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Sommaire :
Chapitre 1 : Présentation du système fiscal français 2
a. Présentation du système fiscal français 2
b. Les sources du droit fiscal 3
c. Pourquoi des impôts ? 5
d. Qui paie des impôts en France ? 6
e. Classification des impôts 7
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La constitution
L'article 34 de la constitution du 4 octobre 1958 précise que « la loi fixe les règles concernant
: [...] l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures (.)
», en d'autres termes, il pose le principe de la légalité de l'impôt, dans le prolongement de
l'article 14 de la Déclaration de 1789.
L'article 55 de la constitution donne aux traités régulièrement ratifiés, une valeur juridique
supérieure à celle des lois, pourvu que les autres États parties au traité l'appliquent
également.
Le deuxième niveau de la pyramide des normes juridiques sera ainsi formé par les traités
internationaux intervenus en matière fiscale.
La loi
Le Parlement doit intervenir pour toute création ou toute suppression d'impôt. Cette
intervention peut prendre deux formes : celle d'une loi de finances ou celle d'une loi «
ordinaire ».
L'impôt est en principe créé par une loi de finances.
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De fait, les impôts sont souvent modifiés voire créés par une loi de finances. Mais les lois de
finances étant soumises à un calendrier précis et contraignant, le droit fiscal a souvent sa
source dans des lois ordinaires.
Les sources conventionnelles
Les conventions fiscales internationales sont des traités internationaux qui règlent les
relations entre deux États pour ce qui concerne les impôts sur le revenu, les droits de
succession, de donation. Les conventions ne traitent ni des taxes sur le chiffre d’affaires, ni
des droits indirects qui relèvent de la seule compétence nationale.
Les conventions fiscales internationales ont pour principal objectif d’éviter qu’un même
contribuable soit imposé plusieurs fois, au titre d’une même imposition.
Ces accords bilatéraux ont, nous l’avons vu, une valeur juridique supérieure aux règles
nationales.
Ils organisent également la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, et prévoient des
procédures d’échanges de renseignements entre administrations fiscales des États parties à
la convention.
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La jurisprudence
Les litiges entre les contribuables et l'administration fiscale sont tranchés devant le juge de
l'impôt. En matière fiscale la loi établit un partage de compétence, dans le traitement du
contentieux fiscal, entre les juridictions administratives et les juridictions judiciaires En
pratique les tribunaux administratifs interviennent en matière d'impôts directs et de TVA,
alors que les tribunaux de l'ordre judiciaire sont compétents pour les autres contributions
indirectes et pour les droits d'enregistrement.
Cependant, d'une manière générale, la jurisprudence permet de clarifier certaines
dispositions et oblige parfois le législateur à modifier les lois pour préserver tel dispositif ou
pour annuler les effets d'un jugement qu'elle considère comme dangereux pour la
sauvegarde des finances publiques.
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Les agents économiques payant des impôts sont appelés des redevables, tandis que les
contribuables sont ceux qui supportent effectivement la charge de l'impôt.
Ainsi pour la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le redevable est l'entreprise qui verse le
montant de la TVA au Trésor public, le contribuable étant le consommateur qui achète les
produits ou services de cette entreprise à un prix incluant le montant de la TVA.
1. L'imposition du revenu
En matière d'impôts sur le revenu, le critère envisagé conduit à distinguer entre les impôts
cédulaires (c'est-à-dire portant sur une catégorie de revenus) et l'impôt unitaire sur le revenu
global.
2. L'imposition de la dépense
Dans la classe des impôts sur la dépense, le critère retenu permet de distinguer entre les
contributions indirectes qui portent sur des produits entre lesquels sont opérées des
discriminations, et les taxes sur le chiffre d'affaires qui visent à atteindre la dépense en
général.
3. L'imposition du capital
Pour les impôts sur le capital, il fait apparaître une division entre les impôts perçus
périodiquement sur la détention ou la transmission d'un patrimoine, c'est-à-dire d'un
ensemble de biens (impôt sur la fortune et impôt sur les successions), et les impôts qui
affectent tel élément du capital, généralement à l'occasion d'une mutation (droits sur les
mutations à titre onéreux et taxation des gains en capital) ou en raison de sa détention
(impôts fonciers).
