation
pour s’assurer de l’impartialité et de la pertinence des offres soumises au jugement
de la CAM.
I.2. LES ORGANES DE CONTROLE ET DE REGULATION INTERVENANT DANS
LA CHAINE DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS.
Les organes qui jouent le rôle de contrôle et de régulation sont la Direction Générale
du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers (DG-CMEF) et
l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP). Ces entités jouent un
rôle déterminant dans l’exécution des commandes publiques. L’action de ces entités
permet d’améliorer la qualité des commandes de l’Etat et de ses démembrements.
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Cette direction tire son fondement de l’article 16 qui stipule que : « Une entité
administrative du ministère chargé du budget assure le contrôle des procédures de
passation et d’exécution de la commande publique ».
Les attributions de cet organe sont assurées par la Direction Générale du Contrôle
des Marchés Publics et des Engagements Financiers (DG-CMEF). Elle est placée
sous l'autorité du ministère chargé du budget.
La gestion des marchés publics implique la mise en place d’un cadre règlementaire
adéquat.
La coopération bilatérale et multilatérale entre les Etats d’une part et, d’autre part,
entre les Etats et les Institutions Internationales fiduciaires a influencé le contenu
d’un certain nombre de textes. Aussi, la règlementation des marchés publics a-t-elle
été fortement influencée par les textes communautaires eux-mêmes inspirés des
textes internationaux qu’on peut citer entre autres :
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les Directives des bailleurs de fonds telles que la Banque Mondiale, l'Union
Européenne (UE), la Banque Africaine de Développement (BAD) l'Agence
Française de Développement (AFD), la Banque Islamique de Développement
(BID), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), etc.
Ces directives sont utilisées dans le cadre de la mise en œuvre des projets et
programmes financés par ces institutions dans le cadre de la passation des marchés
relevant des activités du projet. Il convient de noter que le respect de ces directives
constitue une conditionnalité au moment de la négociation de l’accord de don ou de
l’accord de prêt entre le bailleur et le pays bénéficiaire.
L’apport de ces textes dans l’exécution des marchés publics n’est pas négligeable.
II.2. LES TEXTES DE PORTEE COMMUNAUTAIRE DANS LE DOMAINE DES
MARCHES PUBLICS
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Dans ce titre, il est traité des dispositions relatives au contenu d’un contrat de
marchés publics, des changements intervenus au cours de l’exécution d’un contrat
ainsi que les conditions de résiliations ou d’ajournement d’un contrat.
- la Directive N°05/2005/CM/UEMOA du 09 décembre 2005 portant contrôle et
régulation des marchés publics et des délégations de service public dans l’Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine.
Cette directive traite principalement de la séparation de la fonction de contrôle et de
celle de régulation. Ainsi, à travers cette nouvelle vision de la gestion des marchés
publics, le contrôle et la régulation exercés autrefois par la seule direction des
marchés seront exercés distinctement désormais par deux (02) organes. L’un jouera
le rôle d’organe de régulation et l’autre d’organe de contrôle. Cette directive donne
les modalités d’exercice de la fonction de régulation et de la fonction de contrôle
dans le cadre de la gestion de la commande publique.
Dans le principe, les Etats membres de l’UEMOA ont l’obligation de transposer dans
leur règlementation nationale les principes arrêtés par les deux (02) directives.
Dans le cadre de la revue annuelle, la transposition de ces deux (02) textes font
l’objet d’évaluation au niveau des Etats membres de l’UEMOA.
Au Burkina Faso, l’observation de cette règle avait permis la création par décret de la
Direction Générale des Marchés Publics (DGMP) et l’Autorité de Régulation de la
Commande Publique (ARCOP).
Le Burkina Faso a internalisé ces directives en 2008 avec l'adoption du décret
n°2008-73/PRES/PM/MEF du 16 avril 2008 portant Règlementation Générale des
Marchés Publics et des Délégations de Service Public.
Ces directives consacrent les principes fondamentaux des marchés publics que sont
l'économie et l'efficacité du processus d'acquisition, le libre accès à la commande
publique, l'égalité de traitement des candidats, la reconnaissance mutuelle, la
transparence des procédures à travers la rationalité, la modernité et la traçabilité des
procédures.
- la Directive N° 02/2014/CM/UEMOA relative à la règlementation de la Maitrise
d'Ouvrage public Déléguée au sein de l'Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine.
- la Directive N° 04/2012/CM/UEMOA relative à l’éthique et à la déontologie dans
les marchés publics et les délégations de service public au sein de l’Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine ;
- la Directive n°01/2009/CM/UEMOA du Code de transparence dans la gestion des
finances publiques au sein de l’UEMOA.
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II.3 LES TEXTES NATIONAUX
Les principales lois qui ont été votées par l’Assemblée Nationale pour règlementer la
gestion des marchés publics sont entre autres :
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La réorganisation du cadre règlementaire et du cadre institutionnel a donné
naissance à des organes de contrôle et de régulation dont l’Autorité de Régulation
des Marchés Publiques (ARMP).
L’Autorité de Régulation des Marchés Publiques a pris une autre dénomination plus
tard sous l’appellation d’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP).
3°) le Décret n°2017- 0617/PRES/PM/MINEFID portant allègement des conditions
de recours à la procédure d’entente directe pour la passation de marchés publics et
délégations de service public dans la mise en œuvre des projets et programmes
d’investissement du 14 Juillet 2017.
4°) le Décret n°2017-0611/PRES portant allègement des procédures de
contractualisation du programme des projets de partenariat publics-privé du 13 Juillet
2017.
5°) le Décret n°2015-1260/PRES-TRANS/PM/MEF portant code d’éthique et de
déontologie de la commande publique du 09 Novembre 2015
6°) le Décret n°2017-0051/PRES/PM/MINEFID du 1 er février 2017 portant
réglementation de la maîtrise d'ouvrage public déléguée.
Ce décret a été pris pour mieux règlementer et encadrer l’exercice de la maîtrise
d’ouvrage déléguée, au regard de la prolifération des structures opérant dans le
domaine.
