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COURS ACHATS INTERNATIONAUX

PLAN DU COURS
LA FONCTION ACHAT

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LE PROCESSUS ACHAT EST UN PROCESSUS STRATEGIQUE

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PROCESSUS D’ACHATS

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COÛT GLOBAL

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LA TYPOLOGIE DES ACHATS

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LA MISSION DE LA FONCTION ACHAT

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LA POLITIQUE D’ACHATS

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LA POLITIQUE D’ACHATS 2

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POLITIQUE ACHAT ET STRATEGIE DE L’ENTREPRISE

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LES PRINCIPES DE LA POLITIQUES D’ACHATS

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OBJECTIFS D’UNE POLITIQUE ACHATS

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LA STRATEGIE D’ACHATS

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Critères financiers

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PROCESSUS ACHATS

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PROCESSUS ACHATS

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PROCESSUS ACHATS

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Exemple de matrice d’évaluation
des fournisseurs

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Conclusion: l’acheteur a pour rôle de gagner
du temps, faire du gain financier, sécuriser les
transactions et opérations, développer…

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BONS A SAVOIR

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• Qu’y a-t-il dans le compte 41 ?

• Le compte 41 est constitué des comptes clients regroupés dans un compte


collectif, et les comptes « clients factures à établir« .
• Les comptes clients : ils sont composés principalement des factures TTC envoyées
aux clients et non encore réglées à la clôture de l’exercice.
• Le compte clients – factures à établir : il contient l’ensemble des factures à
établir ou à émettre, c’est-à-dire les factures non encore émises à la date de
clôture de l’exercice, qui seront datées postérieurement à la clôture de l’exercice
et qui concernent les prestations ou marchandises vendues au cours de l’exercice.
Ce compte présente le total TTC des factures à établir comptabilisés à la clôture
de l’exercice.
• Le compte collectif client : ce compte regroupe l’ensemble des soldes comptables
des comptes clients à la clôture de l’exercice
QUI FINANCER?

A qui s'adresse le financement export ?


“Pour les sociétés qui exportent des marchandises ou des produits
finis à l'international”.
Le financement export concerne des entreprises exportatrices
(fournisseurs) en priorité des PME, des ETI et des Start-Up qui livrent
des biens d'équipement ou qui fournissent des services pour des
clients étrangers (importateur). Ces transactions génèrent
généralement un besoin de liquidité à moyen/long terme.
Comme l’innovation ou la R&D, la plupart des actions engagées à
l’international peuvent solliciter un soutien financier.

Comme exportateur Ivoirien, vous attendez des réponses pour obtenir des fonds de roulement, indispensable
pour assurer votre développement international. Des solutions sont offertes sur mesure, sur un grand éventail
de secteurs, agricultures, infrastructures, gaz, pétrole, télécoms, communications, énergie… et de nombreux
autres secteurs.
De nombreuses offres financières export sont à la disposition des activités (elles incluent pour la plupart le
recouvrement).
QUELQUES SOLUTIONS DE FINANCEMENTS
L'affacturage pour l'export
“L'objectif est de préserver la trésorerie des entreprises exportatrices”.
C'est la solution de financement la plus connue, elle se base sur la
qualité de vos clients internationaux, en intégrant le recouvrement et
une garantie contre les impayées.
Elle permet de financer sous 24 heures vos factures émises sur vos
acheteurs basés à l'international. Il est possible d'utiliser l'affacturage
en mode confidentiel ou en semi-confidentiel dans le cas où les
acquéreurs ne souhaitent pas recourir au factoring.

