Vous êtes sur la page 1sur 21

ECOLE SUPERIEURE DE TECHNOLOGIE DE SAFI

Département Techniques d’Analyse et Contrôle de la Qualité

Filière : Techniques Instrumentales et Management de la Qualité

RAPPORT SUR LA FORMATION HSE

Réalisée par : HAJJAJ Khouloud


Animateurs : Mr. TIQ Amine
Mr. EL HAOUZI
M r. ELBAHRI Mohammed

Année universitaire : 2022/2023


INTRODUCTION GENERALE

HSE signifier Health, Safety and Environment. C’est une formation qui a pour but de
sensibiliser les travailleurs aux risques pour la santé, la sécurité et l’environnement dans le cadre
de leur travail. Elle vise à leur apprendre les bonnes pratiques pour prévenir les accidents et les
incidents, ainsi que pour protéger l’environnement. Cette formation peut être requise par la loi
dans certains secteurs, et elle est souvent obligatoire pour les employeurs pour garantir la
sécurité de leurs employés et de l’environnement.

L’HSE est important pour les entreprises car elle peut améliorer la réputation de l’entreprise,
réduire les couts liés aux accidents et aux litiges, et respecter les réglementations en matière de
santé, de sécurité et d’environnement. En outre, une bonne gestion de l’HSE peut également
améliorer la motivation et la satisfaction des employés.

En résumé, l’HSE est un élément clé de la gestion des entreprises qui vise à garantir la santé, la
sécurité et la protection de l’environnement pour les employés, les communautés e les parties
prenantes.

Chapitre I : Autorisation du travail

I. Introduction

L’autorisation de travail est un document délivré par les autorités compétentes qui
permet à une personne étrangère de travailler légalement dans un pays donné.
Cette autorisation est généralement soumise à certaines conditions, telles que la
qualité du travail proposé et le respect des lois du pays d’accueil en matière
d’emploi et de protection des travailleurs.

II. Standard autorisation de travail

1) Définition

L’autorisation de travail est une décision qui est pris pour déterminer si une personne est
autorisée pour entrer et à travailler.

2) Objectif de l’autorisation de travail


L’objectif principal de l’autorisation de travail est de garantir la sécurité des travailleurs en
milieu professionnel. Elle est généralement émise par l’employeur ou par un responsable de la
sécurité et peut être requise pour des taches spécifiques telles que le travail en hauteur,
l’utilisation des machines dangereuses ou le travail dans des zones contaminées.

L’autorisation de travail permet de garantir que

✓ Le propriétaire connait et suit toutes les interventions des tiers dans le périmètre
relevant de sa responsabilité
✓ Les risques liés à l’action de l’intervenant sont identifiés et connus par tous les
acteurs.
✓ Le propriétaire communique à l’intervenant les risques liés au procédé à
l’installation sur lequel il intervient.
✓ Le propriétaire et l’intervenant ont mis en place tous les moyens de maitrise des
risques identifiés.

3) Les types des conditions dangereuse sur un lieu de travail


• Sécurité
▪ Déversements sur le sol ou risques de trébuchement à cause des allées bloquer
ou des cordons traversant le sol.
▪ Les espaces confinés.
▪ Machines et pièces mobiles non protégées.

• Produits chimiques
▪ Les liquides comme les produits de nettoyage, les peintures, les acides.
▪ Les matériaux inflammables comme l’essence, les solvants et les produits
chimiques explosifs.
• Ergonomique
▪ Poste de travail ou chaise mal ajusté.
▪ Vibration.
▪ Mauvaise posture.
III. Généralité sur l’autorisation de travail :

1) Définition et abréviations selon le standard OCP « Autorisation de travail »


CEEE : Chef d’Equipe de l’Entité Exécutante.

CEEP : Chef d’Equipe de l’Entité Propriétaire.

HCEP : Hors Cadre Responsable de l’Entité Propriétaire.

HCEE : Hors Cadre Responsable de l’Entité Exécutante.

HMEE : Haute Maitrise de l’Entité Exécutante de l’intervention.

HMEP : Haute Maitrise de l’Entité Propriétaire (entité où se déroule l’intervention)

Entité propriétaire : C’est l’entité responsable de l’installation ou de l’équipement.

