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Énigme : maman fume, boit... mais moi aussi !
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1) Fosses nasales
7) Pharynx
2) Larynx
3) Trachée
4) Bronches
8) Poumon gauche
5) Bronchioles
9) Alvéoles pulmonaires
6) Poumon droit
a) Expériences !
Expérience n° 1 : Que contient l'air expiré ?
Matériel :
o de l'eau de chaux, une paille, un bécher (ou un verre) et... ton souffle.
Mode opératoire :
o Souffle à l'aide d'une paille dans de l'eau de chaux.
Schéma de l'expérience :
AVANT : APRÈS :
La paille
Le berlin
Le berlin
N. B : l’eau de chaux : c’est une solution incolore qui réagit en présence de dioxyde de carbone en se
troublant.
Schéma de l'expérience :
AVANT : APRÈS :
respirer.
Mode opératoire :
o place la bougie allumée sur la table
o Observe la flamme
o place ensuite la bouteille (munie de son bouchon) au-dessus de
la bougie allumée
o Veille à ce qu'il n'y ait aucune entrée d'air
o Observe ce qu'il se passe
Schéma de l'expérience :
AVANT : APRÈS :
Le récipient
La bougie
Je retiens !
L'air que nous inspirons contient de l'oxygène ou plus précisément, du dioxygène.
Mode opératoire :
o observe la fenêtre
o expire à présent sur cette dernière
o observe de nouveau la fenêtre
Schéma de l'expérience :
AVANT : APRÈS :
La fenêtre
La buée
Classe les gaz qui composent l'air atmosphérique de la valeur la plus élevée à la moins
élevée.
Où est envoyé l'oxygène que tu inspires ? Indique toutes les étapes de son trajet
sur base du schéma.
L'oxygène que l'on inspire est envoyé dans les poumons, plus précisément, dans les
bronches puis les bronchioles. Au bout de ces bronchioles, on trouve des alvéoles
pulmonaires. C'est dans ces dernières que le sang riche en oxygène est envoyé via
les veines et les artères vers les organes de notre corps afin d'être utilisé.
Légende :
Sang riche en oxygène
entrée/sortie d'air
Dioxyde de carbone (CO2) Bronchiole
Alvéole
CO2 pulmonaire
O2
Sang riche en dioxyde de carbone
6) adhésif
= Le diaphragme s'abaisse.
= Le diaphragme remonte
Vrai Faux
Il peut provoquer des cancers de la langue, des lèvres et en
X
particulier des cordes vocales.
Il empêche un bon fonctionnement du cerveau. X
Il diminue les performances sportives. X
Il engendre le rétrécissement des vaisseaux sanguins : mauvaise
circulation du sang qui entraîne des picotements au bout des X
doigts.
Il handicape le développement du futur bébé. X
Il peut provoquer des problèmes d'argent.
X
Un paquet par jour pendant un an : 365x4 euros = 1460 euros.
Provoque une accoutumance. X
Les non-fumeurs peuvent subir tous ces problèmes simplement en
X
inhalant de la fumée.
l'arsenic ;
l'acétone (utilisé dans le décapant à peinture, le dissolvant pour vernis à ongles...) ;
l'oxyde de carbone ;
le cyanure ;
le mercure ;
la nicotine ;
le plomb.
Il a été prouvé qu'il existe un lien entre plusieurs de ces substances et les maladies
cardiovasculaires, le cancer du poumon et d'autres formes de cancer, l'emphysème et la
bronchite chronique.
Dès que la fumée touche les lèvres du fumeur, elle commence à agresser les tissus
vivants qu'elle rencontre. Son action se poursuit partout où elle passe :
cavité buccale ;
langue ;
gorge ;
œsophage ;
voies respiratoires ;
poumons ;
estomac.
