Module 22 : ESSENCE BOIS Durée : 60 h

AGENCE NATIONALE D’ENSEIGNEMENT ET DE

FORMATION PROFESSIONNELS (ANFEP)
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Centre de Formation et d’Enseignement
Professionnels aux Métiers du Bois, du Bâtiment
et des Travaux Publics
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Année 2024

Secteur : Energies Renouvelables

MODULE : ESSENCE BOIS

Niveau : 1Ère Année BTS

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Objectif opérationnel de comportement

Comportement attendu

Pour démontrer sa compétence, l’apprenant doit décrire les différentes

essences des bois selon les conditions, les critères et les précisions qui
suivent.

CONTEXTE DE REALISATION/ CONDITION D’EVALUATION

▪ A partir de :
o Consignes particulières ;
o Spécifications techniques des constructeurs ;
o Plans de l’installation.
▪ A l’aide de :
o Documentation pertinente sur les essences de bois et leurs
caractéristiques mécanique.

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE

▪ Classification des bois en fonction de leurs caractéristiques

mécanique ;
▪ Maitrise de la qualité du bio charbon en fonction de l’essence de
bois.
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Eléments de compétence Critère particulier de

performance
A Décrire la structure et les ▪ Distinction exacte des
propriétés du bois différents typologie (fibre)
des bois.
▪ Description précise des
caractéristiques
mécaniques de chaque
espèce.
B Distinguer les différentes ▪ Classement des essences
essences courantes en fonction de la qualité du
bio charbon
C ▪ Description exacte des
propriétés d’utilisation de
chaque espèce de bois
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Module : ESSENCE DE BOIS

Titre de la leçon : Caractéristiques des différentes Essences Bois
1. Décrire la structure et les propriétés du bois
1.2.1 Distinction exacte des différentes typologies (fibre) des bois.
1.2.2 Description précise des caractéristiques mécaniques de chaque
espèce.
2. Distinguer les différentes essences courantes
2.1 Classement des essences en fonction de la qualité du bio charbon
3. Domaine d’utilisation du bois
3.1. Description exacte des propriétés d’utilisation de chaque espèce de bois
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Module : ESSENCE DE BOIS

Titre de la leçon : Caractéristiques des différentes Essences Bois
1. L’ARBRE.
Elément fondamental de son environnement, l’homme a fait de l’arbre un végétal productif
jouant un rôle économique. Il en extrait la matière pour de nombreuses industries
(chimiques ; papetières, de seconde transformation du bois).
2. DECRIRE LA STRUCTURE ET LES PROPRIETES DU BOIS
Elément fondamental de son environnement, l’homme a fait de l’arbre un
végétal productif jouant un rôle économique. Il en extrait la matière pour de
nombreuses industries chimiques ; papetières, de seconde transformation du
bois).
2.1 Constitutions physique de l’arbre.
Cime : Sommet de la tige.
Houppier : Ramifications (branches et
rameaux) et partie du tronc non comprise
dans le fût.
Branche : Ramification importante de la
tige.
Coupelle : Branche assez forte pour un
débit secondaire.
Couronne : Région correspondante à l’insertion
sur le tronc de plusieurs grosses branches.
Tige : Partie constituant l’axe plus ou moins
ramifié de l’arbre.
Fût : Partie du tronc dépourvue de
branches.
Tronc : Partie inférieure de la tige
principale. Redent : Diminution
brusque de grosseur de grume.
Fourche : Région correspondant à la division
en deux tiges du fût.
Patte : Partie inférieure du tronc, renflée,
où le bois offre certaines caractéristiques
particulières de structure, dues à
l’insertion des racines principales.
Souche : Ensemble de la base du
tronc et des grosses racines qui s’y
insèrent.
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Racines : Partie souterraine par

laquelle l’arbre se fixe au sol et se
nourrit.

2.2 Eléments de classification.

Il existe des milliers d’espèces d’arbres : il a donc été nécessaire de mettre en
place des nomenclatures et des classifications permettant d’établir les choix en
fonction des besoins.

Essences : Ensemble des arbres ayant le même plan ligneux. Pour chaque
bois, il existe une dénomination normale, un nom officiel préconisé.
Structure : Ensemble des particularités de l’organisation du bois.

