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Fondamentaux du Génie Électrique – GEII 112 M. A.

DIOP
Distribution et sécurité – GEI 1122
DUT GEII – Semestre 1

Distribution et sécurité
(électricité domestique)
GEI 1122
Distribution et sécurité – GEI 1122 M. A. DIOP
Description de la ressource
Contenu et savoir faire

 Objectifs du module :
• Reconnaître l'architecture globale d'une installation électrique domestique
• Identifier l'appareillage électrique d'une installation domestique
• Reconnaître les sections standardisées des conducteurs
• Symboliser un dispositif électroménager
• Etablir un schéma de montage domestique

 Compétences visées – Savoir-faire :


• être capable de câbler et raccorder des installation basse tension
• être capable de réaliser des travaux d’installation et de mise en service des équipements
électriques dans des bâtiments à usage d’habitation
• Mettre aux normes une installation électrique
• Connaitre les règles de conception, de réalisation et d’entretien des installations électriques
basse tension (NFC – 1500)
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Organisation du module
Organisation et évaluations

Organisation du module :

 10 cours de 2 h :  20 h
 05 TD de 2 h :  10 h
 02 TP de 4 h :  08 h

Evaluations :

1 devoir surveillé de 1,5 h,


1 QCM de 1 h,
4 notes de TP.
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Quelques notions
Circuits électriques en régime continu
1.1. Les circuits électriques en régime continu

Circuit électrique : générateur ou source d’énergie alimentant un récepteur, chargé de transformer l’énergie
électrique en une autre forme exploitable. Ces deux éléments sont reliés par des conducteurs métalliques.

Flux d’électrons
Le transfert de charges électriques (électrons) entre ces éléments Courant I
crée un courant électrique, que l’on oriente en sens contraire de A
flux d’électron.

VA – VB Récepteur
Ce courant exprimé en ampères (A) représente la quantité de
charge q (en coulomb) traversant une section donnée du Générateur
conducteur par unité de temps:
B
dq
i= Masse
dt
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Quelques notions
Circuits électriques en régime sinusoïdal
1.2. Les circuits électriques en régime sinusoïdale

La majeure partie de l'énergie électrique consommée dans le monde est produite et distribuée sous forme de tensions
sinusoïdales. V (t )  V 2 . cos(t   )

Le signal sinusoïdal est défini par :


V : valeur efficace
ω : pulsation en rad/s ; ω = 2.π.f
φ : phase à l’origine (à t = 0)
T : période
f : fréquence T=1/f

Le nombre d’oscillation du courant par seconde défini la fréquence dont l’unité est l’hertz (Hz).En France, au
Sénégal le courant est distribué à une fréquence de 50Hz, aux USA par exemple la fréquence est de 60Hz.
Pas de polarité en sinusoïdal, le courant alterne entre + et -.
Les pôles sont dénommés phase et neutre.
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Quelques notions
Monophasé - triphasé
1.3. Monophasé - triphasé:
Le monophasé est l’une des tensions distribuées par la SENELEC et qui arrive dans les maisons.
L’alimentation d’une installation monophasée s’effectue au moyen de deux conducteurs, la phase et le neutre. La
tension entre les deux fils est de 230Volts (+/- 10%).
Le triphasé est l’autre tension distribuée. L’alimentation est constituée de quatre conducteurs : 3 phases et un neutre.
La tension entre chaque phase et le neutre est de 230Volts. La tension entre chaque phase est de 400Volts.

Phase1 Phase
U = 400V
Phase2
U = 230V
U = 400V U = 230V
Phase3
U = 230V
Neutre Neutre
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Effets de l’électricité

1.4. Les effets de l’électricité :

Un courant électrique peut avoir plusieurs effets , chimiques ou physiques en fonction de la nature de l'élément
traversé:

L’effet calorifique : quand le courant électrique traverse un matériau résistant , l’énergie électrique se transforme en
énergie calorifique.

L’effet chimique : En faisant passer un courant électrique à traves une solution ionique, par l’intermédiaire de deux
électrodes, il se produit un échange d’électron, donc un échange de matière d’une électrode à l’autre.

