Sur :"L'analyse du corpus littéraire et cinématographique
A partir de la deuxième moitie du siècle précédent, la scène littéraire
s’enrichissait par un grand déferlement des théories littéraires, Sachant que les structuralistes ont développé des théories dans le domaine des sciences du langage, les littéraires n’ont pas épargné d’effort pour tenter cerner un cadre théorique qui assure une définition de cette objet instable et le saisir comme un objet intelligible. Ce qui nous intéresse le plus à ce point c‘est les apports de Julia Kristeva qui a repris les théories de M. Bakhtine et les a introduit en France. L’intertextualité ne se limite pas à ce point ; D’autres théoriciens ont encore ajouté d’autres acceptations. En effet, nous devons signaler que les théories se classent en deux catégories, l’une est restreinte l’autre extensive et pour en citer que quelques noms, on pourrait parler de Philippe Sollers, Barthes qui traite la citation, et Rifaterre qui fait intervenir la rhétorique et le renversement de la chronologie dans l’analyse des textes. Avec Gérard Genette on passe à la conception retreinte, car c’est à lui que revient le mérite d’une taxinomie qui cite toutes les relations intertextuelles. Mais l’intertextualité ne reste pas liée aux textes littéraires cela implique que même l’art en général est concerné par cette théorie. Antoine compagnon dans ses travaux de la citation, brouille les frontières entre l’art et la fiction et la réalité. Cela veut dire qu’entre littérature et cinéma la relation intertextuelle ne serait qu’une parmi d’autres champs de coexistence où l’un usurpe de l’autre, sous le nom de l’hyper esthétique. La littérature reste une source inépuisable qui assure une production éternelle pour le cinéma, sachant que le grandes œuvres littéraire adaptées au grand écran, ont tous assuré un succès parmi les grandes réalisations cinématographique. Font par leur valeur atemporelle. En effet le mythe, les histoires imaginaires les nouvelles, les récits dans tous ses types ont toujours séduits les réalisateurs et par conséquent les téléspectateurs. Parler de l’adaptation nous mène impérativement vers la comparaison entre le film et sa source d’inspiration. En effet, cette adaptation porte sur beaucoup de différences qui méritent d’être discuter en matière de divergence ou de convergence. Umberto Eco défini l’œuvre littéraire, comme une machine paresseuse qui demande un travail acharné du lecteur afin de saisir sons sens. Cette définition lié à la réception, reste un point nécessaire pour entamer notre réflexion sur la comparaison entre littérature et cinéma, car le rôle du lecteur ne serait plus le même à la visualisation d’un film, en effet, la lecture demande un effort important qui se base avant tout sur l’imagination, et au même temps la lecture porte sur la polysémie qui assure une lecture multiple de la même œuvre que même l’auteur ne les assume pas. Pour une œuvre, L’auteur ne pourrait jamais imaginer la multitude des interprétations que les lecteurs peuvent lui assigner. Cependant, la tache est moins pénible pour un téléspectateur d’un film, dans ce cas le cinéaste ou le réalisateur joueront un rôle crucial quand à l’orientation de l’attention des spectateurs, en plus de l’apport de la nouvelle technologie, la situation est plus facile d’auparavant, cette technologie se base sur l’intervention de plusieurs sens au même temps pour transmettre plus de sensation et plus d’effet du réel. D’âpres l’adage, Une seule image est révélateur plus que mille mots, cella veut dire que l’image animée ou la vidéo aura un effet plus fort pour transmettre un message qui limite toute interprétation personnelle, donc moins d’imagination que la littérature exige. De même, pour les autres effets qu’apporte la technologie pour les films, il y a dans des pays développés des cinéma doté des chaises intelligents qui sont adaptés aux films pour qu’il puissent vibrer , changer de position et surtout doté de quelques variété d’odeurs en relation avec le film , tout cela ne serait que pour le but d’assurer une émersion total du téléspectateur dans histoire. Ces effets nous font penser à la catharsis et l’effet de purgation du théâtre antique, si en ajoute les effets trois dimension, ça confirme qu’on veut avoir plus d’attention et on veut capter l’attention du spectateur, pour qu’il se détache complètement de son monde réel, une fois fait, le réalisateur aura déjà le spectateur entre ses mais et il aura la possibilité de lui inculquer ses intentions et ses idées avec toute fluidité. A ce point nous avons confirmé que le film aura un seule angle de vision que le réalisateur décide préalablement, et tout lecteur pluriel sera banni. Pour exemplifier le monde littéraire, de par sa richesse et sa variété d’idées et la créativité nous fournée beaucoup d’exemples d’adaptation qui a donné des résultats surprenant en matière de production filmique, car on produits des chefs d’œuvres Nous allons traiter deux cas d’adaptation cinématographique qui prennent sources des œuvres littéraire. Au début nous commençons par le nom