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UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

DIPLOME D’ETUDES SUPERIEURES DE COMPTABILITE ET GESTION


FINANCIERE DE L’UEMOA

(DESCOGEF)

SESSION MARS 2014

EPREUVE : DROIT DES AFFAIRES

Durée : 2 heures

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L’épreuve comporte les trois sujets suivants à traiter obligatoirement :

Sujet I (05 points) : Choisissez la bonne réponse parmi les affirmations suivantes :

1. La garantie autonome :
a. peut être souscrite par toute personne morale
b. peut être souscrite par les banques
c. peut être souscrite par toute personne physique et morale
2. Le règlement préventif est déclenché :
a. par le débiteur en cessation de paiements
b. par l’action des créanciers munis de sûretés
c. par tout débiteur commerçant en difficulté financière sans cessation de paiements
3. La promesse unilatérale de vente :
a. peut-être rétractée par le vendeur sans aucune conséquence
b. nécessite la levée de l’option de la part de l’acheteur
c. équivaut à une vente parfaite
4. Une action en industrie :
a. une action émise par une industrie
b. une action émise par souscription d’une part par le dirigeant
c. une part correspondant à une prestation de travail
5. Un agent des sûretés est :
a. un agent de banque
b. un notaire
c. l’équivalence d’un trust
6. La médiation commerciale est :
a. équivalente à l’arbitrage
b. une variante de la conciliation
c. une méthode de résolution de litiges particulière
7. L’indemnité d’éviction est :
a. due au preneur expulsé sans motif légitime
b. due à tout professionnel évincé de son entreprise
c. due au vendeur dépossédé du bien
8. Le crédit-bail est :
a. équivalent à une location-vente
b. une vente à tempérament

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c. un contrat de financement
9. L’arbitrage de la CCIA est :
a. un arbitrage ad hoc
b. un arbitrage institutionnel
c. l’arbitrage des litiges pendants devant la CCIA
10. L’action en comblement du passif est intentée :
a. contre le débiteur indélicat
b. contre le titulaire de la créance rejetée par le syndic
c. contre le dirigeant social ou l’associé solidaire en cas d’insuffisance d’actif

Sujet II (05 points) :


Faites un tableau comparatif de la clause compromissoire et de la clause attributive de
compétence.

Sujet III : (10 points) Résoudre le cas pratique suivant en répondant aux différentes
questions qui y sont posées :

La société à responsabilité limitée (SARL) EDA est une filiale de la société anonyme DHS
qui détient 60% des parts de EDA.

EDA cherche auprès de la Banque d’Appui des PME un prêt de 160 000 000 FCFA pour
renouveler le parc informatique et automobile et construire un parking dans ses locaux. La
Banque exige une garantie de la société mère DHS. La direction générale de celle-ci vous
consulte pour savoir quelles garanties elle peut fournir à la Banque, en cas de défaillance de
cette dernière. En droit OHADA, la direction générale de DHS peut-elle prendre à elle seule
la décision de prendre cette garantie ?

Quelques mois plus tard, le gérant de EDA écrit une lettre au DG de DHS exposant la
situation financière difficile, mais non encore irrémédiablement compromise, de la filiale. Il
précise, en outre, que l’état actuel de l’apurement de ses dettes, dont le paiement des
échéances du prêt bancaire, ne lui permet pas une exploitation efficiente de l’activité
commerciale de EDA. Une suspension des poursuites individuelles de la Banque, d’un
fournisseur italien et des impôts pourrait lui garantir non seulement l’apurement du passif
mais aussi la continuation de l’activité. Etant donné que la filiale est en attente de
commandes importantes de l’Etat, le DG de DHS vous consulte à nouveau pour savoir quelle
solution et démarche conseiller à sa filiale. Elle voudrait aussi savoir quelle action la Banque
pourrait-elle intenter contre la direction générale de DHS en cas de non remboursement du
prêt consenti à EDA sur les bases juridiques que vous avez conseillé antérieurement.

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Une enquête entreprise par un détective privé commis par la DHS révèle que le gérant de
EDA a effectué dans le dernier semestre des dépenses extravagantes, de nature à mettre en
péril l’exploitation. Elles ont consisté notamment à accorder des prêts personnels à lui-même
et aux cadres de la société à des taux d’intérêt dérisoires et à financer, pour le compte de sa
compagne, la construction d’un restaurant d’entreprise en lui en confiant la gestion sans appel
à la concurrence, avec une redevance mensuelle de 50 000 FCFA. Le gérant a, en outre, fait
un placement de 560 000 FCFA auprès d’un fonds d’investissement. Le DG de DHS vous
consulte sur les actions à entreprendre face à cette situation.

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