L’effet magnétique : Une barre de cuivre, intercalée dans un circuit et traversés par un courant ,produit un champ
magnétique qui a pour effet d’influencer l’aiguille d’une boussole par exemple.
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Dangers de l’électricité

1.5. Dangers de l'électricité:


L’électricité est très dangereuse. On déplore chaque année des milliers d’accidents corporels dont la plupart sont
mortels:

Incendies qui peuvent être provoquées par plusieurs phénomènes:

• Un échauffement des conducteurs

• Un court circuit entre les parties conductrices

• Un mauvais contact dans les appareilles ou les raccordements

• Un arc électrique

Risques corporels : Le corps humain se comporte comme une résistance électrique. Soumis à une tension il sera
traversé par un courant électrique ce qui peut avoir des conséquences graves
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Dangers de l’électricité

Les dangers encourus par les personnes traversées par un courant électrique dépendent
essentiellement de l’intensité du courant et du temps de passage

Electrisation : corps humain en contact électrique qui n’entraine pas le décès.

Tétanisation : contraction violente des muscles (membres ou cage thoracique)

Fibrillation cardiaque : contractions rapides et désordonnées des muscles cardiaques.


Le retour à la normale nécessite une intervention (massage cardiaque, ventilation
artificielle, défibrillateur…)

Electrocution : contact électrique sur le corps humain entrainant le décès de la


victime
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Protections
Prise de terre
1.6. Les protections
1.6.1. La prise de terre
Elle est obligatoire pour toutes les installations électriques domestiques.
Les prises de courant et tous les points d'éclairages doivent être équipés d’un conducteur de terre appelé également
conducteur de protection.
Lors d’un défaut d’isolement il convient de canaliser le courant de défaut vers la terre.

Avec prise de terre

sans prise de terre


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Protections
Prise de terre
Boucle à fond de fouille:

La meilleure solution consiste à réaliser une boucle à fond de fouille


établie pendant la construction des bâtiments avec généralement un
câble de cuivre nu de 25 mm2

Solution pratiquement imposée pour les bâtiments soumis au code


du travail.

Borne ou
barrette Boucle en câble de cuivre nu
de 25 mm2
minimum
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Protections
Prise de terre
Prise de terre en fond de tranchée

Prise de terre installée en tranchée horizontale par l’enfouissement d’une


cablette, le plus souvent en cuivre nu de section 25 mm2 d’une longueur
d’au moins 20 m selon la résistance du sol.

La cablette doit être placé à 1 mètre de profondeur et d’au moins 20


cm d’autres canalisations.
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Protections
Prise de terre
Piquet de terre

Autre solution très couramment employée : réalisation de


la prise de terre avec un ou plusieurs piquets enfoncés
verticalement au-dessous du niveau permanent
d’humidité, à une profondeur minimale de 2 m.

Tubes en acier galvanisé de 25 mm2 de diamètre au moins

Barres de cuivre d’au moins 15 mm2 de diamètre


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Protections
Prise de terre
Après réalisation de la prise de terre, il est impératif de mesurer sa résistance (barrette de coupure ou de mesure
ouvert) à l’aide d’appareil spécifique

La terre doit être inférieur à 100 Ohms minimum

A défaut d'obtenir cette valeur minimum, il est nécessaire d’ajouter un ou plusieurs piquets de terre ou de cumuler
avec une autre méthode

Une mise à la terre comprendra une liaison équipotentielle principale reliant, à leur pénétrations dans le bâtiment, les
canalisations conductrices et les éléments métalliques de la construction à la terre.

Une liaison équipotentielle secondaire sera raccordée entre les éléments conducteurs de la salle de bain
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Protections
Prise de terre
Conducteur de terre

Relie la prise de terre à la borne principale de terre ou barrette de mesure:


Section :
 16 mm2 si cuivre ou acier galvanisé, protégé contre la corrosion
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
1.6. Les protections
1.6.2. Le disjoncteur divisionnaire magnétothermique
Appareil mécanique de connexion capable de :
D’établir, de supporter, d’interrompre le courant dans les conditions nominales d’utilisation du circuit.

