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Microéconomie (Marchés et environnement stratégiques)

Semi de TD et examen final de 2H.

Introduction

Sur certains marchés les entreprises vont se faire compétitions à un degrés qui est lié aux
degrés de pouvoir de marché des entreprises. Aucune entreprise n’a le pouvoir d’influencer
les prix en concurrence Pure et Parfaite. Mais dès lors qu’une entreprise a un pouvoir de
marché elle peut influencer le marché.

Dans la réalité il y a certain marché ou les entreprises sont en grandes concurrences. Et sur
d’autre marchés, les entreprises essaient d’éviter une concurrence qui pourrait leur nuire.
S’entendre a donc du mieux, mais l’homme étant égoïste, il ne peut avoir un marché où il y a
entente de façon permanente.

Sur certain marché des stratégies sont possibles. Un comportement stratégique est un
comportement qui tient compte de la réaction des autres. On doit anticiper ce que va faire
l’autre. (que Lorsqu’il n’y a pas de concurrence P&P)

En concurrence pure et parfaite les entreprises ne prennent pas de décisions stratégiques car,
la décision n’a pas de répercussions sur les autres.

 En situation de monopole :
- 1 seule entreprise sur un marché
- Des barrières à l’entrée (sinon entrée des concurrents)
- La D totale est décroissante (et moins sensible au prix), si le prix augmente la D baisse
et inversement. Son pouvoir est de pouvoir choisir de vendre moins plus cher.
- Un pouvoir de marché monopolistique pour l’entreprise, c.-à-d. un arbitrage du
marché. Ce qui est le plus profitable pour lui.

Toute décision de production a une variation sur le prix. △q  △p

Le prix que pratique le monopole est supérieur au coût marginal => le pouvoir de margé sur le
prix c’est le Pv de marché. Et le Prix de monopole est supérieur aux coûts de production. En
monopole vu qu’il y a barrière à l’entrée alors elle réalise des profits positifs durable.

 Concurrence monopolistique ou Oligopole


- Un grand nombre d’entreprise
- Les biens sont différenciés (aux yeux du consommateur) mais reste substituables.
- Si une entreprise augmente son prix elle va perdre des clients mais pas tous car le bien
est différencié.
- La D qui s’adresse à une entreprise est décroissante, la D est plus élastique.
- Sachant qu’elle peut différencier, chacune possède un pouvoir de marché.
- Il y a libre entrée et libre sortie
En concurrence monopolistique, le prix est supérieur au coût marginal. Mais avec le libre
entrée et sortie, il faut différencier le Court terme, le profit positif attire et de nouvelles
entreprises viennent concurrencé les entreprises implantés.

 Concurrence P & P

5 hypothèses :

- Pas de pouvoir de marché (car les entreprises sont toutes de taille comparables)
- Le prix s’impose au consommateur et des entreprises.
- La D est parfaitement élastiques
- Le Prix est égal au coût marginal et au coût moyen (donc profits nuls, pas d’avantage
pour les entreprises dans la réalité.
Chapitre 1 : Le monopole discriminant
Discriminer un prix consiste à faire payer de prix différents à différents consommateurs pour
le même bien (ex : les étudiants payent moins cher que des adultes).

Le monopole discriminant est différent du monopole simple (consiste a faire payer le même
prix à tout consommateur).

L’objectif de la discrimination est de faire plus de profits, faire payer plus cher, celui qui peut
payer plus cher.

Section 1 : Rappel sur le monopole simple

L’entreprise prend sa décision sur la quantité qui lui fait faire le plus de profit et applique le
prix correspondant. Elle peut se permettre cela car elle a l’ensemble des consommateurs avec
elle.
Puisque l’entreprise vend toutes les unités du bien au même prix, lorsqu’elle baisse son prix
pour vendre plus, la baisse s’applique à toutes les unités vendues.

Voir graphique

La quantité est déterminer puis le prix est décider en fonction de la rencontre entre la quantité
et la demande décroissante. Le profit va être décider en fonction de la quantité qui est lorsque
la recette marginale est égale au coût marginale.

Si l’entreprise peut toujours appliquer ses prix élevés a certains de ses consommateurs il garde
ces prix élevés. Ainsi le monopole pourrait vendre a de nouveaux consommateurs qui ne sont
pas prêts a payer pM car c’est trop cher pour eux, mais comme il considère les conséquence
de sa production sur les prix, il ne le fera que si il peut pratiquer un prix a des consommateurs
différents.

Section 2 : la logique de la discrimination

L’entreprise ne changera ses prix pour de nouveaux consommateur que s’il peut augmenter
son profit. Si il n’eut pas augmenter son profit alors il réalise un monopole simple.
Il est possible pour une entreprise de discriminer en prix lorsque les consos n’accordent pas
tous la même valeur au bien. Lorsque le prix de réserve (prix maximum qu’il est prêt à payer
pour obtenir le bien) est différent d’un conso à l’autre. On parle de discrimination lorsque les
coûts sont égales pour un même bien mais pas son prix. (ex : a la sortie d’un livre il coûte bien
plus cher que le même livre sortis 6 mois plus tard en poche)  discrimination temporel.

L’idée de la discrimination est de faire payer plus cher ceux qui sont apte a payer plus cher et
d’attirer de nouveaux consommateurs a un prix plus bas.
De façon plus précise, en réalité l’entreprise va s’intéressé à la sensibilité des consos à la
variation du prix avec l’élasticité de la D qui mesure cette variation. On va faire payer un prix
plus cher a ceux qui sont peu sensible au prix et plus bas à ceux qui sont plus sensible au prix.

I) Les différents types de discriminations (Pigou, 1920)

3 degrés de discrimination.
 Degrés 1 de discrimination, « la discrimination parfaite »
Chaque unité du bien est vendu à un prix différent. Chaque individu paye ce qu’il est
disposé à payer. Donc chaque consommateur n’a aucun surplus conso. Donc le
monopole capte la totalité du surplus des consommateurs.

 Degrés 2 : le prix unitaire du bien varie en fonction de la quantité consommé. Chaque
consommateur paye la même somme pour la même quantité achetée. (ex : les forfaits,
ou les menus au restaurants). Dans ce cas-là on propose plus au consommateur, et les
consommateurs choisissent en fonction ce qu’ils sont prêts à payer avec des tarifs
différents. C’est à l’entreprise de réveiller les consommateurs.

 Degrés 3 : Consiste à segmenter la clientèle en différents groupe de consommateurs, et


on applique un prix différent à chaque groupe de consommateurs. La segmentation de
la clientèle doit reposer sur des critères objectifs. Le critère de l’âge est le plus
courant, la période (on paye plus cher au diner qu’au déjeuner…)

Il y a des conditions a la pratique de la discrimination,

- le bien ne peut pas être acheté sur un marché a prix plus bas pour être revendu après a
un prix plus élevé. Sinon c’est de la concurrence au monopole, on ne peut revendre le
bien.
- Les clients, les consos doivent avoir des élasticité prix différentes.