7°) le décret n°2016-603/PRES/PM/MINEFID du 08 juillet 2016 portant comptabilité
des matières de l'Etat et des autres organismes publics ;
CHAPITRE II : L’IDENTIFICATION ET LA PLANIFICATION DES BESOINS
Le souci de rationalisation des crédits budgétaires a été le motif de planification des
dépenses publiques qui se réalise à travers une programmation et une estimation
des besoins des services publics. Une programmation de ces besoins passe par une
identification et un choix des priorités.
Dans ce chapitre, il sera question de passer en revue, la phase de l’identification et
de l’élaboration des plans annuels de passation (section I) et en une deuxième
section, l’examen de ce plan de passation par le comité chargé de l’examen des
plans de passation et son approbation par le Conseil des ministres (section II).
Section I : L’Identification des besoins
L’identification des besoins est l’étape la plus importante dans l’acquisition des biens
et services. Cette étape est déterminante en ce sens que les besoins à commander
doivent être :
- nécessaires au fonctionnement de l’administration;
- exhaustifs et sans ambiguïtés;
- de dernière génération;
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L’administration peut faire appel à toute personne ressource pour mieux définir les
caractéristiques d’un besoin.
Paragraphe I : Les intervenants
L’établissement du plan annuel de passation des marchés fait un intervenir plusieurs
agents. La réussite d’un bon plan de passation des marchés nécessite l’implication
de tous les responsables des services relevant de l’administrateur de crédits. Le plan
annuel de passation est un moyen efficace pour l’acquisition des biens et services.
Le premier intervenant pour l’établissement d’un plan de passation des marchés est
incontestablement l’administrateur ou le gestionnaire de crédits.
1. l’Administrateur de crédits
En matière de dépense publique, les administrateurs de crédits ou les gestionnaires
de crédits rassemblent tous les besoins à satisfaire au cours d’une période de l’entité
dont il a charge de la gestion financière.
Il a la responsabilité de recenser les besoins de les centraliser et de les transmettre
au service chargé des acquisitions.
Après l’expression de leurs besoins, le gestionnaire procède à un arbitrage des
besoins exprimés par les différents services en fonction du budget disponible et en
fonction des priorités. Cette étape prend fin par une appréciation de la faisabilité de
la réalisation des différents besoins financièrement et techniquement. Certaines
prestations compte tenu de leur coût et de leur complexité technique peuvent
nécessiter une programmation pluriannuelle ou nécessiter l’identification d’un
prestataire étranger.
2. la Direction des Marchés Publics (DMP) ou la Personne Responsable des
Marchés (PRM)
La direction des marchés publics est la structure en charge de l’élaboration et de
l’exécution du Plan Annuel de Passation des Marchés (PPM). Elle reçoit les besoins
à commander de la direction de l’administration et des finances., il élabore le plan de
passation des marchés (PPM) à travers une planification des acquisitions à réaliser.
Le PPM est par la suite transmis à un comité en charge de l’examen des plans de
passation. La direction de l’administration et des finances assiste au débat du comité
en qualité d’observateur.
La DAF peut également assister aux débats. Toutefois, son absence ne remet pas
en cause la tenue de la réunion du comité.
La direction des marchés publics prend la dénomination de Personne Responsable
des Marchés (PRM) qui peut être une personne physique dans les structures où les
activités de passation ne sont pas très importantes en termes de volume.
Paragraphe II : L’établissement des plans de passation des marchés publics
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Pour mieux approvisionner l’entreprise en biens et services, le service en charge des
approvisionnements doit dresser un plan d’approvisionnement. Cette stratégie
conduit à l’établissement d’un plan de passation des marchés.
La stratégie d'approvisionnement précise en terme général la façon dont les biens,
les services ou les travaux seront commandés, et comprendra, au plus haut niveau,
la détermination de conclure des contrats sur une base concurrentielle ou non
concurrentielle.
I. la définition du plan annuel de passation
L’objectif recherché à travers l’élaboration des plans annuels de passation est
d’accroître l’efficacité dans l’acquisition des commandes publiques par le
regroupement et la programmation rationnelle de celles-ci afin d’éviter leur
fractionnement ou leur morcellement.
Le plan annuel de passation des marchés comme un outil de prévision
Le plan annuel de passation des marchés peut être considéré comme un outil de
prévision en ce sens qu’il permet à l’administrateur de crédits d’anticiper une
programmation des acquisitions de ces besoins et partant d’ouvrir la concurrence à
tous les concurrents afin d’espérer de meilleures offres.
Le plan annuel de passation des marchés est un outil d’évaluation.
Le plan annuel de passation regroupe l’ensemble des acquisitions d’un gestionnaire
de crédits au cours d’une période. L’estimation de ces besoins ne peut se faire que
par une évaluation rigoureuse des acquisitions antérieures qui permettent de faire
des projections sur les acquisitions futures.
Le plan annuel de passation des marchés est un outil de suivi et de contrôle.
Le plan annuel de passation permet de suivre et de contrôler les acquisitions
effectuées par le gestionnaire de crédits au cours de l’année. Il est un outil de repère
car il permet de juger le gestionnaire de crédits à travers le respect de son propre
référentiel de programmation de ses commandes.
En résumé, le plan annuel de passation des marchés permet une acquisition efficace
et efficiente des commandes publiques.
1. L’élaboration du plan annuel de passation des marchés.
L’élaboration du plan annuel de passation des marchés incombe à la Personne
Responsable des Marchés. Elle consiste à rassembler les besoins exprimés par les
différents services dont le gestionnaire assure l’administration.
Ces différentes acquisitions seront réparties dans le temps en tenant compte de tous
les paramètres et des aléas éventuels afin d’éviter les goulots d’étranglement au
cours de l’exécution.
2. Présentation du plan annuel de passation
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Le plan annuel de passation des marchés se présente sous forme de tableau. Ce
tableau donne les informations suivantes :
En colonne on a :
- la ligne budgétaire ; le montant estimé ; la nature des prestations ; le mode de
passation ; la période de publication ; période de remise des offres ; le temps
nécessaire à l’évaluation ; la date de signature probable du contrat; la date probable
de démarrage ; le délai prévisionnel d’exécution; la date d’achèvement probable.