Le terme factoring est l'équivalent du terme français affacturage. Le factoring consiste à céder une créance à un
établissement financier appelé le factor. L'objectif peut être soit d'acquérir une trésorerie immédiate sans risque, soit
de se protéger contre les retards de paiement. Lorsque l'objet du factoring est l'avance de trésorerie, le factor verse à
l'entreprise entre 70% et 80% du montant de la créance. Le factor encaisse la somme due à échéance et reverse le
reliquat à l'entreprise, minoré de sa commission. Lorsque l'objet du factoring est la protection contre les retards de
paiement, le factor verse le montant dû à l'entreprise uniquement à la date d'échéance, minoré de sa commission.
Cette facilité est à ne pas confondre avec l'escompte bancaire, où l'entreprise doit supporter les défauts de paiement.
Financement des achats
“Financer les distributeurs et les sociétés de négoce”.
L'objectif est de regrouper sur un seul intervenant l'ensemble des
opérations (avance de fonds, règlement, logistique et distribution).
(Financement des achats import dans la solution de Financement
import).
Financez facilement vos ventes
Avec cette solution, l’entreprise offre à son client la possibilité d’un
financement par règlement d’un loyer. (Règlement en 3 ou 4 fois sans
frais…ou avec frais !). Cette proposition va faciliter la vente.
Pour l'acquéreur, l’achat est simplifié, lui permettant de lisser dans le
temps ses sorties de trésoreries, protège également son BFR. Dans tous les
cas la démarche s’adapte non plus sur le prix, mais sur le budget de
l’acheteur.
Financement sur stock
“Financez vos exportations en valorisant votre stock”.
C'est une autre technique qui va permettre d’augmenter les lignes d'apport financier, elle va
s’appuyer sur la valeur des marchandises stockées, à cette valeur une garantie va être adossée,
elle pourra concerner des matières premières ou des produits finis. Sur cette base une ligne de
financement sera allouée et pourra venir en complément d’une solution classique
d’affacturage, rappelons qu’en général les stocks et les créances clients concentrent 40% de sa
valeur. L’avantage d’un tel dispositif, c’est qu’elle est complémentaire, elle ne vient pas changer
le fonctionnement de l’entreprise au niveau de ses approvisionnements, elle est simple et
souple, et consolide le BFR.

Le financement de stock offre au créancier bénéficiaire, une garantie de premier rang. Tous les réserves sont concernés,
notamment les biens d’équipement, les véhicules, les articles de pièces détachées, provision de grumes, de matériels
informatiques et électroniques, de matériaux du BTP, de matériel agricole, textile, industriel, approvisionnement alimentaire
(suivant les dates de péremption). Cette offre fonctionne aussi pour le stockage de la valeur d’un dépôt dormant ou mobile.
L'avantage de ce système réside dans sa pérennité, car les lignes de crédit accordées suivent le volume d’activité de l’entreprise
et votre cycle d’activité en se basant sur les matières premières, les marchandises ou de produits finis stockés. Vous optimisez
ainsi les actifs de votre société en diminuant les besoins en fonds de roulement tout en couvrant les décalages de trésorerie à
cause d'un cycle long ou d'une activité saisonnière.
Choix des moyens et modes de paiement selon le risque-client et pays
Les délais de paiement et les moyens de paiement ont une incidence directe
sur la trésorerie de son entreprise et sur le risque de retards de paiement et
d'impayés.
Plus le délai de paiement est long, plus le besoin en fonds de roulement
s'alourdit et plus le risque d'impayé est statistiquement élevé.
Il est souvent beaucoup plus profitable de négocier des conditions de
paiement courtes, des acomptes et des termes de facturation aux différents
stades de l'affaire (à la commande, à la remise des plans, à la livraison, à la
signature de la cotation...etc), quitte à accorder un escompte à son client
pour compenser l'avance de fonds.