Entité exécutante : C’est l’entité en charge de l’exécution de l’intervention (qu’elle


soit réalisée directement par cette entité ou sous-traitée a une entreprise extérieure).

Autorisation de travail : Le formulaire F-HSE-31-04 (papier ou électronique)


formellement instruit et validé (visé), par lequel une entité propriétaire autorise une
entité exécutante à réaliser un travail spécifique, dans un temps et un lieu défini en
respectant les règles de sécurité qui s’appliquent à l’intervention en question.

Tiers : Toute personne ou toute entité ou entreprise extérieure non rattachée à


l’entité/service où se déroule l’intervention.

2) Classifications des interventions :

Préalablement à l’intervention, le HC responsable de l’entité propriétaire effectue une


classification selon les niveaux suivants :

➢ Interventions de niveau 1 : Elles ne nécessitent pas d’autorisation de travail. Ces


dernières sont de type :
o Intervention de routine réalisé par une ressource humaine interne au secteur
d’intervention (conduite d’installations et d’engins, interventions d’électriciens
dans des postes électriques ne nécessitent pas l’arrêt d’installations……).
o Interventions sous-traitées suivantes : nettoyage non industriel, restauration,
jardinage, travaux bureautiques et transport de produit
o Interventions d’urgence HSE par les agents de la DCI.
o Les interventions de niveau 1 doivent être couvertes par une analyse de risque
permanente avec les exigences minimales suivantes : Personnel formé et qualité,
procédures, modes op2ratoires, permis spécifiques, EPC et EPI.
➢ Interventions de niveau 2 : Toute intervention ne faisant pas partie de niveau 1.

IV. Processus d’autorisation de travail :


1) Acteurs, rôles et responsabilités
➢ Responsable d’entité
• Garantit l’application du présent standard dans son entité
• Valider les listes des interventions niveau 1 de son entité
➢ Hors Cadre Responsable de l’Entité Propriétaire de l’équipement (HCEP)
• Elabore la listes des interventions de niveau 1 de son périmètre et la met à jour
annuellement
• Désigne les agents autorisés à délivrer les autorisations de travail dans son
périmètre et garanti leur formation sur les prérequis nécessaires
➢ Hors cadre responsable de l’entité Exécutante (HCEE)
• Garantit la formation de ses équipes sur les prérequis nécessaires pour appliquer
le présent standard
• Garantit le respect des préconisations de présent standard par ses étapes
➢ Haute Maitrise de l’Entité Exécutante de l’intervention (HMEE)
• Garantit le respect des instructions arrêtées dans l’autorisations de travail par
l’équipe intervenante
➢ Haute Maitrise de l’Entité Propriétaire (HMEP)
• Veille à ce que le processus de délivrance des autorisations et des permis y
afférents soit respecté pendant tout cycle de vie de l’intervention
• Assure l’archivage des autorisations de travail et permis clôturés
➢ Chef d’Equipe de l’Entité Propriétaire (CEEP)
• Délivre et clôture les autorisations de travail et les permis y afférents
conformément aux préconisations du présent standard
➢ Chef d’Equipe de l’Entité Exécutante (CEEP)
• Participe au processus de délivrance et de clôture de l’autorisation de travail
et des permis y afférents
• Respecte-lui et sin équipe les mesures de sécurité arrêtées dans l’autorisation
de travail

2) Les étapes du processus :

Le processus d’autorisation de travail dépend de la politique de chaque pays et peut varier


considérablement d’un endroit à l’autre. Cependant, en général, le processus suit les étapes
suivantes :