D’établir, de supporter (pendant un certain temps) et d’interrompre des courants de surintensité

Le disjoncteur protège donc le matériel et les canalisations contre les surintensités de type surcharge et court-
circuit
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Principe de fonctionnement :

L’établissement et l’interruption du courant sont assurés par les contacts de puissance.

• L’intensité dans le circuit est contrôlée en permanence par deux systèmes permettant de détecter :

- Les surcharges par un dispositif thermique (Bilâmes).

- Les courts – circuits par un dispositif magnétique (Bobine électromagnétique).

• La commande du disjoncteur est :

- Manuelle : au moyen du levier, ouverture 0-OFF et fermeture 1-ON du disjoncteur.

- Automatique : détection des surintensités (surcharges / courts circuits) provoquant l’ouverture du disjoncteur
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Protection contre les surcharges (thermique):
En cas de surcharge :
surintensité faible 1,2 à 5 IN, mais de durée assez longue de 30 s à 10 min, le bilame se déforme sous l’effet de
la chaleur provoquée par le courant et entraîne le système d’accrochage, provoquant l’ouverture du
disjoncteur (mise hors tension du circuit aval).
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Protection contre les courts circuits (magnétique)
En cas de court–circuit:
l'élévation très brutale du courant (ICC > 3 à 10 x IN) traversant la bobine électromagnétique va provoquer l'attraction
du levier (palette) et entraîner l'ouverture très rapide du disjoncteur (20 ms).
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Les disjoncteurs divisionnaires sont situés sur le tableaux de distribution (TGBT)

Tension nominale :
Monophasé : 230 V
Triphasé : 400 V
Triphasé : 690 V

courant nominal :
Le calibre correspond à l'intensité Nominale (IN) circulant dans le circuit
Dans l’habitat de 1 à 63A

Pouvoir de coupure :

C’est le courant de défaut maximal que peut interrompre (couper) le disjoncteur.


Il s’exprime en kA (1kA = 1000A).
Pour les disjoncteurs domestiques : 4,5 kA à 50 kA.
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Coubes de déclenchement:

Plus le courant d’entrée est important (axe horizontal), plus le


temps de déclenchement est faible : cohérent avec la fonction
de protection de court-circuit

Le disjoncteur déclenche lorsque le courant augmente de


façon moins importante mais pendant longtemps, ce qui
caractérise une surcharge.
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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Coubes de déclenchement:
Il existe plusieurs courbes de déclenchement normalisés :

• Courbe B : protection des personnes, générateurs, des câbles de grandes longueurs de câbles en régime TN et
IT.

• Courbe C : protection des installations domestiques.

• Courbe D : protection des circuits et des câbles à très fortes pointes de courant lors de la mise sous
tension (moteurs).

• Courbe MA : protection des démarreurs de moteurs, pas de protection contre les surcharges.

• Courbe Z : protection des circuits électroniques.


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Les protections
Le disjoncteur magnétothermique
Choix d’un disjoncteur:

Le choix d’une disjoncteur s’effectue en fonction de :

• La section, la nature et le nombre des conducteurs en aval (à protéger).

• de l’intensité d’emploi.

• de la tension d'alimentation.

• du type de récepteur.

• de l’obligation de couper ou non le conducteur de Neutre.


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Les protections
Le disjoncteur DDR et l’interrupteur différentiel
1.6. Les protections
1.6.3. Le disjoncteur ou l’interrupteur différentiel DDR

Appareil assurant la protection des personne et capable d’interrompre automatiquement un défaut d'isolement en cas
de fuite à la terre du courant (par le PE) appelé courant résiduel.

L’emploi d’un disjoncteur différentiel nécessite impérativement :

- La présence d’une prise de terre dans l’installation.

- La mise des masses d’appareillage à la terre.

Le DDR (Dispositif Différentiel à courant Résiduel) peut être soit un disjoncteur soit un interrupteur.

L'avantage d'un disjoncteur différentiel par rapport à un interrupteur différentiel c'est qu'il assure également
la protection du matériel contre les défauts de surintensités.
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Les protections
Le disjoncteur DDR et l’interrupteur différentiel
Intérêt du DDR : Protection des personnes

Le Dispositif Différentiel à courant Résiduel comporte un circuit magnétique en forme de tore sur lequel sont bobinés
le ou les circuits de Phase(s) et celui du Neutre.