Grâce à la circulation sanguine, les résidus de la cigarette finissent par atteindre aussi
d'autres régions :
vessie ; côlon ;
pancréas ; col de l'utérus.
reins ;
seins ;
Non. Chaque cigarette peut causer des dommages à l'organisme. Même un tabagisme
relativement léger peut affecter les poumons du fumeur. De plus, la plupart des fumeurs
éprouvent de grandes difficultés à ne s'en tenir qu'à quelques cigarettes par jour. Sans
compter que les risques de maladies reliées à la consommation de tabac augmentent
avec le nombre de cigarettes fumées.
Pas nécessairement, si le fumeur cesse assez tôt. Chez les personnes qui ont arrêté de
fumer avant l'apparition de dommages irréversibles au système cardiovasculaire,
l'organisme commence de lui-même à se régénérer. Normalement, après une année
d'abstinence, le risque d'une attaque cardiaque est réduit de moitié. Après 10 ou 15 ans,
il est à peu près le même que chez une personne qui n'a jamais fumé.
Observe les êtres vivants représentés sur le document de la page suivante et lis
chaque commentaire :
la nèpe reste en contact avec la surface par l’intermédiaire d’un long tube
respiratoire qui conduit l’air directement aux trachées ;
OUI NON
la limnée, la nèpe,
l’écrevisse,
la grenouille, le l’épinoche, la larve
dytique de l’agrion,
Étiquette : puisent l'oxygène dans l’air Étiquette : ne puisent pas l'oxygène dans l’air
organe
organe
organe
branchies
JE RETIENS :
les organes d’échanges (peau, trachées, branchies, poumons) sont parfois accompagnés de
voies respiratoires et d’organes thoraciques. Au niveau de ces organes d’échanges, on peut
mesurer :
la consommation d'oxygène ;
la production de dioxyde de carbone et d’eau.
L’ensemble des organes, dont la fonction est d’assurer les échanges gazeux entre l’intérieur
et l’extérieur d’un organisme, constitue le mécanisme ventilatoire. Le véritable siège de la
respiration se situe au niveau de chaque cellule d'un organe.
Dans l'atmosphère, l'air inspiré par les êtres vivants renferme en moyenne 21 % d'oxygène,
0,04 % de dioxyde de carbone. Comparé à l'air inspiré, l'air expiré contient :
En permanence (24 heures sur 24), les organes consomment de l'oxygène et rejettent du dioxyde
de carbone et de l'eau. Chaque organisme a besoin d'un dispositif d'échanges lui permettant de
prélever de l'oxygène dans son milieu de vie et d'y rejeter du dioxyde de carbone et de l'eau.
Dans le règne animal, différents organes peuvent constituer le dispositif d'échanges :
la peau,
les trachées,
les branchies,
les poumons.
1) Bouche
2) Œsophage
3) Foie
8) Estomac
4) Vésicule biliaire
9) Duodénum
5) Pancréas
6) Gros intestin
10) Petit intestin
7) Anus
Mots : Bouche — estomac — gros intestin (côlon) — foie — pancréas — Vésicule biliaire
— intestin grêle (petit intestin) — œsophage — anus — duodénum
ce qui entre par la bouche : ce qui sort par l’anus : quantités « disparues » :
a. Compare les quantités de matières solides et liquides qui entrent et sortent du tube
digestif.
Les quantités ingérées sont supérieures aux quantités sorties. Les quantités
entrées par la bouche sont supérieures aux quantités qui sortent par l'anus.
b. Où est passée la partie manquante ? Cette nourriture a-t-elle vraiment disparu ?
Fais des suggestions.
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Petite note historique : « l’abbé Spallanzani réalisa une expérience qui, pour la première
fois, mettait en évidence la transformation chimique des aliments (c’était il y a 2 siècles !).
Il avala un tube en bois, percé de petits trous, contenant un bout de viande. 24 heures plus
tard, le tube est rejeté par les selles. La viande a “disparu”, bien que protégée du broyage
par le bois. Il recommença l’expérience plusieurs fois en changeant d’aliment : dans chaque
cas, il en conclut que la plus grande partie de l’aliment était réduite en particules
minuscules capables de passer dans le sang et s’y dissoudre ».