Plan ligneux : Ensemble des caractères de structure du bois relatifs à la nature, à la

forme et au groupement des cellules constitutives.
Ces caractères sont constants pour une essence déterminée.
Propriétés spécifiques : Propriétés du bois liées à l’essence. Le bois de chaque
essence possède certaines propriétés spécifiques constantes.
Feuillus : Nom couramment donné à l’arbre de la classe des dicotylédones en raison
de leurs feuilles plates à nervation ramifiée. Par extension, ce terme désigne
également leur bois.
Résineux : Nom couramment donné aux conifères, en raison de la présence chez
un grand nombre d’entre eux, de cellules ou de canaux résinifères.
Par extension, ce terme désigne également leur bois.
Origines : Origine géographique de l’arbre qui a produit le bois.
o Bois du nord.
Bois provenant d’arbres résineux ayant poussé en Europe au-delà du 57e parallèle
de latitude nord.
o Bois tropicaux.
Bois provenant d’arbre ayant poussé sous un climat de tropical ou intertropical.
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2.3 Anatomie du bois.

Etude macroscopique.
L’étude macroscopique consiste à analyser la structure du bois à l’œil nu.

Sections de référence.

o Transversale : dite en « bois de bout » elle est perpendiculaire à l’axe de la

tige. On distingue les couches annuelles de formation.
o Longitudinale : dite en « bois de fil » :
o Radiale : si le plan de coupe passe par l’axe de la tige (rayonnant). On obtient
un débit dit « sur quartier » donnant parfois un bois maillé ;
o Tangentielle : perpendiculaire à un rayon. On obtient un débit dit « sur dosse
» ou bois flammé.
Structure.
Écorce (suber) : partie externe de l’arbre imprégnée d’une substance imperméable : la
subérine, appelée également liège.
Assise génératrice :
o Liber (le phloème) : partie vivante qui génère vers l’extérieur l’écorce. Ses
vaisseaux permettent la circulation de la sève ;
o Cambium : assise génératrice qui engendre de l’aubier vers l’intérieur.
o Aubier : Bois jeune formé de cellules partiellement vivantes et actives de
l’arbre. La sève brute y circule et les matières nutritives s’y accumulent.
Dans certaines essences, il est à éliminer du fait de son aspect et de son
altération possible.

o Duramen : Bois le plus ancien, formé de cellules mortes. Sa conservation

est assurée par des gommes, des résines et des tannins qui imprègnent
les cellules.
Le duramen est appelé : bois parfait.

o Cœur : Au centre de l’arbre, tissus spongieux (moelle) qui se

transforment en canal lors du vieillissement.
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Etude de la section transversale.

Couches annuelles : Zones d’accroissement annuel :
o Zone de printemps (bois initial) : les tissus conducteurs sont généralement plus
nombreux et de forts diamètres zone plus claire et tendre ;
o Zone d’été (bois final car formé en fin de végétation) : les tissus de soutien sont
généralement plus denses et plus colorés ;
o Bois homogène : les bois initial et final sont d’aspect identiques à l’œil nu.
o Bois hétérogène : le bois initial est différencié par un tissu conducteur de fort
diamètre (zone poreuse visible à l’œil nu).
Rayons ligneux : Ligne traversant les couches annuelles allant de l’intérieur vers
l’extérieur. Leur hauteur est variable selon les essences.
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Exercice 1.
1. Faites un croquis d’un arbre sur pied et indiquez les principales parties.
2. Dessiner une coupe horizontale dans le tronc d’un arbre et indiquez les différentes
parties.
3. Quelles sont les deux parties du cycle annuel de l’arbre en forêt ?
4. En règle générale à quel moment de l’année sont abattus les arbres et
pourquoi ?
5. Dans quelle partie du tronc se forme le nouveau bois et comment ce
nouveau bois se forme-t-il ?
6. Qu’entendez-vous par une coupe transversale d’un arbre ?
7. Qu’entendez-vous par une coupe longitudinale d’un arbre ?

LES PROPRIRIETES TECHNIQUES DU BOIS

3.1 LES PROPRIETES PHYSIQUES

3.1.1 LA COULEUR.

Définition : C’est l’impression visuelle due aux pigments propres à chaque

arbre. Le bois de chaque espèce d’arbre présente une couleur qui lui est
propre. Elle varie légèrement avec la nature du sol, le climat, les maladies et
les blessures de l’arbre.

