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BP Tomate PDF Free
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---------- DEPARTEMENT
DU ZOU -------
COMMUNE DE BANTE
PROJET D’INSTALLATION
D’UNE UNITE DE
PRODUCTION DE CULTURES
MARAÎCHERES
[Plan d’Affaires]
CDOP Page
Table des matières
I. FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET.........................................................................2
II. PRESENTATION DU PROMOTEUR...........................................................................3
III. PRESENTATION DU PROJET..................................................................................4
3.1 DESCRIPTION DES PRODUITS............................................................................4
3.2 ETUDE DE LA DEMANDE.....................................................................................8
3.3 ETUDE DE L’OFFRE.............................................................................................10
3.3.1 Analyse temporelle et géographique de l’offre de produits maraîchers..............10
3.3.2 Evaluation quantitative de l’offre de produits maraîchers......................................12
IV- STRATEGIES MARKETING...................................................................................16
4.1 NOS PRODUITS..........................................................................................................16
4.2 NOS PRIX...................................................................................................................16
4.3 PROMOTION..............................................................................................................16
4.4 PLACE.........................................................................................................................17
IV. ETUDES TECHNIQUES............................................................................................18
4.1 MOYENS TECHNIQUES DE PRODUCTION....................................................18
4.2 MOYENS HUMAINS...................................................................................................19
V. ETUDES ECONOMIQUE ET FINANCIERE............................................................21
5.1 ESTIMATION DU COÛT DU PROJET...............................................................21
5.2 AMORTISSEMENTS FINANCIERS....................................................................22
5.3 AMORTISSEMENTS TECHNIQUES..................................................................22
5.4 ELEMENTS D’EXPLOITATION PREVISIONNEL..........................................23
5.5 COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL...............................................25
5.6 TABLEAU RESSOURCES/EMPLOI....................................................................26
5.7 ANALYSE DE LA RENTABILITE............................................................................26
VI. ETUDES ENVIRONNEMENTALES........................................................................30
CONCLUSION.......................................................................................................................30
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Titre du projet: PROJET D’INSTALLATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE CULTURE
MARAÎCHERE
Description du projet : Le projet consiste en l’extension d’une unité de production de tomate et piment
Schéma de financement :
Autres sources de 0
financement : 0%
Crédit sollicité :
5 132 000 85,53%
NOM TCHACASSOU
PRENOMS Coffi Donatien
SEXE Masculin
AGE 34 ans
LIEU DE RESIDENCE LOUGBA, Agongni
SITUATION Célibataire avec enfants
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MATRIMONIALE
ADRESSE LOUGBA, M/s Tchacassou
TELEPHONE (00229) 66 35 60 62 – 65 33 29 13
NIVEAU D’INSTRUCTION DEAT au LAMS
FORMATION PROFESSIONNELLE RECUE
Formation en Agronomie au LAMS et en Entreprenariat agricole (PAPVIRE-ABC)
EXPERIENCES PAR RAPPORT A L’ACTIVITE DU PROJET
05 années
BESOINS EN FORMATION
Renforcement de capacité technique en culture maraichère et en culture hors sol
NOM ET ADRESSE DE TROIS PERSONNES DE REFERENCES AUTRES QUE LES
PROCHES PARENTS
HANLANNON Roméo ODJILO Félix ADJINAKOU Wilfried
TSPA à ATDA Bantè CA Arrondissement LOUGBA Collègue entrepreneur à
96 44 51 94 96 67 16 79 Bantè
96 34 42 98
REFERENCES BANCAIRES COMPTE MTN MOMO 66 55 60 62
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L’exploitation se fera avec une faible utilisation d’intrants chimiques. Les engrais organique
seront privilégiés afin que les produits puissent être conservés pour de longue durée.
TOMATE
La tomate est originaire de la région andine du nord-ouest de l’Amérique du Sud où sa
domestication remonte à plus de 5000 ans. Elle a été introduite au Mexique puis, via
l’Espagne, en Europe au XVIème siècle. La tomate, en l’absence totale de toute taille, est une
plante à port buissonnant. Les feuilles sont imparipennées. L’inflorescence – cyme unipare
avec un nombre de fleurs à pétales jaunes très variable en fonction du génotype – est disposée
en position latérale sur tige ou sur rameau. Le fruit est une baie polymorphe et polychrome.
