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REVUE DE PRESSE DE MARS 2024

Burkina Faso : Des bons gratuits pour contribuer à


l’amélioration de la santé des retraités

Burkina-Visite-Médical-Retraité-Nouvelle-Formule

Burkina : Des bons gratuits pour contribuer à l’amélioration de la santé des retraités

Ouagadougou, 28 mars 2024 (AIB)-La CARFO et la CNSS vont mettre à la disposition


des retraités et des conjoints vivants des retraités, des bons de consultation, d’examens
et de médicaments pour leur permettre d’effectuer leur visite médicale annuelle, à la
date et au lieu de leur convenance. (Agence d’information du Burkina via MSN)

Le président du comité d’organisation de la 10e édition de la visite médicale gratuite des


retraités et des conjoints vivants des retraités, Hamidou Sawadogo, a annoncé ce jeudi 28
mars 2024 devant la presse que cette édition qui se tiendra d’avril à juin 2024 va comporter
une nouvelle formule qui prend en compte les besoins des bénéficiaires.

« Cette nouvelle formule consiste à mettre des bons de prestations à la disposition des
bénéficiaires.

Il s’agit principalement de bons contribuant aux coûts des examens corporels, des examens de
laboratoire et de pharmacie », a déclaré le président du comité d’organisation, Hamidou
Sawadogo.

Il a poursuivi que les bénéficiaires pourront faire leur visite médicale à leur convenance selon
la période indiquée sur le bon et dans toutes les structures de santé conventionnées ainsi que
dans toutes les pharmacies membres du groupement d’intérêt économique des pharmaciens du
Burkina Faso (GIEPHAB).

Le directeur de la protection sociale Oumarou Sawadogo a expliqué que chaque bon présente
3 feuillets dont un feuillet pour la consultation d’une valeur de 2250 F CFA pour les hommes
et 3750 F CFA pour les femmes qui incluent l’examen du cancer du col de l’utérus.

« Le deuxième feuillet d’une valeur de 7000f concerne les examens de laboratoire tandis que
le troisième d’une valeur de 5000f va servir pour l’achat des médicaments » a-t-il précisé.

« Ce n’est pas une prise en charge. C’est une contribution pour que les pensionnés puissent se
prendre en charge et améliorer leur état de santé » a précisé le président du comité
d’organisation Oumarou Sawadogo.

Selon lui, le feuillet pour l’achat des médicaments permettra aux médecins de faire une
prescription qui prend en compte les besoins du bénéficiaire.

M. Sawadogo a ajouté que le comité national a décidé d’expérimenter un système de bon


utilisable annuellement dans les villes de Ouagadougou et de Fada où les bons seront
utilisables jusqu’à 6 mois au lieu de 2 mois comme dans le reste du pays.

Par ailleurs, il a poursuivi que cette édition connaitra un élargissement des points d’accès aux
prestations.

« Les sites d’accueil pour la visite sont principalement les centres hospitaliers universitaires
régionaux, les centres hospitaliers régionaux, les centres médicaux avec antenne chirurgicale,
les services de l’OST, du CST et les centres médicaux urbains dans les comités régionaux de
Ouagadougou et de Fada N’Gourma » a indiqué le président du comité d’organisation.

Selon ses dires, cette année, le début de la visite se fera simultanément dans les différents sites
de chaque comité régional, à partir de la date de lancement prévu le jeudi 4 avril 2024 au
centre hospitalier régionale de Tenkodogo.

« Nous avons disponibilité les bons à la CNSS et à la CARFO pour que les retraités puissent
aller présenter le nécessaire afin d’y avoir accès » a-t-il indiqué.
En rappel, l’objectif général de la visite médicale annuelle est de contribuer à l’amélioration
de l’état de santé des retraités et des conjoints survivants des retraités de la caisse nationale de
sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).

Togo : La CNSS lance la carte universelle


d’assurance maladie

Lomé, 26 mars 2024 (Lomé Actu) – Ce mardi, la Caisse nationale de sécurité sociale
(CNSS), l’organisme responsable de l’assurance maladie universelle (AMU), a
commencé à distribuer la carte d’assurance unique.
Les cartes inaugurales ont été remises aux bénéficiaires lors d’une cérémonie officielle au
siège de la CNSS. C’était en présence de Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du
Travail et du Dialogue social.