-En l’absence de courant de fuite ou courant résiduel de défaut les flux produits par les bobines s’annulent, il ne se
passe rien.

- Si un défaut d’isolement survient, un déséquilibre apparaît générant un flux magnétique dans le tore.

La bobine de mesure est le siège d’une force électromotrice (f.e.m.) qui alimente un petit électro-aimant (IRelais) et
entraîne le déclenchement (ouverture) du D.D.R..
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Les protections
Le disjoncteur DDR et l’interrupteur différentiel
Sensibilité:

La sensibilité c'est la valeur à partir de laquelle un courant de fuite à la terre sera détecté (détection du défaut
d'isolement).
Pour assurer la protection des personnes le courant de fuite à la terre doit être supérieur à la sensibilité

Sensibilités disponibles sont : 10mA, 30mA, 300mA, 500mA, 1000mA

D'après les normes de construction à 20°C les dispositifs différentiels en Basse Tension ne déclenche pas réellement
à IΔn mais à partir de IΔn/2

D'après la norme NF C 15-100 tous les circuits de l' installation doivent être protégés par des Dispositifs Différentiels
à courant Résiduel assigné au plus égal à 30mA.

Cette protection peut être divisionnaire pour un groupe de circuits ou individuelle pour un circuit spécialisé ou
non (lave-linge, lave-vaisselle...).
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Les protections
Le disjoncteur DDR et l’interrupteur différentiel
Différence entre Disjoncteur Différentiel et Interrupteur Différentiel:

Disjoncteur différentiel :

Assure la protection du matériel contre les surintensités (disjoncteur) mais aussi la protection des personnes contre
les défauts d'isolement (différentiel).
Du fait de sa double fonction le disjoncteur différentiel est plus cher que l'interrupteur différentiel.

Interrupteur différentiel :

Assure seulement la protection des personnes contre les défauts d'isolement (différentiel).
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Les protections
Le disjoncteur DDR et l’interrupteur différentiel
Différentiel de type sélectif:

Le DDR doit être placé en tête de l'installation (à l’origine).

Cette seule protection présente l'inconvénient de couper toute l’installation électrique en cas de défaut d'isolement.

Pour y remédier, on utilise d'autres DDR plus sensibles (30 mA) placés entre le disjoncteur général et les disjoncteurs
divisionnaires.

Il faut une sélectivité totale, pour cela on utilise en tête de l’installation électrique un disjoncteur général de type
Sélectif dont le déclenchement est retardé.

Les différentiels en tête des circuits seront de sensibilité 30mA.


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Les protections
Le disjoncteur ou l’interrupteur différentiel
Choix d’un dispositif différentiel:
Le choix d'une disjoncteur différentiel s'effectue en fonction des paramètres suivants :
• La Protection du matériel contre les surintensités nécessaire ou non : disjoncteur ou interrupteur.
. • Le courant assigné ou calibre des circuits à protéger.

• La sensibilité en mA.
• Le type du DDR.

• La Tension du réseau et nombre de phases.

• La tension limite conventionnelle de contact ou tension limite de sécurité notée UL :


- 12V en milieu immergé.
- 25V en milieu mouillé.
- 50V en milieu sec.

• La valeur de la résistance de terre des masses métalliques notée RA.


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Les protections
Le disjoncteur ou l’interrupteur différentiel
Obligations de la normes NFC 15-100:

• Tous les circuits d'une installation électrique doivent être protégés par un dispositif
différentiel résiduel (DDR) de 30mA placés à l'origine de tous les circuits.

• Le nombre minimal est de 2 DDR 30mA dans un logement.

• Le nombre maximal de circuits (départ ou disjoncteurs) sous


un DDR est de 8.

• Les circuits de prises de courant ou d'éclairage sont répartis sur aux moins 2 DDR.
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Le disjoncteur de branchement

1.7 Le disjoncteur de branchement:

Il est le point de départ de la circulation du courant dans le réseau électrique de


l’habitation: le disjoncteur de branchement.