En ligne on a les informations suivantes :
- l’imputation budgétaire ; les sources de financement ; les éventuelles observations.
Section II : Planification des besoins
La planification des besoins est devenue de nos jours une nécessité pour plusieurs
raisons pour les Etats en voie de développement. La planification des besoins
permet de rationaliser la consommation des administrations d’une part, et d’autre
part, d’anticiper en vue de faire de meilleures acquisitions des biens et services pour
leur fonctionnement.
Paragraphe I : Approbation et adoption des plans de passation
I. Approbation du PPM
Les plans de passation des marchés sont approuvés avant le début de chaque
gestion budgétaire (au plus tard le 31 décembre de l’année n tous les plans doivent
être adoptés).
Le projet de plan de passation ainsi élaboré par le gestionnaire et approuvé dans un
premier temps par la hiérarchie à l’interne est transmis à un comité constitué à cet
effet pour son examen.
II. Adoption du PPM
Avant l’adoption du PPM, un comité est mis en place pour l’examiner.
Le travail du comité va consister à :
- rassembler les prestations qui peuvent faire l’objet d’un seul appel à la
concurrence pour éviter le fractionnement des commandes publiques ;
- apprécier la faisabilité de certaines prestations dans le temps en tenant compte
de la réalité du budget et tous les éléments qui peuvent perturber le bon
déroulement de l’exécution des prestations ;
- s’assurer que les prestations programmées seront réalisées dans l’année
budgétaire ;
- apprécier le choix des procédures par l’autorité contractante ;
- s’assurer que la transparence est assurée pour tous les candidats.
Si, le plan de passation proposé par le gestionnaire est adopté, il ne peut être
modifié sans l’avis préalable du comité qui l’a examiné.
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Tout changement du plan de passation adopté sans l’avis de non objection du comité
constitue une irrégularité et entraine des sanctions.
Une copie du plan annuel de passation des marchés est transmise à tous les
services de la chaîne de la dépense publique pour suivi et contrôle.
CHAPITRE III : LES PROCEDURES DE MISE EN CONCURRENCE
En rappel, la gestion des marchés publics repose sur quatre (04) principes à savoir :
L’appel d’offres doit être précédé au préalable d’un avis public d’appel à la
concurrence communément appelé « avis d’appel d’offres (AAO) ».
L’avis d’appel d’offres donne les informations suivantes :
- la nature et l’étendue de la prestation;
- l’organisation de la commande (lot unique ou en plusieurs lots);
- la source de financement;
- le délai de dépôt des offres;
- le type d’appel d’offres (appel d’offres national ou international);
- les pièces administratives à fournir;
- le lieu de dépôt des offres;
- les conditions de participation;
- la caution de soumission;
- le délai d’exécution......
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l’appel d’offres ouvert direct ;
L’appel d’offres ouvert est dit direct lorsqu’aucune entreprise en règle vis à vis de
l’administration n’est exclue a priori de la concurrence ;
l’appel d’offres en deux (02) étapes ;
Lorsque compte tenu de la complexité de la prestation, l’administration veut procéder
à une organisation préalable du recrutement des futurs prestataires en se basant sur
le critère de performance et non de spécificité technique de ces derniers, il peut être
organisé une attribution en deux (02) étapes.
Ce procédé qui se fait en deux étapes peut être précédé d’une pré qualification selon
les hypothèses suivantes :
- lorsque les travaux à réaliser, les équipements à livrer et les services à fournir
revêtent un caractère complexe ;
- et/ou lorsque les travaux à réaliser, les équipements à livrer et les services à
fournir exigent une technicité particulière.
La demande de propositions est aussi une procédure de droit commun mais, elle ne
concerne uniquement que les prestations intellectuelles ou immatérielles.
Les contrats de prestations intellectuelles sont passés après une demande de
propositions. La demande de propositions est précédée d’un avis à manifestation
d’intérêts. L’avis à manifestation d’intérêts est similaire à l’avis d’appel d’offres.
Les contrats de prestations intellectuelles recouvrent les activités dont l’élément
prédominant n’est pas physiquement quantifiable.
Il inclut notamment, les services d’assistance informatique et de maîtrise d’ouvrage
déléguée.
La liste restreinte des consultants présélectionnés est arrêtée à la suite d’une
invitation publique à soumettre des expressions d’intérêt. Les consultants sont
présélectionnés par la commission d’attribution des marchés en raison de leur
aptitude à exécuter les prestations, sur la base de critères publiés dans le dossier de
demande d’expression d’intérêt.
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prestation donnée qu’une Administration publique souhaite réaliser. La manifestation
d’intérêt aboutit à l’arrêt d’une liste restreinte des consultants présélectionnés.
L’appel d’offres est dit restreint lorsque seuls quelques candidats peuvent remettre
des offres. Ces candidats doivent être préalablement consultés par l’Autorité
contractante.
Le nombre de candidats admis à soumissionner est au minimum de trois (3). La suite
de la procédure reste identique comme l’appel d’offres ouvert.
Il ne peut être recouru à la procédure de l’appel d’offres restreint que lorsque la
nature des biens à commander n’est disponible qu'auprès d'un nombre limité de
fournisseurs.
L’autorité contractante consulte les entreprises au regard de leurs références
techniques et de la spécificité des prestations sollicitées.
Les candidats à un appel d’offres restreint ne doivent pas figurer sur la liste des
fournisseurs défaillants ou de ceux qui ont des difficultés dans l’exécution d’un
marché public.
Dans tous les cas, ils doivent apporter la preuve de leur compétence à exécuter les
prestations sollicitées.
Le recours à la procédure de l’appel d’offres restreint est soumis à l’autorisation
préalable de l’autorité compétente.
La publicité de l’avis n’est obligatoire que dans la revue des marchés publics
uniquement et le délai accordé aux entreprises pour remettre les offres ne peut être
inférieur à dix (10) jours calendaires.
Les offres se font sous plis fermés et sont examinées par la commission d'attribution
des marchés qui attribue le marché au prestataire de service ayant présenté l'offre la
moins disante parmi les offres jugées économiquement la plus avantageuse des
offres conformes.
