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M
ANNEE UNIVERSITAIRE 2022-2023
Objectifs :
Comprendre :
Connaître :
Programme
L’espace maritime est défini comme un système géographique dont la finalité consiste à relier
les espaces continentaux. Le transport par mer est donc un instrument privilégié des échanges
internationaux et a connu plusieurs résolutions pour s’adapter au fil du temps à
l’environnement des échanges.
La conteneurisation est sans doute l’une des résolutions les plus marquantes du transport
international. Elle consiste à transporter les marchandises à l’aide des conteneurs.
Notre cours qui s’intitule : « Gestion d’un Terminal à conteneur » trouve tout naturellement
son intérêt à une époque où le transport des marchandises par conteneur est devenu banal et
où tout ou presque se met en boîte. Toutes les marchandises qui doivent voyager sur des
longue distances en dehors des vrac et des liquides sont aujourd’hui empotées dans des
conteneurs.
De plus, depuis plusieurs années, le Gabon, notamment le port d’Owendo est doté d’un
Terminal à conteneur. Un second terminal à conteneur vient d’être inauguré le 14 Août 2017.
La gestion et l’exploitation des Terminal à conteneur nécessitent une connaissance, une
maîtrise et une importance marquante.
Le conteneur est un engin de transport, conçu pour contenir des marchandises en vrac ou
légèrement emballées, spécialement en vue des les transporter sans manipulation
intermédiaire ni rupture de charge, par un moyen de locomotion quelconque ou la
combinaison de plusieurs d’entre eux.
2°) Caractéristiques
Les conteneurs peuvent être classés selon leur taille ou selon leur usage.
Les plus utilisés demeurent les 20’, 40’ et 40’ High cube.
Les conteneurs routiers : ils sont appelés flexi-vans ils sont transformables en remorques
routières, munis d’un essieu. On trouve des remorques routières susceptibles de transporter
deux (2) remorques routières, munis conteneur de 60m 3. Elles permettent d’effectuer des
trafics de porte à porte par conteneurs complets.
Les conteneurs ferroviaires : ils ont une ouverture latérale et sont posés le plus souvent sur un
wagon plat.
Les conteneurs maritimes : il existe des conteneurs en acier, aluminium ou contre-plaqué, dit
de « 20 pieds » ou de « 40 pieds ».
Les conteneurs spéciaux : ils permettent à des marchandises très particulières d’être
conteneurisables. Il s’agit par exemple :
- Des TC dry
- Des TC ventilés
- Des TC Reefers
- Des TC flat
- Des TC citernes
- Des TC bulks
- Des TC open top…
- ISO 668 ;
Conteneurs Standards
20 Pieds : 40 Pieds :
Dimensions Dimensions
extérieures : extérieures :
6.06m x 12.19m x
2.44m x 2.44m x
2.59m 2.59m
Dimensions Dimensions
intérieures : intérieures :
5.90m x 12.03m x
2.35m x 2.35m x
2.40m 2.39m
Volume : 33 Volume : 67
Poids à vide : Poids à vide :
2 300kgs 2 300kgs
Poids Poids
maximum : 28 maximum : 26
000 kgs 000 kgs
Dimensions Dimensions
extérieures : extérieures :
12.19m x 13.72m x
2.35m x 2.44m x
2.90m 2.90m
Dimensions Dimensions
intérieures : intérieures :
12.03m x 13.58m x
2.35m x 2.35m x
2.70m 2.70m
Volume : 70 Volume : 82
Poids à vide : Poids à vide :
4 250kgs 4 110kgs
Poids Poids
maximum : 26 maximum : 29
000 kgs 600kgs
Conteneurs Spéciaux :
Dimensions Dimensions
extérieures : extérieures :
6.06m x 2.44m 12.19m x
x 2.59m 2.44m x 2.59m
Dimensions Dimensions