Cette négociation sur les conditions de paiement doit être intégrée à la négociation commerciale.
Point de vue d’un Exportateur africain
Le virement bancaire est le système de règlement le plus utilisé par les
exportateurs de la CEDEAO, le mieux adapté à la plupart des
règlements qui y sont majoritairement inférieurs à un seuil déterminé.
Il s’agit d’une option fiable, rapide, sécurisée et peu onéreuse mais
impliquant une confiance totale entre les deux partenaires. Pour
effectuer les virements, il faut toujours communiquer le RIB (Relevé
d’Identité Bancaire) du compte à créditer, avec les codes IBAN et BIC.
Les moyens de paiements, avantages et inconvénients
• Selon une étude menée par Oney en 2019, la carte bancaire est de loin le
moyen de paiement favori des Français : 71% l'utilisent pour réaliser leurs
achats, en ligne comme en magasin. C'est aussi l'instrument de paiement
le plus utilisé en Europe.
• Ainsi, quel que soit votre domaine d'activité, nous vous recommandons
fortement de mettre en place les outils nécessaires pour accepter les
paiements par carte bancaire. PayPlug, par exemple, vous propose à la fois
des modules de paiement clés en main à installer sur votre site e-
commerce, et des terminaux de paiement pour encaisser vos clients en
magasin.
• En fonction de la solution de paiement pour laquelle vous optez, vous ne
pourrez pas accepter les mêmes types de cartes de paiement. Voici
quelques exemples des acteurs présents sur le marché :
La carte bancaire
En fonction de la solution de paiement pour laquelle vous optez, vous ne pourrez
pas accepter les mêmes types de cartes de paiement.
Voici quelques exemples des acteurs présents sur le marché :
• Visa : c'est le leader mondial en matière d’édition de carte bancaire, il détient
60% des parts de marché (Reuters). Si vous ne deviez accepter qu'une seule carte
bancaire, ce serait donc celle-ci.
• Mastercard : deuxième type de carte le plus utilisé, il représente 30% des parts
de marché. Tout comme Visa, Mastercard propose une large gamme de cartes de
crédit pour d'adapter au plus grand nombre.
• American Express : l'entreprise adopte un positionnement différent de ses deux
principales concurrentes en ciblant une clientèle plus "haut de gamme" (salaire
minimum de 20 000€ brut par an), et ne détient que 8% des parts de marché. Peu
de commerces l'acceptent car les frais prélevés sur chaque transaction sont
relativement élevés.
• Bancontact : moins connu que ceux cités précédemment, Bancontact est
pourtant le moyen de paiement dominant en Belgique. Il s'agit d'une carte de
débit.
• Surtout, faites attention à bien renseigner les différentes cartes bancaires que
vous acceptez, que ce soit sur votre site (avec un badge PayPlug par exemple) ou
sur votre comptoir de vente.
Les avantages de la carte bancaire :
• Trésorerie optimisée : même si votre client n'a pas une provision suffisante sur son compte, dès lors que la transaction est
acceptée, vous êtes certain d'être crédité. De plus, l'encaissement des sommes payées par carte bancaire est quasi-immédiat, ce
qui vous permet de disposer rapidement de vos fonds.
• Fonctionnalités variées : les solutions de paiement en ligne qui vous permettent d'encaisser les transactions par carte bancaire
proposent généralement de nombreux outils pour optimiser votre conversion. Pages de paiement personnalisables, paiement en
un clic, différé, fractionné... D'ailleurs, si vous souhaitez accepter les paiements en plusieurs fois sur votre site sans assumer vous-
même le risque de fraude et d'impayés, nous vous invitons à tester le paiement fractionné garanti avec Oney !
• Contacts limités en magasin : si votre terminal de paiement est doté de la technologie NFC, vous pouvez accepter les paiements
sans contact et ainsi fluidifier le passage en caisse. C'est une pratique encouragée à l'heure actuelle, puisque le plafond de ces
paiements est passé de 30€ à 50€ le 11 mai dernier.

Les inconvénients :
• Dépenses plafonnées : si vous vendez des produits à un coût élevé, par exemple dans le domaine du B2B, il vaut mieux accepter
en parallèle les virements bancaire et les chèques par exemple.
• Frais de transaction : il s'agit de la commission interbancaire de paiement (CIP), une somme prélevée par votre banque à chaque
fois qu'un client vous règle par carte bancaire. La CIP est composée d'une partie variable au libre choix des banques, et d'une
partie fixe déterminée par la réglementation
Les espèces
• C'est le deuxième moyen de paiement le plus utilisé par les Français en ce qui concerne les achats en magasin (Payments Europe).
En revanche, il ne sert que pour 7% des achats en ligne, dans le cas d'un paiement à la livraison ou au retrait en boutique.
• Les avantages des espèces :
• Rapidité et simplicité d'utilisation : avec les paiements en espèces, vous disposez immédiatement de la somme, ce qui vous
permet d’avoir une meilleure vue sur votre trésorerie.
• Absence de frais de transaction : c'est pour cette raison que certains commerçants imposent un montant minimum pour les
paiements par carte bancaire. Cette pratique est légale tant que l'information est clairement affichée dans votre magasin.
Cependant, elle risque de vous faire perdre des clients qui n'auraient pas d'espèces sur eux, ou qui préfèrent régler leur achat par
carte bancaire, même pour de petits montants.