L’aube d’une nouvelle ère pour l’assurance maladie au Togo

Conformément au programme d’assurance maladie du gouvernement, qui a été mis en œuvre


le 1er janvier 2024, la CNSS a donc introduit une carte d’assurance complète et numérisée
applicable à toutes ses branches de service.

“Cette carte est utilisée indépendamment pour l’assurance maladie universelle, les prestations
familiales et de maternité, les risques professionnels, ainsi que les pensions vieillesse,
invalidité et décès. Comme particularité, cette nouvelle carte est universelle et dotée d’une
puce électronique qui stocke les informations du titulaire. En effet, elle agit comme une clé
d’accès aux soins de santé et permet de bénéficier de la prise en charge auprès des prestataires
de soins conventionnés par la CNSS”, explique Mike Woamey, chef de la division des
services en ligne.

Ce qu’il faut savoir sur la carte universelle d’assurance maladie


La carte d’assurance unique porte le numéro de l’assuré et le numéro AMU de la branche de
l’ICU, tous deux encodés dans un code-barres lisible automatiquement. Pour bénéficier de
cette carte, les assurés de la CNSS doivent créer un “compte assuré” sur la plateforme en ligne
de la CNSS, mettre à jour leurs données personnelles et déclarer leurs bénéficiaires AMU.

En choisissant de numériser la carte, l’équipe de la CNSS, dirigée par Mme Ingrid Awade,
vise ainsi à rationaliser les processus et à faciliter la vie des assurés. Gilbert Bawara, ministre
du Travail et président du Conseil d’administration de la CNSS, a salué l’efficacité et la
qualité du travail de l’institution dans la mise en œuvre de l’AMU.

Dans la première phase, 15 entreprises publiques et privées ont reçu des cartes pour leurs
employés et bénéficiaires
Les dirigeants de la CNSS ont aussi saisi l’occasion pour exhorter les autres entreprises du
pays à emboîter le pas en mettant à jour les informations de leurs employés et de leurs ayants
droit, afin d’assurer la mise en œuvre effective de l’AMU au Togo.
FRANCE : Révolution des retraites

