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1/ Quel(s) essai(s) peut-on prévoir pour caractériser un sol compressible et quelles sont les solutions de

traitement envisageables dans le cas d'une construction sur un tel sol

La réponse:

Pour caractériser un sol compressible, vous pouvez effectuer des essais tels que l'essai de compression simple, l'essai
de consolidation et l'essai de perméabilité. Pour traiter un sol compressible lors de la construction, vous pouvez
envisager des solutions telles que le renforcement du sol, la précharge et la surcharge, l'utilisation de pieux ou de
colonnes ballastées, et l'amélioration du drainage.

2/ Les sollicitations sismiques ont tendance à densifier les sols granuleux, ce qui augmente rapidement la
pression interstitielle de l'eau, entraînant la perte totale de la résistance au cisaillement du sol saturé.

Comment appelle-t-on ce phénomène ?

La réponse :

Le phénomène que vous décrivez est appelé "liquéfaction des sols". C'est un processus au cours duquel un sol saturé
en eau perd temporairement sa résistance et devient liquide sous l'effet des sollicitations sismiques, ce qui peut
entraîner un affaissement ou un tassement important des structures construites sur ce sol.

3/ A quoi servent les joints de rupture et les joints de dilatation ? Est-il nécessaire de prolonger ces
derniers jusqu'aux sous-sols des bâtiments?

La réponse :

Les joints de rupture et les joints de dilatation sont utilisés dans la construction pour permettre aux matériaux de se
dilater ou de se contracter en fonction des variations de température ou d'humidité, et pour absorber les
mouvements structurels afin de prévenir les dommages. Il n'est pas toujours nécessaire de prolonger ces joints
jusqu'aux sous-sols des bâtiments, cela dépend de la conception et des caractéristiques du bâtiment. En général, les
joints de dilatation sont prolongés jusqu'aux sous-sols pour assurer une meilleure gestion des contraintes et des
mouvements dans la structure.

4/ Quel essai peut-on prévoir pour contrôler l'homogénéité du béton d'un pieu ?quelles solutions
proposez-vous dans le cas d'une anomalie détectée au niveau des pieux en fonction de sa gravité

La réponse :

Pour contrôler l'homogénéité du béton d'un pieu, un essai courant est l'essai de carottage. Il consiste à prélever des
échantillons du béton à différentes profondeurs pour évaluer sa qualité et son homogénéité.
En cas d'anomalie détectée au niveau des pieux, les solutions dépendent de la gravité de l'anomalie :

1-Légère anomalie : Si l'anomalie n'affecte pas significativement la structure ou la stabilité, des mesures correctives
telles que le renforcement local du béton peuvent être suffisantes.

2-Anomalie modérée : Si l'anomalie compromet légèrement la performance du pieu, des actions correctives plus
importantes telles que l'ajout de renforts ou de réparations peuvent être nécessaires.

3-Anomalie grave : En cas d'anomalie grave mettant en danger la stabilité ou la sécurité de la structure, il peut être
nécessaire de remplacer le pieu défectueux ou de procéder à des réparations majeures sous la supervision d'experts
en génie civil.

5/ Quelles dispositions recommandez-vous lors des terrassements pour la construction d'un sous-sol
mitoyen à un bâtiment historique existant?

La réponse :

Lors des terrassements pour la construction d'un sous-sol mitoyen à un bâtiment historique existant, il faut prendre
des mesures de protection comme l'évaluation de la structure existante, l'utilisation de techniques de soutènement
appropriées, la surveillance continue des mouvements du sol et de la structure, l'application de méthodes de
construction non invasives, et la consultation d'experts en conservation du patrimoine et d'ingénieurs spécialisés.

6/ Citez deux principales causes des fissures en X dans la façade d'une construction

La réponse :

Deux principales causes des fissures en X dans la façade d'une construction peuvent être :

1-Mouvements différentiels : Les variations de sol ou les mouvements différentiels des fondations peuvent exercer
des contraintes sur la structure, provoquant des fissures en X où les contraintes se croisent.

2-Rétrécissement du matériau : Le rétrécissement du matériau de construction, tel que le béton ou le mortier, peut
se produire lorsqu'il sèche ou durcit, créant des fissures en forme de X en raison des tensions internes résultantes.

7/ Quelles mesures peut-on prendre pour éviter les fissures de retrait au niveau des dallages?

La réponse :

Pour éviter les fissures de retrait au niveau des dallages, il est recommandé d'utiliser un béton avec un dosage
approprié en eau, d'utiliser des adjuvants réducteurs de retrait, de mettre en place des joints de dilatation, d'utiliser
des armatures, et d'assurer un séchage contrôlé.
8/ A quoi sert la mesure du coefficient de transmission in situ pour les câbles des poutres
précontraintes?

La réponse :

La mesure du coefficient de transmission in situ pour les câbles des poutres précontraintes permet de vérifier et
d'assurer la qualité de la précontrainte appliquée. Ce coefficient indique l'efficacité de la transmission de la force de
précontrainte du tendon (câble) au béton environnant. Une mesure précise de ce coefficient est essentielle pour
garantir que la précontrainte est correctement transférée au béton, ce qui assure la stabilité et la résistance de la
structure. Une transmission efficace de la précontrainte permet de maximiser les performances structurelles et de
garantir la sécurité à long terme de la structure.

9/ Quelle est la différence entre les réactions sulfatiques interne et externe?

La réponse :

Réaction sulfatique interne : Ce phénomène se produit à l'intérieur du béton lorsque les sulfates présents dans les
matériaux constitutifs du béton, tels que le ciment, réagissent avec l'alcali libéré par la réaction d'hydratation du
ciment.

Réaction sulfatique externe : Contrairement à la réaction interne, la réaction sulfatique externe se produit entre les
sulfates présents dans le sol ou l'eau et les composants du béton exposés à l'extérieur de la structure. Ces sulfates
pénètrent dans le béton par capillarité et réagissent avec les composants du béton, provoquant des dégradations
similaires à celles de la réaction interne, telles que la formation de fissures et la perte de résistance.

10/ A partir de quelle durée de vie est-il nécessaire d'adopter l'approche performantielle pour vérifier la
durabilité du béton?

La réponse :

Il est recommandé d'adopter une approche performantielle pour vérifier la durabilité du béton à partir d'une durée
de vie prévue d'environ 50 ans ou plus. Cette approche permet d'évaluer la performance réelle du béton dans des
conditions environnementales réelles sur une période prolongée, assurant ainsi sa durabilité à long terme.
11/ Peut-on réparer un béton endommagé par les réactions Alcali-Granulats?

La réponse :

Oui, il est possible de réparer un béton endommagé par les réactions alcali-granulats (RAG) en nettoyant la surface
endommagée, en appliquant des méthodes de réparation telles que le mortier de réparation ou l'injection de
produits spéciaux.

12/ Donner trois exemples de facteurs importants à prendre en compte lors de l'étude des options pour
la réparation et la protection d'une construction?

La réponse :

Lors de l'étude des options pour la réparation et la protection d'une construction, il est crucial de prendre en compte
l'étendue des dommages, les conditions environnementales locales, notamment l'exposition aux agents agressifs, et
de prioriser la durabilité et la performance à long terme des solutions envisagées.

1-L'étendue des dommages.

2-Les conditions environnementales.


3-La durabilité et la performance à long terme.

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