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L'OMS estime à plus de 75% l'augmentation mondiale du nombre de cancers détéctés

dans les deux prochaines décennies


L'hyperthermie magnétique, et plus généralement l'idée de faire pénétrer
des nanoparticules ou des
nanotubes dans des tumeurs pour les chauffer sélectivement sous l'action de
champs électromagnétiques,
n'est pas nouvelle. On sait que presque toutes les cellules, qu'elles soient
normales ou cancéreuses, commencent
à mourir lorsque leur température s'élève au-dessus de 43˚C. Il n'y a que des
organismes extrêmophiles, comme
certaines bactéries vivant au fond des océans, qui peuvent tolérer des températures
au moins deux fois
plus élevées.
L’hyperthermie magnétique = une branche de la thermothérapie, basée sur l’émission
de chaleur dans l’environnement
tumoral par l’intermédiaire de particules magnétiques nanométriques en présence
d’un champ magnétique alternatif.

Elle peut être naturel, mais dans la majorité des cas elle nécessite une
intervention médicale pour faciliter la guérison.
Cette intervention peut se faire soit en procédant à la greffe ( comme procédure de
transplantation la plus fréquente ) ou en utilisant des biomatériaux synthétiques.
L’autogreffe = la procédure chirurgicale par excellence de transplantation osseuse
au cours de laquelle le greffon et le site d’implantation sont issus du même
individu
L’allogreffe = Elle fait référence à un transfert du greffon entre deux individus
d’une même espèce, mais génétiquement différents
La 2éme méthode en utilisant des biomatériaux synthétiques :
Biomatériaux synthétiques = matériaux non vivants conçus pour interagir avec les
systèmes biologiques pour favoriser la régénération ou le remplacement de tissus
endommagés

Métaux et alliages métalliques = la première génération d’implants à usage


orthopédique, ils servent à fixer les fractures et à stabiliser la structure
osseuse du corps humain , grâce à leurs excellentes propriétés mécaniques et leur
haute résistance à la corrosion en milieu biologique

L'hydroxyapatite, un composant minéral de la structure osseuse, est souvent


combinée avec des polymères tels que le poly(acide lactique) (PLA) ou le
poly(glycolique) (PGA) pour créer des composites utilisés dans les implants osseux.

Limitation de possibilités de mise en forme du fait de la très haute température


C’est un nouveau matériau de revêtement qui sera utilisé dorénavant pour les
implants dentaires

Les nanoparticules désignent des particules dont la taille se situe à l'échelle


nanométrique, généralement entre 1 et 100 nanomètres,
Dans ce cas on procède à L’hyperthermie magnétique comme etant une thérapie qui
consiste en la destruction de cellules cancéreuses grâce à la chaleur produite par
une source magnétique.

Au début il est obligatoire d’extraire toute masse tumorale par une intervention
chirurgicale, par la suite vient l’étape de l’implantation du matériau
multifonctionnel à savoir « Nanoparticules magnétiques et bioactives » ensuite il
va y avoir le traitement par hyperthermie magnétique pour s’assurer de la
destruction complète des cellules cancéreuses, finalement la minéralisation dans le
défaut osseux grâce à la propriété bioactive des particules ( régénération )
La synthèse des verres bioactifs peut se faire par deux voies:
Et vue les limitations associées à la technique de synthèse par fusion dans la mise
en forme et dans le fait de la très haute T. Donc, la synthèse des bioverres se
fait par voie Sol-Gel ce qui leurs renvoient une haute ductilité, une faible
élasticité et une grande résistance mécanique en plus du rendement supérieur de
formation d’hydroxyapatites qui les rendent plus bioactifs.

Alors le protocole de synthèse est le suivant: Le procédé se fait en 3 étapes:


L’hydrolyse, la condensation et le recuit.
Le choix du précurseur est nécessaire dans le but d’obtenir un système bioactif.
Dans notre cas, on choisit les dérivés du Ca. A coté d’autre réactifs (comme
l’ammoniaque, l’hydrate de nitrate de Ca en milieu basique NaOH) pour favoriser la
cinétique de la réaction de condensation par rapport à l’hydrolyse.
Après le séchage, un recuit au-delà de 400°C permet la diffusion du calcium dans
le réseau vitreux.

Passant maintenant aux nanoparticules magnétiques qui sont synthétisés par co-
précipitation des sels métalliques en 2 étapes et en présence de la soude.
Le floculat anionique de nanoparticules de magnétite est dispersées dans de l’acide
nitrique HNO3 puis oxydée en maghémite par ajout d’une solution de nitrate ferrique
Fe(NO3)3. Puis on obtient un floculat cationique de nanoparticules de maghémite. Et
après lavages, les nanoparticules obtenues sont dispersées dans l’eau.

Ces nanoparticules synthétiques ont une diversité de fonctionnalité dans la


biomédecine, on peut les trouver dans:

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