➢ Demande d’intervention :
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire doit envoyer une demande d'intervention DI
à la suite d'une panne, d'un besoin ponctuel ou d'une planification.
• Le chef d'équipe de l'entité exécutante doit accompagner Chaque demande
d'autorisation de travail par une DI, BT ou OT en identifiant le type, la zone, la date
et la durée d'intervention.
➢ Visite chantier et identification des risques :
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire de l'installation et les responsables des
travaux procèdent à la revue et à la mise à jour de l'analyse des risques / Plan de
Prévention de manière à s'assurer que l'ensemble des risques pour la sécurité et pour
l'environnement sont bien identifiés et que les mesures de prévention prévues sont
adaptées et suffisantes.
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire exige que le démarrage de L'intervention
soit conditionné par la mise en place de l'ensemble des mesures préconisées lors de
la visite préalable au chantier où se déroulera l'intervention.
• Les responsables des travaux s'assurent que les dispositions de l'analyse des
risques/plan de prévention et de l'autorisation de travail et des permis requis pour
l'intervention sont connues et comprises par leurs équipes. Ils les sensibilisent sur la
nécessité de les appliquer rigoureusement.
➢ Autorisation de travail et permis :
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire et Le chef d'équipe de l'entité exécutante ne
doivent en aucun cas signer Le formulaire autorisation de travail (sur le terrain)
qu'après l'établissement et la signature des permis nécessaires conformément aux
instructions annexées au standard.
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire et Le chef d'équipe de l'entité exécutante
doivent Mettre à jour et reconduire l'autorisation de travail au début de chaque poste.
• Le chef d'équipe de l'entité propriétaire et le chef d'équipe de l'entité exécutante
doivent refaire l'autorisation de travail dans les cas suivants :
- Intervention dépassant 24 heures
- Changement d'un des points notifiés dans l'autorisation de travail (nouveau
risque, équipe d'intervention périmètre, etc.).
- Accident ou incident.
➢ Fin d'intervention et réception :
• Le CEEE doit s'assurer qu'au minimum les dispositions exigées dans l'autorisation
relatives à la remise en état de l'équipement sont respectées et mises en place. Une
attention particulière est donnée à la remise en état de l'équipement, au rangement,
à la propreté, à la remise des EPC (équipements de protection collective) et de la
boulonnerie, etc.
• Une visite de fin de chantier est alors effectuée entre le CEEF et le CEEE Une
vérification de l'état de la zone d'intervention est entamée et des essais sont réalisés
avant de clôturer l'autorisation de travail et les permis y afférents.
• En cas de modifications importantes et/ou de révision majeure au niveau de
l'équipement/installation, les dispositions relatives particulièrement au FSSR
(Revue de Sécurité Avant Démarrage) doivent être respectées.
➢ Gestion documentaire et archivage :
L'autorisation de travail et les permis comprennent 3 souches :
• Rose pour le CEEP à afficher pendant la durée de l'intervention au niveau d'un
point identifié.
• Blanche pour le CEEE.
• Verte pour le sous-traitant.
Archivage par la HMEP de tous les documents (souche rose, permis et analyse des
risques) au moins un an après la réception des travaux sauf indication contraire sur
un standard.
V. Conclusion

En résumé, l’autorisation de travail est un moyen pour les gouvernements de contrôler les
mouvements de la main d’œuvre étrangère à travers leurs frontières et de garantir que les
travailleurs étrangers sont protégés par les lois du pays d’accueil.

Chapitre II : La culture sécurité


I. Introduction :

La culture de la sécurité désigne l’ensemble des attitudes, des comportements et des valeurs
que partagent les membres d’une organisation en ce qui concerne la sécurité. Elle se concentre
sur la sensibilisation, l’éducation et la formation pour inculquer à tous les employés la
responsabilité de la sécurité au sein de l’entreprise.

II. Définition :
• Sécurité :

La sécurité est un concept complexe qui peut être défini de différentes manières selon
le contexte. En général, on peut la définir comme l’état de protection et de préservation
des personnes, des biens et des intérêts contre les dangers, les menaces et les risques.

• Culture :

On peut définir la culture comme des caractéristiques et des connaissances d’une société
ou d’un groupe, notamment les croyances, les valeurs, les normes, les comportements,
les arts, etc. La culture peut également se référer à l’épanouissement personnel et à la
formation intellectuels, artistiques et spirituels. Enfin, la culture peut être considérée
comme une manifestation de l’humanité et de la diversité des sociétés à travers l temps
et l’espace.

• La culture sécurité :

La culture de sécurité est une ensemble des valeurs, de croyances, et de pratiques qui
favorisent la sécurité et la protection des personnes et de l’environnement. Cette culture
est fondée sur l’importance de la prévention des accidents et l’incidents, ainsi que sur la
responsabilité personnelle et collective en matière de sécurité. Elle implique une attitude
proactive et une vigilance constante pour éviter les risques et garantir la sécurité.