L’entreprise pour discriminer, elle doit donc posséder les bonnes informations sur la
demande afin d’adapter son monopole. Le monopole simple lui n’a aucune information sur
la demande et n’a que la D totale.

II) Première approche de la discrimination


L’analyse part de l’équilibre du monopole simple.

Le monopole simple se pose la question de sa quantité produite. S’il pratique un prix plus
élevé, il perd des clients, s’il pratique un prix plus faible que Pm alors il attire de nouveaux
clients (la demande augmente) mais il répercute la baisse du prix sur tout ce qu’il vend.

En revanche pour augmenter son profit (que à Pm et Qm), il ne doit pas répercuter sa baisse
de prix sur tous les biens.
Il doit essayer de récupérer le surplus des consommateurs qui achète le bien à Pm (faire payer
plus cher ceux qui sont prêt à payer plus cher le même bien) et diminuer le prix que pour les
nouveaux consommateurs.

S’il parvient à discriminer et donc a segmenter le marché, il identifie donc un premier groupe
de consommateur qui est prêt à payer P1.
Le deuxième groupe de consommateur achète Qm à un prix Pm, un prix comprit entre P1
(celui le plus élevé) et Pm (prix de base).
Enfin un dernier groupe de consommateur qui est prêt à payer un prix entre Pm et P2.

Avec la discrimination une partie du surplus des consommateurs a été capté par l’offreur
grâce au monopole discriminant et à donc augmenter son profit.

Section 3 : Segmentation du marché et comportement du monopole


discriminant

Segmenter le marché revient à classer les individus dans différents groupes ayant chacun leur
propre demande. Pour segmenter le marché, le classement doit se faire sur des informations
exogènes.

Les marchés sont segmentés donc son cloisonner, un individu ne peut pas passer d’un
segment à l’autre. Le monopole connait le comportement de demande de chaque segment
mais ne connait pas les demandes individuelles.

Des groupes d’acheteur différent vont payer un prix différent, mais chaque acheteur paye le
même prix pour toutes les unités qu’il consomme.

I) La décision du monopole discriminant

Le monopole discriminant maximise son profit en fixant un prix adapter à chaque segment de
sa clientèle. Pour mener l’analyse nous allons considérer que 2 segments de clientèle, la
demande totale peut se décomposer en deux parties distinctes.

Qi(Pi) = D du groupe de consommateur i

i= 1, 2
Q = Q1 + Q2

la production totale des consommateur est égale aux deux groupes donc Q1 + Q2.

Le coût marginale (coût de la dernière unité produite) ne dépends pas des segments de
consommation, il se calcule sur la production. Le coût marginale ne dépend pas du segment
sur lequel la dernière unité à été produite. En revanche la recette marginale dépend du
segment ou elle a été vendue.

Le monopole va commencer par vendre sur le segment qui lui procure la recette marginale la
plus élevé, mais comme les recettes marginales sont décroissantes, il arrive un moment ou ces
recettes marginales deviennent égale.

Lorsque les recettes marginales sont égales, le monopole devient indifférent à vendre sur l’un
ou l’autre des deux segments.

Le profit du monopole discriminant est maximisé lorsque la recette marginale est égale au
coût marginale totale, donc le profit du monopole est maximiser lorsque les recettes
marginales s’égalisent. A l’équilibre du monopole discriminant les recettes marginales
s’égalisent et sont égales aux coût marginale.

Si les deux groupes identifier par le monopole ont des demande avec la même élasticité alors
discriminer est inutile.

II) Exemple

On considère le cas d’un restaurateur, il est en cas de monopole car est le seul à proposer à
manger. Il connait la demande qui s’adresse à lui : q (p) = 360 - 10p pour p < 36

CT (q) = q2/20 + 200


On sait que il pratique le même prix pour toute les unités de bien.
Ce monopole identifie 2 segments de demande, des étudiants d’une université et une
entreprise.

La quantité de repas que va fournir le restaurateur s’adresse a des étudiants et des


restaurateurs.
Chapitre 2 : Le comportement des entreprises en oligopoles
L’oligopole est une structure de marché caractérisé par un petit nombre d’entreprise qui
détiennent une part de marché importante. Sur certain oligopole, le bien est homogène ou sur
d’autre les biens peuvent être différenciés.

- Donc sur un marché oligopolistique, chaque entreprise sait que sa décision exerce une
influence sur le prix.
- Sur un oligopole, chaque entreprise ne peut pas ignorer ses rivales. Les entreprises
sont en interaction stratégiques. Elles vont prendre leurs décisions en tenant compte de
la réaction des rivales.

Section 1 : les caractéristiques générales d’un oligopole

I) Éléments de définition

2 éléments distinguent les oligopoles des autres marchés :

1) Il existe des barrières à l’entrée (l’entrée est difficile mais pas insurmontable) car les
entreprises installées vont chercher à empêcher de nouveaux acteurs d’entrée.
2) Il y a interdépendances entre les entreprises (chaque entreprise est influencée par les
actions de ses rivales, et chaque entreprise influence ses rivales.) Donc chaque
entreprise doit anticiper la décision de sa/ses rivales, notamment la façon dont elles
réagissent à sa propre décision.

Cela amène à deux types de stratégies possibles :

 Elles peuvent avoir intérêt à coopérer entre elles, car elles sont assez peu nombreuses
sur le marché. (Essaient donc de maximiser le profit global, comme dans un
monopole).
 Elles peuvent être rivales, chacune d’entre elles essai d’augmenter sa part de marché
au détriment des autres.

A l’origine des oligopoles, il y a le phénomène de concentration industriel (entreprises qui se


groupe entre elles), es économies d’échelles sont donc très présent.

Économie d’échelle : l’entreprise diminue son coût moyen car elle augmente sa production.
Lorsque les économies d’échelle sont possibles, l’avantage est pour les entreprises de grande
taille.

Dans un secteur d’activité, lorsque les économies d’échelle diminue, c’est que plus on
augmente la production plus le coût moyen diminue  l’entreprise la plus grosse devient en
monopole.
En revanche lorsque les économies d’échelle sont limitées, c.-à-d. le coût moyen raugmente
en fonction de la production, alors il vaut rester moins gros et en oligopole.
II) Première approche de l’oligopole

On va étudier un duopole, donc un oligopole à deux entreprises.


Ces deux entreprises savent bien que leur décision exercera une influence sur le prix et donc
cela signifie qu’elles savent que si elles produisent plus, le prix diminue alors. Donc elles
comprennent qu’elles pourraient augmenter leur profit si elle limite leur production. Qu’est ce
qu’elles décident alors.