• Les inconvénients :
• Dépenses plafonnées : le paiement en liquide est réglementé. Dans un commerce, il n'est pas autorisé au-delà de 1 000€, seuil
instauré en 2015 pour lutter contre le terrorisme et le blanchiment d'argent.
• Temps d'encaissement plus long : la manipulation des espèces peut rallonger le passage en caisse. Votre client cherche l'argent
dans son porte-monnaie, contrôle la somme que vous lui avez rendue, etc. Ce qui, à force, peut créer des files d'attente dans votre
boutique.
• Risque de fraude et de vol : en 2019, la Banque Centrale Européenne a retiré de la circulation 559 000 faux billets. Le risque de
fraude est donc réel, tout comme celui de vol.
Le portefeuille électronique
• Le portefeuille électronique (ou e-wallet) est un système ou une application qui permet de réaliser des achats en ligne,
d'effectuer des virement et d'en recevoir depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Il est approvisionné par le
compte bancaire de l'utilisateur. Lors d'une commande en ligne, il suffit à votre acheteur de saisir un identifiant et un mot
de passe pour valider son achat.
• Depuis quelques années, plusieurs solutions de porte-monnaie électronique ont vu le jour : Neteller, Skrill, Paylib... La plus
connue restant PayPal, avec ses 10 millions d'utilisateurs actifs en France !
• Les avantages du e-wallet :
• Fluidité du paiement : le parcours d'achat est accéléré car votre client n'a pas à saisir ses données bancaire, son identifiant
et son mot de passe suffisent.
• Solution 100% dématérialisée : votre acheteur n'a pas besoin d'avoir sa carte bancaire sur lui pour finaliser sa commande.
Il peut donc réaliser son achat en tout temps, à tout moment.

• Les inconvénients :
• Frais de transaction élevés : la commission prélevée sur chaque paiement par les solutions de portefeuille électronique
est généralement plus importante que pour les transactions par carte bancaire.
• Chargeback fréquent : le pourcentage d’acheteurs qui contestent des transactions effectuées via un e-wallet est plus élevé
que pour d'autres moyens de paiement, de sorte que le commerçant doit plus souvent procéder à des remboursements.
Le paiement mobile
• Le paiement mobile désigne l'ensemble des transactions effectuées avec un smartphone, en ligne ou en physique. La somme peut être
débitée sur le compte bancaire du payeur, la facture de l'opérateur de téléphonie, ou encore sur un portefeuille électronique.
• Pour accepter les paiements mobiles en boutique, votre terminal de paiement doit être équipé de la technologie NFC, tout comme pour les
paiements sans contact. Une autre méthode moins connue consiste à scanner un QR code sur l’application de paiement de votre client pour
encaisser la somme. Vous pouvez pour cela utiliser un smartphone, ou votre système de caisse s’il est équipé d’une douchette compatible.
• Si ce mode de paiement commence à se faire une place dans certains pays d'Europe, son utilisation reste encore timide en France. En effet,
à l'heure actuelle, seuls 12% des Français y ont recours (étude Oney).
• Cependant, face aux mesures sanitaires et à l'essor du commerce "sans contact", le paiement mobile a gagné en popularité. Selon une
étude d'Orange Bank, les montants unitaires des achats via ce support ont bondi de 60% pendant le confinement !
• Les avantages du paiement mobile :
• Plafonds de dépenses élevés : si le panier moyen des achats via mobile a augmenté pendant le confinement, c'est sans doute parce que les
consommateurs ont réalisé qu'ils n'étaient pas restreint à 50€, comme pour les paiements sans contact par carte bancaire. Avec Google Pay
et Paylib, par exemple, la seule limite est le plafond de la carte enregistrée sur l’application.
• Praticité : où que votre client se trouve, il garde a priori son smartphone sur lui. Il peut donc réaliser des achats à tout moment.

• Les inconvénients :
• L’inconvénient majeur du paiement mobile, c’est qu’il peine encore à séduire les acheteurs. Selon une étude Opinionway pour Oney, ces
derniers craignent surtout de se faire pirater leur carte bancaire (50%), de perdre et de se faire voler leur mobile (47%), ou encore de
tomber en panne de batterie (15%). Autant de raisons qui freinent aujourd’hui le développement de ce mode de paiement en France.
Le virement bancaire
Le virement bancaire est loin d'être le moyen de paiement le plus répandu, puisqu’il ne représente que 5% des transactions en ligne.
Cependant, il est incontournable pour les commerçants spécialisés dans la vente aux professionnels. Le principe : vous émettez une
facture contenant vos informations bancaires, puis vous l’envoyez à votre acheteur pour qu’il règle la somme.

• Les avantages du virement bancaire :
• Absence de frais de transaction (sur les paiements domestiques et européens) : à moins que le virement ne soit émis hors Union
européenne, vous n’aurez pas de commissions prélevées. Un avantage de poids, surtout que les sommes qui transitent par
virements bancaires sont généralement conséquentes !
• Taux d’échec limité : puisque le virement s’effectue directement d’un compte bancaire à l’autre, les taux d’échec sont relativement
faibles.
• Plafonds de dépenses élevés : en fonction des banques, le montant maximal d’un virement se situe entre 3 000€ et 50 000€. Il est
donc supérieur à celui des moyens de paiement que nous avons vus précédemment.