III. L’objectif de la culture de sécurité :

L’objectif de la culture de la sécurité est de sensibiliser les personnes aux enjeux de sécurité,
de les responsabiliser quant à leurs actions et de les inciter à adopter des comportements
sécuritaires. C’est pourquoi il est important de cultiver et de maintenir une culture de la sécurité
forte au sein de toutes les organisations.

En résumé, la culture de la sécurité est une approche globale qui vise à créer un environnement
sur et sécurisé pour tous.
IV. Les caractéristiques de culture de sécurité :

La culture peut :

✓ Apporte des modèles, des normes de conduite, des styles de vie, des solutions.
✓ Souvent implicite.
✓ Partagée par un groupe.
✓ Résulte de l’histoire.
✓ Se transmet dans le temps.
V. Les composantes d’une culture d’entreprise :

La culture d’entreprise est composée de :

• Valeurs :

Ce qui est bien / ce qui est mal

• Croyances :

Ce qui est vrai / ce qui est faux

• Normes de comportement :

Règles qui régissent la conduite des individus au sein de l’entreprise.

Ces valeurs, croyances et normes de comportement sont des évidences qui constituent les traits
culturels d’une entreprise.

VI. Les besoins de culture de la sécurité :


VII. La courbe de Bradley

Réactif Dépendant Indépendant Interdépendant


- Obéissance - Engagement de la - Compréhension/ - Esprit d’équipe
- Sécurité direction intégration/ - Equipe autogérées
par instinct - Condition initiatives - Reconnaissance
naturel d’emploi - Engagement - Responsabilité
- Délégation - Discipline personnel collective
au - Règles/Procédures - Standards et - Fierté
responsable - Contrôle procédures organisationnelle
sécurité superviseur - Implication de
- Les - Formation l’organisation
accidents - Reconnaissance
sont individuelle
sanctionnés
Zéro accident = Zéro accident = un rêve ! Zéro accident =une Zéro accident =un choix !
une hérésie ! chance !
VIII. Conclusion :

En conclusion, la culture sécurité est une élément clé pour garantir la sécurité des employés,
des clients et des tiers dans une organisation. Cela implique de sensibiliser et de former tous les
employés à leur rôle et à leur responsabilité en matière de sécurité, ainsi que de mettre en place
des procédures, des systèmes de contrôle et des pratiques sures pour minimiser les risques.

Une culture de la sécurité forte peut améliorer la productivité, la qualité de travail et la moralité
des employés, tout en réduisant les accidents, les blessures et les pertes financières.

Par conséquent, il est important pour les organisations de cultiver et de maintenir une culture
de la sécurité forte afin de garantir la sécurité de tous les acteurs impliqués.

Chapitre III : La perception des risques

I. Introduction

La perception des risques est un sujet de recherche important en psychologie, en sociologie et


en sciences de la décision, car elle a un impact important sur les choix individuels et les
décisions collectives en matière de politiques publiques, de santé, d’environnement et de
sécurité.

La perception des risques désigne la façon dont les individus perçoivent et appréhendent les
dangers ou les incertitudes liées à un événement ou une situation donnée. Cette perception peut
varier considérablement d’une plusieurs facteurs tels que la culture, la personnalité, les
antécédents personnels, les expériences antérieures, les connaissances et la confiance dans les
sources d’information. Par exemple, deux personnes peuvent avoir des perceptions très
différentes des risques liés à la pratique d’un sport extrême. L’une peut percevoir ce sport
comme très dangereux et incertain, tandis que l’autre peut le percevoir comme relativement sur
s’il est pratiqué avec prudence et en suivant les consignes de sécurité adéquates.