2 stratégies possibles :

 Une entente ou collusion sur les marchés pour augmenter le profit. Mais à partir du
moment ou il y a duopole coopératif, il y a accord entre les deux. Elles vont donc se
comporter comme un monopole et maximise le profit global.

Mais 2 problèmes majeures : 1) la répartition du profit global.


2) chaque entreprise peut vouloir tricher et ne pas respecter l’accord. Chacune va essayer de
augmenter son profit individuel au-delà de l’accord.

Il y a une différence majeure entre monopole et oligopole :

On sait que lorsque la production augmente, il a deux effets sur le production totale, déjà un
effet positif qui fait augmenter plus la prod mais le prix lui fait baisser la recette totale.
Le monopole lui est seul sur le marché, en oligopole lorsque que une des entreprises décide
d’augmenter sa production, elle ne s’intéresse a l’effet prix que sur ses propres unités
produites, par sur la D totale. Donc en oligopole, elle subit un effet prix moindre qu’en
monopole.
Si toute entreprises font pareil alors toutes les entreprises perdent du profit.

 2ème stratégie, est la rivalité et le profit est individuel. Dans ce cas, chacune essai de prendre
des parts de marchés aux concurrents.

Exemple : 2 firmes concurrentes (Airbus et Boeing), 2 entreprises en situations de duopole sur


la construction de très gros avions.
Ce sont des secteurs d’activité ou les capacités productives sont limités. La production de ces
gros porteurs sont déjà déterminer dans le temps, on ne peut augmenter la production du jour
au lendemain. Tout dépends des capacités de production de chacune des deux entreprises,
sachant que ces capacités sont figés sur un certain nombre d’année. Lorsque airbus décide sa
production d’avion, Boeing sait que airbus ne pourra pas augmenter sa production et
inversement. Donc elles ne peuvent pas augmenter la production d’avion d’une année à
l’autre pour faire baisser le prix et gagner du marché.

Lorsque Airbus fixe sa capacité de production, elle considère que la capacité de Boeing est
donnée. Dans ce cas-là, on appelle cela une concurrence en quantité, le modèle de
Cournot.
Elles ne peuvent faire concurrence sur les prix mais donc sur autre chose.

Exemple 2 : Le Paris  New York est réalisé par des vols soit airbus ou Boeing (les
compagnies (oligopole) ont achetés soit Airbus soit Boeing).
Si les avions ne sont pas pleins, il y a donc des capacités excédentaires, comment récupérer
des clients ? -> baisser les prix des places avec une guerre des prix car les coûts de production
sont les mêmes pour 300 passagers ou pour 2. Chaque firme peut augmenter ses ventes en
diminuant le prix.

Donc concurrence par les prix  modèle de Bertrand.

Section 2 : La concurrence en quantité, modèle de Cournot.

I) Hypothèse et résultat du modèle

Le modèle de Cournot est un duopole (E1 et E2). Il n’y a pas de barrières à l’entrée.

La variable de décision est la quantité, l’entreprise 1 (E1) doit décider de sa quantité (Q1) et
l’E2 de sa Q2.
Ces deux entreprises produisent au mêmes coûts.
le bien est homogène. Parfaitement substituable, le conso achètera toujours le moins cher.
Aucune des deux est dominante mais cherche à l’être.
Chacune prend sa décision simultanément, on ne sait pas ce que l’autre a fait, mais elles ne
peuvent pas s’ignorer non plus.
Le profit individuel est maximisé lorsque la recette marginale est égale au coût marginal.

Remarque : si la solution avait été la coopération, donc on partage tout.

La solution de Cournot chaque entreprise anticipe la quantité de l’autre (que à partir de


suppositions) , donc chacune essai de maximiser son profit individuel étant donné la décision
de l’autre, elles vont intégrer dans leur calcul économique l’anticipation que fait l’autre.

Chacune sait qu’augmenter la production fait baisser le prix du marché.


Lorsqu’elles décident de son niveau de production, chaque entreprise suppose que le niveau
de production de sa rivale est fixe.

E1 cherche a maximiser son profit (Recette marginale = Coût marginale)

 max(Q1) = P(Q1 + Q2)xQ1 – CT1 (Q1) *Q2 représente la


quantité de la rivale, étant donné Q2.

L’entreprise 1 va choisir une quantité Q1 qui maximise son profit.

Etant donné Q2, si Qtotal = Q1 + Q2 alors E1 fait une anticipation sur Q2 et donc la demande
qui reste du marché est à combler par E1.
Q1 = Q - Q2
La quantité que E1 décide de produire dépends de son anticipation de Q2 (quantité de
l’entreprise 2).
On peut donc représenter tout les niveaux de production Q1 qui maximise le profit de E1 en
fonction des différentes anticipations (niveau de quantité) de Q2.
 Cela s’appelle la fonction de réaction de l’entreprise 1

Même concept pour l’entreprise 2, mais en fonction de Q1.

Ces fonctions de réactions s’appellent aussi des fonctions “de meilleure réponses“.

La rencontre entre ces deux fonctions de réactions est l’équilibre de Cournot (lorsque
l’anticipation est bonne, j’ai anticiper Q2, l’entreprise 2 a produit Q2). A cet équilibre aucune
des deux entreprises ne souhaitent changer d’anticipations.

II) Exemple

La demande totale sur ce marché est Q(p) = 100 – p pour p < 100
Ici “Ec“ représente l’équilibre de Cournot.
Section 3 : La concurrence en prix, le modèle de Bertrand

1ère critique :

Les entreprises devraient coopérer et non pas se concurrencer, il y a plus d’avantage.

2ème critique : la variable de décision est le prix.

Le modèle de Bertrand est un duopole :

Les entreprises E1 et E2 doivent décidez de leur prix. Le bien est homogène. Donc on achète
le bine ou il est le moins cher.

Donc la demande s’adresse aux entreprises du prix qu’elle fait et de sa rivale. Si une des deux
entreprises pratique un prix plus bas que sa rivale alors elle capte tout le marché.
Chacune des entreprises a intérêt à pratiquer un prix plus bas que sa rivale et ce tant que le
prix reste supérieur au coût.

Les deux entreprises prennent leurs décisions de façon simultanée donc aucune des deux
n’observe le choix de l’autre. Donc les entreprises vont anticiper le choix de l’autre. La limite
est Prix = coût marginale.

Si elles pratiquent le même prix et que ce prix est supérieur au coût marginal des deux
entreprises. Si l’une d’entre elle diminue son prix, elle capte le marché et le profit de l’autre
entreprise devient nulle.

Les deux entreprises sont incitées a se comportés de la même façon.

A l’équilibre de Bertrand les deux entreprises pratiquent le même prix et ce prix est
égale au coût marginale. Elles se partagent le marché (la quantité demandée) et cd prix
est un prix concurrentiel.