Les aliments protégés par le bois ne peuvent être broyés (pas d’action mécanique
dans l’estomac et les intestins.
Les sucs digestifs (salive, suc gastrique, bile…), substances produites par
l’appareil digestif.
D. Pourquoi répéter l’expérience plusieurs fois avec différents aliments ?
Pour confirmer les hypothèses émises et vérifier que tous les aliments subissent
le même sort.
Une personne boit, à jeun, 0,5 L d’eau contenant 100 g de sucre. On lui fait ensuite une prise
de sang toutes les ½ h et on mesure la quantité de sucre dans le sang.
1,12
1,1
Teneur en sucre (g/L)
1,08
1,06
1,04
1,02
1
0,98
0,96
0,94
0 1 2 3 4 5
Temps (h)
ANALYSE DU GRAPHIQUE :
11. Synthèse !
Dans le système digestif, la plus grande partie des aliments est transformée en
molécules utilisables par les cellules : les NUTRIMENTS. Ceux-ci traversent la paroi de
l’intestin grêle et passent dans le sang : c’est L’ABSORPTION.
Le sang qui circule, les distribuent à tous les organes du corps. Les substances
responsables de cette transformation chimique sont les sucs digestifs (salive, suc
gastrique, suc pancréatique, suc intestinal et bile).
Les matières non transformées constituent les excréments ou les selles et sont
évacuées par l’anus.
Une fois ingéré, l'alcool arrive dans l'estomac où il séjourne entre 15 minutes (sujet à jeun) et
une heure (au cours d'un repas). Puis il pénètre dans l'intestin grêle d'où il passe rapidement
dans le sang ; le taux d'alcool dans celui-ci (alcoolémie) s'élève rapidement. Le sang transporte
alors l'alcool jusqu'au foie où s'effectue à vitesse constante (10 heures pour 80 grammes d'alcool
pur = 1 L de vin à 10 °) la dégradation complète de l'alcool. Ce processus très lent fait que
l'alcoolémie ne devient nulle qu'au bout d'un temps très long et que c'est du sang alcoolisé qui
passe du foie dans le cœur, puis dans toutes les parties du corps, y compris l'organe sur lequel il
a la plus grande influence : le cerveau.
À 1,5 g d'alcool pur/litre de sang : le buveur est considéré officiellement comme étant « sous
l'emprise de l'alcool ». À3 g d'alcool pur/litre de sang : : il est incapable de tenir droit. Et pour
une alcoolémie de 4 g d'alcool pur/litre de sang et plus, l'ivresse fait perdre conscience.
En effet, personne ne peut dépasser cette limite sans troubles graves, car pour une alcoolémie de
5 à 6 g d'alcool pur/litre de sang, le coma et la mort sont inévitables.
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6) Cerveau
1) Poumon
6) Cœur
2) Veine 7) Artère
3) Foie
8) Estomac
4) Intestin
Indique, à l'aide d'une croix, le principal organe concerné par le passage des
nutriments dans le sang ainsi que le sens de la circulation sanguine à cet endroit.
Quel est le premier organe traversé par le sang enrichi en nutriments ?
Le foie.
veine rénale
artère rénale
rein
uretère
vessie
urètre
Eau 950 g
Sels minéraux 20 g
Urée 25 g
Matières diverses 5g
B. Fonctionnement
L’urine quitte le rein par l’uretère, arrive dans la vessie, où elle est stockée. Extensible et
donc de contenance variable, la vessie se contracte lorsqu’elle est suffisamment
distendue faisant naître le besoin d’uriner. L’urètre relie la vessie à l’orifice urinaire.
CONVENTION :
: aliments
: nutriments
: eau
: oxygène
: dioxyde de carbone
: déchets
EXPLIQUE LE SCHÉMA :
Les nutriments sont utilisés par les organes du corps. Sur le schéma, L'eau et les déchets,
du corps sont transportés par le sang jusqu'aux reins qui sont chargés de les éliminer via
les conduits urinaires.