II. Définition :
• La perception :
Est un processus cognitif par lequel nous interprétons et donnons un sens à l’information
sensorielle qui nous parvient à travers nos cinq sens (vue, audition, gout, odorat et
toucher). Cette information est ensuite organisée, intégrée et stockée dans notre
mémoire pour former nos perceptions conscientes du monde qui nous entoure.
• Le risque :
Le risque désigne l’incertitude ou la probabilité d’un événement négatif ou
dommageable se produisant. Il peut être associé à une variété d’activité, telles que les
investissements financiers, les activités industrielles, les activités de loisir, etc. le risque
peut entraîner des conséquences positives ou négatives, selon la façon dont il est géré et
ls résultats qui en découlent.
III. Les outils de la perception des risques :

Les outils de la perception des risques mentionnés sont souvent utilisés pour aider les personnes
à comprendre et à gérer les risques dans leur vie personnelle et professionnelle.

a. Accepter :

Cet outil encourage les personnes à reconnaitre et à accepter le fait qu’il existe toujours
des risques dans la vie et dans les décisions qu’elles prennent.

b. Choisir :

Cet outil aide les personnes à évaluer les risques et à choisir les options qui leur
conviennent le mieux en fonction de leurs propres valeurs et de leurs objectifs.

c. Changer :

Cet outil encourage les personnes à adopter de nouveaux comportements et à prendre


des mesures pour minimiser les risques.

d. Guider :

Cet outil aide les personnes à trouver des ressources et des conseils pour les aider à gérer
les risques de manière efficace.

Il est important de noter que ces outils sont les approches générales et que la matière de les
utiliser peut varier en fonction de la situation et des risques spécifiques auxquels une personne
est confrontée.

IV. Les trois P de la perception des risques : Pauser, Penser et Procéder

Les trois P de la perception des risques sont un ensemble de principes simple qui peuvent aider
à évaluer les situations potentiellement dangereuses et à prendre des décisions judicieuses.
Voici ce que signifient chacun des trois P :

a. Pausez :
Il s’agit de prendre le temps de s’arrêter et d’évaluer la situation avant d’agir. Cela
permet de mieux comprendre les risques et de les prendre en compte avant de prendre
une décision.

b. Pensez :

Il s’agit d’utiliser son jugement et son bon sens pour évaluer les risques. Cela inclut la
considération des facteurs tels que les compétences et les connaissances personnelles,
les conditions environnementales et les risques liés à la tache à accomplir.

c. Procédez :

Il s’agit d’agir en fonction de l’évaluation des risques. Cela peut inclure la mise en œuvre
de mesures de protection pour minimiser les risques, la modification de la tache pour la
rendre plus sure ou la décision de ne pas la faire si les risques sont trop importants.

En suivant ces étapes, vous pouvez prendre des décisions plus éclairées et gérer les risques de
manière plus efficace. Cependant, il est important de noter que les risques peuvent évoluer au
fil du temps, il est donc important de continuer à surveiller la situation et de réévaluer les risques
au besoin.

➢ Remarque :

Si 1% seulement de vos décision présente des risques vous vous mettez en danger 350 fois par
jour ! ce qui est égale + 21 décisions par heure d’éveil et aussi 1 décision toutes les 3 minutes.

V. Conclusion :

La perception des risques dépend de plusieurs facteurs, tels que la culture, l’éducation,
l’expérience personnelle, la confiance en l’information et les sources d’information, ainsi que
la propension à la peur ou à la prise de risques. Les personnes peuvent avoir des perceptions
différentes des mêmes risques en raison de leurs différences de fond et de forme. De plus, la
perception des risques peut être influencée par les médias, les leaders d’opinion et les décideurs
politiques, qui peuvent influencer les opinions publiques en les informant sur les risques.

Chapitre IV : Initiation au sauvetage secourisme au travail

I. Introduction
Chaque année, de nombreuses personnes sont victimes d'un accident du travail entraînant de
nombreux décès. A cela s'ajoutent les fréquents sinistres et accidents de la vie quotidienne
(chutes, chocs, brûlures, électrocutions, noyades, empoisonnements et autres accidents)
auxquels les salariés sont quotidiennement exposés.

En tant que professionnels de la santé au travail, nous accordons une grande importance à notre
santé et à notre système de santé et nous savons aussi qu'en maîtrisant les risques actuels de
maladies émergentes, nous aiderons nos résidents à mieux se protéger pour être moins
vulnérables. Les principaux risques résultent des mutations rapides de notre société qui
constituent un véritable enjeu de santé au travail avec de nouveaux enjeux pour notre système
de santé.

Aujourd'hui, il est largement admis que les sauvetages et les premiers secours doivent être
effectués sur les lieux d'un accident avant même l'intervention d'équipes de secours spécialisées.
Ainsi, un grand nombre de décès pourraient être évités si les témoins étaient formés pour
intervenir en attendant l'intervention des secouristes médicaux.