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La base d’imposition
Revenus perçus dans le cadre d'une activité salariée ou
Les traitements et salaires pensions de retraites et rentes viagères
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Les revenus fonciers Régime micro ou réel : revenu imposable au taux progressif
Chapitre 2 :
Chapitre 2 : Rappels en matière d’impôt sur le revenu
Rappels en matière d’impôt sur le revenu
a. Principes généraux
« La chose la plus difficile à comprendre au monde est l’impôt sur le revenu. » A. Einstein
L’IR, ou IRPP est un impôt dû par les personnes physiques, sa base d’imposition est
composée par la somme des revenus catégoriels.
Parmi les revenus catégoriels, on retrouve les BIC.
L’IR repose sur le principe de progressivité, par tranches. Le système du quotient familial
permet de tenir compte des charges de famille. La situation fiscale la plus défavorable étant
celle d’un célibataire sans enfants.
L’IR porte sur les contribuables qui ont leur domicile fiscal en France, c’est-à-dire avoir habité
plus de 6 mois en France et s’y on y a le centre d’intérêt économique.
b. Revenus catégoriels
Les BIC : artisans, commerçants et industriels
La somme des salaires et revenus fonciers = revenu brut global
c. Quotient Familial
Le quotient familial est la division du revenu imposable ou RI, par le nombre de parts.
RI
On écrit : QF =
nombre de parts
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d. Calcul de l'impôt
Il convient d’appliquer au revenu net imposable le barème progressif de l’impôt qui
comprend 5 tranches.
CAS PRATIQUE
M. Jérémy H. exerce la profession d'antiquaire. Pour l'année N, le bénéfice net imposable de
son entreprise s'est élevé à 55 000 €. Il a encaissé par ailleurs des revenus fonciers d'un
montant imposable de 10 000 €. M. Jérémy Hade est célibataire.
Quel impôt devra-t-il acquitter en N+1 sur ses revenus de N?
10 777 ×0 % +16 700 ×11% +37 522× 30 %=13 093 , 71 €
13 093 ,71
=20 %
65 000
Son taux marginal d’imposition est de 30%, le taux moyen d’imposition est de 20%.
À cela s’ajoute 1 720€ de CSG de 17,2%, sur les revenus fonciers.
L’impôt total dont il devra s’acquitter sera donc de 13 093 , 71+ 1720=14 813 , 71 €
65 000
=13 000
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1222, 65
=1 , 8 %
65 000
Son taux marginal d’imposition est de 11%, le taux moyen d’imposition est de 1,8%.
Le résultat fiscal des sociétés à l’IR est déterminé, en grande partie, comme pour les
entrepreneurs individuels. Pour déterminer le résultat fiscal de chaque associé, il faut faire le
calcul suivant :
Résultat fiscal de la société
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Ce résultat fiscal commun est réparti entre chaque associé à hauteur de son pourcentage de
détention de capital dans la société.
Cas Terry :
1. BNC
2. BIC
3. TS mais reste moins de 6 mois en France donc pas imposé en France
4. Revenus fonciers sauf s’il s’agit de locations meublées (dans ce cas : BIC)
5. TS si salariés ou BNC si libéral par exertion individuelle
Cas Bicornot :
Bénéfices Industriels commerciaux ?
1. BIC : les revenus perçus par M. Fourno proviennent d’une activité commerciale
d’hôtelier-restaurateur, tout comme la vente de plats.
En revanche, la rémunération de son fils et de sa femme, provenant du bénéfice de
cette activité, correspond à une base d’imposition de traitements et salaires et non
BIC
2. BIC : L’activité est commerciale par nature, la base d’imposition des bénéfices perçus
par Edmond Leroc relève donc des BIC.
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En revanche, son fils, Etienne Leroc est salarié, les revenus perçus relèvent des TS.
3. BIC : L’activité est industrielle, il n’existe pas de lien de subordination entre M. Joubi
et son employeur.