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3. la demande cotation non formelle
Les marchés publics, quelle qu’en soit la forme peuvent être passés de gré à gré
suivant la procédure de l’entente directe ou de gré à gré lorsque, l’Autorité
contractante engage sans formalités, les discussions qui lui paraissent utiles avec un
prestataire de services préalablement identifié.
Le contrat est conclu avec ce prestataire, s’il accepte de se soumettre à un contrôle
de qualité et de prix.
les consultants individuels peuvent être sélectionnés de gré à gré dans des cas
exceptionnels, à savoir :
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- pour des missions qui constituent une continuation des activités antérieures
du consultant pour lesquelles le consultant était choisi après un appel à la
concurrence ;
- pour des missions dont la durée ne devrait pas dépasser six (06) mois ;
- dans des cas d’une situation d’urgence suite à une catastrophe naturelle ;
- lorsque le consultant en question est le seul à posséder les qualifications
voulues ;
- pour des raisons artistiques et techniques.
La présélection des candidats est précédée d’un dossier qui définit la nature et
l’étendue des besoins exprimés par l’autorité contractante.
Pour les prestations de montant supérieur ou égal à un seuil donné, il est obligatoire
de procéder à une mise en concurrence ouverte. Cette mise en concurrence est
précédée de la publication d’un dossier d’appel à la concurrence qui est de trois (03)
ordres :
- un dossier d’appel à la concurrence pour les demandes de renseignement et de
prix ;
- un dossier d’appel à la concurrence pour les appels d’offres (avis d’appel
d’offres) ;
- une manifestation publique d’intérêt pour les demandes de propositions.
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Les instructions aux soumissionnaires décrivent les conditions obligatoires que les
candidats doivent requérir pour participer non seulement à la mise en concurrence
mais aussi les informations nécessaires pour l’exécution de la prestation en se
conformant aux lois et règlements en vigueur au Burkina Faso. Ces informations sont
l’essentiel des cahiers des charges.
Le cadre du devis quantitatif et estimatif complète les cahiers des charges et donnent
des précisions techniques et les conditions administratives indispensables pour
l’exécution d’un contrat public au Burkina Faso.
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Les garanties sont constituées des garanties financières et des garanties techniques.
Ces garanties ont pour but de rassurer au maître d’ouvrage de la qualité de la
prestation à exécuter.
a. la garantie de soumission.
C. La retenue de garantie
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1. garantie sur les ressources humaines
2. garantie du matériel
Pour les prestations exécutées en régie ; au cas où, il est mis au profit du prestataire
du matériel pour l’exécution, on peut lui demander de garantir la bonne utilisation du
matériel mis à sa disposition.
Pour ce faire, le prestataire peut contracter des contrats d’assurance pour garantir le
matériel mis à sa disposition.
Il peut s’agir de l’existence de pièces de rechange pour confirmer la bonne utilisation
future du matériel mis à disposition.
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1. l’offre technique
Dans le cas d’un appel d’offres de travaux, l’offre technique comprend les
documents suivants :
- les pièces écrites concernant la qualification des entreprises à soumissionner ;
- toutes les pièces prouvant que l’entreprise possède les qualités requises pour
mener à bien les travaux objet de l’appel d’offres.
- le programme d’exécution précisant les méthodes et les moyens à mettre en
œuvre pour exécuter convenablement la prestation (la méthodologie) ;
- la liste nominative du personnel d’encadrement avec leur curriculum vitae et
leurs diplômes respectifs et leur expérience dans le poste proposé par le
soumissionnaire ;
- le nombre d’effectif de main d’œuvre à utiliser par catégorie et par corps de
travaux ;
- la liste du matériel à utiliser pour les travaux, y compris celui que le
soumissionnaire se propose d’acquérir pour les besoins du projet ;
- une note spécifiant les caractéristiques techniques des équipements proposés ;
- le certificat de visite des lieux, s’il y a lieu ;
- la méthodologie envisagée pour la formation du personnel pour l’appropriation
des ouvrages exécutés ;
- les références techniques (marchés similaires);
- une garantie de soumission;
- toutes autres pièces réglementaires imposées aux entrepreneurs par le maître
d’ouvrage pour rendre l’offre du soumissionnaire recevable ;
- les éventuelles solutions techniques variantes avec justification ;
- en cas de sous-traitance, préciser la liste des travaux que le soumissionnaire
souhaite sous-traiter en précisant leur valeur et leur montant en pourcentage par
rapport à l’offre totale.
Dans le cas, d’un appel d’offres de fournitures, les pièces suivantes ne seront
pas demandées :
- la liste nominative du personnel d’encadrement avec leur curriculum vitae et
leurs diplômes respectifs et leur expérience dans le poste proposé par le
soumissionnaire ;
- le nombre d’effectif de main d’œuvre à utiliser par catégorie et par corps de
travaux ;
- la liste du matériel à utiliser pour les travaux, y compris celui que le
soumissionnaire se propose d’acquérir pour les besoins du projet ;
- une note spécifiant les caractéristiques techniques des équipements proposés ;
- le certificat de visite des lieux, s’il y a lieu ;
- la méthodologie envisagée pour la formation du personnel pour l’appropriation
des ouvrages exécutés ;
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- en cas de sous-traitance, préciser la liste des travaux que le soumissionnaire
souhaite sous- traiter en précisant leur valeur et leur montant en pourcentage par
rapport à l’offre totale.
L’évaluation des offres est l’étape la non moins importante dans le processus de
passation des commandes publiques. Cette étape intéresse aussi bien
l’administration qui espère faire une acquisition répondant aux principes de la
commande publique énoncés plus haut d’une part, et d’autre part, les prestataires
dont l’exécution des marchés publics fait partir de leurs activités.
L’évaluation des offres est un processus complexe et l’administration joue sa
crédibilité à travers une meilleure évaluation des propositions faites par les
prestataires.
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Les tâches à accomplir avant l’ouverture des offres consistent à la réception des
soumissions, à l’enregistrement des plis, au rangement des plis et à la délivrance de
récépissés.