Le secouriste est le premier et irremplaçable maillon de cette chaîne de secours.

II. Objectif

• Maîtriser les comportements à adopter et les gestes de premiers secours.

• Découvrez qui et comment alerter à l'intérieur ou à l'extérieur de l’entreprise.

• Identifiez les situations dangereuses dans votre entreprise et découvrez qui et


comment transmettre ces informations.

• Le secourisme est le premier et maillon irremplaçable de cette chaîne de secours.

III. Généralités

• Secourisme : les premiers gestes d'urgence que les gens pratiquent avec les
connaissances nécessaires, secouristes bénévoles ou pompiers ; Il peut s'agir d'un
sauvetage personnel avec ou sans matériel, en équipe organisée ou seul. Les premiers
secours consistent donc à maintenir ou à améliorer les fonctions vitales de l'individu ou
de la victime.

• Sauvetage : comprend toutes les opérations de sauvetage visant à sauver des vies ou à
prévenir des blessures.

Pour ce faire, les sauveteurs utilisent des chiens de sauvetage, des véhicules
d'intervention (hélicoptères, vedettes rapides, ambulances, etc.) et des pinces d'éjection
hydrauliques. Les opérations de sauvetage sont menées par divers services tels que les
pompiers, les garde-côtes et les services nationaux de sauvetage en mer.

IV. Rôle SST

Un Sauveteur Secouriste du Travail (SST) est un bénévole ou un membre du personnel désigné


pour fournir une assistance en cas d'accident.

Il doit pouvoir porter assistance à tout moment au sein de son entreprise à toute victime d'un
accident du travail, dans l’attente de l’arrivée des secours spécialisés.

Les Sauveteurs Secouristes du Travail sont également des travailleurs de la protection. Leur
présence en nombre suffisant dans un atelier ou sur chantier (10 à 15 % des effectifs) modifie
significativement le comportement général face au risque. Les mesures de prévention, d'autant
plus que leur impact est lié à la fois aux accidents du travail et des transports, et aux maladies
professionnelles

L'intervention du Sauveteur Secouriste du Travail est limitée :

• Dans le temps : Son délai d'intervention est limité à 3 minutes après l'accident jusqu'à
ce que la victime reçoive une assistance spécialisée.

• Dans l'espace : Son domaine d'intervention est principalement l'entreprise. Mais,


comme tout autre citoyen, le Code pénal l’invite à parler secours à toute personne en
danger, sans mettre sa vie en danger (article 223-6).

• Dans des moyens : Le délai d’intervention très court compense le peu de moyens dont
il dispose. Le SST ne doit en aucun cas perdre un temps précieux à aller chercher du
matériel pour secourir la victime car les trois premières minutes sont cruciales.
✓ Avant l’accident

• Connaître les risques propres à son entreprise

• Être en relation avec les agents de sécurité, l'infirmerie

• Connaître l’emplacement du matériel de secours, du registre d'hygiène et de


sécurité

• Faire remonter des observations à l'encadrement et aux instances chargées de la


prévention.

✓ Pendent l’accident

Avoir les connaissances et les réflexes suffisants pour se protéger soi-même et autrui, alerter
et porter secours à la victime. L'intervention du SST est limitée dans :

• Le temps (quelques minutes qui suivent l'accident)

• L'espace (principalement l’entreprise) mais comme tout autre citoyen il doit porter
secours à toute personne en danger (art. 223-6 du code pénal)

• Les moyens le délai d'intervention très court compense le peu de moyens dont il
dispose. Les 3 premières minutes sont cruciales.

✓ Après l’accident

Prévenir les risques de sur- accident, en particulier en cas d'électrisation, d'incendie,


d'atmosphère toxique.
V. Plan d’intervention sauvetage-secourisme du travail (SST)

La formation SST, Sauveteur secouriste du travail, est une formation qui vous apprend à
réagir et adapter les bons réflexes si vous êtes témoin d’un incident ou d’un accident au
travail. Au cours de votre formation, vous verrez le plan d’intervention, qui est un des
éléments principaux de la théorie des formations SST. Le plan d’intervention des formations
SST est une aide pédagogique expliquant l’enchaînement des actions à entreprendre, et ceux,
en fonction de la nature de l’accident et de l’état de la victime. Le plan, sous forme
logigramme, avec des pictogrammes à placer au bon endroit, peut être très utile pour
mémoriser les différentes étapes et leur ordre.