4. BIC : Achat et revente de biens immobiliers fréquemment (15 sur 5 ans), activité
commerciale. Pas de précision si plus-values…
8. BIC : La revente des volailles est caractérisée d’activité commerciale. M. Laplume gère
cette activité seul, il s’agit sûrement d’un entrepreneur individuel.
10. L’activité d’avocat est libérale, les revenus sont donc des BNC.
11. BIC : L’activité est considérée comme libérale si elle est exercée par un unique
moniteur, puisque l’auto-école de M. Lacasse est composée de 5 moniteurs salariés,
ainsi que de sa femme qui assure l’enseignement du code de la route, l’activité est
commerciale. Les revenus sont des BIC.
13. BIC : L’activité est commerciale. Les deux associés seront imposés sur le résultat en
proportion de leurs apports.
En pratique, en France, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable sur
lequel on applique des retraitements fiscaux (art. 38-1 du CGI).
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= Résultat fiscal
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2. Produits imposables
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Exercice
1. Prestation continue :
· 3000€ de loyers seront imposables en N
· 3000€ de loyers seront imposables en N+1
2.
1. Prestations de services :
À l’achèvement : N+1
2. À la livraison : N+1
5. Créance douteuse :
La créance est douteuse car la société est en redressement judiciaire, on peut passer
une provision pour le montant HT en N.
6. Opérations en devises :
La perte de change est enregistrée, les pertes de changes sont déductibles. En
revanche, la provision pour perte de change ne l’est pas.
En pratique, on déduit la perte de change et réintégrer la provision.
3. Charges déductibles
Pour qu’une charge soit déductible, il faut qu’elle constitue un acte normal de gestion, qu’elle
ne soit pas exclue par une disposition du CGI
D’après le code général des impôts : « Ne sont jamais déductibles pour le CGI, les dépenses
liées à la chasse, à la pêche, au bateau de plaisance et aux résidences de tourisme, lorsque
ce n’est pas l’activité de l’entreprise. »
Pour être déductibles les charges doivent être également comptabilisées et justifiées par un
document.
Acte normal de gestion : achat de biens/produits en lien avec l’activité
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Application
Une entreprise achète un véhicule de tourisme le 01/07/N pour un prix de 50 000€ TTC. Elle
l’amorti sur 5ans. Elle émet 100g de CO2/km.
50 000 6
1) Calculer l’amortissement comptable : × =5 000
5 12
18300 6
2) Calculer le maximum déductible fiscal : × =1830
5 12
En comptabilité : En comptabilité :
On est obligé de passer une provision On ne fait rien
(charge)
En fiscalité : En fiscalité :
1. La provision est non déductible 1. Le gain est imposable
Il faut faire une réintégration de la Il faut faire une réintégration
provision
2. La perte latente est déductible
Il faut faire une déduction
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Exercice
Une entreprise a vendu des marchandises le 01/11/N pour 50 000$. Le cours du $ est alors
de 1$ pour 0,9€. Le règlement est prévu au 01/02/N+1. Au 31/12/N le cours du $ est de 1$
pour 0,88€.
50000× 0 , 9
=45 000 €
1
50000× 0 , 88
=44 000 €
1
On constate que la baisse de 0,02€, entraîne une perte latente (car elle n’est pas encore
encaissé) de 1 000€, au moment de l’encaissement.
En fiscalité :
Il faut faire la réintégration de la provision comptable de 1 000€ qui est non déductible.
Il faut faire une déduction la perte latente de 1 000€.
50000× 1
=50 000 €
1
En comptabilité :
Il faut faire la réintégration de ce gain latent de 5 000€, en l’ajoutant au résultat comptable.
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Application 5
1. Charges de personnel
Entrepreneur individuel : 50 000 non déductible
Mme. Bodin : 28 000 déductibles non excessive
Salariés : 58 000 déductibles
Stage : 900 déductibles
+ 50 000
2. Prime d’assurance
Le cas suivant représente une exception, M. Body n’est pas un homme-clé, l’assurance est sur
un tiers, elle est non déductible et à réintégrer.
+2 000
3. Dons et mécénats
À réintégrer en totalité : 800€ et 5 000€
Don à un organisme d’intérêt général :
Réduction d’impôt de 66% (dans la limite de 20% RI)
+800
Mécénat : aide d’une entreprise envers une œuvre d’intérêt général
Réduction d’impôt de 60%, la limite du don étant de 0,5% du CA.