Les plis sont ouverts par la CAM en séance publique c'est-à-dire en présence des
soumissionnaires qui le désirent au jour et heure indiqués dans l’avis d’appel à la
concurrence.
La commission se réunit sur convocation écrite de son président 72 heures au moins
(jours ouvrables) avant la date prévue pour la réunion. Toutefois, la commission
d’attribution ne peut valablement délibérer qu’en présence d’au moins 2/3 des
membres de la CAM.
Les observateurs sont également convoqués en même temps que les membres
statutaires.
L’ouverture des plis est matérialisée par la communication à haute voix des éléments
constitutifs de l’offre de chaque soumissionnaire à tous ceux qui participent à
réunion.
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Pour le cas des demandes de propositions, si, les offres sont faites en double, seules
les offres techniques sont ouvertes dans un premier temps.
La recevabilité des offres est le processus qui consiste à examiner dans la forme
l’offre du soumissionnaire avant l’évaluation proprement dite de sa proposition
technique et financière. Elle consiste à apprécier la conformité de l’offre par rapport
aux pièces exigées par le dossier d’appel à la concurrence.
La suite de l’examen de la conformité et de l’évaluation des offres peut être confiée à
une sous-commission technique.
La constitution d’une sous-commission n’est obligatoire que pour les appels d’offres
et les demandes de propositions.
La sous-commission technique procède à l’examen des offres conformément aux
critères définis dans le dossier d’appel d’offres. Les éléments suivants peuvent faire
l’objet d’appréciation :
27
Cependant, elles doivent être présentées et en cours de validité avant la signature
du marché. L’absence ou la non-conformité des pièces administratives entraîne
d’une part, entraîne une annulation de l’attribution si, l’attributaire ne les produit dans
les délais requis.
- la garantie de soumission
La vérification porte : sur sa présence effective, son montant, l’appréciation de sa
validité, la vérification de son contenu en s’assurant qu’il respect le modèle du
dossier de l’appel à la concurrence.
La garantie de soumission doit couvrir le délai de validité des offres.
- la lettre d’engagement
Une soumission dûment signée : toute offre devrait contenir une soumission établie
conformément au modèle figurant au DAC (modèle type).
Il faudrait que les principales clauses soient inscrites sur l’acte de soumission qui
constitue le premier document contractuel entre l’administration et l’entreprise.
Cette soumission doit être signée par une personne habilitée à engager l’entreprise.
Le soumissionnaire doit respecter le principe «un soumissionnaire une offre », c'est-
à-dire qu’une même personne n’est pas habilitée à faire deux offres différentes au
cours d’un même appel à la concurrence en dehors des variantes autorisées par le
DAC.
En plus de ces pièces administratives, la sous-commission doit vérifier la régularité
d’autres documents comme l’accord de groupement non conforme, la période de la
validité de l’offre non conforme, l’insertion d’une clause de révision des prix alors que
les prix sont fermes, la programmation non conforme des travaux, la sous-traitance
non autorisée, la réserve concernant le règlement des litiges, etc..
28
L’administration a le droit de tolérer les différences mineures sans conséquence,
pour autant que ces différences ne portent pas préjudice aux autres
soumissionnaires où n’affectent pas le classement des offres.
A l’issue de l’examen de la conformité, il est proposé d’écarter les offres dont la
sous-commission technique déterminera qu’elle comporte des différences marquées
par rapport au DAC.
Le soumissionnaire ne pourra plus le rendre conforme en la corrigeant de quelque
manière que ce soit.
29
Prise en compte des rabais
Lorsque le soumissionnaire propose des rabais (conditionnels ou inconditionnels), ils
doivent être appliqués à son offre corrigée avant la comparaison des offres.
Prise en compte des critères d’évaluation
L’évaluation prend ensuite en compte les critères suivants :
- le calendrier de livraison proposé dans l’offre :
si, le soumissionnaire retenu propose un délai supérieur au délai proposé dans le
dossier d’appel d’offres, le délai proposé par celui-ci devient le délai contractuel.
- les variantes dans le calendrier de règlement par rapport au calendrier arrêté par
le cahier des clauses administratives particulières.
Les contraintes de paiement évoquées dans le CCAP doivent être respectées par les
soumissionnaires sous peine de disqualification de l’offre ; mais l’administration peut
chercher à évaluer les pertes ou gains substantiels occasionnés par l’adoption d’un
calendrier différent proposé par le soumissionnaire.
A titre d’exemple, le CCAP prévoit les stipulations suivantes :
- paiement à 100% après la réception des fournitures ;
- délai de paiement 90 jours ;
- possibilité de proposer un autre calendrier de règlement ou de demander une
avance de démarrage. Ces aspects peuvent être monétairement quantifiés et pris en
compte dans l’évaluation. Ainsi, une avance de 40% demandée par un
soumissionnaire dans son offre peut être considérée comme une perte pour
l’administration. Il est donc normal que l’offre prévoyant l’avance de démarrage soit
grevée du montant des pertes subies par l’administration en débloquant une avance
de démarrage.
Les pièces de rechange pour une période donnée à prendre en compte sont
indiquées dans le dossier. Leur coût total est ajouté aux prix de l’offre aux fins
d’évaluation. Il peut être demandé aux soumissionnaires, pour certaines fournitures
(photocopieurs, ordinateurs...) de proposer le coût d’un contrat de maintenance de
(n) années après la période de garantie, pour le matériel qu’il propose.
De même, pour certains équipements, il peut être demandé aux fournisseurs de
chiffrer le coût des révisions périodiques nécessaires au bon fonctionnement des
équipements.
Ces coûts sont ajoutés à l’offre aux fins de comparaison.
Ces frais sont évalués selon des critères fixés par le dossier. Il s’agit des coûts
relatifs aux intrants, au carburant, des coûts annuels de fonctionnement. Ces coûts
s’ajoutent au montant de l’offre.
30
Ce système d’évaluation est utile pour du matériel qui nécessite un service après-
vente et occasionne des charges de fonctionnement. L’ensemble de ces charges
identifiées et précisées dans le DAC sont estimés pour une période (durée de vie
utile dudit matériel) et actualisées à un taux précisé dans le DAC.