Le disjoncteur de branchement est en premier lieu une séparation entre


l’installation électrique privée (celle du logement) et le domaine appartenant au
gérant du réseau électrique

Ce disjoncteur de branchement est aussi la séparation entre 2 normes: La NFC 14-


100 qui est en amont du disjoncteur de branchement, et la NFC 15-100 qui est en
aval.
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Le disjoncteur de branchement

Le disjoncteur de branchement se place en amont du tableau électrique.

Si la distance entre votre logement et l’accès EDF est supérieure à 30 m, le disjoncteur de branchement peut se situer
en limite de propriété :

Un deuxième disjoncteur d'abonné sera alors posé à l’intérieur de votre logement.

Ce disjoncteur général doit être situé dans le logement, de manière


accessible, dans un placard non fermé à clé afin de pouvoir couper le
courant de manière rapide en cas de dysfonctionnement.

Le DB doit être accessible, il doit être placé entre 0,90 et 1,80 m de haut.
Pour un logement accessible aux personnes à mobilité réduite, la hauteur
maximale est de 1,30 m
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ETEL -GTL

1.8 ETEL - GTL:

L’ESPACE TECHNIQUE ELECTRIQUE DU LOGEMENT : espace exclusivement


réservé et dédié à regrouper les arrivées et départs de l’installation électrique, les
équipements de protection et de distribution ainsi que ceux de communications
(téléphone, réseaux, TV)

Caractéristiques de l’ETL :
60cm de large pour 25cm de profondeur , du sol au plafond. GTL

Facilement accessible

Au moins à 10 cm d’une installation gaz, 40 cm d’une source de chaleur

Passage libre d’au moins 70 cm


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ETEL -GTL

La GAINE TECHNIQUE LOGEMENT : ensemble d’équipement se trouvant dans l’ETEL

Elle est obligatoire pour tous les locaux d’habitation l’espace avec:

La goulotte GTL

Le panneau de contrôle (disjoncteur de branchement et compteur)

Tableau électrique principal

Coffret de communication ou coffret VDI (voix, données, images)

2 prises courant 16A

Equipements de gestion du bâtiment


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Calculs des puissances et des énergies

Exploitation des formes d’onde :


En convention récepteur si la
puissance instantanée sur la charge
est :
 Positive alors le récepteur
absorbe de l’énergie
 Négative alors le récepteur
restitue de l’énergie
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Calculs des puissances et des énergies

Une charge passive alimentée en régime sinusoïdal et capable de stocker de l'énergie (présence d'un condensateur ou
d'une inductance), produit des échanges d'énergie avec le réseau qui l'alimente
La puissance instantanée étant variable, on définit en sinusoïdal trois types de puissance
• La puissance active
La puissance active correspond à la moyenne de la puissance instantanée Elle mesure la puissance réellement
convertie ( active) par le récepteur
P = V. I. cosv/i avec P en W (Watt)
• La puissance réactive
La puissance réactive est liée à l’aptitude que possède un récepteur à échanger de l’énergie avec une source
P = V. I. sinv/i avec Q en VAR (volt ampère réactif)
• La puissance apparente
La puissance apparente est une puissance de dimensionnement. Elle ne tient compte que de V et de I
S = V. I avec S en VA (volt ampère)
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Calculs des puissances et des énergies

• F acteur de puissance dans le cas général


P
K=
S
• F acteur de puissance en régime sinusoïdal
P V. I. cosv/i
K= = K = cosv/i
S V. I
Le facteur de puissance est un indicateur qui permet de définir l’aptitude d’un récepteur à convertir la puissance
« appelée »:
 k = 1 : toute la puissance appelée est utilisée (cas le plus intéressant),
 k = 0 : la puissance appelée n'est pas utilisée (cas le plus défavorable).

