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MDC 2 Le Bois

Chapitre 6: LE BOIS

I. INTRODUCTION
Le bois est une matière ligneuse élaborée par un organisme vivant au milieu d'un écosystème.
L'ensoleillement, la nature du terrain, l'altitude, la température ambiante, la pollution atmosphérique...
interviennent directement sur la croissance des arbres
L'origine végétale du bois explique ses particularités, mais aussi sa richesse et sa variété, en tant que
support de finition. Matériau aux caractéristiques variables, présentant des singularités plus ou moins
marquées, il se distingue sur ce plan des autres matériaux utilisés dans la construction : brique, ardoise,
béton, acier, PVC, etc.
Le bois est un matériau préhistorique, c’est des constructions sur pilotis qui ont été utilisées, il en reste
(des ruines) jusqu’à présent qui montre la durabilité de ce matériau.au moyen âge, le bois a été utilisée
pour la réalisation des ossatures des maisons à pans de bois et comme pieux de fondation.
De nos jours le bois est utilisé au niveau de l’exécution des ouvrages :
- Blindage et étayages des fouilles ;
- Coffrage des éléments en béton ;
- Réalisation de la charpente et des couvertures ;
- Menuiserie.
Ou comme matériel de chantier :
- Échafaudage ;
- Plateaux de levage ;
- Baraques préfabriquées ;
- Palissades pour clôturer les chantiers.

II. DEFINITION
Le bois est la matière ligneuse et compacte qui compose les branches, le tronc et les racines des arbres
et des arbrisseaux. C'est un ensemble de tissus composés de fibres, de vaisseaux, de parenchymes et de
trachéides.
Les fibres : Ce sont des cellules résistantes, disposées dans le sens axial, et qui constituent l'ossature de
l'arbre.
Les vaisseaux : Ce sont des cellules creuses dont le rôle est de conduire la sève destinée à la vie et à la
croissance de l'arbre. L'ensemble des vaisseaux forme le tissu vasculaire.
Les parenchymes ligneux : On les nomme également cellules de réserve. Elles accompagnent le tissu
vasculaire. Ces cellules, à parois épaissies et lignifiées, remplissent en particulier la fonction de soutien.
Les trachéides : Elles n'existent que chez les résineux. Elles ont à la fois une fonction de soutien et de
conduction de la sève.

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III. ORIGINE ET COMPOSITION DU BOIS.
Le bois a pour origine l'arbre et le matériau qui nous intéresse le plus particulièrement est celui tiré du
tronc. Pris dans son ensemble, le tronc comprend : le rhytidome, le liber, le cambium, l’aubier,
le duramen.

Bois

Arbre

Tronc

Ecorce: Rhytidome: Lyber: Cambium: Aubier: Duramen:


Composée de Partie externe Partie interne tissu de système élément de
cellules de l’écorce de l’écorce croissance de conducteur de soutien central
mortes l’arbre la nourriture de l’arbre
externe de
l’écorce

5 4 3 2 1

-a- Coupes longitudinale -b- Coupes transversale

Figure 1.1: Composition du tronc d’un arbre

1. L’écorce: Elle est imperméable mais permet des échanges gazeux pour la respiration des cellules du
cambium et de l’aubier.
2. le rhytidome : Il protège l’arbre contre les attaques biologiques (insectes), contre les gelures, contre le
dessèchement (coup de soleil) et contre les blessures (chutes de pierres).
3. Le liber: C’est l’appareil conducteur de la sève élaborée (descendante) formée de glucose transformé
en amidon. C’est pourquoi une blessure du liber (par ex. gravure au couteau de poche) peut freiner ou
stopper la croissance de toute une partie de l’arbre.