La couleur du bois à travers le monde varie du blanc au noir en passant par le

jaune, le rouge, le violet, etc.

L’air et la lumière influent sur la teinte des bois débités :

o Elle s’accentue pour les résineux, l’acajou ;
o Elle s’atténue pour l’aune, le bois de rose, etc.
Un bois altéré présente toujours une coloration anormale.
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Exemples

I Charme VIC Moabi Classes d’aspect du bois de

menuiserie
VID Azobé Teinte pâle : Blanc ou
blanchâtre. Jaunâtre ou
II Méranti VII Amarante brunâtre pâle.
I
A Saumon à rougeâtre clair.
II Chêne VIII Wengé
B
A Jeune soutenu à orangé.
Brun jeune à châtain clair,
II éventuellement nuance
III Teck B rose, rougeâtre ou
verdâtre.
IV Noyer
Marron à marron brun,
V Merisier moyen à foncer
III
VI A Padouk éventuellement nuance
dorée, rougeâtre ou verdâtre.
VI B Teck Gris à gris jeune, moyen à
IV foncer, éventuellement veiné
de sombre.
Brun rose foncé à brun ocre
V
soutenu.
A Rouge vif.
Rouge clair à foncé,
éventuellement nuance
B
mordorée ou rougeâtre
foncé.
Rouge brun
VI
C éventuellement nuance
violacée ou pourpre.
Coloration foncé à
dominante brun rouge ou
D
chocolat, éventuellement
nuance verdâtre.
VII Violet à violet brun.
Brunâtre sombre et noirâtre,
VIII
marbré ou persillé.
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3.1.2 L’ODEUR.

Définition : Particularités perceptibles de manière olfactive.

La sécrétion des produits élaborés par l’arbre donne au bois une odeur
spécifique plus au moins forte qui s’affaiblit au séchage.
L’odeur est :
o Assez forte pour le bois du cèdre, du cyprès, du thuya ;
o Agréable pour le bois de rose ;
o Nauséabonde lorsque le bois est altéré.
3.1.3 HYGROSCOPICITE.
Définition : aptitude du bois à absorber l’humidité de l’air.
Facteurs influents :
• Essence ;
• Lieu et conditions de croissance ;
• Partie de l’arbre concernée ;
• Température ambiante et état hygrométrique de l’air.
L’eau dans le bois.
o Eau libre : Remplit les cellules quand leurs membranes sont à saturation.
o Eau d’imprégnation : Située dans les membranes cellulaires.
Eau de constitution : Avec la matière ligneuse, fait partie de la
composition chimique du bois. La norme de référence (internationale) fixe à
12% le taux d’humidité.

Dénomination de références Variations

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3.1.4 L’HUMIDITE
Dans l’arbre vivant, le bois est gorgé d’eau. Le bois vert est inemployable : on doit
attendre qu’il soit sec. Cette dessiccation demande du temps parce que l’eau, retenue
par les substances colloïdales qui forment la masse du bois, ne peut être libérée
qu’après transformation lente de ces substances : c’est le phénomène de
vieillissement. De là l’obligation de ne mettre en œuvre le bois qu’assez longtemps
après abattage ou de le vieillir artificiellement.
Quand le bois est en équilibre d’humidité avec l’atmosphère ambiante on dit qu’il est
sec à l’air : normalement il contient alors 15% de son poids d’eau. Mais constamment,
en raison de sa nature chimique, la teneur en eau du bois se modifie : dans l’air
humide il prend de l’eau, il en perd dans l’air plus sec. Il en résulte des variations de
volume, gonflement ou retrait. Mais le bois étant anisotrope, gonflement et retrait sont
inégaux dans les trois sens : axial, radial, tangentiel.
Le bois se déforme : il joue, se voile, se gondole. L’hygroscopicité et rétractibilité qui
en sont la conséquence, ont des effets fâcheux pour certains emplois, notamment en
menuiserie.

On distingue :
o L’eau de constitution combinée avec la matière ligneuse qui disparaît avec :
- La destruction du bois ;
- L’effet d’une chaleur prolongée.
o L’eau d’imprégnation contenue dans les membranes des cellules ;
o L’eau libre qui remplit les vides des tissus lorsque les membranes cellulaires
sont saturées d’eau.

A - L’évaluation du degré d’humidité H%.

