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Selon les utilisations, le contact entre deux solides peut répondre à des besoins très variés :
Bloquer les déplacements Bloquer les déplacements radiaux et axiaux Maximiser le frottement (adhérence)
radiaux Minimiser la résistance au roulement Minimiser la résistance au roulement et au pivotement
Minimiser la résistance au
roulement
Lors de la conception d'un système, le concepteur se doit de pouvoir modéliser le contact pour
anticiper son comportement en conditions réelles.
Problème du concepteur :
Pour créer une liaison permettant de satisfaire le besoin, il doit :
- déterminer les AM à transmettre et les mobilités à autoriser
- dimensionner la zone de contact pour pouvoir transmettre les AM souhaitées
- choisir les matériaux pour éviter leur détérioration, et garantir une durée de vie
Zone de contact Ω
Etude du passage local → global : S2
1.1.1. ETAPE 1 : MODELISER L'AM ELEMENTAIRE SUR CHAQUE ELEMENT DE DOMAINE 𝑑Ω, DE CENTRE M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1→2 = 𝑓1→2 (𝑀 )𝑢(𝑀)𝑑Ω
En fonction de la nature de la zone de contact, l'élément 𝑑Ω et la densité d'effort 𝑓1→2 (𝑀) sont
donnés dans le tableau ci-dessous :
Point 1 Force en N
AM locale
(force exercée sur )
AM locale
(force exercée sur )
Remarques :
L'expression ci-dessus est simplement obtenue avec un changement de point de torseur.
Le point M parcourt, dans ces intégrales, la totalité du domaine Ω.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹1→2
{𝑇1→2} = { }
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 (𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1→2 )
𝐴
Effectuer l'intégration
Déterminer la nature de Formuler ou utiliser une
de la force ET du
la surface de contact et hypothèse sur la
moment pour obtenir le
établir l'expression des répartition des AM
torseur des AM
AM locales locales
transmissibles
Pour la dernière étape, les formules figurant en milieu de cette page doivent être connues.
S2
Pas de frottement ➔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹1→2 perpendiculaire au plan tangent Pt à 𝑑𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹1→2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1→2 = −𝑑𝑁1→2 . 𝑛2 (𝑀 )
S1
avec ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛2 (𝑀) la normale à Pt, sortant du solide 𝑆2 .
Plan tangent Pt
∫Ω −𝑑𝑁1→2 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛2 (𝑀)
{𝑇1→2 } = { }
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ^(−𝑑𝑁1→2 . 𝑛
∫Ω 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 (𝑀))
𝐴
Zone de
Plan/Plan Cylindre/Cylindre Sphère/Sphère
contact
Modèle de
pression
surfacique
uniforme
(on fait
l'hypothèse que
la pression est
uniforme)
et et et
➔ On démontre dans ces cas de pression uniforme que la surface à utiliser pour est la surface projetée.
Un contact n'est jamais ponctuel, c'est une hypothèse (liée à l'hypothèse de solides indéformables)
➔ Si la surface de contact est réduite (déformation élastique au contact), le contact est étroit.
La théorie de Hertz (1902) propose une modélisation de la surface de contact dans le cas de
contacts étroits (points ou lignes). Elle permet de déterminer :
- les dimensions de la surface de contact
- le rapprochement des deux solides (écrasement au contact)
Théorie de
Hertz - la pression de contact maximale
- les contraintes engendrées en surface et en profondeur
Il est nécessaire de connaître les rayons de courbure des pièces au contact, de supposer que
les solides sont élastiques, homogènes et isotropes, et que le contact se fait sans frottement
et sans mouvement.
Forme de la
surface de : longueur du contact
contact
Dimension de la
surface de
contact Et avec et respectivement le module Et avec et respectivement le module
d'Young et le coefficient de Poisson du solide . d'Young et le coefficient de Poisson du solide .