Préférence nationale
Après les ajustements ci-dessus effectués, les offres financières sont classées de
l’offre économiquement la plus avantageuse à l’offre économiquement la moins
avantageuse et par lot s’il y a lieu.
L’attribution du marché se fait suivant les critères contenus dans le DAC notamment
dans les instructions aux soumissionnaires. Ils concernent les capacités techniques
et financières du fournisseur à s’exécuter correctement les prestations.
Il s’agit de :
- marchés similaires exécutés ;
- capacité financière et technique du candidat (moyens financiers, moyens
humains, moyens matériels...)
Le soumissionnaire ayant proposé l’offre la plus avantageuse se verra proposé
comme attributaire du marché s’il satisfait aux critères retenus ; dans le cas contraire
son offre sera écartée et la commission examinera la deuxième offre
économiquement la plus avantageuse.
L’offre retenue sera alors appelée l’offre économiquement la plus avantageuse.
Afin de déterminer les entreprises capables de réaliser les travaux dans les délais
impartis et dans les règles de l’art, le maître d’ouvrage par le biais des commissions
procède à l’évaluation des offres présentées par les soumissionnaires.
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Conformité technique des offres ;
Afin de faire la preuve qu’ils sont dans le domaine et ont une certaine expérience, les
soumissionnaires sont tenus de présenter des références en travaux analogues ou
de même nature, de même envergure et de même complexité exécutée durant une
certaine période.
Ces références ont de crédits si elles sont appuyées de justificatifs (attestation de
bonne fin délivrée par le maître d’ouvrage). Les références devront contenir les
informations suivantes :
- le maître d’ouvrage au profit duquel les travaux ont été exécutés ;
- le montant des travaux y compris les éventuels avenants ;
- le délai de réalisation ;
- la source de financement ;
- la part exécutée par le soumissionnaire s’il s’agit d’un groupement.
Ce critère est apprécié au regard du volume de travaux analogues réalisés dans une
période donnée ; il est jugé conforme ou non.
Le chiffre d’affaires doit être égal à celui demandé dans le dossier. Il est jugé
suffisant ou insuffisant.
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La ligne de crédits
La ligne de crédits est une somme dont dispose le soumissionnaire ou qui lui est
fourni par un organisme financier pour faire face aux dépenses du marché avant les
premiers paiements. Elle représente un gage de sa capacité financière. Elle doit être
égale au montant spécificié dans le dossier et selon la forme prescrite.
Il y a lieu de noter que les critères ci-dessus énumérés ne doivent pas être
systématisés dans tous les DAO. Ils dépendent des spécificités de chaque DAO.
Quelque que soit le DAO, la finalité de l’analyse technique est de permettre de
dégager des entreprises techniquement et financièrement qualifiées. Les entreprises
dont on estimera qu’elles ne sont pas qualifiées à cette étape seront écartées de la
suite de l’analyse.
Proposition d’attribution
Toutes les offres ayant été ramenées à une base équitable de comparaison, la
proposition d’attribution est faite au soumissionnaire dont l’offre est évaluée
économiquement la plus avantageuse qui satisfait à tous les critères. Il y a
cependant des cas où cette offre est très basse, dans cette situation, il y a lieu de
demander le sous détail des prix de l’offre proposée pour vérifier le caractère
anormalement bas du prix.
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Les travaux des commissions sont sanctionnés par la production de rapport. Aussi,
les travaux de ces commissions sont-ils soumis à l’approbation des autorités
approbatrices.
2. le rapport d’évaluation
3. le procès-verbal de délibération
Le procès-verbal de délibération est signé par les membres présents. Il est transmis
à la DG-CMEF ainsi que le procès-verbal d’ouverture et le rapport d’analyse pour
contrôle au plus tard quarante-huit (48) heures après la délibération.
Après avoir délibéré et avant la signature du contrat par les autorités compétentes
qui marque la validité de celui-ci, le président de la CAM envoie une correspondance
à l’attributaire retenu pour lui notifier son attribution par la CAM.
L’attributaire après réception du projet de contrat dispose de 15 jours pour le signer
et passer ce délai il peut être considéré comme défaillant. 15 jours après la signature
de l’attributaire l’administration dispose elle aussi d’un délai de 30 jours pour faire
approuver le contrat.
34
Paragraphe II : Approbation des travaux des CAM et publication des résultats
Avant l’approbation des travaux des commissions, les résultats sont publiés pour
rassurer la transparence du processus.
Les résultats sont obligatoirement publiés dans la revue des marchés publics. Ils ont
pour but de permettre aux prestataires non retenus de déposer des plaintes auprès
de la CRAL s’ils ne sont pas convaincus des travaux de la CAM.
L’approbation des travaux des commissions d’attribution des marchés est faite par
des autorités approbatrices. Cette approbation est fonction du montant de la
prestation et de l’autorité contractante qui passe le marché.
Au niveau de l’Etat :
Pour les contrats de montant inférieur à un milliard, les travaux des commissions
sont approuvés le ministre des finances qui peut déléguer cette compétence pour un
seuil fixé. Pour les contrats de montant supérieur ou égal à un milliard les travaux de
commissions sont approuvés le Conseil des ministres.
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Deuxième Partie : Exécution des contrats et règlement des litiges
Dans cette dernière partie de ce cours, il sera traité des thèmes suivants :
- l’exécution des contrats ;
- le traitement des litiges ;
- et la délégation de service public.
I. le modèle de contrat
Les contrats publics (modèle type élaboré par la DG-CMEF) sont élaborés par
l’autorité contractante et soumis à l’appréciation du prestataire. Si celui-ci approuve
les termes du contrat proposés par l’administrateur de crédits, il appose sa signature
suivie de la mention « lu et approuvée ».
Il dispose de quinze (15) jours pour signer le contrat et passé ce délai, l’autorité
contractante peut résilier le contrat et saisir sa caution.
Le modèle standard d’un contrat se présente comme suit :
- les conditions et modalités de réception des travaux ou de livraison des prestations
et fournitures ;
- les conditions de règlement ;
- la monnaie de paiement ;
- les conditions de résiliation ;
- le comptable public assignataire chargé du paiement ;
- l’imputation budgétaire ;
- la domiciliation bancaire ;
- les modalités de règlement des litiges ;
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- la date d’approbation ;
- la date de notification.