C’est la teneur d’un bois en eau par rapport à son poids à l’état sec.
On l’évalue :
a) par pesées. Pour obtenir une mesure précise, il faut connaître le poids
d’éprouvettes à l’état :
- Humide ;
- Puis anhydre, après un séjour prolongé dans une étuve.

𝑴𝑯 − 𝑴𝟎
𝑯(%) = × 𝟏𝟎𝟎
𝑴𝟎
- 𝑴𝑯 : poids de l’éprouvette à l’état humide ;
- 𝑴𝟎 : poids de l’éprouvette à l’état anhydre.
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Exemple : Le degré d’humidité du bois, si Mh = 30 g, Mo = 25 g, est :

𝟑𝟎 − 𝟐𝟓
𝑯(%) = × 𝟏𝟎𝟎 = 𝟐𝟎%
𝟐𝟓
Sur 100 Kg de bois, il y a 20Kg d’eau et 80Kg de matière sèche

Le degré de l’humidité d’utilisation.

A chaque type d’atmosphère, correspond :
• Une température et un état hygrométrique de l’air ;
• Un degré d’humidité d’équilibre des bois.
Le retrait ou le gonflement du bois sont évités lorsque le degré d’humidité indiqué ci-
dessous est respecté.
Degré d’humidité Qualification du bois Emploi du bois
Au-dessus de 30 % Vert Constructions hydrauliques
30 à 23 % Mi-sec Construction exposée à la pluie
22 à 18 % Commercialement sec Constructions dans un local ouvert

17 à 13 % Sec à l’air Constructions dans un local chauffé

Au-dessous de 13 % Desséché Constructions dans un local très chauffé

0% Anhydre Charbon

L’importance de connaître l’humidité.

La teneur en humidité d’un bois agit :

a) Sur ses qualités de conservation à l’air libre. Au-dessus de 20 % d’humidité, la

vie des champignons est favorisée.
b) Sur ses propriétés mécaniques. Au-dessous du point de saturation, les propriétés
mécaniques statistiques du bois s’améliorent progressivement au fur et à mesure
que le degré d’humidité diminue.
c) Sur ses dimensions radiales et tangentielles.
3.1.6 La densité ou poids spécifique apparent
C’est le rapport de la masse au volume mesuré au même état d’humidité. On
distingue :
a) La densité réelle du bois, celle de la cellulose et de la lignine qui
constituent les parois des cellules : 1,54 environ ;
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b) La densité correspondant au volume du bois. Elle est inférieure à la

densité réelle à cause des vides cellulaires.
Elle varie avec les essences, leur condition de vie et leur degré d’humidité.

A - L’évaluation de la densité du bois.

A l’aide d’éprouvettes de 20 mm d’arête, on calcule :
a) la densité DH à un degré d’humidité H au –dessous du point de saturation
en appliquant la formule :
𝑴𝑯
𝑫𝑯 =
𝑽𝑯
MH : étant la masse en grammes de l’éprouvette,
VH : le volume en cm de l’éprouvette.
➢ La masse volumique anhydre (𝑫𝟎 ) :
Exprime le rapport de la masse au volume de l’échantillon à l’état anhydre.
𝑴𝟎
𝑫𝟎 =
𝑽𝟎
Où
𝑴𝟎 : Masse de l'échantillon anhydre (kg)
𝑽𝟎 : Volume de l’échantillon anhydre (m3).

➢ La masse volumique à une teneur en humidité donnée (𝑫𝑯 ) :

Donne le rapport de la masse au volume de l’échantillon à cette teneur en humidité H.

𝑴𝑯
𝑫𝑯 =
𝑽𝑯
Où
𝑴𝑯 : Masse de l'échantillon en teneur humidité donnée (kg)
𝑽𝑯 : Volume de l’échantillon en teneur humidité donnée (m3).

➢ La masse volumique basale (𝑫𝒃 ):

Présente le rapport de la masse anhydre (M0) à son volume de l’état de saturation (Vs)
de l’échantillon.

𝑴𝟎
𝑫𝒃 =
𝑽𝒔
Où
𝑴𝟎 : Masse de l'échantillon anhydre (kg)
𝑽𝒔 : Volume de l’échantillon à l’état de saturation (m3).
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➢ DENSITE (d)

Définition : c’est le rapport de la masse volumique du bois à celle de l’eau.

o Critères :
La densité dépend de l’essence, du climat et des conditions de croissance, de l’endroit
de prélèvement dans l’arbre, de l’état hygrométrique, de la texture du bois.