Rapprochement
Aucune valeur donnée par la théorie de Hertz
des solides
Pression
surfacique
maximale
Force de frottement
indépendante de la vitesse
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
si V≠0 : ‖𝐹 ⃗
𝑓𝑟𝑜𝑡 ‖ = 𝑓. ‖𝑁‖ et en pratique, 𝑓 ≈ 𝑓0
dépend de la vitesse de
glissement V et de l'effort normal
En cas de frottement visqueux (ou fluides), les lois de Coulomb ne sont plus vérifiées.
avec 𝑑𝑁1→2 (𝑀) action élémentaire normale de l'effort (𝑑𝑁1→2 (𝑀) = 𝑝(𝑀). 𝑑𝑆)
𝑑𝑇1→2 (𝑀) action élémentaire tangentielle de l'effort
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛2 (𝑀) vecteur unitaire normal en M, sortant du solide 𝑆2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑡2 (𝑀) vecteur unitaire du plan tangent en M au solide 𝑆2 , s'opposant au mouvement
Il reste à relier 𝑑𝑁1→2 (𝑀) et 𝑑𝑇1→2 (𝑀) avec les lois de Coulomb (selon le cas 𝑉2/1 = 0 ou 𝑉2/1 ≠ 0).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1ère Loi de Coulomb : Glissement en I (𝑉(𝐼 ∈ 2/1) ≠ 0 ⃗) 𝑛12 = 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La résultante ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅1→2 au contact est inclinée d'un angle 𝜑 par rapport à la Cône de
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁 1→2 frottement
normale au contact ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛12 . On définit le coefficient de frottement 𝑓 tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅1→2
𝜑
𝑓 = tan 𝜑 S2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝐼 ∈ 2 1)
L'angle 𝜑 définit le cône de frottement.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1→2 est la force de frottement : ‖𝑇1→2 ‖ = 𝑡𝑎𝑛 𝜑 ‖𝑁1→2 ‖ = 𝑓‖𝑁1→2 ‖ 𝜋 I
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇 1→2
S1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2nde Loi de Coulomb : Non Glissement (Adhérence) en I (𝑉(𝐼 ∈ 2/1) = 0 ⃗) 𝑛12 = 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La résultante ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅1→2 au contact est inclinée d'un angle inférieur ou égal à 𝜑0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁 1→2 Cône
par rapport à la normale au contact ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛12 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅1→2 d’adhérence
On définit le coefficient d'adhérence 𝑓0 tel que : 𝜑0
S2
𝑓0 = tan 𝜑0
L'angle 𝜑0 définit le cône d'adhérence. I
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1→2 est la force d'adhérence : ‖𝑇1→2 ‖ ≤ 𝑓0 . ‖𝑁1→2 ‖ S1
Pour utiliser les lois de Coulomb sur une surface, on considère qu'elles sont vérifiées pour toutes les actions
élémentaires ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹1→2 appliquées aux éléments de surface 𝑑𝑆.
Frein à tambour
Intégration en coordonnées cylindriques
∫𝑆 −𝑑𝑁5→4 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛4 (𝑀)
{𝑇5→4 } = { } car ici, il n'y a pas de frottement
𝑂𝑀^(−𝑑𝑁5→4 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∫𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑛4 (𝑀))
𝑂
𝜋/2 𝐿
= −𝑝0 . 𝑅. ∫𝜃=−𝜋/2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑟 (𝑀). 𝑑𝜃 . ∫𝑧=0 𝑑𝑧 car ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 ne dépend pas de z
𝜋/2
= −𝑝0 . 𝑅. 𝐿. ∫𝜃=−𝜋/2 (−sin(𝜃) . 𝑥 + cos(𝜃) . 𝑦). 𝑑𝜃 = −𝑝0 . 𝑅. 𝐿. 2. 𝑦
−𝑝0 . 𝑅. 𝐿. 2. 𝑦
➔ {𝑇5→4 } = { }
𝑂
⃗
0
On remarque qu'avec une telle répartition de pression, le palier peut uniquement transmettre un effort radial suivant
𝑦, et qu'il ne peut transmettre aucun moment.
Autres modèles courants de répartition de pression sur un palier (plus réalistes mais plus calculatoires) :
Adapté à la description
d'un contact sans jeu Adapté à la description
(jeu négligeable) d'un contact avec jeu
La démarche de calcul reste la même que précédemment pour ces répartitions de pression. Mais cette
fois, la pression dépend des variables d'intégration et son évolution doit donc être prise en compte lors
du calcul de l'intégrale.