• Les inconvénients :
• Impayés et retards de paiement : selon une étude Sellsy / Yougov, une PME sur deux est victime de retards de paiements en
France, et une entreprise sur cinq déclare plus de 5% de son chiffre d'affaires en impayés. La lourdeur administrative du virement
favorise les retards de paiement, voire les factures impayées, ce qui peut avoir des impacts négatifs sur votre trésorerie.
• Expérience client : tandis qu’un paiement par carte bancaire est simple et rapide, le virement impose à votre acheteur une
démarche plus complexe. De plus, le fait d'être amené à le relancer régulièrement pour qu’il vous paie peut entacher vos relations.
• Pour vos factures récurrentes, pensez au prélèvement automatique qui vous permet d’initier le paiement sans que votre client
n’ait d'action particulière à faire pour chaque échéance. Il nécessite cependant la mise en place d’un mandat de prélèvement
SEPA.
Le chèque
Ces dernières années, l’usage du chèque a reculé au profit des moyens de paiement électroniques : selon un
rapport de la Banque de France, 1,6 milliards de chèques ont été émis en 2019, soit 9 % de moins que l'année
précédente. Cependant, le paiement par chèque perdure, notamment pour les achats dans le domaine de la
santé.

Les avantages du chèque :


• Absence de frais de transaction : tout comme pour le virement, vous n'avez pas de commissions prélevées
sur vos paiements encaissés via chèques.
• Aucun plafond de dépense : légalement, il n’existe pas de montant maximal pour l'émission d'un chèque
bancaire. La seule condition est que la provision sur le compte du débiteur soit suffisante.

Les inconvénients :
• Risque de fraude élevé : bien que son utilisation soit en baisse, le chèque est devenu le moyen de paiement
le plus fraudé en France. L’escroquerie en la matière a progressé de 20 % entre 2018 et 2019, au point que le
chèque représente désormais 46 % des fraudes totales aux moyens de paiement.
• Manque de praticité : s’il est adapté aux achats en magasin, le chèque n’est pas le moyen de paiement le
plus pratique pour des commandes en ligne. Votre acheteur doit avoir un chéquier à disposition, envoyer
son paiement par la Poste, ce qui rallonge pour vous le délai d’encaissement.
SE PREMUNIR DES RISQUES A L’EXPORTATION
• Si exporter ses produits à l’international est le rêve de toute entreprise, cette
démarche présente également de nombreux risques. Pour éviter que l’exportation ne
mette en péril la santé financière des entreprises, des solutions de prévention existent.
• L’export est, pour toute entreprise, un cap important dans son développement
commercial. Exporter ses produits ou services permet à une entreprise d’augmenter son
chiffre d’affaires, mais également de multiplier les débouchés, de diversifier les risques
conjoncturels, et d’apporte un prestige pouvant être utile sur son marché domestique.
Les entreprises qui exportent sont généralement en meilleure santé financière,
investissent plus dans la recherche et développement, car plus soumises à la
concurrence, et ont tendance à être plus pérennes que celles restées sur le marché
national.
• Cependant, si les entreprises considèrent à juste titre l’export comme une chance, elles
peuvent parfois en oublier les risques. Exporter, c’est en effet se confronter à l’étranger :
sa langue, ses coutumes, ses lois, son administration. Tous ces aspects et bien d’autres
sont pour l’entreprise exportatrice une nouveauté, un nouvel état de fait auquel il faut
s’habituer malgré les habitudes et les procédés nationaux. Afin de pouvoir exporter en
réduisant les imprévus, les entreprises doivent connaître les risques qui peuvent se
présenter à elles. Cet article a vocation à analyser ces risques, et de voir de quelle
manière ceux-ci affectent les entreprises à l’export.
SE PREMUNIR DES RISQUES A L’EXPORTATION
• Le premier risque auquel les entreprises exportatrices font souvent face est celui
du non-paiement. Lors de l’export, la livraison d’une marchandise ou d’un service
précède de manière générale tout ou une partie du paiement. Contraindre un
partenaire commercial à régler un impayé relève d’une procédure judiciaire qui
diffère selon les pays. Si les pays de l’Union européenne ou ceux étant liés par des
accords bilatéraux facilitent ce genre de procédures, certains pays peuvent
avantager leurs propres entreprises. D’autres mettent en place des procédures si
longues que le manque à gagner pour l’exportateur peut mettre en danger sa
trésorerie. Les cas de faillite soudaine d’un importateur ont également mis à mal
des entreprises françaises, qui exportaient vers des pays où rien n’était garanti
pour compenser le manque à gagner en cas de faillite de l’entreprise livrée. Si ces
cas peuvent faire l’objet d’arbitrages et de jugements auprès de tribunaux de
commerce internationaux, les PME et ETI ont rarement les moyens de se pourvoir
en justice auprès de tribunaux internationaux au jugement incertain. Voilà
pourquoi la connaissance précise des lois concernant les paiements entre les
entreprises du marché visé est capitale pour réduire les risques de défaut de
paiement, voire de mise en danger de toute l’entreprise par manque de
trésorerie.
DOCUMENTS A L’IMPORTATION
CONTRAT DE VENTE INTERNATIONALE
1- Définition de l’offre
2- Constitution d’une facture pro-forma
C’est la matérialisation de l’offre commerciale, On y fait figurer les éléments
de la facture commerciale. Elle doit être rédigée méticuleusement car elle
engage la responsabilité et fixe les obligations du vendeur.
Il contient:
- Les parties au contrat: coordonnées exactes des parties contractantes
avec si possible le nom des représentants respectifs
- L’objet: description du produit/service concerné, fiches techniques,
détails de conditionnement (volume, poids, emballage, température…)
-
DOCUMENTS A L’IMPORTATION
Le contrat de vente contient:
- Les modalités de Transport: Incoterm, mode, détails précis de livraison
- Le prix