𝝆𝒃𝒐𝒊𝒔
𝒅=
𝝆𝒆𝒂𝒖

Exercice 1 :
1. Un bois a une masse volumique de 650 kg/m3, quelle est sa densité ?
2. Une planche d’Iroko de 1500x172x27mm et pèse 4,2kg qu’elle est sa densité ?
3. Un menuisier désire connaitre la masse volumique d’un dessus de table en
Okoumé. Les dimensions de celui-ci sont :
Longueur : 2,50 m,
Largeur : 0,90 m,
Épaisseur : 60 mm
Calculer le volume du dessus. Puis, calculer sa masse sachant que l’okoumé a une
masse volumique de 0,80 kg / dm3

Exercice 2 :
La densité est le rapport entre le poids d’un certain volume et le même poids en eau.

1 dm3 ou 1 litre d’eau pèse 1 kg, d’où une masse volumique = 1 kg / dm3

1 dm3 de Movengui pèse environ. 0,45 dag, d’où une masse volumique = .......…kg/ m3
1 dm3de Sapeli pèse environ. 0,800 g, d’où une masse volumique = ..........…...kg / m3
1 dm3 d’Iroko pèse environ. 1,2 hg, d’où une masse volumique = ………………kg / m3
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B - La valeur de la densité des résineux et des feuillus.

Densité à 15% Qualification des bois Exemples à titre
indicatif
Résineux
Au-dessous de 0,4 Très légers
0,4 à 0,5 Légers
0,5 à 0,6 Mi-lourds
0,6 à 0,7 Lourds

Au-dessous de 0,7 Très lourds

Feuillus
Au-dessous de 0,5 Très légers Tilleul, okoumé
0,5 à 0,65 Légers Peuplier, aune, avodiré
0,65 à 0,80 Mi-lourds Chêne, frêne, hêtre,
0,80 à 1,00 Lourds Charme, sorbier,

Au-dessous de 1,00 Très lourds Azobé.

3.2 LES PROPRIETES MECANIQUES DU BOIS

Elles sont étudiées expérimentalement par des essais en laboratoire avec des
appareils appropriés.

Les essais permettent de déterminer :

o La contrainte à la rupture en faisant agir une force croissante jusqu'à la

rupture ; elle est exprimée en kilogrammes par centimètre carré sur la
section de la pièce (kgf/cm2) ;
o La contrainte admissible ou fatigues de sécurité (R) utile pour calculer les
sections des pièces mises en œuvre.
Au cours des essais, l’on tient compte :
1° De la densité du bois. Elle varie suivant :
a) La vie de l’arbre qui se déroule sur un très long temps ;
b) La structure différente du bois de printemps et du bois d’été.
2° De l’humidité.
La résistance mécanique du bois est :
a) Constante au-dessus du point de saturation ;
b) Variable au-dessus de ce point. Elle diminue avec une augmentation du degré
d’humidité entre l’état anhydre et le point de saturation.
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Par exemple, en compression axiale, la résistance du bois baisse de 4% pour 1%

d’humidité en plus.
Remarque : Un coefficient de correction dit tenue à d’humidité est appliqué pour les
calculs de compression axiale et de flexion lorsque les éprouvettes présentent un
degré d’humidité inférieur à 15%. Pour les autres essais, on néglige cette correction si
les éprouvettes possèdent un degré d’humidité voisin de 15%.
3.2.1 La résistance à la compression

L’anisotropie du bois se manifeste lorsqu’il subit les effets de compression :

o Dans le sens axial, « en bout », le bois se révèle dur et résistant (fig.19) ;
o Dans le sens transversal, «de flanc », le bois est assez tendre et peu
résistant (fig.20).

La Compression Axiale dite « en bout ».

1°Les pièces courtes.
Leur longueur ne dépasse pas cinq fois la largeur du plus petit côté.
Méthode d’essai. Elle consiste à écraser un prisme de base carrée mesurant 2 cm de
côté et 6 cm de hauteur entre les plateaux d’une machine qui donne la charge de
rupture de l’éprouvette (fig.21).
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