intérieures : intérieures :
5.90m x 2.35m 12.03m x
x 2.39m 2.35m x 2.59m
Volume : 33 Volume : 70
Poids à vide : 2 Poids à vide : 4
300kgs 250kgs
Poids Poids maximum
maximum : 26 : 28 000kgs
000kgs
Dimensions Dimensions
extérieures : extérieures :
6.06m x 2.44m 12.19m x
x 2.59m 2.44m x 2.59m
Dimensions Dimensions
intérieures : intérieures :
5.89m x 2.35m 12.09m x
x 2.39m 2.35m x 2.59m
Volume : 33 Volume : 70
Poids à vide : 2 Poids à vide : 4
300kgs 250kgs
Poids Poids maximum
maximum : 26 : 28 000kgs
000kgs
20 Pieds : 40 Pieds :
Dimensions Dimensions
extérieures : extérieures :
6.06m x 2.44m 12.19m x 2.44m x
x 2.59m 2.90m
Dimensions Dimensions
intérieures : intérieures :
5.45m x 2.29m 11.04m x 2.25m x
x 2.20m 2.20m
Volume : 27 Volume : 54
Poids à vide : 3 Poids à vide : 5
100kgs 800kgs
Poids Poids maximum :
maximum : 23 26 000 kgs
900 kgs
L’Organisation Internationale de Normalisation (I.S.O.) a codifié sous les normes ISO 668 et
ISO 1496 la construction des containers. En fonction des besoins, il est apparu une gamme de
types de conteneurs adaptés aux diverses marchandises transportées.
Cod
Désignation Type de conteneur Exemple
e
BLK Bulk Conteneur pour vrac sec 20’’BLK
DV Dry van ou DC (Dry cargo) Conteneur pour cargaison sèche 20’’DV
Conteneurs plates-formes sans
FLT Flat ou PL (plate-forme) 40’’PL
parois d’extrémité.
Flat rack ou FB ou PF (plate- Plate-forme avec 2 parois
FR 20’’FR
forme) d’extrémité rabattables
GP General purpose Conteneur à usage général 20’’GP
HC High cube Conteneur High Cube 20’’HC
Conteneur demi-hauteur (4 pieds de
HH Half height 20’’HH
haut)
HT Hard Top Container Conteneur à toit ouvert High Cube 40’’HT
OS Open side Conteneur à cotés ouverts 20’’OS
OT Open top Conteneur à toit ouvert 20’’OT
ou RE ou RC (Reefer
RF Conteneur réfrigéré 20’’RF
container)
RH Reefer high cube Conteneur réfrigéré High Cube 20’’RH
TK ou TC (Tank container) Conteneur citerne 20’’TK
ou VT ou VC (Ventilated Ventilé mécaniquement et protégé
VH 20’’VH
container) contre la mouille
HC = High Cubes : ce sont des conteneurs de mêmes dimensions de base que les conteneurs
DRY standards. Mais ils offrent 1 pied supplémentaire d'espace de chargement. Les
conteneurs HC sont utilisés pour accueillir de grands colis, volumineux mais peu dense.
Il était jusqu’en 1996 un code de 4 chiffres. Il compte toujours 4 caractères - taille (2 chiffres)
- type (2chiffres), mais peut maintenant être alphanumérique. Le premier caractère indique la
longueur du conteneur, le deuxième la largeur, les troisième et quatrième caractères indiquent
le type de conteneur.
Son principe consiste à soumettre la fabrication de tout type de conteneur à une procédure
d’agrément par une société de classification reconnue par l’administration maritime. Le texte
de référence en la matière est la Convention Internationale sur la sécurité des Conteneurs
(CSC) de 1972.
Pour être agréé, un conteneur doit satisfaire à certains essais : gerbage, levage, sollicitations
transversales et longitudinales, pressions sur les parois, étanchéité. Si les essais sont
conformes, il est apposé une plaque d’agrément, la plaque CSC. Le conteneur devra subir
avant 5 ans puis tous les 30 mois au plus un examen approuvé.
Autres marquages : les masses de charge, diverses autres plaques (Société de classification,
plaque propriétaire, agrément douanier).