Le sang chargé du dioxyde de carbone et d'une partie de l'eau produits par les organes, le
transporte vers les poumons et les rejette, dans les alvéoles pulmonaires.
CONVENTIONS
CONVENTION :
: aliments
: nutriments
: eau
: oxygène
: dioxyde de carbone
: déchets
EXPLIQUE LE SCHÉMA :
Le sang pauvre en oxygène (ou riche en dioxyde de carbone) est transporté par le sang
jusqu'aux alvéoles pulmonaires. L'oxygène ayant été utilisé par les organes du corps. C'est
dans les alvéoles qu'ont lieu les échanges gazeux. Le dioxyde de carbone sera alors rejeté
par le mécanisme de l'expiration.
A. Anatomie
poil
pore
vaisseaux sanguins
canal et glande
sudoripares
B. Fonctionnement
La peau rejette la sueur, liquide comparable à de l’urine diluée. Elle est rejetée par les
glandes sudoripares. Compare la composition de la sueur et de l'urine :
Urine Sueur
Eau 950g 990g
Sels minéraux 20g 5g
Urée 25g 1g
Matières diverses 5g 4g
La sueur contient plus d'eau que les urines. Cependant, elle contient nettement
moins de sels minéraux, d'urée ainsi que des matières diverses que l'urine.
CONVENTIONS
CONVENTION : : aliments
: nutriments
: eau
: oxygène
: dioxyde de carbone
: déchets
Le système circulatoire est un réseau de transport mettant toutes les parties de notre
corps en communication. Le SANG, qui circule dans les vaisseaux, transporte :
les nutriments (glucose, lipides, protéines...) qui, après avoir traversé la paroi
intestinale, sont repris et véhiculés vers les cellules où ils seront utilisés ;
l'oxygène qui, après avoir traversé les parois des poumons, est repris et véhiculé vers
les cellules où il sera utilisé ;
les déchets (dioxyde de carbone, urée, eau...), qui après avoir été rejetés par les
cellules, sont repris et véhiculés vers les organes excréteurs (poumons, reins et
glandes sudoripares de la peau).
Le tableau suivant donne les compositions qualitatives et quantitatives de 100 cm³ d'air
inspiré et de 100 cm³ d'air expiré. Compare la composition de ces airs.
c. S'il y a moins d'oxygène dans l'air expiré que dans l'air inspiré, cela signifie que
l'oxygène… par notre organisme
o est utilisé
o n'est pas utilisé
Oxygène
Que pourrions-nous donc conclure sur les effets du tabac au sein de nos alvéoles et
des échanges qui s’y passent ?
Le sang transporte moins d’oxygène chez un fumeur ce qui fait que nous sommes
vite essoufflés et donc que notre cœur doit battre plus vite.
100
90
90
80
90
70
90
90
60
80
50
90
80
90
a. Quelle
80 est la quantité d’oxygène dont mes muscles ont besoin si je fais du football ?
80
70 mL/min/kg
70
70
b. Quelle
80 est la quantité d’oxygène dont mes muscles ont besoin si je fais du ski ?
80
70
100mL/min/kg
70
60
c. Comment varie l’oxygène selon le sport que je fais ?
60
70
L’oxygène augmente selon l’intensité du sport, car nos muscles ont besoins de
60
70
beaucoup plus d’oxygène que si nous étions au repos.
50
60
d. Si j’escalade une montagne, je me trouve donc en altitude. Comment sera ma
50
respiration
60 et pourquoi ?
50
60
Ma respiration sera plus lente, car il y a moins d’oxygène en altitude
50
Où le transfert des aliments du système digestif au sang a-t-il lieu ? Justifie à l'aide du
graphique !
Le passage se fait au niveau de l'intestin grêle, car on peut constater que la courbe
diminue, ce qui veut dire que le pourcentage de glucides présents dans le sang
diminue.
6. Le système rénal
BON TRAVAIL !!