3- LES CONDITIONS GENERALES DE VENTE


Utiliser les conditions générales de vente afin de définir le cadre juridique de
vos rapports commerciaux avec votre client, A rédiger de manière claire et
concise, soit dans la langue du pays de l’acheteur, soit en anglais. Aller à
l’essentiel et se concentrer sur les éléments les plus importants: Le prix, les
conditions de paiement, les détails de livraison et les modalités liées au
règlement de litiges.
4- LES CLAUSES DU CONTRAT
Les clauses principales de contrats sont:
- Les contractants: Identification de l’acheteur et du vendeur
- Nature du contrat: Objet, fiche technique, quantité, volume, poids, mode
d’emballage, température…
- Prix et mode de paiement: définition du prix dans la devise choisie, l’incoterm,
prix de la marchandise (PU et Total), mode de règlement optimal, versement
d’acompte garantissant la commande
- Modalité de transport: Mode en cohérence avec la nature de la marchandise,
destination, sécurité, obligations respectives
Les clauses principales de contrats, suite:
- Les modalités de livraison: Date, lieu de chargement et de livraison, définition
des délais d’entrée en vigueur du contrat, définition des pénalités de retard…
- La force majeure: Le cas de force majeure pour les évènements imprévisibles
- Les garanties: Définition des engagements des 2 parties, Exemple de la caution
de restitution d’acompte pour le vendeur
- Le droit applicable au contrat: définition des droits applicables aux obligations
contractuelles des parties
- La juridiction (en cas de litige): déterminer la juridiction compétente en cas de
litige ou le système de règlement des différends (arbitrage, médiation, etc…)
- La langue: Détermination de la langue du contrat, celle-ci devra maitriser par
Les deux parties
5- ACCEPTATION DU CLIENT:
Obtenir l’acceptation du client permet la conclusion du contrat de
vente. Obtenir une acceptation de votre client sous une forme écrite
(bon de commande ou d’un contrat).

L’acceptation orale n’est pas conseillée du fait de l’absence de preuve, à


moins que le contrat soit simple et qu'il soit exécuté par des personnes
loyales et de bonne foi. Attention, en cas de litige, l’acceptation par e-
mail ou par fax ne constitue pas une preuve suffisante.
Intérêts des documents de dédouanement
A l’importation
Facture pro-forma ou définitive
FDI
Certificat de conformité
RFCV: Toutes les marchandises dont la valeur FOB est supérieure ou égale à Un (1) million
de FCFA doivent obtenir un Rapport Final de Classification de Valeur (RFCV) auprès du
GUCE.
Cette Attestation de Classification et de Valeur fait partie des documents obligatoires pour
valider une Déclaration en Douane.

Assurance locale
BL
Déclaration d’exportation
BSC
Déclaration en douane

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