Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
HSE signifier Health, Safety and Environment. C’est une formation qui a pour but de
sensibiliser les travailleurs aux risques pour la santé, la sécurité et l’environnement dans le cadre
de leur travail. Elle vise à leur apprendre les bonnes pratiques pour prévenir les accidents et les
incidents, ainsi que pour protéger l’environnement. Cette formation peut être requise par la loi
dans certains secteurs, et elle est souvent obligatoire pour les employeurs pour garantir la
sécurité de leurs employés et de l’environnement.
L’HSE est important pour les entreprises car elle peut améliorer la réputation de l’entreprise,
réduire les couts liés aux accidents et aux litiges, et respecter les réglementations en matière de
santé, de sécurité et d’environnement. En outre, une bonne gestion de l’HSE peut également
améliorer la motivation et la satisfaction des employés.
En résumé, l’HSE est un élément clé de la gestion des entreprises qui vise à garantir la santé, la
sécurité et la protection de l’environnement pour les employés, les communautés e les parties
prenantes.
I. Introduction
L’autorisation de travail est un document délivré par les autorités compétentes qui
permet à une personne étrangère de travailler légalement dans un pays donné.
Cette autorisation est généralement soumise à certaines conditions, telles que la
qualité du travail proposé et le respect des lois du pays d’accueil en matière
d’emploi et de protection des travailleurs.
1) Définition
L’autorisation de travail est une décision qui est pris pour déterminer si une personne est
autorisée pour entrer et à travailler.
✓ Le propriétaire connait et suit toutes les interventions des tiers dans le périmètre
relevant de sa responsabilité
✓ Les risques liés à l’action de l’intervenant sont identifiés et connus par tous les
acteurs.
✓ Le propriétaire communique à l’intervenant les risques liés au procédé à
l’installation sur lequel il intervient.
✓ Le propriétaire et l’intervenant ont mis en place tous les moyens de maitrise des
risques identifiés.
• Produits chimiques
▪ Les liquides comme les produits de nettoyage, les peintures, les acides.
▪ Les matériaux inflammables comme l’essence, les solvants et les produits
chimiques explosifs.
• Ergonomique
▪ Poste de travail ou chaise mal ajusté.
▪ Vibration.
▪ Mauvaise posture.
III. Généralité sur l’autorisation de travail :
➢ Demande d’intervention :
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire doit envoyer une demande d'intervention DI
à la suite d'une panne, d'un besoin ponctuel ou d'une planification.
• Le chef d'équipe de l'entité exécutante doit accompagner Chaque demande
d'autorisation de travail par une DI, BT ou OT en identifiant le type, la zone, la date
et la durée d'intervention.
➢ Visite chantier et identification des risques :
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire de l'installation et les responsables des
travaux procèdent à la revue et à la mise à jour de l'analyse des risques / Plan de
Prévention de manière à s'assurer que l'ensemble des risques pour la sécurité et pour
l'environnement sont bien identifiés et que les mesures de prévention prévues sont
adaptées et suffisantes.
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire exige que le démarrage de L'intervention
soit conditionné par la mise en place de l'ensemble des mesures préconisées lors de
la visite préalable au chantier où se déroulera l'intervention.
• Les responsables des travaux s'assurent que les dispositions de l'analyse des
risques/plan de prévention et de l'autorisation de travail et des permis requis pour
l'intervention sont connues et comprises par leurs équipes. Ils les sensibilisent sur la
nécessité de les appliquer rigoureusement.
➢ Autorisation de travail et permis :
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire et Le chef d'équipe de l'entité exécutante ne
doivent en aucun cas signer Le formulaire autorisation de travail (sur le terrain)
qu'après l'établissement et la signature des permis nécessaires conformément aux
instructions annexées au standard.
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire et Le chef d'équipe de l'entité exécutante
doivent Mettre à jour et reconduire l'autorisation de travail au début de chaque poste.
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire et le chef d'équipe de l'entité exécutante
doivent refaire l'autorisation de travail dans les cas suivants :
- Intervention dépassant 24 heures
- Changement d'un des points notifiés dans l'autorisation de travail (nouveau
risque, équipe d'intervention périmètre, etc.).
- Accident ou incident.
➢ Fin d'intervention et réception :
• Le CEEE doit s'assurer qu'au minimum les dispositions exigées dans l'autorisation
relatives à la remise en état de l'équipement sont respectées et mises en place. Une
attention particulière est donnée à la remise en état de l'équipement, au rangement,
à la propreté, à la remise des EPC (équipements de protection collective) et de la
boulonnerie, etc.