1- Moyeu cannelé
2- Couronne support de garnitures
3- Garnitures
4- Rivets de fixation
5- Tôle support de garniture
6- Ressorts amortisseurs
7- Rondelles de guidage des ressorts
8- Axes de liaison tôle plaques
9- Voile d’entrainement
Le débrayage est réalisé en déplaçant le plateau de pression vers la droite grâce à une pression sur la pédale
d'embrayage.
Problématique liée à la conception de l'embrayage :
On souhaite vérifier que l’embrayage à disque (monodisque avec contact bilatéral) est capable de transmettre un
couple 𝐶 = 180𝑁𝑚. Cet embrayage sert à désaccoupler l’arbre du moteur de l’arbre de la boite de vitesse pendant un
changement de vitesse, puis à ré-accoupler les deux arbres progressivement. L’accouplement est réalisé par adhérence
de deux surfaces planes appliquées l’une contre l’autre avec un effort 𝐹 = 3500𝑁. Le coefficient de frottement entre
surfaces est 𝑓 = 0,35.
Les rayons intérieur et extérieur des surfaces de frottement sont 𝑅𝑖 = 72𝑚𝑚 et 𝑅𝑒 = 105𝑚𝑚.
Hypothèse (serait donnée au concours) :
La pression de contact sur les disques est supposée uniforme, et égale à 𝑝0 (à calculer).
Action mécanique élémentaire sur un élément de surface 𝑑𝑆 :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹1𝑏→2 =
𝑛2𝑏 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑡2𝑏 =
O
𝑑𝑆 = 𝑝0 =
➔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹1𝑏→2 =
Torseur des AM globales de 1b sur 2 :
Et le couple transmissible par l'embrayage est égal à 𝐶𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 = 𝐶𝑧,1𝑏→2 + 𝐶𝑧,1𝑎→2 = 2. 𝐶𝑧,1𝑏→2
Le CdCf est-il satisfait ? ➔
4.3. POULIE – COURROIE / FREIN A TAMBOUR (INTEGRATION EN COORDONNEES CYLINDRIQUES, AVEC FROTTEMENT)
Le calcul de l'adhérence d'une courroie, ou du couple de frottement d'un frein à tambour sont
similaires.
4.4. SYSTEME VIS – ECROU (INTEGRATION SUR UN DOMAINE COMPLEXE (HELICE), AVEC FROTTEMENT)
L'existence de frottement permet l'irréversibilité de la liaison (vis-écrou pour assemblage). Pour
transformer un mouvement de rotation en translation ou inversement, on recherche par contre un
frottement faible.
Vis d'assemblage
(frottement important)
Vis d'entrainement
(vis à billes)
(frottement faible)
Le calcul du torseur des actions mécaniques transmissible pour de telles géométries est
mathématiquement plus complexe, et ne sera pas abordé en CPGE. La démarche reste néanmoins
similaire à celles utilisées pour les cas précédents.
5. ARC-BOUTEMENT
5.1. PHENOMENE ET DEFINITION
Exemple d'un support à arc-boutement : Support de levage
Mat Mat
Bras Bras
Zone de Zone de
Zone de non glissement Zone de non glissement
glissement glissement
Selon la position du crochet, auquel on suspend une masse, le bras peut glisser ou non sur le mat. S'il
ne glisse pas, l'adhérence est générée par l'arc-boutement (figure de gauche).
Si l'effort continue d'augmenter sur le crochet, il ne parviendra jamais à faire glisser le bras sur le mat,
mais un effort trop important engendrera la rupture du crochet (figure de droite).
Une liaison entre deux solides est dite obtenue par arc-boutement si, quelle que soit
Arc-
l'intensité d'un effort cherchant à rompre l'équilibre, le mouvement est impossible alors que
boutement
la géométrie le permettrait s'il n'y avait pas de frottement.