- Un envoi H/H (House to House) se fait de domicile à domicile. Mais, ce terme est
imprécis et sa signification varie dans le monde. Il n’est pas forcément acheminé en
terrestre par le transporteur.
- Un envoi P/P (Pier to Pier) est LCL-LCL entre deux contres de groupages. La mention
« member line to stuff and to strip » peutpréciser les roles.
- Le carrier haulage se différentie par le fait que seules les opérations d’empotage et de
dépotage sont à charge de l’expéditeur et du destinataire.
3°) inconvénients
L’acquisition et l’entretien des conteneurs est onéreux. Les empotages et les dépotages sont
encore parfois mal faits faute de formation adéquate. Les ports de certains pays en voie de
développement sont encore sous équipés.
1. Le choix du conteneur
Le choix du conteneur est dicté par les informations données sur la nature des produits
à transporter et les conditions dans lesquelles ils doivent être transportées (les risques
que présente la condensation, une programmation erronée de la température
prescrite…). La clarté et la précision de ces informations permettent un choix adéquat
du conteneur à utiliser.
Le contrat entre le chargeur et le transporteur maritime doit être précis quant aux
caractéristiques du matériel requis par le chargeur en fonction de la nature des
marchandises.
Lorsque le conteneur est fourni par le chargeur lui-même (soit qu’il lui appartient, soit
qu’il est loué), ledit chargeur est responsable de la qualité du conteneur utilisé ; il lui
appartient de le vérifier à chaque voyage.
b) Examen extérieur du TC
Les constatations faites, comparées avec celles portées sur le document de prise en
charge donnent un premier élément d’appréciation sur l’état du TC offert.
c) Examen intérieur
En définitive, les éléments à retenir avant toute opération d’empotage sont les
suivants :
4. L’opération d’empotage
a) Plan de chargement
b) Positionnement du TC
Si le TC demeure sur sa remorque pour y être empoté, des précautions doivent être
prises, auxquelles doit veiller le chargeur :
- Les freins du véhicule doivent être serrés, les roues doivent être classées ;
- Une remorque dételée ne doit pas reposer sur ses béquilles uniquement ; il faut
disposer à l’avant, soit des palettes solides, soit des jambes métalliques
appropriées.
Si un engin élévateur est utilisé, il faut s’assurer que le plancher du TC peut supporter
le poids de l’élévateur et de sa charge.
Il faut repartir le poids de la charge uniquement sur la plus grande surface possible du
plancher.
Dans le cas des colis non homogènes, le colis le plus lourd doit être au milieu.
Dans tous les cas, la charge maximale doit être de 1,3T/m3 pour les TC standard.
Les conteneurs contiennent des éléments pour le saisissage : les boucles ou les
anneaux d’amarrage, réparties de chaque côté du TC, en bas et en hauteur.
II – L’empotage au Terminal
1. Plombage du TC
Après avoir empoté les marchandises dans le TC et s’être assuré, avant la fermeture
des portes que la manœuvre de celle-ci n’est pas entraver par le chargement, il est
recommandé de plomber le TC.
Des pièces soudées, dans lesquelles viennent se bloquer les poignées des portes,
articules sur les crémones, permettent de fixer un plomb.
Les conteneurs doivent être scellés dès qu’ils se trouvent à l’extérieur d’un dépôt
privé. Toutes les sortes de scellés ne sont que des témoins de douane obligatoires s’ils
sont posés correctement et au bon endroit : crémone gauche de la porte droite et
crémone droite de la porte gauche.
Ils doivent couvrir toutes la surface du plancher du TC afin que le flux d’air froid
traverse.
Les marchandises non conditionnées en cartons doivent être disposées dans les TC de
manière à obliger le flux d’air à passer au travers de celles-ci.
- Contrôler les documents afin de vous assurer que les marchandises que l’on
vous présente, vous sont bien destinées ;
- Vérifier l’état des marchandises
- Vérifier si le nombre et marques de colis correspondent aux indications de la
liste de colisage (packing list)
Il faut :
- Vérifier l’état du plomb et émettre les réserves en cas de traces d’effraction et
dans le cas d’un plomb différent.