• Exemples de facteur de puissance

Un chauffe eau électrique à résistance circuit résistif cosv/i = 1


Un moteur électrique circuit résistif et inductif cosv/i ≈ 0,75
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Calculs des puissances et des énergies

• Exercice d’application
On mesure deux intensités différentes sur deux récepteurs absorbant la même puissance active.
Calculer le facteur de puissance dans les 2 cas et en déduire la conséquence majeure d’un mauvais facteur de
puissance sur une installation électrique
■ S = V × I => S = 220 × 40
=> S = 8800 VA

■ k = P / S => k = 8800 /8800


=> k = 1

■ S=V×I => S = 220 × 50


=> S = 11000 VA

■ k = P / S => k = 8800 / 11000


=> k = 0,8

Un mauvais facteur de puissance entraîne une augmentation du courant de ligne


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Calculs des puissances et des énergies

• Triangle des puissances • Relation dans le triangle des puissances


P = V. I. cosφv/i Q
S 2 = P 2 + Q2 tanφv/i =
P
Q = V. I. sinφv/i

S = V. I

Théorème de Boucherot

• La puissance active totale • La puissance réactive totale • La puissance apparente totale

Ptot = ෍ Pi Qtot = ෍ Qi Stot = ෍ Si

2 2
Stot = Ptot + Q2tot
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Schéma, câblage, branchement de circuits
Schéma
2. Schéma, câblage, branchement de circuits
2.1. Schéma électrique

Le schéma électrique vise à représenter au mieux le circuit électrique grâce à des symboles normalisées.
Ces symboles peuvent varier en fonction du type de schémas représentés. Il existe quatre types de schéma électrique:

Schéma architectural

Schéma unifilaire

Schéma multifilaire

Schéma développé
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Schéma, câblage, branchement de circuits
Schéma
Schéma architectural:
Le schéma électrique architectural est une vue en plan du logement sur laquelle sont positionnés approximativement
les différents appareils (organes de commande, prises, points lumineux).
Appareils de commande: Appareils d’utilisation (récepteur):
Interrupteur simple allumage Point lumineux

Interrupteur double allumage Radiateur ou convecteur

Interrupteur va et viens M1
Moteur électrique (volet roulant)

Bouton poussoir sonnerie

Télérupteur
Appareils de connexion
Minuterie t Prise de courant (PC)
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Schéma, câblage, branchement de circuits
Schéma
Schéma développé:
Les symboles des différents éléments sont séparés et disposés de manière que le tracé de chaque circuit puisse être
facilement suivi. C'est la tendance dans les schémas de commandes
Appareils de protection du matériel: Appareils de connexion:
Le disjoncteur Lampe
Q1 16A
Pole du conducteur de phase
M1 Moteur électrique (volet roulant)
Pole du conducteur de neutre

Appareils de protection des personnes: Radiateur avec PE


Interrupteur Disjoncteur
différentiel différentiel
Q2 Q1 Sonnerie
40A
30mA
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Schéma, câblage, branchement de circuits
Schéma
Appareils de commande simple: Appareils de commande « complexe »:
Interrupteur simple allumage Télérupteur K1
A1 A2
Vers sortie BP Vers neutre

Interrupteur double allumage 1 2


2
Vers phase Vers lampe

Interrupteurs va et vient Minuterie


K1
B A2 ou N
Vers sortie BP Vers neutre

t
Bouton poussoir A1 ou L
4
Vers phase Vers lampe
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Schéma, câblage, branchement de circuits
Schéma
Schéma multifilaire:
Il représente les appareils positionnés dans la pièce avec les circuits électriques (conducteurs électriques) détaillés et
la position des canalisations.

L’utilisation des couleurs est obligatoire afin de comprendre plus facilement le schéma.

• Neutre : bleu.
• P.E. : Vert ou Jaune.
• Autre conducteurs : toutes les couleurs sauf bleu et vert ou jaune.

Les symboles utilisés pour le schéma multifilaire sont les mêmes que ceux du schéma développé sauf pour les
protections.0
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Schéma, câblage, branchement de circuits
Schéma
Schéma unifilaire:
C’est la représentation simplifiée du schéma multifilaire :

Comporte l’emplacement des appareillages et des canalisations sur lesquelles on précise le nombre et le type de
conducteurs.

Les conducteurs sont représentés par un trait oblique sur le conduit.

Pour conducteur de neutre, un point est placé sur une extrémité du trait oblique.

Les autres conducteurs sont représentés par un simple trait oblique.

Les symboles du schéma unifilaire sont identiques à ceux du schéma architectural.