La tomate est, à l’origine, une plante allogame mais elle est devenue autogame préférentielle
dans ses aires de domestication. La quantité de tomate à produire chaque année est de huit
(08) tonnes.
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PIMENTS
Il est prévu également dans le cadre de l’exploitation du projet, une production de deux (02)
tonnes de piments par an.
Le piment est une plante légumière qui appartient à la famille des solanacées au même titre
que le poivron. Le nom scientifique du piment est Capsicum frutescens. Le piment peut être
produit dans presque toutes les régions du Bénin et sur presque toute l’année (même en saison
sèche si nous avons le terrain et les équipements appropriés, notamment l’eau, les
motopompes, etc.). Il est important de noter que le piment est une importante source de
revenu pour le producteur averti.
Le piment est un précieux arôme dans différents mets du pays et d’ailleurs. On utilise
le piment sous forme de produits transformés tels que la poudre de piment, le jus de piment,
ou la confiture de piment. Le piment est riche en vitamine C (140 mg pour 100 g). Sa teneur
en sels minéraux est peu élevée et correspond à peu près à celle de bien des légumes. Sa
composition pour 100g de piment frais s’établit comme suit :
Le piment facilite le travail des glandes digestives en stimulant les sucs. Il a une action
positive sur la circulation sanguine surtout chez les personnes âgées. De plus la poudre de
piment désinfecte les muqueuses buccales et gastriques et détruit les bactéries pathogènes
dans l’intestin.
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Figure : Piment
Quantité (kg/habitant/an) 8 11
Population du Bénin en 2013 10 000 000 10 000 000
Besoin de consommation (t) 80 000 110 000
Source : Agossou et al, (2001) ; INSAE (2013) et Calculs du Consultant
Les demandes en produits maraîchers sont surtout concentrées au niveau des grandes
villes telles que Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Bohicon, Lokossa, Natitingou.
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En ce qui concerne la qualité des produits maraîchers, très peu de producteurs se
formalisent de la qualité des produits. La qualité des produits semble être imposée aux clients
pour les avantages qu’elle présente pour les producteurs, sans préjuger des inconvénients
qu’elle peut présenter pour les clients.
Les exigences de qualité varient énormément et les marchés peuvent réagir de façons
différentes à la qualité et à la présentation des produits. En ce qui concerne la tomate par
exemple, pendant que les commerçants s’intéressent à la qualité et non à la maturité, les
ménagères s’intéressent quant à elles à la maturité : les unes préfèrent les tomates mûres à
cuire, d’autres des tomates fermes pour la salade, et certaines, des tomates moins mûres pour
les conserver quelques jours. Pour les marchés d’exportation, les critères de qualité sont
autres. Au total, les exigences de qualité varient en fonction des cibles de clientèles. Par
exemple, pendant que la clientèle des grandes villes exige des produits de première qualité, on
pourrait vendre le tout-venant aux petites villes du voisinage, les produits médiocres aux
villages. Quelques cas d’exigences de qualité sont (Source : Alain OFIO/CTB ; 2012) :
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Tableau récapitulatif des caractéristiques des consommateurs de produits maraîchers
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III.3 ETUDE DE L’OFFRE
L’offre domestique de produits maraîchers est influencée par le régime pluvial principalement
pour les cultures maraichères de plein champ, par la pratique de l’irrigation dans certaines
régions telles que la vallée de l’Ouémé, le long du littoral notamment Cotonou et Grand Popo
et par les crues des fleuves Niger, Ouémé et Mono. La mise en exploitation des terres de bas-
fonds, tributaire du régime pluvial, influence également cette offre de produits maraîchers. La
juxtaposition des saisons de production et leur chevauchement entraînent des périodes
d’abondance et de rareté. Les zones et les périodes de production de quelques cultures
maraîchères sont analysées ci-dessous.