2. Prise de réserves
2.1. En cas de dommages apparents
- Arrêté le dépotage ;
- Prendre des photos ;
- Laisser les marchandises dans les emballages ;
- Prendre des réserves précises sur le bon de livraison.
Avant de les transporter, les conteneurs doivent faire l’objet de manutention, c'est-à-
dire de transfert, déchargement et chargement. Pour manutentionner les conteneurs, on
utilise des matériels spécifiques.
il a pour fonction essentielle, de monter les dossiers des navires annoncés, de préparer
les escales, d’exécuter les opérations de débarquement et d’embarquement sur les
navires, d’établir un rapport d’escale en fin d’opérations, le tout couronné par le
montage du dossier facturation. Ce service est dirigé par un chef de service
manutention bord et regroupe :
- Les superviseurs ;
Elles sont organisées par le service manutention bord, appuyé par la Direction
d’Exploitation et exécuté par l’équipe de l’acconage.
Les pointeurs quai ont pour rôle essentiel d’enregistrer tous les conteneurs embarqués
ou débarqués ou déplacés et leur état d’avaries.
Les pointeurs bords pointent tous les conteneurs en fonction de leurs destinations et de
leur position sur le navire.
2. La manutention terre
Elle concerne l’ensemble des opérations depuis le dépôt du conteneur à quai ou sous
palan jusqu’au gerbage au terminal ou au parc à conteneur.
Pour manutentionner les conteneurs, on utilise les engins lourds et les engins légers de
manutention.
Ils ont pour but de permettre à une main d’œuvre peu nombreuse d’effectuer dans les
meilleures conditions de commodité et avec le minimum d’effort un travail
qu’exigerait dans le temps une main d’œuvre nombreuse.
Les conteneurs sont ainsi disposés suivant un plan universel dans les baies selon qu’il
s’agisse de la cale ou du pont, on dit qu’ils sont en pontés. Ces navires spécialisés
emportent des conteneurs de 20’, 40’… on trouve de plus en plus des conteneurs de
45’.
Jusqu’en fin 2012, les plus grand porte-conteneurs en service, tous opérés par le
numéro 1 mondial de la ligne régulière, Maersk line, affichaient une capacité de 15000
EVP. Mais l’année 2013 a marqué une nouvelle étape dans cette surenchère (la course
au gigantisme). De nos jours, nous avons des navires porte-conteneurs de 19100 EVP,
19224 EVP.
Un Terminal à conteneur est une zone aménagée pour réceptionner, stocker et livrer
les conteneurs. Il est configuré en parcs :
On y trouve également :
Ils ont à charge les manutentions bord et terre sur les Terminaux à conteneurs.
- Ventilés ;
- Open Top :
- Plate-forme ;
- Reefers ;
- Citernes ;
- Etc…
Dans l’exercice de leurs fonctions, les Agents d’exécution sont soumis aux exigences
des normes de construction des conteneurs.
Ainsi, deux types d’opérations de manutention sont réalisés sur les terminaux à
conteneur :
Les agents manutentionnaires commis à ces différentes opérations ont pour noms :
- Les treuillistes : ils exercent à bord du navire porte-conteneur.Leur rôle est
d’activer les grues ou les portiques et de les orienter vers les conteneurs à
débarquer ;
- Les Dockers : ils sont portés à bord et à quai. A bord, ils sont chargés de fixer
les extrémités des spreaders ou grues aux conteneurs d’une part, et d’orienter
vers le quai les grues pour y déposer les conteneurs, d’autres part. une fois à
quai, les conteneurs seront libérés des spreaders par les dockers ;
- Les contremaîtres : ils ont à charge l’encadrement des équipes mises en place
aux fins d’optimiser la célérité des opérations bord et terre ;
- Les bay planners : ils exercent à bord des navires porte-conteneur ; on les
retrouve aussi sur les Terminaux à conteneurs. Leur rôle consiste à indiquer ou
allotir précisément le conteneur dans le navire (les cales ou bay, la portée ou
deck), et ce suivant le plan d’embarquement. Ainsi, ils remplissent les fonctions
de suivi des mouvements des conteneurs notamment leur préhension par les
grues ou les portiques et leur allotissement réel dans le navire ;
- Les Dockers : à quai comme à terre, ils sont commis aux tâches de
positionnement des conteneurs sur les camions ou les engins de transfert vers
les parcs ; ils s’occupent des opérations d’arrimages et autres avant le transfert
proprement dit ;
Tout contrat de manutention prend en compte la nature des opérations. Ainsi, des
clauses spécifiques font partie de la rédaction de l’acte du contrat final. La clause
définissant l’objet du contrat fera état de l’obligation pour l’entrepreneur de s’acquitter
des tâches à caractère juridique.