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Différents schémas électriques en domestique
Simple allumage
Le simple allumage
La commande d'éclairage par Simple Allumage (SA) est composé d'un seul interrupteur placé en règle générale à côté
de la porte d'accès à la pièce.

Il permet d’allumer ou déteindre un ou plusieurs points lumineux avec une commande par interrupteur

Protection dispositif différentiel avec en


complément un disjoncteur de calibre 16A
maximum (généralement 10) sur 8 points
d'éclairage max par circuit

Section conducteur 1.5mm2


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Différents schémas électriques en domestique
Simple allumage
Le simple allumage

L1
S1

Vers TR
Arrivée
L1
N L
DJ 16A S1

PE
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Différents schémas électriques en domestique
Simple allumage
Le simple allumage

S1 L1

S1
Vers TR
L1

Vers TR
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Différents schémas électriques en domestique
Va-et-vient
Le va et vient
Dans une pièce disposant de deux points de commande pour l'éclairage on utilise généralement le montage en va et
vient.

Il permet d’allumer ou déteindre un plusieurs points lumineux à partir de deux interrupteurs (placés à différents
endroits) de commander

Protection dispositif différentiel avec en


complément un disjoncteur de calibre
16A maximum (généralement 10) sur 8
points d'éclairage max par circuit

Section conducteur 1.5mm2


Distribution et sécurité – GEI 1122 M. A. DIOP
Différents schémas électriques en domestique
Va-et-vient
Le va et vient

S1
L1 S2

Vers TR
Arrivée

N L DJ 16A S1 L1

S2

PE
Distribution et sécurité – GEI 1122 M. A. DIOP
Différents schémas électriques en domestique
Va-et-vient
Le va et vient

S2
L1
S1

Vers TR
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Différents schémas électriques en domestique
Double allumage
Le double allumage:

La commande d'éclairage par Double Allumage (DA) est composé d'un doublee
interrupteur placé dans le même boitier qui permet de commander au moins 2 lampes ou prises
de courant.

Protection dispositif différentiel avec en


complément un disjoncteur de calibre 16A
maximum (généralement 10) sur 8 points
d'éclairage max par circuit

Section conducteur 1.5mm2


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Différents schémas électriques en domestique
Double allumage
Le double allumage:

S1 L1
S2

L2

Vers TR L1
Arrivée
N L DJ 16A
S1
L2

S2

PE
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Différents schémas électriques en domestique
Double allumage
Le double allumage:

L1

S2
S1 L2

L1
S1 s2 L2
Vers TR

Vers TR
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Différents schémas électriques en domestique
Télérupteur
Le Télérupteur:

circuit d'éclairage par Télérupteur permet à partir d'au


moins un bouton poussoir (placés à différents endroits) de
piloter un ou plusieurs points lumineux.

Section conducteur 1.5mm2 avec


disjoncteur 16A sur 8 point
d'éclairage max par circuit.
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Différents schémas électriques en domestique
Télérupteur
Le Télérupteur:
BP1 BP2 BP4
L1
L2

BP3
N PE
K1
BP A1 A2 DJ’ 16A

DJ 16A L
1 2

L
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Différents schémas électriques en domestique
Télérupteur
Le Télérupteur:
BP4
BP1
BP2

L1 L2

BP3

BP4

BP1 BP2
L1
L2
BP3
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Différents schémas électriques en domestique
Minuterie
2.1 Schéma Minuterie:

Disjoncteur de
branchement Point lumineux

Télérupteur
Minuterie
Protection : coupe
circuit 10 A Points d’allumage :
bouton poussoirs
Une impulsion sur un des points d’allumage (bouton poussoir) permet la mise sous tension d’un ou de plusieurs
points lumineux pendant un temps t prédéterminé. L’extinction du ou des points lumineux est automatique.

Section conducteur 1.5mm2 avec disjoncteur 16A sur 8 point d'éclairage max par circuit
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Différents schémas électriques en domestique
Minuterie

2.1 Schéma Minuterie:


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Différents schémas électriques en domestique
Minuterie

2.1 Schéma Minuterie:


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Différents schémas électriques en domestique
Prise

Prise:
Le circuit électrique prise de courant est indispensable dans une installation domestique.