Culture Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
s
Tomate
Contre saison Nord pluvial
Nord
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Tomate
Mono Décrue Ouémé Sud et Centre pluvial
Sud
Tomate
import Nigeria, Togo, Ghana, Burkina Faso
Oignon
Malanville, Karimama
Nord
Oignon
Sud Grand-Popo et Ouidah
Oignon
Niger
import
Piment
Contre saison Nord pluvial
Nord
Piment
Sud Décrue Sud Sud pluvial
Piment
import Nigeria, Togo, Ghana
Gombo
Nord pluvial
Nord
Gombo
Sud Décrue Sud Sud pluvial
Gombo
import Togo Togo
Pomme
Nord Alibori
Pomme
Sud
Pomme
Nigeria, Togo, Burkina-Faso, France, Pays-Bas, Belgique, Royaume-Uni
import
Chou
Natitingou et Djougou
Nord
Chou
Grand-Popo, Ouidah, Cotonou, Porto-Novo
Sud
Chou
import Togo, Nigeria
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Atacora 13 135 1 521
Atlantique 38 246 4 721
Littoral 289 1
Borgou 6 280 2 458
Alibori 5 628 2 018
Mono 4 526 345
Couffo 35 238 533
Ouémé 18 429 11 855
Plateau 14 131 8 475
Zou 5 699 2 922
Collines 4 476 5 759
Total Bénin 151 277 40 987
Source : DPP/MAEP, 2008
D’autres sources nous fournissent une autre répartition des productions de cultures
maraîchères au Bénin selon le tableau suivant :
Campagnes 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
Cultures Superf Rend Prod Superf Rend Prod Superf Rend Prod Superf Rend Prod
Tomate 24526 5883 144297 28272 5102 144244 25334 5971 151269 27234 5732 156104
Piment 20378 2057 41919 23738 2026 48082 25730 1593 40987 21036 2168 45601
Légumes
feuilles 38295 1790 68549 1834 35075 64328 1741 37976 66116 1461 27635 40375
Offre de tomates
La tomate est cultivée sur toute l’étendue du territoire national, avec une forte concentration
dans la partie méridionale et l’extrême Nord. Selon les statistiques du Ministère de
l’Agriculture, la production de tomate a enregistré un accroissement plus ou moins régulier au
cours des dix dernières années. Le volume de la production enregistrée est passé de 105910
tonne en 2003 à 358869 tonnes en 2013, soit un accroissement de 238,8% en dix ans
(graphique 1). La dynamique de la production a connu un fouet en 2013 avec la mise en place
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de l’usine de transformation de Kpomassè qui malheureusement n’a pas démarré les activités
jusqu’à ce jour. Cette situation a conduit à l’effondrement du prix de la tomate sur le marché.
Cet accroissement résulte pour l’essentiel de l’extension des superficies emblavées qui a
connu un accroissement de 262%, ainsi que l’amélioration des rendements (6T/ha) de
production. La production nationale est inégalement répartie sur le territoire national
(Figgure2), laissant entrevoir une très forte concentration de l’offre dans les régions
méridionales. Comme le montre le graphique ci-dessous, les commune de Kpomassè, Toffo et
de Klouékamè viennent en tête avec respectivement les volumes de production de 20000,
15000 et 11000 tonnes, soit environ 30% de la production nationale en volume cumulé. Les
communes de Adja Ouèrè, Adjohoun, Dangbo et Natitingou viennent ensuite avec une
production moyenne d’environ 6000 tonnes. La tomate est cultivée dans le bassin du Niger
(Malanville, Karimama) en contre-saison au Nord pour un volume inférieur à 5000 tonnes. 9
La commune de Kpomassè est spécialisée dans la production de la tomate grâce à sa richesse
en basfonds et à la proximité du lac Ahémé. Dans cette commune ce sont les localités de
Tokpadomè, Agonkanmè, Ségbohoué et Kpomassè-centre qui produisent principalement de la
tomate. La commune de Toffo par contre pratique la polyculture maraîchère dans les bas-
fonds. Elle dispose d’un marché au chef-lieu qui est traversé par la RNIE2.