Le paradoxe de Bertrand : Deux entreprises suffisent pour obtenir un résultat de


concurrence parfaite (Prix = coût marginale et profit nul). C’est un duopole qui a les
mêmes caractéristiques qu’un marché de concurrence pure et parfaite.

Ce résultat n’est vrai que si les deux entreprises sont symétriques (mêmes couts de
production).

Il est possible de résoudre le paradoxe de Bertrand :

- C’est le cas si les capacités productives des entreprises sont limitées, c’est le cas si
elles ne peuvent pas répondre a toute la demande.
- Par aussi la possibilité de différencier le produit, elle se démarque par la
différenciation.

Section 4 : le duopole de Stackelberg


 Modèle de concurrence en quantité.

Dans le modèle de Cournot, les deux entreprises prennent leur décision simultanément leur
comportement est symétrique. Dans ce modèle, une entreprise peut imposer sa décision à
l’autre.

Une entreprise qualifiée de Leadeur, et une de qualifié de suiveur. L’entreprise suiveur va


décider après avoir observé la décision du leadeur. Les deux entreprises cherchent a
maximiser leur profit (Rm=Cm) mais le programme du leadeur maximise son profit en
sachant que le suiveur n’a pas d’autre choix que de décider en conséquence.

La fonction de réaction exprime toute toute les quantité de produit optimal.


Ainsi lorsque l’entreprise 1 produit une unité de plus, elle force l’entreprise 2 a diminuer sa
production et donc a maintenir un prix élevé. Elle n’a pas d’autre choix.

Chapitre 3 : Théorie des jeux et comportements des acteurs


Économistes à connaitre après les néo-classiques :
Les deux fondateurs de la théorie des jeux : Von Neumann et Morgenstern (1944)
Puis un mathématicien : Tucker (1950), le dilemme du prisonnier.
Puis J.F NASH avec seulement 4 articles à 22 ans et il va fonder la théorie des jeux avec
l’équilibre de NASH.
Et ensuite Prix Nobel en 2005, Shelling et Auman.

Cela va nous aider à comprendre la prise de décision lorsqu’ils sont en interaction. Il y aura
jeu à partir du moment où les décisions des individus sont interdépendantes.

Section 1 : Les caractéristiques générales d’un jeu

I) Les concepts fondamentaux

Un individu est engager dans un jeu avec d’autre individu lorsque ses gains dépendent de son
action mais aussi de celle des autres. Un jeu se caractérise par un ensemble d’éléments, qui
sont les règles du jeu.

Ses règles vont spécifiés :

- Les joueurs (ici les entreprises)


- L’ensemble des choix / stratégies possibles
- L’ordre des décisions
- Les gains associer aux actions possibles

En théorie des jeux on appelle stratégie le plan d’action d’un joueur face à toutes les
éventualités possibles : c.à.d. ce que fera le joueur à chaque étape de jeu.
On retient une hypothèse comportementale majeur : ils sont rationnels et ils le savent donc
spéculent les uns sur les autres.

Il existe différent type de jeu :

- Des jeux simultanés (les joueurs prennent leur décision en même temps, sans pouvoir
connaître la décision des autres).
- Jeux séquentiels
- Jeux statiques
- Jeux répétés
- Jeux à somme nul (ce qui est gagner par un joueur est perdu par un autre)
- Jeux a somme non-nulle (les joueurs peuvent gagner plus ou moins que les autres)
- Jeux coopératifs (les joueurs cherchent à se coordonner et ils vont être amener à
prendre des engagements pour coopérer et tenues de tenir leur engagement).
- Jeux non-coopératif. (Les individus sont libres dans leur choix, leurs objectifs sont
indépendants et personnel des autres).

On va étudier les jeux non-coopératifs

II) De l’utilité de la théorie des jeux

La théorie des jeux permet de comprendre des choix dans des situations pratiques
d’entreprises. On cherche a expliquer des situations de conflit ou de coopérations en
entreprises et plus généralement, on cherche a expliquer des relations complexes entre
individus. Ainsi simuler ces situations par un jeu permet d’être plus intuitifs.

Section 2 : Nature de l’information et forme des jeux

I) Nature de l’information

On parle d’information, celle qui est mise a disposition des joueurs au moment où il jouent.
Cette information concerne la structure du jeu et la prise de décision des autres joueurs.

Structure du jeu : du nombre de joueur, les actions et stratégies possibles, les règles du jeu, les
gains.

L’information peut être complète ou incomplète, peut être parfaire ou imparfaite.

Lorsque l’info est complète, chaque joueur connait la structure du jeu, tous les éléments du
jeu sont connus par tous les joueurs. Dès lors qu’un élément n’est pas connu alors l’info est
incomplète.
L’information est parfaite lorsque chaque joueur au moment où il joue connait l’histoire du
jeu (les coups passés dans le jeu). L’info est imparfaite lorsque les choix des autres joueurs
passés n’est pas connu.

Il y a des jeux a Information parfaite et complète. Des jeux à info imparfaite et complète et
puis des jeux à information incomplète (qui devient donc imparfait et donc une totale
incertitude).

- Les jeux simultanés sont des jeux ou on joue en même temps. Donc dans ces jeux
l’info est complète mais imparfaite car on joue en même temps mais tout est connu.
- Les jeux séquentiels (à tour de rôle) apparaissent un jeu avec info complète et parfaite,
car on peut voir tous les choix des autres et tous les coups passés.

II) Forme des jeux

Il existe deux façons de représenter un jeu. Sous forme :

 Extensive
 Matricielle / normale / stratégique

Forme extensive  le jeu est schématisé par un arbre de décision. Cette forme consiste a
décrire les différentes phases successives du jeu. En mettant en évidence les choix possibles
pour chaque joueur à partir de chaque situation.

Exemple : Deux entreprises construisent des ordinateurs, et leur décision est de rendre / ou
non compatibles les deux ordinateurs. Si c’est compatible alors cela bénéficie à tout le monde.
F1 et F2.
Arbre de décision

La forme matricielle permet de schématiser, sous forme d’un tableau et permet la lecture
rapide du choix des joueurs. Permet aussi d’étudier le rapport entre la stratégie et gains.

Chapitre 4 : Les équilibres du jeu


On est dans le cadre des jeux non-coopératifs, sans consulter les autres dans son propre intérêt
mais ne peut pas ignorer les autres. Cela suppose d’anticiper ce que vont faire les autres
joueurs. Et de déduire la réponse en fonction de ses anticipations. Parfois les estimations sont
fausses alors pas forcément la bonne chose.
Déterminer l’équilibre du jeu suppose de déterminer un raisonnement qui permet de prédire
les résultats du jeu sachant que les joueurs sont rationnels. Par définition un équilibre est
stable, donc on modifie lorsque l’équilibre n’est pas trouvé. Cet équilibre est-il optimum ?
(Par rapport à l’optimal).