Le contrat public est constitué d’un ensemble de dispositions. Ces dispositions sont
des obligations définies pour l’exécution du contrat. Le contrat est approuvé en
suivant des procédures et en suivant un circuit défini par le ministre des finances.
a. étape de visa
Le visa du contrôleur financier est obligatoire sur le contrat pour marquer la validité
de celui-ci après les signatures des autorités contractantes.
Pour les marchés passés sur le budget de l’Etat, la signature du Ministre en charge
des finances est précédée du visa du contrôleur financier.
Les contrats sont immatriculés en suivants les instructions données par l’arrêté
N°2008-151/MFB/CAB du 13 juin 2008 portant immatriculation des contrats de bons
de commande de lettres de commande et de marchés publics.
Le titulaire d’un contrat a l’obligation de se présenter aux services des impôts pour
accomplir les formalités d’enregistrement.
L’enregistrement concerne les lettres de commandes et les marchés. Il est de l’ordre
de 3% du montant hors taxes du marché.
En cas d’exonération, il est joint l’acte l’autorisant.
Les ordres de service sont délivrés par l’administrateur de crédits. Ampliation devrait
être faite par tous les services de la dépense. On distingue :
a- L’ordre de service de démarrage des travaux : Il est une invite à commencer le
démarrage des prestations à une date convenue de commun accord avec le
fournisseur. Cet ordre de service sert de point de repère pour le calcul des pénalités.
b- L’ordre de service de suspension : cet ordre de service est délivré à l’attributaire
pour l’inviter à suspendre l’exécution de la prestation au regard des circonstances
particulières qui rendent impossibles la continuation régulière de l’exécution.
c- l’ordre de service de reprise des travaux : il intervient pour lever la suspension de
l’exécution des prestations.
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Section II : Les obligations du cocontractant
Le délai d’exécution est une clause contractuelle du contrat qui ne peut être modifiée
de façon unilatérale. Le non-respect des délais contractuels par le prestataire donne
lieu à l’établissement d’un état de pénalité de retard à l’encontre de celui-ci.
1. Le prix ferme
Les prix sont fermes lorsqu’on ne peut les modifier en cours d’exécution du contrat.
2. Le prix révisable
Les prix sont révisables lorsqu’on peut les réviser en cours d’exécution du contrat. La
révision intervient suite à une augmentation des prix sur le marché. La révision est
faite sur l’indice des prix actualisés de l’INSD. La révision n’est possible que s’il était
prévu une clause de révision des prix dans le contrat. La révision des prix peut
conduire à une actualisation ou à un ajustement.
3. Le prix ajustable
Les prix sont ajustables lorsque les prix unitaires des marchés sont règlementés et
font l’objet d’une tarification.
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4. Les prix actualisables
Les prix sont actualisables lorsque le marché conclu à prix ferme n’a pas été notifié
dans le délai d’engagement des offres et si l’attributaire peut justifier d’une
modification des prix sur le marché, il peut demander une actualisation de son offre.
L’actualisation s’applique lorsque le délai d’exécution est inférieur à 12 mois.
Pour les contrats dont la durée d’exécution excède 12 mois, il est obligatoire de
prévoir des possibilités de révision des prix.
L’avance de démarrage est accordée aux titulaires d’un contrat qui en fait la
demande. Cette avance doit être couverte à 100% par une caution bancaire. 30% du
montant initial du contrat sont accordés pour les marchés de travaux et 20% pour les
contrats de prestations intellectuelles et pour les fournitures et autres services. Il
n’est pas accordé des avances pour les bons de commande et les lettres de
commande.
a. les acomptes
Les acomptes sont des paiements reçus au titre de l’exécution d’un contrat. Le
titulaire du contrat reste débiteur des sommes perçues au titre des acomptes jusqu’à
l’exécution entière de la prestation.
Les acomptes ne peuvent être accordés que si le titulaire du contrat fait la preuve du
démarrage effectif de la prestation et si le délai d’exécution excède au moins trois (3)
mois.
b. Les décomptes
Le décompte peut être défini comme une évaluation à une période donnée de la
masse de travaux effectuée par l’entreprise en terme de montant. Ainsi, la différence
de deux décomptes donne le montant de l’acompte à payer à l’entreprise. En cas de
paiement unique, le décompte est égal à l’acompte.
1. Les avenants
39
du montant initial du marché. Ce seuil est porté à 20% pour les marchés de travaux
de réfection ou d’entretien routier.
L’avenant est autorisé par l’organe délibérant après avis de la DGC-MEF. Si, la
modification dépasse ces seuils, il est passé un nouveau contrat.
Lorsque le contrat est exécuté hors délai contractuel, des pénalités de retard sont
calculées. Elles varient en fonction de la prestation.
Elles sont de l’ordre de 1/1000 à 1/2000 pour les marchés de fournitures et de
prestations intellectuelles et 1/2000 à 1/5000 pour les marchés de travaux.
Le taux de pénalité doit être précisé par l’administrateur de crédits lors de la
signature du contrat.
4. La régie intéressée
5. La résiliation
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- lorsque l'application des formules de révision des prix conduit à une augmentation
d’au moins 20% du montant initial du marché ;
- lorsque le montant des pénalités de retard atteint un seuil supérieur à 5% du
montant initial du marché.
c) en cas de force majeure rendant l’exécution du marché impossible.
a) en cas de faute du titulaire du marché telle que stipulée aux cahiers des clauses
administratives générales et particulières ;
b) en cas d'inexactitude dans les déclarations du titulaire constatées en cours
d’exécution du marché ;
c) en cas de liquidation ou de redressement judiciaire de l’entreprise du titulaire ;
d) lorsque le titulaire du marché dispose des approvisionnements ayant fait l’objet
d’acomptes pour d’autres travaux ou fournitures autres que ceux prévus au marché.