Dans l’exécution du contrat, il existe certaines obligations qui lient les parties. Ainsi,
le chargeur doit faire accomplir les formalités administratives pour l’embarquement, le
transporteur ou le destinataire a l’obligation d’informer l’entreprise de manutention
pour qu’elle puisse effectuer les opérations dont elle a la charge. Le manutentionnaire
doit obtenir de son transporteur, le plan de chargement du navire.
Les prestations réalisées au sein d’un terminal à conteneurs intègrent les différents
maillons de la chaîne des manutentions :
- La manutention bord
- La manutention terre
- Le transfert à quai
- Le transfert sur parc
- L’entreposage
- Le gerbage
- Et la livraison aux ayants droits.
La coordination des opérations portuaires est une série d’action synchronisée à finalité
économique. La manutention des navires porte-conteneur est un système.
Les opérations de manutention bord sont très stratégiques. Moins elles sont
coordonnées ou supervisées, plus l’armateur ou l’exploitant des navires devra des
redevances à l’administration portuaire d’une part et à la structure de manutention
d’autres part.
Le shifting est une manutention indirecte. Il a lieu via quai ou bord. Dans le premier
cas, le quai sert de ‘’pont’’pour le transfert du conteneur d’une calle à une autre ou
d’un panneau à un autre. Dans le deuxième cas, le transfert du conteneur se fait à
l’intérieur d’une même calle sans passer par le quai. Le shifting via quai ou à bord en
somme est une opération de manutention dont la finalité est de regrouper ou de
localiser les conteneurs avant leur déchargement. De plus, le déchargement des
conteneurs est entamé des panneaux, et progresse vers l’intérieur des calles.
Quand votre container est embarqué sur un navire porteur, il n'est pas mis n'importe
où, il y a un classement pré-établi, d'abord en fonction de sa taille, 20 ou 40 pieds, en
tenant compte de son poids, sans oublier le port de destination car un tel navire qui
traverse l'océan Atlantique ne vient pas qu'en France même si la France est sa première
escale depuis les USA, et ça vous semble très compliqué…
Nous allons donc commencer par découper le navire dans le sens de la longueur, en
partant de la proue (avant), vers la poupe (arrière) sachant que suivant sa longueur il y
aura plus ou moins de "tranches" ou Bays, vers l'arrière du bateau.
Chaque tranche est située au-dessus ou en dessous du pont, ça dépend aussi de la taille
du navire, on en reparlera lors de la coupe transversale.
la première remarque qui vous sautera immédiatement aux yeux sont les numéros pairs
et impairs, les numéros pairs sont réservés aux containers de 40' (pieds) qui bien
entendu prennent la place de 2 container de 20 pieds, et les numéros impairs sont pour
les container de 20' (pieds).
notez que tous les châteaux ne sont pas toujours au même niveau, ils peuvent être plus
en arrière ou plus en avant sur la bateau, le château est la partie où se tient le poste de
pilotage, les cabines, en fait la partie où vivent les hommes d'équipage et les passagers
car en effet chaque porte containers peut comme tous les cargos embarquer quelques
passagers, ce genre de navire transporteur fait partie de la catégorie des cargos. La
salle des machines est en arrière du bâtiment, commençant en général sous le château.