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4. Le cambium: Les cellules vivantes du cambium se multiplient par division, croissent jusqu’à leur
taille définitive, se rigidifient (croissance des parois cellulaires) et meurent. Ces vaisseaux cessent
peu à peu d'alimenter l'arbre après quelques années. Ils se bouchent et s'imprègnent de différentes
substances : tanins, résines, etc. Dans notre climat, la croissance du cambium est périodique.
5. L’aubier : Il représente le système conducteur de la nourriture de l’arbre, des racines à la couronne. Il
transporte la sève brute (montante), un mélange de sels nutritifs dissous dans l’eau que les racines
prélèvent du sol. L’aubier reprend aussi l’effort principal des charges mécaniques (en traction et en
compression) dus aux vents, à la neige et au poids propre de la couronne.
6. Le duramen (le bois parfait ou le bois de cœur) : c’est l’élément de soutien central de l’arbre. En
revanche, il ne remplit plus de fonction conductrice des substances nutritives. Le centre du tronc, la
moelle, peut, à partir d’un certain âge, être creuse.

IV. CATEGORIES DU BOIS.

Au cours de l’évolution, le règne des plantes ligneuses formant des arbres s’est divisé en résineux plus
anciens, et feuillus plus jeunes et de structure plus complexe. Cette structure plus différenciée avec des
cellules très spécifiques, permet aux feuillus de nous offrir des bois des plus denses aux plus légers, des
plus durs aux plus mous, des plus sombres aux plus clairs.

1. Résineux (à feuilles persistantes)


Ce sont des arbres produisant des feuilles bien développées. Ils sont denses, dures et une grande
longévité (durabilité). Ils perdent leurs feuilles, et ils sont sensibles au gel ou au dessèchement.
Exemple : Chêne, hêtre, frêne, châtaignier, acajou, cerisier, sapin…

2. Feuillus (à feuilles caduques)


Ce sont des arbres produisant des feuilles bien développées. Ils sont denses, dures et une grande
longévité (durabilité). Ils perdent leurs feuilles, et ils sont sensibles au gel ou au dessèchement.
Exemple : Chêne, hêtre, frêne, châtaignier, platane, noisetier, noyer, …

Figure IV .1: La texture du bois

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V. DEFAUTS DU BOIS.
Le bois présente parfois des anomalies ou défauts qui modifient ses propriétés. Ces défauts sont de deux
origines: végétatives ou dus à des causes extérieures.
V. 1. Défauts d’origine végétative
On peut citer:
- Nœud : Il se situe à la jonction du tronc et d'une branche, sa forme est circulaire ou ovale et son
diamètre varie entre 5 ÷ 40 mm.

- Accentuation de la forme tronconique : C’est la décroissance du diamètre de la base au sommet d’un


arbre.

- Excentricité du cœur : Ce défaut apparait sur les pentes rapides ou ceux qui ont soumis à des vents
dominants.

- Torsion des fibres : Les fibres ne sont pas toujours verticales dans l’arbre sur pied. Elles sont parfois
disposées suivant une hélice d’inclinaison variable.

- Fibres ondulées: Les fibres sont disposées suivant une ligne sinueuse par rapport à l’axe de l’arbre.

- Bois madré : C’est un bois dont les éléments constitutifs sont enchevêtrés en tous sens.

V. 2. Défauts dus à des causes extérieures


Ils sont dus à des causes climatiques, à l’action des végétaux parasites, ou à des accidents multiples
auxquels les arbres sont exposés.
- Roulure: C’est une séparation de deux couches consécutives annuelles qui ne sont plus adhérentes.
La roulure est souvent provoquée par un hiver très rigoureux. Un bois roulé est inutilisable.

- Gélivures et gerçures : fentes longitudinales orientées sur un plan radial provoquées par l'alternance
de la gelée et la dessiccation.
- Fissures internes: Elles peuvent voir des causes variées, des sillons dans l’écorce à l’éclatement
presque total. Elles diminuent très fortement les caractéristiques mécaniques.
- Cœur étoilé (cadranure): Ce sont des fentes radiales partant du cœur. L’arbre cadrané est sans valeur
comme bois.