Faisons remarquer que l’offre de tomate pendant les périodes d’octobre à novembre dans la
région Nord et de septembre à octobre dans la région du Mono est tellement importante
qu’elle dépasse la capacité nationale de consommation. D’importantes pertes par pourriture
s’observent donc en ces moments.
La période de rareté de la tomate au Bénin s’étend de novembre à juillet et est caractérisée par
des importations en provenance du Nigeria, du Togo, du Ghana et du Burkina Faso.
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Offre de piment
Selon les statistiques du Ministère de l’Agriculture, le volume de la production du piment
enregistré (Figure 1) est passé de 42127 tonne en 2003 à 134528 tonnes en 2013, soit un
accroissement de 219% en dix ans (Figure 1). La dynamique de la production a connu un
fouet entre 2011 et 2012. Les superficies emblavées et le rendement n’ont pas connue la
même évolution que la production sur la période, le taux d’accroissement des superficies n’est
que de 34% et 138% pour le rendement. Ces chiffres montrent que contrairement à la tomate,
l’accroissement des volumes de production est beaucoup plus lié à l’amélioration des
rendements qu’à l’accroissement des superficies. L’explication plausible à ce constat est
relative au système de culture du piment qui bénéficie des effets des intrants utilisés pour les
autres spéculations avec lesquelles il est en association, mais également l’exploitation de la
richesse des sols de la vallée de l’Ouémé qui est la principale zone de production.
L’offre de piment frais est abondante dans le Nord du pays dans la période de janvier à mars
(culture de contre saison) et de septembre à décembre (cultures pluviales). Dans le Sud du
pays, ce produit est abondamment récolté de février à mai voire juin (culture de décrue) et
d’août à décembre (cultures pluviales). Du fait, la période de rareté du piment au niveau
national se situe entre juin et août.
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Dans la période de janvier à février, les localités du Sud sont ravitaillées par la production de
contre saison du Nord et les importations venant du Nigeria, du Togo et du Ghana. Dans la
période allant de mars à juin, le Nord est ravitaillé à partir de la production de décrue du Sud
et des importations en provenance du Nigeria, du Togo et du Ghana.
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IV- STRATEGIES MARKETING
Il a été fait ci-dessus, un large développement sur chacun de ces produits. Nous n’y
reviendrons plus. Néanmoins, il importe de faire savoir que nous travaillerons à assurer une
disponibilité des produits pour nos clients. Nous utiliserons peu de pesticides et d’autres
produits chimiques de sorte à préserver leur bonne santé.
4.3 PROMOTION
La promotion de nos produits se fera par la radio locale. Les passages sur les radios se
feront au moins deux fois dans le mois et seront à la charge du promoteur.
Par ailleurs, le projet fera confectionner deux panneaux servant de carte d’indication
qui seront disposés la voie menant à la ferme afin d’indiquer l’itinéraire qui y conduit.
Nous participeront aussi aux foires commerciales locales et ailleurs sur le territoire
béninois.
4.4 PLACE
La distribution au niveau de l’offre sur le marché se fait par les grossistes qui
s’approvisionnent au niveau des producteurs et les distribuent aux semi-grossistes et
détaillants.
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Quant à nous, les clients viendront dans la ferme pour s’approvisionner. Ce qui ne sera
pas le cas des hôtels où les produits seront convoyés par moto tricycle à partir de la ferme.
V. ETUDES TECHNIQUES
Un site existe déjà pour l’implantation du projet. Il s’agit d’une ferme située dans
l’arrondissement de Lougba, quartier Agongni. Le site a une superficie de deux (02) hectare et
un abri contre la pluie et le soleil y est érrigé.
La zone n’est pas électrifier mais dispose de source d’approvisionnement en eau. La
disponibilité d’eau y est temporaire.