cette découpe varie aussi suivant la taille du bateau car elle intervient sur le nombre de
boites alignées horizontalement dans la largeur (Row), suivant l'emplacement (centre,
avant ou arrière) mais aussi dans la hauteur, ou l'étage, c'est à dire le niveau des boites
empilées les unes sur les autres (Tier).
prenons l'exemple ci-dessous de la bay numéro 42 qui peut comporter des containers
de 40 pieds ou 20 pieds, dans ce cas la baie change aussi de nom, avec le numéro
précédent 41 et le numéro suivant 43 (rappel des nombres impairs pour les containers
de 20 pieds), ça complique un système pourtant très simple et très logique, regardez
plutôt le schéma ci-dessous, vous comprendrez beaucoup mieux. La colonne (Row)
rouge est celle située au centre du navire, elle porte toujours le numéro 00.
Dans le second niveau (Tier2 en pontée), les containers sont accrochés dans les racks
avec des barres de maintien prises en croix sur leurs angles supérieurs. Dans le
troisième niveau (Tier3 en pontée), les barres en croix sont prises sur les pieds des
containers. Sur tous les niveaux (Tiers) les containers sont arrimés les uns aux autres
par leur soubassement, le mieux est encore de vous mettre des photos.
La Société des Terminaux des Conteneurs du Gabon en abrégé STCG est située au
port d’Owendo, banlieue de Libreville. Elle est née de la volonté du Chef de l’Etat, son
Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA qui précédait au lancement officiel des
travaux du projet d’élargissement de la zone portuaire en août 2007.
La STCG est une société anonyme au capital de 4 020 529 076 FCFA. Elle a
l’exclusivité de la gestion de la manutention bord et terre des conteneurs débarqués et
embarqués au port d’owendo pour une durée de 20 ans. Elle mène ses activités au port
maritime d’Owendo et au port sec de Franceville situé à 700km de Libreville. Elle fait
partie du groupe Bolloré et a été constituée en partenariat avec le groupe SV, SNAT,
NECOTRAS (GETMA).
STCG opère sur le terminal d’Owendo avec un effectif actuel de 208 personnes (Cf.
fig. n°1 sur les effectifs de la STCG, ci-dessous), 9 Reachsteackers 45tn, 3 chariots du
type Svectrucks (16tn), 14 Terberg, 11 remorques et divers matériels ; Grues GPM.
I – Activités de la STCG
1 – La Manutention bord
En matière de logistique portuaire, on entend par manutention Bord l’ensemble des
opérations de déchargement ou de chargement des navires.
C’est une activité qui se fait en terre-plein, elle consiste à charger ou décharger des
marchandises qui feront l’objet d’un stockage, d’un pré-acheminement ou encore du
post-acheminement.
Elle gère le circuit des conteneurs après déchargement ou avant le chargement sur les
différents parcs (parcs import, parc export, parc vide).
Les conteneurs sont stockés dans des conditions et normes sécuritaires. Cette
marchandise est par la suite chargée dans des tracteurs routiers par des acconiers qui
sont chargés de les livrer aux clients extérieurs dans les camions remorques après les
différentes transactions administratives et techniques. Dans le même parc, le service
entretien assure la maintenance préventive et curative des équipements de la société
STCG.
3 – Objectifs de la STCG
Au regard des fonctions dévolues au terminal, celui-ci devrait être subdivisé en : Une
zone import, une zone export, une zone des vides, une zone des TC spéciaux, une zone
d’inter change route-fer, une zone spécialisée pour la réparation et le lavage des TC. Il
faut également des hangars CFS (conteneur Freigth station : Centre de groupage et de
dégroupage). Un Terminal à TC ne va qu’avec la présence qu’une guérite (porte de
contrôle) et un bâtiment administratif.
IV – Le marquage au sol
Il est absolument nécessaire et important que les différentes zones soient matérialisées
au sol et fassent l’objet d’une visibilité permanente.
