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FT et CONSTANT floraison

•Pendant très longtemps toutes les expérimentations quant à mettre


en évidence le Florigène ont échoué.
• Un certains nombre d’argument semblaient converger sur la mise
en cause d’une protéine nommée FT (Flowering Locus T). Cette
protéine est synthétisée dans les tissus conducteurs foliaires. En
2007 fût démonter que c’est bien cette protéine FT qui est le
florigène tant recherché.
• FT est transmise par le phloème au méristème. Dans le dernier, FT
s’associe à une protéine déjà présente FD pour former un activateur
des gènes d’identité des organes floraux.

Au niveau méristématique le
Florigène FT s’associe au Facteur FD
produit par les cellules méristématique
elle-même et forment ensemble un
complexe de transcription des gènes
de l’induction florale. J’intègre « tout en un » ed.Dunod

•Si la mise en cause du phytochrome dans la synthèse du florigène a


été montrée, les mécanismes faisant le lien sont complexes et encore
mal cernés.
• Il semble cependant avéré que le gène CONSTANS produisant une
protéine CO (appelée aussi COP) intervient dans le mécanisme.
Pour les plantes de jour long:
1. la production de protéine CO dépend de la production des
ARNm CO laquelle semble dépendante de la photopériode donc
sous influence du Phytochrome A très représenté si la quantité de
Jour est suffisante
Þ Dans les plantes de jours longs la production d’ARNm ne se
réalise qu’au bout d’une certaine quantité d’éclairement. • L’ensemble des phénomènes entraine une présence de COP actif
qu’en journée longue
Þ COP étant un facteur entrainant l’expression du gène FT, la
2.La dégradation de la protéine CO par la voie des protéasomes
protéine FT (= le florigène) n’est produite qu’en période de jour
baisse la concentration CO or, cette voie est elle-même sous la
longs.
dépendance du phytochrome B, important la nuit et au lever du • Dans le cas des plantes de jour courts, les phénomènes auraient
jour ⇒ COP est très vite dégradée en début de nuit. un démarrage identique mais, cette fois, la COP serait un
inhibiteur de l’expression de FT J’intègre « tout en un » ed.Dunod

En lumière À l’obscurité
• La forme active, Pfr, agirait dans la cellule par l’intermédiaire de
protéines G cytosoliques
Þ il y aurait mise en place de 2nds messagers intracellulaires tels
que la Ca2+ ou du GMPc Dans le cytoplasme la
forme active Pfr activerait
Par ailleurs la photo-transformation du phytochrome en forme active des cascades de kinases
Pfr s’accompagne d’une modification de la localisation de la protéine COP1
qui se déplace depuis le cytosol vers le noyau.

• Dans le noyau, le phytochrome activé Pfr rentre en interaction avec


des facteurs comme
– PIF3 (phytochrome interactiv factor) : cette interaction permet l’activation
de certaines transcription Dans le Noyau, la forme
– COP1: dans ce cas l’interaction passe
• notamment par l’activation du protéasome: L’interaction Pfr et COP1 qui permet alors la
active Pfr activerait ou
dégradation de certaines protéines qui vont être ubiquitinisées avant dégradation COP1 inhiberait des
• COP peut aussi intervenir en favorisant l’expression de certains gènes par exemple, en
provoquant la dégradation d’inhibiteur transcriptions de gène
Les mécanismes impliqués dans l’induction florale sous l’effet conjugué du
froid et de la photopériode dans le cas d’une plante de JL J’intègre « tout en un » ed.Dunod

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