Figure V.1: Défauts du bois

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VI. STRUCTURE DU BOIS

VI. 1. Macrostructure
Pour bien comprendre la structure du bois, il faut imaginer trois coupes sur le tronc:
- La coupe transversale ; faite perpendiculairement à l’axe du tronc
- La coupe longitudinale ; faite longitudinalement à l’axe du tronc
- La coupe tangentielle ; faite longitudinalement mais loin de à l’axe du tronc
-

Figure VI .1: Différentes coupe du tronc d’un arbre

L’examen de la coupe transversale laisse apparaitre les constituants suivants : l’écorce, le liber, le
cambium, l’aubier, le le duramen, la moelle, les rayons et les cernes.

VI. 2. Microstructure
Au point de vue physiologique, on peut considérer le bois comme un ensemble de tissus conduisant la
sève d’un bout à l’autre du végétal grâce à sa porosité.
Une coupe mince dans une tige jeune révèle à l’examen microscopique l’existence de cellules, presque
identique dont la paroi est formée de cellulose.
On peut ainsi voir que le bois est essentiellement formé de:
- Vaisseaux ;
- Fibres de cellules de sclérenchyme ;
- Cellules de réserves

1. Les vaisseaux
Ils apparaissent comme des trous sur la coupe transversale, comme des sillons sur une coupe radiale
ou une coupe tangentielle, ils sont souvent visibles à l’œil nu.

2. Les fibres de cellules de sclérenchyme


Les fibres ont des sections polygonales. Leur cavité peut être simple ou cloisonnée, ce qui a une
influence sur la dureté.

VI. 3. Composition chimique du bois


Le tableau suivant donne la composition chimique moyenne, en poids, du bois:

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Eléments Pourcentage
Carbone (C) 50
Hydrogene (H) 6
Oxygene (O) 42
Azote (N) 1
Cendres 1
Soit comme constituants essentiels :

40 à 50% de cellulose

25 à 30% de Lignine

Tableau VI .1: Composition chimique du bois

VII. QUELQUES CARACTERISTIQUES DES BOIS

VII. 1. Caractéristiques mécaniques des bois


Le bois est un matériau orthotrope, il ne possède pas les mêmes propriétés suivant les 3 axes principaux.
Il possède d’excellentes propriétés mécaniques dans le sens des fibres. Ses caractéristiques dans le sens
transversal sont plus faibles, notamment en traction. La conception des assemblages doit donc prendre en
compte ces facteurs, et éviter la traction perpendiculaire aux fibres.
La résistance du bois varie en fonction des facteurs tels que la direction et la durée du chargement, la
densité, le taux d’humidité ainsi que l’essence et les défauts naturels
Un bois "sec à l'air" a une humidité de l'ordre de 15% ; un bois exposé à la pluie ou en milieu très
humide peut atteindre une humidité de 30%. Sa résistance peut alors être réduite de 40 à 50%.
Les feuillus, plus lourds (plus dense), sont plus résistants que les résineux.
La résistance est plus forte dans le sens longitudinal de l'arbre (sollicitations dans le sens des fibres)
que dans le sens transversal.
Dans le sens des fibres, le bois résiste 2 à 3 fois mieux en traction qu'en compression (dans ce dernier
cas, les fibres s'écartent les unes des autres et ont tendance à flamber).
Compte tenu de sa texture, le bois résiste très mal à des efforts de traction et mal à des efforts de
compression perpendiculaires aux fibres. De même, la résistance au cisaillement parallèle aux fibres est
faible. Les valeurs approximatives des contraintes de rupture sont résumées dans le tableau suivant:

Tableau VII .1: Contrainte de rupture (en bars)

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VI. 2. Caractéristiques physiques des bois


- Hygroscopicité : est l’aptitude du bois à absorber l’humidité de l’air. Elle dépend de l’essence, du
lieu et des conditions de croissance, de la partie de l’arbre concernée, du taux hygrométrique et de la
température de l’air ambiant.
- Rétractabilité : est l’aptitude du bois à varier dans ces dimensions lorsque son taux d’humidité varie.
entre certaines limites comprises entre l'état anhydre et l'état de saturation des tissus cellulosiques:
V1 : volume à l'état saturé, V2 : volume à l'état anhydre.
Elle dépend de l’essence, de la densité, de la texture, de l’état hygrométrique de l’air et de
l’orientation (plans de coupe).