Section 1 : Équilibre et dominance.

On essaie de comprendre pourquoi une stratégie est choisie et pas une autre.

I) Les stratégies dominantes

On considère un jeu, avec deux joueurs et deux stratégies possibles pour ces deux joueurs.

Quel que soit le choix du joueur 2, le joueur 1 a toujours intérêt a choisir la stratégie deux. La
stratégie deux est une stratégie dominante pour le joueur 1.

Et quel que soit la stratégie choisie par le joueur 1, le joueur 2 a toujours intérêt a choisir la
stratégie A.

Une stratégie strictement dominante, est une stratégie optimale pour chaque joueur quel que
soit le choix de l’autre joueur. C’est-à-d que cette stratégie lui procure un gain supérieur a tout
les autres.
Cela devient la meilleure réponse quel que soit le choix de l’autre.

Le jeu en stratégie dominante le plus connu est le dilemme du prisonnier.


II) Dilemme du prisonnier.

Deux individus sont arrêtés pour vol mais soupçonnés pour un crime beaucoup plus grave
sans preuve. Ils sont dans deux interrogatoires différents. Le procureur leur propose que s’ils
nient tous les deux le délit grave il ne peuvent être condamné que pour le vol donc à 1 an de
prison. S’ils avouent le délit grave tous les deux, alors ils prennent tous les deux 5 ans. Mais si
l’un avoue et dénonce l’autre alors que l’autre nie, celui qui nie aura 10 ans de prison et la
poucave sera gracié. (les flèches indiquent le sens de lecture).

Joueur 2

Avouer ⬇️ Nier ⬇️
Joueur 1 Avouer  (-5 ; -5) (0 ;-10)
Nier (-10 ; 0) (-1 ; -1)

L’individu 1 a toujours intérêt à avouer quel que soit le choix du joueur 2. Et inversement
pour le joueur 2. Mais à un optimum global ils perdent. C’est rationnel au niveau individuel,
mais cela ne correspond pas à un équilibre sous-optimal au niveau collectif, ils auraient dû
nier tous les deux.

L’optimum privée est différent de l’optimum social. Les décisions sont interdépendantes. Et
lorsqu’ils maximisent leurs gains, ils imposent une externalité négative à l’autre. Lorsque je
diminue mon temps de prison alors j’augmente celui de l’autre.

Utilisation du dilemme du prisonnier  On considère un duopole, deux entreprises sur un


marché. Elles sont en compétition sur le prix, les biens sont parfaitement substituable et donc
on achète à l’entreprise le moins cher. Le jeu n’est pas coopératif donc pas d’entente sur le
prix. Diminuer le prix par rapport à la rivale permet de gagner des clients.

Les 2 stratégies possibles :

- Pratiquer un prix élevé


- Pratiquer un prix faible

Si elles pratiquent toutes les deux un prix élevé, elles se sont dit qu’implicitement elles se
partagent le marché et gagné plus.

Si elles pratiquent un prix plus faible, le marché est plus large mais cela ne compense pas la
baisse du prix.

L’une peut pratiquer un prix faible et l’autre un prix élevé. Donc celle qui pratique un prix
faible augmente son profit.

Firme 2

Firme 1
Prix élevé Prix faible
Prix élevé (500 ;500) (100 ;700)
Prix faible (700 ;100) (500 ;500)

Elles ont intérêt à pratiquer un prix faible, c’est l’équilibre du jeu. Chacune des deux
cherchent à maximiser son gain, elles sont rationnelles donc un prix faible.

III) Stratégies dominantes et stratégies dominées

Tous les jeux ne sont pas en stratégie dominante.

Joueur 2

SA SB
Joueur 1 S1 (6 ; 2) (12 ; 0)
S2 (12 ; 6) (10 ; 4)

Si le J1 choisit S1, alors il joue la stratégie A car 2 est supérieur à 0. Le joueur 1 sait que le j2
va toujours choisir ce qui est le plus rentable pour lui, donc le J1 va donc anticiper ce que le
joueur 2 choisira, et sait que le J2 ne choisira jamais la stratégie B. Car si J1 prend S1 alors J2
choisit SA (2> 0), et si J1 choisit S2 alors J2 choisit SA (6 > 4). Donc l’équilibre du jeu est
12; 6.

Pour un joueur une stratégie est strictement dominée lorsque, s’il existe au moins 1 stratégie
qui lui procure un gain supérieur quel que soit le choix de l’autre joueur.

Section 2 : l’équilibre de NASH

I) Définition de l’équilibre de Nash

L’équilibre de Nash est tel que chaque joueur maximise son gain étant donné le choix des
autres joueurs. Un équilibre est une combinaison stratégique tel que : aucun des joueurs ne
peut augmenter son gain en décidant d’une autre stratégie compte tenu des stratégies des
autres joueurs.
A l’équilibre de Nash, aucun des joueurs n’a intérêt à modifier de façon unilatérale sa
stratégie. S’il le fait il dégrade sa situation, plus au maximum. Si un joueur en modifiant sa
situation améliore sa situation alors il n’était pas à l’équilibre de Nash.

L’équilibre de Nash, est un équilibre stable. L’équilibre de Nash est souvent qualifié de
situation de non-regret, aucun des joueurs regrette son choix en regardant celui des autres.

Tout équilibre en stratégie dominante est un équilibre de Nash mais l’inverse n’est pas vrai.

 L’équilibre de Nash est lorsqu’individuellement, il existe une meilleure situation pour un


des deux acteurs, en partant d’une des situations proposées.

II) Les insuffisances de l'équilibre de NASH

Situation 1 : Il n'y a pas forcément un équilibre de NASH dans un jeu.

Exemple : Jeu du pile ou face / penalty = un jeu de pure conflit

Particularité: ce sont des sommes nul = ce que l'un gagne correspond à ce que perd l'autre

Règles du jeu : 2 joueurs, chaque joueur met dans sa main une pièce et simultanément les 2 joueurs
ouvrent leur main et se la montre

 Si les 2 pièces sont du même côté, le joueur 2 donne 1€ au joueur 1


 Cotés ≠, je J1 donne 1€ au joueur 2

Comme c'est un jeu simultané : tableau

↓J1 →J2 Pile face


Pile (1;-1) (-1;1)
Face (-1;1) (1;-1)

Dans chaque cas, un des 2 joueurs a intérêt à dévier ⇒ pas de stratégie dominante ⇒pas d'équilibre de
NASH

Situation 2 : Il peut y avoir plusieurs équilibre de NASH dans un jeu ⇒ des équilibres
multiples

Exemple : la bataille des sexes

Règles : Mr et Mme vont décider de ce qu’ils vont faire ce soir.