Le plafond de déduction en passant par le mécénat est de 4 750.
Le taux est à réintégrer, soit à titre personnel (66% dans les limites de 20%) soit sous forme
de mécénant (60%). On a plus intérêt à opter pour la réduction d’impôt à titre individuel.
+5 000
Pub déjà inscrite dans la comptabilité : déductible
4. Loyers payés
Le loyer personnel est non déductible, ne devrait pas être payé par l’entreprise.
+12 000
Le loyer de l’entrepôt est déductible.
6. Amortissements
L’entreprise achète un véhicule de tourisme le 01/06/N pour un prix de 42 000€ TTC. Elle
l’amorti sur 5ans. Elle émet 125g de CO2/km.
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42 000 7
Calcul de l’amortissement comptable : × =4 900
5 12
18300 7
Calcul du maximum déductible fiscal : × =2135
5 12
Soit la réintégration de : 4 900−2135=2765
En revanche, l’amortissement de la camionnette n’est pas à retraiter puisqu’il s’agit d’un
véhicule utilitaire. + 2 765
Soit :
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Amortissement minimal :
En fiscalité, les amortissements minimaux correspondent à ceux calculés selon le mode
linéaire.
Un amortissement non comptabilisé n’est pas déductible. On comptabilise les
amortissements pour les déduire.
On constate cependant des limites de déduction comme la pollution du véhicule.
Amortissement dérogatoire est la différence entre l’amortissement fiscal et l’amortissement
comptable.
EXERCICE
L’entreprise Martin, dont l’exercice coïncide avec l’année civile, a acquis le 18 juin N un
matériel technique d’une valeur de 20 000€. Ce matériel est mis en service le 1 er septembre
N.
La durée d’utilisation prévue du matériel est de 5 ans, ce qui correspond à un taux
d’amortissement de 20%.
20 000
=4 000 €
5
7
20 000 ×0 , 35 × =4 083 ,33
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1
0 , 35= × 1 ,75
5
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L’annuité non comptabilisé au titre d’un exercice est dite différée. Celle qui respecte
les dispositions de l’article 39 B est dite « régulièrement différée ».
La part qui ne respecte pas les dispositions de l’article 39 B (qui n’est pas au moins égal au
pratiqué selon le mode linéaire) est dite « irrégulièrement différée ».
Frais généraux :
3. Frais de réceptions pour une rencontre avec les clients de l'entreprise pour un montant
de 3 200 €. Semble être un acte normal de gestion.
4. Location pendant tout l'exercice d'un véhicule de tourisme PEUGEOT 3008 (9 CV, taux de
rejet de CO2 201g/km) d'une valeur de 28 000 € TTC. Durée d'utilisation 5 ans. Loyer
annuel TTC 8 000 €. Mise en circulation 01/02/N-1. Ce véhicule est classé parmi les plus
polluants
28 000
=5 600
5
9 900
=1 980
5
1980
La part de loyer déductible : 8000 × =2 828 (déductibles)
5600
On réintègre : 8 000−2 828=5 172 ≈ 5170
+ 5 170
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Impôts et taxes :
7. Taxes foncières des biens immobiliers inscrits au bilan et utilisés dans le cadre de
l'entreprise : 5 600 €.
8. Taxes foncières pour les locations d'appartements aux particuliers : 2 000 €.
9. Taxe d'habitation de la maison de M. MULLER : 800 €
10. Pénalité de retard pour le paiement de la TVA : 75 €.
Charges de personnel :
11. Salaire annuel de Jérôme MULLER (peintre) : 18 000 €.
12. Salaire annuel de Jade MULLER (secrétaire) : 19 000 €.
13. Salaire annuel de Steve MULLER (exploitant) : 36 000 €.
Les salaires versés correspondent à la rémunération d'un travail effectif.
14. Dotations aux provisions pour congés payés de l'année N : 5 000 €. La dotation aux
provisions pour congés payés de l'année précédente s'élève à 4 000 €.