Le gouvernement Français envisage une augmentation des pensions de retraite qui serait
inférieur à l’inflation. Cette mesure, censée permettre à l’Etat de réaliser des économies
substantielles, risque de rencontrer une opposition ferme, notamment en écho aux récentes
tensions sociales autour de la réforme des retraites.
Retraites : Une stratégie d’économie pour l’Etat.
Dans un contexte de croissance économique plus faible que prévu, le ministre Français de
l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé un objectif ambitieux d’économies budgétaires :10
milliards d’euros en 2024 et 20 milliards en 2025. Parmi les leviers envisagés pour atteindre
ces chiffres figure la revalorisation des pensions de retraite à un niveau inférieur à celui de
l’inflation. Cette décision fait écho à une stratégie déjà employée en 2019, qui avait permis à
l’Etat d’économiser 2,8 milliards d’euros grâce à la sous- indexation des retraites.
Les conséquences pour les retraités.
Malgré une hausse des pensions de base de 5,3% début 2024, alignée sur l’inflation, le futur
semble moins rassurant pour les retraités. Si la mesure envisagée pour 2025 est adoptée, elle
impliquerait une perte de pouvoir d’achat pour cette catégorie de la population. La sous-
indexation des pensions, par rapport à l’évolution des prix, pourrait non seulement réduire
leur revenu réel mais aussi susciter un mécontentement généralisé.
Une mesure impopulaire
Il est crucial de noter que cette initiative gouvernementale ne fait pas l’unanimité. Au – delà
de son caractère économique, elle porte en elle le germe d’un mécontentement social
potentiel. Emmanuel Macron lui –même est conscient de l’impopularité d’une telle mesure. Il
aurait exprimé ses réticences quant à la communication autour de cette politique. Cette
démarche s’inscrit en contradiction avec ses engagements précédents. Il voulait maintenir la
revalorisation des pensions en ligne avec l’inflation, durant le débat houleux sur la réforme
des retraites.
La proposition de revalorisation les pensions de retraite en dessous de l’inflation pour 2025
soulève une multitude de questions. Il s’agit d’un véritable dilemme. Il y a nécessité de
redresser les comptes publics. N’oubliez pas la protection du pouvoir d’achat des retraités.
Cette décision, si elle se confirme pourrait affecter la vie quotidienne de millions de français.
Elle aura des répercussions sur le plan politique. La solidarité nationale et soutien aux ainés
demeurent des valeurs centrales. Il est crucial de trouver un équilibre permettant de concilier
impératifs économiques et justice sociale.
Pour conclure, la réaction des citoyens et des différentes forces politiques à cette annonce sera
déterminante pour l’avenir de cette mesure. (Ladepeche.fr)
ANALYSE COMPARATIVE
La Sécurité Sociale en RDC diffère considérablement de celle la France en termes de
financement, de couverture et de structure.
-En France : le système de Sécurité Sociale est largement développé, financé par des
cotisations sociales sur les revenus des travailleurs et des employeurs, ainsi que par des
impôts. Elle offre une couverture complète pour les soins de santé, allocations familiales,
pensions de retraite, le chômage et d’autres prestations sociales.
Le système est universel : la protection sociale est garantie pour tous les citoyens résidents
sur le territoire sans distinction d’âge, de revenu et de situation professionnelle.
-En RDC : Le système de Sécurité Sociale est principalement axé sur les travailleurs
formels, cependant une grande partie de la population est délaissée pour compte, œuvrant
dans le secteur informel (commerçant, artiste…)
Les prestations sont limitées, la qualité des soins est minimale suite aux problèmes de
ressources limitées. L’accès aux soins est un défi pour de nombreux citoyens en RDC.
Le gouvernement Congolais à ce jour s’investi pour changer la donne à travers la CNSSAP
qui peu à peu organise les différentes prestations de Sécurité Sociale avec chacune des
branches.
SUISSE : Les suisses votent pour un treizième
mois de pension de retraite.
La proposition en faveur d’un treizième mois de retraite a recueilli 58,2% des voix dans
le pays, selon des résultats provisoires, mais quasi-définitifs.
Les suisses dont la population vieillissante est confrontée à un cout de la vie en hausse,
ont voté en faveur d’un treizième mois de retraite, un pas « historique » selon les
défenseurs, mais ont rejeté le relèvement de l’âge du départ.
La proposition en faveur d’un treizième mois a recueilli 58,2% des voix dans le pays,
selon les résultats provisoires, mais quasi- définitifs, qui montrent également qu’elle a
remporté une majorité des suffrages dans plus de la moitié de 26 cantons de suisse,
condition pour être adoptée.
En revanche, la proposition visant à relever progressivement l’âge de départ à la retraite
de 65 à 66 ans, semble vouée à l’échec.
Selon les sondages, une majorité d’électeurs étaient favorable à la première initiative, une
proposition des syndicats intitulée « mieux vivre sa retraite » qui prévoit le versement
d’un treizième mois annuel de pension, à l’instar du treizième mois de salaire de
nombreux actifs en suisse.
Les pensions mensuelles de la Sécurité Sociale sont plafonnées à 2450 francs suisse
(2570€) pour une personne seule et à 3675 francs suisse pour un couple marié, dans un
pays régulièrement classé parmi les plus chers du monde.

Crise de pouvoir d’achat


« Il y a comme partout, une crise de pouvoir d’achat en suisse. Le niveau de vie des
retraités s’érode » explique Pierre –Yves MAILLARD, président de la fédération
syndicale suisse qui milite pour le « oui » et dit « espérer » sa victoire. Or, le
gouvernement et le parlement s’y opposent également.

Vers des augmentations d’impôts


Le gouvernement a affirmé que l’augmentation proposée couterait plus de ‘ milliards de
francs suisse par an, avertissant qu’elle nécessiterait des augmentations d’impôts et
pourrait menacer la stabilité financière du système de Sécurité Sociale(lesechos.fr. Le 03
mars 2024)

ANALYSE COMPARATIVE
Le régime de retraite est obligatoire et fonctionne sur le principe de répartition : les
cotisations versées sont immédiatement réaffectées pour la paie des retraités, tout en
œuvrant pour les actifs afin de prévoir leur future retraite. Le système est fondé sur une
solidarité entre générations.
Un versement de treizième mois de pension reste dans le but de « mieux vivre sa
retraite » et ainsi permettre de faire face à la crise de pouvoir d’achat qui se vit partout
ailleurs.
Il est peu probable qu’une pension de retraite soit payée sur une base mensuelle pendant
13 mois par an.
En RDC, habituellement les pensions de retraite sont versées sur une base de 12 mois par
an.
Il est à signaler que cela dépend d’un Etat à un autre. Chez nous, elle peut être considérée
comme une prime ou une gratification mais pas comme un droit.

