Lexique CEJM (au minimum) – BTS SIO 2

Compétitivité : capacité d’affronter les concurrents.

Concentration : Phénomène économique qui pousse à réduire le nombre

d’acteurs économiques sur un marché.

Concurrence : attirer le maximum de clients en utilisant des variables

économiques : la qualité, le prix, l’image de marque, l’innovation… Il y a
concurrence si on a le choix entre plusieurs entreprises.

Diagnostic stratégique interne :

Forces et Faiblesses Compétences distinctives.

Compétences : Professionnelles, Organisationnelles, Commerciales.

3 caractéristiques des compétences distinctives :

- Difficilement imitables par les concurrents,

- Perçues par les clients,
- Source d’avantages concurrentiels pour devancer les concurrents.
Diagnostic stratégique externe :

Opportunités et Menaces  Facteurs clés de succès.

 Micro-environnement :
 Acteurs économiques en relations fréquentes avec l’entreprise (clients,
fournisseurs, concurrents, banques…)
 Forces concurrentielles : concurrents directs, produits substitution,
nouveaux entrants, pouvoirs de négociation des fournisseurs, pouvoirs
de négociation clients.
 Macro-environnement : élargi.
 PESTEL : Politique Economique Socio-culturel Technologiques
Ecologiques Légale.
Economie d’échelle : Une entreprise réalise des économies d'échelle quand elle
diminue le coût unitaire de production en augmentant la quantité produite
(charges fixes réparties sur une quantité supérieure).

Effet de réseau : Un produit ou un service gagne en valeur ajoutée à mesure que

de plus en plus de personnes l’utilisent.

L’attractivité d’un réseau social ou d’une place de marché est renforcée par le
nombre de ses utilisateurs.
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 Les externalités de réseau sont des gains ou des avantages à utiliser un
réseau qui apparaissent lorsque suffisamment de personnes utilisent le dit
réseau.
 Effets ou externalités de réseau : plus le nombre d’utilisateurs des plateformes
comme l’App Store ou Google Play augmente, plus les développeurs sont
incités à passer par ces intermédiaires pour rendre visible leurs applications,
plus l’utilité des utilisateurs ou acheteurs augmente (choix plus important dans
les produits et services offerts).

Expérience : Quand on multiplie la réalisation d’une production, on s’améliore à

chaque fois.

Externalités : effet de l’activité d’un acteur économique sur le bien être d’un tiers
qui ne paie ou ne reçoit rien en contrepartie. Cet effet sur le tiers peut être
défavorable (externalité négative. Exemple : pollution…) ou favorable (externalité
positive. Exemple : augmentation de l’activité économique…).

Finalité : raison d’être d’une organisation (but lucratif ou non / RSE :

responsabilité sociale (salariés) sociétale (société) et environnementale de
l’entreprise).

Licorne : jeune entreprise innovante avec un fort potentiel de développement qui

évolue souvent dans le secteur des nouvelles technologies sur des marchés
nouveaux dont le risque est difficile à évaluer (start up).

Une licorne est employée pour désigner une startup valorisée à plus d'un milliard
de dollars, non cotée en bourse et non filiale d'un grand groupe.

L'année 2022 a été une année très florissante pour la French Tech qui a vu le
nombre de ses licornes monter en flèche. La France compte désormais 27
startups valorisées à plus d'un milliard de dollars.

Marché : Lieu physique ou virtuel où se rencontre l’offre (=les vendeurs) et la

demande (=les acheteurs) pour réaliser un échange avec une quantité et un prix.

Le marché du travail de l’informatique et du numérique est le lieu de rencontre

entre l’offre de travail des informaticiens et la demande de travail des entreprises
et administrations du secteur informatique.

Ressources humaines, financières, matérielles, immatérielles.

Tangibles (facilement mesurable et consistance physique).

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Intangibles (immatériels et plus difficilement mesurable).

Synergie : La réunion de plusieurs acteurs (facteurs) permet d’être plus efficace.

Somme des productions individuelles < Somme des productions collectives.

Taille : Quand la production augmente, le coût unitaire de production baisse

(économies d’échelle). Pour rivaliser avec une entreprise de grande taille, il faut
avoir un volume de production comparable.

---- Modalités de croissance ----

Croissance interne : La croissance organique, ou croissance interne, consiste,

pour une entreprise, à accroître elle-même sa capacité de production par
l’acquisition de machines, le recrutement de nouveaux membres…
Exemple : construction d’une nouvelle usine…

Croissance externe : L’entreprise grandit en prenant le contrôle total ou partiel

d’une autre entreprise.

Exemple : rachat d’une entreprise.

---- Stratégies ----

Diversification : stratégie globale (toute l’entreprise) consistant à développer

plusieurs métiers de manière conjointe.
Avantages : développement de l’entreprise, réduire la dépendance, acquisition de
nouveaux savoirs faire, économie de coût…
Limites : dispersion des ressources, perte image expert, gestion plus compliquée.

Stratégie d’impartition (=externalisation) :

La stratégie d’impartition est la stratégie d’une entreprise choisit de faire faire ou

lieu de faire elle-même.

Les avantages :
- Possibilité de se centrer sur son cœur de métier
- Réduire les coûts d’investissement et de recrutement
- Être flexible
- Profiter de l’expertise d’une société spécialisée …

Les inconvénients :

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 - Le coût du service peut être plus onéreux pour l’entreprise que si elle faisait
en interne.
- Empêche l’indépendance de la société
- Force à partager des informations confidentielles…

La stratégie de différenciation : (différentiel de valeur).