1. Réception unique
1. La réception partielle :
Elle est faite en cours d’exécution. Ces réceptions sont faites pour établir les
décomptes. Elle est faite par le maître d’œuvre ou le contrôleur de chantier
contradictoirement avec l’entrepreneur.
2. La pré-réception
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La pré-réception est faite en fin d’exécution. Elles faite par le maître d’œuvre pour
préparer la réception provisoire et la réception définitive. La pré-récéption déclenche
la réception provisoire et la réception définitive si aucune insuffisance n’a été relevée
sur l’ouvrage en fin d’exécution pour la réception provisoire et à l’expiration du délai
de garantie pour la réception définitive.
3. La réception provisoire
4. La réception définitive
La réception définitive est faite s’il était prévu un délai de garantie. Ainsi, c’est à
l’expiration du délai de garantie que la réception définitive est prononcée si aucune
insuffisance n’a été relevée sur l’ouvrage durant la période de garantie.
La réception définitive est un transfert définitif de propriété de l’ouvrage de
l’entrepreneur au maître d’ouvrage.
1. La validation du rapport
Les litiges peuvent intervenir à n’importe quelle étape de la procédure. Les litiges les
plus fréquents rencontrés se trouvent :
L’établissement et la remise des ordres de service peuvent entraîner des litiges. Les
ordres de services règlementent de commun accord avec le prestataire le
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démarrage, la suspension ou la reprise des travaux. Les litiges peuvent survenir en
cas désaccord entre les parties au contrat.
La réception des travaux est faite selon les dispositions de la règlementation. Les
reports de réception peuvent donner lieu à des litiges.
Le retard dans l’exécution peut entraîner des litiges car celui-ci est préjudiciable à
l’administration.
Les différends, litiges et réclamations élevés ou soulevés par une partie à l'encontre
d'une autre découlant de la passation, de l'exécution, du paiement, de l'interprétation
ou de la résiliation des marchés publics et des délégations de service public ou de
l’interprétation du présent décret sont réglés à l'amiable et, éventuellement, par voie
contentieuse.
Choix de la procédure
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- la non inscription d’un candidat sur une liste restreinte ;
- le recours abusif à une procédure peut être contestée.
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Section I : Des irrégularités imputables à l’administration et à ses agents
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Sans préjudice des sanctions pénales et disciplinaires prévues par les lois et
règlements en vigueur, les fonctionnaires ou agents de l'Etat, des établissements
publics et collectivités territoriales, auteurs de toutes autres fautes commises dans le
cadre de la procédure de passation, d'exécution et de règlement de commandes
publiques peuvent être tenus, le cas échéant, à la réparation des dommages
résultant de leurs actes.
Les personnes qui ont subi un dommage résultant d’un acte de corruption, présumé
du fait d’un agent public, peut intenter une action en indemnisation contre l’Etat et
toute autre personne physique ou morale impliquée, en vue d’obtenir la réparation de
l’intégralité de ce préjudice, cette réparation pouvant porter sur les dommages
patrimoniaux déjà subis, le manque à gagner et les préjudices extrapatrimoniaux.
Les rapports sont soumis à l'appréciation de l'Autorité contractante qui peut, en cas
de faute, obtenir du ministre responsable du contrôle technique le remplacement de
l'agent chargé du contrôle.
Le manque de suivi réitéré, les négligences ou les inexactitudes constatées dans les
rapports de contrôle, exposent leurs auteurs à des sanctions disciplinaires et/ou
pénales.
Cette décision est prise par l'Autorité de régulation des marchés publics.
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résiliation du marché. Toutefois, l'avis préalable de l’Autorité de régulation des
marchés publics est requis.
Les sanctions suivantes peuvent être prononcées par l’Autorité de régulation des
marchés publics, et, selon le cas, de façon cumulative à l’encontre des candidats et
soumissionnaires :
- la mise en régie aux risques et périls du cocontractant ;
- la résiliation du marché ;
- l’exclusion de la commande publique pour une durée d’un (1) à cinq (5) ans
déterminée en fonction de la gravité de la faute commise, y compris, en cas de
collusion établie par l’Autorité de régulation des marchés publics, de toute
entreprise qui possède la majorité du capital de l’entreprise accusée, ou dont
l’entreprise accusée possède la majorité du capital ;
- le retrait partiel ou total, temporaire ou définitif d’agrément technique ;
- la radiation ou l’exclusion définitive.
Les décisions de l’Autorité de régulation des marchés publics peuvent faire l’objet
d’un recours non suspensif devant la juridiction compétente.
L’Autorité de régulation des marchés publics établit périodiquement une liste des
prestataires exclus de toute participation à la commande publique.
Cette liste est publiée dans la revue des marchés publics.
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Chapitre IV : La délégation de service public
2. le dossier de pré-qualification
Il est établi par l’autorité contractante et se compose des pièces suivantes :
- l’ensemble des instructions relatives à l’établissement des demandes de pré-
qualification ;
- une description de la structure contractuelle ;
- la liste des pièces demandées aux candidats pour attester de leur capacité à
exécuter la prestation ;
- les critères précis aux termes desquels la pré-qualification est effectuée ;
L’avis de pré-qualification et le dossier sont transmis à la DGMP pour avis et
publication éventuelle.
3. les critères d’évaluation de la pré-qualification
Les critères retenus pour procéder à la pré-qualification des candidats sont :
- les références concernant les marchés similaires ;
- les effectifs, installations et matériels dont les candidats disposent pour exécuter le
marché ;
- la situation financière des prestataires notamment la capacité d’apport en capital ;
- une attestation des autorités nationales du pays d’origine ;
La production de toutes pièces exigées par les autorités nationales
4. la composition de la commission
La composition de la commission de sélection des candidats se compose ainsi qu’il
suit :
- deux (2) représentants du maître d’ouvrage parmi lesquels est désigné le président
de la commission ;
- un (1) représentant du ministère chargé du budget ;
- un (1) représentant ministère chargé du commerce ;
- un (1) représentant ministère chargé de l’emploi ;
- un (1) représentant ministère technique.
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Le président de la commission peut faire appel à tout expert dans le domaine
d’activité concerné avec voix consultative. Les membres de la commission ne
doivent avoir des liens avec les candidats
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