Le parc import pleins, est chargé de gérer les stocks destinés à l’importation. Dans la
situation d’importation, quand un navire arrive au terminal, les conteneurs importés
doivent être déchargés par les portiques de quai. Ensuite, ils sont placés sur des
(TEUS) qui vont les amener jusqu’aux zones de stockage. Après un certain temps, les
conteneurs quittent les zones de stockage pour livraison chez le client final et ils sont
transportés par les camions ou d’autres types de transport terrestre comme les trains.
Le parc export, gère les conteneurs destinés à l’exportation. Les conteneurs destinés à
l’exportation arrivent au port par camion, sont stockés par navire, par armement et par
destination dans les travées réservées. Après une certaine période, les conteneurs sont
retirés des piles avec les portiques de cour (STEACKER PPM) et sont transportés 24h
avant accostage du navire par les véhicules (REMORQUE encore appelé TUG) vers
les quais où ils sont prélevés par des portiques de quai (GOTT WALD) et chargés sur
les navires.
Sa capacité de réception en conteneurs est d’environ 1600 TEUS et est divisé en trois
zones : (E,H,G). La zone e va de la travée E01 à E09, la zone H va de la travée H01 à
H12, la zone G va de la travée G01 à G09, où sont stockés tout genre de conteneur par
navire, par armement, par destination, selon le type d’iso, la taille (22G1 pour les 20
pieds, 40G1 pour les standards et 45G1 pour les High cube) et le type de conteneurs
(Flattes, Dry, Open top, High cube, Citerne etc…) et la zone U où sont stockés les
conteneurs des acconiers et des autres parcs selon la taille et le type iso.
Le parc vide, est chargé de gérer les stocks des conteneurs vides destinés à
l’exportation et à l’importation. Les conteneurs destinés à l’exportation arrivent au port
par camion et par train. Après déchargement des conteneurs sur wagons s’agissant du
train, sont stockés par type iso et par armement dans les travées réservées. Après une
certaines période, les conteneurs sont retirés des piles avec des grues de cour
(STEACKER familièrement appelé PPM) et sont transportés 24h avant accostage du
navire par les véhicules (REMORQUE encore appelé TUG) vers les quais où ils sont
Les équipes fonctionnent par rapport à un programme bien établi appelé programme
des parcs pointeurs. Les programme est constitué de deux équipes A et B, et les
journaliers. Les équipes pointeurs travaillent par rotation pour tous les parcs. Le
programme de rotation est fait tous les jours à 16H30 par le Chef parc pointeur lors de
la réunion d’exploitation en fonction de l’ampleur des activités du lendemain. Cette
rotation peut se faire de la façon suivante : si l’équipe a travaillé cette semaine alors,
l’équipe B travaillera la semaine suivante. Les journaliers ne peuvent travailler que si
l’un des pointeurs de l’équipe choisie est absent car la priorité est aux embauchés. Les
équipes sont déjà constituées car il y a un programme des pointeurs parcs et un
programme des chauffeurs engins.
Le Teklogix portable ou embarqué : c’est un appareil utilisé par les pointeurs dans
un terminal à conteneurs. Son rôle est de recevoir, accepter les missions envoyés par
les planificateurs, allotir les conteneurs dans les travées, connaître la position physique
d’un conteneur dans le parc etc.
Il s’avère donc nécessaire qu’une gestion efficiente d’un terminal à conteneur exige
l’existence d’une salle de contrôle informatisée afin de coordonner tous ces domaines
d’information.
a- Importance et contribution
Le système de gestion de l’info dans un terminal à conteneur repose sur un système
d’information soigneusement mis au point. Pour ce faire, ce système doit être capable
de fournir les prestations suivantes :
- Enregistrer sur une fiche ou tout autre support le TC se trouvant sur le parc ou
sur le point d’y arriver ;
- Fournir tous les renseignements aux usagers du port sur la situation du
conteneur, notamment le positionnement… cela n’est possible que si et
seulement si le système d’info lui-même repose un principe sacro-saint qui est :
« que tous mouvements de conteneur doit être précédé d’une prescription
écrite et que le système doit être mis à jour le cas échéant ».