La rétractabilité conditionne la stabilité en ambiance extérieure d'une essence. On distingue ainsi les
essences :
• à fort retrait : 15 < B < 20%; chêne, hêtre, etc.,
• à retrait moyen : 10 < B < 15%; résineux en général,
• à retrait faible : 5 < B < 10%; sipo, iroko, noyer, peuplier, acajou, etc.

- Conductibilité : est l’aptitude du bois à transmettre la chaleur, le son et l’électricité. Elles dépendent
de l’essence, du taux d’humidité de la structure cellulaire, de la masse volumique et de la
température. La diminution de l'air dans les pores, due à une augmentation de l'humidité améliore la
conductibilité thermique.
Le bois conduit bien le son (2 à 17 fois plus que l'air).

- Dilatabilité : est l’aptitude du bois à changer de dimensions sous l’effet de la chaleur. Elle dépend du
taux d’humidité et de la variation de la température. Toutefois la rétractabilité étant plus importante,
la dilatation du bois n’est pas prise en compte.

- Combustibilité : est l’aptitude du bois à brûler. Elle dépend de la teneur en eau, de la partie de
l’arbre, des dimensions et de la densité. Le pouvoir calorifique du bois augmente avec la densité. Le
bois s’enflamme vers 270°C.

- Couleur : c’est l’impression visuelle due aux pigments propres à chaque arbre. Elle variable suivant
l’essence, le lieu de prélèvement dans la bille, l’uniformité de la structure, les conditions de
croissance et l’homogénéité du matériau. Classement du plus clair au plus foncé.

- Odeur : particularité perceptible de manière olfactive. Elle variable suivant les sécrétions (résine…),
les altérations possibles et l’état hygrométrique du bois.

- Texture : c’est le rapport entre la zone initiale et la zone finale pour un cerne annuel. Pour un feuillus
la texture est faible quand la zone initiale est supérieure à la zone Finale.
Pour un Feuillus la texture est forte quand la zone initiale est inférieure à la zone finale. Pour un
résineux la texture est faible quand la zone initiale est inférieure à la zone finale. Pour un résineux la
texture est forte quand la zone initiale est supérieure à la zone finale.

- Grain : est l’impression visuelle produite par le sectionnement des éléments du bois et spécialement
des vaisseaux. Elle dépend de l’essence, du plan de coupe et du lieu de croissance. On obtient un
classement en 3 catégories :

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• 2 Fin : vaisseaux et éléments peu visibles à l’œil nu.
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• Moyen : vaisseaux et éléments parfois un peu visibles à l’œil nu.
• Grossier : vaisseaux et éléments visibles à l’œil nu.

- Densité : c’est le rapport de la masse volumique du bois à celle de l’eau. Elle dépend de l’essence,
du climat et des conditions de croissance, de l’endroit de prélèvement dans l’arbre, de l’état
hygrométrique, de la texture du bois. La densité de référence est calculée avec un pourcentage de
12% d’humidité.

- Masse volumique et dureté :


Les parois cellulaires sont plus ou moins épaisses, et les lumens de plus ou moins gros diamètre, selon
les essences et leur vitesse de croissance.

Les résineux à croissance rapide ont des cernes d'accroissement plus larges et forment un bois plus
léger, par rapport aux mêmes essences à croissance lente. A l'opposé, les feuillus à croissance rapide
ont des cernes d'accroissement plus larges et un bois plus dense par rapport aux mêmes essences à
croissance lente.
La masse volumique (ou densité) des bois est donc très variable selon les espèces (de 350 à
1100kg/m3) et à l'intérieur d'une même espèce (avec des variations maximales de plus ou moins 15%).
- Taux d'humidité:
Lors de son abattage, un bois vert peut contenir plus de 100% d'eau. Immergé, le bois peut atteindre
au bout d'un certain temps une teneur de 200%. La dessiccation à l'air n'est jamais totale, au dessous
de 22% d'humidité un bois est à l'abri de la pourriture (ce minimum est nécessaire pour le
développement des organismes parasites).