ALGERIE : REFORME DES PENSIONS DE


RETRAITE : UNE LUEUR D’ESPOIR POUR LES
RETRAITES EN 2024

Dans un monde où l’incertitude règne souvent, les nouvelles concernant l’avenir des pensions
de retraite peuvent avoir un impact significatif sur la tranquillité d’esprit des retraités. La
communauté des retraités en Algérie a reçu une bouffée d’optimisme grâce à une annonce
récente du Directeur Général de la Caisse Nationale de la retraite, Djaafar Abdelli.

Une Annonce Encourageante

Les retraités algériens, tout comme leurs homologues à travers le monde, ont souvent des
préoccupations légitimes concernant l’évolution de leurs pensions. Dans un pays où
l’information circule rapidement, il est essentiel de dissiper les incertitudes et de fournir des
informations claires et fiables. C’est précisément ce que Djaafar Abdelli a fait récemment.

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de la retraite a annoncé que, à partir du 1er mai
2024, les pensions de retraite connaîtront une augmentation. Cette nouvelle a été accueillie
avec soulagement par de nombreux retraités qui dépendent de ces paiements pour subvenir à
leurs besoins quotidiens.

Une Politique de Soutien Continu

Cette augmentation des pensions s’inscrit dans une politique plus large de soutien continu aux
retraités en Algérie. Elle démontre l’engagement de l’État à garantir une vie décente à ceux
qui ont consacré de nombreuses années de leur vie au service de la nation. Cette décision est
une reconnaissance importante de la contribution inestimable des retraités à la société.

Djaafar Abdelli a également souligné que la législation en vigueur prévoit désormais une
révision annuelle des pensions de retraite. Cette mesure garantit que les pensions évoluent en
phase avec les réalités économiques du pays et les besoins croissants des retraités. Elle
témoigne d’un pas significatif vers la reconnaissance et le respect de la contribution des aînés
à la société algérienne.

Un Engagement Inébranlable de l’État

L’une des déclarations les plus importantes de Djaafar Abdelli est que l’État n’abandonne pas
ses retraités, mais au contraire, il démontre un intérêt et un engagement forts à améliorer leur
niveau de vie. Cette affirmation est particulièrement rassurante dans un contexte où les
informations erronées et les rumeurs peuvent semer la confusion et créer des inquiétudes
inutiles parmi les retraités.

La nouvelle de cette augmentation représente bien plus qu’une simple augmentation


financière. Elle symbolise une lueur d’espoir et une reconnaissance méritée pour la
communauté des retraités en Algérie. Elle témoigne également de la volonté de l’État de
veiller au bien-être de tous ses citoyens, en particulier de ceux qui ont consacré leur vie au
service de la nation.
Alors que l’année 2024 se profile à l’horizon, les retraités algériens peuvent entrevoir un
avenir un peu plus radieux grâce à l’annonce de l’augmentation des pensions de retraite. Cette
nouvelle marque un pas significatif vers la sécurité et la stabilité financière tant attendues.

Il est essentiel de souligner que cette réforme des pensions de retraite en Algérie témoigne de
la reconnaissance de l’État envers ses aînés et de son engagement à améliorer leur qualité de
vie. Dans un monde où l’incertitude est monnaie courante, cette annonce offre une bouffée
d’optimisme et une lueur d’espoir pour les retraités algériens.

ANALYSE COMPARATIVE

Les retraités : catégories des gens qui se sont distingués par leurs prestations pendant leur
carrière professionnelle. Ce faisant, leur prise en charge devait bénéficier d’une
reconnaissance par l’Etat et l’employeur afin de leur garantir de beaux vieux jours. Ainsi faire
de cette période un processus de développement personnel et non de repli sur soi.

L’amélioration des conditions socio-économique de la population demeure actuellement au


centre de la politique macro- économique en RDC. La misère des retraités à travers le monde
est une question qui devrait intéresser l’Etat pour une retraite apaisée.

L’Algérie est nettement avancée quant aux reformes relatives à la pension de retraite et à
l’implication de l’Etat en vue d’améliorer le système de Sécurité Sociale en perpétuel
changement.

La RDC devrait créer une série d’emploi, ainsi renforcer le nombre des cotisants, et voir dans
quelle mesure insérer des travailleurs œuvrant dans l’informel constituant le 60% de la
population. Les reformes restent les bienvenues pour une société en voie de transformation et
soucieuse de valoriser ses citoyens actifs comme retraités.

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