Écarts de conversion :
À la clôture de l'exercice, une facture du 10 décembre d'un montant de 10 000 francs suisses
n'a pas encore été réglée au fournisseur HELVETIA.
Cours du franc suisse au 10/12/N : 1 FS = 0,659 €.
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Soit :
Produits ± Résultat comptable = 88 000
1 Produits
2 Loyers pour location (Revenus fonciers) - 30 000
3 Frais réception
4 Véhicule + 5 170
5 Cadeau
6 Mécénats + 4 000
7 Taxes foncières
8 Taxes foncières et d’habitation + 2 000
9 Taxe d’habitation de Muller + 800
10 Pénalité de retard de paiement TVA + 75
11 Rémunération employé
12 Rémunérations employé
13 Rémunération entrepreneur individuel + 36 000
14 Congés
15 Amortissement excédentaire sur
+ 375
composant
16 Amortissement irrégulièrement différé N-1 + 10 000
17 Provision sur client douteux
18 Perte latente de change + 60
TOTAL 116 420
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Chapitre 4
Plus ou moins-values
Chapitre 4 : Plus ou moins-values professionnelles professionnelles
Une plus-value est réalisée lorsque le prix de cession d’un bien immobilisé est supérieur au
prix d’acquisition du bien diminué des amortissements.
Une moins-value est réalisée lorsque le prix de cession d’un bien immobilisé est inférieur au
prix d’acquisition du bien diminué des amortissements.
Le prix de vente correspond au prix versé par le vendeur, diminué des frais (honoraires,
commissions…).
Lorsque l’on n’a pas de prix de vente, comme dans le cas d’un échange, d’un apport en
société ou retrait dans le patrimoine privé, on raisonne sur la valeur vénale ou prix du
marché.
Le prix d’acquisition est toujours le prix HT sauf quand la TVA n’est pas déductible, c’est le
cas des véhicules de tourisme ou d’une entreprise qui n’est pas soumise à la TVA.
c. Qualification CT ou LT
La distinction entre le court terme et le long terme repose sur deux critères :
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EXEMPLES
Exemple 2 : Une entreprise réalise une plus-value de 10 000€ sur un bien acquis depuis 3
ans, les amortissements pratiqués s’élèvent à 6 000€.
6000€ à court terme (le montant des amortissements) et puis 4000€ à long terme.
Exemple 3 : Une entreprise réalise une moins-value sur la vente d’une machine acquise il y a
5 ans, la moins-value est à 3 000€.
La moins-value sur un bien amortissable est toujours à court terme.
Exemple 4 : Une entreprise a acheté un matériel le 01/04/N-4 pour 50 000€, il est amorti sur
5 ans en linéaire, ce matériel est vendu le 01/10/N pour 6 000€ :
Amortissement cumulé de :
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L’entreprise va compenser les P/MV de même nature (même durée) par exemple une PV-CT
avec une MV-CT ou une PV-LT avec une MV-LT.
On considère 4 cas différents :
1. PV-CT : Cette plus-value est imposée comme un produit ordinaire (déjà en comptabilité)
Plus-value = 775 - 675, sur option, l’entreprise peut choisir de l’étaler sur 3 ans
Exemple : annexe
Soit on enlève en déduisant 3 000 pour l’étaler en réintégrant 1 000 chaque année pour 3
ans.
2. MV-CT : Cette moins-value est imposée comme une charge ordinaire (déjà en
comptabilité)
3. PV-LT : Elle est taxée au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12.80% et aux
prélèvements sociaux 17.20% (flat taxe) Il faudra opérer une déduction extra-comptable
pour pouvoir bénéficier du taux forfaitaire. Cette plus-value pourrait s’imputer sur des
plus-value LT réalisée au cours des 10 dernières années, ou sur le déficit de l’exercice.