Mr préfère aller au foot et Mme préfère aller au ciné, Mr et Mme veulent passer la soirée ensemble ⇒
Il faut qu'ils se coordonnent.
C'est un jeu non coopératif mais on cherche à se coordonner. Ils sont satisfaits s'il sont ensemble à la
soirée.

↓Mr →Mme Foot Ciné


Foot (2;1) (0;0)
Ciné (0;0) (1;2)

Si l'un des 2 choisit foot l'autre n'a pas intérêt à dévier ⇒ équilibre de NASH

Si l'un des 2 choisit ciné l'autre n'a pas intérêt à dévier ⇒ équilibre de NASH

↳ on constate que dans ce jeu de coordination il y a 2 équilibre de NASH.

On se coordonne soit dans un sens soit dans l'autre.

Ceci revient au jeu de coordination de la f1 et f2 du chapitre précédent

↓F1 →F2 W L
W (600;200) (100;100)
L (100;100) (200;600)

IDEM ici si les 2 firmes ont le même système d'exploitation aucun des 2 n'a intérêt à en dévier car les
∏ sont plus élevé.

Si l'un des 2 joue en premier l'autre anticipe ce que va faire l'autre.

Si Mme joue ciné elle sait que son mari va aller au ciné aussi.

 On va chercher à corréler les choix = on essayer de faire converger les choix des 2 joueurs.
On va chercher un jeu dans lequel les 2 joueurs vont réussir à se corréler

Une tiers personne / un évènement aléatoire peut permettre de corréler les choix des individus. Cette
tiers personne/ cet évènement peut faciliter les corrélation des choix. Il faut donc que les joueurs
reconnaissent conjointement la tiers personne (le même regard sur l'évènement). Cet évènement ou
cette tiers personne est extérieur, c'est un facilitateur qui est neutre. ⇒ équilibre corrélé

Exemple : il pleut on sait que c'est mieux d'aller au ciné ⇒ pluie = facilitateur
On suppose qu'on décide de manger avec un ami mais on n'a pas dit où.

Règle: pas de communication possible (non coopératif)

Il faut se coordonner. La satisfaction = déjeuné ensemble

Écouter nos habitudes de vie : aller au restaurant ou on a l'habitude d'aller = nos point repères

Convention = ce qui fait qu'on arrive à se coordonner, pas seulement les règles mais aussi tous ce qui
est intuitif. Exemple: code de la route; faire la queue; faire la bise ou serrer la main au travail.

point focal = point de repère que nous avons tous, ils permettent de coordonner les choix

Lorsqu'il y a des équilibres multiples, si l'un des équilibres domine clairement les autres alors cet
équilibre devient finalement le point de repère.

Situation 3 : l'équilibre de NASH ne correspond pas nécessairement au bien-être social


(l'optimum social)

Comme dans le dilemme du prisonnier.

 La question de la communication avant le jeu se pose :

est il possible que les individus se mettent d'accord sur les stratégies qu'ils ont intérêt à jouer.

Pb : s'il peuvent se mettre d'accord alors il sont à l'optimum mais il faut encore qu'ils tiennent leur
accord

Le pb est qu’au moment où le jeu démarre, les joueurs sont dans une situation de non-coopération.
Cela veut dire qu'aucun accord ne peut forcer les joueurs à tenir une stratégie dans le jeu. Les joueurs
peuvent modifier à tout moment leur choix.

Comme au début il est en situation non coopérative : Aucun accord ne peut les forcer à coopérer donc
les joueurs ne seront en situation de coopérer que s’ils ont intérêt individuellement de le faire.

Comment faire respecter l'accord au milieu des choix :

Comme le jeu est non coopératif, comme ils ont toujours intérêt à avouer (ou prix faible), alors même
s'il y a un accord, il n'est pas auto exécutoire. C'est pour cela qu'on conclut des contrats.
 

⇒ La propriété d'un équilibre de NASH c'est d'être auto exécutoire : Tous le monde a intérêt à le
respecter

III) Stratégies prudentes et sûres

= jouer la sécurité

On appelle la stratégie Maximin et du Mini max

Elle s'applique aux jeux à sommes nulles.

Cette stratégie consiste à se demander ce que le joueur peut obtenir comme pire gain. Elle nous amène
à un niveau de sécurité.

Si j'assure la sécurité alors il s'agit du gain minimum que peut apporter une stratégie quelque soit le
choix des autres.

Exemple : 2 joueurs et 3 stratégie possible pour chaque joueurs

↓J1 →J2 SA SB SC
S1 (5;-5) (2;-2) (1;-1)
S2 (6;-6) (4;-4) (2;-2)
S3 (0;0à) (7;-7) (-1;1)

On essaye d'évaluer le pire cas possible.

Donc dans une stratégie on détermine le gain minimum de chaque stratégie et parmi ces gains
minimums on choisit le plus élevé

Stratégie minimax : Plus petit gain auquel le joueur est contraint s'il est rationnel face au choix des
autres

J1 a 3 actions possible :

Gain minimum S1 = -2

Gain minimum S2 = 2

Gain minimum S3 = -1

Max (-2, 2, -1) = 2 ⇒ S2


 

J2 a 3 actions possible :

Gain minimum SA = - 6

Gain minimum SB = -7

Gain minimum SC = - 2

Max (- 6; - 7; - 2) = - 2 ⇒ SC

(2;-2) = équilibre de NASH

Section 3 : les stratégies mixtes


Les jeux étudiés jusqu'à présente étaient en stratégie pure.

Stratégie pure = action directe qui se présente au joueur. Je jouer avouer ou nier ; prix

Lorsqu'il y a multiplicité d'équilibre dans un jeu il y a détermination.

Dans certaines situations, un joueur peut ne pas avoir intérêt à ce sa stratégie ne soit pas connue à
l'avance.

À partir du moment où on ne sait pas ce que va faire à l'avance le joueur., il peut être d'intérêt de
l'aléatoire dans le jeu. Quand on introduit de l'aléatoire, on introduit des probabilités dans les choix.

On va donc associer une probabilité à chacune des actions possibles du joueur. Plutôt que de décider
d’une action, les joueurs affecte des probabilités aux actions ⇒ ce ne seont plus des actions pures.

Au lieu d'avoir une action choisie directement, la stratégie devient mixte elle est un mixte des actions
pures. Je ne choisis pas l'une ou l'autre (100% et 0%) on choisit de l'aléatoire sur l'une et de l'aléatoire
sur l'autre. Une stratégie mixte sur un joueur est une distribution de probabilité sur l'ensemble de ses
actions.

Pb = l'évaluation des gains qui ne sont plus des gains certains. On passe à des gains espérés. On va
donc calculer des espérances mathématiques.