de la rose d’Umberto éco, cette ouvre monumentale, qui traite une idée des nuits des temps qui revient au moyen âge. Cette période que raconte l’œuvre se passe à une période critique dans l’historie de l’Europe. En effet, entre le moyen âge et la renaissance la société commence à se débarrasser de l’église comme le seul détenteur du pourvoir vers l’ouverture au développement et l’esprit scientifique qui va obliger les moines à délaisser de leurs pouvoirs suprêmes, à partir de ce moment le pouvoir ecclésiastique ne fait plus peur comme était le cas auparavant. Dans son œuvre Umberto Eco, traite un point nodal qui est le rire comme un péché, d’ailleurs, la population, vu comme des gens inferieure, à cette époque avaient déjà dans l’habitude d’accepter cette idée sans en poser la question sur la vérité qui est communément connu comme religieuse. Cependant, le film qui porte le même nom est une adaptation, mais nous voyons nécessaire de signaler quelques points qui font la différence entre le texte et ce film. Etant donné que le scénariste fera marcher ses idées, il pourrait focaliser l’attention sur un angle tout en ignorant un autre, le texte d’Umberto Eco, perd de sa valeur littéraire en le scénarisant ; Car en le voyant sur le grand écran, la première remarque est en relation avec les actions, qui dominent le film et ceci a affecté l’histoire elle-même. Car au lieu de prendre conscience du grand changement qu’affecte cette période, nous trouvons devant une histoire qui narre au style de curiosité et une succession d’actions. Et une série de poursuites et une série de tueries qui ne font plus attirer le téléspectateur vers la scène que le contenue, à la façon de tourner le film que l’histoire elle même. Au lieu de focaliser l’attention du sur le rôle des hommes de l’église qui veulent proclamer des lois qui n’ont pas de relation avec la religion à cette époque-là, le film laisse cette scène à la fin de ses scènes comme si ce n’est pas un point nodal de l’histoire. Pour un deuxième cas d’adaptation, nous voyons important de citer le cas de Madame Bovary, de Gustave Flaubert, paru durant la fameuse année 1857, le choc se sent dès la première réception de l’œuvre. Flaubert a choqué le publique pas une écriture nouvelle à ce moment là et par le style d’écriture, qui se base sur l’écriture au style indirect libre et l’utilisation du pronom personnel indéfini ‘on’. A la parution de cette œuvre, il y’avait une autre œuvre qui traitent du même sujet, qui est l’adultère au milieu rural, c’est le roman de Ernest Feydeau qui se nomme Fanny. Ce dernier passe à l’oubli alors que celle de Flaubert devient un chef d’ouvre. Nous avons cité l’exemple passé pour dire que l’importance de l’œuvre réside avant tout sur le point de déjouer l’horizon d’attente du publique, alors que, son adaptation cinématographique a complètement changé le contenue de l’œuvre en le déviant ainsi de son but initiale. En revanche, nous somme pas la pour remettre en question la valeur du film ni sa porté esthétique, nous voulons signaler que la période de parution du film diffère de celle de l’œuvre, si le publique est choqué par la nouveauté et par le sujet tabou à l’époque ; ce n’est plus le cas maintenant. De même le film porte sur les événements et actions qui émanent de histoire mais la focalisation du cinéaste fait orienter le téléspectateurs vers un point contre un autre, par exemple dans le roman Flaubert a essayé de nous raconter l’historie d’Emma qui se trouve influencée par ses lectures romantiques que la réalité n’a pas assuré , plus précisément en se mariant avec Charles. A la différence du film, les actions se base sur la scène, les gestes que l’idée elle-même, on sent que l’auteur ne fait pas l’éloge de la nouveauté d’écriture car le publique n’est plus le même, en plus de son intérêt aux actions elle mêmes que histoire dans sa généralité. Parlant maintenant d’un autre point, il s’agit du facteur temps qui joue un rôle très important. De là, et pour parler de madame Bovary ou des textes littéraire en général. On pourrait dire que la lecture prend plus de temps que le film, car ce dernier résume toute une histoire en deux heures, cela ne serait que nuisible pour histoire qui perd tout sens de curiosité qui fait travailler l’imagination et déjouer les horizons d’attentes. En effet, parler il faut parler du temps de la lecture qui assure du plaisir durable, et il nous aide à vivre l’histoire comme en étant l’un des ses personnages. A la fin de notre résumé, nous pouvons ajouter que l’adaptation porte sur une diversité de méthodes, si un auteur choisi une adaptation d’une historie dans la forme la plus simple ; le réalisateur serait obligé de suivre quelques traits qui l’obligent à ne pas trop intervenir. Alors que, si l’adaptation est libre le cinéaste aura plus de liberté et plus de choix à déjouer les avènements. Alors qu’il serait encore intéressant de citer d’autres variétés comme la parodie à l’exemple des scary moies ou les dessins animés qui ont caricaturés beaucoup de personnes politique à l’exemple de Donald Tramp dans les simpsons.