4. MV-LT : Elle ne peut être imputée que sur les PV LT des 10 exercices suivants (elle fera
l’objet d’une réintégration fiscale
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EXEMPLE
Titres A : CUMP A
1000 × 150+600 ×140+800 × 180
CUMP A= =157 , 50 €
2 400
Titres B : PEPS B
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Chapitre 5
IS : détermination
Chapitre du résultat
5 : IS : détermination fiscal etfiscal
du résultat fiscalisation des plus-values
et fiscalisation des plus-values
professionnelles professionnelles
Les règles de détermination du résultat sont les mêmes qu’en BIC. Tout ce qui ne sera pas
expressément décrit comme étant spécifique sera soumis aux règles BIC.
Les spécificités à l’IS concernent principalement : les dividendes, les jetons de présence
(rémunération des administrateurs), les intérêts de compte courant, les plus-values et moins-
values et la taxe sur les véhicules de société.
Le résultat après impôt peut être soit mis en réserves, faire l’objet d’un versement de
dividendes avec une Flat Tax de 30%, ou investi.
Exemple :
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EXERCICE
1) La SA BÊTA verse en N un dividende de 50 000€ à sa mère ALPHA. La SA ALPHA qui détient
en pleine propriété 10% des titres de la SA BÊTA opte pour le régime des sociétés mères et
filiales puisqu’elle remplit l’ensemble des conditions légale.
Comptablement : la SA BÊTA, société mère, comptabilise un produit financier de : 50 000€.
Fiscalement, la SA ALPHA va déduire sur la ligne XA de son tableau 2058-A : 95% de 50 000€
soit 47 500€. Elle ne sera imposée que sur la quote-part de frais et charge de : 2 500€.
625
Dans ce cas, l’IS est de : 2 500× 25% = 625€, L'IS représente , soit 1,25% du dividende
50 000
perçu.
Exemple :
Dans le cas d’un abandon de créance (volonté d'une entité de renoncer à tout ou partie d'une
créance qu'il détient sur une autre) :
La SA LOMBARD est placée en redressement judiciaire. Sa situation nette négative est égale à
-80 000€. La SA MARTOT détient 60% de la SA LOMBARD. Elle décide d’abandonner une
créance de 100 000€ qu’elle détient de la SA LOMBARD.
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La norme comptable laisse une option : dans les comptes sociaux, les frais d'acquisition
peuvent, au choix de l'entreprise, faire l'objet d'une déduction immédiate en charges ou être
incorpores au prix de revient (PCG art. 213-8 et 221-1).
La règle fiscale diffère : les frais d'acquisition de titres de participation ne sont pas
déductibles au titre de leur exercice d'engagement et sont incorporés au prix de revient de
ces titres (CGI art, 209, VIl). La fraction du prix de revient des titres correspondant à ces frais
peut néanmoins être amortie sur cinq ans.
Exemples :
1) Une société possède à son actif des titres de participation qu'elle a acquis en N-10 pour
50 000 €. Il ne s'agit pas de titres de sociétés à prépondérance immobilière ou de titres
de fonds à risque. Elle cède ses titres en N pour 300 000 €.
La plus-value à long terme s'élève à 250 000€.
La société portera en déduction sur son tableau n° 2058-A un montant de 250 000€.
Cette plus-value qui relève du taux de 0% ne sera pas imposée, la société réintègrera
fiscalement une quote-part de frais et charges de 250 000 ×12% = 30 000€.
Elle paiera un IS de 30 000 ×26,5 % = 7 950 €.
7 950
Le rapport entre l'impôt payé et la plus-value est de =3 , 18 %.
250 000
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2) Au cours de l'exercice clos le 31 décembre N-4, une société soumise à l'IS a acquis des
titres de participation dans une société A pour 100 000 € et dans une société B pour le
même montant.
Elle vend au cours de l'exercice clos le 31 décembre N les titres de la société A et réalise
une plus-value de 100 000 €. Elle cède également au cours de ce même exercice les titres
de la société B mais constate une moins-value de 40 000 €.
Le montant net de la plus-value à long terme est égal à 60 000€, soit 100 000 – 40 000.
La quote-part de frais et charges, calculée sur le montant brut des plus-values de
l'exercice, s'élève à 12 000€ (100 000 × 12%).
Exemple :
Une SA comprend 8 administrateurs dont l’un est entré en fonction le 1 er juillet N. La société
emploi 160 salariés. En N, elle a versé 40 000€ de jetons de présence. La rémunération totale
versée aux 5 personnes les mieux rémunérées est de 420 000€.