Conséquences
Le choix de caractéristiques précises, selon les propriétés physiques du bois, va être influant sur
l’ouvrage à réaliser notamment pour l’essence et le type de débit.
- Hygroscopicité : Toutes les essences ont une variation de leur hygroscopicité selon le milieu
ambiant. Ce taux doit être le plus proche possible de celui du milieu dans lequel l’ouvrage sera mis
en place lors de l’usinage.
- Rétractabilité : Caractéristique déterminante pour l’emploi du bois :
• La place de la pièce de bois dans la bille permet de définir ses variations dimensionnelles.
• Le plan de coupe doit donc être en rapport avec la fonction de la pièce, notamment ses
contraintes d’assemblage.
- Couleur : Elle détermine le choix de l’essence pour :
• Un bois non teinté, couleur naturelle.
• Sa capacité à accepter une teinte.
- Odeur : Elle apporte une information sur la qualité du matériau :
Une odeur anormale est souvent liée à une altération du bois et une perte plus moins importante des
ses propriétés mécaniques.
- Texture : Elle a une influence sur l’usinage du bois.
- Grain : La catégorie du grain influe sur :
• L’état de surface obtenu.
• La finition.
- Densité : Elle détermine en partie la masse de l’ouvrage réalisé.
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- Conductibilité : Caractéristique utile dans l’emploi du matériau pour l’isolation acoustique.

- Dilatabilité : Critère peu pris en compte

- Combustibilité : C’est une caractéristique recherchée pour le bois de chauffage.

VIII. ENNEMIS DU BOIS


Le bois peut être attaqué par des organismes vivants, tels que les champignons et les insectes. Des
traitements chimiques préventifs peuvent être appliqués, tels que l'imprégnation à la créosote ou au
carbonyle (traverses de chemin de fer) ou au sulfate de cuivre (poteaux électriques) où à l'aide d'autres
produits plus complexes, à base de phénols. Mais la précaution la plus importante est de permettre
l'aération parfaite de toutes les parties de la construction, qui conduira par séchage, à un vieillissement
du bois (qui va améliorer ses caractéristiques mécaniques). Il faudra également protéger les charpentes
contre les remontées d'humidité par leur pied.

IX. UTILISATIONS
Les éléments en bois généralement utilisés en travaux publics sont :

1. Matériaux Ronds
Généralement utilisés pour le transport de l'énergie électrique (longueur = 6,5 à 18 m;
épaisseur = 20 à 32 cm) et comme traverses pour les chemins de fer (longueur = 2,7 à 5,4 m;
épaisseur= 24 cm).
L'humidité ne doit pas dépasser 25% pour les rondins employés pour les éléments portants des
maisons et les tabliers des ponts. Pour les pieux et palplanches, elle peut être quelconque.
2. Bois sciés
Le bois utilisé pour le sciage doit être de haute qualité et libre de toutes anomalies. Les bois sciés se
subdivisent en :
• planches avec un rapport larg./épais >2, 27x100, 27x150 mm,
• madriers 75x225, 100x225mm,
• poutres 120x120 ou 200x200 mm.

Figure IX .1: Bois sciés

3. Contre-plaqué
Il est confectionné en collant entre elles les couches fines du bois (placages déroulés). Ils se
subdivisent en :

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• 2contre-plaqué de haute stabilité à l'eau, collé avec des colles,
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• contre-plaqué de stabilité moyenne à l'eau collé à l'aide de résines aminoplastes
• contre-plaqué de résistance à l'eau limité collé à l'aide de colles protéiques.

Figure IX .1: Contre-plaqué

Le bois est largement utilisé dans la construction pour les murs et les planchers, les poteaux, les divers
appuis (fenêtres, portes), le coffrage, les échafaudages et les éléments de menuiserie, etc.

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