Circuit en section 1.5mm2 protégé par un disjoncteur


16A pour 8 prises maximum

Ou

Circuit en section 2.5mm2 protégé par un disjoncteur


20A pour 12 prises maximum
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Différents schémas électriques en domestique
Prise

Prise:
Circuits spécialisés:

PC spécialisée 2,5 mm² 20 A (Machine à laver, sèche linge, lave linge, lave vaisselle,
congélateur, four, etc…)

Chauffe-eau 2,5 mm² 20 A

Plaque de cuisson ou cuisinière 6 mm² 32 A

Four indépendant 2,5 mm² 20 A


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Différents schémas électriques en domestique
Prise

Prise:

Arrivée

PC1
Q1 20A
L

PE
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Différents schémas électriques en domestique
Prise

Prise:

PC1
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Le tableau électrique

3. Le tableau électrique

La pose et le raccordement du tableau est le point final de la réalisation de l’installation électrique.


Son alimentation générale dépend de :

Réglage de l’intensité maximum du disjoncteur de branchement

Longueur de cette alimentation entre le disjoncteur de branchement et le tableau électrique

L’alimentation d’un tableau divisionnaire ou secondaire depuis le tableau principal


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Le tableau électrique

Calibres disjoncteur de branchement exprimés en mini/maxi mais plusieurs réglages:

Monophasé, 2 pôles

15 – 45 réglable à 15A, 30A et 45A


30 - 60 réglable à 30A, 45A et 60A
60 - 90 réglable à 60A,75A et 90A

Réglage effectué suivant la puissance de l’abonnement souscrit:

3kVA – 15A 12kVA – 60A


6kVA – 30A 15kVA – 75A
9kVA – 45A 18kVA – 90A
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Le tableau électrique

Tableau électrique à coté du disjoncteur de branchement : section minimum des conducteurs déterminée par le
réglage maximum du disjoncteur de branchement

Monophasé, 2 pôles : 15/45A ou 30/60A ou 60/90A

Réglage de l’intensité
maximum du disjoncteur Section cuivre minimale
de branchement
45A 10mm2
60A 16mm2
90A 25mm2

Le choix d’une section de fil ou de câble électrique trop petite réalise une
échauffement du à la résistance de celui-ci pouvant entrainer un incendie
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Le tableau électrique

Tableau électrique loin du disjoncteur de branchement : chute de tension de 2% à prendre en compte

2%

Alimentation
générale

Utilisation d’un tableau ou coffret électrique secondaire ou divisionnaire ; longueur à diviser par 2 pour prendre en
compte une chute de tension de 1% concernant l’alimentation du tableau ou coffret principal

1% 1%

Alimentation Alimentation
générale de tableau secondaire
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Le tableau électrique

Continuité de service : répartition sous au moins 2 dispositifs différentiels par installation électrique
des circuit de prise de courant et d’éclairage.

Maximum 8 circuits électriques (disjoncteurs), par dispositif différentiel


Protection différentiel en fonction du circuit alimenté : type A ou F ou B (lave linge, plaque électrique
ou IRVE) ou AC pour les autres circuits

Choix du calibre du dispositif différentiel ;


Soit par rapport à l’amont : Intensité In du dispositif différentiel supérieur ou égal à l’intensité nominal
du disjoncteur de branchement
Soit par rapport à l’aval : Intensité In du dispositif différentiel supérieur ou égal à 1 fois la somme des
intensités nominales des circuits d’alimentation de chauffage direct, d’eau chaude et d’IRVE
+
0.5 fois la somme des intensités nominales des disjoncteurs d’alimentation d’autres fonctions.
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Le tableau électrique

Un schéma unifilaire du tableau électrique est exigé par la norme NFC 15-100

Ce schéma représente la répartition des différents circuits tout en comportant un nombre de


paramètres obligatoires:

Puissance prévisionnelle
Nature et type des dispositifs de protection et de commande
Réglage et sensibilité de ce dispositifs
Nombre et section des conducteurs des circuits
Applications et locaux desservis
Nature des canalisations des circuits extérieurs

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