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· Nombre moyen d’administrateur en N : 7 + 1 × 12 =7 ,5
420 000
· Moyenne annuelle des rémunérations : =84 000 €
5
· Montant déductible : 5 % × 7 ,5 × 84 000=31500 €
Il faut réintégrer au résultat fiscal de N : 40 000 – 31 500 = 8 500€
APPLICATION
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La SA CERAMIX est soumise à l'impôt sur les sociétés (IS) et bénéficie du régime des PME.
Son chiffre d'affaires hors taxes annuel est de 8 millions d'euros en N, il est en progression de
15% par rapport à l'année N-1.
La SA CERAMIX compte 54 salariés à temps plein. La moyenne des 10 plus grandes
rémunérations est de 46 000 € bruts et la moyenne des 5 plus grandes rémunérations est de 60
000 € brut.
L'exercice comptable coïncide avec l'année civile.
Le résultat net comptable de l'exercice s'élève à 39 692 €.
L'IS de l'exercice a été comptabilisé dans les charges.
Le chiffre d'affaires de l'année N s'élève à 8 millions d'euros, l'ensemble des opérations de
l'exercice (y compris celle concernant l'IS dû au titre de l'exercice) ont été comptabilisées.
Les points suivants sont susceptibles d'avoir un impact pour la détermination du résultat fiscal
de l'entreprise.
1) Mme TOCHE a laissé la somme de 20 000 € sur son compte courant d'associé entre le 1er
février et le 1er novembre. La SA CERAMIX lui a versé des intérêts au taux de 3%. La
limite de déductibilité des intérêts versés aux comptes courants d'associé est de 1,5%.
2) Une prime d'assurance annuelle de 1 000 € a été versée contre les risques d'insolvabilité
de ses clients.
3) La société a encaissé 4 800 € de dividendes de sa filiale BLAU dont elle détient 47% du
capital. La SA a opté pour le régime mère-fille.
4) La société a constaté une dotation aux dépréciations de 3 200 € sur ses titres de
participation GELB.
7) Dotations aux provisions pour S de l'exercice (y compris la dotation aux provisions pour
le traitement de la plus-value sur la machine-outil) : 15 000 €.
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9) 200 titres d'OPCVM ont été cédés le 11/09/N au prix unitaire de 215 €. Achetés le
15/07/N-1 à 204 €, la valeur liquidative fin N-1 s'élevait à 210 €.
10) La Société CERAMIX a abandonné une créance de 20 000 € qu'elle détenait sur filiale
GRUN afin que cette dernière retrouve une situation nette positive. L'abandon de créance a
permis de rétablir la situation nette à un montant de 3 000 €. La société CERAMIX détient
60% du capital de cette filiale et les deux sociétés n'entretiennent aucune relation
commerciale.
12) La société a cédé des titres de participations acquis 5 000€ et revendus 6 200€ en N.
La société a acquis un véhicule de tourisme 42 000€ le 01/07/N. Il est amorti sur 5 ans. La
base déductible est de 9 900€ compte tenu de ses spécificités techniques.
Les conditions sont validées, 75% de personnes physiques au moins, le capital est libéré et le
CA HT est inférieur à 10 millions d’euros : on peut appliquer le taux réduit de 15%
ANNEXE 1 :
Le taux réduit de l'IS de 15% concerne les PME :
· Dont le chiffre d'affaires hors taxe est inférieur à 10 millions d'euros
· Et dont le capital est entièrement reversé et détenu à au moins 75 % par des personnes
physiques (ou par une société appliquant ce critère).
Depuis le 1er janvier 2023, ce taux réduit s'applique sur la part des bénéfices jusqu'à 42
500€. Au-delà, le bénéfice est imposé au taux normal de l'IS soit à 25 %.
Camionnette
Aucun retraitement à mener
Il n’y a aucune distinction CT/LT, sauf en cas d’indemnités d’assurances
20000 – 14532 = 5468€
Machine-outil
Retraitement à mener car indemnités d’assurances à la suite d’un sinistre :
40 000 - 32 000 = 8 000€
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Plus-value de court terme, on réalise une déduction des 8 000 €, pour ensuite réintégrer
1
× 8 000=2 666 , 67 € .