On est donc amené à déterminer un équilibre de NASH en stratégie mixte.

Exemple :
On reprend les gain de la bataille des sexe avec 2 joueurs et 2 stratégies chacun.

↓J1 →J2 S1 S2
S1 (2;1) (0;0)
S2 (0;0) (1;2)

Le j1 va attribuer la probabilité P de jouer S1: c'est donc la fréquence de choix de la S1. à partir du
moment où il attribue P de jouer S1 alors la probabilité (1 - p) à la S2.

IDEM : Le j2 il attribue la probabilité Q à la S1 donc il attribue la probabilité (1 - q) à la stratégie 2.

Maintenant il faut calculer l'espérance de gain de chacun des joueurs :

Donc l'E1(S1) = 2q + 0(1 - q) = 2q

E1(S2) = 0q + 1(1 - q) = 1 - q

⇒ J1 joue la S1 si 2q > à (1 - q)

1
2q > 1 - q ⟺q >
3

La meilleure réponse du joueur 1 à la stratégie mixte du joueur 2 : SM 2 [q; (1 - q)] est telle que

 Si q > 1/3 ⇒ J1 joue S1 avec certitude (p = 1 = 100%)


 Si q < 1/3 ⇒ J1 joue S2 avec certiture (p = 0 = 0 il ne jouepa sla S1)
 Si q = 1/3 ⇒ J1 est alors indifférent à jouer S1 ou S2 car les gains sont identiques.

  L'E2(S1) = 1p + 0(1 - p) = p

L'E2(S2) = 0p + 2(1 - p) = 2 - 2p

⇒J2 joue S2 si P> 2- 2p ⟺p >2/3

La meilleure réponse

 Si p > 2/3 ⇒ J2 joue S1 avec certitude (q=1 = 100%)


 Si p < 2/3 ⇒ J2 joue S2 avec certitude (q = 0 = 0 on ne joue pas S1)
 Si p = 2/3 ⇒ J2 est indifférent à jouer S1 ou S2 car les gain son identiques.

 Donc l'équilibre de NASH est un équilibre en stratégie mixte, c’est donc (2/3; 1/3) et (1/3;2/3)

Le gain espéré d'une stratégie est celui qu'on s'attend à recevoir pondéré par la proba de choix de
l'autre joueur. Supposons que j2 choisisse la proba q = 1/2 alors (1 - q) = 1/2
On sait que 1/2 > 1/3 donc la meilleure réponse de J1 est la stratégie 1.

S'il a une proba de stratégie 50-50 (1/2 - 1/2- il ne peut pas y avoir de stratégie mixte. Si un joueur
choisit une stratégie mixte qui donne à l'autre joueur une meilleure réponse unique certaine (en
stratégie pure) alors l'équilibre en stratégie mixte n'existe pas.

Il a équilibre en stratégie mixte lorsque les stratégies mixtes laissent les 2 joueurs indifférents au gain
qu'ils peuvent s'attendre à recevoir. Quand Q = 1/2 et (1 - q) = 1/2 Il est indifférent entre les 2
stratégies. Il choisit de façon aléatoire entre p et (1 - p).

Chapitre 5 : Engagement et menaces crédibles


Dans le modèle du duopole de Stackelberg, celui qui joue en premier à l’avantage.

La question est de savoir : Est-ce qu’une entreprise peut prendre un avantage ?


On peut empêcher des concurrents d’entrer sur un marché, ceci est aussi un avantage.

Si l’objectif de l’entreprise est de prendre l’avantage, le but va être d’influencer le choix de


l’autre. Donc on cherche a modifier les hypothèses que les autres se font sur mon
comportement.
Nous verrons que la stratégie prendra la forme d’engagement.

Idée de base : si un joueur veut influencer les autres, il faut se contraindre soi-même.

Prendre un engagement est se contraindre soi-même et n’ont pas donné sa parole. La


situation ou il n’y a pas d’autre choix que celui de respecter son engagement. Cela signifie
que lorsqu’il y a engagement le joueur modifie ses propres intérêts. Lorsque l’individu se
contraint lui-même, elle est alors crédible.

Section 1 : Menaces crédibles et équilibre parfait en sous-jeux

A) Jeu d’entrée sur un marché

On va travailler sur des choix séquentiels, donc il y a un ordre de décision, et les joueurs
connaissent l’historique des choix passés. Les joueurs peuvent avoir un plan d’action qu’ils
peuvent modifier lorsqu’ils connaissent les choix des autres joueurs.

Le jeu est représenté sous forme extensive (arbre de décision).

Sur ce marché, il y a une entreprise en situation de monopole (Fi=Firme installée) et à


l’entrée il y a un concurrent sur le marché (Fp=Firme postulante).
L’objectif de ce jeux est d’étudier les effets de la présence de la firme potentielle sur le
monopole déjà installé.
L’entrée sur le marché est-elle possible ? (Y-a-t-il des barrières à l’entrée)

S’il a des barrières à l’entrée, alors le monopole est protégé du concurrent potentiel.
Généralement cette barrière est en termes de coût de production, et que les concurrents ne
peuvent faire un prix pour rivaliser.
Il se peut aussi, que les barrières soit faible. Alors deux possibilités : - Soit la firme
installée accepte la présence du concurrent, mais alors plus de monopole. – Soit la firme
installée cherche elle-même a dissuader sa rivale qui essai de rentrer.

 Ici dans le jeu, l’entrée est possible. Alors la Firme postulante a deux stratégies, soit elle
rentre, soit elle ne rentre pas. La firme installée peut engager la guerre des prix ou accepter
sa nouvelle rivale.

Il y a une asymétrie de couts entre les deux entreprises. L’entreprise installée n’a plus de
coût d’implantation, alors que la nouvelle sur le marché doit construire son site de produire
(160 Million).
La guerre de prix consiste a pratiquer des prix bas pour augmenter les parts de marchés.
Cela se fait en augmentant la quantité produite pour réduire le CM, économie d’échelle et
donc réduire le prix.

Si l’entreprise installée s’accommode de la rivale postulante, alors il n’y a pas de guerre des
prix, cela revient a partager le marché.
il faut donc calculer les profits dans chacune des situations.

Voir feuille classeur

Quelle que soit le choix de la firme postulante, la firme installée fait toujours un profit
positif. Si la firme postulante pense que la Fi va faire la guerre des prix alors elle ne rentre
pas.

Étant donné qu’il n’est pas profitable pour la firme postulante, d’avoir la guerre des prix, la
firme installée va la menacée d’une guerre des prix. La question est : Est-ce que sa menace
est crédible et découragerai la firme postulante.

La firme installée aura toujours intérêt à s’accommoder de cette entrée d’une autre firme.
Car son profit serait plus important que sur une guerre des prix.
La menace est non-crédible car si l’entreprise installée est mise devant le fait accomplie (une
firme postulante veut vrmt rentrer), alors elle n’a aucun intérêt a engager la guerre des prix.