Par le passé, on n’a exploité avec succès le système d’info dans les terminaux de
façon manuelle par le biais de la carte ‘’T’’. Cependant, avec le développement du
trafic et de la technologie, aujourd’hui on utilise une gestion informatisée par le biais
de l’administrateur. Toutefois, le plus important pour nous gestionnaires des terminaux
ou des parcs à conteneurs, est d’avoir une salle de contrôle bien équipée, travaillant en
étroite relation avec le service programmation. Cette salle de contrôle sera chargée de
On peut voir de la salle de contrôle, toutes les activités qui se déroulent dans le
terminal.
Elle doit être en mesure de fournir toutes les informations sur les conteneurs. Elle doit
également permettre de localiser et d’identifier les conteneurs sur le terminal mais
surtout, elle doit permettre de décider de l’espace à attribuer dans le terminal pour les
conteneurs d’exportation ou d’importation. D’une façon générale, c’est dans la salle de
contrôle que l’on veille à programmer une exploitation efficace et sans interruption des
conteneurs sur le parc.
d – La Fiche du TC
La gestion de l’info a aussi un lien étroit avec la livraison sur le Terminal. En effet,
pour qu’une livraison se fasse, il faut que la salle de contrôle soit 8saisie à travers le
déroulement ci-après :
- Il faut une présentation des documents de livraison au portail d’entrée ;
- La sortie de la fiche du TC pour obtenir son emplacement de gerbage sur le
Terminal ;
- L’émission du bon ou de l’ordre de mouvement du TC ;
- La position du véhicule dans la zone du gerbage.
La plupart des Terminaux à conteneurs sont opérés par des sociétés privées.
S’agissant du Terminal à conteneurs du port d’Owendo, il est géré par la STCG, qui a
signé un contrat de concession avec l’autorité portuaire pour une durée de 20 ans.
La propriété privée des terrains est donc très rare, la puissance publique restant
propriétaire foncier du domaine portuaire.
Tous les Terminaux à conteneurs ou presque sont munis d’un logiciel qui permet
l’assistance des opérations au niveau du quai, du parc et des livraisons.
Le volume des conteneurs manutentionné par les ports mondiaux a plus que doublé
entre 2007 et 2015, pour atteindre plus de 500 millions d’EVP.
Jusqu’en 2007, le transport maritime a connu une croissance annuelle de plus de 10%.
L’augmentation des capacités s’est faite principalement par une course au gigantisme.
Des navires porte-conteneurs de type Panamax ou Over Panamax ont vu le jour.
1 - Capacité parc
Elle dépend :
Il s’agit du nombre de conteneurs chargés ou déchargés par grue ou par portique et par
heure. La capacité du quai s’exprime en EVP/an et se calcule de la façon suivante :
Elle s’exprime en nombre d’EVP par grue ou par portique par an. Elle dépend du
nombre de mouvement par heure, du ratio 40’/20’ et des spreaders utilisés. Elle
dépend également du type de trafic : un trafic uniquement import ou export servi par
de grands navires favorise une grande productivité des portiques.
La productivité d’un Terminal ou d’un parc à conteneurs peut également être mesurée
en fonction du mode des opérations sur le Terminal ou sur le parc.
- des reachstackers ;
- des chariots cavaliers ;
- par un système RTG ou RMG.
Pour les petits Terminaux, on peut avoir six (06) accès routiers et quatre (04) accès
ferroviaire par Terminal.
Au terme de cette analyse, nous retiendrons que de nombreux paramètres ont un
impact significatif sur les productivités des Terminaux à conteneurs.
Nous pouvons retenir :
Certains paramètres sont sous contrôle de l’opérateur (productivité des engins, mode
opératoire, organisation…). D’autres sont « subis » comme les durées de séjour des
conteneurs sur le parc, les services externes (Douane, pilotage…), …
La solution optimale est toujours un compromis entre les contraintes locales, les
objectifs et les moyens déployables. L’ensemble influe sur l’organisation et donc sur la
productivité des Terminaux.