INVESTISSEMENT EN TRAVAUX DE CONSTRUCTION ET
D’AMENAGEMENT
DEDIGNATION CARACTERISTIQUES COÛT
Forage de puit grande
profondeur et château d’eau 2 000 000
Système d’irrigation goutte-à- Kit de 200
goutte 1 500 000
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LES MATIERES PREMIERES NECESSAIRES A LA PRODUCTION
MATIERES PREMIERES PRIX FOURNISSEUR
Semence de Tomate (4boite) 20 000 F CFA Revendeur marché
Semence de piment vert (1boite) 8 000 F CFA Revendeur marché
2 sacs de NPK 25 000 F CFA ATDA
2 sacs d’Urée 30 000 F CFA ATDA
4 flacons d’herbicide 12 000 F CFA Revendeurs
2 Insecticides 7 000 F CFA Revendeur
1 Nématicide 5 000 F CFA Revendeur
PROCESSUS DE PRODUCTION
ETAPE ACTIVITES ECHEANCES
S
1 Achat de semence Janvier
2 Défrichage Janvier
3 Préparation des planches Février
4 Pépinière Tomate Fevrier
Piment Décembre
Arrosage, paillage, ombrière, Février
Application de Nématicide
Préparation des planches pour Février
repiquage
5 Repiquage avec Nématicide Tomate Février
Piment Février
6 Sarclage Mars
7 Fertilisation Mars
8 Traitement phytosanitaire Mars à Avril
9 Irrigation Tomate Février à Avril
Piment Février à Avril
10 Récolte Tomate Avril à Mai
Piment Avril à Juin
11 Commercialisation Tomate Avril à Mai
Piment Avril à Juin
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5.2 MOYENS HUMAINS
Contribution
Poste (Personnel existant) Qualification Salaire brut par mois de Type de contrat
l’employeur
1 Responsable (le promoteur) DEAT 50 000
2 Ouvriers permanents Savoir lire et écrire 60 000
Ouvriers occasionnels Aucune Fonction des taches
TOTAL 110 000
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VI. ETUDES ECONOMIQUE ET FINANCIERE
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1 5 132 000 427 667 64 150 6 415 498 232 4 704 333
2 4 704 333 427 667 58 804 5 880 492 351 4 276 667
1
3 4 276 667 427 667 5 346 486 471 3 849 000
53 458
4 3 849 000 427 667 4 811 480 590 3 421 333
48 113
5 3 421 333 427 667 42 767 4 277 474 710 2 993 667
11 855 333 427 667 10 692 1 069 439 428 427 667
Forage 01/01/2017 2 000 000 5 400 000 400 000 400 000 1 200 000
Gouttes à Gouttes et 01/01/2017 1 500 000 5 300 000 300 000 300 000 900 000
asperseurs
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ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3
Quantité (Parnier) 250 500 500
Tomate Prix Unitaire 10 000 10 000 10 000
Montant 2 500 000 5 000 000 5 000 000
Quantité (KG) 1 000 1 000 1 000
Piment Prix Unitaire 1 000 1 000 1 000
Montant 1 000 000 1 000 000 1 000 000
CHIFFRES D’AFFAIRES 4 000 000 6 000 000 6 000 000
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Prévision des dépenses d’exploitation
N° Coûts Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6 Mois 7 Mois 8 Mois 9 Mois 10 Mois 11 Mois 12 Total
1 Matières premières 107 000 - - - - - - - - - - - 107 000
3 Emballages - - - 10 000 10 000 10 000 - - - - - - 30 000
10 Assurance -
11 Taxes et impôts -
12 Salaires 110 000 110 000 110 000 110 000 110 000 110 000 110 000 - - - - - 770 000
13 Charges salariales -
14 Coûts du recrutement - -
15 Charges financières 23 521 23 522 23 522 21 561 21 561 21 562 19 601 19 601 19 602 17 641 17 641 17 642 246 977
(Intérêt+T.A.F)
16 Dotations Amortissement 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 195 77 189 926 333
TOTAL 317 716 230 717 240 717 268 756 273 756 268 757 216 796 96 796 96 797 94 836 94 836 94 831 2 290 310
6.5 COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL
Total chiffre d'affaires (1) 4 000 000 6 000 000 6 000 000
Autres services consommés (5) 160 000 320 000 320 000
Excédent brut d'exploitation (9)=(1)-(8) 2 883 000 4 536 000 4 536 000
Dotations aux amortissements (12) 926 333 926 333 926 334
Résultat net avant IBIC (13)=(9)-(10)-(11)-(12) 1 709 690 3 456 775 4 050 861
Résultat net comptable (15)= (13)-(14) 1 629 690 3 336 775 3 930 861
Capacité d'autofinancement (cash-flow) (16)=(15) + (12) 2 556 023 4 263 108 4 857 195
Subventions (2)
Total Ressources (7) = (1)+…+(6) 6 000 000 2 556 023 4 263 108 7 497 195
Total Emplois (12)=(8)+…+(11) 6 000 000 1 710 668 1 710 668 1 710 668
Flux net de trésorerie (FNT) (13)=(7)- - 845 355 2 552 440 5 786 527
(12)
FNT cumulé - 845 355 3 397 795 9 184 322
Le projet est rentable étant donné que son taux de rentabilité interne donne 37,29%. On note
par ailleurs pour chaque année d’exploitation des bénéfices qui sont aussi en croissance.