3
Titres de participations
(150×60) – (150×50) = 1 500 €
Retraitement à faire pour les 1 500€ de PV : déduction intégrale puis réintégration de
12% dans le résultat, soit la réintégration de : 12% × 1 500 = 180 €.
2. Prime d’assurance annuelle de 1 000 €, qui correspond à une charge normale, il n’y a
pas de retraitement à faire.
3. Dividendes : On détient au moins 5%, la société a opté pour le régime mère fille, il est
possible de déduire 95% des dividendes, soit 4 800 ×95% = 4 560€
240€ à réintégrer.
4. Dotation aux dépréciations : on a passé en charge une dépréciation sur les titres de
participation. Lors de la cession la provision est comptablement déductible mais pas
fiscalement, par conséquent, on la réintègre.
3 200€ à réintégrer.
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7. Dotations aux provisions (IS) : une provision pour IS est à réintégrer car non déductible.
15 000€ à réintégrer
8. Cession de titre (OPCVM) : 200 titres d’OPCVM cédés, qui ne sont pas des titres de
participation, il n’y a pas de retraitement à faire.
9. Abandon de créance à caractère financier : charge non déductible fiscalement, que l’on
réintègre en totalité.
20 000€ à réintégrer
10. Déficit antérieur : à l’IS, les déficits sont reportables indéfiniment, par conséquent il est
déductible et va diminuer le RI.
Déduction de 6 050€.
11. Cession de titres de participation : la PV est de 6 200 – 5 000 = 1 200€, elle est à déduire
à 88% et 12% sont à réintégrer. Soit : 1 200 × 12% = 144€.
144€ à réintégrer
6.b Bénéfice :
En présence d’un bénéfice, à partir du résultat comptable on opère des retraitements pour
arriver au résultat fiscal. Ce résultat fiscal va être imposé au taux de 15% pour les PME dont
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le CA est inférieur à 10 millions, le capital est entièrement libéré et le capital est détenu à
75% par des personnes physiques.
· Si les conditions sont respectées, on imposera, pour les PME, 15% du résultat fiscal avec
une base maximale de 42 500€.
· Autrement, le résultat fiscal est imposé à 25% pour les plus grosses sociétés ou pour les
PME dont le résultat dépasse 42 500€.
Il existe une contribution sociale pour les sociétés qui payent plus de 763 000€ d’impôt :
3,3% complémentaires
6.c Déficit :
En présence d’un déficit à l’IS, ce dernier est imputable sur les bénéfices futurs :
· Sans limitation de durée
· Avec une limitation de montant de :
1 million d’euros + 50% du bénéfice supérieur à 1 million
Le report en arrière des déficits ou carry back permet d’imputer sur le bénéfice de l’année
antérieure jusqu’à 1 million de déficit.
Lorsque l’imputation sur l’exercice antérieur n’est pas totale, le reliquat peut être reporté en
avant.
Exemple :
Une société réalise un déficit fiscal de 1,3 millions. Son bénéfice N-1 était de 1,5 millions.
Quel carry back peut on faire ?
Plafond de 1 million dépassé, on impute 1 million et on reporte les 0,3 millions en avant.
Une société réalise un déficit fiscal de 1,3 millions. Son bénéfice N-1 était de 0,5 millions.
Quel carry back peut on faire ?
Plafond de 0,5 millions, on impute 0,5 millions et on reporte les 0,8 millions en avant.
Lors d’un carry back, le remboursement par les impôts n’est pas instantané. Il donne droit à
une créance fiscale qui peut être utilisée pendant 5 ans.
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· 15 mars : N-2
· 15 juin : N-1 avec régularisation en fonction du montant du premier acompte
· 15 septembre : N-1
· 15 décembre : N-1
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APPLICATION
Mme Dubreu (partiel)
Le montant de l’impôt :
01/01/N et 15/04/N+1 :
· 15/04/N+1 : Solde IS N
Solde = IS N −( Acomptes payés sur N −1 )=62 800−54 948=€
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