5.2.2. PARAMETRAGE
⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐵 𝑦
𝜑
B
Bras
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐵
h
⃗⃗⃗⃗𝐴
𝑇
𝜑
A
⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴 P
d 𝐹 = −𝐹. 𝑦
𝜆
O 𝑥
𝑋 . 𝑥 + 𝑌𝐴 . 𝑦 + 𝑍𝐴 . 𝑧
{𝒯𝐴 (𝑚 → 𝑏)} = { 𝐴 }
𝐴
⃗0
avec ⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴 = 𝑋𝐴 . 𝑥 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗
𝑇𝐴 = 𝑌𝐴 . 𝑦 + 𝑍𝐴 . 𝑧
𝑋 . 𝑥 + 𝑌𝐵 . 𝑦 + 𝑍𝐵 . 𝑧
{𝒯𝐵 (𝑚 → 𝑏)} = { 𝐵 }
𝐵
⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗𝐵 = 𝑋𝐵 . 𝑥 et ⃗⃗⃗⃗
avec 𝑁 𝑇𝐵 = 𝑌𝐵 . 𝑦 + 𝑍𝐵 . 𝑧
- Action extérieure :
−𝐹. 𝑦
{𝒯(𝑒𝑥𝑡 → 𝑏)} = { }
𝑃
⃗0
𝑋 . 𝑥 + 𝑓𝑋𝐴 . 𝑦
➔ {𝒯𝐴 (𝑚 → 𝑏)} = { 𝐴 }
𝐵
(𝑑𝑓 + ℎ)𝑋𝐴 . 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 (𝑃, 𝑒𝑥𝑡 → 𝑏) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑃 (𝑃, 𝑒𝑥𝑡 → 𝑏) + 𝐵𝑃 𝐹(𝑒𝑥𝑡 → 𝑏)
𝑑 𝑑
= (𝜆 + ) . 𝑥∧ (−𝐹. 𝑦) = − (𝜆 + ) 𝐹. 𝑧
2 2
−𝐹. 𝑦
➔ {𝒯(𝑒𝑥𝑡 → 𝑏)} = { 𝑑 }
− (𝜆 + ) 𝐹. 𝑧
𝐵 2
⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐵 𝑦
𝜑
B
- Cas 𝜆 > 𝜆𝑙𝑖𝑚 : ⃗⃗⃗⃗⃗
Bras
𝑁𝐵
h
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 et ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 DANS cône de frottement. ⃗⃗⃗⃗𝐴
𝑇
𝜑
A
Il y a adhérence et équilibre, quel que soit ‖𝐹 ‖ ⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐴 P
➔ Il y a arc-boutement. d
𝐹 = −𝐹. 𝑦
𝜆𝑙𝑖𝑚
O 𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗𝐵
𝑅
A
𝐹
𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐴
𝑅
Blocage Roulement
6. EXERCICES
6.1. MODELISATION D'ACTIONS MECANIQUES SANS FROTTEMENTS : BARRAGE POIDS
D'après S. Genouel
Soit un barrage de retenue d'eau représenté ci-contre. La pression 𝑝(𝑧) exercée par
l'eau sur le barrage évolue en fonction de l'altitude 𝑧 du point Q considéré.
La pression maximale atteinte est 𝑝𝑚𝑎𝑥 = 𝑝(𝑧 = 0) = 𝜌𝑔ℎ.
exercée par l'eau sur un élément de surface du barrage de profondeur 𝑑𝑙 (suivant 𝑦) et de hauteur 𝑑𝑧.
2) Déterminer en O le torseur des actions mécaniques globales de l'eau sur le barrage (passage local → global). On considérera
𝑙 𝑙
que le barrage est de profondeur 𝑙 (suivant 𝑦) tel que 𝑦 ∈ [− 2 ; 2].
3) En déduire la position du centre de poussée A, point où l’action globale de l'eau sur le barrage ne crée pas de moment. On
notera que ce point appartient à l'axe central du torseur des AM globales de l'eau sur le barrage.
D'après S. Genouel
Un assemblage fretté entre un arbre et un alésage correspond à une liaison encastrement obtenue par adhérence. Pour cela, une
pression radiale est obtenue après montage des pièces (on chauffe l'alésage et on refroidit l'arbre par exemple, on assemble le tout,
et le retour de l'ensemble à température génère par dilatation une pression radiale dans l'assemblage). On propose dans cet
exercice d'évaluer l'effort axial maximal ainsi que le couple maximal transmissibles par cette liaison. Ces deux actions mécaniques
maximales ne sont pas transmissibles simultanément. On séparera donc les deux études.
On notera 𝑓 le coefficient d'adhérence entre l'arbre 1 et l'alésage 2. La surface de contact a une longueur 𝑙 et un diamètre 𝑑. La
pression de contact entre les pièces 1 et 2 est uniforme et égale à 𝑝.