Les piliers du plan d’intervention SST

o Protéger

o Examiner

o Alerter ou faire alerter

o Secourir
Il est nécessaire pour le secouriste de tenir compte de ces grands piliers, et de les exécuter dans
l’ordre défini, afin d’intervenir le plus rapidement et efficacement possible. Ces 4 piliers se
traduisent ensuite par 3 étapes…

a) Protéger

• Repérer les personnes exposées dans un accident du travail, éviter toute


aggravation et suraccident

• Identifier, supprimer ou isoler les dangers, dans la limite de son champ de


compétence et dans le respect des procédures fixées par l’entreprise

• Baliser le lieu de l’accident et mettre la victime en sécurité

b) Examiner

• Examiner la/les victime(s) pour collecter un maximum d’informations, alerter


correctement les services spécialisés et secourir de manière efficace

c) Alerter

• Les numéros d’appel d’urgence : 112, 15, 18, 114

• Structurer le message d’alerte : lieu précis, nom, etc.

d) Secourir

Obstruction des voies aériennes

• Arbre de décision global des premiers secours

• Identifier une obstruction totale ou partielle des voies aériennes (étouffement)

• Secourir en cas d’obstruction des voies aériennes (expulsion d’un corps étranger,
claques dans le dos, compressions abdominales et thoraciques)

• Simulation sur mannequin : Désobstruction des voies aériennes

Hémorragies externes

• Identifier une hémorragie externe


• Secourir en cas d’hémorragie externe (compression directe, pansement
compressif, garrot)

• Simulation sur mannequin : Réaliser une compression et un garrot en cas


d’hémorragie externe

Pertes de connaissance

• Identifier une perte de connaissance

• Secourir en cas de perte de connaissance sans arrêt respiratoire (libérer les voies
aériennes, mettre une victime en PLS)

• Simulation sur mannequin : Libération des voies aériennes et mise en position


latérale de sécurité

Arrêt cardiaque

• Identifier un arrêt cardiaque

• Secourir en cas d’arrêt cardiaque (utilisation d’un défibrillateur, réanimation


cardio-pulmonaire avec compressions thoraciques et bouche-à-bouche)

• Simulation sur mannequin : Massage cardiaque, bouche-à-bouche et utilisation


d’un défibrillateur

Malaises

• Identifier un malaise

• Secourir en cas de malaises (mettre au repos)

• Simulation sur mannequin : Mettre au repos une victime

Atteintes de la peau et des muqueuses

• Identifier une atteinte de la peau et des muqueuses (plaies simples et graves,


brûlures simples et graves)

• Secourir en cas d’atteinte de la peau et des muqueuses (désinfecter une plaie,


arroser une brûlure)
• Simulation sur mannequin : Désinfecter une plaie

• Simulation sur mannequin : Arroser une brûlure

Traumatismes

• Identifier un traumatisme

• Secourir en cas de traumatismes (immobiliser une victime)

• Simulation sur mannequin : Immobiliser une victime en cas de traumatisme

VI. Conclusion

Le Plan d’intervention SST peut paraître compliqué à comprendre, mais en s’entraînant,


on arrive vite à retenir les différentes étapes et actions apprises durant la formation SST.
CONCLUSION GENERALE

En conclusion, la formation HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement) est un aspect crucial


pour les entreprises et les travailleurs. Elle vise à sensibiliser les employés aux risques pour
leur santé, leur sécurité et l’environnement sur leur lieu de travail, et à leur apprendre les
meilleures pratiques pour les prévenir.

La formation HSE est essentielle pour maintenir un environnement de travail sain et sécurisé,
ainsi que pour minimiser les impacts négatifs sur l’environnement. Elle peut aussi contribuer
à améliorer la productivité, la satisfaction des employés et la réputation de l’entreprise en
garantissant la conformité aux normes et aux réglementations en matière de santé, de sécurité
et de protection de l’environnement.

Vous aimerez peut-être aussi