On appelle menace crédible une menace qui sera effectivement mis en œuvre lorsqu’elle est
supposée s’exécuter.
Ce jeu séquentiel, ce jeu peut être représenter sous forme matriciel, (information
imparfaite).

Un équilibre de Nash est parfait en sous-jeux s’il exclut les menaces non-crédibles.

B) Rationalités séquentielles et induction à rebours

Pour obtenir le ou les équilibres de NASH dans un jeu séquentiel, il faut résonner à rebours,
c.-à-d. commencer par la fin du jeu et de remonter jusqu’au point de départ.
Plus précisément on commence par chercher le choix optimal à la dernière période,
l’équilibre. Et on remonte de période en période, en cherchant à chaque fois le choix
optimal.

Ce raisonnement permet de réduire le jeu, l’arbre du jeu se réduit. Donc on part du joueur 2,
celui qui choisit en deuxième. Donc on élimine la guerre des prix car n’est pas le choix
optimal en face du partage.

L’ordre de décision dans un jeu séquentiel, est primordial.


Si on fait l’arbre en sens inverse, on n’obtient pas le même équilibre de NASH, celui qui joue
en premier a toujours l’avantage.

Le duopole de Cournot est un équilibre de NASH.


Dans le modèle de Stackelberg il y a un leader et un suiveur.  C’est un jeu séquentiel dans
la théorie des jeux.

Section 2 : La Dissuasion stratégique

A) Barrière à l’entrée et dissuasion stratégique

Les barrières à l’entrée permettent de comprendre pourquoi sur certain marché il y a des
profits très élevés durables et pourquoi les entreprises installées peuvent exercés leur
pouvoir.
Elles peuvent le faire car s’il y a des barrières à l’entrée, alors les firmes installées sont
prorogées de l’installation de nouvelles entreprises.

Les barrières à l’entrée sont de 3 types :

1- Les barrières légales (celles imposées par la loi) ex : un brevet


2- Les barrières à l’entrée structurelles ou naturelles (liées à la structure du marché
et sa taille), ex : Coût de prod, économie d’échelle, différenciation du produit…
3- Les barrières stratégiques, qui sont celles décidées par les entreprises installées
pour dissuader les futures concurrents

 Faire le lien avec les Coût irrécupérables

Les Coût irrécupérables sont les coûts qu’une entreprise doit payer pour s’installé et qu’elle
décide de sortir du marché (par manque de profit), elle ne peut récupérer ces coûts. Donc
lors de coûts irrécupérables et de sortis de marché très coûteuse alors on évite de rentrer
sur ce marché.  C’est donc une barrière à l’entrée.

Ce sont les entreprises elles-mêmes qui dressent ces barrières généralement. Surtout
barrières stratégiques.

Quand barrières stratégiques :

 Entrée Bloquée, donc pas de menaces (Firme installées tranquilles)

 Entrée Dissuadée, libre entrée mais les firmes installées changent leur comportement
pour bloqué l’entrée.

 Entrée Accommodée, il est plus avantageux de laisser rentrer le concurrent que de


mettre en place des barrières à l’entrée, car ces barrières à l’entrée coûtent trop cher.

Donc pour dissuader l’entrée à un concurrente, il faut le convaincre que son entrée n’est pas
profitable. Sachant que une firme postulante doit s’accumuler d’un coût d’entrée et que ce
coût peut être irrécupérable.

A partir de là, 2 types de barrières stratégiques sont connus :

 Certaines stratégies vont viser à augmenter le coût fixe de la firme postulante. Car la
firme postulante doit faire au moins aussi bien et donc à chaque dépense de la firme
installée la Fp doit faire pareil. Cela prend la forme de dépenses supplémentaires
qu’elle va engager (de pub, d’innovation,

 Influencer le comportement des Fp en cas d’entrée et donc des profits aussi. Se


former une réputation d’agressivité. Ou encore lorsque les Fi gardent des capacités
de production excédentaire, elle peut augmenter sa prod et donc diminuer encore
ses coûts.
Il faut donc s’intéresser à l’intérêt et la capacité d’une firme installée, si elle peut dissuader.

La capacité d’une entreprise à dissuader est lié à sa crédibilité de le faire. Sa menace doit
être crédible/ doit vouloir vraiment être appliqué lorsqu’il faudra dissuader.

Dans certain cas, l’Fi va entreprendre des stratégies plus poussées que d’habitude et la Fp
elle, va devoir menée sa stratégie de façon moins importante.  Exemple de Cournot.
Si l’entreprise leader décide de produire, alors l’entreprise suiveuse doit baisser sa prod.

B) Jeu d’entré sur un marché et dissuasion stratégique

La crédibilité d’une décision repose sur la prise d’un engagement irréversible, la volonté
d’appliquer cet engament quoiqu’il se passe.

Ce choix va modifier les profits de la Fi et de la Fp.


Dans le cas du jeu d’entré que l’on a vu, l’engagement qui ne laisse pas le choix/irréversible,
ne vise pas d’autre option que de faire la guerre des prix si la Fp entre.

Dans le jeu, il faut rendre crédible la menace de guerres des prix.


Si la Fi installée a déjà acquis une capacité supplémentaire qui lui permet d’assumer la baisse
de prix si la Fp entre.
-> Donc une entreprise installée peut décider d’investir de manière préventive qui lui permet
d’augmenter sa production en cas d’entrer du concurrent extérieur.

Ainsi la Fi crée une capacité de prod excédentaire qui lui permet d’assumer la guerre des prix
si la Fp entre. Elle crée des conditions de crédibilité.
Ici en exemple, on voit bien que les gains lorsque la Fp entre, la Fi a intérêt faire la guerre
des prix car son profit sera supérieur à l’accommodation (140> 100), lorsque la Fi investit
pour dissuader une Fp.
On appelle cela un investissement préventif, et cet investissement donne un avantage à la
firme installée et rend crédible sa menace, car le scénario de guerre des prix est le plus
profitable pour la Fi, si Fp rentre.

La Fi pourrait dissuader une Fp en jouissant d’une réputation de Firme irrationnelle, de


prendre des décisions pas forcément d’augmenter son profit mais tout faire pour empêcher
une Fp d’entrer. La capacité à assumer des pertes, avec une solidité financière.
La réputation se forge dans le passé, donc l’entreprise doit avoir un historique
d’irrationnelle.

Si l’on formalise ce jeu par la matrice des gains :


Firme Postulante

Firme Entrer Ne pas entrer


installée Accommoder de l’entrée (100 ;40) (300 ; 0)
Guerre des prix (140 ; -20) (300 ; 0) *

*Équilibre de NASH

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