• Une visite de fin de chantier est alors effectuée entre le CEEF et le CEEE Une
vérification de l'état de la zone d'intervention est entamée et des essais sont réalisés
avant de clôturer l'autorisation de travail et les permis y afférents.
• En cas de modifications importantes et/ou de révision majeure au niveau de
l'équipement/installation, les dispositions relatives particulièrement au FSSR
(Revue de Sécurité Avant Démarrage) doivent être respectées.
➢ Gestion documentaire et archivage :
L'autorisation de travail et les permis comprennent 3 souches :
• Rose pour le CEEP à afficher pendant la durée de l'intervention au niveau d'un
point identifié.
• Blanche pour le CEEE.
• Verte pour le sous-traitant.
Archivage par la HMEP de tous les documents (souche rose, permis et analyse des
risques) au moins un an après la réception des travaux sauf indication contraire sur
un standard.
V. Conclusion
En résumé, l’autorisation de travail est un moyen pour les gouvernements de contrôler les
mouvements de la main d’œuvre étrangère à travers leurs frontières et de garantir que les
travailleurs étrangers sont protégés par les lois du pays d’accueil.
La culture de la sécurité désigne l’ensemble des attitudes, des comportements et des valeurs
que partagent les membres d’une organisation en ce qui concerne la sécurité. Elle se concentre
sur la sensibilisation, l’éducation et la formation pour inculquer à tous les employés la
responsabilité de la sécurité au sein de l’entreprise.
II. Définition :
• Sécurité :
La sécurité est un concept complexe qui peut être défini de différentes manières selon
le contexte. En général, on peut la définir comme l’état de protection et de préservation
des personnes, des biens et des intérêts contre les dangers, les menaces et les risques.
• Culture :
On peut définir la culture comme des caractéristiques et des connaissances d’une société
ou d’un groupe, notamment les croyances, les valeurs, les normes, les comportements,
les arts, etc. La culture peut également se référer à l’épanouissement personnel et à la
formation intellectuels, artistiques et spirituels. Enfin, la culture peut être considérée
comme une manifestation de l’humanité et de la diversité des sociétés à travers l temps
et l’espace.
• La culture sécurité :
La culture de sécurité est une ensemble des valeurs, de croyances, et de pratiques qui
favorisent la sécurité et la protection des personnes et de l’environnement. Cette culture
est fondée sur l’importance de la prévention des accidents et l’incidents, ainsi que sur la
responsabilité personnelle et collective en matière de sécurité. Elle implique une attitude
proactive et une vigilance constante pour éviter les risques et garantir la sécurité.
L’objectif de la culture de la sécurité est de sensibiliser les personnes aux enjeux de sécurité,
de les responsabiliser quant à leurs actions et de les inciter à adopter des comportements
sécuritaires. C’est pourquoi il est important de cultiver et de maintenir une culture de la sécurité
forte au sein de toutes les organisations.
En résumé, la culture de la sécurité est une approche globale qui vise à créer un environnement
sur et sécurisé pour tous.
IV. Les caractéristiques de culture de sécurité :
La culture peut :
✓ Apporte des modèles, des normes de conduite, des styles de vie, des solutions.
✓ Souvent implicite.
✓ Partagée par un groupe.
✓ Résulte de l’histoire.
✓ Se transmet dans le temps.
V. Les composantes d’une culture d’entreprise :
• Valeurs :
• Croyances :
• Normes de comportement :
Ces valeurs, croyances et normes de comportement sont des évidences qui constituent les traits
culturels d’une entreprise.
En conclusion, la culture sécurité est une élément clé pour garantir la sécurité des employés,
des clients et des tiers dans une organisation. Cela implique de sensibiliser et de former tous les
employés à leur rôle et à leur responsabilité en matière de sécurité, ainsi que de mettre en place
des procédures, des systèmes de contrôle et des pratiques sures pour minimiser les risques.
Une culture de la sécurité forte peut améliorer la productivité, la qualité de travail et la moralité
des employés, tout en réduisant les accidents, les blessures et les pertes financières.
Par conséquent, il est important pour les organisations de cultiver et de maintenir une culture
de la sécurité forte afin de garantir la sécurité de tous les acteurs impliqués.
I. Introduction
La perception des risques désigne la façon dont les individus perçoivent et appréhendent les
dangers ou les incertitudes liées à un événement ou une situation donnée. Cette perception peut
varier considérablement d’une plusieurs facteurs tels que la culture, la personnalité, les
antécédents personnels, les expériences antérieures, les connaissances et la confiance dans les
sources d’information. Par exemple, deux personnes peuvent avoir des perceptions très
différentes des risques liés à la pratique d’un sport extrême. L’une peut percevoir ce sport
comme très dangereux et incertain, tandis que l’autre peut le percevoir comme relativement sur
s’il est pratiqué avec prudence et en suivant les consignes de sécurité adéquates.