Elle vise, pour une entreprise, à différencier son produit afin de s'affranchir des
contraintes de la concurrence et de la substitution.
Exemple :
« Packitoo répond aux besoins spécifiques de ses utilisateurs marques et
fabricants. Elle met à disposition des utilisateurs des experts qui conseillent les
marques en amont du dépôt de leur demande afin d’énoncer clairement leurs
besoins. Elle offre un ensemble de services complémentaires pour favoriser la
communication entre les parties, un système de chat et d’échange des documents
sur la plateforme mais aussi un système d’aide à la prise de décision qui permet
de réaliser des devis très rapidement grâce à l’IA. Elle apporte enfin son aide en
cas de litige entre les parties
Cette stratégie de différenciation est particulièrement adaptée pour cette
entreprise car elle lui a permis d’obtenir un avantage concurrentiel ».
LISTE NON LIMITATIVE !

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 DROIT

Asymétrie d’information : c’est un déséquilibre d’information entre un fournisseur

de solutions informatiques et son client professionnel. Le client entreprise n’a pas
toujours les connaissances ou les informations nécessaires à la bonne
compréhension des contrats alors que l’ESN (Entreprise de services du
numérique) maîtrise parfaitement le sujet. Cela induit des risques pour le client :
mauvaise délimitation du périmètre d’un contrat, erreur de décision…

Obligation de conseil : L’obligation de conseil est une composante de l’obligation

d’information. L’obligation de conseil consiste à renseigner, mettre en garde,
conseiller et guider le client. Donc l’obligation d’information permet de corriger
l’asymétrie d’information.

Jurisprudence : Ensemble des décisions rendues par les tribunaux, Cour d’Appel,
Cour de cassation.

Droit négocié : Il concerne l’ensemble des textes qui résultent de la concertation

entre les partenaires sociaux (organisations syndicales de salariés
représentatives (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT)) et l’employeur (NOVEFI) permet
d’aboutir à des accords d’entreprises ou à des conventions collectives.

Accord collectif / convention collective : Lors d'une négociation collective, le droit

distingue la convention collective qui porte sur l'ensemble des conditions de
travail, de l'accord collectif qui ne porte que sur certains de ces sujets (la
formation, la rémunération…).

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Droits d’auteur :

Le législateur français rattache l'œuvre logicielle aux œuvres de l’esprit et la

protège par le droit d’auteur.

Le droit d’auteur confère des droits moraux et patrimoniaux sur son logiciel.

Les droits moraux, droits perpétuels et incessibles ne peuvent faire l’objet

d’aucune rémunération. Ils protègent les intérêts non économiques de l’auteur et
comprennent en particulier les droits de paternité et de respect de l’œuvre. Les
droits de divulgation de l’œuvre ainsi que celui de retrait et de repentir sont eux
difficilement applicables au domaine des logiciels.

Les droits patrimoniaux, droits ayant une durée limitée et pouvant faire l’objet
d’une cession et donc d’une rémunération, protègent quant à eux les intérêts
économiques de l’entreprise. Ils correspondent aux droits de divulgation,
reproduction et adaptation de l’œuvre.

La marque :

La marque est un signe distinctif permettant de distinguer les produits de

l'entreprise de ceux de la concurrence. Cela permet ainsi de donner un nom à la
solution logicielle vendue.

Pour être protégée, la marque doit être enregistrée auprès de l’INPI ce qui permet
à l’entreprise d’obtenir un monopole d’utilisation de cette marque pour une durée
de 10 ans indéfiniment renouvelable.

L’entreprise peut aussi décider de la déposer au niveau européen auprès de

l’OMPI.

Selon l’article L335-2 du CPI, le dépôt de la marque permet à son titulaire d’agir
en contrefaçon ou/et en concurrence déloyale dans le but d’obtenir réparation sur
le fondement de l’article 1240 du code civil.

Remarque : la marque protège les logiciels et le site Internet (protection indirecte).

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Action en contrefaçon :

Le titulaire de la marque peut intenter une action en contrefaçon. Elle est portée
devant le tribunal correctionnel afin d'obtenir la répression et la sanction des
auteurs de la contrefaçon, qui encourent une peine de 3 ans d'emprisonnement et
une amende de 300 000 €, majorés dans certains cas.

Responsabilité pénale (infraction au code pénal).

Exemple : Article 323-2 du code pénal

« Le fait d'entraver ou de fausser le fonctionnement d'un système de traitement

automatisé de données est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 150 000 €
d'amende. Lorsque cette infraction a été commise à l'encontre d'un système de
traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l'Etat,
la peine est portée à sept ans d'emprisonnement et à 300 000 € d'amende. »

Action en concurrence déloyale :

L'action en concurrence déloyale permet à la victime de procédés contraires aux

règles du commerce de poursuivre leur auteur en responsabilité civile, en dehors
de tout droit privatif. L'action repose sur les articles 1240 (« Tout fait quelconque
de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est
arrivé à le réparer ») et 1241 du Code civil.

Responsabilité civile (faute / dommage / lien de causalité).

Réparation du dommage : dommages et intérêts, exécution forcée sous

astreinte…

Obligation de moyen :

Le débiteur d'une obligation de moyen s'engage simplement à effectuer les

diligences suffisantes pour exécuter son obligation. Autrement dit, il promet de
faire son possible pour satisfaire le créancier. Mais il ne promet pas d'atteindre un
résultat déterminé. Exemple : Obligation précontractuelle de conseil...

Obligation de résultat :

L'obligation de résultat désigne l'obligation en vertu de laquelle le débiteur

s'engage à procurer un résultat déterminé au créancier. Il ne s'engage pas
simplement à faire ses meilleurs efforts pour essayer d'atteindre le résultat, il
s'engage à l'atteindre.

Exemple : Respect du cahiers des charges…

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LISTE NON LIMITATIVE !