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L es contemplations est un recueil de poésies écrit par Victor Hugo publié en 1856.
Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livre.
La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les
plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les contemplations est un recueil du
souvenir de l’amour ; de la joie mais aussi de la mort ; du deuil et même une certaine
foi mystique. Le souvenir surtout y prend place prépondérante puisque Hugo y
expérimente le genre de l’autobiographie versifiée. Ce recueil est également un
hommage à sa fille Léopoldine Hugo ; morte noyée dans la seine.
I. PRESENTATION DE L’AUTEUR
1. BIOGRAPHIE
2. BIBLIOGRAPHIE
L’œuvre de V. Hugo est énorme et comprend une très grande variété de genres
et de sujets. Mais elle est avant tout poétique et sa poésie est essentiellement lyrique
et épique. Il est notamment l’auteur de « Notre Dame de Paris »(1831) ; « Ruy Blas
»(1838) ; « Les Châtiments » (1853) ; « Les Contemplations » (1856) ; « La Légende des
siècles » (1859-1863) ; « Les Misérables » (1862) ; « L’Art d’être grand-père » (1877).
De l’une à l’autre de ces publications, on constate évoluer ses idées, s’affirmer son
originalité et se confirmer sa conception de la poésie.
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II. RESUME DE L’ŒUVRE
1. SA JEUNESSE
2. SES AMOURS
Les Contemplations d’Hugo sont d’abord un hymne à l’amour, un amour qui prend
différentes formes. Ce thème est traité en majorité dans les deux premiers livres.
D’abord il y a l’amour adolescent, dont les déceptions transpercent l’âme à la
puberté, mais dont les joies marquent l’esprit à jamais. Ici, il fait allusion à ses
amours de jeunesse. Il parle d’abord de Lise (dans le poème « Lise »), une jeune fille
de seize ans dont il était amoureux. Hugo se rappelle les stratégies qu’il avait
l’habitude de déployer pour rendre visite à sa bien-aimée, des enfantillages : « Pour
lui parler le soir plus à mon aise, / Moi, j’attendais que sa mère sortît ». Il parle
également de Rose (dans « Vieille Chanson du jeune temps »), une jeune femme de
vingt ans pour qui il éprouvait des sentiments. Pour les décrire il emploie les mots
« ange », « princesse », montrant combien il était fasciné par elles. Il les aimait d’un
amour enfantin, naïf et innocent. Remarquons également que ces deux jeunes filles
étaient plus âgées que lui, et chacune de quatre ans (Lise avait 16 ans et il en avait 12,
et Rose en avait 20 et lui 16).
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Il y a ensuite l’amour physique et passionnel qu’il expérimente lorsqu’il
devient plus âgé. Ici, Hugo fait référence à ses maîtresses dont Juliette Drouet, la plus
connue. Il décrit en quoi la passion amoureuse est une source de joie et de plaisirs. Sa
compréhension de l’amour est plus profonde que lorsqu’il était enfant : « L’amour fait
comprendre à l’âme, / L’univers, sombre et béni… » (« Aimons toujours ! aimons
encore ! »). L’auteur réalise la dépendance de l’homme à la femme qu’il aime : « Sans
toi, toute la nature / N’est plus qu’un cachot fermé, / Où je vais à l’aventure, / Pâle et
n’étant plus aimé. »(« Je respire où tu palpites »). Hugo ajoute même que la nature
créée par Dieu est facilitatrice de cet amour, car pour lui « Tout conjugue le verbe
aimer » (« Premier Mai ») ; la faune, la flore, les oiseaux, les fleurs – tout ce qui vit sur
terre chante les prodiges de l’amour, et incite l’homme à aimer et se faire aimer. C’est
ainsi qu’il encourage ses lecteurs : « Aimez, vous qui vivez ! », « Aimez-
vous ! »(« Crépuscule »).
Puis Hugo progresse vers un amour encore plus profond : l’amour d’un père
pour ses enfants. Ici, il fait allusion à ses deux filles, Léopoldine et Adèle (comme
l’indique le poème « Mes deux filles »). Elles sont le fruit de sa chair, et en tant que
père il les considère comme les plus belles femmes qu’il ait jamais vues : « L’une
pareille au cygne et l’autre à la colombe, / Belles, et toutes deux joyeuses, ô
douceur ! »(« Mes deux filles »).
Ainsi donc, Hugo traverse différentes étapes en amour, et à chacune d’elles, il
éprouve de la peine et de la joie. On se rend également compte que le thème de
l’amour a une évolution chronologique dans l’œuvre. Dans la première partie, Hugo
ressent l’amour à la manière d’un enfant, un amour candide et innocent. Ensuite,
dans le second, l’amour qu’il décrit ressemble plus à un amour adulte. Ceci marque
ainsi une transition entre deux âges, indiquant à chaque fois un certain niveau de
maturité, de croissance morale et de compréhension de la dynamique du monde et
des relations entre hommes et femmes. Puis cet amour prend une connotation plus
sombre et mélancolique lorsqu’il parle de l’amour des victimes et discute des thèmes
de la mort et de la perte à partir du troisième livre « Les Luttes et les Rêves
3. SON DEUIL
Engagé en politique, il s’oppose à Napoléon III pour son coup d’État et sa prise
des pleins pouvoirs en 1851. Jusqu’à la proclamation de la Troisième République en
1870, il est exilé en Belgique, à Jersey puis à Guernesey, où il écrit beaucoup. De
retour en France, il est successivement député puis sénateur de la Seine et défend les
droits sociaux des français, s’orientant à gauche du paysage politique. Entre autres, il
se prononce en faveur de la paix, contre la peine de mort et dénonce les privilèges du
clergé. Son engagement contre la misère se retrouve dans de nombreux romans à
succès de l’écrivain, notamment Les Misérables.
CONCLUSION
En somme les contemplations sont donc un itinéraire moral et spirituel, qui
suit la trajectoire sans déclin d’un progrès : sensation, sentiment, pensée, qui est
traduit avec une remarquable richesse de tons et de mètre, faisant véritablement de
cette évocation de « l’existence humaine sortant d e l’énigme du berceau et
aboutissant a l’énigme du tombeau » .L’amour et la jeunesse sont aussi des thèmes
remarquables dans ce recueille.
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