SEUIL DE RENTABILITE
SEUIL DE RENTABILITE
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Matières premières 107 000
Emballages
Autres charges variables à identifier dans Total
Coûts suivant nature de l'activité 240 000
COMMENTAIRE
Le projet dégage des résultats nets d’exploitation positifs avec un résultat net
moyen annuel de Deux millions neuf cents soixante-cinq mille sept cent soixante-
quinze (2 965 775) FCFA et un chiffre d’affaires moyen annuel de Cinq millions
trois cents trente-trois mille trois cent trente-trois (5 333 333) FCFA.
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L’exploitation du projet dégage au bout de 3 ans, un taux de rentabilité interne de
37,29% largement supérieur au taux de financement de 12 % l’an. Ce qui
confirme la rentabilité du projet.
Le cash-flow moyen annuel est de Trois millions huit cents quatre-vingt-douze
mille cent huit (3 892 108) FCFA, soit 72,97% du chiffre d’affaires moyen, il
exprime le bon potentiel d’autofinancement du projet et rassure quant à sa
pérennité.
Le projet dégage des Flux Nets de trésoreries cumulés de Cinq millions sept cents
quatre-vingt-six mille cinq cents vingt-sept (5 786 527) FCFA sur 3 ans. Ce
montant montre la capacité de l’entreprise à refinancer ses activités sur fonds
propre.
Les taux annuels de couverture de la dette étant supérieurs à l’unité, est
l’expression de la capacité de l’entreprise à faire face à ses remboursements de
crédit.
Le projet demeure toujours rentable avec une baisse de 10% du chiffre d’affaires étant donné
que son taux de rentabilité interne donne 34,08%.
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COMMENTAIRE : Avec une baisse du chiffre d’affaires de 10%, le promoteur peut toujours
faire face à ses remboursements. Le ratio de couverture étant supérieur à l’unité est
l’expression de la résistance du projet aux chocs conjoncturels liés à la concurrence ou à une
fluctuation monétaire.
COMMENTAIRE : Avec une hausse des charges d’exploitation de 50%, le promoteur peut
toujours faire face à ses remboursements. Le ratio de couverture étant supérieur à l’unité est
l’expression de la résistance du projet aux chocs conjoncturels liés à la hausse du coût des
matières premières, fournitures, services et main d’œuvre.
L’exploitation tient compte des normes environnementales puisqu’elle mise avant tout sur des
produits bios. Il n’y aura donc pas des produits chimiques qui nuiront d’une manière ou d’une
autre à la végétation ou à la faune de la zone d’exploitation.
CONCLUSION
Le coût total du projet s’élève à 6 000 000 FCFA. Il sera financé à partir de deux (02)
sources différentes :
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868 000 FCFA
Un emprunt pour un montant de 5 132 000 FCFA remboursable trimestriellement sur
trente-six (36) mois sans différé.
L’apport personnel de 868 000 FCFA est constitué de plusieurs éléments nécessaires à
une bonne exploitation.
Le projet dégage tout au long de sa durée, un bon retour sur investissement à travers
des résultats après impôts toujours positifs ainsi que Taux de Rentabilité Interne de 37,29%.
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