II. Définition :
• La perception :
Est un processus cognitif par lequel nous interprétons et donnons un sens à l’information
sensorielle qui nous parvient à travers nos cinq sens (vue, audition, gout, odorat et
toucher). Cette information est ensuite organisée, intégrée et stockée dans notre
mémoire pour former nos perceptions conscientes du monde qui nous entoure.
• Le risque :
Le risque désigne l’incertitude ou la probabilité d’un événement négatif ou
dommageable se produisant. Il peut être associé à une variété d’activité, telles que les
investissements financiers, les activités industrielles, les activités de loisir, etc. le risque
peut entraîner des conséquences positives ou négatives, selon la façon dont il est géré et
ls résultats qui en découlent.
III. Les outils de la perception des risques :
Les outils de la perception des risques mentionnés sont souvent utilisés pour aider les personnes
à comprendre et à gérer les risques dans leur vie personnelle et professionnelle.
a. Accepter :
Cet outil encourage les personnes à reconnaitre et à accepter le fait qu’il existe toujours
des risques dans la vie et dans les décisions qu’elles prennent.
b. Choisir :
Cet outil aide les personnes à évaluer les risques et à choisir les options qui leur
conviennent le mieux en fonction de leurs propres valeurs et de leurs objectifs.
c. Changer :
d. Guider :
Cet outil aide les personnes à trouver des ressources et des conseils pour les aider à gérer
les risques de manière efficace.
Il est important de noter que ces outils sont les approches générales et que la matière de les
utiliser peut varier en fonction de la situation et des risques spécifiques auxquels une personne
est confrontée.
Les trois P de la perception des risques sont un ensemble de principes simple qui peuvent aider
à évaluer les situations potentiellement dangereuses et à prendre des décisions judicieuses.
Voici ce que signifient chacun des trois P :
a. Pausez :
Il s’agit de prendre le temps de s’arrêter et d’évaluer la situation avant d’agir. Cela
permet de mieux comprendre les risques et de les prendre en compte avant de prendre
une décision.
b. Pensez :
Il s’agit d’utiliser son jugement et son bon sens pour évaluer les risques. Cela inclut la
considération des facteurs tels que les compétences et les connaissances personnelles,
les conditions environnementales et les risques liés à la tache à accomplir.
c. Procédez :
Il s’agit d’agir en fonction de l’évaluation des risques. Cela peut inclure la mise en œuvre
de mesures de protection pour minimiser les risques, la modification de la tache pour la
rendre plus sure ou la décision de ne pas la faire si les risques sont trop importants.
En suivant ces étapes, vous pouvez prendre des décisions plus éclairées et gérer les risques de
manière plus efficace. Cependant, il est important de noter que les risques peuvent évoluer au
fil du temps, il est donc important de continuer à surveiller la situation et de réévaluer les risques
au besoin.
➢ Remarque :
Si 1% seulement de vos décision présente des risques vous vous mettez en danger 350 fois par
jour ! ce qui est égale + 21 décisions par heure d’éveil et aussi 1 décision toutes les 3 minutes.
V. Conclusion :
La perception des risques dépend de plusieurs facteurs, tels que la culture, l’éducation,
l’expérience personnelle, la confiance en l’information et les sources d’information, ainsi que
la propension à la peur ou à la prise de risques. Les personnes peuvent avoir des perceptions
différentes des mêmes risques en raison de leurs différences de fond et de forme. De plus, la
perception des risques peut être influencée par les médias, les leaders d’opinion et les décideurs
politiques, qui peuvent influencer les opinions publiques en les informant sur les risques.
I. Introduction
Chaque année, de nombreuses personnes sont victimes d'un accident du travail entraînant de
nombreux décès. A cela s'ajoutent les fréquents sinistres et accidents de la vie quotidienne
(chutes, chocs, brûlures, électrocutions, noyades, empoisonnements et autres accidents)
auxquels les salariés sont quotidiennement exposés.
En tant que professionnels de la santé au travail, nous accordons une grande importance à notre
santé et à notre système de santé et nous savons aussi qu'en maîtrisant les risques actuels de
maladies émergentes, nous aiderons nos résidents à mieux se protéger pour être moins
vulnérables. Les principaux risques résultent des mutations rapides de notre société qui
constituent un véritable enjeu de santé au travail avec de nouveaux enjeux pour notre système
de santé.
Aujourd'hui, il est largement admis que les sauvetages et les premiers secours doivent être
effectués sur les lieux d'un accident avant même l'intervention d'équipes de secours spécialisées.
Ainsi, un grand nombre de décès pourraient être évités si les témoins étaient formés pour
intervenir en attendant l'intervention des secouristes médicaux.
II. Objectif
III. Généralités
• Secourisme : les premiers gestes d'urgence que les gens pratiquent avec les
connaissances nécessaires, secouristes bénévoles ou pompiers ; Il peut s'agir d'un
sauvetage personnel avec ou sans matériel, en équipe organisée ou seul. Les premiers
secours consistent donc à maintenir ou à améliorer les fonctions vitales de l'individu ou
de la victime.
• Sauvetage : comprend toutes les opérations de sauvetage visant à sauver des vies ou à
prévenir des blessures.
Pour ce faire, les sauveteurs utilisent des chiens de sauvetage, des véhicules
d'intervention (hélicoptères, vedettes rapides, ambulances, etc.) et des pinces d'éjection
hydrauliques. Les opérations de sauvetage sont menées par divers services tels que les
pompiers, les garde-côtes et les services nationaux de sauvetage en mer.
Il doit pouvoir porter assistance à tout moment au sein de son entreprise à toute victime d'un
accident du travail, dans l’attente de l’arrivée des secours spécialisés.
Les Sauveteurs Secouristes du Travail sont également des travailleurs de la protection. Leur
présence en nombre suffisant dans un atelier ou sur chantier (10 à 15 % des effectifs) modifie
significativement le comportement général face au risque. Les mesures de prévention, d'autant
plus que leur impact est lié à la fois aux accidents du travail et des transports, et aux maladies
professionnelles
• Dans le temps : Son délai d'intervention est limité à 3 minutes après l'accident jusqu'à
ce que la victime reçoive une assistance spécialisée.
• Dans des moyens : Le délai d’intervention très court compense le peu de moyens dont
il dispose. Le SST ne doit en aucun cas perdre un temps précieux à aller chercher du
matériel pour secourir la victime car les trois premières minutes sont cruciales.
✓ Avant l’accident
✓ Pendent l’accident
Avoir les connaissances et les réflexes suffisants pour se protéger soi-même et autrui, alerter
et porter secours à la victime. L'intervention du SST est limitée dans :
• L'espace (principalement l’entreprise) mais comme tout autre citoyen il doit porter
secours à toute personne en danger (art. 223-6 du code pénal)
• Les moyens le délai d'intervention très court compense le peu de moyens dont il
dispose. Les 3 premières minutes sont cruciales.
✓ Après l’accident
La formation SST, Sauveteur secouriste du travail, est une formation qui vous apprend à
réagir et adapter les bons réflexes si vous êtes témoin d’un incident ou d’un accident au
travail. Au cours de votre formation, vous verrez le plan d’intervention, qui est un des
éléments principaux de la théorie des formations SST. Le plan d’intervention des formations
SST est une aide pédagogique expliquant l’enchaînement des actions à entreprendre, et ceux,
en fonction de la nature de l’accident et de l’état de la victime. Le plan, sous forme
logigramme, avec des pictogrammes à placer au bon endroit, peut être très utile pour
mémoriser les différentes étapes et leur ordre.
o Protéger
o Examiner
o Secourir
Il est nécessaire pour le secouriste de tenir compte de ces grands piliers, et de les exécuter dans
l’ordre défini, afin d’intervenir le plus rapidement et efficacement possible. Ces 4 piliers se
traduisent ensuite par 3 étapes…
a) Protéger
b) Examiner
c) Alerter
d) Secourir
• Secourir en cas d’obstruction des voies aériennes (expulsion d’un corps étranger,
claques dans le dos, compressions abdominales et thoraciques)
Hémorragies externes
Pertes de connaissance
• Secourir en cas de perte de connaissance sans arrêt respiratoire (libérer les voies
aériennes, mettre une victime en PLS)
Arrêt cardiaque
Malaises
• Identifier un malaise
Traumatismes
• Identifier un traumatisme
VI. Conclusion
La formation HSE est essentielle pour maintenir un environnement de travail sain et sécurisé,
ainsi que pour minimiser les impacts négatifs sur l’environnement. Elle peut aussi contribuer
à améliorer la productivité, la satisfaction des employés et la réputation de l’entreprise en
garantissant la conformité aux normes et aux réglementations en matière de santé, de sécurité
et de protection de l’environnement.